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 Something's wrong with you { La belette }

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Sujet: Something's wrong with you { La belette } Something's wrong with you { La belette } EmptyMer 23 Juil - 1:43


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Je regarde vaguement l’heure sur la barre de tâche de mon mac : quatre heure vingt-six. Je baille légèrement, je n’ai pas bu assez de café pour continuer à travailler. Je ferme la page de mon roman et ferme l’ordinateur. Je regarde mes devoirs, entièrement fait et les relis une ultime fois, pour être assurés qu’ils sont parfaits. Hein ça vous la coupe que moi le grand et beau Lawless, anarchique de première catégorie, bosse. Mais oui, je ne deviendrais pas L en claquant des doigts, quoi qu’on en dise. Or, je ne peux pas bosser dignement la journée, premièrement parce que c’est trop tentant de frapper Grin, ensuite parce que j’ai une arapède qui est toujours collé à mon dos, toujours d’humeur câline et qui veut toujours des baisers. Alors je me suis rabattu sur le travail nocturne et bizarrement je suis plus frais la nuit que le jour. Par contre, je suis très méchant si on ne me donne pas de café. Je suis accro à cette saloperie, j’y peux rien. Il est temps pour moi de dormir. Je retire tout mes vêtements et les laisse au pied de mon lit, trouvant mon confort dans un simple boxer noir. A moi les bonnes quatre heures de sommeil qui m’attendent.

… … … Pourquoi diable le vibreur d’un LG est-il si puissant ? ! Je vais tout de même éviter de le jeter contre le sol, ça ferait mon troisième téléphone en six mois. Ca ferait louche. Le premier m’ayant été taxé par Weasel, le second s’étant malheureusement retrouvé à sonner alors que j’étais de très mauvaise humeur… Et je suis pas réputé pour ma douceur. Sauf au lit, et encore… Bref. Je suis obligé de me lever parce que sinon je vais rater les cours. Non pas que ça m’intéresse, a vrai dire je me passerai largement du cours de français de Twilight. Rien à ciré de la langue des romantiques perchés sur des poutres de métal à trois livres. Un instant l’idée de sécher m’effleure le cerveau, je m’appelle pas Lawless pour rien quoi. Mais bon, je préfère éviter, je vais me faire chier sinon. Je me demande bien l’emploi du temps de la classe trois tiens… Quoi qu’il en soit, il est huit heures quinze, et si je ne me réveille pas, je n’aurais pas le temps de me doucher. Or je suis très attaché à l’hygiène corporelle, deux douches par jour. Et bien que mon côté de chambre soit en bordel constant – je me demande si c’est vraiment parce que je suis bordélique ou parce que faire chier Grin est ma seconde nature – ce n’est jamais réellement sale.

Je me lève, prend mon gel douche et mon shampooing pour me diriger vers la sale de bain. J’ai trente minutes de douche et préparation intensive. Disons, vingt-cinq, il faut tout de même que je me prenne un café avant d’attaquer le cours de français hautement ennuyant qui va s’abattre sur moi. Ah Twilight, plutôt canon, mais carrément chiante, non contente de nous apprendre une langue pourrie faite de règles et d’exceptions ( surtout d’exceptions, en fait ) elle nous en conte l’histoire. J’en ai rien à carrer moi du Roi Louis XIV, dit le Roi Soleil. Je vais lui en foutre, moi, des rois soleils narcissiques… Bon, be cool, be zen, douche-toi, reprend ton calme et ne passe pas ta mauvaise humeur chronique sur le monde autour de toi, c’est inutile… Ah, désolé le mioche, j’ai pas pu résister à l’envie de te donner un coup de poing. T’étais sur mon chemin, et même si tu fais ta prière matin et soir, aujourd’hui je suis pas d’humeur à causer théologie. En plus Dieu, c’est moi. J’entre dans une cabine et laisse le liquide brûlant couler sur ma peau. C’est juste trop bon. Voilà pourquoi j’aime les douches, ça a le moyen de me détendre complètement. Je renverse la tête en arrière, laissant le jet d’eau glisser le long de ma gorge avant de la pencher en avant, laissant mes cheveux blonds s’imprégner de l’eau.

Je passe une main à l’intérieur de mes mèches et me les lave. Un shampooing spécial plutôt cher acheté chez un coiffeur. Je m’arrange pour les prendre avec le moins d’odeur possible : mon parfum fera le reste. Premièrement, j’ai un excellent nez pour reconnaître les parfums qui m’iront à merveilles, ensuite je préfère largement mon odeur a celle chimique des gels douche. Mais j’ai craqué pour le gel Axe. Bref. Je termine donc ma douche et j’ai mis vingt minutes. Je sors de la salle de bain et m’approche des miroirs, regardant mon reflet. J’ai envie de garder les cheveux lâches aujourd’hui tiens. Et j’ai la flemme de faire ma tresse, et en plus faut que je me démêle les cheveux. La plaie. Les cheveux longs c’est sexy, mais putain l’entretien. Je m’asperge de mon parfum Emporio Armani. J’aime ce parfum, il sent bon, il pète la classe, il est sobre. Il est moi. Et personne ne s’est encore plaint… Et Weasel à l’air de l’apprécier, alors. Non pas que l'avis de Weasel sur mon parfum m'intéresse, mais autant que ça lui plaise. Quoi vous n’êtes pas convaincu ? Allez vous faire voir. Je termine de me coiffer rapidement et retourne dans ma chambre m’habiller. Jean Diesel pour accompagner le tout. En haut j’opte pour un T-shirt noir Energie. C’est pas aussi classe que ce que je porte d’habitude, mais ça me va tout de même bien. J’ai appris ce qui m’allais ou pas avec les magazines de modes, et j’ai gardé la plupart des fringues que j’ai porté…

OUI ELLES ME VONT ENCORE ET ALORS ? ! Je ne suis pas petit, j’ai un défaut de taille, que les choses soient claires. Très claires. Je vous emmerde. J’accroche ma montre à ma ceinture et la glisse dans ma poche. Mon portefeuille dans la poche arrière, trois grosses cuillers de beurre de cacahuète et je descends au réfectoire. Juste avant la fermeture, je me sers un café noir serré et remonte un étage pour aller à ma salle de cours. J’en ai marre de tous ces allers-retours. Font chier ces locaux, ils ne sont pas pratiques… Ah, il était loin le temps où Winter chérie m’apportait le petit déjeuner au lit à dix heures. Winter était ma femme de ménage, pauvre quiche. J’ai jamais eu de petite-amie, que des coups d’un soir pour compenser le manque cruel de gay dans les boites de nuits. De gay potables, j’entends. Bon. Va pour la journée de cours mortellement mortelle. Un truc à vous tuer les vivants et les mort-vivants pas vivants… D’ailleurs, je dors durant tout le cours d’Art et d’Histoire-géo. Désolé Dope, mais si tu pouvais abréger. Les conflits que Bloody Mary ( mon idole ) a provoqué, je m’en passerai largement.

Ah ! Liberté ! Enfin ! Courrons vers la sortie et shootons-nous à l’extacsy parce que ça fait super longtemps que j’ai pas touché un cacheton… Enfin, j’attendrais ce soir, le manque est supportable. Bon. Que vais-je faire maintenant que ces abrutis de prof ont fermé leur grande gueule de savoir et d’expériences inutiles ? J’ai envie de me battre avec Mello. Mais aujourd’hui, j’ai pas envie de finir avec un œil au beurre noir, et je doute que cette perspective le tente aussi – je ne me laisse pas maîtriser facilement, je rend les coups. Soyons suicidaires, allons chercher Weasel pour le prendre sauvagement dans un coin et le violer. Je veuuux qu’il me dise son secret. Je veuux qu’il me le dise et qu’on couche enfin ensembles. Je peux encore rêver, mais si ça continue, je vais vraiment le larguer, parce que là ça fait vraiment beaucoup, beaucoup de temps que j’ai rien fait avec un mec. Et il a beau être sacrément doué avec sa langue, j’en veux plus. C’est un amuse-gueule, je veux le plat de résistance. Si d’ici deux semaines on a toujours rien fait, je me barre. Et non, je ne repousse pas l’échéance. Comment ça j’ai déjà dis ça y’a deux semaines ? Mais de quoi vous vous mêlez ? !

Je vais donc à l’endroit où je suppose que l’autre belette invertébrée se trouve : la réserve. C’est là où y’a le plus de truc à voler et où personne ne va jamais. Je sais que personne ne va presque jamais dans cet endroit parce que j’avais déjà prévu en plan cul qui tomba, comme vous vous en doutez, à l’eau. Fait chier. Je descends donc jusqu’aux sous-sols et entre dans la réserve doucement. Il y fait sombre, très sombre mais je sais que l’anguille est là. A force de le côtoyer, je dois être capable de sentir sa présence maintenant. Ne me regardez pas comme ça, je ne l’aime pas. Allez vous faire voir. J’allume la lumière pour le prendre sur le fait : en train de voler… Nyahahaha, j’avais raison. Je m’approche de lui, un sourire sarcastique sur les lèvres, une voix hautement niaise et ironique :
    « Bonjour amour de ma vie, comment s’est passé ta journée ? »

Je répète, ceci est de l’ironie. Pure et dure. J’en ai rien à cirer de sa journée, et il n’est pas l’amour de ma vie. D’ailleurs, je ne lui laisse pas le temps de répondre, je le plaque contre le mur, collant mon torse au sien, me mettant légèrement sur la pointe des pieds pour l’embrasser fougueusement. Je ne suis PAS petit. J’ai un défaut de taille, je répète. Arrêtez de rire ou je vous frappe. Et s’il s’arrête pour rire, je lui fais la gueule. Je l’ai pas vu de la journée et j’ai besoin de contacts physiques et sensuels, il est donc hors de question qu’il interrompe cet instant en se foutant de ma gueule et ma taille – et je réitère : je ne suis pas petit bordel à cul, foutez moi la paix ! Mes lèvres glissent légèrement vers sa mâchoire et son cou… Je me décolle un petit peu et plante mon regard mordoré dans ses yeux améthystes. Je suis pas un grand poète, je me contenterai de dire que ce regard est carrément sex. Ce type est un appel au viol et il m’empêche de le toucher. C’est pas juste. Je le ré-embrasse pour combler légèrement ma frustration. Ma vie est un drame, mon karma me joue des mauvais tours ces jours-ci. Merde.

    { HJ : Je crois que je me suis emportée ^^" }
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Sujet: Re: Something's wrong with you { La belette } Something's wrong with you { La belette } EmptyVen 25 Juil - 15:13

    Weasel s'éveilla doucement, naturellement. Le visage à demi enfoui dans son oreiller, il jeta un coup d'oeil au réveil qui ornait sa table de nuit. 5h14. Hmm... Pas mal. Il avait bien dormi, il était dans les temps. Le jeune homme roula sur le dos puis s'assit dans son lit, encore un peu hagard, mais avec cette mine satisfaite que l'on arbore après une bonne nuit. Il tendit ses bras vers le plafond pour étirer ses muscles tétanisés, se pencha latéralement pour faire craquer ses omoplates, puis baissa les bras. Le voleur rejeta les draps au fond de son lit en les poussant avec ses pieds, puis les posa tous deux à terre afin de se lever. Il s'étira une dernière fois et s'avança pour ouvrir rideaux et fenêtre. Il faisait encore nuit, et la belette s'assit sur le rebord de pierre pour savourer la caresse de l'air nocturne estival. Hmm... Quel délice. C'était une des raisons du pourquoi il aimait se lever tôt : profiter de la brise de la nuit et des premiers rayons du soleil. D'ailleurs, l'horizon bleuté commençait à se teinter de rose et d'orange. Il se releva et s'éloigna vers son armoire, tout en laissant la fenêtre ouverte. Il voulait profier du levé de soleil tout en s'habillant. C'était agréable.

    Voyons... Que mettre ? Ahaha ! Quelle question stupide. Il n'en avait pas tant que ça des vêtements et la plupart d'entre eux étaient en fait la même tenue en plusieurs exemplaires : une brassière, une sorte de jupe-short, des mitaines courtes, et des genres de guêtres. Tout était de couleur noire ( Le premier qui pense : « Le noir n'est pas une couleur ! », il va lire autre chose s'il est pas content è_é ). Une tenue vraiment très androgyne n'est-ce pas ? Après tout, comme on dit, « Chassez le naturel, il revient au galop ». Lorsqu'on a la dégaine de Weasel, on ne peut faire autrement que de porter des vêtements qui portent à confusion. On ne peut pas tous s'appeler Mello, avoir une coupe de fille et portait des fringues viriles... Ok, je me tais, pas taper ! Bref. Le banc d'anguille personnifié n'était pas encore un de ses jeunes perturbés qui, se croyant originaux, cultive un look androgyne. Non, pas du tout. Weasel, lui, était androgyne pour de bon. Un vrai de vrai. Un hermaphrodite. Le mélange étrange entre l'homme et la femme. Quoique dans son cas, étant un pseudo hermaphrodite masculin, il avait plus de l'homme que de la femme, mais tout de même... On pouvait facilement le prendre pour une femme et inversement. La belette pouvait se permettre de porter des habits de l'un ou l'autre sexe sans choquer. Alors, pour ne pas avoir à choisir, il avait décidé d'entretenir une allure mi-figue mi-raisin. Et puis, ce n'était pas si déplaisant de voir chaque nouvelle personne rencontrée peser le pour et contre, afin de deviner s'il fallait dire « monsieur » ou « madame ».

    Le jeune délinquant s'habilla donc, tout en contemplant le magnifique levé de soleil qui s'étalait sous ses magnifiques yeux violets en amende. Enfin, pour compléter sa tenue, il usa d'un bandeau noir qui couvrait un peu son front pour retenir sa très longue cascade de cheveux noirs aux reflets verts. Certaines mèches venaient narguer le début de ses cuisses ! Sa chevelure, c'était sacré. Hors de question qu'on la lui coupe sans subir avant un bon petit règlement de compte à la mode sauvage. Attendez... Je vous vois venir avec votre petit : « Mais il ne se brosse pas les cheveux s'ils sont si longs ? ! ». Eh bien non. Sa crinière de sirène se sépare naturellement en mèches indépendantes qui ne nécessitent d'être brossées qu'après lavage, humides, sous peine de se retrouver avec une touffe électrique et absolument pas esthétique. On va donc éviter. Cette organisation en mèche permet donc de ne pas avoir de noeuds, ou très peu. C'est pas merveilleux ça ? Des cheveux intelligents ! Parce que dans la belette, tout est bon, comme dans le cochon. Mais passons. Weasel admira le résultat dans la glace. Parfait ! Il fit un clin d'oeil à son reflet. En fin de compte, il passa bien cinq minutes à prendre diverses poses plus ou moins extravagantes dans le miroir. Il avait beau être dégoûté par son anomalie, ça ne l'empêcher pas de trouver son corps merveilleux lorsque sa micro poitrine était comprimée dans ses bandages serrés autour de son torse. Ces derniers étaient cachés sous sa brassière, et il les portait jour et nuit pour ne rien laisser paraître de sa féminité. Bon... Here we go !

    Après le petit déjeuner, pris avec tous les matinaux de services, comme Mello par exemple, Weasel s'était rendu à son premier cours : musique. Il étonna encore tout le monde avec son art du chant bien a lui, ou comment assommer 30 personnes par le seul son de sa voix. Pourtant, le jeune homme n'avait pas une voix atroce, au contraire même. Elle n'était ni mâle ni femelle, à mi-chemin entre un alto féminin et un ténor masculin. Le mélange parfait des deux sexes. Quoique ponctuée d'accents sarcastiques et insolents, elle n'avait rien de désagréable. N'empêche, la belette chantait plus faux qu'un bataillon de casseroles ! Certains affirmaient qu'il le faisait exprès, d'autres pensaient que c'était sa véritable façon de chanter... Ceci resterait un mystère enfoui au fin fond du petit esprit tortueux de notre voleur au sourire carnassier. Taken, consterné par un tel massacre, faisait de son mieux pour lui apprendre à chanter juste, mais c'était comme dire à une poule de faire la roue : cela restait sans effet. Enfin... Il restait quand même attachant. Après une longue journée de cours en classe 3 en compagnie de Den, Linda, ou encore Aphrodite, Weasel rejoignit son professeur de musique – et accessoirement prof préféré – pour un cours d'anglais privé. Son niveau de langue écrite étant tout simplement déprimant, le passionné de musique s'était mit en tête de le faire progresser. Courageuse décision. N'empêche, cet enseignement portait ses fruits : la belette s'améliorait lentement mais sûrement.

    Le voleur s'étira, parcourant les couloirs d'une démarche légère, foulant le sol de ses pieds nus. Aaaaah... Il avait eu une journée bien remplie. Hmm... Que faire à présent ? S'il rentrait dans la chambre, Den ferait sans doute une crise pour qu'il range ses affaires, disséminées un peu partout dans la pièce. Colporter des ragots avec Linda ? A cette heure-ci, elle devait être avec son groupe... Bavarder avec les jumeaux ? Bof... Ils sont trop durs à trouver ceux-là : on ne les rencontre que si eux nous cherchent, et non le contraire. Essayer de percer les mystères de Near ? Pas d'humeur à le cuisiner aujourd'hui. Weasel passa devant la porte de la réserve et s'arrêta net. Huhuhu.... Derrière le battant s'entreposait des tonnes et des tonnes de choses... Tout et n'importe quoi. Or, l'hermaphrodite a-do-rait le tout et n'importe quoi. Pressé par ses pulsions kleptomanes, le voleur entra dans la réserve en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Sous ses yeux d'améthyste s'étalaient, en effet, des rayons de divers trucs qui ne demandaient qu'à être subtilisés. Le paradis, quoi. Le petit délinquant se précipita vers les étagères chargées de ramettes de papier, de boîtes de marqueurs ou de trombones, de produits de nettoyage, ou encore d'affaires personnelles que personne n'est jamais venu réclamer. C'est vers là que Weasel se dirigea instinctivement, pas loin de la porte et près du mur. Alors qu'il fouillait les rayons à la recherche de quelque chose qui attirerait son attention, il fut grossièrement interrompu par la porte qui s'ouvrait. La belette se retourna. Cette ( petite ) silhouette, il la reconnaîtrait entre mille : Lawless, son petit ami. Ce dernier s'avança vers lui et demanda d'un ton volontairement niais :


    Lawless – « Bonjour amour de ma vie, comment s'est passée ta journée ? »

    C'était surprenant de la part de son amant de lui demander de ses nouvelles, lui qui était si égocentrique. Malgré tout, le voleur ouvrit la bouche pour répondre mais le blondinet le plaqua impétueusement contre le mur et l'embrassa passionnément. Ah... C'était bien ça aussi. Weasel savourait le baiser avec délice alors que leurs langues s'entremêlaient et se caressaient mutuellement, dans un ballet sensuel. Seulement, la belette se rendit compte que Lawless était sur la pointe des pieds. Et là, c'est le drame. L'hermaphrodite ne put s'empêcher d'éclater de rire. Or, se marrer comme un hystérique et embrasser en même temps, c'est pas super pratique. C'est ainsi qu'il souffla plein d'air d'un coup dans la bouche de son amoureux, le tout ponctué d'une sorte de glapissement bizarre. Weasel repoussa doucement le jeune homme pour laisser libre cours à son hilarité, penché en avant, les bras enroulés autour de côtes. Lorsqu'il réussit à se contrôler, le sale gosse se sentit obliger de souligner la chose par un trait d'humour. D'un ton narquois qui se voulait faussement inquiet, il lança, la main en visière au-dessus du front, faisant mine de chercher quelque chose sur le sol :

    Envy – « Lawless, où t'es passé Lawless ? Coucou, réponds-moi, Lawless, je ne te vois pas. Oh pardon, je t'ai marché dessus ! Ca va, Tom Pouce ? Quelle idée aussi de se cacher derrière cette balle de ping-pong... »

    Visiblement très fier de sa réplique hautement spirituelle, il se tordit à nouveau de rire. Evidemment, vexé, son petit ami tenta de le frapper à plusieurs reprises, mais la belette se contentait de l'éviter aussi facilement qu'on évite un escargot qui se met en tête de vous pourfendre. Histoire de s'esclaffer tranquille, il fit un salto arrière qui l'envoya quelques mètres plus loin. Conscient que Lawless allait détruire l'orphelinat s'il ne cessait pas bientôt, le voleur tenta de retrouver son sérieux, sans réussir à éradiquer un ultime sourire sarcastique de son visage. Il demanda :

    Envy – « Sinon ça va... ? » Il ne put s'empêcher d'ajouter après un court silence : « A part les trois côtes, le bras et la jambe que je viens de te casser en te marchant dessus, bien sûr... »

    Et à Weasel de repartir dans son délire, plié en quinze et obligé de se tenir à une étagère pour ne pas s'écrouler de rire.
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Sujet: Re: Something's wrong with you { La belette } Something's wrong with you { La belette } EmptySam 26 Juil - 1:06


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    Je suis ravi de constater que Weasel est d'humeur aussi câline que moi. Ca compense un peu le fait que cet idiot ne veuille pas coucher avec moi. Un peu. Ma frustration restera à jamais inassouvie et je me demande s'il est conscient des efforts que je fais pour ne pas aller voir ailleurs et le lâcher. Oh, je vous vois venir avec vos gros sabots du genre « mais tu ne peux pas, tu l'aiiiimes ». Or, je ne l'aime pas. Imaginons que ce crevard soit l'assassin de mon père, jen'aurais aucun remord à le détruire, à le faire souffrir sadiquement. Mais heureusement pour la belette, ce n'est pas lui. N'est-ce pas ? Des gangs qui volent les riches à Londres, y'en a six cent mille. Faudrait vraiment que mon Karma s'acharne contre moi pour que mon mec soit le meurtrier de mon père. Bref. On ne fait pas souffrir l'amour de sa vie, CQFD, vous voyez ? Weasel n'est pas le mec que j'aime le plus au monde. Je ne me voile pas la face, je ne suis pas habitué à m'intéresser à d'autres personnes que moi, c'est tout. C'est un miracle que je sois avec lui depuis si longtemps.

    Ca fait six mois que je me retiens quand même. Et après qu'on me dise que je ne fasse pas de concessions. Je ne le trompe plus, je lui ai offert une superbe montre à son anniversaire et je le laisse me charrier sur ma taille sans trop le tuer. La seule fois où j'ai vraiment fait souffrir Weasel c'est en l'envoyant à l'hôpital. Je m'en souviens très bien, ce crevard avait volé ma montre, or on ne vole pas ma montre. C'est vraiment la seule chose que je refuse qu'on touche, aussi sentimental cela puisse paraître. C'est le seul héritage matériel que j'ai de mes parents après l'argent. Jamais on ne m'a vu aussi en colère que lorsque Weasel a volé cette montre à gousset en argent. Malgré tout je suis allé le voir à l'hôpital et je lui ai même proposé de l'inviter dans un resto' cinq étoiles. Donc le prochain qui répète que je ne pense qu'à moi je le bouffe littéralement. J'ai fait un test, je suis Lecter comme héros de film donc, hehe... Quoi qu'il en soit je savoure ce baiser comme si c'était la meilleure chose du monde. C'est le premier rapport que nous avons après quelques caresses poussées et des fellations, donc, autant en profiter.

    Sauf que je dois me rendre à l'évidence, Weasel qui reste sérieux deux secondes et qui veut me faire plaisir, c'est un fantasme. Je sens beaucoup d'air dans ma bouche, sensation très trèèèès désagréable et j'ouvre les yeux, remarquant que l'autre parasite est en train de se foutre de ma gueule. De rire plutôt et vu que nous sommes seuls, il se fout forcement de moi. Il me repousse légèrement et je le regarde incrédule. Okay, pourquoi tu as interrompu ce moment crevard ? J'embrasse pas assez bien ? J'en doute fortement, j'embrasse comme un dieu, on me l'a toujours dit et je suis forcé d'avouer que Weasel aussi. Donc qu'elle est la cause de ton hilarité saloperie ? Vas-y, accouche que je puisse me marrer avec toi ou a défaut te défoncer ta face d'anguille croisée avec une huitre. Et plus cette espèce de connard heureux parle, plus je me décompose. Ce type vient de me pourrir ma journée. Pourtant je commençais à l'apprécier. Vraiment, depuis que je l'avais vu qu'on s'était embrassé j'avais le sentiment que ma journée n'était pas totalement perdue. A cause de sa grande gueule de merde il vient de tout pourrir. JE VAIS LE DETRUIRE L'ABRUTI !

    Tuer. Dépecer. Massacre. Sang. Ca tourne en boucle. Crevard ! Raclure d'égout ! Va crever avec les rats avec qui tu as passé ton enfance ! Je vais te refaire ta face façon puzzle de Near. Non, pire même. Je donne un violent coup de poing qui s'écrase... contre le mur. Et j'ai pas le temps d'avoir mal, je me retourne vivement pour balayer l'espace avec ma jambe gauche dans un magnifique coup de pied circulaire. Ce truc hybride s'est barré dans un salto arrière. Je sais que je peux l'avoir. Je me rue sur lui et frappe une nouvelle fois le vide, ou plus précisément l'étagère qui vacille dangereusement pour s'écraser sur le sol. Niveau discrétion, c'est raté. Mais on va pas pleurer une pauvre étagère, cette garce n'avait pas à être sur mon chemin. Je le fixe. Tom Pouce. Tom Pouce. Je vais me le faire. Je vais le détruire. Le tuer. Je me démerderais. Pourquoi ces crevards m'ont-ils confisqué mon flingue ? Ah oui, y'aurais eu de nombreux morts probablement. Saloperie. Enflure. Je hurle, exagérant à peine ses propos :

      « Non mais de quoi je me mêle ? Comment ça tu m'as me marcher dessus ? Je suis pas un super mini nabot qu'on voit pas au microscope ! La crevette croisée avec un haricot elle t'emmerde profondément ! T'es un crevard Weasel ! Je vais te détruire ! Et je ne suis pas si petit que ça ! La preuve que tu me vois très bien, tu t'enfuis. Assume tes mots et viens prendre ta raclée saloperie de chose hybride ! »

    Me cacher derrière une balle de ping-pong ? Me marcher dessus ? Mais il a rêvé le con. Vraiment. En couleur et éveillé en plus. Bordel pourquoi je m'acharne ainsi sur moi-même ( combien de fois devrais-je vous le répéter ? Dieu, c'est moi ! ). C'est pas juste. Pourquoi j'ai un problème de croissance. Le premier qui me sort que c'est parce que je bois pas de lait je le défonce comme je vais défoncer Weasel. Mais à défaut, je frappe sur les murs. Parce que ce truc esquive tous mes coups. C'est pas un humain, c'est un Tarzan muté avec Catwoman... Hoho, peut-être qu'il a les gênes de Lust, c'est pour ça qu'il s'entend bien avec cette garce. D'ailleurs maintenant que j'y pense, j'ai plein de raisons le détruire. Il pactise avec Lazy en plus, avec une pute qui me réclame de l'argent ! Bon ok, théoriquement il lui vole des choses pour mon bon plaisir mais quand même. Je vais faire un massacre. Mais c'est qu'il semble se calmer l'anguille. Ca va ? Non ça va pas, mon mec se fout de ma gueule, il ne veut pas baiser et il pactise avec l'ennemi de surcroît. La prochaine fois sort avec Lazy.

    Lui au moins il est assez grand pour sa seigneurie. Et assez sexy et tout ça. Non je ne suis pas jaloux ni de mauvaise foi bordel. C'est pas juste. Je suis une victime. La vie s'acharne sur moi. Je vais aller voir Lust et lui demander des conseils sur comment se suicider à cette gamine. Ah oui, Weasel m'a dit que c'était pas drôle, cette histoire l'a affecté. Oh et puis merde, pour moi si c'est drôle. Puis c'est pas comme s'il méritait que je le prenne en pitié. En plus il continue le salaud. Fait chier, putain d'escargot de mes deux. Il m'a rien cassé du tout. Je vais le détruire, encore. J'abats mon poing sur l'étagère sur laquelle il s'est appuyé, ce con se barre et l'étagère vacille. Menaçant de s'écrouler sur moi... Putain, mais cours imbécile reste pas sous l'immense truc de fer. Je peux plus bouger maintenant... Alors ca existe vraiment cette stupide paralysie en situation de danger ? Fait chier... Je vais mourir, c'est triste, le monde sera privé de ma personne. En plus je vais souffrir... PUTAIN CA FAIT MAL UNE ETAGERE EN PLEINE GUEULE ! Et voilà. J'ai l'air malin maintenant. Je suis bloqué sous une étagère en métal, des milliers de truc se sont fait un plaisir de s'enfoncer dans mon dos et j'ai mal. J'ai beau être résistant et faire genre je vais bien, cette putain d'étagère de merde me nique le dos. Tout c'est encore sa faute !! Sens-toi coupable Weasel merde, je souffre à cause de toi là.

      « Salopard, cesses de mourir de rire et viens m’aider ! Elle est trop lourde pour moi ! »

    Je le foudroie du regard, drôle de façon de demander une faveur, mais c'est pas vous qui avez plus de trente kilos sur le dos et la tête dans le sol. C'est assez humiliant. Putain de karma de merde. Et j'ai beau être pas mal fort, je ne peux pas la soulever dans cette position. Pire, cette garce d'étagère bloque mes jambes, m'empêchant de me mettre dans une position confortable, elle l'a fait exprès je suis sûr. Juste histoire que Weasel se foute bien de ma gueule encore une fois. Mais s'il vient pas m'aider c'est vraiment fini. Il ne serait pas aussi sadique au point de me laisser souffrir sous cette saloperie d'armoire ?... Si ? Comment ça je l'aurais mérité en plus ? N'importe quoi bordel. Si l'autre con tient vraiment à moi il supportera pas de me voir souffrir. Comment ça j'ai pas l'air de souffrir ? Bah je vous jure que si, je sens plus mon dos là. Ce serait bien si tu te grouillais Weasel, parce que ce putain de truc à la con commence vraiment à me couper la respiration là. Tout ça encore par ta faute. Pourquoi fallait que tu m'énerves ? Pourquoi tu ne pouvais pas t'empêcher de te foutre de ma gueule ? Tu ne pouvais juste pas te la fermer et profiter du baiser et plus si affinités ? Saloperie.
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Sujet: Re: Something's wrong with you { La belette } Something's wrong with you { La belette } EmptyDim 17 Aoû - 20:20

HJ - Hmm... Je pense qu'à partir de maintenant, je vais écrire à la première personne du singulier avec Weasel. Je le sens bien comme ça, et ce sera mieux pour te répondre, je pense. ^-^ Par contre, je resterais fidèle aux temps du passé parce que écrire au présent, ça me fait bizarre @__@




J'aimais Lawless, c'était indéniable. Je l'aimais pour sa beauté et pour ses aptitudes à embrasser et caresser bien sûr, mais aussi pour son impulsivité incontrôlable, pour sa mauvaise foi amusante, pour son emportement ridicule, pour sa maladresse attendrissante... Pourtant, malgré tout ce que je lui trouvais de qualités, je ne pouvais m'empêcher - excusez-moi, c'est dans ma nature de chieur - de me foutre de lui dès que j'en avais l'occasion, quitte à tout ficher en l'air. Incapable de conserver mon sérieux dans la plupart des situations – bon, si c'est de ma mort imminente que l'on parle, ça change la donne – , je saisis la moindre opportunité pour me marrer à ses dépends et partir en freestyle. Oh bien sûr, il n'est pas le seul concerné. Lorsque je parle avec Den, Lust, Vampire ou Linda, c'est la même chose : je finis toujours plié en quatre, ou alors j'arbore fièrement le sourire de winner qui constitue désormais mon image de marque, avec mon célèbre sourire carnassier – quoique les deux ont tendance à se confondre.

Pour en revenir à ma mini paille d'or d'amùùùr ( à la framboise ? ), la chose qui était la source de mon hilarité dans la majorité des cas, c'était sa taille. Sa petite taille. Or, quand il se mettait sur la pointe des pieds pour m'embrasser, je ne pouvais m'empêcher de rire comme une baleine. Rien que l'image mentale que j'avais de la scène suffisait à déclencher en moi un fou rire. Lawless et Weasel : ou la romance incroyable d'un haricot avec un palmier. Hahaha ! Inutile de préciser que Lawless tient brillamment le rôle du haricot – de par sa petite taille – et moi celui du palmier – de par ma coiffure. Applaudissez messieurs dames, ceci s'appelle de l'autodérision brodé de sarcasme envers autrui, ou comment faire passer une vanne médisante en douceur. Vous pourrez acheter mon livre « L'art de se foutre de la gueule du monde selon Weasel », édité aux éditions Belette, une fois que je l'aurais écrit. Mais comme je n'aime pas écrire et que j'écris comme un gamin de CE1 – autant au niveau du soin que de l'orthographe – , vous pourrez l'attendre longtemps. Tant pis pour vous, mon illustre savoir restera pour vous un trésor perdu à jamais. Seul mon Raindrop de mon cœur dispose de mon expérience de façon illimité. Et un peu Lawless ( mais de toute façon, il ne m'écoute pas ), un peu Lust, et un peu Den. Les autres, c'est selon mon humeur et si j'ai envie, na. Je ne garantis pas non plus la qualité des informations que je peux débiter ; aucun remboursement possible, satisfait ou tant pis pour votre gueule. Si cependant vous persistez, veuillez vous diriger bâtiment A de Belette & Co., escalier C, guichet 12 et muni du formulaire B-75M, demandez Gilberte. Le bureau du service client est ouvert tous les vendredi 13 fériés de 11h45 à midi moins le quart.

N'empêche, à cet instant précis, Law avait l'air furieux. Je crois que mon bouche à bouche surprise ne lui a pas plu, de même que mon petit délire à propos de sa taille naine ( d'accord, j'exagère un peu ). Je suis bien content de m'être éloigné, parce que mon petit ami venait juste de molester un pauvre mur innocent et sans défense. Tss... Quelle quiche celui-là, alors. Pourquoi s'acharner contre un mur tout en sachant parfaitement qu'il allait se faire mal ? A ce point là, ça devenait du masochisme. Ou alors, Lawless était tout simplement con. C'était une hypothèse à ne pas négliger. Il avait beau être en classe 2, ce n'était pas une preuve suffisante. Regardez Mello par exemple, c'est le deuxième orphelin prédisposé à devenir L, et pourtant il a le profil parfait pour se faire péter un immeuble à la tête. Pourquoi un immeuble ? Je ne sais pas, c'est un exemple en vrac...

Ensuite, Lawounet tente un coup de pied circulaire. Magnifique, certes, mais pas assez rapide pour toucher le banc d'anguilles glissantes que je suis. Can you touch me ? Hahahahaaaaa ! (8) Dieu que j'aime cette chanson, elle me va si bien. On dirait presque qu'elle a été inventée pour moi, tiens ! Bref, Law avait de l'espoir, et il essaya de me frapper une nouvelle fois. Peine perdue. Perdue d'avance, même. Il toucha une étagère, qui tomba sur le sol avec fracas. Je levai les bras en l'air et le grondai, faussement indigné :


Envy – « Et voilà ! Et voilà ! Je savais que ça allait arriver, t'as tout cassé ! Bravo ! »

Ce petit trait d'humour eut le don de l'énerver encore plus. Il me fixa d'un air assassin et hurla, si fort que mes cheveux pouvaient presque partir en arrière, balayés par une rafale de vent, comme dans les dessins animés :

Lawless – « Non mais de quoi je me mêle ? Comment ça tu m'as me marcher dessus ? Je suis pas un super mini nabot qu'on voit pas au microscope ! La crevette croisée avec un haricot elle t'emmerde profondément ! T'es un crevard Weasel ! Je vais te détruire ! Et je ne suis pas si petit que ça ! La preuve que tu me vois très bien, tu t'enfuis. Assume tes mots et viens prendre ta raclée saloperie de chose hybride ! »

Oh oh oh ! Law et sa perception de la réalité : un mythe. Il devait avoir des ancêtres marseillais... Dites lui qu'il est petit, et il embellira ce bref adjectif de tout un tas de futilités. Avec l'habitude, j'ai cessé de répondre « Mais j'ai jamais dis ça ! », et je le laisse délirer dans son petit coin. C'est quand même triste d'en faire un complexe aussi énorme, surtout pour quelque chose d'aussi petit. Haha ! Le jeu de mot ! Je suis fier de moi là, c'est la fête de la blague aujourd'hui ! Tiens, j'en ai une pour vous d'ailleurs : Monsieur et Madame Lalumièredemonjardin ont un chien, comment s'appelle t'il ? Je vous donne la réponse dans quelques paragraphes, d'ici là, cherchez bien.

Ma tartine était toujours aussi furieuse, si ça n'avait pas augmenté. Oui, c'était encore pire. Il abattis son poing sur une autre étagère, encore. Celle-là même à laquelle j'étais appuyé, avant que je ne virevolte plus loin. Oh oh... Je le voyais arriver gros comme une maison ce coup là. J'étais sûr à 100% qu'il allait se la prendre sur la tronche, l'étagère. Elle vacillait dangereusement vers lui. Oui, vous allez me dire que, si je suis si lucide, je n'ai qu'à aller l'aider. Oui mais voilà, j'étais obnubilé par cette scène qui semblait se passer au ralentit, incapable de bouger le petit doigt. Seuls mes yeux violets bougeaient. Je restai donc planté là, tel un imbécile heureux, à le regarder se faire éclater par une petite étagère à la con. Après tout, ça ne manquait pas d'humour. Le « grand » Lawless qui se fait maîtriser par trois rouleaux de scotch, cinq boîtes de trombones et une brosse pour effacer les tableaux. Mwahaha ! Je ne manquerais pas de le lui rappeler, tiens ! « Dis, ma biscotte, tu te souviens quand tu t'es fais pwn par des fournitures scolaires ? »

SBOOM ! Et voilà, ce qui devait arriver, arriva : Law s'était prit l'étagère sur la gueule. Au début très inquiet - il aurait pu se faire très mal -, je m'étais approché, tout pâle, de son corps allongé et immobile. Je ne pouvais empêcher un rire nerveux, continuité de ma précédente hilarité, de franchir mes lèvres. Etait-il blessé ? Voire... mort ? Je frissonnai. Rien que de penser à cette perspective, je...


Lawless – « Salopard, cesses de mourir de rire et viens m’aider ! Elle est trop lourde pour moi ! »

Ouf, c'est bon, il était en bonne santé ! Je pouvais donc continuer à me gondoler en paix, faisant fi de ses protestations de minimoy en détresse. Bien sûr, je ne le laisserais pas crever là, mais autant me faire désirer et laisser planer le suspense. Sardonique, je lançai :

Envy – « Trop lourde ? Trop grande aussi ! Beaucoup trop grande ! »

J'eus le droit à un nouveau festival d'injures, toutes plus grossières les unes que les autres. Ahlala... Lawless pouvait être si prévisible. Je le laissai s'exciter tout seul un instant puis m'accroupis près de lui. Je demandais d'une voix suave et hypocrite :

Envy – « Et le mot magique, hmm ? »

En guise de « mot magique », il me gueula un nouveau flot d'obscénité. Bon, je m'en contenterais. Si je le laissais poireauter plus longtemps là dessous, il allait vraiment crever. Sinon, la réponse à la devinette, c'est Rex. Le chien s'appelle Rex Lalumièredemonjardin. Pourquoi ? Parce que Rex c'est un nom de chien. Bref, revenons-en à ma folle petite aventure. Malgré ma carrure efféminée, je n'en restais pas moins un gymnaste délicieusement musclé et, par conséquent, assez fort pour occire une étagère, aussi rebelle soit-elle. Je me baissais nonchalamment, attrapai les bord métallique et la soulevai de manière à ce que Lawless puisse s'en extraire en rampant. Une fois hors de « danger », je lâchai le tout avec fracas. Tout sourire, je me retournai vers Law. Je susurrai, vicieux :

Envy – « Tu veux des bisous guérisseurs ? »

Sans attendre de réponse, je me glissai derrière lui. Je soulevai lascivement la barrière de tissu superflue qui protégeait la douce peau de son dos meurtri et me mis à genoux, déposant quelques baisers papillons au creux de ses reins. Mes mains, quant à elles, exploraient avidement ses hanches, remontant parfois jusqu'à ses côtes pour les effleurer avec délice. Mes lèvres gourmandes continuaient, sensuellement, d'embrasser l'épiderme de mon amant, tantôt avec légèreté, tantôt avec fougue. C'était là mon seul moyen de me faire pardonner.
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Sujet: Re: Something's wrong with you { La belette } Something's wrong with you { La belette } EmptyMar 7 Oct - 20:52

{ HJ : Mwouais, pas terrible mon post... Désolée >.< }

S’il existait une possibilité sur terre de détruire une personne rien que par le regard, Weasel aurait rendu l’âme à la seconde même où il se foutait de ma gueule car je m’étais misérablement prit une étagère. D’accord, en soit elle ne représentait rien. J’aurais très bien la soulever d’une seule main. Normalement. Mais quand cette putain d’étagère vous écrase le dos, vous n’avez d’autre choix que de vous aplatir et quémander de l’aide à qui veut bien. Fusse le dernier des imbéciles heureux – ce qui est le cas ici présent. Car oui, Weasel est un abruti complet. Qui ne sait dire que des conneries, qui ne sait que sourire narquoisement, qui ne sait que faire chier quoi. Et qui comble de l’horreur, se moque d’une personne en pleine détresse ! Quel sadique je vous jure ! Une vraie plaie ce type. Pour la peine je lui fais la gueule. Oui d’accord ces derniers temps je lui fais souvent la gueule et on dirait trop pas mais foutez moi la paix bordel à cul ! Je soupire et garde tête contre le sol. Ca sert à rien de se relever, s’il ne se décide pas à m’aider je resterai coincé sous une étagère jusqu’au restant de mes jours. Quelle mort tragique et absolument pas glorieuse, elle ne me va pas. Moi je mourrai en héros ! En défendant la veuve et l’orphelin ! Comment vous doutez de mes capacités à être altruiste ? Comment vous me voyez plutôt mort d’une overdose dans les chiottes d’une boîte de nuit ? Vous êtes des bâtards, voilà c’est tout. Je suis un héros pour la nation moi ! Comment ça le seul lien entre un héros et moi c’est l’héroïne ? Saloperie ! Et l’autre connard qui s’y met :
    « Trop lourde ? Trop grande aussi ! Beaucoup trop grande ! »
Trop grande ? Serait-ce une réflexion sur ma taille à demi-mot avouée ? Bordel de merde, j’en ai marre ! Genre maintenant parce qu’on ne mesure pas un mètre quatre-vingt-un quatre-vingt kilos bah ça y’est on est un super mini lilliputien. Font chier les gens ! Pourquoi ils ne vont pas charrier Den. Ah oui. Lui il a quinze ans. J’en ai dix-sept. Vie de merde ! Mais au moins la mienne elle fait dix-sept centimètres voilà ! Comment c’est pas le moment de parler de ça ? Quoi, faut bien que je trouve du réconfort dans quelque chose non ? Et puis c’est pas comme si le putain de palmier avait l’air décidé à m’aider donc. J’en ai marre. J’ai vraiment l’impression que personne ne m’aime. Pour reprendre l’expression d’un connard blond – qui n’est pas moi – JE SUIS UNE VICTIME ! Je le crie haut et fort ! Le monde s’acharne contre moi. Legacy refuse de me toucher, Weasel refuse de me toucher, Grin refuse que je le touche. Mon Karma a encore décidé de faire chier. A quand la stalactite dans le cœur en plein été ? … Je ne devrais pas lui donner des idées, je suis sûr qu’un jour je m’en prendrais un. Putain. Après m’être fait battu par un rouleau de scotch, six trombones et une ramette de papier – les fournitures scolaire : 1, moi : 0 – je me ferais rétamer par les lois du réchauffement climatique. Charmant. Pour la connerie et la malchance que Weasel m’apportent, je ne l’inviterai pas à mon anniversaire ! Na ! Je suis sûr qu’il ne se souvient même pas de la date en plus…

Comment ça « Et moi ? » ? Mais Weasel n’a pas de date de naissance ! Cet abruti se contente d’un « début juillet. Disons le 2. Ou 3. Oh non ! Le premier ! » je peux pas lui souhaiter « Bon anniversaire » pour un jour pas défini. Pour info, j’ai décidé qu’il était né le 6, comme ça il aura son cadeau – qu’il ne met pas, je lui ai acheté une montre et il s’en fout. Elle m’a coutée la peau du cul cette saloperie quoi merde ! Quoi qu’il en soit ce con se décide enfin à me sauver. Je lui dois un sauvetage. Je lui offrirai un peu de beurre de cacahuète. Bah quoi ? C’est fort généreux de ma part ! Vous savez en théorie il devrait rien avoir, hein. C’est légitime d’occire le méchant dragon – représenté ici par l’étagère – pour sauver sa douce princesse – représenté ici par… moi… Putain je m’auto enfonce, c’est grave. J’ai touché le fond mais je creuse encore. Je vais aller me pendre. Non mais franchement je peux être définitivement con. Heureusement que c’est que des pensées, si jamais Weasel apprenait le quart de ce qui se passe dans ma cervelle je crois que je me suiciderais. Idem pour lui. Je ne veux même pas savoir ce que son esprit tordu d’escargot mijote. Déjà ce n’est pas du cul. Cet abruti ne baise pas. Ce n’est pas juste. Quand je vous disais que j’ai un sale karma. En plus je suis sûr que Den, lui, il y a droit.

Je crois que je vais vraiment me pendre. Cet abruti, ce soi-disant meilleur ami ! Putain et l’éthique ? Et la morale ! Putain mais pourquoi il a droit à tout et moi à rien ? Je crois que je vais péter un câble. Vraiment. Den passe avant moi, je vous promet. Et on se demande pourquoi j’ai des envies de meurtre après. On se demande pourquoi je suis frustré mentalement. Merde il baise avec son meilleur ami – j’en suis certain – et même pas avec moi ! Y’a un truc qui cloche. Et si ca vient pas de lui ca vient de moi, forcement. « Comment détruire une relation », écrit par Loan A. Archibad (mon pseudonyme d’écrivain) avec la participation d’Abrutiro Congénitas (le surnom de Weasel en tant qu’écrivain et son nom latin c’est Abrutitas Congénitus). Pourquoi on reste ensemble ? On a rien en commun, il fait que se foutre de ma gueule, moi j’en ai rien à foutre de lui, je le supporte pas. On est voué à la destruction. En plus il a le profil idéal du tueur de mon père. Imaginons que ce soit le cas : vous pensez vraiment qu’on doit rester ensemble, malgré tout. Style l’amour, la vertu, tout ça tout ça. Les valeurs comme « L’amour triomphe toujours, comme le bien ». Ouais bah dans ton cul ma poulette qui regarde trop Titanic, l’amour se finit 3 fois sur quatre par un divorce (et c’est cette putain de femme qui nous suce tout jusqu’à l’os) et y’a des milliers de tueurs en série qui courent les rues (non je ne vise pas Aphrodite…). Faut qu’on arrête tout.
    « Tu veux des bisous guérisseurs ? »
Mais pas maintenant. Malgré que je déteste cette expression, j’ai vraiment envie de bisous guérisseurs. Rattrapes-toi abruti, t’en a besoin là. Félicitation Weasel ! Tu viens de nous prouver qu’on passer du parfait bâtard à l’amant idéal en même pas six secondes dix. A quand le guide télévisuel ? Le « Comment être Salaud et Amoureux sans se faire jeter » dans la collections « For dummies » ? Putain je t’imagine trop bien écrire ça en plus. Où alors une ode au sarcasme, ou à l’hermaphrodisme. Ou au vol. Fin bref.
    « … Mwouais. Possible. »
Bah quoi ? Je ne vais pas non plus faire « Youpii oh oui mon amour j’en veux prend moi sur le sol » non plus. Mais c’est pas le sujet. Le truc avec Weasel c’est qu’il gère vachement bien les préliminaires. Et ses baisers sont absolument divins. Je frisonne légèrement, le laissant faire. J’adore quand il a ce genre d’élan romantique – ou érotique, on s’en fout… Seulement j’ai presque envie de pleurer de frustration parce que ça n’ira pas plus loin. Je m’éloigne vivement de lui et le fixe avec suspicion.
    « Arrête Weasel, tu t’enfonces. Ce que tu fais c’est encore pire que te foutre de ma gueule tu vois. »
Et étrangement en disant ça, je suis très calme. L’heure de la grande discussion a sonné.
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