De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust
Everald
Sujet: De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust Jeu 2 Aoû - 9:18
Behind closes eyes lie ; the minds ready to awaken you
La fête d'hier soir était réussie. Très réussie, même. Cependant, le seul souvenir durable qu'Everald en garderait serait celui de la mémorable gueule de bois qui s'était emparée de son être au réveil. Mais bon, il n'avait rien contre, cela faisait partie intégrante du principe de fête : se réveiller, se dire qu'on avait fait une connerie en ayant un putain de mal de tête, et recommencer simplement pour se perdre dans la décadence et le plaisir. Superbe programme selon le surdoué, qui avait pour ambition de crever jeune et en profitait pour essayer de vivre le plus d'expériences nouvelles.
Everald émergea des brumes du sommeil encore peu réceptif à son environnement. Il resta allongé sur son lit un moment, regardant le plafond de sa chambre en soupirant. Au bout d'un certain moment, il réussit à rassembler le peu de volonté et de motivation qu'il possédait pour se lever et se diriger vers son bureau en se frottant le crâne. Là, il fit main basse sur une boîte conique, s'emparant avidement des antidépresseurs qu'elle contenait et les fourrant dans sa bouche. Nouveau soupir, de soulagement cette fois, arraché par les médicaments qu'il venait d'avaler. Après cela, petite habitude matinale, le garçon remarqua enfin qu'il était seul dans la chambre. Il la partageait en effet avec Harmless et Lust, deux autres surdoués aux caractères tout à fait opposés. C'était d'ailleurs un miracle permanent que la pièce commune aux trois jeunes hommes ne soit pas réduite à néant, car le dénommé Lust se complaisait dans la destruction des autres. Une lubie assez incongrue qui faisait que tous les orphelins de la Wammy's House devenaient la cible de l'américain. Harmless, quant à lui était... un mec coincé, définition donnée par Everald lui-même, car ils étaient bons amis. Un compagnon agréable, mais un peu trop sérieux, un peu trop vieux jeu, et surtout timide. Mais timide qui ne rougit que devant les filles qui lui plaisent. Pour Eve, c'était le contraire : les filles, il les abordait, il les baisait, il était pote avec elles, mais jamais le petit brun n'avait ressenti une attirance sentimentale particulière à l'égard de l'une d'elle. Bon, il faut le dire tout de même, l'allemand était un peu plus porté sur les hommes, quand même.
En s'habillant, les yeux de Siegfried s'arrêtèrent sur la partie réservée à Lust. Pokémons. Un phénomène étrange à l'orphelinat, car beaucoup adoraient ça. Lui-même reconnaissait que c'était un jeu trop cool, mais il préférait rester dans ses bouquins, finalement, car son imagination fertile se complaisait à créer des personnages dans un univers déjà écrit. Non, ce jeu était trop réducteur pour sa créativité pour qu'il devienne un Pokéfan. Mais Lust en était un, d'après ce qu'il avait pu apercevoir de l'espace strictement personnel du surdoué, « strictement personnel » signifiant ici que quiconque osait toucher ses affaires allait devenir le souffre-douleur privilégié de l'américain et mourir dans d'atroces souffrances. Everald aurait préféré éviter ça. Le problème, c'est qu'il était déjà en passe de devenir le souffre-douleur privilégié de Lust, qui prenait un malin plaisir à l'emmerder car il voyait bien que cela ne touchait pas vraiment le jeune Engel, qui prenait tout avec un pauvre sourire. Pour l'instant, le truc qui énervait le plus Everald était lorsque son compagnon de chambre essayait de lui voler son anneau. Autant ses pipes, il en avait de rechange, autant son précieux anneau il était interdit d'en faire quoi que ce soit. Seul Panzer, pour l'instant, avait la permission de jouer avec, lorsque lui et l'allemand déliraient sur le Seigneur des Anneaux.
Mais là, devant la sphère privée de Lust, Everald éprouvait une envie irrépressible d'essayer d'en savoir plus sur lui. Parce que, comment dire ? Bon, ok, il faut arrêter de faire durer le suspense. Pour une étrange raison, l'amour du garçon s'était reporté sur le jeune américain aux tendances sadiques. C'était l'un des mystères étonnants de la psychologie du surdoué brun. Mais voilà, il l'aimait, et plutôt que de souffrir de la douleur que Lust essayait de lui infliger, il l'acceptait, car c'était le seul moyen qu'il avait d'avoir un contact avec celui sur qui il projetait sa passion. Ce désir d'en apprendre plus sur l'être aimé, c'est quelque chose d'irrépressible. Et puisqu'il n'était pas là, Eve n'avait rien à craindre. Alors il passa le pas, alors il osa franchir la limite invisible qui conduisait à cet univers inexploré et charmeur. Et les silhouettes de pokémons s’amoncelaient partout, avec une mention spéciale pour Pikachu qui trônait sur le lit en place d'honneur, avec l'air d'une peluche qui avait beaucoup souffert. Des cartes et des consoles en vrac sur le bureau parachevaient le tableau impensable. Everald resta figé, surpris.
Il l'était d'autant plus qu'un bruit annonça que la porte venait de s'ouvrir, et que la respiration caractéristique de Lust se fit entendre, presque inaudible.
ARE YOU AT WAR WITH LAND ; AND ALL OF ITS CREATURES ?
Invité
Sujet: Re: De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust Dim 5 Aoû - 20:26
Aujourd'hui, c'était VRAIMENT une journée de merde. Fin, ce matin. Mais la suite sera a chier aussi, je suppose. JE M'ENNUIE. Mais a un point.. C'est fou quoi. Je me suis levé vers.. Pff.. 11 heures du mat'. J'ai pas pris la peine de bouffer quoi que ce soit, et je me suis directement fringué, puis je me suis coiffé vite fait, les yeux encore mis-clos. Je dois dire que vu a quel point j'étais mal réveillé, j'aurais du rater ma coiffure, mais j'ai eu de la chance. Mais je savais qu'il manquait un truc.. Je me suis mis a réfléchir, je ne voulais pas sortir de ma chambre en ayant omis un détail important. Je m'allongeais sur mon lit, les draps mis n'importe comment, et remarquait au passage que l'autre abruti d'Everald dormait toujours. Il m'énerve celui la, sérieusement. Sa tête me revient pas. Fin bon, il fera pas chier vu qu'il dort, héhé. Et la, j'ai su ce que j'avais oublié, d'un coup. Lorsque j'ai jeté un coup d’œil au miroir. Précisément, a mes yeux. Ma lentille ! Il me manquait ma si jolie lentille rouge sang ! Je fouillais dans mon sac ronflex (...) puis trouvait la boite ou je la rangeais, tout au fond. Ah, supeeeer. Mais d’où je l'avais foutue ici ? Je n'ai même pas cherché a comprendre, et je l'ai mise sur l’œil habituel. Rah, je suis quand même bien plus classe avec ça, fin je trouve. Bref, j'aime ma lentille, encore une futilité a laquelle je me raccroche, mais bon, faut bien s'occuper hein..
Après, je suis sorti un peu, et j'ai pas trouvé grand chose a faire.. Je me suis mis a marcher un peu n'importe ou, allant au hasard dans les divers lieux constituant l'orphelinat. Je m'ennuyais énormément. J'ai pensé a aller trouver quelqu'un pour m'occuper un peu, mais aucune idée ne me vint a l'esprit, et puis j'avais la flemme, en plus. Les couloirs étaient presque vides, c'était juste mort.. Plus qu'a retourner dans ma chambre, me suis-je dit.
Et donc je suis devant la porte, je l'ouvre doucement, ayant remarqué quelqu'un debout, je me demande ce qu'il fout, ce con, a rester debout... C'est soit Everald soit Harmless, les deux sont bien relous. Vive ma chambre quoi. Et le gagnant est... EVERAAAAAALD. Je m'approche, je n'essaie plus de me cacher. Il est de mon coté de la chambre. WTF ? Ah, il m'a entendu, il ne bouge plus. Lulz.
"Hé, tu fout quoi ? Nan, sérieux.. Il me semble pas que je t'aie autorisé a fouiller mes affaires comme ça, connard."
Je l'attrape par le bras et le tire en arrière, puis le lâche et me décale, ce qui fait qu'il s'écrase a terre lamentablement. Il a l'air malin, maintenant. Je m'agenouille devant lui, et donne un violent coup de poing dans son ventre, genre "t'a intérêt a parler connard". Il ne bouge plus. Peuh, aucune résistance..
"Alors, je me répète : tu fout quoi ? Pourquoi tu fouilles mes affaires, hu ? Oblige moi a répéter encore une fois et.."
Je me relève, et place mon pied au dessus de son entrejambe (j'ai des bottes relativement impressionnantes, en plus. Je les ai affectueusement surnommées "Les bottes que quand Lust il te tape avec, t'a très mal." mais appelons les simplement "Bottes".).
Et je suis la, genre "t'a VRAIMENT intérêt a parler connard". Quand au fouineur, il n'a pas encore réagi, mais si ça continue, le retour a la réalité risque d’être fort douloureux pour lui.
Everald
Sujet: Re: De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust Dim 5 Aoû - 23:44
I sense there's something in the wind ; that feels like tragedy's at hand
Arrête, arrête, je t'en supplie. Lust, Luxure, péché capital qui ronge Everald et le renie comme égal. Ses yeux qui transpercent l'enveloppe charnelle de son compagnon de chambre, brûlants, sont une torture. Ses mots sont pires, et sonnent pourtant comme un délice suave aux oreilles sensibles de l'allemand.
Siegfried l'avait entendu franchir le pas de la porte, et sa respiration caractéristique lui avait mis la puce à l'oreille, ainsi qu le bruit que produisaient ses déplacements. Le petit brun s'était figé, pris sur le fait, légèrement angoissé car inconscient de la tournure que risquait de prendre sa petite escapade dans la partie réservée à Lust. Nerveux mais finalement assez résigné : car il savait que l'américain ne lui ferait pas de cadeau, et que son but était la souffrance des autres, d'autant plus lorsque ceux-ci fouillaient dans ses affaires. Everald ne pouvait pourtant pas croire que celui qu'il aimait n'était qu'un malade mental irrécupérable, et se refusait à penser que le jeune homme était incapable d'éprouver de l'affection pour quiconque. Alors il souffrirait le temps qu'il faudrait, juste pour voir apparaître... pourquoi pas un sourire sur le visage de Mathew ?
Pourtant tout suivait une mécanique et un ordre immuable, comme si c'était gravé dans le marbre depuis toujours. Lust avait empoigné le fouineur, et l'avait projeté sur le sol, comme une vulgaire poupée de chiffon. Oui, Eve était aussi immobile et inutile qu'une poupée de chiffon... Un jouet qui ne tarderait pas à être cassé, et qu'on laisserait à l'abandon, oublié et seul. Un objet qui avait été utile un temps, mais qu'on finirait par remplacer. Nicholas avait toujours fait peu de cas de sa propre vie, privilégiant celle des autres, toujours là pour les aider. Et là, dominé par le seul être pour qui il avait éprouvé une véritable et irrépressible passion, il se sentait triste, et s'enfonçait dans les abysses d'une mélancolie infernale.
Un coup de poing comme aurait pu être un baiser. Lust était violent, et Everald ne se le cachait pas, préférant affronter la vérité en face. Alors peut-être était-ce la seule voie, celle de la douleur pour s'élever vers le ciel ? Tout en martyrisant avec fureur l'allemand, le Shape l'abrutissait de questions et de paroles, revenant finalement à cette même demande : que foutait Eve ici ? Et puis cette menace délibérée de lui écraser les couilles s'il ne répondait pas, aussi, menace appuyée par les énormes bottes que portait Mr. Lyer.
Everald esquissa un sourire triste. Futilité des gestes, désir inassouvi de violence. Pour un peu, il aurait pitié de Lust, avec ses manières dévastatrices, comme s'il se cachait inutilement derrière un masque, toujours, sans baisser la garde. Non, Siegfried n'imaginait pas cette vie, sans le secours et la présence des autres. Même si lui n'appréciait pas la vie et voyait le monde comme un tas de cendres. Décoratif, sans pour autant être digne d'intérêt. Et il savait pourtant qu'il devait répondre à Mathew. Cependant, aucune idée ne venait à l'esprit torturé de l'allemand, qui ne pensait à rien, sinon à la pièce incongrue qui se jouait sous ses yeux et à laquelle il participait.
Non, aucune pensée. Juste le visage de Lust, et juste cette envie de l'avoir. La douleur qui se fait caresse sensuelle en l'instant présent, pour admirer les yeux de Lust. Lust. Lust. Lust. La prononciation est harmonieuse, elle est plaisante et se répéter le pseudonyme n'a rien de difficile. Cela devient vite une mélodie hypnotique. Mais un « Parce que je t'aime ». Déclaration simple, mais si difficile à avouer. Surtout pas à Lust. Alors Everald préfère mentir et souffrir éternellement plutôt que de lui dire. Attendre, parce qu'on a rien à perdre.
« Je... J'ai paumé une partie de ma provision de coke et je pensais que tu me l'avais prise. »
Un mensonge pour rien, finalement. Mais Siegfried ne se sentait pas près à admettre sa faiblesse et son désir. Lui, lui qui baise toutes les filles, il préfère encore mentir plutôt que d'avouer qu'il a simplement envie de Lust, de sa peau et de son âme. Non, il préfère passer pour un putain de drogué. Ce n'est pas le moment. A part son sourire, rien ne permet de mettre un sentiment sur le visage d'Everald. Mais les coups de Lust ne lui font pas mal.
AND THOUGHT I'D LIKE TO STAND BY HIM ; CAN'T SHAKE THIS FEELING THAT I HAVE
Invité
Sujet: Re: De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust Sam 24 Nov - 23:30
HRP : Désolé d'avoir mis 3 siècles, et désolé pour la réponse en papier mâché. J'attends une réponse. J'pense que ma menace devrait lui faire cracher le morceau. Certes, je ne pense pas la mettre a exécution, mais vu ma réputation il doit penser que je vais lui faire mal. Stupide petit fouineur.
« Je... J'ai paumé une partie de ma provision de coke et je pensais que tu me l'avais prise. »
What. The. Fuck. Moi ? Avec de la coke ? Nan mais il déconne ? Genre ? Bon, il ne peut pas savoir que c'est pas mon genre de drogue mais, quand même... Et puis sérieux, quelle excuse de merde. Moi, j'appelle ça du foutage de gueule. Je l'ai pris en flagrant délit de fouillage d'affaires (non, cela ne se dit pas, je sais), et ce bouffon ose me rétorquer qu'il cherche de la coke ? Putain. De la drogue au milieu d'un tas de peluches, de.. Jouets ? Bien sur...
"Bon écoute, Everald, tu va gentillement me dire ce que tu foutais la, sinon je te pète la gueule ? Quoique ça pas l'air de te gêner, t'es maso ? Fin, j'en ai rien a foutre, mais voila quoi.."
Je lui crache dessus d'un air dédaigneux. J'en fait un peu trop, des fois. Ma botte libre va écraser le ventre de mon punching ball improvisé avec une certaine violence, il prends cher.. Je souris. J'aime pas spécialement faire mal aux gens, mais je sens que je suis en position de supériorité et c'est amusant.. T'es vraiment un abruti, Everald. Sérieusement..
"PUTAIN tu va me répondre ? Tu m'saoules la, assumes abruti ! Espères pas faire passer une excuse en carton, chui pas le genre a gober n'importe quoi okay petite pute ? Alors soit gentil, réponds a Lustounet ou il va t'éclater la gueule, et, au passage, ta vie sociale. Pour peu que t'en ai une. Fin voila quoi, t'a pigé le délire.."
Je relâche ma pression et fait un petit bon en arrière, genre ninja. Huhu. Il est coincé de toute façon, j'ai même pas a le retenir.
"Alors tu te lèves, tu me regardes dans les yeux et tu me dis ce que tu faisais dans mon espace personnel. Pigé ?"
Je sens que je vais encore devoir user de violence. C'est bien dommage, je vais avoir des remords après. Je décooooonne.
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Sujet: Re: De l'étude de l'attrait des pokémons et du sadisme adolescent. ▬ Lust
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