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 Versus. {PV Romeo☆Rabbit.

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Sujet: Versus. {PV Romeo☆Rabbit. Versus. {PV Romeo☆Rabbit. EmptyJeu 7 Juil - 22:01

    Dans le cerveau de Mushroom.

    Mine de rien, c'est vachement captivant de regarder les couleurs se mélanger. Je regarde les tubes à essais avec toute mon attention. Captivant, c'est le seul mot qui correspond. Les six tubes longs et fins bien alignés, tenus par un support. Un vert, un bleu, un orange, un jaune, un rose et un violet. Un choux fleur, un schtroumf, une canette de Fanta, un poussin, un zèbre rose fushia et un ballon violet. Il me manquait un scénario. Je ferme les yeux, et je souffle sur une mèche qui me tombe à la gueule. Ah, je l'ai. Le scénario, pas la mèche. C'est l'histoire d'une canette de fanta qui mange un poussin parce que vous voyez, le orange ressemble au jaune. Et la canette avait peur que le poussin lui bouffe sa réputation de couleur. De toute façon, c'est compréhensible, et j'adhère la canette. Bref, je continue. Le poussin, il est dans le ventre de la canette. Et le truc que je vous ai pas dit, c'est que, le poussin est en vie! Il est coriace, il tient à sa vie. Il se fait brûler par les sucs gastriques présents dans l'estomac de la canette. Oui, la canette est composée comme nous! La canette, va souffrir. Et vous savez pourquoi? Moi je sais, c'est parce que le poussin, même se faisant digéré par l'estomac de la canette, prépare sa vengeance. Une vengeance lourde et à long terme. Il a fait pousser un énorme choux fleur dans son ventre. En attendant, il crève, tout doucement, avec souffrance. Parce que c'est peut être pas le cas pour tout le monde, mais le poussin peut sentir la douleur. Bref. La canette, au bout de quelques années de souffrance intérieure inexplicable, meurt aussi. En faisant caca. Genre, c'est pas du caramel qui est sorti de son trou, mais un énorme choux fleur. Le choux fleur lui a littéralement explosé le cul. Enfin. Les détails gores ne sont pas toujours celles qui sont les plus agréables. Je continue dans ma lancée. C'est là que le schtroumf entre en scène! Il va voir l'énorme choux fleur, et va commencer à l'aimer. Mais le zèbre rose fushia, qui est une fée, en est amoureuse. Du choux fleur, pas du schtroumf. Ça devient un triangle amoureux. Le choux fleur, lui, était amoureux de la canette. Et comme il a perdu son amoureux, il déprime violemment, surtout qu'il doit trop culpabiliser. La fée des zèbres, donc le zèbre rose fushia se bat en duel contre le schtroumpf. C'est là que l'histoire devient intéressante. La guerre pour l'amour. Je suis en train de rire de mon propre scénario. Pourri. Rien que ce mot, pourri, nul à chier, sot. Je continue quand même, parce que voilà, ça fait passer le temps. Je suis un magicien du temps, alors je suis capable de modeler mon temps à ma guise. Ils se battent donc. Alors j'épargne les détails, car la fée des zèbres meurent dans d'atroces souffrances, dans des conditions assez particulières qui font que le schtroumpf gagne. Je prends donc celui qui n'a pas eu de rôle, le ballon violet. Un ballon à l'hélium, tant qu'à faire.

    Je ne me suis pas demandé ce qu'il pouvait bien faire dans le labo, le romantique abruti. Romeo. Je le regarde pendant longtemps, ma blouse trois fois trop grande sur moi sur les épaules, laissée ouverte. Pas de lunettes de protection, et je tiens mon ballon violet (autrement dit le tube à essai contenant la couleur violette). Je fais la courbette et parle avec une élégance qui m'est propre: la vulgarité. « Môôôsieur Romeo. Que branlez-vous ici? » -Il ne me connaît sûrement pas. Je ne suis pas très connu, pas autant que lui du moins, dans cet endroit. Mais moi, je le connais. Enfin, de nom. Et de réputation. Les rumeurs courent très vite. Aussi vite qu'un putain de... lapin. Je m'approche dudit Romeo, et je laisse couler le contenu de mon tube à essai à ses pieds. Pas sur ses pieds hein, j'ai pas envie de me détruire, juste devant. Histoire que mes foutus gouttes violettes viennent se déposer sur son être. Je ne sais ni pourquoi il est ici, ni dans quel but. Dans tous les cas, je suis persuadé de le savoir bien assez vite. Oh. Le sol ondule. Ça y est, ça arrive. Lentement mais sûrement. Voilà une vingtaine de minutes que j'ai ingéré mes champignons. Ma patrie, ma famille, mes amoureux de toujours. Je ne les ai pas cuisiné, je les ai bouffé cru. C'est pas bien, apparemment. Enfin, on m'en a fait le bourrage de crâne quand j'étais en cure. Peu importe. Le sol ondule. Non, il respire. Inspiration, expiration. En attendant, je n'entends pas ce que dit l'autre. Peut être qu'il ne parle pas. Mais je le vois parler, je n'arrive seulement pas à distinguer les bons mots. Mon cœur s'emballe, il bat plus vite. Le rythme accélère, je suis haut. Trop haut pour qu'on puisse me parler normalement. Je me marre, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de rire. Un rire débile, qui vient du ventre et non du cerveau. J'ai envie de rire, mais il n'y a rien qui puisse me faire marrer, donc je ris sans raison. Pourtant, je ne suis pas hilare, j'ai l'air mort de rire. C'est différent. Raison superficielle, et je lève mes bras. Hop, j'en fais des ailes d'avion. Ou de mouette. Genre les mouettes, c'est trop cool. Les bras tout droit, je ferme les yeux et fait le tour du grand labo. Je fais tomber plein de truc, genre je casse un peu de tout. Je n'arrive pas à éviter, ma blouse me fait une cape pour tout niquer. Genre la cape de batman. Sauf que je suis un champignon. Merde.

    « Zzziouuuuuuuu. Cap'taine Mush à l'abordaaaage! ».
    Bim. Je me retrouve nez à nez avec un. « BORDEL UN LAPERLAPINPIN! » -Un lapin, donc. Ne me demandez pas pourquoi j'ai hurlé. Enfin si, demandez-le. J'ai hurlé parce que les lapins, c'est blanc, ça a des yeux rouges et ça... mange les champignons. Il me semble. « Jamais tu ne me mangeras! » -Et je vais me planquer dans le fond de la salle, toujours les bras en mouette. « Cap'taine Mush -pas mouche- va se protéger. Parce que v'là. Les laperlapinpins, ce sont des créatures à bannir de la Terre. » -Sainte horreur des lapins. Je le vois comme un lapin géant, mais c'est l'hallucinogène, ça me fait un putain d'effet. Je ressens la peur comme de l'excitation. C'est à la fois effrayant de se dire qu'on se faire manger par un géant lapin, et en même temps assez particulier parce que n'importe qui ne peut pas se faire bouffer cru par un lapin à petites dents. « Lapin crétiiiiin. » -Je couine. À peine commencé, c'est déjà un bordel.
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Sujet: Re: Versus. {PV Romeo☆Rabbit. Versus. {PV Romeo☆Rabbit. EmptyVen 8 Juil - 2:51

Il est des visages qui ne s'oublient pas.
Cette phrase résonne dans la tête du garçon, qui nuque pliée, genoux collés contre la poitrine, oscille dans le vent, à la manière d'une rêverie oubliée.
Pensif, il a les yeux fermés, et assis sur le rebord de la fenêtre, ignore les regard désabusés de ses camarades qui passant à côté de lui, fixent cet être étrange.
Presque androgyne, les mèches aux reflets roux, caramel, valsent et heurtent avec douceur la peau caucasienne Ses doigts, entrecrochés les uns au autres dévoilent des os saillants, des ongles rongés, à la limite de l'obsessionnel. Ses vêtements noirs et vert, éternel uniforme à son style, le font ressembler à un gosse. A un gosse qui s'habille de toutes les couleurs de sa vie. Il est vrai, que pour un ado, s'habiller ainsi, c'est... étrange.
Rabbit relève le visage. Il porte un bonnet qui vient de l'étranger, dont les oreilles tombantes semblent directement être des indices à sa nouvelle identité. Qui est tu, lapin?
Les yeux verts scrutent les horizons du parc de la Wammy's House. Encore une fois, rien d'intéressant au loin. Juste les rêves d'un ancien petit garçon qui joue de manière mélancolique au pirate. Enfin, ça c'est ce que dirait un psychiatre. Voir un directeur d'asile. On n'en est pas loin, avouez.
Rabbit tourne son corps, efface les épaules, ignores les murmures, et bondit sur le banc en dessous de la fenêtre, à l'intérieur. Il est au troisième étage, il ne compte pas sauter vers l'extérieur. Pas suicidaire le petit. Les oreilles du bonnet heurtent le milieu de son dos, et il récupère le sac qu'il avait posé, quelques minutes plus tôt, près de la fenêtre. Rabbit jette la sangle sur son épaule, et secoue les mèches de cheveux qui effleurent le bout de son nez d'enfant. Il est trop sage, trop innocent. Bienvenue dans la vie, bébé, Rabbit rentre en jeu.

Foulées bondissantes, démarche aérienne, il est facile de reconnaître le jeune homme quand il se déplace dans la Wammy. Ses vêtements attirent le regard, le mouvement des oreilles de lapin, et sa petite taille en ont fait une personne pas forcément aimée, mais qu'on reconnaît lorsqu'il passe à côté de vous. Vive la célébrité. Amen, docteur.
Montant les escaliers, perdu pour la énième fois dans ce bâtiment, Rabbit étudie autour de lui, scrutant les détails des environs, afin de se reperer. Ici, tout se ressemble, mais finit toujours par changer. Le regard des gens, par exemple. Ou bien, l'impression qui se dégage d'eux. Rabbit plisse les yeux, efface ses épaules, en continuant d'avancer, pour laisser passer un enseignant affairé. C'est facile de se faire une place, ici. Et en même temps, c'est aussi beaucoup plus dur que dans les autres établissements scolaires. Parce qu'ici, tu sais que tout le monde a le même cerveau que toi. Certes, il y a ces groupes : Riddles, Alters, Shapes, Words, Experts... Malgré cette imposition de clan, ce n'est même pas cette idée de « castes » qui va créer la rivalité. C'est comment, sachant qu'on est tous intelligents, donc sur le même échelon, s'élever par rapport aux autres? Comportement? Sociabilité? Affectivité? Vices? Cruautés? Les lèvres de l'adolescent s'étirent en un sourire cruel, tandis qu'il s'engage dans un couloir Ô miraculeusement vide.
Les pas résonnent sur le sol glacé, la lumière du plafond est grillée. Ça fout une ambiance quasi film d'horreur. Consterné, Rabbit, étudie autour de lui. Merde... c'est bien dans ce genre de cas qu'il bénirait posséder un gps interne. Voir greffé à son poignet. Des miroirs accrochés aux murs font s'hérisser sur sa nuque ses cheveux, et il jette de temps à autre un regard furieux à son propre reflets, en colère de se laisser aussi paniquer par l'absence de présence. En plus on est en plein jour, non mais oh!
Rabbit accélère l'allure. Ça fait que quelques mois qu'il est ici, mais il n'arrive toujours pas à se faire une topographie des lieux. Chiant. Très chiant.
Dressant l'oreille, l'adolescent pousse une énième porte. Presque aussitôt, les rumeurs de rire, de papotage et de cris explosent, comme si Rabbit venait de percer une bulle du silence. Pas qu'il est particulièrement claustrophobe, mais de temps en temps, la présence des autres le rassurent. Surtout celles des génies, ces derniers temps.
Tournant sur lui même, le petit brun fixe la nouvelle avenue de couloirs. Les murs sont moins opaques, et les génies, appelons les comme cela, doivent en majorité se situer dans les salles lattérales. Rabbit s'immobilise, tend l'oreille, et fait glisser d'un mouvement d'épaule son sac jusqu'au sol. Avec un bruit mât, ce dernier rentre en contact avec le sol, provoquant un effet de résonnance impressionnant dans ce couloir vide. Rabbit se penche à terre, ses genoux effleurent le parquet miroitant, et il ouvre le sac d'une main tranquille. Tire son agenda, et méticuleusement, vérifie son emploi du temps. L'heure ne correspond pas vraiment avec le cours auquel il était censé se rendre. Réfléchissons... Ryusaki Kanô, Expert, avait dût se tromper d'information. Rabbit plisse ses grands yeux verts, se donnant inconsciemment un air beaucoup plus matûre.
Il est froid, calculateur, et scientifique, à l'intérieur. À l'extérieur, Rabbit porte bien son nom: c'est une véritable peluche, que tout le monde prend pour un gosse un peu nerveux. Il sourit, rit, va voir les gens et discute avec eux. Mais ne s'attache pas vraiment.
L'agenda retombe dans le sac, et Rabbit se relève en soupirant, agacé. Il remonte d'un petit coup d'épaule la sangle de la besace, regarde à sa montre, et porte la main à son bonnet, histoire de ne pas le perdre.
Puis il se met à courir, à toute vitesse. Foulées bondissantes.

Les pas claquent sur le sol. Le rythme se calme, le lapin achève sa course. Le souffle court, Rabbit tourne les yeux à gauche; une porte. A droite, une autre porte. En face, un mur, avec le buste en sculpture d'un ancien dirlot de la Wammy's House. Le sac tombe encore, mais cette fois, Rabbit l'a laissé lui échapper. La porte de droite est ouverte.
Circonspect, l'adolescent, en silence, s'approche, et se plaque contre le mur. Il s'agit du laboratoire utilisés par les Experts. SON laboratoire. Silencieux comme un ninja (et ben ouais, d'abord, je suis un lapin ninja), Rabbit calme sa respiration, et cherche à identifier la présence à l'intérieur de la salle. Deux élèves. Deux garçons, vu les voix. Enfin, il n'y en a qu'un qui parle vraiment. L'autre n'a pas beaucoup causé. Rabbit penche la tête, et par le mince interstice, étudie les silhouettes masculines. L'un d'eux est assez grand. Rabbit le connait de vue, c'est le fameux dragueur de l'orphelinat, Romeo. Il n'a retenu que son nom; vive Shakespeare. L'autre, un type plus vieux, certainement, porte une blouse blanche. Un expert? Son visage ne dit rien au jeune homme qui se décale du mur et pousse lentement la porte, hésitant à signaler sa présence. Monsieur blouse blanche à un regard assez mortel. Il semble ... plâner? Les prunelles vertes de Rabbit vrillent sur les substances colorés plongées dans les tubes à essais. L'une d'elle est un mélange assez basique que l'Expert reconnaît immédiatement. Recomposition d'un détécteur de ion chlorure. Le précipité, comme une méduse, chute lentement dans le fond du vert, tandis que le liquide aqueux développe une intéressante nuance verte. Sans un mot pour les deux autres, Rabbit se rend à la table des blouse. Très professionel, il enfile l'une d'elle, d'un mouvement continu et assez grâcieux, puis s'approche des tubes à essai. Le vert, c'est du chlorure. Ses yeux s'écarquillent. Rectification. Ça peut être aussi des ions fer deux et de métal de cuivre? Par contre, pourquoi ce tube là émet une manifestation gazeuse? Pensif, Rabbit sursaute quand un cri effroyable, absolument monstrueux retentit à l'autre bout de la pièce. L'un des types semble avoir remarqué sa présence, et semble... paniqué?
Rabbit se tourne vers eux, les doigts posés sur le verre d'un tube à essais. Ses yeux verts balaient le visage des deux, et c'est celui qui semble ne pas fumer de bonnes choses qui à selon toutes évidences pété un câble. Un gros câble.


BORDEL UN LAPERLAPINPIN! »

Les yeux verts de Rabbit s'écarquillent de surprise, et ses prunelles laissent flamboyer un sentiment de surprise effaré. Okay, ce type est juste fou. Nan, il a pris des champignons. Ses sourcils s'arquent, et un sourire enfantin étirent les lèvres de l'adolescent.

« Jamais tu ne me mangeras! »
« Je comptais pas! »

La voix du garçon est rieuse et légère, amicale. Son regard se porte sur Romeo, et les doigts lâchent le tube à essai fumant. Rabbit secoue négativement la tête, et sourit, en s'avançant. Mauvaise idée: l'autre décampe, et va se planquer sous une table. Allons bon? Le garçon fait le moue, et secoue de nouveau sa tête, ce qui balance les oreilles de lapin dans son dos.

« Cap'taine Mush -pas mouche- va se protéger. Parce que v'là. Les laperlapinpins, ce sont des créatures à bannir de la Terre. » - « Lapin crétiiiiin. » -

L'adolescent ouvre grand les bras, et se prête au jeu. Non, rectification. Fonce droit dans la gueule du loup. En riant.

« Ouiiii! Faut tous les exterminer! Mais je sais pas comment faire! Je pense que si on les tuaient avec ... (ses yeux se baladent dans la salle) si on faisait un Pop, ce serait bien. Tch, trop facile, t'sais! Tu prend d'la poudre de fer, que tu mets dans l'acide chlorydrique. Tu mets le feu à une allumette et tu l'approche de l'orifice du tube à essai. »

Les mots du petit/grand garçon sont prononcés avec soins, tandis que sa blouse blanche flotte à ses mollets. Il ne regarde pas Romeo, mais son attention est portée sur les deux garçons; bien qu'il avance lentement, presque menaçant, vers le type drogué. Ses yeux sont emplis d'une lueur morbide. Genre savant fou.

« Les dégagements gazeux, obtenus par le mélange du contact hétérogène chlorure et fer, vont s'élever vers le haut. Ils vont ainsi rencontrer la combustion du méthane, ce en quoi est fait le bout de l'allumette, et là... »

Rabbit pose un genou sur la table, et s'approche, les yeux grands ouverts, de l'autre adolescent, plaqué contre une armoire remplie. C'est excitant de voir la peur au fond des yeux de l'autre. Rabbit en profite, continue, avance, toujours aussi passionné dans son débat. Il n'y a plus que quelques mètres.... Rabbit saute à bas de la table et se précipite, les bras au dessus de la tête, sur le type.

« CA FAIT POP!!! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!!! »

Totalement hilare, Rabbit se prend les pieds dans sa blouse, et s'écroule de tout son long sur le sol, mort de rire.
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Romeo Versus. {PV Romeo☆Rabbit. Mbic93
Romeo
Versus. {PV Romeo☆Rabbit. 926795Riddle2
Sujet: Re: Versus. {PV Romeo☆Rabbit. Versus. {PV Romeo☆Rabbit. EmptySam 9 Juil - 9:21

    Romeo, notre cher hurluberlu en robe et en sourires, désirait, à la base, venait voir Shrimp. Enfin, officiellement, il se baladait de manière totalement innocente lorsqu'il a vu de la lumière et est rentré. Mais en fait, il voulait voir Shrimp, le garçon qui lui servait de substitut de petit frère, ou de guignol adjuvant quoi. Pour qu'il lui explique tout ce que c'était que ces fioles de partout et ce qu'on pouvait faire avec. Et si Romeo faisait un parfum ? Mais oui ! Offrir un parfum uniquement créé pour une seule fille, c'est l'arme de drague idéale ! Ou alors... Un philtre d'amour, c'était possible, non ? Ou alors un truc qui explose pour mettre en colère Cerbers. Ou quelque chose de visqueux à mettre dans les affaires de ses camarades de chambre. Ca aussi, ça pouvait être bien. Romeo avait envie de faire des expériences. Que ça fasse boum, paf et... pop.

    Au passage, Romeo aurait bien aimé voir Waterlily. La jolie jeune fille à la caméra, avec une blouse blanche trop grande et un air sérieux tandis qu'elle dosait ses substances. Ca aurait été le summum. Il l'imaginait aussi très bien avec des lunettes... Oh, et puis elle se serait attaché les cheveux en arrière. Rien de tel que cette image pour apprendre la Chimie, Romeo en était persuadé.
    Enfin, Waterlily, Waterlily... On dit ça comme ça mais ça aurait pu être n'importe quelle autre fille. Hormis Cerbers. Cerbers est beaucoup plus belle en colère qu'immobile. C'est une honte de laisser une si belle jeune fille sans activité sur laquelle s'énerver. C'est vouloir attenter à la beauté de ce monde.

    Bref. Romeo était ici pour des raisons plus ou moins avouables à effectuer une activité plus ou moins avouable : du n'importe quoi. Dans sa blouse blanche immaculée (chipée à son voisin de chambre), il effectuait des tests multiples et variés grâce à ses faibles connaissances et son don du hasard. Une goutte ici, trois centilitres là, oh, et pourquoi pas utiliser cette machine ? Alors, comment on allume... Le pire, c'est qu'il le faisait le plus sérieusement du monde, les lèvres pincées, le regard fixe, les mains assurées... comme s'il savait ce qu'il faisait. Il n'avait même pas pris la peine de lever les yeux à l'entrée de Mushroom. Enfin si, juste le temps de vérifier si ce n'était pas une fille, sans quoi il lui aurait demandé de l'aide. Il ne leva les yeux qu'en entendant son prénom (suivi d'un mot vulgaire qu'il ne relèverait même pas) pour croiser les yeux, ma foi forts étranges du garçon devant lui.... Eggplant ? Cucumber ? Tomato ? Bref, un jeune homme assez étrange et assez mal fagoté. Celui-ci... fonça vers Romeo, un étrange liquide à la main.... remuant avec la course... approchant du bord... Les yeux exorbités, notre jeune romantique n'eut que le temps de voir le sourire de l'autre imbécile avant que le liquide ne chute irrémédiablement vers le sol. Et lui. Instinctivement, Romeo fit un bon en arrière mais ne pu empêcher quelques gouttes sur sa blouse (pas grave, son propriétaire initial ne saura jamais d'où cela viendra) et.... une sur son pantalon. Alors ça, c'était la goutte de trop.
    Romeo partit dans un long discours pour faire comprendre à l'inconvenant que son imbécillité allait lui ruiner un après-midi à devoir nettoyer ce pantalon inestimable. Oui, inestimable ? Est-ce que ce môme peut imaginer ne serait-ce qu'un instant le prix de ce pantalon ? Et le prix de son temps à lui ? Et le prix de la lessive qu'il utilisait pour ses chers vêtements ? Sans compter qu'il était vulgaire, impoli et profondément désagréable. Il lui en voudrait sûrement toute sa vie. (Ou jusqu'à ce que la tâche parte.)

    Mais l'idiot ne compris pas. N'écouta même pas. Il ne semblait pas en être en état et Romeo préféra ne même pas imaginer pourquoi. L'heureux garnement le quitta aussi vite qu'il arriva et commença à créer un véritable capharnaüm au sein de cet endroit censé symboliser l'ordre (non ?). Mais bon, cela n'avait aucune influence sur les vêtements de Romeo, alors il l'observa juste faire, bouche bée... Lorsqu'un autre jeune homme arriva (pourquoi toujours pas de fille pour le sauver ?), étrangement fagoté aussi (au bon sens du terme) mais à l'air très siphonné (dans le bon sens du terme, à savoir qu'il n'avait pas intenté à l'intégrité de Romeo, ou de ses vêtements).
    Tout péta lorsque le nouvel arrivé, le lapin crétin, se mit à crier. Ou à rire. Ou à tomber. Enfin l'un des trois ou les trois. Romeo, qui déjà bien assez paniqué ainsi par sa tâche, les odeurs et le choc, éclata et partit dans un puissant et profondément viril :

    « HIIIIIIIIIIIIII !!! »

    Lorsqu'il réalisa que le « danger » était passé il se calma, se redressa et regarda vers les deux autres. Imbécilement, il s'approcha, monta à genoux sur une table à côté d'eux et s'écria :

    « Miséricorde ! Es-tu blessé ? »

    Ne jamais s'arrêter de jouer. Jamais.
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Sujet: Re: Versus. {PV Romeo☆Rabbit. Versus. {PV Romeo☆Rabbit. EmptyVen 15 Juil - 21:07

    Dans le cerveau de Mushroom.

    J'étais toujours planqué derrière la table. Et l'autre crétin de lapin m'explique qu'il faut exterminer les lapins avec un pop. Tout à fait d'accord. Seulement, je n'étais pas ravi d'apprendre ça par un lapin lui même. Je boude. Ou presque. Parce qu'il vient vers moi, le bougre. La boule de poil censé être mignonne s'approche de moi, les yeux fous. Je prends peur. Ça se trouve, c'est moi qu'il va exterminer avec un pop. Non, je ne suis pas d'accord! Un champignon, ça ne se détruit pas avec un pop. Mais je n'ose pas me lever. Mes jambes m'ont déjà lâché depuis un bout de temps, les trouillards, ils me laissent tomber, mes jambes, bien sûr. Et je suis incapable d'exprimer ce que j'ai ressenti lorsque le lapin fou s'est jeté sur moi. Les yeux complètement dilatés braqués sur le lapin, j'ai peur. Je ressens de la peur, la vraie. Genre pas celle qu'on a en regardant un film d'horreur pourri à deux balles. J'ai des frissons même, et puis j'ai froid. Je tremblerai presque. Il est effrayant, ce lapin. D'ailleurs, je ne sais vraiment plus où me mettre, les secondes s'écoulent, il s'approche de plus en plus et moi, je reste bloqué dans cette position, derrière une table. Pas d'échappatoire possible. C'est terrible. Il est tout près de moi, à présent, et je ne sais toujours pas quoi faire. Tant pis. Je vais mourir ici. Bon, puis il s'est jeté sur moi. Mon cœur battait à une vitesse inouïe – genre comme si j'étais possédé, amoureux (à ne pas prendre hors contexte, ou au pied de la lettre, ça ne se fait pas!) ou quoi, mais je ne suis pas mort de peur. En même temps, ce serait une mort stupide. Il crie quelque chose, je n'ai entendu que le « pop » de la fin de la phrase. Après, il n'a fait que rire. Moi, j'ai juste sursauté violemment au point de me cogner la tête sur le mur derrière moi. Et puis... le lapin fou se roule à présent par terre, mort de rire. J'essaye de rire un peu, un rire gêné, genre j'ai pas trop envie mais je me force parce que sinon l'autre va se sentir seul. Se sentir seul? Putain. Là, je me dis que je suis trop gentil, trop compatissant. Je suis pas censé compatir un lapin! Surtout que celui là avait la ferme intention de me tuer. Ou de me faire peur. Enfin c'est pareil. Au point où j'en suis.

    Il n'y a pas eu que moi qui a dû avoir peur. Romeo là. Je l'avais oublié celui là. Il s'est avancé vers nous, même s'il me paraissait quand même vachement loin. Et puis il a demandé si « tu » étais blessé. Je n'arrive pas à déterminer à qui il parle. Tout à l'heure, il avait l'air pas content. Alors j'imagine qu'il s'en tamponne le coquillard de ma pauvre petite personne de champignon. Enfin, peu importe. Je me lève, parce que mes jambes ont retrouvés leur fonction. Alors, premier réflexe. Me protéger. « Cap'taine Mush a peuuuuuuuur. » -Je me jette sur Romeo et me cache derrière, le tenant fermement au niveau des bras. Pour pas qu'il bouge. Je l'utilise comme une bouclier, plus clairement. Je suis collé à son dos, j'ai pas envie que le lapin m'approche encore une fois. Parce qu'il est juste trop effrayant. Et puis j'en ai des sueurs froides, il m'a fait le stress de la journée. Ça fait même pas quelques minutes que je le côtoie que, j'en ai déjà marre. « Crève, sale... sale! » -Oui, insulte de merde, je ne vous le fait pas dire. Je suis fixé comme un sac à dos contre le dos du romantique. C'est vrai qu'il est romantique à en chier, il me protège. Forcé, mais quand même. Autour de moi, ça brille. De mille feux. On dirait que j'assiste à un feu d'artifice en silencieux, mis en muet. C'est très beau, c'est magnifique même, mais je ne peux m'empêcher de porter mon attention sur le lapin coloré. Coloré, parce que lui aussi il brille. Les couleurs du feu d'artifice ont dû déteindre sur lui. Le mélange de couleur m'éblouis presque. Enfin bref. Laissons les couleurs là où elles sont, elles sont très bien. Et je me concentre donc sur ce foutu laperlapinpin, je ne sais pas ce qu'il me veut, je ne sais même pas pourquoi il est en train de jouer avec moi, un champignon de rien du tout qui n'a rien demandé jusqu'à maintenant. Un champignon innocent jusqu'au tripes, juste un peu dans son monde, mais chaste et pur et. Bon. Je m'arrête là. Je ne vais jamais pouvoir finir ma phrase autrement.

    Je dois ressembler à un monstre, quand même, tant que j'y pense. Des yeux dilatés à mort, mes cheveux collés à mon visage à cause de la sueur, les lèvres sèches, le teint pâle. Je dois ressembler à rien plutôt. Mais je m'en fou! Je suis un champignon. Un champignon n'est pas censé se soucier de son apparence, parce qu'un champignon reste un champignon. Enfin. J'ai quand même réussi à caser trois fois le mot champignon dans ma phrase précédente. Ce n'est qu'un détail.


    HRP; C'est un peu court, vite fait toussa.
    Mais j'ai déjà prévenu de mon absence pendant le mois, donc pardonnez moi.
    Carte blanche pour les actions du Captain Mouche. o/
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