Les gens voient chez lui un enfant éternel. Toujours timide d'apparence, il est nonobstant une boule d'énergie qui ne demande qu'à se défouler. Il aime faire l'intéressant, mais aussi trouver des gens avec qui échanger sur de longues discutions aux sujets passionnants. Il n'est pas trop du genre à aller vers les ados de son âge, et préfère soit jouer avec les gamins, à qui il se ressemble assez, (non?) et aux adultes. Il a eu très peu d'amis, ce qui le place dans un sentiment de malaise quand il est face à des gens qui vont chercher à rentrer dans sa vie. Il y a pourtant certaines representations résilientes, tel que le sourire ou le regard de certains individus qui vont le forcer à devenir particulièrement empathique, et lui donnera l'envie de s'approcher de l'autre, à s'intéresser à lui. Particulièrement égocentrique, il est difficile pour lui de voir que le monde tourne autrement qu'autour de lui, et il ne supporte pas qu'on l'abandonne pour un autre sujet que sa merveilleuse personne. Bien entendu, il ne le dira pas, restera silencieux, et fermé comme une huitre, jusqu'à ce qu'on le remarque de nouveau. C'est un petit farceur qui aime aussi se démarquer du lot, malgré son air d'innocence: il porte des vêtements toujours excentriques et colorés, comme son énorme bonnet vert qui lui donne un air de lapin farceur. Il a appris que les adolescents avaient deux conduites générales: l'envie de se mêler à la foule et disparaître, ou bien se décalquer de la société. Il a fait le deuxième choix, usant de tous les stratagèmes possibles: son visage de gosse prépubère, d'avoir un style vestimentaire différent, de parler différement, de toujours montrer qu'il est différent.
Classe
Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.
Définissez vous en une phrase.
Non.
Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Anthropologiquement parlant ou bien ?
Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
Je suis un.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une bataille navale.
Les hauts de Hurle-vent.
Le DVD d'Ed Wood par Tim Burton.
Un poisson rouge.
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Finnegans Wake de James Joyce.
H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
Totem et Tabou de Sigmund Freud.
Harry Potter de J.K Rowling.
Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »
« Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
« Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
« D'un point de vu biologique... »
« Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
Câliner tout le monde.
N'avoir aucune notion du temps.
Faire des private jokes.
Accro au high five.
Caser des citations partout.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
M'excuser au près de la personne que j'ai insulté il y a trois semaine. Peut-être. On verra.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme...
Histoire
La vie de tout individu, aussi exceptionnel soit il, débute par la naissance, milles fois identiques pour tous.
Selon certaines croyances populaires, l'enfant dans le ventre de sa mère sait toute chose. C'est pourquoi, l'ange de l'oubli pénètre le sein de la femme, et pose son doigt sur les lèvres du nourrisson, avant de lui intimer le silence. On raconte que c'est de ce contact que naît le tendre pli au dessus de la bouche.
Naissance.
Ryan nait en silence, bleu. Les gestes des medecins sont rapides et précis, tandis que s'égrènent les secondes hésitantes, pour que le destin bascule. C'est un simple jeu de hasard. S'il faut qu'il vive, le cordon ombilical sera ôté sans fioritures. Mais l'enfant meurt petit à petit, et s'est déjà enfermé dans une bulle opaque, tandis que son cerveau inactif s'éteint peu à peu comme une chandelle. Un médecin tente le tout pour le tout, brusque, et arrache. Le geste est violent, mais la gorge se libère. Peu à peu, le sang afflue, de nouveau, recouvre la totalité du visage du bébé qui ouvre la bouche, et aspire l'air. Comme un sifflement, ce dernier s'engouffre dans les poumons, soulevant la poitrine translucide, et que les deux billes brillantes s'allument d'un feu violent.
Les heures passent, l'enfant grandit. Un monde se déploie autour de lui, et le nouveau-né, immobile entre les bras de sa mère, se contente de regarder, sans les voir, les reflets des phares de voitures qui filtrent à la vitre, tandis que son son petit corps, les vibrations du moteur ronronnent comme un chat en colère. L'homme est penché sur le volant, et la lumière blafarde transforme son visage en un masque d'horreur. De temps à autres, la femme jette des regards circonspect à son compagnon, qui silencieux, bifurque dans la nuit. La lune veille.
La portière claque, et l'homme prend l'enfant dans ses bras. La femme, jeune, blonde, pousse un petit cri d'effroi. Le regard sombre de l'homme la fait taire. Avec un peu plus de lumière.... un tout petit plus de lumière.... on aurait vu... personne ne doit le savoir, mais sou l'oeil de la lune, c'est l'enfant d'un duo incestueux qui se tient, encore innocent. La femme se raidit, et sort de la voiture, elle aussi. Ses boucles blondes dansent sur ses épaules, presque joyeusement, alors que de ses yeux s'écoulent les larmes amères d'une mère immature. - Nous n'avions pas le droit, Maria. - Josef! Oh je t'en prie, Josef, personne n'en saura rien. - J'ai dis au médecin... que le père était en voyage d'affaire. Qu'il n'avait pût t'assister. Nosu avons mentis depuis le début. Depuis la première fois. - Je... je.... Je t'aime, et je l'aime! Tu en peux pas briser ce que nous avons construits! - Maria. Nous sommes jumeaux. Ce que nous avons fait... c'est interdit Maria. - Josef! Je t'interdis de toucher à un seul cheveux de cet enfant! Tu m'entends! Je... J'appelle la police! - Retourne dans la voiture. La voix de l'homme est calme et apaisée. Comme s'il était sur le pointd 'être soulagé d'un fardeau qu'il porte depuis trop longtemps sur les épaules. Il pose ses yeux sur l'enfant dans ses bras qui frissonne. Un coup de vent vient soulever les très minces mèches brunes, san sépaisseur, du nouveau né. Il ne dort pas, et les yeux grands ouverts, admire au dessus du visage de l'homme cet oeil blanc qui le fixe, tout là haut dans le ciel d'encre. Les minuscules paupières se plissent, comme acquiesçant quelque chose, des paroles, ... que personne ne serait en mesure d'entendre. La femme lutte encore, par désespoir... ou peut être par conscience. - Non. Josef. Je t'en prie. La claque retentit dans l'air, fait sursauter l'enfant qui cherche des yeux la source du bruit. Le père prend le bras de la femme, la rasseoit dans la voiture, et bloque les portes. Il contourne le véhicule et jette un regard autour de lui. La campagne est immense, la nuit. L'homme hésite une seconde, mais ne se retourne finalement pas. Personne n'a déclaré l'enfant à la préfecture. Seules les plaines anglaises, silencieuses, se chargeront de lui. Lui ne veut pas de cette tâche. Il ne veut pas affronter le regard d'un enfant, qui en grandissant, risquera de découvrir qu'il est interdit. Il ne veut pas voir de ses propres traits dans le visage de ce gosse. Il refuse d'être le père de cet être. Alors il marche, longtemps, sans même se soucier du temps. L'herbe ondule sous le vent, et ses pas s'allongent. Il sent lentement que le jour se lève. Marche t-il lentement? Est il épuisé? Il ne sait rien de tout cela. Il voit au loin des lumières de petits villages anglo-saxons. Il cherche à s'éloigner de la vie un maximum. Bientôt, l'ai lui manque. Le vent souffle dans ses vêtement, comme des mains accusatrices, tandis que l'enfant se met à pleurer. Les yeux de l'homme tombent sur le visage blanc du nourrisson. Le regard que lui renvoie son fils le glace. Le temps n'a plus d'impact. Immobile, le père fixe l'enfant, la lèvre tremblotante. Son corps raidit retrouve lentement la chaleur de sa propre honte, et il se baisse. Près de lui, un terrier. Le mot de vocabulaire résonne diféremment à ses oreilles. Pour lui, c'est un trou. Un trou qui arrache son regard des yeux de l'enfant. Comme hypnotisé, il étudie la profondeur de l'orifice terreux. Ses bras douloureux d'être trop longtemps restés croisés se détendent, et tous ses muscles crient sous l'effort. L'enfant se positionne presque de lui même dans sa tombe. Le père sourit, rit, et se relève. Se détourne. Puis se met à courir. Et disparaît au loin. L'enfant reste silencieux. Le jour se lève. Le cercle blanc dans le ciel laisse place à des teintes rosées et violacées. Des oiseaux lointains crient la salutation à ce jour nouveau. L'enfant lève un bras, et cherche à effleurer, son cerveau trop jeune pour une quelconque approche possessive, ce ciel inaccessible. Le vent souffle. Et la terre est froide; l'enfant s'endort, lentement, sans se douter qu'il plonge vers une hibernation fatale.
Ce sont des mains sèches, quelques heures plus tard, qui le prenne. Ses yeux s'ouvrent, mais il n'a aucune envie d'affronter ce ciel trop lumineux. Il se sent heurté par une poitrine dure, et un murmure rauque s'élève. Il sent quelque chose de piquant contre sa peau. Le premier homme qui l'aimera vraiment l'emmitoufle en silence dans sa propre veste, le frictionnant avec véhémence, arrachant les lambeaux de froid encore collés contre la peau du bébé.
Londres. ( 0/10 ans.)
Ryan portait sur lui son bracelet de maternité. Le randonneur n'a pas appellé la police. N'a pas apellé au numéro dactylographié sur ce même bracelet. Il a juste conservé précieusement la donnée vitale que l'enfant se nommait Ryan. Lloyd fût un père adoptif respectueux, adorable. Sévère et patient, il apprit en même temps que Ryan comment construire la vie d'un individu. Gay à ses heures perdues, il ne prit jamais d'épouse, bien que craignant que ce manque se repercute sur la mentalité du petit garçon. toujours humilié dans son adolescence à cause de ses choix sexuels, Lloyd préféra cacher au début, à Ryan, ses fréquentations masculines. Ensemble, ils voyagèrent de nombreuses fois, sillonnant l'Angleterre et le Japon, Lloyd occupant le post de directeur d'une société de tourisme peu connue. Ryan grandit lentement, en silence, découvrant ces deux cultures opposées, qui lui plaisent l'une comme l'autre. Lorsque débute réellement sa vie de surdouée, qu'il témoigne enfin des dons qui ne demandent qu'à être exploités, le petit garçon à quatre ans.
La chambre est silencieuse. Epuisé, Lloyd s'est endormi sur le canapé. Assis sur le sol, Ryan joue en silence avec un train en bois qui crisse légèrement, faute d'une chute dans l'escalier, ayant déplacé l'axe de la roue avant du premier wagon. Les spirales, les grands huits et les cercles ondulent sur le parcours du petit train, maintenu par la poigne de fer du petit garçon soucieux. Ses yeux se lèvent de temps à autre vers le visage de son père adoptif, qui dans son sommeil, semble plus serein. Ryan penche la tête, et se lève lentement. Il se rend à l'ordinateur, monte la chaise légèrement trop haute et s'installe devant l'écran. Il pose ses coudes, et fixe en silence l'écran plat de Super Mac version A 400 trois cent mille hyper technologie. Bref. Ses prunelles se baladent sur le travail de Lloyd, et il lit lentement le roman en cours de préparation. En silence. Puis, il redescend de la chaise, et retourne jouer avec le train.
Quand on sait lire à quatre ans, on sait compter à six, non? Le hurlement de l'enfant résonna dans toute la salle de classe, et certains gosses se mirent à hurler. La maitresse, furibonde, attrapa le bras de Ryan, qui comme un beau diable, se débattit avec violence, échappant encore au contrôle de la femme. Cette dernière leva ses mains à la hauteur de son visage, hésitant entre être folle de rage ou bien juste très fatiguée. -Ryan! ça suffit maintenant! Viens faire tes mathématiques tout de suite! Lloyd avait décidé d'inscrire Ryan à l'école élémentaire, espérant ainsi une sociabilisation de l'enfant. Malheureusement, le système scolaire déplut farouchement au petit garçon, qui mit moins de trois semaines pour faire tourner les têtes du personnel enseignant. - Bon sang! Il a déchiré la feuille de calculs, a renversé sa chaise et s'est réfugié dans les toilettes. - Quelle sale petite peste! Il m'a déchiré ma jupe, la semaine dernière, parce que je voulais qu'il aille à la sieste avec les autres. Les deux enseignantes, le chignon bien serrés, soupirent, en imaginant ce que deviendra ce gosse infernal.
Les dix ans, incrustés partout dans cette journée grise, font tourner la tête de Ryan qui ferme les yeux, adossé au mur de sa chambre. En bas, on fête son anniversaire. Sans lui. Il en a marre du bruit, des ballons, des couleurs, du bruit, des ballons, des couleurs.... etc. Alors il se tait, va dans son lit, se cache sous la couverture, et ferme les yeux, se force à dormir même s'il sait qu'il ne pourra pas, trop impliqué dans cette superbe journée.
Tokyo
L.
Le Japon est un monde étrangement plus captivant que l'Angleterre. Ce n'est pas la première fois que le garçon y va, mais c'est une des premières fois qu'il se rend compte à quel point il aime cette ambiance nippone. Le monde est si différent. Peu être trop hierarchisé, certes, mais il y a ces couleurs que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Douze ans, Ryan marche dans la rue en silence. Un mince sourire court sur les lèvres du jeune garçon, qui sent de temps à autre la main de Lloyd se poser sur son épaule, par crainte de le perdre. Intérieurement, Ryan soupire. Il est blond avec des yeux verts. Certes, il peut être une proie facile pour les pédophiles japonais, mais en même temps, au milieu de cette marée de foule brune aux yeux noirs, il se sent à l'aise. Il sait qu'il se démarque de par ses traits d'Occidentaux. De plus, ce sentiment de ne pas appartenir à ce peuple nippon est rassurant. C'est un peu comme s'il était, lui, le grand Occidental venu veiller sur les terres paysannes des Japonnais. Cette fois çi, c'est un vrai sourire hilare qui étire ses lèvres, tandis qu'ils traversent un passage piéton. Lui, le grand Occidental? Peut être pas non plus... après tout, le Japon est un des pays technologiquement le plus avancé. Mais il se questionne. Combien d'homme à t'il fallu pour inventer le premier robot humanoid? Et ces hommes là? Etaient-ce des surdoués, comme lui, ou bien des passionnés, directement? Il réfléchit. Peut on être passionné ET surdoué? Si les sentiments et l'intelligences s'allient, ce qui en resolverait ne serait il pas un être hors du commun? Un génie pur et simple? Il pèse le pour et le contre, lorsque son père presse son épaule. Autour de lui, sans qu'il ne l'ait remarqué, les gens se sont stoppés, et regardent en l'air. Alors il imite, et ses yeux se posent sur un des nombreux écrans géants accrochés à un building. C'est le flash spécial. Intriguant... qu'est ce qui s'est passé? Un journaliste apparaît, et déclame son speech habituel de bienvenue, s'excuse de l'imrpoviste du passage en direct, et son visage laisse soudain place à un écran étrange: c'est une lettre, une seule, occidentale, qui envahit les pupilles de tous. L. Ryan entend que cet homme, qui était sur une mystérieuse affaire depuis quelques temps, vient d'arracher la victoire avec brio, et que la justice à frappé. Une seule lettre. L. Ryan reste longtemps immobile, à fixer. Puis le flash s'éteint, le journaliste sourit, et les caméras du studio cessent la transmission. Les japonnais, un peu souriants, reprennent nonobstant leurs vies habituelles. Lloyd se remet à marcher, et Ryan réfléchit. L? Il en avait déjà entendu parler. Le meilleur détective du monde. Vraiment? Ses yeux se plissent dans un sourire pas tellement enfantin. Il reprend en quelques secondes un visage enfantin, et se tourne vers son père. - Tu crois, toi, que L il est vraiment le meilleur? - L? Je n'en doute pas. - Comment il peut être le meilleur? Je croyais que les américains étaient les plus forts, avec toute leurs... hem.... technologie, et le FBI, et tout ça? - Je ne crois pas qu'il faille avoir de bonne cartes... L a quelque chose que les E.U n'ont pas. - Quoi? Son père sourit, et le fait se dépecher sur une nouveau passage pour piéton. - Son intelligence, et son sens de la justice. ça, aucun bazooka américain ne peut espérer le vaincre. Ryan pencha la tête, retournant dans son monde d'enfant-roi. L, hein? Qui était réellement ce type? Derrière ses yeux, et presque malgré lui, la lettre pris le visage d'un modèle, d'une idole mystérieuse.
Le jeu.
Les journeaux parlant de L, de toutes ses affaires résolues étaient rangées dans une boite, sous le lit. Comme un trésor secret. Treize ans. Ryan passe sur ses lèvres la langue à vif, percée par le tout nouvel accessoire. Le piercing heurte ses dents délicates, et sinueux, glisse jusqu'à ses commissures. Ses cheveux clairs ont poussés, et lui donne un air farouche que ses yeux verts exhibent. Un tout nouvel adolescent, qui rentre lui aussi dans sa génération de fièvre noire. Allongé sur le sol, Ryan étudie sa main, sa langue léchant toujours ses lèvres affamées. Lloyd rentre dans la pièce, et pose un sac au sol. Les muscles du garçon se bandent, et il se relève d'une flexion puissante. De toute sa taille, il se dresse face à son père. - Tu peux jouer avec moi? Lloyd, surpris, se retourne vers lui. Jamais le garçon n'a aimé joué avec d'autre que lui même. C'est bien la première fois. De plus, il a treize ans. Il est vieux, non? - A quoi veux tu jouer? Le sourire de son fils lui répond. Ryan ne peut pas lui répondre, il aurait peur de se décevoir lui même de la réponse: à L. - Tu peux faire comme si tu marchais, simplement? Lloyd, souriant et surpris, s'exécute. Pendant un quart d'heure, il effectue les moindres mouvements, et la consigne, inalassable, se répète: "n'oublie pas de bien te rappeller tous tes faits et gestes, hein?", et Lloyd, inalassablement, répète :" Oui mon lapin", presque moqueur. Puis Lloyd tombe. sur l'ordre de Ryan. Immobile au sol, l'homme réfléchit. Cela ressemble à une mise en scène. Il obéit à tout ce que lui dit Ryan. Ne réfléchit pas. Obéit. - Tu es mort, Lloyd. Et personne ne pourrais savoir comment. Lloyd reste au sol, pensif. Ryan vient près de lui et s'agenouille, les yeux emplis de malice. Lloyd sourit à son tour, sans savoir pourquoi. Il tend la main à Ryan, et se relève lentement. - Tu te souviens de tout ce que je t'ai dis? De tout ce que tu as fait? -Oui: rentrer par la porte, marcher, tourner autour du bureau.... ect... pourquoi? Ryan pose son index sur la poitrine de l'homme, comme un pistolet, et murmure : Pan. Lloyd reste silencieux, mais comprend lentement. Scène de crime, et difficilement réalisable. Le meurtre parfait, créé par un gosse. Lloyd frisonne. - Pourquoi voulais tu que je joue à ça avec toi? - Parce que je veux lui ressembler. Ryan hausse les épaules en souriant, et sort de la chambre en souriant. Lloyd a froid.
Le bureau du psy est froid. Les yeux verts du garçon reviennent tout le temps au tableau, au dessus de la fenêtre; d'un homme qui hurle. Il arque un sourcil, intrigué. - En effet. Il avait déjà été suivi, et on avait déjà fait le test. Mais je ne pensais pas que... - De toutes façons, si on le faisait de nouveau retesté... ce ne serait qu'un indice. Il est certes très intelligent, mais son comportement équivaut à tous les garçons de son âge. - Il a inventé une scène de crime. J'y ai réfléchi de nombreuses fois, et je n'ai pas trouvé une seule faille. - Vous vous êtes peut être trompés. - Je ne crois pas. Je vous demande de le suivre. Je veux m'assurer qu'il va bien, que... Le psy soupire, et capitule. Ryan sourit doucement.
- Très intelligent. - C'est tout? - C'est ça l'important.
La Wammy's House? Celle de L? Ryan se retient de bondir jusqu'au plafond. Il est merveilleusement heureux. Lloyd le serre dans ses bras, angoissé, mais lui, est content. Très content. - Tu vas faire quoi, là bas? - Être quelqu'un. Je suppose que j'aurais à trouver qui je suis. - Et ton nom? - Quelque chose de très mignon, Dude. "Lapin", tu en pense quoi? - C'est très mignon, effectivement. - Justement. Ryan sourit doucement. Lloyd se relève lentement. Il se détourne, et va s'asseoir dans le fauteuil, tandis que le gosse joue tranquillement avec un bonnet acheté pour l'occasion. Lloyd sait que son fils va perdre son identité. Il ferme les yeux. Finalement, beaucoup de questions se posent. Pourquoi avoir accepté de prendre l'enfant sous son aile? Parce qu'il se sait attiré par les hommes, qu'envisager une naissance in vitro, ou pas mère porteuse lui est écoeurant? Qu'il refuse le fait de ne pas être père? Que Ryan est la lumière de sa vie? Lumière qu'il va perdre. aurait il été plus facile de ne pas ramasser l'enfant, ce jour là? Non, ç'aurait été inhumain. Il avait été père treize ans... le bonheur devrait se terminer. Le reverrait il un jour? Ryan n'aurait plus d'identité... Autant fermer les yeux. Pourquoi faisait il cela? Un parent veut que son enfant soit heureux. Si le bonheur de Ryan c'était d'être Rabbit... d'être sur la trace de l'homme le plus mystérieux du monde... alors il ne pouvait pas refuser.
(...)
C'est dur parfois d'être nouveau. On sait qu'on a cette étiquette sur le front, et on a l'impression que tout le monde s'est passé le mot pour vous faire *****. En souriant, le bonnet sur la tête, habillé en vert et noir, Ryan pénètre la porte de l'administration. Quand il en sort, il est mort. Rabbit est né, donc (?)... L'important, c'est de se dire qu'ici, tout le monde est très intelligent. C'est une compétition. Les prunelles vertes de Rabbit se déplacent de visages en visages. Il a l'étrange impression de voir différemment. De marcher différemment. D'être différent. Il est quelqu'un d'autre. Il est pour quelqu'un d'autre. C'est étrange... comme si on avait coupé un cordon ombilical avec un monde, qui semblait normal, et pourtant, était ailleurs, de l'autre côté des murs de la Wammy's House. Ici, c'est la seule vérité. C'est une compétition... peut être pas... il y a aura des gens comme toi, avait dit Lloyd... il y a des gens comme moi.... partout.... comme si nous étions tous cachés sous des masques. Le sourire de l'adolescent s'accentue, et il avance dans la cour, découvrant son nouveau terrain de jeu.
Est à Wammy's House depuis: quelques mois. S'y sent: incroyablement bien. (Est au milieu d'une compétition de gens comme lui, c'est trop cowl.) Spécialité: (bah ouais, trop forte, Pure) Analyse des scènes de crimes. Rabbit est très doué pour visualiser les trajectoires de balles, par exemple, s'amuse aussi à étudier les lois physiques, et les autres détails pouvant contribuer à semer des indices sur une scène de crime. Il considère que la scène est un peu comme une photographie des états d'âmes du meurtriers, et qu'il suffit d'effectuer un interrogatoire à la pièce, comme le ferait un policier à un suspect. Très méticuleux, il a appris depuis tout petit à ne rien déplacer qui pourrait nuire à la résolution de l'enquête et sait donc se déplacer dans un environnement tel qu'une scène de crime. Il n'est pas non plus sensible à la vue du sang ou autre joyeuseté, aussi à t'il choisi cette filière, car la vue d'un cadavre ne l'effraiera pas.
HRP.
SURNOM(S) : Ophélie DATE DE NAISSANCE : la / même que / Rabbit ÂGE : 16 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔F AVATAR : votre texte DÉCOUVERTE DU FORUM : fan de Death Note depuis quelques temps, me suis lancé sur le net à la recherche d'un bon forum dans ce cadre du manga. EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Nope!
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Dernière édition par Rabbit le Jeu 7 Juil - 21:15, édité 4 fois
Donc j'ai quelques questions, c'pas très important mais ça m'intrigue.
Pourquoi le Llyold garde-t-il Ryan ? Comment cela se fait-il que son père adoptif le laisse aller à la WH ? Est-il conscient qu'il s'agit de la mort civile de son fils, qu'il ne le reverra sans doute jamais ?
Il faudrait aussi que tu choisisse une étude de spécialité pour l'expert qu'est Rabbit. Pourquoi pas en scène de crime ? 8D
Il faudrait ajouter quelques lignes sur sa vie à la WH : depuis combien de temps y est-il ? Qu'en penses-t-il ? Est-elle à la hauteur de ses espérances ?