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 Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT)

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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyJeu 18 Déc - 21:03

-"…. Je… c’est moi… je… je suis désolé… je…"

Des excuses, encore des excuses. Bien que le plus blâmable des vice soit celui de faire du mal par bêtise, Octave ne pouvait lui en vouloir pour quoi que ce soit car comme disait l'autre "Chez les amis, tout s'excuse, tout passe ; Chez les amants, tout plaît, tout est parfait ; Chez les époux, tout ennuie et tout lasse." Fermant les yeux lorsque les bras légers enlacèrent son cou, l'orphelin soupira en regardant le concerné d'un air amusé.

-"… Des fois… je ne comprends pas… tout… ce qui se passe… là dedans…"


Esquissant un léger sourire navré, il acquiesça d'un hauchement fataliste de la tête en passant ses bras dans le dos du surveillant. Là, il agrippa délicatement ses épaules blanches en traçant du bout de l'index le contour des omoplates. Oui, vous l'auriez deviné, c'est une partie du corps particulièrement appréciée du jeune brun. Au fond, il appréciait tous les efforts que l'adulte faisait pour lui, mais son visage resta étrangement impassible et interdit, presque lointain. Doucement, le visage de son désiré glissa le long du sien pour venir rejoindre son oreille. Humant un parfum tant séduisant, il se frotta lentement contre la joue chaude, les yeux mi-clos et l'esprit déjà ailleurs. Toujours aussi tendre et cruellement délicat. Si seulement sa volonté n'avait pas été aussi forte et déterminée, il aurait sans doute beaucoup plus de mal à garder toute sa contenance.

-"… Parce que… ces envies… enfin, j’ai des envies… pas… très saines…"


Lâchant un ricanement à peine audible, Octave passa une langue humide sur ses lèvres entrouvertes devenues sèches par le flux incéssant de sa respiration. Puis, il recula la tête de quelque centimètres vers l'arrière en étirant les traits de son visage en une expression amèrement sèche et insensible. Cela dit, un sourire déconcertant continuait à inlassablement trôner sur ses babines couleur cerise.

- Moi aussi, il m'arrive de me perdre dans le labyrinthe de ton esprit.


Souffla t-il en pointant son jeune amant du menton. En suite, du bout des doigts, il descendit le long de la colonne vertébrale avant de poser ses mains sur les hanches finement musclées. Han, féchié, elles avaient prit le temps de se couvrir avec un odieux morceaux de tissus, immonde jean. Penchant quelque peu la tête sur le côté, un sourire étrange étirant les lèvres, il saisit calmement les bras de Tears au niveau des coudes avant de les écartes afin de rompre l'étreinte qui ceinturait si agréablement son cou.

- Tu avances, tu recules, comment veux-tu que je te... comprenne !


Il y avait déjà pensé, certes, et il était venu temps de concrétiser les idées. Ca ne sonnait nullement comme une reproche, il n'y avait rien de violent ni même d'agressif. C'était juste doux et un tantinet chiffonné sur les bords. Ainsi, on aurait dit que sa voix se coinçait en sanglots à la fin des phrases. Se pinçant la lèvres inférieure, Octave fit quelques pas vers l'arrières avant de se diriger vers son casier qui était de l'autre côté de la piscine, étant sûr d'y trouver un quelconque jean. Il savait parfaitement qu'il avait faire de la peine à Tears, plus par son geste que par ses mots. Mais l'aimer ne voulait pas dire le protéger de tout et de rien. Non, justement, c'était de lui ouvrir les yeux et de lui faire comprendre certaines choses. Du moins, l'adolescent voyait ça comme une obligation en vers les gens aimés. Ne mentez jamais a quelqu'un en qui vous voulez avoir confiance. A partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien du mal à lui croire.

Après avoir enfilé un vieux jean troué au niveau des genoux, l'orphelin se posa sur un banc juste à côté, croisa les jambes et regarda fixement son amant l'air de dire "cela dit, rien ne t'empêche de venir t'asseoir à mes côtés". Il songea d'ailleurs à lui trouver un surnom débile. Mais nooon, on ne tombe pas dans l'amour niais, c'est un nom de code voyons !
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyVen 19 Déc - 0:40

En sentant ses mains dans son dos, il se disait que, peut être Octave le pardonnait. Mais, les entrailles desséchées et l’angoisse au fond des yeux, il attendait. La tête du jeune orphelin se décolla, et le surveillant stressait à l’idée de ce qu’il allait voir sur son visage. Et il eut raison d’être autant troublé, car l’expression du brun se révéla des plus déconcertant et si peu descriptible. Le cœur du jeune homme se figea un instant. Merde… merde, pourquoi il était beau quand même ? Il n’y avait rien d’encourageant peint dans ses yeux et ce sourire anormal, il était absolument troublant. Des sentiments inalliables s’unirent soudainement au fond de Tears. La peur, l’attirance, la curiosité, la tristesse... Ah, pourquoi avait-il fallut qu’il se la joue jeune émo dépressif quelques minutes plus tôt ? S’il ne s’était pas emporté, s’il n’avait pas cherché le mal dans le bien, peut être qu’ils seraient déjà en train de… Le surveillant essaya tant bien que mal de rayer tout ça de sa tête, balayer le passé, même celui d’il y a quelques minutes.

-"Moi aussi, il m'arrive de me perdre dans le labyrinthe de ton esprit."

Ah… oui, en plus. Le surveillant était-il si compliqué que ça ? Il se pensait simple pourtant, le plus simple du monde. Si seulement il n’était pas aussi hésitant et incertain. Tears déglutit difficilement en sentant ces mains douces descendre et s’arrêter sur ses hanches. Mon dieu… il le désirait si ardemment, avait-il une chance de pouvoir se rattraper ? Jamais il n’avait eu regrets si vrais et vifs. Alors il se mit à espérer, espérer de tout son cœur. Si c’était pour le rejeter, il ne serrerait pas si agréablement ses hanches, n’est-ce pas ? Fatal erreur. Lors que l’orphelin défit l’étreinte, le moral du blondinet ne tenait plus qu’à un fil. Les yeux aux bords des larmes, il le fixait, essayait de comprendre, essayait vainement de savoir.

-"Tu avances, tu recules, comment veux-tu que je te... comprenne !"

La moue dépité, il n’arrivait pas à lui en vouloir. Il avait raison. Ah, maudit soit-il ! Si, à cet instant, Octave l’avait laissé tout seul, Tears se serait surement tapé la tête contre le mur jusqu’à que sa cervelle éclate par terre. Peut être que la réplique de son aimé lui aurait fait moins mal s’il avait été en colère ou quoi. Mais non, le ton qu’il avait employé était encore plus terrible, plus affreux et achever de le détruire totalement. En effet, sa voix partait dans les tons blessés. Mon dieu, à l’idée d’avoir rendu le jeune brun d’humeur maussade, le cœur du surveillant se déchira en une multitude de morceaux sanglants. Il se sentait mal, tellement mal, si seulement il pouvait remonter dans le temps. Il s’en voulait si profondément, il n’en pouvait plus tellement il se haïssait si fort en ce moment, il avait comme des envies de ne plus exister. Oh, s’il n’était jamais né, Octave n’aurait jamais employé ce ton, et c’aurait été tellement mieux.
L’orphelin s’éloigna. Seigneur, faite que cette piscine soit d’acide que je puisse m’y jeter. Les bras ballants dans le vide, les yeux fixes d’un poisson mort, la mine déconfite, il se décomposait lentement. Au moins c’était clair. Au moins Octave était franc. Et s’il se mettait à déprimer maintenant, ça voudrait dire qu’il reculait… et ça ferait encore changer la girouette de sens. Et ça prouvera la pensée et les paroles du jeune brun cramé. Se mordant la lèvre, Tears essaya d’afficher une mine déterminée. Avance, recule, avance, avance sonnait mieux que avance, recule, avance, recule. Alors il ne fallait pas qu’il recule, il fallait qu’il continue dans sa percé, c’était surement ce qu’il avait voulu lui dire. Ainsi, il se décida. Il allait persister, et tant pis s’il allait passer pour un pervers, et tant pis si… merde, tant pis. Voilà.
Octave, une fois son jean enfilé, s’assit sur le banc et invita Tears du regard à se poser aussi. A moitié tremblant, à moitié déterminé. A moitié tétanisé et à moitié confiant, il s’avança mollement, et s’assit à côté de son amant. Un silence. Il se préparait mentalement, il ne fallait pas qu’il se loupe cette fois-ci. Une fois sa détermination concentrée à grandes doses dans ses yeux, il se tourna vers l’orphelin.

-"C’est vrai… alors… alors je ne reculerai pas… à part si tu le veux…"

Il lui lança un regard résolu, presque intrépide. Sauf que le "si tu le veux" gâchait un peu toute la résolution qu’il avait mit dans ces paroles. Oh, et puis merde, et puis hkghjh.

-"Enfin, même si tu veux pas… tu… tu n’as pas le choix…"

Et là, on se dit "loooooooooooool ptdr". Ouais, c’était comique, parce que… il disait ça d’un air tellement convaincu alors qu’en réalité, si Octave ne voulait pas, il se plierait comme un roseau. Cet air féroce lui collait tellement mal à la peau que c’en était ridicule, enfin, c’était surtout qu’il le faisait super mal. Attention, Tears le conquérant est dans la place… on y croit, on y croit. Mais si, vous y croyez, faite moi plaisir.

-"Alors…"

Alors gutiouhui crétiiiiiin ! Ouais, non, non. C’est vrai qu’il le désirait, mais Octave ne devait plus avoir envie maintenant. C’est vrai qu’il voulait lui prouver qu’il pouvait être audacieux et avancer sans reculer parfois, mais il ne voulait pas le choquer (et Maria ne veut pas jouer OOC, quoique ça l’exciterai) Et puis, il n’osait plus le toucher maintenant, de peur de se faire rejeter une seconde fois. Abandonnant son air de téméraire bravant les montages sans les mains, il adopta une mine plus suppliante et penchant la tête sur le côté. Se rendant compte que ses paroles, d’un offensif certain, contrastaient avec ses gestes réservés, il voulut faire quelque chose, le toucher, le caresser… mais la cicatrice du dernier rejet le brulait encore.

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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 4:21


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Octave avait sûrement le don d’effectuer ses blâmes gentiment, comme avec un hachoir à viandes. Mais comme dit Alfred Capus « Une femme qui ne vous fait plus de reproches est une femme qui ne vous aime plus ». A vrai dire je ne sais pas du tout où je vais dans mon post en commençant par se raisonnement, mais il me semblait important de glisser furtivement ces quelques mots. Ce qui l’avait particulièrement intéressé en Tears –et ce qui, par la même occasion, le portait plus haut que les autres orphelins- c’était sa si rare capacité à tirer des leçons de ses erreurs. Cela semble facile, on en parle partout, tout le monde le répète et pourtant, peu de gens savent réellement le faire. Prenez par exemple la première et la seconde guerre mondiale, tout bêtement. Bien sûr, l’on vous dira –et moi en première- que c’était basé sur de bonnes intentions. L’adulte se vexait peut-être, boudait sans doute, mais continuait néanmoins à écouter parce que min de crayon, tant que la critique est constructive, elle ne peut être que bonne. Octave n’avait nullement l’intention de jouer les damoiseau avec Tears sous prétexte que celui-ci était soi-disant « fragile ». Je pourrais vous expliquer sur trente-six mille lignes les relations qu’Octave souhaitait offrir à ses amants, mais je ne vais pas m’en donner la peine, de toute façon vous n’écoutez jamais. Surtout que ça finit par en étonner plus d’un qu’Octave soit gentil avec son bien aimé. Répéter toujours la même chose sans que personne ne daigne comprendre, c’est lourd à la fin vous savez.

Etrangement, un seul refus signifiait le rejet total la plupart du temps. Et à son plus grand damne, Tears semblait ne pas échapper à la règle. Ainsi, Octave le regarda se recroqueville sur un coin de banc à balbutier quelques promesses. C’était mignon et l’orphelin n'avait rien à y ajouter. A partir d’un certain point, il n’y avait tout simplement rien à dire parce que tout dépendait du seul bon vouloir de la personne concernée, en l'occurence, son soupirant. C’était beau de faire des promesses et débiter plein de jolies choses, mais encore fallait-il respecter sa parole et faire des efforts. C’était justement à ces moments là que la citation «plus facile à dire qu’à faire » avait un sens des plus lourd. Prenez par exemple le nombre de fois qu’un orphelin émo... personne écrira ou dira « j'vais me suicider bordel de merde » et ne le fera pas.

- Si tu ne recules pas, permets-moi au moins d’avancer.


Dans un mouvement leste, le jeune adolescent se laissa glisser entre les cuisses qu’il avait prit le soin d’écarter juste avant. Genoux à terre, il agrippa le cou de son adoré afin d’atteindre ses lèvres gonflés qu’il embrassa délicatement avant de glisser furtivement vers l’oreille dont il mordilla le lobe avec toute l’affection dont il était capable. Oui, comme la première fois. Cela dit, le déroulement de la pièce n’allait sans doute pas être le même. Embrassant on torse tâché de quelques plaques violettes et bleues –rajoutez des couleurs dans votre vie !- Octave entreprit d’ouvrir le jean du surveillant comme si de rien n’était. Alors qu’il finissait d’achever la braguette, sa bouche n’était malheureusement qu’au nombril. Traçant d’invisibles arabesques sur le ventre blanc de sa langue inventive, l’adolescent tenait fermement les poignets de sa victime dans l’une de ses mains tandis que l’autre était fort occupée à dénuder la verge tendue et frustrée jusqu’alors. Là, il changea soudainement de programme et, empoignant l’une des cuisses de sa main libre, remonta vers les tétons pointus. Mettant en œuvre toute son imagination, il tortura délicieusement les grains de chaire qui se tordaient sous sa langue gourmande. Jugeant au bout d’un certain temps que le supplice fut assez long, il cessa ses attouchement en revenant vers le bas. Sagement agenouillé, il pencha la tête vers, humecta ses lèvres et....goba littéralement le membre viril jusqu’à ce que son nez ne flirte avec les poils pubiens qu’il devinait aisément blonds. Goûtant la cyprin sucrée et humant l’odeur intime aux fortes notes de sexe, l’orphelin remonta quelque peu et lécha goulûment le gland violacé avant de redresser sa tête vers Tears, les lèvres entrouvertes et les yeux humides d’envie. Eh oui, chacun son tour. Pourquoi il faisait ça ? Pas la moindre idée. En tout cas, il n’était certainement pas en train de lui demander la permission. Serrant quelque peu l’emprise de sa patte d’ours sur les mains du surveillant, Octave l’empêchait ainsi de résister. Un couple sans sexe, non mais tu t’attends à quoi, à un miracle ?
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 15:17

-"Si tu ne recules pas, permets-moi au moins d’avancer."

Alors… alors, il voulait bien de lui ? Non, mais bien sur idiot. La conscience crétine et niaise du jeune surveillant était fatiguée de cacher tout ce que le blondinet souhaitait cacher. S’avouer que l’on était désiré, il avait toujours prit ça comme une marque d’égoïsme et de vanité. Mais sous prétexte d’un quelconque orgueil, était-il plaisant de se voiler la vérité, le tout parce qu’on avait peur de paraître mauvais ? Ce voile d’auto-mensonge commençait à lui peser. Cacher le bon côté des choses sous un voile pessimiste et en même temps, chercher l’optimisme dans tout ce qui ne l’était pas, c’était stupide en somme. Enfin, il acceptait plus les bonnes choses que les mauvaises… mais si les bonnes choses le concernaient lui, sa personne, alors il devait toujours les remettre en question. Parce qu’il n’était pas bon, il ne méritait pas les bonnes choses. C’est compliqué, vous avez sûrement rien compris, c’est normal. Et donc, c’est à ce moment là que son voile s’effilait et que sa cervelle lui crachait à la gueule "Tu mérites de bonnes choses, sombre crétin, c’est du foutage de gueule que de ne pas les accepter." Oui, imaginez donc, vous voulez faire plaisir à quelqu’un, lui dire que c’est quelqu’un de bien, et lui… ben lui, il cherche à contredire toutes vos paroles sincères. Genre "Ah, tu penses ça, c’est cool, mais c’est pas mon avis." et ça, alors que vous vouliez lui faire plaisir avec d’honnêtes compliments. Et vous l’avez dans le cul, entre autre. Ici, c’était pareil. Et il était grand temps que le surveillant arrête toute la mascarade qui résonnait dans sa tête, il allait assumer la vérité, toute la vérité. Plaisante, déplaisante, oui je le jure. Parce qu’il savait qu’il pouvait les croire, les paroles d’Octave, et qu’il fallait qu’il ose. A avancer toujours, à se sortir les doigts du cul et au lieu de se lamenter sur sa propre lâcheté, tenter de ne plus l’être.
Ainsi donc, la phrase de son aimé embaumait son cœur d’une douce chaleur, et sa confiance en sa misérable personne grandit. Maintenant, il était sûr que, quoique fasse l’orphelin, lui il avancerait. Et s’il se heurte à un mur, il le défoncerait. Pas pour autant qu’il allait le harceler sexuellement toute les trente secondes, mais il essayera de faire son maximum pour le plaisir du jeune brun (jusque là, rien de nouveau) et le sien (haaaan nouveauté nouveauté). Car ils étaient liés, et s’il mutilait son propre désir, alors il risquait de blesser celui d’Octave. Tout ce pavé pour dire, qu’après la phrase de son dulciné, il était gonflé à bloc (cherchez le double sens) et était prêt à se bouger un peu. Mais Octave, contrairement à lui, accompagnait ses paroles avec les faits.

Ainsi, une bouche enivrante l’hypnotisa dans un échange des plus raffinés, l’embrassant avec cette envie et cette tendresse qui étaient si exquises. Cette même bouche se fit odieuse et quitta la bouche pour l’oreille, la mordillant avec une affection étonnante. Et Tears était là, le cerveau engourdi mais les sens à vifs, tout émoustillé devant des attentions si délectables. Sa langue continua ensuite son voyage, de régions en régions, enflammant le territoire de cette catastrophe naturelle qu’était la langue. Ses bleues transmettaient à ses nerfs quelques doucereux baisers alors que la faible défense de sa braguette se faisait laminer. Puis le nombril autour duquel quelques œuvres d’art invisibles étaient tracés avec génie se mit à frissonner dans une pulsion agréable. Les yeux enfumés, bouche en suspens, cœur déchiquetant la poitrine et respiration hachée, Tears souffrait d’un plaisir indescriptible. Il sentit ensuite son sexe tendu sortir de sa prison de tissu et en rougit jusqu’au blanc des yeux. La forte poigne d’Octave l’empêchait toute résistance, et le surveillant trop gaga pour l’instant, ne cherchait que peu à comprendre pourquoi. Il pensait qu’il allait reculer ? Il n’avait pas cru ses paroles ? Il ne s’agissait pas là d’une auto-persuasion négative, mais il ne comprenait vraiment pas. Un jeu amoureux peut-être ? Que penser… que penser… ? Ah, juste, ne pense pas. L’adulte avait encore cette naïveté et cette fragilité qui lui était propre, il essayait juste de voir les choses comme elles étaient, de ne rien cacher à ses yeux innocents mais à quoi bon, lorsqu’il ne voyait rien ? Parfois il y arrivait, parfois non. Et puis, si jamais le jeune orphelin n’avait pas cru ses paroles déterminées, le blondinet comptait bien lui prouver qu’il avait tort. Une main agrippa sa cuisse et une langue jouait avec ses tétons durcis de plaisir. Quel doux martyre, il aurait voulu en être l’esclave toute sa vie, se tortillant sous cette bouche experte comme un asticot qu’on brûlait. L’envie d’agripper son dos se faisait ressentir, mais il était prisonnier… non pas que ce jeu de rôle le déplaisait… mais il voulait participer. C’était bon, mais il n’en pouvait plus, il avait besoin de plus, il avait besoin qu’on le libère. L’envie de son bas-ventre n’était plus supportable et le faisait souffrir d’une folie douloureuse. Ah, les lèvres descendaient et…

GLOUP. Daaaaah. Mon dieu. Comme un flamby. Son membre envahi de bas en haut dans un antre humide et brûlant, il s’arqua sans retenue, poussant un cri des plus explicites, la tête en arrière, la pomme d’Adam au zénith. Putain… putain… les yeux clos, la bouche à la recherche d’air, le corps frémissant et chaque centimètre de peau en hypertension, il n’en pouvait plus, perdait la tête, devenait fou. Et ces lèvres audacieuses et provocantes remontaient le long de son membre, la langue active finit par prendre soin du tout, suçotant le bout avec application. C’était un délice trop intense pour son frêle corps qui semblait avoir chopé la tremblote. Cependant, il ne voulait pas venir, non, pas tant qu’il ne se serait pas vengé, pas avant qu’il pouvait prouver son audace. Montrer qu’avancer ne lui faisait plus peur, qu’il était capable de faire ses propres choix. C’est entre soulagement et frustration qu’il accueillit la fin de cette friandise délectable et malsaine. Oh, il avait honte. Il avait si honte d’aimer ça, mais il ne cherchait pas à cacher son affection nouvelle pour ce genre de choses dégoutantes. T’es devenu accro mon petit. Et l’étreinte sur ses deux poignets se faisait plus forte et Octave était toujours à genoux entre ses cuisses brûlantes. Peut être ses mains étaient-elle prisonnières, mais le reste était mobile à tous mouvements. Bon, maintenant il faut bien suivre la description. Tears se leva à demi de son modeste siège et se mit à califourchon sur les cuisses du jeune brun, poussant le torse avec ses poignets emprisonnés pour le faire s’allonger (on a testé la technique avec ma sœur, ça marche, ça va juste niquer les genoux d’Octave, faut qu’il les déplie au moment de s’allonger) Ainsi, mesdames, mesdemoiselles, Tears domination !

Dans la pseudo chute, la défense du brun s’était affaiblie et les poignets de l’adulte se retrouvèrent libres, de chaque coté du visage d’Octave. C’était bien beau… et maintenant, on fait quoi ? Provoqué par un instinct tout nouveau, il happa timidement sa bouche. Oui, il avait beau être au dessus, ça ne faisait pas de lui un lion féroce, quoique qu’il avait concentré tout son courage pour cette avancée gigantesque. D’une main tremblante, il soulevait le pull blanc de son aimé, caressant son torse comme si c’était du verre. Et là… là… l’idée la plus niaise du monde lui vint à l’esprit. Un jour, à Noël tiens… ouais, à Noël, il lui offrira un beau pendentif avec leurs deux noms gravés dessus. Ouais, c’était godiche, mais comme ça, il sentirait la plaque en métal sur ses clavicules et sa confiance giclerait d’un bond à cette découverte. Pour l’instant, il déposait des milliers de baisers papillon sur ses lèvres cerise et caressait la peau pâle tout en remontant le tissu. Finalement, il retira entièrement le pull et coinça sa bouche dans le creux de son cou pendant que son membre à nu filtrait avec l’entrejambe couverte d’Octave. Levant quelque peu ses lèvres pour les approcher de l’oreille du nouveau soumis, il chuchota, quelque peu inquiet :

-"… Je… je te fais peur…. ?"

Non pas dans le sens "Eh ben, tu fais rien, tu veux pas de moi ? Je t’effraie ?" mais plutôt "… Ca te choque que je sois si entreprenant ? Ca te plait ?" Ha, fallait croire qu’il y avait un peu de provocation dans sa voix inquiète et embarrassée.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 22:29

Il y a moins de vingt minutes, il était encore plein de belles pensées honnêtes à batifoler innocemment dans une piscine et le voilà maintenant dans les bras d'un ange qui habitait la quasi-totalité de ses songes. Le corps languissant sous le poids de son délicieux soupirant, Octave frémit enfermant les yeux tandis que de douces lèvres vinrent déposer un baiser sur les siennes. Soulevant légèrement la tête afin d'approfondir quelque peu cet échange buccal, ses mains baladeuses glissaient furtivement sur les cuisses du jeune garçon de bas en haut, du genou vers.. bah, la queue. Ses muscles se contractèrent sous l'effet de la caresse et l'orphelin ne put s'empêcher de remonta jusqu'aux fesses qu'il courtisa avec une application toute particulièrement. Néanmoins, les attentions du blondinet ne le laissaient pas de marbre. La respiration saccadée et les lèvres constamment occupés, il perdait toute contenance sous les attentions de son amant. Frustrée, sa bouche enflammée cherchait un contact plus direct avec des lèvres qui ne cessaient de lui échapper. Ses douces mains parcouraient son torse chaud et vibrant avec affection , soulevant par la même occasion son pull blanc qu’il décida finalement par retirer. Et bien, ce n’était pas trop tôt. Se laissant faire docilement, Octave s’abandonna au vil plaisir de la chair sensible et mortifiée du surveillant. Un souffle chaud buttant contre le creux de son cou, il soupira de délice tout en caressant distraitement les cuisses en jean. Sentant la dureté de l’érection se frotter contre son ventre dénudé, il laissa sa tête retomber sur le carrelage bleu, yeux clos et la lèvre inférieure coincée sous une rangée de dents blanches. Faisant glisser ses mains le long des côtes, il caressa les épaules finement musclés avant que ses doigts ne viennent s’emmêler dans la chevelure d’or. Toute cette pression sur son membre était tout simplement insupportable : le boxer encore mouillé et froid, le jean, Tears... Le jeune mâle est vigoureux, il bande déjà comme un taureau.

-"… Je… je te fais peur…. ?"


Sorti de son rêve, il tourna légèrement la tête, juste assez pour pouvoir voir son unique intérlocuteur avant de soulever un sourcil interrogateur.

- Qué ?


Lâcha t-il, quelque peu perplexe. L’adulte n’était certainement pas la personne qu’il fallait craindre en cet orphelinat. Non, c’était même plutôt lui qui craignait tout le monde en fait. L’adolescent ne voyait pas vraiment où le surveillant voulait en venir avec cette question, mais vu le ton inquiet de sa voix, elle devait avoir une certaine importance. Regardant son adoré d’un air d’abord grave et dubitatif, ses traits finirent par déambuler vers une expression quelque peu taquine.

- Avoir peur de toi ma blonde ?


Demanda t-il d’un air amusé avant de l’embrasser sur le front. Oui, c’était un surnom profondément débile, mais étant donné qu’Octave ne voulait pas se taper la honte à chaque fois qu’il prononçait le pseudonyme de son adoré, il ui en avait attribué un autre, plus fun et qui ne lui rappelait pas un exercice de diction.

- Grand damne, jamais !


Quel intérêt de sortir avec quelqu’un et avoir la trouille de lui, dites-moi, très cher, éclaircissez ma lanterne cérébrale, comme disent les jeunes à notre époque ? Saisissant le visage de Tears entre ses deux mains, il glissa aussitôt sa langue coquine et avide entre les lèvres entrouvertes. L’embrassant langoureusement, ses doigts longs et fins s’emmêlaient dans les poils blonds et sa mâchoire ne cessait de se décrocher, bougeant en harmonie avec sa jumelle. Les poids de l’adulte sur son corps demeurait néanmoins agréable en dépit de son érection qui se faisait de plus en plus important, prisonnière de son jean devenu brusquement étroit. Perdant son âme une seconde fois dans la vacuité absolue qu’était le sexe et la sensualité, l’animal caressait amoureusement le corps de son soupirant ; commençant par la nuque, il descendit vers le torse finement musclé puis les épaules qu’il ne manqua pas de griffer sauvagement. Douleur évidemment en aucun cas comparable à celle que l’on ressent lorsqu’on nous tabasse comme tu tabasserai ce putain de voisin qui allume la tondeuse à gazon un dimanche matin quand il fait encore nuit. C’était superficiel et bien vite compensé par un plaisir sans cesse croissant. Rompant le baiser, Octave n’abandonna pas en continuant sa route sur la peau soyeuse des joues de Tears, embrassant voracement ses pommettes, ses paupières, ses tempes... Bref, tu connais le chemin. Et à côté, furtivement, une main coquine se faufilait vers le membre en érection via les côtes montagneuses et les plaines du ventre. Oui, on peut dire que cette partie du corps était comme... un aimant, dirais-je avec un sourire aux lèvres. Ayant la bouche et les yeux occupés, l’orphelin tâta le terrain à l’aveuglette jusqu’à tomber par coïncidence sur le gland tendu. Happant fiévreusement les lèvres, il voulut ainsi détourner l’attention et mieux encore, noyer le surveillant parmi les moult attouchements sensuels qu’il faisait subir à son corps de tout part. Déroutant hein, on ne sait plus trop où mettre de la tête. Flattant à présent le sexe de toute sa hauteur en de lents mouvement de piston, Octave enroula son bras libre autour de la nuque de son amant, ne lui laissant ainsi plus trop la possibilité de se redresser. Tu domines peut-être physiquement, mais le reste...

Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 Octave10


Dernière édition par Octave le Lun 22 Déc - 15:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 1:34

Proie aux meilleurs attentions du monde, le surveillant suffoquait son plaisir, tout tremblotant au-dessus de son adoré. Collé à lui de tout son corps, de tout son poids, il désirait aussi le coller de toute sa peau. Mais leurs deux jeans s’égratignaient, se vexaient et se torturaient, suppliant qu’on les retire. Des mains vicieuses tâtaient ses cuisses, ses fesses, se baladant avec assurance sur le tissu rêche. Et tout le monde savait à quel point cette partie de l’anatomie rendait le blond totalement fou quand Octave entreprenait de la palper. Il en perdait plus que la tête, pour ne pas dire que les épaules partaient avec et son état de trans devenait presque inquiétant.
Le visage du jeune brun se décala pour pouvoir le regarder tandis qu’il lâcha un onomatopée d’incompréhension et, ses traits quelque peu perplexes se transformèrent en quelque chose de plus espiègle. Qu’est ce qu’il aimait ce sourire étrange.

-"Avoir peur de toi ma blonde ?"

Ma… ma blonde ? Rougissant comme une donzelle, il se trouva flatté par pronom possessif mais quelque peu interrogatif en ce qui concernait le reste. C’était une insulte à sa virilité ça ! Voilà ce qui serait passé par la tête d’un joueur du Stade Toulousain. Mais Tears n’ignorait pas son manque de robustesse, ce n’était donc pas une insulte. Juste une provocation. Ah oui ? J’suis pas viril ? Hein hein hein ? … bon, en moins développé. Parce que tant qu’il était « sa » blonde, à lui, rien qu’a lui, il se fichait bien d’être au féminin ou pas. Rendez vous compte que « Avoir peur de toi le blond ? » non quoi. Refusé. Recalé. Bouh bouh moche.
Un bisou sur le front, juste comme ça, par affection. Rien de tel pour réveiller en lui quelques émois tendrement sentimentaux.

-"Grand damne, jamais !"

Le surveillant ne savait s’il devait être heureux ou déçu. Heureux parce que cela pouvait vouloir dire qu’il pouvait oser n’importe quoi, jamais Octave ne le rejetterai. Déçu, parce qu’il voulait le surprendre un peu quand même, lui montrer qu’il pouvait en avoir dans le slip parfois. Concernant son slip d’ailleurs, ou ce qu’il y avait dedans, il n’en pouvait pas plus que le brun, totalement soumis à la volonté de ces frottements indécents et particulièrement excitants. Alors qu’il ouvrait un peu plus la bouche pour respirer plus largement, une langue habile se glissa entre ces lèvres, commençant à l’embrasser avec fougue alors que des doigts délicats se pavanaient dans sa jungle de cheveux. Ils étaient encore trempés et la gravitation arrosé Octave de l’humidité dont les cheveux blonds étaient empreints. Leurs mentons s’entrechoquaient alors que leur langues faisaient de même avec plus de flexibilité, s’enroulant comme des serpents en manque. Il la sentait, cette bosse qui battait contre son entrejambe et avait mal pour le jeune brun, même s’il se sentait étrangement flatté. Le corps et l’esprit remplis de frissons appropriés à la situation, Tears embrassait sans même y penser tellement les mouvements lui semblaient dès à présent évident. Il respirait en Octave, lui léguait sa respiration irrégulière alors que des mains endiablés parcouraient son corps de jeune prosélyte. La nuque, le torse, les épaules, rien n’échappaient à cette analyse sensuelle. Ah, si un jour l’orphelin devait se retrouver agent de sécurité à l’aéroport, le surveillant ferait en sorte de puer la drogue rien que pour pouvoir se faire fouiller par ses douces mains. Aieee, pas si douces en fin de compte. Gémissant sous la griffure infligée, la fine douleur se mélangea au plaisir, doublant le tout dans une poussée d’adrénaline. Et les lèvres de l’adolescent devinrent faméliques, tout son visage passait sous le laser érotique de sa bouche, finissant d’hypnotiser totalement l’adulte. Papillon totalement empêtré dans la toile d’araignée, si douce et ferme. Dans le même intervalle de temps, une main vint caresser l’intimité de Tears, une bouche happait ses lèvres conquises d’avance et un pigeon venait de chier sur le toit du bâtiment. Mon dieu. Et il fut submergé de trop de plaisirs à la fois, si diverses, si ailleurs, si partout. Envahi, inondé et prit au piège, la langue du brun étouffa l’exclamation qui sortait tout droit de son gosier fragile. Totalement électrisé, il se contracta légèrement en sentant ses doigts entamer ce mouvement vieux comme le monde avec un désir palpable.

L’araignée entoura Tears d’un bras possessif qui servait aussi de connecteur pour transmettre à Octave tous les spasmes et frissons dont était atteint le frêle corps du jeune surveillant qui ne savait où donnait du crâne. Son membre était tendu à la limite du possible, à se demander comment il n’avait pas déjà explosé jusqu'à là (épargnez vous les images mentales) et son désir était à la limite du supportable. Non, visiblement, ce n’était plus supportable. Le bras de l’orphelin empêchait peut être tout redressements verticales, mais aucun déplacement horizontale ne pouvait être banni. C’est alors qu’il recula, un genou après l’autre, se décollant peu à peu de la toile qui était pourtant si plaisante, mais il n’en pouvait plus. Il ne pouvait plus attendre qu’être ligoté sagement dans les ficelles blanches, il voulait être mangé tout de suite, tout cru. Le nez face au nombril d’Octave, il joua avec, glissant une langue curieuse à l’intérieur du nombril blanc et chercha avec ses mains maladroites l’Himalaya de son amant. Une fois trouvée, bosse proéminente, il s’attaqua à la braguette, défaisant celle-ci en un temps record. Petit newbie, petit impatient. Se trouvant nez à nez face au boxer rouge, il ne put s’empêcher de la caresser un instant du bout du nez, les yeux fermés, cachant à reconnaître l’odeur.
Après libération du membre tendu par les deux couches de tissu, il l’embrassa chastement avec un respect limite religieux. Il était tant maintenant de faire preuve de plus d’audace mon petit Tears ! Se redressant un peu, il ne l’avait pas oublié, cette chose honteuse dans la poche de son jeune, surement une blague de Weasel ou une délicate intention d’End, et pour une fois, ça allait servir. Pour une fois, il était bien content d’avoir ça dans sa poche. Octave allait sûrement croire qu’il avait prévu cette situation, ce qui était faux, mais soit, soit, peut importait maintenant. Fouillant hâtivement les larges poches de son jean croulant, il finit par trouver. C’était petit, carré, plat. Comme un emballage de bonbon. Etant peu doué, et surtout totalement à l’ouest dans une situation comme celle-ci, le surveillant ne remarqua pas l’ouverture facile et se lassait de ne pas arriver à ouvrir le petit paquet surprise. Après une vingtaine d’essais défectueux, il porta l’emballage à la bouche et essaya d’ouvrir avec les dents, impatient. Gnnn, ouvre-toi, saleté.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 4:58

Il pensait le tenir assez fermement pour qu’il n’échappe à son étreinte, mais grave erreur. Le corps frêle et leste de son amant glissa comme un sable entre ses doigts en le laissant con, allongé sur le sol, parfaitement offert aux caprices. Ebahi, il se retrouvait soudainement façon à un plafond qu’il n’avait pas remarqué jusqu’alors. Hmm. Mais qu’est-ce que c’est ? On dirait une tache… Ça fait depuis longtemps qu’elle est là ? Mais qu’est-ce qu’elle fout là putain ? Ca ressemblerait presque à un lapin avec une oreille cassée et un œil crevé. C’est gore ! Oui, donc complètement à côté de la plaque. Cela dit, une langue coquine était toujours là pour le sortir de ses songes aussi profonds que débiles en plongeant tout droit dans son nombril qui était relié à son bas ventre par on ne sait quel moyen. Une puissant décharge électrique parcourut sa colonne vertébrale, l’obligeant à s’arquer violemment et à vider tout l’air de ses poumons. Mine de crayon en plus d’être bien membré, Tears était doué. Lèvres entrouvertes et sourcils froncés, sa tête reposait mollement sur le carrelage blanc tandis que ses doigts, restés coincés dans la chevelure blonde, accompagnaient l’adulte dans tous ses mouvements. L’esprit et le corps ivre, il se laissait faire avec délice, répondant présent à chacun des attentions portés à ses membres sensible. D’ailleurs, il ne manqua pas de relever la tête lorsque des mains baladeuses tâtèrent son membre planqué dans son bunker. La braguette s’envola en quelques instants, aspirée par une faille interstellaire. Soupirant d’aise, Octave caressa tendrement le crâne de son adoré tandis que son nez se frottait contre son érection hurlant à la révolution, la liberté et à l’anarchie !

Soudain, Tears lui échappait à nouveau, quittant l’emprise de ses bras incapables de lutter de part leur état gélatineux, je dirais même poisseux. Enthousiaste à l’idée que son soupirant prenne autant d’initiatives en le laissant totalement soumis, il ne prit même pas la peine de regarder ce que celui-ci était en train de fabriquer avec ses parties génitales. Quoi que… si ça se trouve, ce fût fait exprès et l’adulte allait profiter de sa docilité inhabituelle pour le castrer à coup de couteau suisse ! Mais non. Patient, il attendait, yeux clos et un bras reposant sur son ventre tandis que l’autre traînait négligemment par terre. Seule chose qu’il était capable d’accomplir et qui ne lui demandait pas trop d’efforts c’était l’écoute du monde environnant. L’eau pour ménagères du tiers monde clapotait paisiblement dans le bassin et plus loin, l’on pouvait entendre le vent butter contre les fenêtre à les en faire trembler, le tic tac incessant de l’énorme pendule, l’aération, le souffle des deux jeunes hommes résonner doucement dans la salle, quelqu’un en train d’ouvrir un paquet de bonbons… Mais qu’est-ce qu’il foutait putain, sérieux ? Ca commençait à faire long. Soulevant la tête pour voir si le surveillant ne s’était pas endormi entre temps, il le surprit à ouvrir une capote avec les dents.

- Non, malheureux !


S’exclama t-il avant de récupérer d’un geste vif et précis l’emballage carré. Regardant l’étendue des dégâts, il constata avec un certain soulagement que tout était encore intact. Inconsciemment doué et volontairement maladroit…

- Faut pas ouvrir les capotes avec quelque chose de coupant, tu risques de faire un trou dedans ce qui serait fort fâcheux vu l’usage que tu souhaites en faire.


Bon, après ça n’empêchait pas les capotes de craquer quand même.

- Cela dit, je n’en vois pas trop l’utilité puis que la première fois, on s’est très bien débrouillés sans.


Déclara t-il en observant l’objet concerné, à présent assis en tailleur, s’appuya d’une main sur le sol et tenant la capote de l’autre. M’enfin, si Tears désirait vraiment essayer avec juste pour voir ou par normes de sécurité, histoire de faire comme tout le monde, Octave se fera une joie de se plier à ses demandes même si selon son expérience, la capote, aussi fine soit-elle, réduisait la sensibilité du pénis. Ou comme disait l’autre « baiser avec une capote c’est comme manger le bonbon avec son emballage ». Esquissant un sourire navré, il ouvrit sans grande peine l’emballage et en sortit l’anneau gluant avant de l’agiter devant le visage du blondinet d’un air pas très enthousiaste. Genre, t’as envie de bouffer un bonbon avec son emballage ? Non. Alors fait pas chier avec des leçons de morale. Se souvenant brusquement de leur activité précédente, l’orphelin avança très lentement sa tête vers son désiré avant de happer ses lèvres roses avec délicatesse. Oui, on a l’air con comme ça, la queue en l’air, capote en main, à s’embrasser niaisement. Néanmoins, l’échange fut court et fougueux, Octave souhaitait revenir sur sa position si agréable de soumis aux ordres de son amant tant désiré. Déposant ses lèvres cerise sur leurs jumelles en un léger baiser papillon, il caressa sa joue en prenant soin à ce que la capote lubrifiée ne touchât pas sa peau. Reculant de quelques centimètres, il passant une langue avide sur ses lèvres pour récolter l’excès de salive avant d’esquisser un sourire mesquin.

- Et tu la tiens d’où ta capote d’ailleurs ?


[I did it \o/]


Dernière édition par Octave le Lun 22 Déc - 15:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 14:41

-"Non, malheureux !"

Hein ? Qu’est ce que j’ai fais de mal encore ? Tears se niqua quelque peu les dents quand l’orphelin lui arracha délicatement l’emballage des mains et de l’emprise de ses canines. Le regard fixe, il regardait Octave dans l’attente de quelques explications.

-"Faut pas ouvrir les capotes avec quelque chose de coupant, tu risques de faire un trou dedans ce qui serait fort fâcheux vu l’usage que tu souhaites en faire."

Le surveillant hocha faiblement à la tête, comme un élève muet de cm2 à qui on expliquait l’arithmétique saturée en clôturant par "Ca y est, t’as compris ?". Bon, Tears, lui, avait compris. Mais ça n’en restait pas moins totalement nouveau pour son petit esprit de nouvel adhérant. Il retint donc l’information comme si c’était un conseil précieux indispensables à sa survie, presque comme s’il allait sortir un petit carnet et noter les Leçons Sexuels de Mr Octave. Le blondinet appréciait particulièrement comment son amant présentait les choses, utilisant quelques périphrases comme "l’usage que tu souhaites en faire" pour remplacer quelques termes qui n’auraient pas manqué de gêner l’adulte.

-"Cela dit, je n’en vois pas trop l’utilité puisque la première fois, on s’est très bien débrouillé sans."

Ah, oui… mais… mais… dans un magazine chez le dentiste, ça disait que c’était une preuve d’amour… dah, sûrement un autre mensonge pour obliger les gens à consommer. Oui, la première fois… mais la première fois, rah, c’était drôlement bien la première fois. Et Octave se redressa, ouvrit le sachet d’un air affligé et secoua faiblement la visqueuse chose sous le nez du blondinet. C’est sûr, vu comme ça, ça ne donna pas tellement envie. De plus, la vue de ce truc lui rappelait ce qui trainait parfois dans son casier ainsi que les immondes choses qui étaient collées à sa porte. Normal, vu que c’était des capotes. Reculant quelque peu la tête pour échapper à la vue de ce… truc fort vulgaire, il fixa son amant d’un air « Oui c’est bon j’ai compris, éloigne ça de moi… » de plus que l’expression pas du tout enthousiasme du brun avait pour particularité de ne pas l’enthousiasmer non plus. Cependant, son envie grimpa en flèche en sentant deux lèvres épouser tendrement les siennes, ses yeux se fermèrent automatiquement et il frissonna en sentant toute la fougue qui y était traduite. L’échange fut néanmoins court et Tears se retrouva penaud, les yeux à semi-ouverts, la bouche encore entrouverte. Un baiser papillon, une douce main sur ses pommettes, il n’en pouvait plus d’envie. Si ça continuait comme ça, il allait devoir le violer. Non, non… quand même. Enfin, qui sait hein. La tentation était vraiment trop forte et la tension sexuelle était à son comble, ça ne pouvait plus attendre. Son corps déjà brûlant atteint l’ébullition à la vue du visage quelque peu explicite d’Octave qui passait la langue sur les lèvres avec un sourire à faire rougir n’importe qui. Leurs membres nus s’effleuraient parfois, transperçant d’une décharge d’érotisme le corps du faible surveillant, ça allait le tuer. Soit, si l’orphelin n’en voulait pas de… ce truc immonde, alors ils feraient sans. Mais ils iraient quand même se faire dépister, ouais, il le lui demandera un jour. Juste comme ça, juste pour le rassurer, sait-on jamais.

-"Et tu la tiens d’où ta capote d’ailleurs ?"

Ah. Merde. La question fatidique. Et là, que dire… ? "Des orphelins forts pervers s’amusent à ruiner ma journée en me fourrant des trucs déguelasses dans mes affaires" ? Ca sonnait comme une excuse toute faite, même si c’était la vérité. Parfois les mensonges semblaient plus vrais que la réalité et ce n’était pas du tout pratique et même extrêmement embarrassant. "Je l’ai acheté hier, parce que je me suis dis que… voilà quoi, comme on allait se voir…" ça sonnait déjà mieux. Alors quoi… ? Dire la vérité qui sonnait mensonge, ou le mensonge qui sonnait vérité… ? Peut être que ça ferait plaisir au brun qu’il lui dise que c’était pour lui, mais souvent les gens n’aiment pas qu’on prévoit leurs actes. Et puis ça le ferait passer pour plus pervers qu’il n’était déjà, sachant que tout son courage était déjà concentré dans sa pseudo-domination, il n’allait pas en plus déballer qu’il avait tout prévu. Enfin, de toute façon, Tears n’aimait pas mentir, sauf quand il s’agissait de dire que tout allait bien quand tout allait mal. Rouge jusqu'aux orbites, les yeux hagards, il bredouilla faiblement la vérité :

-"… C’est… enfin… souvent… je trouve ça… dans mes affaires… ça… enfin… on dirait que ça amuse les orphelins…"

Il tenta un sourire et déposa un baiser furtif sur les lèvres d’Octave, comme pour le faire taire de toutes remarques. Il n’avait pas envie qu’on le plaigne. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas trop envie de parler et qu’ils avaient plus intéressants à faire hein, mais presque. Etant dessus, s’il ne faisait rien, son intimité allait vraiment exploser en des éclats de chair et de peau. Dire qu’il allait essayer de contenir tout ça un temps soit peu alors que toute sa peau hurlait à la chaleur, et tous ses nerfs désiraient être enflammés par un lance flamme des plus pervers. Soulevant légèrement son fessier des cuisses de son aimé, il se débarrassa de son propre jean, plus que gêné de se retrouver tout nu dans le lieu habituellement publique qu’était la piscine. De là, il enlaça Octave de ses bras possessifs et lui mordilla timidement l’oreille, tout humilié qu’il était. Se collant à lui, Tears cherchait presque à cacher son corps hideux avec celui de son aimé alors que les frottements non voulus de leurs bassins le mettaient dans un état d’égarement charnel. Oui, il était comme possédé, oubliant ses 26ans de vie précédente, juste vivre maintenant. Etre quelqu’un de nouveau. Il avait trop, beaucoup trop envie de lui, tout de suite maintenant, pour songer à quelconques modalités ou moralités.
Le souffle sur la peau corsé de l’adolescent, le blondinet caressait sa mâchoire, son cou, tout ce qu’il pouvait atteindre avec le bout de son nez alors que ses mains massaient son dos finement ciselé avec affection. Maintenant à genoux, le joli petit cul relevé, il essaya tant bien que mal de se placer correctement de façon à ce que la virilité d’Octave soit à l’entrée de son corps. Après quelques minutes de recherches laborieuses, car Tears connaissait aussi bien son anatomie qu’un labyrinthe de Dédale, il finit par trouver. De là, il enlaça son amant d’autant plus fort, car même pour une deuxième fois, il avait un peu peur. Même si l’envie le démangeait, il avait un peu peur. Planquant son front humide sur celui du jeune orphelin, il le fixait tendrement, cherchant une autorisation capable de le remettre un peu plus en confiance. Peut être une de ces sucreries verbales dont il raffolait tant. Et pendant ce temps, le monde tournait sur lui-même tout en faisait progressivement le tour du soleil, l’Angleterre dans le côté obscure (ça, c’est la fin poétique pour faire genre)
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 17:24


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-"… C’est… enfin… souvent… je trouve ça… dans mes affaires… ça… enfin… on dirait que ça amuse les orphelins…"

Parfois, il y avait des moments comme ça, ne sachant trop pourquoi, un énorme et sérieux doute s’initiait dans son esprit en ce qui concernait la maturité des élèves admis à la Wammy’s House. Ca revenait au même que d’écrire « nik ta mer » sur un casier. Oui, ha ha, c’est trop drôle, maintenant va manger ton beschrelle. Mais enfin, passons, il n’était pas dans ses habitudes de s’éterniser sur ce genre de choses, surtout pendant l’acte. Peut-être qu’il lui posera quelques questions par la suite, mais il avait déjà entendu parler de Tears par le passé et connaissait le traitement que l’on resservait aux personnes dans son genre. Le fait était qu’il en est de même partout et l’explication en est toute simple. Ainsi, dans la société, le trompeur méprise déjà le trompé, sans savoir en quoi consiste la véritable force. Tout méchanceté vient de faiblesses ; l’enfant est méchant parce qu’il est faible ; rendez-le fort, il sera bon. Néanmoins, les mots comme fort ou faible ne convenaient pas et ne devaient pas exister dans le lexique d’Octave. Life is cruel. Ouais, je sais.

Tears, apparemment convaincu que la capote n’était pas la meilleure idée en ce cas de figure, retira tant bien que mal son jean et son sous-vêtement. Lâchant un râle sourd lorsque l’adulte mordilla le lobe de son oreille, Octave l’enlaça à son tour avec force au niveau des côtes, s’agrippant aux épaules blessées. Humant l’odeur sucrée de son amant, il ferma les yeux pour s’abandonner à l’unique sensation d’une douce caresse. Ses doigts habiles pianotaient une mélodie inaudible sur le dos blanc, prenant chaque vertébré pour une touche de piano. Tears était son œuvre d’art.

Le sexe buttant contre la raie de ses fesses, Octave esquissa un sourire moquer devant son manque d’expérience. Lui, mieux que quiconque, savait à quel point cela pouvait être douloureux de se faire pénétrer sans lubrifiant. En somme, ça déchire le cul au sens propre comme au figuré. Un front moite se colla contre le sien et deux yeux clairs le fixèrent avec insistance comme s’ils attendaient une réponse de sa part. Néanmoins, il n’était pas encore prêt et l’orphelin ne souhaitait pas lui faire mal. Ayant achevé son morceau imaginaire, il laissa glisser ses mains vers les fesses rebondies qu’il massa lentement afin de les détendre un tantinet. Après moult enlacements, il était nécessaire de noter que Tears était inacceptablement maigre, semblant par la même occasion respirer la fragilité. Un mouvement en trop et il pouvait se briser comme un homme dont les os seraient faits en verre. Avançant sa bouche, l’adolescent embrassa leurs jumelles avec tendresse en collant son torse ardent frémissant au corps de son aimé. A présent, il lui fallait un quelconque liquide, pour rendre l’histoire plus glissante. Et c’était justement que le préservatif s’avérait être utile. Cela dit, seul avantage qu’il présentait –à part la protection contre les MST. Mais voyons bien, Octave avait déjà fait un dépistage par le passé et Tears était puceau jusqu’alors. Cela dit, ce sont des choses avec lesquelles il ne vaut mieux pas plaisanter. La langue joueuse et avide, il ne tarda cependant pas à rompre le baiser pour se lancer dans une tâche ô combien plus utile par la suite. Remontant l’une de ses mains vers sa bouche, il lèche abondamment l’indexe et le majeur avant de les diriger vers la raie des fesses. Là, il humidifia tout ce qu’il pouvait autant qu’il le pouvait –restons dans le convenable de l’érotisme et du niais, ne citons rien de trop vulgaire. Déposant sa bouche sur les lèvres de Tears, il appuya très légèrement sur ses hanches afin de le faire descendre le long de sa hampe tendue. Les mains sur ses fesses à présent pétries, Octave le laissa glisser jusqu’à la base de son sexe vibrant dans l’étroitesse de ses chaudes entrailles. Poussant un long gémissement, il se décolla pour venir nicher son visage dans les creux du cou blanc. Déposant quelques baisers furtifs par-ci par-là, il finit par émerger et regarda le visage de l’adulte. C’était précisément ce moment là, lorsque Tears était haletant, littéralement transpercé, empalé, gémissant et en sueur, qu’Octave choisit pour dire :

- Tu es beau, ma blonde.


Esquissant un sourire sincère, il caressa le fessier charnu pour le décontracter quelque peu et rendre les futurs va-et-vient moins douloureux et plus simples. La respiration saccadée, il continuait à regarder sa blonde d’un œil moqueur, attendant patiemment qu’il se sente enfin prêt.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 21:08

Ses yeux s’embrumèrent sous ses caresses esquisses, il frissonnait à chaque note et voila que maintenant, il le caressait avec cette tendresse qui rendait tout les attouchements moins vulgaires qu’ils ne devraient l’être. Les yeux à présent clos de plaisir, il souhaitait ressentir tout ce qu’il était apte à ressentir, comme ces doigts qui pétrissait mollement ses fesses comme un boulanger appliqué. Avançant la tête, Octave l’embrassa, chaque centimètre de son torse collé au sien et le blondinet fit entrer sa langue dans la danse, enthousiaste et vigoureux. C’est alors que le jeune orphelin s’apprêta à rompre le baiser et Tears s’accrocha à sa lèvre inférieure, la mordillant lentement comme dans Indiana Jones et la Dernière Croisade (si, quand Indi il est accroché et y a le méchante là) Bref, ce ne fut pas suffisant, la bouche épicée lui échappa. Et les yeux vitreux à peine ouverts, voilés par des cils soyeux, il rougit plus que nécessaire en distinguant Octave se léchant les doigts, ce qui était ma foi, fort excitant. Ces mêmes doigts, humides et chauds à souhait vinrent à la rencontre de son intimité quelque peu contracté pour il déposer leurs cargaisons. Se mordillant l’intérieur de la joue, les yeux de nouveau crispés, il se figea comme si quelconques mouvements de sa part l’empêchaient de ressentir pleinement tout ça. Des lèvres souples vinrent déposer leur affection sur les babines figées et rougies de Tears, ce qui eut pour effet de le déparalyser quelque peu, appuyant ses lèvres sur celles d’Octave pour prolonger l’échange. Et alors qu’ils s’embrassèrent, des mains se posèrent sur ses fines hanches.
Tears savait ce qu’il allait se passer maintenant, il savait qu’il allait avoir mal, il savait qu’il fallait qu’il soit fort. Et la descente aux enfers commença, lentement, une douleur déchirante lui arracha quelques cris de stupeur alors qu’il se contractait violement. Il avait beau se dire qu’en se relaxant, ça faisait moins mal, il ne pouvait s’empêcher de se crisper de toutes ses forces, tout les nerfs envahis de quelques souffrances aigues. C’était comme une cicatrice qu’on rouvrait, comme un énorme sparadrap qu’on décollait lentement, et il s’en mordait les lèvres à n’en plus pouvoir. L’affliction lui charcutait la cervelle et passait son cul au Moulinex alors qu’il essayait tant bien que mal de se détendre. Merde, ça prenait de la place ce truc, il avait l’impression que ça allait se déchirer, que son corps n’était pas fait pour ça, qu’il y avait rejet. Une fois à la fin du trajet, il tremblotait de fièvre et gémissait son affliction. Il savait que ça allait être bon, il le savait. Dans son cou, un souffle. Tears devait détendre ses traits, juste pour rassurer, juste pour lui. Le souffle réconfortant d’Octave s’évapora alors que le blondinet s’entrainait à se détendre. Un regard sur lui, il le distingua derrière sa rangée de cils blonds et tenta un sourire à cette vue.

-"Tu es beau, ma blonde."

Toujours ce surnom féminin, témoignage de faiblesse. Mais le surveillant avait d’autre chose à penser que de faire le pessimiste alors qu’il se faisait prendre par le seul homme qu’il aimait. Un compliment hein… ? … Pour une fois, Tears l’accepta. La dénigrance n’aurait servi qu’à gâcher le moment, alors il était fatigué de penser négativement. Octave voulait lui faire plaisir, soit, c’était fait et le surveillant le gratifia d’un sourire distrait mais vrai, les joues flattées. Ses mignonnes petites fesses furent aussitôt envahies par de grandes vagues de chaleur relaxantes alors que des mains agiles les palpaient, les malaxaient avec cette pseudo-négligence qui rendait Tears fou. Le cœur au bord de la rupture, les oreilles sifflantes, il avait l’impression que le pieux qui venait de le transpercer était arrivé jusqu’aux poumons, l’empêchant ainsi de respirer normalement et laissant une brûlure indélébile dans sa chair. Ca vivait en lui, il le sentait. C’était chaud, dur, vivant… oui, surtout, c’était vivant. La chair écartelée et les flancs démantibulés, il resta ainsi, paralysé, les mains autour du dos de son amant, et tentait de s’habituer. Ne pas bouger, pas d’un pouce. Fixant Octave d’un regard absent, il lui sourit timidement avant de clore lentement les yeux, déposant un très léger baiser sur ses lèvres avant d’installer son front sur son épaule. Après un temps, temps pendant lequel son corps à daigné se décontracter un peu, le surveillant releva un peu son visage en sueur et le laissa coller sur la joue de l’orphelin, son souffle se répercutant sur son oreille. Enfin, dans un effort incontestable, il leva légèrement son derrière endolori, ne laissant que le gland à l’intérieur. La torture commençait à devenir plaisante. Ca avait mit plus de temps que la dernière fois, peut être que les préliminaires n’avaient pas été assez longs, mais peu importe, il n’en pouvait plus. Il n’avait absolument aucuns regrets. Au bout d’un moment en apesanteur, il retomba lentement, coulissant jusqu’à que ses fesses sentent les poils pubiens du jeune brun.
Ca y est, la passion l’avait prise, il en voulait encore, ne pouvait décemment pas se limiter à un petit aller-retour timide. Elançant Octave autant qu’il le pouvait et commença quelques aller-venus, certes plus vifs et rapides, mais moins profonds. C’était à peine s’il se décollait du bassin de son amant mais chaque petit sursaut lui arrachait des petits gémissements, à croire qu’il avait le hoquet. Les ongles plantés dans les épaules de l’orphelin, il gémissait dans son oreille, les lèvres effleurant parfois le lobe déjà humide. Il n’en pouvait plus, son membre gonflé à bloc et inutilisé frottait négligemment le bas ventre de l’orphelin alors qu’il se faisait pénétrer à petits coups. Il s’arrêta un instant, décolla son visage de la joue de son aimé et divagua vers la bouche pulpeuse, se mettant nez à nez avec l’adolescent, ses lèvres à quelque millimètres des siennes.

-"… C’est…ah… c’est… tout chaud… gn"

Remarque particulièrement inutile, mais il avait besoin de le dire, de lui faire savoir de tout qui se passait dans son corps indécent.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyMar 23 Déc - 0:46

-"… C’est…ah… c’est… tout chaud… gn"

Il était haletant, excité, et terriblement excitant. Leur deux corps étaient collés, et la voix chevrotante de Tears attisait le désir ardent d'Octave. Son souffle caressait l'oreille du bellâtre russe dont les nerfs commençaient a n'en plus pouvoir. Bon sang, comme le désir est une torture exquise, et que la montée du bonheur se fait supplice et suprême lorsque deux êtres amoureux sont en parfaite communion. Après un temps a n'avoir rien fait, Tears commençait à savourer ce membre dur et pourtant tendre qui comblait le vide de sa chair ; merveilleux intrus qui s'était introduit au plus profond de ses obscures envies. A présent, il allait et venait, en de brefs mouvements, et faisait pénétrer la magnifique turgescence toujours plus loin dans l'abime de son être. Ça rendait Octave fou... sentir ce petit cul douillet claquer contre ses couilles. Lui même n'arrive plus très bien à se contenir, et à chaque fois que la peau ferme et douce du postérieur de Tears rencontrait celle, un peu plus rêche et pourtant si agréable à toucher des cuisses et de l'entre-cuisse de l'adolescent, celui-ci émettait un 'han' franc et peu sonore. Soit : han, han, han, hannn... en rythme ! Évidemment.

Octave passa ses mains dans le dos de son adoré, avant de laisser ses ongles s'enfoncer dans la chair de ce dos offert, alors que son membre s'enfonçait toujours plus loin dans la chair de ce rectum offert. Hung... Mais bientôt, le supplice en fut trop, et l'orphelin aux cheveux carbone décida qu'il était temps de se reprendre en main. Ou plutôt, de le reprendre en main. Il fit légèrement glisser ses mains le long du dos de Tears, caressant de cette manière la peau luisante et frêle. Il arriva enfin aux fesses de son amour. Il les effleura d'abord, les caressa ensuite, et finalement, il les empoigna fermement afin de rendre plus intenses ses vas et vient. Animé d'une fougue que la pénétration avait exhortée, il fit son mouvement plus ample et plus fort, pilonnant avec douceur et amour son adoré. Pendant ce temps, il se servait de la position de ses mains sur les fesses de Tears pour le rapprocher toujours plus de lui. Ainsi, il faisait se rencontrer deux mouvements contraires : son membre allant toujours plus haut, et faisant descendre le corps du blond toujours plus bas. Il voulait butter au fond, toucher la limite de ce puits sans fond, s'enfoncer encore, et encore, et toujours. Embrassant sa blonde dans la nuque et le cou de plus belle, il avait envie d’hurler à la lune comme l’aurait fait un loup. S’efforçant d’étouffer ses gémissements qui se faisaient de plus en plus audibles, il ne passa alors qu’un grincement déchirant à travers son visage crispé, semblant manifester un rictus de douleur. Mais il n’avait pas mal, loin de là, il voulait juste hurler son extase, hurler tout le plaisir qui se faufilait dans son corps. On aurait dit que toutes les terminaisons nerveuses existantes s’étaient concentrées au bout de son gland. Ce qui jusqu’alors n’était qu’un frisson se transforma en une onde de choc, cambrant son dos sous les assauts fougueux de son amant.

Il fit remonter ses mains dans le dos du hollandais, et y prit un appuie tout à fait différent mais tout aussi ferme. Il voulait tellement, il souhait si fort, que le corps de Tears se colle à son corps, et que tout deux se collent et se mêlent et se complètent. Il le rapprocha et redressa le chef, Tears le dominait, techniquement, puisqu'il était plus haut que lui, mais c'était bel et bien Octave qui menait la danse à présent. Plein d'amour et de désir, il embrassa son chéri. Il y avait quelque chose de violent dans la manière dont ses lèvres se mêlaient à celles du blond, mais ce n'était pas une violence blessante, loin de là : c'était l'expression de sa passion qui lui brûlait les entrailles et l'entrainait dans un tourbillon de fougue et de vigueur. Il posa une main au creux du dos de Tears et l'autre au creux de sa joue, de telle sorte qu'il refermait totalement son étreinte. D'une main il s'assurait que le va et vient n'était point brisé par un geste trop brusque et hâtif, et de l'autre, il semblait dire à son amant : ne me quitte pas des lèvres, laisse les subir mes assauts, laisse nos langues se retrouver, laisse moi te lécher le palais et la langue et les lèvres, lèche moi à ton tour, embrasse, embrase, mord, fais moi mourir. De plaisir, mon cœur. Laisse moi fondre en toi par ta bouche et ton mignon petit cul, par tous tes orifices, laisse moi couler, laisse moi faire don de moi et donne moi cette folle passion que tu m'accordes lorsque tu t'abandonne.

A chaque coup de buttoir, Octave sentait la caresse du petit cul blanc venir embrasser ses testicules lorsqu’elles atteignaient la limite presque interminable de sa pure virilité. Ses impulsions, souples et franches, se glissaient en lui avec une fluidité aphrodisiaque et pulpeuse. Le corps tout entier de son aimé se tordait, se trémoussait avec énergie. Même ses orteils et ses cheveux semblaient ressentir la jouissance indescriptible qui lui perçait le corps. Ses mouvements devenaient presque mécaniques, comme une machine sexuelle parfaitement rôdée qui s’empalait, lui pompait la queue, épris d’une fougue bestiale et masculine. A chacun de ses contractions énergiques, il naissait en Octave un flux puissant de concupiscence lascive assouvissant une extase profonde qui lui piquaient la peau comme un million d’aiguilles effilées. La luxure du moment le consumait, il se délectait avec envie du contact torride de son sexe parcourant impétueusement les cavités intimes de son amant. Il se mit à grogner, à pousser plusieurs souffles graves. Ses doigts se serraient plus fort contre le dos plat et la pénétration se faisait plus profonde, beaucoup plus rapide.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyVen 26 Déc - 17:20

Merry X-Mas 8D (et vive la wifi de chez McDo)

Son esprit perdu dans un espace temps totalement différent, il se laissait entrainer, brûler, calciner de toutes parts par ses propres ardeurs et celles si prompts de son amant. Des mains dans son dos suivant le mouvement effréné dans ses hanches qui sautillaient avec exaltation sur le bassin de l’orphelin. Une petite douleur dans le dos, engloutit par le flot de désir et de jouissance qui assaillait son corps, corps prit en otage par un plaisir ravageur. Plante encore tes ongles, accroche-toi à moi. Envouté, la peau recouverte de sueur, les muscles tendus, le sang allumé, Tears goûtait au plaisir de la chair sans retenue. Le bien-être, bien qu’indécent, saisissait ses trippes et dégustait l’esprit totalement captivé du frêle surveillant. Se mouvant au rythme des gémissements d’Octave, il laissait son corps assurer des petits vas-et-viens saturés et torrides. Il abandonnait son corps pour le laisser accueillir ce membre gonflé, pour l’aspirer, l’engloutir au plus profond de lui-même. Comme si ce n’était pas suffisant, des mains vinrent effleurer son petit cul en mouvement, ce qui provoqua une convulsion au travers de l’anatomie tremblotante du chétif corps embrasé. Octave se mit à caresser son derrière bombé et provoquant alors que Tears émettait des gémissements qui n’avaient plus rien d’innocent. Il n’avait, de tout façon, plus rien d’innocent à se tortiller de la sorte, les joues rouges, la peau en ébullition. Les sensations qui se répercutaient partout dans son corps comme des ondes venues d’on ne sait où, comme de grande vagues ardentes, des papillons dans le ventre, un océan dans la bouche et un incendie au plus profond de lui. Une combustion animée par un criminel qui saisit ses fesses, ses petits fesses douillettes, plus l’aider à s’enfoncer davantage en lui. L’adulte avait beau être dessus, il était totalement assujetti sous la fougue et la démence qui manœuvraient tout ses mouvements zélés.

Octave le prenait avec plus de vigueur dès à présent, pour que l’impact de son sexe se fasse plus merveilleux encore. Le résultat était inouï et Tears se laissait piloter sous ses suaves attaques. Les ongles clairement enfoncés dans les omoplates de son amant, il laissa le mouvement les rapprocher et se colla tout contre lui, prêt à se fondre dans sa peau, à faire entièrement partie de lui, comme un organe indispensable. Il était totalement habitué dès à présent à cette virilité imposante qui ne criblait tendrement, qui lui rendait la bestialité qu’il n’avait, jusqu’à présent, jamais mis en avant. Un œil légèrement ouvert, il se délecta à la vue de son amant en sueur, haletant contre lui alors qu’il cherchait à s’enfoncer encore plus profondément dans l’antre de sa personne. L’adolescent était si affriolant et rare, si séduisant et inestimable, si alléchant et ornu que c’en était déroutant. Le surveillant en perdait la raison ainsi que toutes ces choses concrètes et raisonnables qui le rattachaient un temps soit peu à la réalité. De là, toutes logiques ne devenaient que sottises et se perdaient dans un océan de merveilles, à la limite de l’invraisemblable. Extravagante fantaisie. Ainsi, oubliant ce qu’il en était d’ordinaire, il se s’étonna guère devant cette masculinité nouvelle qui prenait ses muscles en otage, qui rendait ses mouvements automatiques. Il ne pouvait plus s’arrêter maintenant, même s’il l’aurait voulu, c’était chose impossible. Non, il ne pouvait s’arrêtait, il en mourra. Comme ce coureur qui fut Marathon - Athènes à la course pour proclamer la victoire et succomba une fois immobilisé, la chaleur de l’effort avait consumé entièrement son corps et s’en était allé à jamais.

Ses sautillements, guidés par des mains fermes, étaient totalement instinctifs, presque irréfléchis et impossible à bloquer. Gémissant avec insistance à chaque frottement aussi tendre que passionné qui transformait chaque cellules de son corps en piles électriques, Tears rejeta la tête en arrière en sentant des lèvres incandescentes et mouillées se nicher dans sa nuque, son cou, sa peau. Il voulait qu’il le mouille tout entier, que ses lèvres le prennent sans retenue, qu’il le morde, le déchire, le mange tout entier. Leur torse s’entremêlaient dans un fervent emportement alors que sa propre intimité frottait indéniablement contre le bas ventre d’Octave. Le blondinet osa de nouveau un œil et surprit son amant émettre un grincement, le visage crispé. Son ventre se tordit lorsqu’il s’aperçut que son aimé retenait ses gémissements, gémissements pourtant si excitants qui recouvraient sa peau violacée de frémissements divins. Le corps de l’orphelin s’arqua tandis que Tears essayait de lui arracher ses cris, ses hurlements de bonheurs, laissant son mignon petit cul rebondir contre sa verge tendue avec vitalité. Les bruissements sensuels de leurs unions rendaient son esprit totalement fou, ainsi que son corps, totalement envouté dans cette danse endiablée.
Une bouche vint le trouver avec une douce violence, une bestialité amoureuse, un robuste désir. Les lèvres rougies et traduisant des envies suaves, il le nargua au combat. Une main sur son dos, une main sur sa joue. Je ne vais pas te quitter, pas d’un millimètre, mais fais moi prisonnier, enferme moi, doux geôlier. Fougueux à en pâlir, il se faisait provoquant et plein d’ardeur, goûtant à la langue de son aimé, son aimant, son amour, mordillant le coin de sa bouche, léchant le dessous de sa langue, laissant leur nez d’entrechoquer et leur mâchoire se déboiter par les mouvements réguliers et vifs de leur coït. Parfois il le perdait, et prit d’une inquiétude ravageuse, plongeait dans sa bouche pour le retrouver, le sentir, lui faire recueillir sa présence sucrée et passionnée. Il voulait le voir se dissoudre entièrement, se liquéfier pour qu’il puisse le prendre d’assaut, qu’il prenne possession de lui, de son corps. Puisque l’esprit, c’était déjà fait. Son organisme maigrelet et blessé se torsadait sous les mouvances d’Octave qui montait de plus en plus, souhaitant atteindre la lune. Tears lui, ambitionnait de descendre de plus en plus bas, voulant dépasser les limites de la chair, mais ses fesses rebondies finissaient toujours par écraser ses bourses douillettes.
La honte et l’embrassas, la timidité et la retenue… tout cela, il l’avait laissé derrière lui. Etait-il le même homme ? Etait-il conscient de l’être ? Il fallait déjà savoir s’il était conscient tout court. Toutes ces passions, cette animalité qui étaient restées cloitrées au fond de lui, toutes ces ardeurs qui le rendaient viril, ces ferveurs qui lui avaient lacérer le corps si longtemps. Les voilà. Il s’abandonnait. Littéralement. Il lui léguait tout ça, tout ça dont il avait eu tellement honte, tout ça qui s’était frustré avec le temps. Il se laissait embrocher, coulissant le long du sexe du brun, gémissant à n’en plus pouvoir, toute cordes vocales déployées. Humide de sueur, son épiderme frissonnant de désir, la tête saturée d’envie. Tears s’épanouissait sous l’extase qui lui était offerte alors que la jouissance débordait de son être. Des frissons de plaisirs indescriptible se déversaient en lui, dégoulinaient, ruisselaient alors qu’il se déhanchait à n’en plus pouvoir, ne voulant en aucun cas que l’électricité produite par les frottements de son membre en lui ne s’évanouisse. Son petit cul gobait la chair tendre, se soulevait un peu, glissait de tout son long pour l’ingurgiter à nouveau, le tout avec une vivacité et une passion exaltée.

Le peu de lumière lunaire qui perçait au travers de la vaste pièce se reflétait sur sa peau humide alors que son corps nu s’époumonait, se distordant avec délice, accueillant Octave en lui. De tout son être. De nature sensible et assez prématuré, il était déjà étonnant que l’adulte ait réussi à se retenir jusque là, mais il voulait tellement profiter de ce moment, de cet union jouissive. Il voulait le sentir au fin fond de sa chair alors qu’il coulissait entre ses entrailles chaudes, produisant diverses étincelles au fond de ses flancs réceptifs de tout le plaisir causé. Aveuglé par toute cette jouissance qui montait, montait, montait, Tears en oublia de se retenir et vint d’un coup. Sa semence gicla sans prévenir sur le ventre finement ciselé du brun alors qu’un gémissement épris d’extase passa la barrière de sa bouche. Son corps à vifs, feu d’artifice dans sa chair, il n’en pouvait plus de bonheur. C’était délicieux, mais son corps épuisé de s’en arrêta pas pour autant, mit sur pilote automatique. Se sentant quelque peu bas de s’être ainsi vidé sur le corps si parfait de son amant, il essuya le liquide blanchâtre d’une main gauche et essaya de la tenir le plus loin possible de la peau si pure d’Octave. Il n’y avait pas plus délectable que de faire ainsi l’amour avec la personne que vous aimez. Tout contre lui, leurs peaux se frottaient inlassablement, mêlant leur deux sueurs, leur deux senteurs, pour créer le plus exquis des parfums. La bouche entrouverte, il remonta sa langue le long du visage de son bel amant et embrassa son nez, puis il décala sa bouche férue et la glissa vers l’oreille, taquinant quelques peu le lobe avec le bout de sa langue mignonne.
Il y avait tant de choses qu’il aurait aimé lui dire. Je t’aime, crie, hurle, rugis et viens. De toute tes forces. Viens en moi. Il essaya de le dire, mais sa voix était devenue sourde après avoir trop crié. Alors, d’un timbre flageolant il ne réussit qu’à murmurer faiblement, murmure quasi inaudible de part le son des fesses qui claquaient et les accents audacieux de leur frottements érotiques. De plus, ses paroles étaient constamment stoppé lorsqu’il sentait le gland au fond de lui alors qu’il s’agitait fièrement, sa joue coulissant contre la mâchoire de son aimé. On aurait dit que le hoquet l’avait prit.

-"… Vi… ens… en… han… moi…"
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyJeu 1 Jan - 23:14

Ses mains glissèrent le long de son dos, de ses hanches osseuses, s’attardant sur ses fesses et finalement agrippant l’arrière de ses cuisses. Voyant que Tears n’allait pas tarder à venir, le jeune orphelin n’en devint que plus brutal, cherchant à aller toujours plus loin dans les entrailles étroites. Son petit cul blanc allait et venait le long de sa hampe avec frénésie et violence, claquant contre ses bourses. Le foutre jaillit de son sexe tendu par gros à-coups et s’écrasa sur le ventre luisant d’Octave. L’adulte s’empressa de nettoyer le jus blanc qui dégoulinait le long de ses abdos contractés tout en continuant à s’empaler sur sa verge gorgée de plaisir et de sang. Embrassant son aimé, l’adolescent descendit vers les tétons qu’il stimula avec la langue et les dents. Contemplant la chute de ses reins et ses fesses rebondies, il lâcha un « han » long et sonore alors qu’une bouche délicate vint mordiller son oreille sensible. Gémissant en rythme avec les va-et-vient, il écarta les fesses en introduisant son sexe sans plus de formalités. Respirant de plus en plus fort, il limait les tripes de l’adulte sans ménagement, l’aidant à monter et à descendre le long de son pubis. Ondulant, il ne pensait qu’à une chose : pistonner Tears. Se déchaînant dans ses fesses, il criait presque. Râlant, grognant, il attrapa les cheveux de son amant en tirant vers l’arrière afin de dégager son cou blanc, déposant quelques baiser papillons sur la peau douce. Sans sortir sa queue de l’intimité ardente, Octave les fit changer de position : couchant Tears sur le dos, il s’allongea lui-même par dessus en maintenant fortement ses poignets contre le carrelage de la piscine. Il ne pouvait plus bouger, mais l’adolescent ne cessa pas de faire jouer son sexe en lui. La sensation de domination était totale, il avait vraiment l’impression de le violer. Et puis, le contact entre leurs deux corps était au maximum, leurs doigts étaient intimement enlacés tandis que leurs torses et leurs ventres flirtaient entre eux, se caressaient, à la limite de la fusion charnelle. Tears était maintenant esclave de sa passion, de sa possession.

Se déhanchant pour le limer avec frénésie et amour, Octave embrassa son soupirant à pleine bouche, goûtant à ses lèvres délicates et à sa langue avide. Empoignant le chibre de l’adulte qui se frottait négligemment contre son ventre, il accompagna sa sodomie en le masturbant. Ses doigts câlins et habiles caressaient très subtilement avec son gland, glissant frénétiquement sur la peau satinée et à nouveau tendue en un mouvement de piston de plus en plus ample.

Il lui donnait de grands coups de queue dans le derrière, lui rentrant son sexe avec avec une douce violence qui lui ébranlait tout le corps. De sa main libre, il s’accrocha à ses cuisses sans oublier de jouer avec la verge de Tears rendue humide d’excitation. Quel chance il avait d’être comblé par tous les moyens dont disposait Octave pour recevoir du plaisir. Quoi que, parfois, juste une bite dans le fessier pouvait s’avérer suffisant. Surpris par la montée soudain d’adrénaline, le jeune brun eut un cri puis un feulement. Forçant et appuyant de toute ses forces, il s’enfonçait toujours plus loin dans les entrailles humides et chaudes de son amant tant aimé et désiré. Maintenant, le mignon petit cul de Tears était totalement dilaté et rempli. Enfin, il jouit. Son bassin frappa quelques derniers coups contre les fesses rosies par ses assauts, puis se stabilisa en pression au fond de ses entrailles. Sa queue se contracta à de multiples reprises, déversant par saccades de bonnes giclés de sperme contre les parois étroites, poussant de râles profonds et gutturaux à chaque salve de foutre qu’il expulse en lui. Son sexe mettant un temps fou à débander un peu, il resta longuement immobile, le visage coincé dans le creux du cou parfumé, les muscles contractés et vibrant encore sous les dernières vagues de plaisir. Il sentit alors couler le long de sa hampe puis sur ses couilles son jus blanchâtre débordant de son l’orifice grand ouvert par ses coups de pylône violents. Néanmoins, il finit par sortir tout doucement. La respiration saccadée, il s’allongea sur son amant, encore tout palpitant et haletant comme un buffle. L’enlaçant de toutes ses forces, il l’embrassa du bout des lèvres, encore ivre et complètement enivré. Regardant Tears de ses yeux brumeux, Octave finit par l’embrasser avec passion et amour.

Il avait terriblement envie de dire un truc, mais il ne trouvait pas de mots pour décrire ses impressions. L’adolescent se contenta alors de regarder son aimé avec un sourire de salope. Vicieux et tendre en même temps. Déposant un baiser sur sa joue, il contempla ses traits fins, presque féminins, avec amour, totalement sous le charme. Décidément, le dominant n’est pas toujours celui que laisse entrevoir les apparences. C’était bien lui qui possédait Octave et aucune démonstration de domination sexuelle de sa part n’y changerait rien, bien au contraire.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptySam 3 Jan - 19:10

En le voyant ainsi, on pouvait décemment dire que Tears avait pris goût à l’indécence. Dire qu’il avait semblé si fragile à manipuler et qu’il tirait dès à présent tout son plaisir de la violence charnelle qui le dévorait. La réserve n’était plus sa tasse de thé, son corps dévoila les aspects les plus primitifs du jeune surveillant, devenu animal. Lion ou moineau, à vous de choisir. Il se faisait prendre sans grande retenue, fourré comme une datte à la pâte d’amande, comme une fille de joie. La scène respirait la passion aveuglante, la sueur, le sperme et la javel alors que les grognements d’Octave résonnaient dans l’immense salle. Des mains dans ses cheveux le forcèrent à offrir sa gorge tandis que le vampire passif se contenta de quelques baisers furtifs, ne voulant pas abimer sa victime. Ou la faire souffrir d’une tout autre manière, bien plus délicieuse et décadente. C’est ainsi que l’orphelin trouva bon d’allonger le blondinet, le réduisant à une impuissance palpable, l’écrasant de tout son charmant poids. Totalement drogué et appâté, des petits gémissements exclamatifs sortirent d’entre ses lèvres alors qu’il se faisait pilonner avec une vigueur qui force le respect. L’adolescent l’emprisonnait totalement, saisissant ses poignets et l’étouffant de son corps et il n’y avait pas plus exquis que cette sensation. Le genre de sensation qui vous flattait en vous faisant sentir à quel point votre amant est passionné, à quel point il a envie de vous, si bien qu’il vous prend de force. Si bien qu’il ne vous demande rien et se laisse aller à la débauche, devenant un criminel des plus séduisants. Totalement soumis, objet sans importance, son corps se faisait perforer avec force, ses fesses se faisaient écraser sans rancunes. Le sexe non négligeable d’Octave crépitait en lui, se faisait ardent et mouvant.

Le dos blanc coulissait le long du carrelage au rythme des va-et-vient alors que sa peau brûlante dansait avec l’incandescence du jeune orphelin. Criminel jusqu’au bout, Octave viola la bouche de Tears, qui n’opposa aucune résistance. L’otage n’était pas si réticent qu’il ne devrait l’être puisqu’il répondait au baiser avec audace. Son corps s’arquait contre le sien, cherchant vraiment à se fondre en lui. La surprise s’empara quelque peu de lui quand des doigts possessifs vinrent le toucher sans honte. C’était de la torture, ça ne pouvait être que ça alors qu’il s’en courbait davantage, offrant sa bouche au ciel. Il ne savait plus où donner de la tête tant les sensations l’assaillaient de partout, et il en devenait fou. Ses cris se tintèrent de notes souillées et malsaines tant son plaisir était impur et sa capacité actuelle de s’en foutre l’extasiait de même. Ouais, c’était répugnant, et alors ? Gesticulant non sans grâce, il déployait en langage fort étrange toutes les sensations qui se pétrissaient en lui. Alors que cette main habile le divertissait avec sensualité et l’excitait avec outrance, le sexe du mâle aux cheveux carbones s’enfonçait aux limites du possible, jouait avec lui, de lui. Fourré comme une pute, l’adulte gémissait son indécence et gesticulait avec ferveur, extasié à chaque coup de verge dans son petit derrière. C’était presque bestial, si bien que le dos fragile du surveillant glissait le long du carrelage blanc. Il n’y allait pas de main morte et mitraillait Tears avec une amplitude et une profondeur épatante qui lui secouait les entrailles comme dans un shaker. Et ces doigts, bon dieu, deux attouchements si différents, à deux endroits différents mais sur un même corps, il n’y avait rien de plus aveuglant.

Enfoncé dans l’épaisse brume de l’érotisme, l’adulte se contentait de gémir à la lune, la pomme d’Adam déployée alors qu’il se faisait toucher de partout. Pendant que ses côtes se soulevaient à un rythme sardonique, il ne sentait plus son petit cul tant la chaleur l’avait ensevelie, comme sous morphine. Le sexe perdu au fond de sa chair, dans les tréfonds de ses flancs ardents, Octave se stabilisa alors. En lui, des contractions. Des éclats de jus chauds éclaboussèrent son intimité alors que Tears accompagnait les râles rudes de son amant par quelques grognements plus aigus. Alors que, dans des saccades irrégulières, l’adolescent se vidait en lui, le blondinet ne faisait que frissonner à l’attaque de ces giclés chaudes dans ses parois intimes. De la joue, il caressait les cheveux carbones avec un faible sourire satisfait sur ses lèvres rosies. Prend ton temps, vide tout ça. Et la sève suinta le long de ses cloisons plus si étroites que ça dans un bruit des plus vulgaires, et tout coula le long du membre d’Octave et toute la salle s’emplissait de leurs respirations saccadées. L’orphelin se retira alors, laissant un vide humide dans la chair du blondinet. Ce dernier soupira d’aise en accueillant le poids séduisant de son amant sur toute la surface de son corps lorsque que son ventre se soulevait avec ferveur, cherchant de l’air à tout prix.

Depuis toujours, le brun avait repéré les désirs du blondinet, et c’est ainsi qu’il l’enlaça avec force, une étreinte qui lui murmurait à l’oreille, qui lui disait des choses inédites. Après quelques douces confessions muettes, un baiser acidulé et furtif, un regard amoureux et un patin langoureux et passionné qui le prenait aux trippes. Et voilà qu’il le contemplait de nouveau avec un sourire louche et doux, des yeux épris et cet air si... tout. Il se sentait aimé, et cette sensation si exclusive le rendait toute chose. Il était heureux, vraiment, d’un bonheur pur et sans ombre. Il avait envie de hurler sa joie au monde, de crier, de s’extasier pour rien, pour tout alors que la légèreté s’invitait dans ses pensées. Le regard amadoué, il fixait Octave avec envie et amour, il n’avait pas envie que ça se finisse. Le sourire coquin mais discret, il embrassa son amant, gobant sa bouche sans retenue, laissant ses doigts filtrer dans ses cheveux brulés. Après quelques minutes, il se détacha et laissa son nez jouer avec le sien, et puis… soudain, il avait comme envie d’être obscène. Juste pour voir ce que ça faisait. D’une main toujours hésitante, il glissa deux doigts entre ses propres cuisses pour récolter sa passion. Bah, c’était visqueux. Enfin, peut importait, il avait vu son amant le faire la dernière fois, ça ne devait pas être si crade que ça. C’est ainsi qu’il porta les deux doigts à ses lèvres, léchant du bout de la langue le jus blanc. C’était… légèrement corsé, pas dégeulasse, pas exquis, bizarre. Oui, bizarre.
Les joues rouges de sa propre audace, il suça l’index et le majeur comme pour ne rien gâcher. Une fois fait, il réprima maladroitement son air de triomphe. Peut être allait-il devenir une vraie salope avec le temps. Ebouriffant un peu les cheveux de son aimé, il se dégagea du poids et commença à se relever un peu, chancelant. Un sourire sincère aux lèvres, il regardait Octave avec amour, tout en s’éloignant. Arrivé au casier, il l’ouvrit sans mal de part son cadenas cassé et réussi à trouver une grande serviette et un fond de gel douche au milieu des déchets multiples. Se dirigeant vers les douches communes, sa démarche se ponctuait par une maladresse palpable grâce à ce liquide qui dégoulinait le long de ses cuisses. Normalement, dans les films, après l’amour, la belle dame se drape d’un grand drap blanc qui cache légèrement sa poitrine et dévoile sensuellement le début de ses fesses. Ca aurait pu faire le même effet avec cette serviette immense, mais non… parce que l’effet escargot vous dote d’une démarche de canard fort peu sensuelle. Arrivé devant l’entrée des douches, il se tourna vers Octave et lui adressa un sourire d’invitation. Reculant encore un peu, il entra dans la salle de douche et, tout en jetant sa serviette, ne put pas camoufler davantage toute l’exaltation qui s’épanouissait en lui.

Les sourires de Tears avaient pour nature d’être toujours un peu coincés, discrets, timides, se limitant à un petit étirement de lèvre. Mais voilà que, face à mur, allumant la pomme de douche, sa face souriait jusqu’aux pommettes et ses yeux pétillaient de joie. Il avait comme une envie de sauter partout, de crier à gorge déployée, de faire quelques pas de danse, c’était pour cela qu’il s’était éloigné d’Octave. Mais il se contenta de sourire jusqu’aux oreilles. Une fois seul, il faisait le point et n’en déduisait que du bien, réalisant toute la grâce qui lui était faite. Il était encore tout excité, il avait hâte que son aimé vienne. Pendant ce temps, il prit une noisette de gel douche noix de coco extrait naturelle qui fait corps et cheveux à effet régénérateur et entreprit de se laver les cheveux tout en chantonnant légèrement quelques paroles de Nik Kershaw. Et là, vous vous dites, c’est Tears, et là, vous vous dites, il l’a fait. Esquissant une grimace, il s’était effectivement foutu du gel douche dans l’œil. Alors que la douleur lui bouffait les orbites, il essaya d’enlever le shampoing de sa chevelure afro-mouse. Finalement il agrippa l’élastique de son poignet et s’attacha les cheveux en une couette haute alors que l’eau l’aspergeait généreusement. Les yeux fermées et rouges, il se mit à chercher à l’aveuglette sa serviette pour s’essuyer les paupières. Mais, ce qu’il toucha n’avait rien à voir avec le tissu spongieux d’une serviette.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyDim 4 Jan - 0:43

Mhhhh. Goûter à son sperme, quelle charmante idée. Conclusion prévisible à une tragicomédie. Personnellement, Octave n’était pas particulièrement friand de la crème fraîche au fond de la gorge, mais il fallait une première fois à tout et Tears devait bien l’avoir en bouche au moins une fois dans sa vie afin de pouvoir affirmer sa préférence plus tard. Cela dit, s’il appréciait et souhaitait recommencer, l’orphelin allait se faire un plaisir à améliorer le goût de son foutre. Le jus d’ananas : c’est doux, acide et devrait donner au sperme une saveur agréable ; les figues éliminent les grumeaux et transforment le jus de couilles en vrai meringue. Le schnaps à la menthe ou la papaye... Et au contraire, le tabac goudronne méchamment le foutre, l’asperge donne un résultat catastrophique, le curry s’y imprègne pendant des semaines, sans oublie tout ce qui est à l’alcaline et qui contient trop d’Iode, comme le poisson ! Jamais d’alcool ni de viandes rouges qui donnent en plus de la mine dans le crayon.

[Maintenant, tu copie colle ça et tu l’envoie à ton mec.]


Mais voilà que le blondinet se dégageait maladroitement de son étreinte et de son poids pour aller rejoindre son casier. Ah, puterie. N’était-ce pas profondément injuste et déprimant ? Il voulait encore se glisser sous sa peau, ramper à travers sa chair, se laisser couler lentement dans ses artères et taquiner son cœur du bout de la langue. Il voulait que leurs os se calcinent et se soudent, que leurs tendons s’entremêlent et que leurs deux esprits fusionnent en une caresse amoureuse. Nager dans l’onde passionnée de son sang, boire la vie pulsant de son souffle, se regarder avec les yeux de Tears pour enfin comprendre ce qu’il voyait en lui. Il voulait goûter le suc astringent de son amour avec sa langue, sentir la peau tendue de son cou sous le bout de ses doigts et la douceur de son torse avec la paume de sa main en émoi. Je veux sentir ce que tu ressens quand je prends ta virilité dans ma bouche, lorsqu’elle baigne dans ma salive brûlante. Je veux frémir comme tu frémis lorsque je fais vriller ma langue folle le long de la hampe, lorsque tu l’enfonces dans ma gorge dans un geste incontrôlé. Je veux ressentir la fièvre qui saisit ton corps lorsque tu cries mon nom, lorsque tu tires mes cheveux, lorsque tu t’effondres, tremblant, renversé par la jouissance. Je veux sentir la douleur que provoque le fil glacé de ma lame étincelante lorsqu’elle fend lentement ta peau trop parfaite. Je veux ressentir le frisson que tu ressens lorsque je pose mes lèvres sur ta plaie et que je suce le flot écarlate de la vie qui fuit de tes veines, sentir l’adrénaline te posséder quand je m’accroche à ta chair déchirée. Je veux connaître la divine agonie de ma morsure sur ta gorge, t’entendre encore et encore murmurer mon nom à ton oreille, sentir autour de ma taille tes cuisses qui m’enserrent et qui me poussent à m’enfoncer toujours plus profondément en toi. Je veux ressentir l’effet que produit en toi la violence de mes mots courroucés, la piqûre âcre de mes sarcasmes, la force souveraine de ma colère, la joie terrible de mes aveux et baigner, de l’intérieur, dans la cascade cristalline de ton rire. Mais je veux aussi sentir ton émoi lorsque tendrement je te prends dans mes bras, lorsque je caresses ton visage, lorsque je mouille tes joues de mes baisers.

J’ai besoin de savoir ce que tu ressens quand tu me désires, quand je te possède.

Rangeant son paquet et fermant sa braguette, il longea les murs jusqu’aux douches avant de s’adosser négligemment contre le carrelage en zieutant paisiblement les délicates courbes de son amant, choriste improvisé. Esquissant un sourire narquois, Octave croisa les bras en penchant ma tête sur le côté avec une idée perverse naissant dans les profondeurs de sont esprit sibyllin qui n’attendait qu’une occasion propice pour éclore. Et voilà qu’elle se présentait à lui sous la forme d’un Tears aveuglé à la recherche d’une serviette. Cela dit, comme le veut la règle universelle des petites contrariétés pourries quotidiennes, c’est justement quand tu en as le plus besoin que tu ne trouves pas ce que tu veux et l’adule n’échappait pas à la règle, condamné à mettre la main sur tout et n’importe quoi sauf sur l’objet de sa quête. Alors voilà, dans son infinie générosité, Octave allait remplacer le tout et n’importe quoi par quelque chose de plus agréable et affriolant. D’un pas léger, il s’approcha de la main tendue dans le vide en observant son amant avec un certain amusement. Posant le bout de ses doigts sur le poignet blanc, il remonta lentement vers le coude en une caresse des plus douces et amoureuses ; longeant le biceps et glissant vers l’épaule, ses doigts de pianiste ne faisaient qu’effleurer cruellement la peau brûlante. S’attardant sur la nuque, Octave, à présent dans son dos, finit par l’enlacer au niveau des côtes en déposant ses lèvres sucrées dans le creux du cou de son aimé. Le souffle buttant contre la fine clavicule, sa main saisit la mâchoire de Tears en rejetant sa tête sur l’épaule du brun, lui laissant ainsi le champ libre à quelques baiser fugaces et mordants. Laissant un suçon passionné, il embrassait tout ce qu’il pouvait, croquant les fruits mûrs de son oreille et léchant les muscles délicats de son dos pâle. Lorsque l’eau cessa enfin de tomber, Octave contourna son amant sans pour autant déserrer l’étreinte affectueuse et l’entraîna contre le mur le plus proche. Après tout, l’adulte allait avoir besoin d’un quelconque appui pour ne pas vaciller sous la jouissance. Ainsi, une fois Tears collé contre le mur froid et poisseux, l’animal se laissa glisser le long de son corps blessé jusqu’à ce que ses genoux touchent terre. S’agrippant aux cuisses, il goba le membre encore quelque peu bandant sans plus de formalités.

Il aurait alors arboré le plus charmant des sourires, n’eut été la bite congestionnée de son aimant qu’il faisait glisser dans sa bouche comme une sucette glacée grand format. Ce n’était pas la première fois qu’il lui tallait une pipe, ça non, loin de là, mais il était résolu cette fois-ci à aller jusqu’au bout et le sucer jusqu’à la moelle, de l’aspirer jusqu’à ce qu’il décharge, jusqu’à ce qu’il gicle, jusqu’à ce qu’il crache son venin, jusqu’à ce qu’il balance sa sauce. Octave le pompait consciencieusement, en creusant les joues et en faisant serpent sa langue contre le gland, tout déterminé qu’il était à faire les choses dans les règles de l’art. La queue turgide au fond de la gorge, il empoigna les bourses gonflées et les massant vigoureusement, Octave le sentait vibrer tout entier. L’homme de sa vie non seulement dans sa peau mais aussi dans sa bouche et ses mains, l’adolescent entreprit un dix-huit centimètre style libre (je suis généreux). Un jet laiteux plus tard, il releva la tête pour que son amant puisse apprécier les conséquences de ses bon services : une longue coulisse zébrant sont visage de la joue gauche à son œil droit, avec une goutte opaline qui restait accrochée au bout de son nez comme un stalactite séminal. S’essuyant le visage du dos de la main sans frémir, il esquissa un sourire satisfait, la tendresse au fond des yeux.
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Sujet: Re: Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) Mon Amour, dont je suis doucement insensé (HOT) - Page 2 EmptyDim 4 Jan - 18:10

Un effleurement le fit sursauter, ça longeait son avant bras puis son épaule, comme un souffle. Paralysé, Tears tressaillit devant les attentions qu’il devinait être celles de son amant. La douleur dans les yeux n’était rien comparée à la torture de cette caresse odieuse qui ne faisait que survoler sa peau alors que celle ci demandait quelques étreintes passionnées. Enfin, après une longue et douce caresse de la nuque, il sentit des bras le retenir avec tendresse. Il ne voyait rien, et c’en était bien plus délicieux. Chaque gourmandise que lui offrait Octave était une surprise vivace et le surveillant jouait à deviner quelle sera sa prochaine initiative. J’attends la vie, j’attends que tu m’embrasse. Un baiser sur le cou, des lèvres souples et douces contre sa peau tiède, il avait réprimé un petit son de surprise, bien qu’il s’y était attendu. Et maintenant, une main l’obligeait à rejeter sa tête en arrière, il se laissa faire avec docilité, tout émoustillé du jeu de son amant.
Éphémères mais terriblement torrides, des baisers hardis dans le creux de son cou le prirent par surprise et sa respiration se fit plus difficile. Après avoir suçoté passionnément sa peau, laissant une tache rougeâtre rejoindre les tons mauves déjà présents, la bouche du brun se fit odieuse et prit un soin particulier à exciter le surveillant qui était déjà dans le bon chemin. Il le chauffait à la casserole, le narguait de ses lèvres et prit d’assaut l’oreille rosie de plaisir de Tears. Une langue invisible, un souffle venant de nulle part, des lèvres fantômes, et plein de sentiments mélangés. L’attente, un peu de crainte, la surprise, le plaisir… ce qu’il y avait de plus affriolant au monde en somme. L’eau cessa, et Octave se déplaça sans pour autant s’arracher au contact de leurs peaux. Avec une affection toute particulaire, on l’entraina vers l’arrière où il sentit brutalement un contact froid et sec dans son dos. D’après ce qu’il sentait du bout des pieds, le brun était en jean, et le blondinet rougit quelque peu, pas encore très habitué de se sentir nu et aveugle devant quelqu’un d’habillé et voyant. Et maintenant ? Il essaya de deviner… un baiser sur le front ? Ou sur la bouche ? Une délicate caresse sur les fesses peut-être… ou une puissante étreinte.

GAH ! Encore ?! Mon dieu, quelle habitude absolument… bandante qu’il avait de vous gober comme ça. Les yeux fermés, ses sens étaient à l’affut de toutes les sensations dont il faisait l’objet, rendant chaque attouchement plus intense. Sursautant comme pas deux, une violente secousse s’empara de lui alors que son membre immergeait dans la bouche brûlante de son aimé. Saleté, il avait sûrement remarqué à quel point il lui faisait de l’effet et avait décidé de le libérer de sa souffrance naissance. C’était trop, une langue imbibée de salive qui glissait sur son sexe, une cave humide et ardente qui l’enfermait avec convoitise, des lèvres serrées autour de son mat boursouflé et lui… lui qui devenait un légume instable. Gémissant avec un érotisme à faire bander un eunuque, il tremblait, frissonnait, faible sur ses jambes, faible tout court. Octave n’y allait pas de main morte et enfonçait avec assurance l’intimité palpitante dans sa gorge, laissant trainer sa langue un peu partout. Des mains expertes vinrent en rajouter et le cœur fragile du blondinet était déjà à sa limite. Il se crispait de jouissance sous les attouchements puissants et passionnée dont ses bourses faisaient l’objet. Se raccrochant désespérément au carrelage derrière lui, Tears se retrouva tellement impuissant qu’il finit par lever ses mains et les placer au dessus de sa tête alors que son corps en émoi vibrait de mœurs fiévreuses. Finalement, il n’en puis plus et vint en criant quelques exclamations incompréhensibles. Il aurait voulu prévenir, il aurait tellement voulut prévenir, mais il ne l’avait pas vu venir lui-même.

Alors que ses yeux avaient le temps de se débarrasser du produit intrus par quelques larmes charmantes, Tears tenta d’ouvrir un œil, essayant de rentrer le ventre qu’il n’avait pas pour éviter de voir son propre corps. Ce qu’il vit n’en était pas moins répugnant. Déjà qu’il avait honte de se vider sur son torse, alors imaginez un peu la tête qu’il a fait devant le visage rayé de sperme d’Octave. Tout confus qu’il était, il osa cependant un sourire attendri. L’orphelin était le genre de personne tout à fait attentionné qui faisait des choses qu’on sait pas pourquoi qu’il les fait, si ce n’est juste pour votre bon plaisir. Le vôtre. Glissant le long du mur, Tears actionna malencontreusement l’eau alors qu’il posa enfin fesses à terre, le corps encore croulant de plaisir. Ses yeux reflétaient un attendrissement total alors qu’il observait son aimé avec une précieuse tendresse, alors qu’il le regardait à travers son cœur. Esquissant un sourire de remerciement, il ébouriffa ses cheveux bruns en bataille et l’embrassa du bout des lèvres. Totalement épris, amoureux à n’en plus pouvoir, il fondit dans ses bras, l’enlaça de part en part avec force. Et s’il lui pétait les côtes, tant pis, il l’aurait mérité. Il n’avait pas qu’à être aussi séduisant, c’était sa faute. Son cœur battait contre le torse d’Octave alors que ses bras entouraient sa nuque, la main dans les cheveux. Est-ce que tu veux encore de moi ? Est-ce qu’on s’aimera encore longtemps ? Quand on sera vieux ou bien morts. Se décollant lentement, il sourit amoureusement et saisit le tube de gel douche. De là, il glissa une noisette de produit blanc et visqueux dans les cheveux cramés de son désiré et il se mit à lui masser le crâne avec entrain et douceur tout en le fixant tendrement. Une fois les cheveux de l’orphelin dénudés de toutes traces de chlore, les doigts mousseux de Tears se baladèrent sur son visage en évitant minutieusement ses yeux. Ce visage qui avait été sali de son jus, il fallait le nettoyer.

Rajoutant une dose de produit dans la paume de sa main, il entama le torse, soulignant chaque muscles avec douceur, faisant abondement mousser le gel sur sa peau si pure. Il lui caressait les clavicules, les épaules, les côtes… Glissant ses doigts curieux dans son dos indemne, il en profita pour se serrer davantage contre lui. Des omoplates aux reins, rien n’était banni de ses tendresses. Rougissant quelque peu, il se glissa dans son jean, prétextant vouloir nettoyer les rondeurs de ses fesses. Ce qu’il fit, et ainsi, il les malaxa consciencieusement, pétrissant la peau humide. De là, il remonta ses doigts et les fît passer devant pour faire quelques cercles autour de son nombril. Ca devait faire trois bon quarts d’heure que rien, à part des gémissements ou cris, n’étaient sortis de leurs bouches. C’était un calme apaisant, mais le surveillant ouvrit la bouche, par reflexe.
Il aurait bien aimé dire quelque chose, mais il n’y avait tellement rien à dire, ou tellement trop, au choix. Tears avait envie de le flatter à propos de la gâterie qui lui a été faite, mais rien ne lui vint à l’esprit "Merci pour la fellation, tu te débrouille super bien !" non quoi. Le désir de lui rendre pareil gâterie lui vint, mais le faire tout de suite après, c’était comme "Allé, soyons quitte, j’te fais pareil !" Il le fera peut-être quand l’orphelin ne s’y attendrait pas, pour mieux le prendre par surprise. S’il en a l’occasion, évidement. Finalement, il posa une main sur chaque joue de l’orphelin, tenant son visage pour mieux le regarder.

L’eau cessa de nouveau, un coup de vent, une porte claqua dans la grande salle et résonna jusqu'à eux. Le visage devenant craintif, Tears se rappela qu’il devait être près de quatre heures maintenant, que les portes étaient ouvertes, qu’ils étaient à Wammy’s House, en Angleterre. Bien que sachant que le vent seul était la cause de ce bruit, le blondinet ne put s’empêcher de craindre qu’un quelconque intrus débarque, et sa paranoïa se remit en marche. D’un geste vif, il agrippa la serviette qui trainait non loin et camoufla précipitamment ses parties avec.

-"… On… on devrait peut-être y aller…"

... mais ne me quittes pas, reste avec moi. Laisse moi te suivre, laisse moi m'enfuir.
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