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 Chocolate... Where? ~ Feat Flyers

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Sujet: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptySam 18 Aoû - 22:54



"What am I doing up on that tree you ask? I play

Cheshire cat."





L'errance est devenue ton lot du quotidien, traîner dans les couloirs, racketter un enfant, en frapper un autre, le cycle se répétait dans une routine insipide, presque amère. Les cours sont terminés pour la journée, tu disposes d'un peu de temps libre que tu ne sais pas comment occuper. Ton tiroir de sucreries pour le mois est désespérément vide, la majorité des batteries de tes consoles sont à plat et tu ne te sens pas vraiment d'attendre trois plombe avant de pouvoir en profiter -les joies de ta politique du "tout tout de suite sinon rien"- tu n'as pas de raison particulière de t'en prendre à quelqu'un à part ton ennui actuel qui rendrait tes altercations maussades. Tu es donc un peu perdue face au gouffre du "rien à faire" qui t'aspire, dépourvue d'une quelconque idée pouvant te sauver.
Rien a manger, rien pour jouer, pas très envie de frapper ni de voir du monde... Il te reste dans ton paquet quelques cigarettes ne demandant qu'à être fumées, raison suffisante pour te faire quitter ta chambre direction l'extérieur. Tu choisis de t'isoler un peu dans la forêt voisine de l'orphelinat, endroit idéal pour te retrouver un peu seule.
C'est donc en ayant enfin un but en tête que tu quittes ta chambre, arpentant les couloirs, écouteurs vissés aux oreilles, mains en poche tout en te rendant d'un pas ni trop lent ni trop pressé vers la grande porte d'entrée. Sur ton chemin, tu croises pas mal de monde à cette heure ou presque personne n'est en cours, tu choisis d'ignorer toute cette foule agitée et fatigante tout en prenant soin de bousculer tout ceux bloquant ta route car il est hors de question de laisser qui que ce soit passer quand tu marches, tu n'es pas du genre à te décaler un peu pour éviter la collision, non, au contraire, tu bouscule, tu pousses et joue de l'épaule pour dégager tout ceux qui encombrent les couloirs et freinent ta progression.
Quinze bousculades plus tard, tu parviens enfin à sortir de l'étouffant bâtiment pour rencontrer... l'étouffante chaleur de l'extérieur. Tu ne te démotives pas pour autant et te rends calmement vers la grande forêt, espérant à juste titre que l'épais feuillage des arbres te protégerait de la chaleur estivale. La densité des bois est assez impressionnante et il faut admettre qu'il serait facile de s'y perdre mais l'accumulation de tes visites t'ont permis de t'y retrouver relativement facilement et c'est sans problème que tu t'enfonces dans la végétation envahissante. L'odeur de terre humide et d'arbre te plait, tu laisses tes mains sortir de leurs poches pour éprouver des doigts la texture rêche des troncs que tu frôles, le sol s'affaisse légèrement sous ton poids et tu veilles à ne pas te prendre les pieds dans les racines. Tu repères enfin cet arbre dans lequel tu a l'habitude de te percher et entames une périlleuse escalade, les semelles sans adhérence de tes converses et la raideur de ton jean ne facilitent pas vraiment la tâche mais l'habitude te dis quelle branche est praticable, où t'appuyer et tu atteins enfin une hauteur à ta convenance, c'est à dire assez haut pour voir tout ceux susceptibles de passer par ici sans qu'ils ne te remarquent pour autant. Une fois installée dans une position mêlant confort et équilibre, tu sors ton paquet de cigarettes, en sors une, la grille et la porte à tes lèvres.
Un peu de nicotine, de la hauteur, du calme, que demander de plus?
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyDim 19 Aoû - 16:21


You're late for tea!

Allongé sur mon lit, je discute avec une de mes peluches. Un ourson blanc comme la neige. Il me raconte que là d’où il vient, il fait très froid et que grâce au bonnet et à l’écharpe que je lui ai donné il est heureux de ne plus supporter cette température glaciale. Je lui souris. Puis, après avoir échangé ces quelques mots avec lui, je me lève, observe mon bureau où se trouve les quelques devoirs à faire pour le lendemain et soupir. Ni l’envie ni la détermination n’était au rendez-vous, je sors donc, en espérant trouver quelque chose à faire. En marchant dans les couloirs, je m’arrête pour observer l’extérieur. Je me tiens debout et droit, devant la fenêtre. Il fait manifestement très beau, tellement beau que les rayons de soleil qui viennent sauvagement se poser sur la vitre me donne mal au crâne. Mais quand le soleil rayonne ainsi, le ciel est magnifique, j’ai l’impression qu’il ne possède aucune limite, aucun nuage ne le voile ou n’entrave son infini couche bleutée. C’est pour ça que je reste ainsi, debout et droit, observant sans lassitude cet unique ciel.
Les pas des derniers élèves sortant des salles de cours ainsi que leur voix me parviennent à peine à l’oreille, ils semblent loin, très loin. Tellement loin que j’ai l’impression d’être transporté dans un monde où moi seul peux y accéder, un monde visible uniquement par mes yeux. Où le piaillement des oiseaux est égal à une douce mélodie, où les- … Oh ! Un papillon ! Je décide d’ouvrir la fenêtre pour l’admirer voler et avoir une chance de le prendre dans mes mains. A peine ai-je accompli cette action que ce lépidoptère s’invita dans le bâtiment, en me retournant vivement dans l’idée de le suivre, je me fais brutalement bousculé, j’aperçois dans ma chute une grande taille, ainsi qu’une chevelure bleue. Elle semblait cool, impressionnante. Peut-être devrais-je m’excuser de l’avoir gêné et comme ça, je pourrais aussi lui parler.
J’entrepris donc de suivre cette silhouette, valsant entre un bon nombre d’élèves pour éviter de perdre mon objectif des yeux. A présent dehors, je ne sais ni où cette personne se rend, ni ce qu’elle va y faire, mais elle avait l’air tellement géniale que mon envie d’aller à sa rencontre me pousse à la suivre bêtement. Je pénètre à l’entrée de la forêt et m’assure de suivre ses pas, ne m’étant jamais introduit dans celle-ci, je me sens un peu perdu entre tous ces arbres et feuillages à perte de vue. En repensant à ce papillon, j’espère pour lui qu’il a retrouvé sa liberté et qu’il ne s’est pas retrouvé coincé dans une des classes à s’affoler sans trouver ses repères. Sans m’en rendre compte, j’avais déjà accompli un bon bout de chemin. Perdu dans mes pensées, je me contente d’avancer sans faire attention à la dense végétation qui se trouve à mes pieds. Je m’emmêle dans des racines, perds l’équilibre, cherche en vain quelque chose pour m’y agripper, mais fini par chuter sur le sol, relève vaguement la tête et l’aperçoit, elle et sa grande taille, elle et ses cheveux bleus, elle et son air si classe. Je me relève maladroitement et bafouille quelques mots en me triturant les doigts.
-H-Heu .. Excuse-moi …
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyDim 19 Aoû - 23:27


"I want Candy! ♪"





De cette hauteur, le monde s'offre à ta vue entre l’entrelacement de feuilles et de branches qui, comme les mailles d'un panier d'osier aux mailles anarchiques, laisse de timides percées de lumière éclairer faiblement les lieux. Un bruit vient perturber le silence, le bruit d'un corps qui rencontre le sol malgré lui, un son de percussion molle, amortie par la terre humide. Tu tournes donc la tête en direction de la nuisance sonore pour voir le ou la chanceuse du jour, probablement maculé d'une fine couche de boue. C'est d'abord la vue d'un corps a plat ventre qui s'offre a toi, un corps de petite taille, jeune garçon apparemment. La chevelure presque blanche te rappelle ce gamin qui te soudoie à coup de sucrerie, celui dont tu ne retiens pas le prénom au profit de son surnom "le fournisseur officiel". C'est alors que ce gamin lève la tête que ton impression se confirme. Le fournisseur officiel t'a encore suivi tant il te trouve classe et cool et le voila au pied de ton arbre, le nez dans la terre. Tu ne le lui diras probablement jamais, mais son manège du "je te suis partout comme une groupie, je te file des bonbecs gratos", bien qu'il t'énerve particulièrement parfois, t'amuse aussi et tu ne manques pas de profiter des sucreries, feignant de les accepter par pitié.
C'est donc dans un sentiment mitigé que tu retrouves ton fanboy personnel, énervée pour le silence rompu et le calme tant recherché évanoui mais aussi enjouée à l'idée d'obtenir quelques sucreries en abusant de sa naiveté. Tu le regardes se relever péniblement, te fixant d'un air gauche et gêné, se triturant les doigts comme s'il était effrayé -et comme ça te plait d'être crainte-, conservant un air neutre, le laissant seul dans ce silence gênant avant qu'il ne bafouille un faible:

"H-Heu .. Excuse-moi …"

Fuh, tu te délectes de sa confusion en excuse maladroite et de son air perdu et fragile. C'est clair, ce gosse est vraiment une proie facile et cette intrusion imprévue te donne envie de jouer un peu avec lui. Réfléchissant brièvement à un moyen de lui extorquer des sucreries sans efforts, ni descendre de ton perchoir, tu inventes un stratagème facile et pratique qui fonctionnera à coup sur.

"Si tu veux vraiment t'excuser, il va te falloir pas mal de bonbecs le distrib"..."

Tu te saisis de pommes de pins provenant du conifère voisin à ton arbre et dont les branches sont à ta portée et après avoir jeté ton mégot de cigarette, tu les réunis en un petit stock tout près de toi.

"On va jouer à un ptit jeu toi et moi... Ok?"

Ce n'est pas comme si tu lui laissait vraiment le choix, tu te saisis d'un des cônes et le lui montre.

"C'est simple, tu vas me lancer sachet après sachet tous les bonbecs, les gâteaux ou les trucs que tu as et à chaque fois que tu manques ton lancer, je te balance une pomme de pin en pleine face, je peux te certifier que ça fait mal et aussi que je vise vraiment bien"

Tu jubiles, ton ennui profond à laissé place à l'excitation d'un petit jeu un peu cruel avec l'un de tes jouets préférés, tu scrutes ses réaction à la découverte des règles de ta petite distraction et en guise de coup d'envoi, tu jettes, pas trop fort car il ne faudrait pas le casser au premier tir, la pomme de pain que tu as en main en plein sur le sommet du crâne de ta petite victime.

"Allez c'est parti, la prochaine fois ce sera plus fort alors applique toi mon petit"

Tout compte fait, on va bien s'amuser fufufu~
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyMar 21 Aoû - 1:44


Omnomnomnomnomnom.


Je me frotte les mains, couvertes de boue. Mon visage me démange et je devine parfaitement qu’il n’a pas échappé à la boue que la douce nature m’apporte gratuitement. Je m’essuie une fois de plus, bien que mes mains ne me permettent pas de redevenir aussi neuf et propre qu’il y a quelques minutes. Je grimace à cause de la boue qui se sèche et me colle aux joues, je baisse la tête, honteux que Gun me voit ainsi. Gun, impossible de ne pas retenir un surnom aussi cool, tout comme l’aspect qu’elle montre d’elle aux autres. Pour revenir à cette situation, je me débarrasse des ronces qui emprisonnent mes chevilles sans échapper à quelques égratignures. Je cache en vain mes tremblements, espérant qu’elle ne prête pas attention à cette entrée pathétique, je n’ai pas envie qu’elle croit que je suis un petit soldat raté, parce que je suis fort et courageux, ce qui se passe maintenant … N’’est rien que la malchance passagère de la journée, rien de grave, c’est tout à fait normal. Alors je souris naïvement en me disant que j’ai juste été trop imprudent l’espace de ces quelques minutes. Je reviens à la réalité en découvrant de sa bouche la première phrase de la journée m’étant adressée.
"Si tu veux vraiment t'excuser, il va te falloir pas mal de bonbecs le distrib"..."
Distrib .. ? Je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais pourtant ça me rend heureux. Je souris et acquiesce sans hésiter, me dandinant sans qu’elle ne le remarque trop, si au moins elle fait attention à mes actions. En plus des bonbons, j’en ai pris pleins, fourré dans les recoins de ma salopette aux multi-poches, sucettes, bonbons acidulés, gélifiés ou sachets de cookies, j’avais là une réserve entière qui ferait baver plus d’un diabétique.
"On va jouer à un ptit jeu toi et moi... Ok?"
Je n’avais certes, pas eu le temps de répondre, mais mon excitation augmentée un peu plus chaque seconde. Un jeu ? Lequel ? Je veux savoir, je suis sûre que les jeux de Gun sont très amusants. Mon sourire s’élargie donc jusqu’à mes oreilles, les joues rosées, je serre les poings pour m’éviter de sauter de joie trop rapidement.
"C'est simple, tu vas me lancer sachet après sachet tous les bonbecs, les gâteaux ou les trucs que tu as et à chaque fois que tu manques ton lancer, je te balance une pomme de pin en pleine face, je peux te certifier que ça fait mal et aussi que je vise vraiment bien"
Mal… ?. Je ne perds pas mon énorme sourire pour autant, en fait je suis sûr qu’elle veut voir si je suis un bon soldat, comme papa auparavant, qui tendait parfois en l’air une de mes peluches et me disait en riant que si j’arrive à la récupérer, ça veut dire que je suis le meilleur des soldats. J’hoche la tête en signe d’approbation et commence déjà à farfouiller dans mes poches en quête de friandises, quand une pomme de pin percute déjà sur ma tête.
"Allez c'est parti, la prochaine fois ce sera plus fort alors applique toi mon petit"
Je relève la tête, l’air déterminé, faisant de mon mieux pour ignorer la petite douleur qui me frappe le haut du crâne. Je sors un sachet de bonbons de mes poches, choix au hasard, il s’avère que le contenu est remplis de petits nounours gélatinés. Peu confiant, je lance d’une main tremblante le sachet vers l’admirable personne. Raté. J’en paie le prix en me prenant une deuxième pomme de pin, cette fois-ci en plein visage, mon nez me fait mal, mes larmes se forcent à rester en retraite tandis que je sors à nouveau un autre sachet de ma poche, des cookies cette fois. En effet, Gun sait parfaitement bien viser, ce qui ne fait qu’augmenter mon admiration envers elle et réchauffe mon cœur, me faisant prendre un peu plus confiance. Je lance le deuxième sachet. Success. Je saute de joie en riant, espérant qu’elle les savourera au moment où elle les mangerait.
Le jeu continu ainsi, les pommes de pins volent à plusieurs reprises pour venir directement me porter un coup, tandis que Gun récolte peu à peu ma réserve de sucre. D’une voix semi-tremblante, je laisse échapper d’un faible ton ;
-Est-ce que … Tu en as eu assez ?
Pendant ce temps, mes larmes se battent ardemment pour résister à l’envie de couler.
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyMer 22 Aoû - 19:51


"Just like a Knock Over Cans~"





L'humain est mauvais, foncièrement mauvais. A minima, tel était ton point de vue. L'humanité est viciée, le mal ancré au tréfonds de ses entrailles, rongée par ce parasite solidement ancré et la planète porte encore les séquelles de ses erreurs, profondes comme des cicatrices, tranchées qui jamais ne partiront sauf peut être avec le temps, avant qu'un autre conflit n'éclate à nouveau et ne marque encore plus la terre et l'homme lui même. Quand l'humanité touchera t'elle le fond, le point de non retour? Quand se s'embourbera t'elle dans une nouvelle guerre durant laquelle elle s'autodétruira pour de bon?
Ce mal tu le sens, présent, malgré toi, te faisant agir odieusement, certes tu y prends un malin plaisir et tu le cultives mais parfois, tu te sens comme poussée, un peu contre ton gré, par cette nature mauvaise ancré en toi, comme si tu ne contrôlais pas ces accès de colère qui te font bouillir d'une rage injustifiée.
Est-ce ce qui se passe actuellement? Joues tu avec ce jeune garçon, contrainte par ta nature viciée? ... Naaann~
Tu y prends plaisir, tu aimes jeter tes projectiles improvisés à la moindre erreur de ce bien piètre lanceur incapable de rébellion, soumis , se retenant de s'effondrer à chaque envoi manqué car très vite, l'enfant avait perdu son sourire niais et innocent au profit d'une mine dépitée difficilement dissimulée. Tu t'amuses bien, variant la force des lancers afin de mieux le surprendre lorsque que l'impact se fait subitement plus important. Tu aimes les soubresauts de son corps, sursautant de stupeur à chaque nouveau coup. Certes, tu apprécies aussi la réception des sachets garnis de sucreries variées. Et il faut dire que le fournisseur officiel n'y allait pas de main morte, à croire qu'à chaque sortie, il prévoyait de quoi survivre en cas de catastrophe majeure.
Petit à petit, la quantité de friandise grandit et s'amasse en un petit mont sucré maintenu entre tes jambes, assise en tailleur.

"-Est-ce que … Tu en as eu assez ?"

Il y en a plus que nécessaire mais tu voudrais continuer encore car tu n'en as pas encore suffisamment profité, les lancers manqués gisent au sol, héros tombés au combat, tu souhaites néanmoins en récupérer les cadavres afin d'en dévorer les entrailles comme pour les autres. L'enfant dont tu ne te souviens plus du pseudo est au bord des larmes, il te rappelle ta détresse alors que tu découvrais les corps gisants de tes géniteurs, tu culpabiliserais presque. Alors? Est-ce que tu en as assez? Oui... Non... Boarf, peut-être mais c'est plutôt amusant de pousser un peu ce gosse à bout, de tester les limites de sa naïveté et de son aveuglante obéissance. Est-ce que tu dois continuer à satisfaire cette cruauté qui semble mourir de faim? Casser ton image de dure et la jouer humaine bienveillante? Quitte à commencer autant finir nan? Ton père t'avais toujours dit de finir ce que tu entreprends alors ça doit également s'appliquer dans cette situation n'est ce pas? Bon, c'est décidé, tu veux t'amuser encore un peu avec lui.

"Tu comptes laisser tous ces sachets par terre et les gâcher? C'est pas très clean tout ça dis moi... Allez envoie..."

Tu le laisses te jeter les derniers sachets, sans sanctionner ses échecs cette fois d'une pomme de pain en pleine face. Tu attrapes tant bien que mal ces lancers imprécis et gauches, te penchant parfois à la limite de la chute afin de ne pas perdre de temps.

"Fais gaffe un peu bordel et bouges toi, j'ai pas que ça a faire."

Tu le presses, jouant avec ses nerfs déjà ébranlés, l'ennui commence à s'installer, il ne t'amuse plus vraiment, il faudrait qu'il pleure pour relancer un peu la machine alors sans un mot et l'air blasé, tu commences à assaillir le jeune garçon de lancers de pomme de pin éparses, tantôt en le visant, tantôt en le frôlant, jouant avec des tirs plus ou moins forts histoire de le faire danser un peu.

"Allez, danse danse!"

Tu n'arrêtes pas et le jeu dure de longues minutes, probablement interminables pour l'enfant. Lorsque les munitions tendent à manquer, tu n'as qu'à tendre le bras pour te réapprovisionner en missiles végétaux. Tu continues de les jeter sans cesse et c'est alors que tu crois voir ta cible saigner d'une plaie au visage que tu cesses.
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptySam 25 Aoû - 17:30


Trick or treat !

Pourquoi est-ce que je tremble comme une feuille ? Pourquoi ai-je l’impression que le temps passe aussi lentement, uniquement pour se faire une joie d’assister à ce jeu ? En parlant de ça. Ce jeu, il ne m’amuse pas, je ne comprends pas trop pourquoi … D’un côté j’en suis heureux, parce que ça amuse Gun, et de l’autre, j’ai envie qu’il cesse, je ne sais pas pourquoi, c’est un peu flou, mais je sais que si ça s’arrête elle partira, je veux passer du temps avec celle que j’admire. Rien qu’en pensant ainsi, je ne mérite pas sa présence, je suis égoïste, j’en suis désolé, mais je souhaite seulement être près d’elle et lui apporter ce qu’elle me demande.
La tête baissée, les membres tremblant, je me pince la lèvre et m’efforce de penser à autre chose, je me sens affaibli, comme un agneau sans défense pris au piège, j’hésite à bouger, au risque de me faire mordre par le loup, comme si les pommes de pin reflétaient une mise en garde, je tente de me ressaisir dans l’attente d’une nouvelle consigne pendant que seuls les insectes et les paquets de bonbons crée une mélodie désordonné que même un sourd n’apprécierait pas. Puis, l’affreuse hymne se coupe et fait place à la parole.
"Tu comptes laisser tous ces sachets par terre et les gâcher? C'est pas très clean tout ça dis moi... Allez envoie..."
Je m’empresse de ramasser les quelques paquets échoués au pied de l’arbre, les lançant un par un, me concentrant du mieux que je peux en faisant attention, sans perdre de ma maladresse mais en faisant de mon mieux pour faciliter le rattrapage. Parfois un fort reniflement prenait place, quelques larmes s’échappaient de leur enclos, ne résistant plus à se libérer et parcourir mes joues, mais bien vite je me ressaisissais, bien que j’étais toujours assez faible.
"Fais gaffe un peu bordel et bouges toi, j'ai pas que ça a faire."
Je ne veux pas la décevoir et me dépêche donc, comme un robot crée pour subvenir aux besoins de son concepteur par ses ordres. Quand soudain je sens une pomme de pin me frôler alors que je me baisse quelques secondes, une deuxième m’arrive en pleine tête pendant que je me relève, je regarde Gun. Elle fait place à un nouveau jeu. J’essaie tant bien que mal d’esquiver quelques pommes de pins, sans comprendre, j’ai pourtant fais tout ce qu’il fallait, mais peut-être en avait-elle assez.
"Allez, danse danse!"
Je danse. Mais pas comme une ballerine pendant une prestation de haut niveau. Plutôt comme un singe, qui tente lamentablement de sauver sa peau. J’ai sûrement atteins mes limites, car sans m’en rendre compte les larmes coulaient déjà à flots, étouffants mes sursauts et mes gémissements dans mes pas de danse et le choc des pommes de pins atterrissant au sol, ou sur moi. Enfin le jeu cesse, mais pas mes larmes. Je regarde Gun, bien qu’elle rira sûrement de mon piteux état, je tente de sourire maladroitement comme pour lui dire que tout va bien, même si elle s’en fiche.
-..Je suis désolé..
Presque incompréhensible à cause des sanglots, mais compréhensible quand même.

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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptySam 1 Sep - 16:08


"Two faces"





Le pauvre garçon tente tant bien que mal de t’obéir mais tu vois que sa limite est atteinte et que c'en est trop pour lui, que l'humiliation est trop grande, que la situation n'est plus supportable.

"..Je suis désolé.."

Tu le vois pleurer malgré lui, tentant de garder bonne figure avec un sourire se voulant vrai, il est à bout et c'est alors que tu vois ses larmes couler que tu le vois. Tu es un monstre. Un monstre de sadisme, se délectant sans scrupule de la douleur et des pleurs d'autrui, jouant de la faiblesse des autres faute de courage d'affronter une personne à ta taille. Tu n'es rien. Rien qui ne mérite d'exister. Juste un ramassis de chair, sans importance, sans humanité, un monstre. Tu ne te délectes plus de ce jeu, ton visage éteint ne montre aucune émotion et tu fixes ce petit corps pris de spasmes et de sanglots. Tu t'en veux. Enfin tu crois... Tu n'en sais rien en fait mais la nausée te prend. Pas la nausée d'avoir sous le nez un être faible et geignard mais la nausée d'être cet être faible. Un soupir s’échappe de tes poumons, un lourd soupir qui traduit ton incapacité à savoir comment agir dans l'immédiat. Ta main droite vient passer lentement dans tes cheveux bleu, tes yeux se ferment. Tu te sens coincée. C'est ton côté cyclothymique. En un clin d'oeil tout peut changer, ton humeur, tes envies, ton attitude et là, tu passes de ce besoin maladif de jouer avec les faibles au vide, à l'humanité, à la culpabilité d'être ce que tu es, un déchet. Tu sais que tu vas regretter cette décision que tu viens de faire, qu'elle compromet ta protection, ta carapace, cette image froide, ce mur qui te sépare des autres, un mur de glace. Ta voix change et s'adoucit.

"Attends, bouge pas..."

Tu descends de ton perchoir après avoir remplit tes poches et ta sacoche de tous ces sachets volés. La descente est plus rapide et la montée et tu te retrouves rapidement les deux pieds au sol, face à la dernière victime de tes caprices, toujours en pleurs. Ta main se pose sur sa tête, ébouriffant maladroitement ses cheveux clairs dans un geste qui se veut affectif bien que terriblement gauche. Tu n'es pas habituée à agir comme ça et c'est flagrant. Tu ne t'excusera jamais clairement, ton égo est trop important pour ça mais tu aimerais -et tu ne le comprends pas vraiment d'ailleurs- lui faire comprendre que tu regrettes un peu au fond. Tu sors un sachet au hasard de ta poche, des dragibus, l'éventre et le tend à ce jeune garçon qui te rappelle tes fragilités.

"Euhm... Tu ... en veux?"

Tu te sens con, tellement con... Mais tu n'arrives pas à t'en empêcher, tu l'aimes bien au fond, même si tu ne le lui dis pas, tu connais son pseudo, tu l'avais tout de suite reconnu.
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Invité
Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyDim 9 Sep - 18:10


Rainbow daaaaaaash

Il tente d’arrêter ses pleurs, d’arrêter ses sanglots, comme un enfant qui se fait réprimander par sa mère, qui lui ordonne d’arrêter de pleurer. Il essaie de réduire ses reniflements au silence, il lutte et serre les poings pour que cela cesse, courageux ce petit bonhomme. En plus de ça, il bâcle comme il le peu cette triste mine et souris, pour lui montrer comment il est grand et fort, souhaitant être à la hauteur de ses attentes, souhaitant que le jeu se termine par un ex éco dans un mélange de rire et de partage bonboneux.
"Attends, bouge pas..."
Malgré que la phrase soit sortie sur un ton plus doux et moins hargneux, il ne peut qu’appréhender. Tout en observant sa descente, il balaye rapidement ses larmes, qui reviennent aussitôt à l’assaut. Pourquoi pleures-tu encore, petit garçon ? La peur sûrement, de se prendre un coup, de tomber dans un piège qui se veut fourbe et rusé, d’avoir à se prendre d’autres pommes de pins. Elle se rapproche, il baisse à moitié la tête, fermant les yeux pour échapper à ce qui peut l’attendre. Ni une gifle, ni un poing ne défigure sa petite bouille d’ange, au contraire, c’est un geste affectif mais maladroit qui le fait sursauter. Il relève doucement la tête, n’ayant pas pu cacher sa surprise. La voilà qui lui tend maintenant un paquet de délicieuses sucreries, même qu’il s’agit de ses préférés.
"Euhm... Tu ... en veux?"
Il en veut, il en meurt d’envie. Jusqu’ici, il avait réussi à couvrir les gargouillis émanant de son ventre, mais à présent, il ne souhaitait que goûter à ses friandises. Timidement, il pioche un bonbon et le mets directement dans sa bouche, regagnant en même temps son sourire habituel.
-Gun est gentille, elle l’est toujours, même quand elle me lance des pommes de pins. Je le sais, j’en suis sûr même ! Et puis … J’aimerais bien que Gun voit mon monde, parce que dedans il fait toujours beau, il y a pleins d’arcs-en-ciel et heu … Et des licornes qu’on peut chevaucher, et même des papillons, et des pommiers de toutes les couleurs ! Je ne sais pas si ça pourrait rendre Gun heureuse de le voir mais … Il faut qu’elle le veuille pour que ses yeux le découvre, ce monde caché qu’on appelle le bonheur, tu vois ?
Un monde qu’il veut partager rien qu’avec celle qu’il admire, parce qu’elle mérite de voir ce monde, elle dont le regard reflète le néant, elle mérite de voir les plus belles couleurs que le monde peut lui offrir.

PS : Deuh m'excuse de ma petite réponse ;w;
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyDim 9 Sep - 21:15


"I wanna climb so high I could reach clouds and drown

into their fluffiness."






Tu es une personne fade. Tu ne te laisse pas aller aux plaisirs simples et justes de la vie, c'est ta faiblesse, cette carapace, ce mur froid, acéré qui enferme celle que tu es au fond, l'être fragile qui se blesse tout seul dans le froid des parois qu'il a lui même bâti de ses propres mains, mains rongées par la glace. Tu es un suicide social, détruisant toi même les gens autour de toi, les liens humains, les uns après les autres, méticuleusement pour te retrouver dans la solitude, celle la même qui te fait du mal et du bien à la fois.
Ce jeune garçon te fait penser à toi avant, doux, fragile et innocent, il a par ses larmes percé un petit trou dans ta forteresse de givre, ce n'est peut-être pas bien de le laisser entrevoir l'être à l'intérieur... Il mange avec cette gourmandise enfantine une des billes colorées du paquet que tu finis par poser entre ses mains, un sourire discret aux lèvres. Il retrouve instantanément ce sourire qui l'accompagne partout comme un fidèle ami.

"Gun est gentille, elle l’est toujours, même quand elle me lance des pommes de pins. Je le sais, j’en suis sûr même ! Et puis … J’aimerais bien que Gun voit mon monde, parce que dedans il fait toujours beau, il y a pleins d’arcs-en-ciel et heu … Et des licornes qu’on peut chevaucher, et même des papillons, et des pommiers de toutes les couleurs ! Je ne sais pas si ça pourrait rendre Gun heureuse de le voir mais … Il faut qu’elle le veuille pour que ses yeux le découvre, ce monde caché qu’on appelle le bonheur, tu vois ?"

Tu es attendrie par ses propos mais tu penses qu'au fond, il se trompe. Il ne doit pas croire ça. Tu prends cet air embêté mais retenu qu'ont les parents quand ils doivent apprendre quelque chose de sérieux aux enfants, quelque chose qui appartient au monde des adultes.

"Je vois mais tu sais, Gun n'est pas toujours gentille, elle l'est même rarement. Quand elle te lance des pommes de pin, quand elle te vole tous tes bonbons, elle n'est pas gentille. Elle fait du mal aux gens exprès et ça ce n'est pas gentil. C'est pour ça qu'elle ne mérite pas d'accéder à ton monde plein de couleurs et de belles choses. Elle ne les vois pas parce qu'elle n'y a pas droit, parce que son monde l'en empêche, le sien est gris et froid, il fait mal, il pique et elle s'est coincée toute seule dedans."

Ta lucidité ne te surprend plus, tu sais qui tu es et tu sais que tu ne changera pas parce que la glace c'est une partie de toi et qu'elle te convient parfois. Flyers n'a peut-être rien compris de ce que tu viens de lui dire, tu n'es pas très douée pour les mots, il faut l'admettre. Tu regardes dans le vague, tu ne sais pas quoi ajouter. Tu aimes cette innocence dans laquelle baigne ce frêle garçon, tu l'envie un peu aussi mais tu es froide et ça ne changera pas, même si parfois tu te laisses aller à laisser fondre un peu les murs.
Ce garçon... Il est un peu comme ce petit frère que tu n'as jamais eu. Est-ce qu'il te laisserait un peu être sa grande soeur? Juste une heure ou deux avant de dresser à nouveau tes remparts.
Sans demander sa permission, tu l'attrapes, un main sous chaque aisselle et le perche à bout de bras sur une branche assez solide. Tu te perches à ses côtés. Être côte à côte est pratique pour éviter le regard des autres.

"Tu veux que je t'apprenne à grimper haut dans les arbres?"

C'est sorti tout seul. Juste comme ça. Une phrase spontanée. Ça va te retomber dessus un jour. Tant pis.


Dernière édition par Gun le Mar 20 Nov - 13:38, édité 4 fois
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Sujet: Re: Chocolate... Where? ~ Feat Flyers Chocolate... Where? ~ Feat Flyers EmptyJeu 1 Nov - 14:51


Amesora ni hoshitachi ga
dans le ciel pluvieux, il y a des étoiles
Ce gamin est tellement naïf qu’il sourit pour un rien, n’importe quand, et en l’observant durant tant d’année, je n’ai toujours pas compris d’où il venait, pourquoi il apparaissait si facilement sur son visage, cette nature gaie, cette pousse qui n’a pas encore éclos se montre sous son plus beau jour et ne fane jamais, bien que ses larmes sont si faciles à faire couler, il ne baisse jamais les bras, pourtant j’en suis sûre, lui aussi, il possède une carapace qui le protège contre ses faiblesses.
"Je vois mais tu sais, Gun n'est pas toujours gentille, elle l'est même rarement. Quand elle te lance des pommes de pin, quand elle te vole tous tes bonbons, elle n'est pas gentille. Elle fait du mal aux gens exprès et ça ce n'est pas gentil. C'est pour ça qu'elle ne mérite pas d'accéder à ton monde plein de couleurs et de belles choses. Elle ne les vois pas parce qu'elle n'y a pas droit, parce que son monde l'en empêche, le sien est gris et froid, il fait mal, il pique et elle s'est coincée toute seule dedans."
Evidemment, c’était perdu d’avance. A quoi pensait-il du haut de ses douze années d’ignorance ? C’est une adulte qui possède ses propres cicatrices, elle ne peut pas croire aux contes de fées et aux couleurs de la vie. Pourtant, Flyers la fixe de ses grands yeux pétillants, il ne comprend pas tout ce qu’elle veut dire, il essaie de faire le tri dans son petit cerveau, les mots dansent et n’arrivent pas à se ranger, tout simplement parce qu’ils n’appartiennent pas au même monde, il ne peut pas voir ce qu’elle voit comme elle ne peut pas croire à ce qu’il croit. Pourtant, il sourit, ses petits joues molles rougissent et il fait semblant d’avoir tout compris, comme les adultes, il veut parler, il veut lui crier qu’elle a tort, il veut lui prouver que c’est vrai, mais même lui, au fond de son cœur en marshmallow, il n’y croit qu’à moitié, il ne sait pas par où commencer tellement il a de choses à dire, alors il commence par poser ses mains sur ses joues, il ne comprend pas lui-même son geste, mais je sais qu’il cherche à lui donner un peu de sa chaleur.
-Je ne comprends pas ce que Gun dit. Je ne comprends pas pourquoi Gun fait des choses méchantes. Je ne sais pas pourquoi les oiseaux chantent, ni pourquoi ils me donnent beaucoup d’énergie pour la journée. Mais je sais que Gun est aussi un oiseau, qu’elle peut voler où elle veut n’importe quand, qu’elle peut garder un œil sur moi, même si elle se déguise parfois en faucon, tant qu’elle vole au-dessus de ma tête, je peux dire que je suis heureux et puis aussi que je suis le papillon aux milles couleurs qui veille sur Gun, même si elle ne peut pas me voir.
Il baisse les yeux et laisse glisser ses mains sur ses joues, comme un aveu dont il a honte, comme deux amoureux qui s’avouent leur amour, il n’ose plus la regarder en face. Ce gamin est tellement étrange, tellement incompréhensible et bête, mais c’est ce qui fait de lui un adorable enfant qui ne remarque pas les mauvaises choses de la vie, qui croit que tout le monde peut être ami, qui ne sait même pas faire la différence entre le bien et le mal, mais qui trouve toujours les mots exact pour réveiller un cœur endormi, fragilisé ou brisé jusqu’à ne plus savoir en recoller les morceaux.
Il sent qu’on le soulève, il n’a pas même le temps de voir le visage de cette adulte et se retrouve soudain perché sur une branche, comme s’il revenait à la réalité, il cherche le regard de sa nouvelle amie qui n’était qu’à quelques centimètres de lui.
"Tu veux que je t'apprenne à grimper haut dans les arbres?"
Il hoche la tête avec un grand sourire d’ahuri aux lèvres, un peu à la façon spongebob et il écoute ses instructions sans pouvoir détacher son regard de la grande demoiselle qui se trouve à ses côtés.
A cet instant, il aurait aimé lever la tête et voir l’expression de son visage, si cet oiseau aux ailes brisées souriait ou pleurait.
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