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 Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis]

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Invité
Sujet: Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] EmptyJeu 1 Jan - 20:22


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I. IDENTITÉ
    Nom : Xenos
    Prénom : Gabriel
    Pseudonyme : Galene ( prénom grecque signifiant « calme »)
    Âge : Presque 31 ans
    Date de naissance : le 19 février 1978
    Date d'arrivée à la Wammy's House : Début février de l’année 2004, j’avais alors 26 ans, ou presque.
    Groupe : Adults

II. PHYSIQUE
    Une cascade de mèches lisses et sombres tombe sur mes frêles épaules à la peau blanche, étrange contradiction entre ces deux pigmentations sur un même corps. Je ne peux pas me vanter d’être grand, mais je n’ai pas non plus à dire que je suis petit. Avec mon mètre soixante-quinze, je suis pile à la moyenne ce qui m’octroie pas mal d’inconvénients après réflexion.
    Je possède de magnifiques iris d’un bleu étrange, envoutant et mélancolique, un peu froid certes mais profond comme lorsque l’on observe un océan avant une tempête : c’est calme, le remoud des vagues est doux et on s’y perd facilement, contemplation muette d’un spectacle qu’à Winchester on n’observe pas tous les jours. Ce qui pâlit ce magnifique paysage, ce qui gâche sa vue sans que je ne cherche à lutter contre, ce sont ces vilaines cernes, longues et sombres ternissant mes traits fins et gracieux, donnant une ombre creuse à mes heures d’insomnies. La nuit ne me porte pas autant conseil qu’on voudrait me le faire croire, le sommeil me gagne rarement à ces heures là.
    Certains de mes anciens élèves me disaient que je faisais peur à cause de ces cernes, qu'elle me donnait l'air d'un psychopathe. Vous trouvez que j'ai l'air d'un psychopathe vous ? Je suis d'accord que je ne fais pas mes trente et un ans et que j'ai des manières de vieux, de l'ancienne génération avec mes costards-cravates et ma voix grave de basse, mélodique qui à tendance à bercer ou à faire languir. Ce n'est pas comme si j'enseignais de l'histoire pourtant, ça, je conçois que ça paraisse ennuyant mais les mathématiques, c'est créatifs, mystérieux, pleins de surprises ! Mais je mégare, revenons à nos moutons...
    J’ai souvent un air suffisant peint sur le visage et pourtant, je ne pense pas me surestimer ni être hautain mais c’est une expression que j’arbore facilement lorsque je deviens songeur, pensif ; ne me demander pas pourquoi, c'est un peu comme un tic. Mes lèvres fines sont gercés et la peau de mon visage est tendue à craquer par le froid environnant car je n'en prend pas soin. Paresse d'un jour, paresse toujours.
    J'ai les mains calleuses alors même que je ne fais qu'écrire avec mais c'est parce que je n'en prends pas soin, tout comme la peau de mon visage. Plaire aux femmes ne m'ayant jamais vraiment intéressés, je n'ai jamais fait d'effort pour ce genre de choses. Peut-être est-ce pour ça que mon teint est cireux et qu'on me demande souvent si je suis malade... Enfin je n'y connais pas grand chose à tout ça.

III. CARACTÈRE
    Je suis quelqu’un de calme et possédant une grande maitrise de moi-même, qui est rarement impressionné par ce qui l’entoure où ce que l’on peut me démontrer et qui semble prêt à faire face à n’importe quelle situation. Loquace, je m’exprime dans n’importe quelle registre de langue bien que je préfère de loin le soutenue. Mais, parce qu’il me semble désobligeant d’infliger cela à des oreilles peu habituées, je me contente bien souvent du langage courant, pour mon plus grand regret. Les gros mots ne peuvent salir ma bouche car il me répugne d’en prononcer un seul, peu importe la langue employée pour le dire.
    La politesse et la galanterie sont mes deux mots d’ordre lorsque je m’adresse à une femme, qu’elle ne soit qu’une enfant ou bien même une mère-grand ne change rien ; je les considère comme des êtres à part qu’il faut choyer, dont un homme doit savoir prendre soin. Vous comprendrez donc que je suis loin d’être un « macho » et que je n’aime pas du tout l’attitude de ceux-ci : il ne faut pas prendre la gente féminine pour n’importe quoi !
    Plutôt laxiste, voir compréhensif, je pardonne volontiers des fautes bénignes que ce soient mots de travers ou bien même coups portés à ma personne tant que je reçois des excuses. Et oui, la politesse encore une fois… Et même si vous n’êtes pas sincères, apprenez que les paroles sont d’argent et qu’elles pèsent bien plus lourdes que vos pensées tues.
    Je ne suis pas du genre à imposer ma présence aux autres, sauf bien entendu pour les cours que je me dois d’assurer avec assiduité, et il vous suffit de me faire comprendre que ma présence vous dérange pour que je me volatilise.
    Deux vices s’ajoutent au panel diversifié de mon caractère : la paresse et l’envie. Pour ce premier, il m’est assez aisé de le cacher puisque je ne suis pas particulièrement serviable et que je n’ai besoin que de peu de temps pour préparer mes cours, mais le second est plus pénible à cacher. Je possède peu de volonté, je l’avoue, et lorsque je vois quelque chose qui me plait, il m’arrive de me montrer jaloux, chose que j’essaie de modérer car je sais à quel point la jalousie entrave la vie ; et de vouloir ladite chose au plus haut point. Lorsque c’est un objet, je peux contenter mon caprice avec facilité mais lorsqu’il s’agit d’une personne, comprenez que c’est plus ardu de rester dans l’ombre. Je suis trop possessif, je le sais et je ne possède pas d’humour, du moins on a du mal à comprendre le mien. J’ai un humour risible, bête et méchant, je ris noir si vous voyez ce que je veux dire. J’aime ce qui est glauque, macabre, c’est un… Passe-temps que de collectionner des choses qui, en général, font fuir les autres. Mais parce que je ne veux pas vous blesser, ou que vous éprouviez de quelconques craintes à mon égard, je m’efforce de cacher cette passion étonnante dans mon armoire cadenassée.
    Qu’aurai-je donc oublié de mentionner ? Ah oui, je ne fais aucun favoritisme parmi mes élèves. S’il m’arrive d’en apprécier certains plus que d’autre, cela ne se ressentira pas dans les notes : il ne faut pas confondre travail et vie extérieur. Je n’hésite pas à vous dire lorsque quelque chose ne va pas aussi, et je ne rechigne pas à discuter avec vous après les cours. Je ne pense pas être froid ou associable, n’hésitez pas à venir me voir si vous avez un soucis.
    Aussi, je ne supporte pas l’échec et je me remets sans cesse en question lorsque quelque chose ne tourne pas rond et que je le sens.

IV. AUTRE
    QI : 172
    Manie : Je passe une main sur ma nuque et dans mes cheveux de derrières.
    Rêve, ambition : Je suis quelqu'un qui n'a pas de véritable ambition. Tant que ma vie ne devient pas ennuyeuse, mon train-train quotidien me va parfaitement. Le seul rêve qui me viendrait à l'esprit serait celui, aussi bête soit-il, de fonder une famille.
    Cauchemar, Phobie : Ma hantise la plus profonde est sans nul doute de me retrouver tout seul, de ne vivre que pour moi. J’ai aussi peur de choses anodines tels les frelons, les caméléons aussi m’ont toujours fait frissonner. J’avais peur des clowns étant plus jeune mais avec le temps, cette phobie est passé. Je ne supporte pas d’être face à moi-même, de ce fait je me regarde rarement avec attention dans un miroir.

V. HISTOIRE.
    Famille :
    Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Kriste10 - Kristen Kera (1957-1995), ma mère, était une femme bonne et généreuse, femme au foyer et toujours engagée dans des associations caritatives. Divorcée de mon père lorsque je n’avais que douze ans, en mai 1990, elle s’est remariée avec un allemand, Karl Heidrich deux ans plus tard. Mais leur idylle n’aura duré que trois malheureuses années car elle est morte dans un accident de voiture d’où Karl à réchappé de justesse.
    Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Ares10 - Ares Xenos (1953-1999), mon père, un homme du commerce dans les affaires duquel j’ai toujours évité de mettre mon nez. D’un tempérament vif, injuste et impétueux, j’ai vite appris à mesure la conséquence de mes actes ou de mes mots en sa présence. J’entretenais une relation assez conflictuelle avec lui, et je voulais rarement rester seul en sa présence. Ce fut pire après le divorce de mes parents puisqu’il me fallait passer un week-end sur deux chez lui. Aucune femme ne voulait de lui et il buvait trop. Je n’ai reçu aucun mauvais traitement pendant cette période mais j’étais méfiant. Je l’ai toujours été. La mort de ma mère ne nous a pas non plus rapproché et je suis resté à la garde de Karl pour le plus grand malheur de mon père. Il est mort quatre ans plus tard d’une tumeur au cerveau.
    Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Karl10 - Karl Heidrich (1958 - ???) le second époux de ma mère est un homme aussi bon qu’elle. Si mes parents n’ont pas réussit à dépasser la cinquantaine, ce n’est pas le cas de celui que j’appelle « père » qui est resté veuf après le décès de Kristen. Je le considère comme ma seul famille encore vivante, mes grands parents, aussi bien paternels que maternels ayant déjà goûté le repos divins. Comme quoi, notre famille doit être destinée à mourir jeune. Je ne l’ai pas vu depuis mon embauche à la Wammy’s house mais nous continuons de correspondre par lettres et mails.

    Origine : Grecque
    Relations : Lust : Bonne élève qui talonne de prêt les deux meilleurs de l’orphelinat et que je trouve agréable en cours bien qu’un peu trop vive.
    Matt : Sans doute trop renfermé, dans son monde, il serait peut-être intéressant de trouver quelque chose dans mon cours susceptible de capter son attention. Faut-il donc que je crée un jeu vidéo pour que suive ce que je dis ? Mais tes notes sont bonnes, je ne te blâmerai donc pas.
    Mello : Ne t’énerves pas jeune homme, ta note n’a qu’un point de différence avec le meilleur. Je suis sûr que tu finiras par le rattraper, ne perd pas espoir et garde la tête sur les épaules. Mise à part tes crises de rage lorsque je te rends tes contrôles, je t’apprécie vraiment : tu iras loin, bien plus que tu ne le penses.
    Near : Petite chose blanche excellente en classe à qui je n’ai rien à reprocher. Il serait intéressant que tu prennes quelques cours de sociabilité cependant. Les autres ne vont pas te manger, allons ! Enfin, tu mènes ta vie comme tu l’entends, je ne vais pas te faire une leçon de morale sur ta façon d’être.
    Histoire :

VI. HJ
    Votre nom ou pseudo ? Fehla
    Comment avez-vous découvert le forum ? 3è compte
    Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Il est toujours aussi bien *o*
    Comment l'améliorer ? On améliore pas ce qui paraît parfait.
    Des remarques ?Code bon par Veil, of course !
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Invité
Sujet: Re: Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] EmptySam 3 Jan - 22:53

    Histoire :

    « C’est l’histoire de la viiiiieeeee
    Le cycle de Galeeeennneee
    Un enfant béni
    Vraiment trop mortel !! »


    Il braillait dans la rue sans se soucier des regards alentours. Une bouteille de vodka à la main, un bras autour des épaules d’un ami tout aussi soul que lui. En cœur, il reprenait ces mêmes mots depuis une dizaine de minutes, soigneusement évités par les rares personnes encore dehors par cette heure tardive.
    Bien sous tout rapport, Gabriel n’était pas vraiment du genre à boire autant, surtout pour une chose aussi anodine que de voir sa copine actuelle le tromper avec un autre. Avoir regardé « le roi lion 2 » avec elle la veille au soir, avant qu’elle ne lui annonce qu’elle le quittait, n’avait pas eu un très bon effet sur son esprit embrouillé.

    « Tu sais que je ne comprends toujours pas ce qu’il a de plus que moi ?! De toute manière tout le monde me laisse un jour ou l’autre. Même toi, chui sur, Andrew, un jour tu te lasseras de moi et t’iras voir ailleurs !
    - Mais non crétin ! On peut pas se passer de toi ! T’es trop marrant ! Hahaha, regarde où tu mets les pattes ! J’pense pas que le trottoir veut devenir ta nouvelle copine ! »


    Le jeune grec venait de se casser la figure après s’être fait un croche-patte et il se tordait de rire au sol, encourager par les larmes hilarantes qui s’échappaient des yeux de son partenaire.
    Les passants les évitaient toujours.
    Le temps n’avait en effet pas toujours été très clément avec Galene. Il venait d’une famille de classe moyenne, avait possédé une mère femme au foyer toujours aux petits soin pour lui – de ce côté il avait été gâté – et un père voyageant souvent, commerciale après avoir été marchand d’un débarras ; ses rapports avec son paternel avaient toujours été tendus et on ne peut vraiment pas dire que son éducation ou l’ambiance de la maison ait été très saine pour lui. Un peu coupé du monde par l’amour étouffant de sa mère et par l’éloignement instinctif de son père, le petit garçons n’a jamais vraiment su tisser des liens profonds avec ses camarades. Bon en classe sans faire le moindre effort, rêveur voir totalement à l’ouest, l’école ne lui posait pas non plus de problèmes majeurs.
    Ainsi, Gabriel put il vivre comme il l’entendait, sans rêver à quelque chose de meilleur, jusqu’à ses douze ans. Les relations entre sa mère et son père s’étaient dégradées d’année en année et Kristen avait enfin décidé de partir loin de cet époux grognon et froid comme un ours.
    Ses parents divorcèrent et on confia sa garde au côté maternel avec l’obligation de séjourner chez son père un week-end sur deux.
    Ces années là furent les plus compliqués pour le petit garçon car la maison de son père, celle de son enfance qu’Ares avait réussit à conserver, n’était plus la même ; elle était devenue froide, lugubre, étrangère et ne lui inspirait que crainte et cauchemar. N’ayant aucun soutien amical, il lui fallait affronter cela seul et il appréhendait les week-end paternel plus que d’aller chez le dentiste ou de devoir faire son rappel de vaccin. C’était une épreuve rituel qu’il lui fallait surmonter avec une bravoure qu’il ne possédait pas. Mais il ne voulait pas perdre la face, alors il faisait bon et il luttait contre la terreur que lui inspirait Ares.
    Ces années là, bizarrement, il accorda plus d’importance aux livres, à ses devoirs, aux voisins de son âge, à la télé, aux boutiques, bref, à tout ce qui pouvait lui faire quitter le havre paternel et l’éloigner de cet ours mal-léché et renfermé.
    Et le temps passa.
    Lentement



    « Hmm… Gabriel… Pas ici… c’est gênant…
    - Andrew… Je n’en peux plus… Laisse-moi seul.
    - Galene… Je ne peux pas… Je ne peux plus
    - Andrew…
    - Gabriel… »


    Des lèvres chaudes se posèrent sur sa nuque. Pulpeuses, curieuses et désireuses d’en apprendre plus sur le corps qu’elles convoitaient. Passif, triste de cette attention particulière qu’on lui adressait il n’esquissait aucun geste pour repousser cet homme qu’il aimait tant. L’un des rares amis sur qui il pouvait compter, en qui il avait confiance. Il n’avait pas la force de le repousser, la douleur qui lui lacérait le cœur l’empêchait d’agir comme la logique le lui ordonnait.
    Ils avaient trop bu et ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans cette situation à la fois dangereuse et gênante. Il était le feu qui avait allumé le mèche, le fautif qui avait trop « chauffé » son ami ; il ne récoltait que ce qu’il avait semé.
    Le lit grinça lorsqu’ils tombèrent dessus, s’embrassant avec une férocité bestiale qu’il ne se connaissait pas. Il ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre. Il voulait juste oublié et se laisser submerger par les intentions perverses de celui qu’il nommait « Léandre » à cause de ses cheveux noirs en batailles qui lui donnaient des airs de lion.
    Mais si son corps étaient comblé et emplis de désirs, il avait l’alcool triste et les souvenirs enfouis loin dans sa mémoires refirent surface, laissant les larmes rouler sur ses joues alors qu’il fixait béatement le plafond.
    Elle avait été la première à l’abandonner. Elle avait été débordante d’amour et d’affection et pourtant, Kristen l’avait abandonné avant qu’il n’est atteint sa majorité.
    A cette époque, ils habitaient à Athènes et il allait souvent sur l’acropole pour observer la ville à divers moments de la journée. C’était un jour où il avait séché l’école et donc, où il n’avait appris que tard l’accident puis de le décès de celle qu’il avait toujours aimé.
    Déchiré par la mort de sa mère, l’adolescent avait vécu une époque sombre et troublée remplis de débauche où l’alcool et le sexe avaient été ses meilleurs alliés contre le chagrin.
    Boire pour oublier, coucher pour oublier.
    Mais dès qu’il s’arrêtait, le chagrin lui tombait de nouveau dessus et il devenait une véritable loque humaine. Bien sûr, son père voyait l’état de son fils s’aggraver de jour en jour mais depuis le début de l’adolescence de celui-ci, leurs rapports étaient devenus encore plus tendus, presque conflictuel.
    Ce qui sauva Gabriel, ce fut Karl.
    Karl aussi avait subit l’accident et avait été salement amoché mais il avait survécut.
    Karl, c’était le second mari de Kristen, un bel homme aux origines allemandes et aussi chaleureux qu’Ares était froid ; ils s’entendaient comme père et fils, Gab’ et lui et avaient tout de suite été très proche. Certes, Karl était aussi triste que Gabriel de la mort de sa mère mais il était adulte et réagissait mieux à cette nouvelle. Parce qu’il ne voulait pas le voir interné en psychiatrie mais parce qu’il avait besoin d’une aide extérieur, il décida qu’il était tant pour le jeune grecque de suivre une thérapie à laquelle ils participeraient tous les deux.
    Ainsi, le jeune homme put-il remonter la pente et se remettre de la mort de sa génitrice. Cela avait pris des mois et pourtant, il passa dans la classe suivante car ses notes étaient restés excellentes.
    Pendant la thérapie il avait dû subir plusieurs tests et il fut bientôt prouvé que le jeune homme était un doté d’un QI largement au-dessus de la moyenne. Mais contre toute attente, parce qu’il voulait faire durer la sérénité revenu dans leur demeure, Karl laissa Gabriel choisir lui-même ce qu’il voulait faire : continuer un cursus scolaire normal ou bien intégrer une institution pour surdoués.
    Il décida de rester.

    C’est à cet époque aussi où il se rebella contre son père. Il était majeure et pouvait faire tout ce qu’il voulait ou presque. Affronter son père était devenu naturel et il le fuyait autant qu’il le pouvait. Mais lorsque Ares apprit que son fils avait de fortes capacités mentales mais qu’il ne comptait pas les exploiter, il décida qu’il était tant qu’il intervienne dans la vie de sa progéniture… Trop tard, bien heureusement pour Galene. Il ne se laissa pas faire, et avec une assurance qu’il ne se connaissait pas, décréta que, de toute manière, il était maitre de sa vie et qu’il en faisait ce qu’il voulait, qu’Ares n’avait plus rien à y faire, qu’il n’avait aucun droit de décider pour lui. Enervé par les réactions de son père, furieux de ce qu’il avait voulu l’obliger à faire, il décida qu’il vivrait désormais à pleins temps chez Karl.
    Sans doute son père fut-il anéanti par cette rébellion de jeunesse mais il n’avait plus la force de parler pour contrer toutes ces vérités.
    Quelques mois plus tard, la déprime était devenue maître de lui.



    Ses doigts se refermèrent sur les draps alors que la bouche de Léandre s’emparait du coin de ses yeux, voulant gommer toute trace de sa douleur, de sa tristesse. Le jeune anglais ne comprenais pas pourquoi son amant, celui qu’il désirait avoir depuis si longtemps, pleurait ainsi au lieu de laisser son plaisir l’emporter.
    Mais Gabriel n’était plus là, à Londres, cajolé par son ami, il était encore dans ses souvenirs, qui continuaient de défiler dans sa tête, implacable, comme s’il avait payé ce soir, une place de cinéma pour voir le film de sa propre vie.
    L’adolescent n’avait pas mesuré à quel point son père tenait à lui, malgré les apparences. Il n’avait pas non plus compris que ce dernier n’allait pas aussi bien qu’il le prétendait.
    Si le temps avait servit à laver les blessures de Gabriel, il avait aussi arrêté la date de mort de son père. Ares avait une tumeur au cerveau mais n’en était pas conscience. Depuis toujours il avait été sujet à des migraines, le fait d’en avoir plus fréquemment ne l’avait donc pas alerté. Il ne fallut qu’un an à la maladie pour aggraver considérablement l’état de son père et le décidé à aller voir le médecin ; mais de toute ça, il n’avait rien dit à son fils, préférant qu’il reste dans l’ignorance. Après plusieurs tests, on lui décela une tumeur bien avancée qui interférait dans ses sens et qu’il n’était plus possible de soigner : la dégénération des cellules étaient trop avancés, l’échéance ne pouvaient être que retardé par des traitements mais le décès d’Ares était inévitable.
    Il ne lui restait plus qu’à vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête dans l’attente de son décès prochain. Et il avait décidé que son fils n’en saurait toujours rien. Décrétant une promotion en suisse, il déménagea et laissa son fils aux bons soins de Karl, qui lui, était dans la confidence et comprenait les décisions de ce père incompris. Gabriel ne décela pas le subterfuge ou un quelconque changement dans l’attitude de son père. Ce ne fut que lorsque son beau-père lui appris la mort d’Ares et ses raisons qu’il prit conscience qu’il aurait dû faire plus d’effort quant à la compréhension de son paternel, plutôt que de vivre dans l’ombre constante de sa peur. Au fond, il avait toujours aimé son géniteur mais l’un comme l’autre, n’avais su se montrer leur affection.
    Il y eut son enterrement, trop loin, en Suisse, pour que je puisse y assister et je ne pus que prier pour la paix de son âme.

    Après cette période, je me suis peu à peu détaché de Karl. J’effectuais des études pour devenir professeur. J’étais doué pour les langues mais je préférais l'arithmétique et j’avais décidé de l’enseigner aux plus jeune. Mais je ne voulais pas rester en Grèce toute ma vie et je me mis à voyager, allant de postes en postes dans des collèges et lycées étrangers : Allemagne, France, Autriche, Italie et puis l’Angleterre.
    Ce fut une longue période où je m’amusais autant que je travaillais, collectionnant un retard de sommeil important. Ce fut aussi à cette époque que je découvris mon insomnie, sans doute dû à mes trop nombreuses fêtes et rencontres qui dégénéraient au lit.
    Le temps passait à la vitesse de l’éclair et je finis par arriver à la Wammy’s House. Bien sûr, on m’avait fait part de son statut quelque peu spécial puisque c’était un orphelinat pour surdoués. Curieux d’un travail de ce genre, il avait postulé pour le post de professeur de mathématiques. Et puis, s’il n’était pas pris, il pouvait toujours postulé pour être professeur d’une langue quelconque, après tout ses divers séjours avaient enrichis sa culture, il en oubliait presque sa langue maternelle.
    Accepter pour une période d’essai, il dut se montrer à la hauteur car le directeur de l’institut demanda à prolonger son contrat chose qu’il s’empressa d’accepter. Il commençait à ressentir le besoin de se poser, de prendre une vie stable et peu compliquée. Et puis il aimait l’ambiance qui régnait dans l’orphelinat bien que la combativité des différents groupes le révulsait parfois.



    « Je dois rentrer, Andrew. »
    La nuit n’avait pas été celle que le jeune anglais avait désiré mais il avait néanmoins réussit à dormir dans les bras du beau grec. Etouffant un bâillement en regardant les premières lueurs de l’aube derrière la fenêtre, il acquiesça silencieusement avant de suivre le moindre de ses faits et gestes des yeux.
    « Tu reviendras me voir, dis, Galene ? Je m’ennuie quand tu n’es pas là !
    - Ne t’inquiète pas, mon temps libre est pour toi. »


    Le lion s’étira en souriant puis il se renfonça dans ses couvertures. Lui, ne travaillaient pas, il était en vacances et avait du temps à revendre pour s’amuser et dormir. A vingt-cinq ans son monde ne tournait qu’autour de Gabriel, de ses amis et de l’amusement.
    Se levant finalement pour aider le beau brun à nouer sa cravate il déposa un dernier baiser sur ses lèvres et le regarda partir. Il souffrait d’être le seul à aimer de cette manière mais il ne pouvait forcer Gabriel à lui laisser son cœur. Il profitait alors de sa solitude nouvelle avant qu’il ne se trouve un nouvel amant.

    « Regardez-moi ces cernes… Tu parles que certains de tes élèves aient peur de toi ! »
    marmonna-t-il avant que la porte ne claque et qu’il ne regagne le pays des rêves.
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Invité
Sujet: Re: Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] EmptyLun 5 Jan - 20:32

J'ai relevé quelques petites fautes par-ci par-là, mais je ne vais pas t'embêter pour si peu (Pas d'humeur à emmerder son monde, aujourd'hui. Tu as de la chance xD).

Bref, fiche validée !
=> Adults
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Sujet: Re: Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Galene => Gabriel Xenos <= Supermassive Black Hole [Finis] Empty

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