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 Lust.

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Invité
Sujet: Lust. Lust. EmptyDim 13 Sep - 8:28

Toute la fiche a été corrigée par Shirenai.

HOW CAN WE WIN WHEN FOOLS CAN BE KINGS ?

Lust. Lustba10

01* } IDENTITÉ
    Nom }
    Standford.
    Prénom }
    Lucyn, Lene, Kirstine.
    Lucyn n’est que l’envie d’un père aimant. Lene, quant à lui vient de Lene-Hale, prénom de la mère de Lucyn. Si l’ainée a pour second prénom « Lene », la plus jeune se prénomme « Hale ». Quant à Kirstine, il s’agit là d’un quelconque prénom que la mère trouvait particulièrement doux.
    Pseudonyme }
    Lust.
      Oh le beau patronyme ! Lust ! Une connotation exquise et sensuelle. La petite héritière se fait appeler « Luxure ». Etrange, pour une adolescente qui ne pense même pas au sexe et autres jeux dépravés. Mais Lust, au delà de la signification charnelle, est aussi la contraction de Lucyn Standford.

    Âge }
    15ans
    Date de naissance }
    31 Octobre 1992. C’est une scorpion vive, qui n’a prit que le côté battant et débrouillard du signe. Aussi indépendante que tout ceux de son signe, d’ailleurs.
    Date d'arrivée à la Wammy's House }
    3 Juillet 2002

02* } PHYSIQUE
    } Normalement, lorsqu’un amoureux décrit sa tendre, il parle sans cesse de la douceur de ses longs cheveux. Il encense la couleur, la douceur et la longueur de l’égérie. Et pour Lust ? Que pourrait dire le téméraire qui tenterait de l’aimer ? Probablement rien. La jeune fille est arrivée avec des cheveux courts, ne dépassant pas sa nuque. Une chevelure qui semble d’ailleurs rebelle, dont quelques mèches, plus longues, se collent amoureusement à ses joues blanches. Couleur nuit, les fins fils noirs s’éparpillent un peu, et pourtant ils restent lisses. Lust apprécie cela d’ailleurs. La chevelure est douce et soyeuse, avec quelques reflets bleutés perdus… On remarquera une petite barrette toujours présente, de couleur blanche. Cadeau de sa précieuse Noodle qu’elle gardera toujours sur elle.

    Ce qui attire ensuite c’est son adorable minois. Il est logique de regarder à quoi ressemble l’interlocuteur, ne serait-ce que pour dire « elle » ou « il ». Le faciès de Lust est assez angulaire, et c’est bien étrange pour une juvénile comme elle. Sa peau blanche est voilée de quelque fils noirs. Sa bouche, pulpeuse, cache des dents bien rangées, éclatantes de blancheur. Son nez droit et fin se situe en-dessous de ses billes, dyade de perles aux indéfinissables coloris. On parle de vert olive ou de doré selon les préférences de tout à chacun. Leur couleur est semblable à celle que pourrait posséder un nyctalope félin, animal qu’elle affectionne. Parlons-en, de ces pupilles perçantes ! Tel le symbole de sorcellerie incarnée, leur regard est aussi pénétrant que fallacieux. Elles abordent des reflets dorés tirant souvent vers le vert. Impossible d’éviter cette expression taquine et tranchante à la fois. Ses yeux érudits ont vu autant de miracles que d’insupportables atrocités. Parfois ses billes se voilent de cette teinte malicieuse qui caractérise le personnage.

    Cette chair est d’un teint pâle qui rappelle ces princesses de contes de fées qui croquaient dans une pomme pour sombrer dans un sommeil éternel. Aucune imperfection ne vient gâcher ce frais épiderme. Son grain de peau est satiné, délicat, rappelant ce toucher velouté des pétales de roses. Pourtant gare à ne pas s’y méprendre : Lust n’est pas aussi douce et veloutée que sa chair.
    Concernant sa taille, la lumineuse Féline est assez grande. Effectivement, Lust mesure un mètre soixante-douze pour cinquante-cinq kilos. Autant dire que la Noble est svelte ! Mais cette silhouette aérienne lui permet de faire ce en quoi la divinité excelle : la course et la gymnastique. Ses jambes sont galbées et longilignes suite aux longues courses que l’infante nocturne pratiquait seule. Chose amusante : « KitCat » a beau manger comme six, elle ne grossit même pas. Ne parlons pas des mensurations de la danoise, ce qui la complexe de trop.

    Plus précisément, les rares intimes qui ont put nicher leur tête dans le cou de l’égérie eurent leur sens enivré par ce doux parfum de rose blanche se dégageant de la Gracieuse. Rose teinté d’anis, parfum sucré et original comme la personne le portant. Ces senteurs naturelles, rappelant facilement les sucreries et ces jardins nobles, vont parfaitement à l’orpheline. Plus loin, l’on pourrait décrire la voix de la Célestine. Un soprano léger qui est souvent teinté d’espièglerie ou alors d’une froideur propre au sarcasme.

    Petite précision : la Noble fait la plupart du temps ses propres vêtements et aime bien customiser les habits des autres, à condition qu’elle apprécie la personne évidemment.

03* } CARACTÈRE
    } Si on cherche Lust, on a de grandes chances de la trouver devant son ordinateur portable. Et oui, la jeune fille est, contrairement à ce qu’on pense, une asociale type flanquée dans son monde d’électronique. Ecrivant foule de brouillons inutiles, de petits textes sans intérêt, toujours dans un monde virtuel, Lust vaut bien Matt. Bon, avouons-le Matt est bien plus branché qu’elle. C’est un geek reconnu, qui a fini Zelda Twilight Princess en moins de dix heures et rien que pour ce fait il a son respect absolu. Donc, je disais, Lust est une jeune fille paumée dans son monde virtuel, avec ses meilleurs amis virtuels. Bien sûr Noodle l’a fait souvent décrocher de ce monde pour la rendre plus sociable. Ce qui est étrange d’ailleurs. Lust quitte son PC pour les heures de cours et préférera volontiers retourner dans sa chambre illico presto, ouvrir son ordinateur qu’elle n’éteint jamais et reprendre ses nombreux projets qui n’aboutiront jamais plus que d’aller jouer au foot.

    Hein ? Comment ? Lust, la surexcitée ? Celle qui insupporte tout le monde avec des remarques immatures ? L’une des personnes les plus influentes dans la Wammy’s House une asociale ? Haha, non, sérieux ? Et oui, sérieusement. Les gens n’ont de Lust que des stupides préjugés, basés sur le simple fait que lorsqu’elle sort, Lust fait l’idiote. Elle passe pour une folle délurée, qui sait se taper les pires trippes de l’histoire sans que personne ne suive ce qu’elle dit. Elle parle, elle parle, elle enchaîne des sujets sans queue ni tête. Semble avoir le rire facile. Semble toujours vouloir faire son intéressante ! Il est bien légitime que l’on voit en elle une jeune fille enjouée et active. Mais cette partie de caractère, qu’elle montre quand elle lâche ses précieux « RP’s » n’est rien d’autre qu’une toute petite partie d’un masque qu’elle s’est façonnée. Bah oui, vous pensiez sérieusement qu’elle était comme ça ? Déjà, sachez jeunes gens que ca l’énerve profondément d’avoir lâché son MSN chéri pour venir vous adresser un mot et qu’elle vous méprise rien que pour cela.

    Mais puisqu’on est en société, autant faire un effort. Après cela dépend de la personne en face d’elle. Si c’est Candy par exemple, il est évident que Lust s’emballera et partira sur ses plus beaux délires. S’il s’agit d’une personne comme Only ou Near, elle se contentera de tourner le dos et d’aller voir ailleurs si elle y est. Une chose est sûre en tout cas, Lust se sent toujours mal à l’aise en présence des autres. Elle ressent un vide qu’elle n’arrive à combler que par son pop-rock adoré, ses mangas – aurais-je oublié de préciser que la danoise adorait les mangas ? – et son ordinateur. Mais il ne s’agit là encore une fois que d’une toute partie de la jeune fille. Aussi par contre, elle semble avoir le sarcasme facile et aime s’amuser au dépend des autres, sans trop faire de mal cependant… Si elle semble vive et confiante, ce n’est certainement pas le cas ! La jeune fille manque cruellement de confiance en elle, bredouillant lorsqu’elle doit répondre à un inconnu, incapable de se défendre lorsqu’on l’insulte… Contrairement à tout ce que vous voyez, que savez-vous réellement ?

    Non Lust n’est pas qu’une imbécile sans cervelle et immature, c’est même tout le contraire ! La jeune fille cache des remarques très pertinentes et joue souvent de ses expériences pour en faire jouir les autres, voulant toujours aider ceux qui lui sont proches. Il lui arrive souvent de poser des questions très intéressantes qui laissent à réfléchir et divulguera bien volontiers des conseils à ses amis qui en ont besoin. Abordant toujours les choses sous un angle le plus objectif possible, ses avis sont toujours bons à prendre en compte… Le problème, c’est que son avis, elle ne le donne jamais. Elle préfère de loin fermer sa bouche et ne parler que lorsqu’on la sonne. Ainsi ses constatations avisées restent dans sa petite caboche et personne n’a pu en profiter. De plus, il est rare que l’adolescente se rebelle. Ce n’est pas parce qu’on porte des minijupes noires, des cuissardes en cuirs et des bracelets de force que, ça y est, on est une punk-emo-rebelle de la vie-fuck. Loin de là.

    Lust est plutôt du genre à ne pas se faire remarquer et à rester dans son coin. Pour l’instant la seule chose qui a fait qu’on la remarquait réellement est son groupe. Mais est-ce que son groupe a fait une attaque terroriste ? Est-ce que son groupe prône la violence et la destruction ? Non absolument pas. C’est même d’ailleurs pour Lust une simple bande d’amis... Et Lust n’aime pas les bandes d’amis, c’est dur à croire hein ? Ce que l’adolescente voulait à la base, c’était simplement vivre une idylle avec Noodle mais la jeune prit de l’importance lorsqu’elle se noua d’amitié avec Candy et de fil en aiguilles, elle devint bien malgré elle leader. Mais il ne faut pas être une lumière pour voir que le rôle de Leader, Lust a du mal à l’assumer…

    Une asociale reste une asociale et comme dit plus haut, elle préférera laisser son groupe seul, s’enfermer dans les toilettes et écouter God save the queen sur l’iPod plus qu’autre chose. Dans le genre, beaucoup sont les orphelins qui la détestent pour ce caractère déluré qu’elle montre volontiers et ainsi beaucoup viennent lui chercher des noises. Only la première, ne cessant de l’insulter ou de la menacer… On remarquera aisément que l’adolescente ne répond jamais rien, se laissant même tabasser sans piper mot. Pourquoi ? Parce qu’elle est ainsi. Elle n’arrive pas à dire le fond de sa pensée, elle n’arrive pas à dire « Laisse-moi en paix, sale yankee mal foutue. » Elle laissera le monstre s’acharner jusqu'à ce qu’il se lasse et après… Après on entre dans la psychologie profonde de Lust, dans sa vraie part d’elle-même. Martyr d’une part, elle prendra toute la faute sur elle. C’est de sa faute si Only est énervée, elle l’avait cherché… Elle n’avait rien fait mais l’avait cherché… Dans ces moments de divagations on atteint une partie plus sombre de Lust, beaucoup plus sombre même.

    « Il faut que ça cesse… Il faut que je parle, que je dise que j’ai mal… » Mais non, elle n’y arrive pas. Tout ce qu’elle arrive à faire c’est se saisir du cutter et couper la peau blafarde. Le sang coule, doucement… et elle réalise, réalise que ce qu’elle fait est tout bonnement lâche et horrible… Mais ça lui fait du bien, c’est tellement plus simple de tout prendre sur soi, plus que d’avouer en face ses vrais sentiments… Alors elle continue, elle coupe et tranche et se stoppe au bout de quelques minutes pour pleurer. Elle est misérable, cette immolée ! Elle est bien loin la Lust enjouée et vive, voici son vrai visage ! Voici la vraie partie d’elle-même… Que fait-elle alors pour oublier ces horribles marques ? Que fait-elle, pour oublier que papa et maman sont morts, qu’elle n’est rien qu’un pion, que Mello ne la considère pas plus que ça ? Elle se pique ! Elle se réfugie dans le monde artificiel que l’héroïne lui produit bien volontiers, en espérant un jour sombrer complètement dans les abîmes…

    D’ailleurs, Lust plus qu’une simple dépressive, tentera aisément de mettre fin à ses jours pour une mauvaise journée. Elle a déjà subi trois séjours à l’hôpital pour ses tentatives de suicide ratées… Elle est simplement une adolescente misérable qui n’assume rien… Nourrie de peurs idiotes et sans fondement. Elle pensera facilement que les autres en ont marre d’elle, que tous ceux qu’elle aime l’abandonneront au profit d’autre. Alors elle s’accroche, s’accroche désespérément à eux, en devenant même parfois collante et agaçante. Elle n’a que ça pour s’enfuir. Il ne lui reste que cette solution pour leur montrer son amour… Mais elle étouffe, elle devient jalouse possessive et on se lasse vite d’elle... Cycle vicieux qu’elle ne cesse de répéter… Quand pourra-t-elle enfin grandir et se libérer totalement ? Quand pourra-t-elle accepter l’aide que les autres lui proposent ?

    « Je suis grande » murmure-t-elle à elle-même, espérant ainsi pouvoir tout régler seule, sans se reposer sur les autres… Mais cette enfant n’y arrive hélas jamais et se laissera aller à quelque confidence sur des amis du net… Comme toujours…

    Principales Qualités } Perfectionniste, lucide, mature, déconneuse, fofolle, enthousiaste, présente et bonne amie.
    Pricipaux Défauts } Défaitiste, misanthrope, hypersensible, dépressive, asociale, facilement découragée, possessive & très jalouse.
    En plus } Il n’est pas rare que Lust pique des crises de larme pour presque rien. Depuis son second séjour à l’hôpital la demoiselle est devenue hypersensible et ne contrôle absolument plus ses émotions. A noter que cela la frustre au plus haut point. Lust est aussi borderline.
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Invité
Sujet: Re: Lust. Lust. EmptyDim 13 Sep - 8:29

04* } AUTRE
    QI } 210
    Manie }
    Elle immole tout ce qu’elle peut. Pour éviter de brûler n’importe quoi, Lust a toujours un jeu de carte qu’elle peut réduire en cendre. La féline adore l’odeur qui se dégage de chaque chose. Elle aime observer la flamme vacillante consumer cet objet quelconque… Et le meilleur moment ? Quand la flamme affamée a tout dévoré, qu’il ne reste que tas de cendre ou résidu étrange. C’est un délice…
    Rêve, Ambition }
    Lust ne veut pas à priori succéder à L. Elle recherche simplement le regard des autres, de l’admiration ou de la haine, Lust doit être observé. C’est un besoin vital. Autant qu’être aimé… Ce que Lust recherche n’est rien d’autre qu’un paradis, un éden où elle pourrait enfin se laisser aller. Le seul nirvana qu’elle a actuellement, elle l’a trouvée dans une seringue. Elle a confié un jour à Noodle, alors qu’elle se laissait divaguer, que la toxine était son seul paradis restant. Mais à priori, si Lust n’a d’autre ambition que celle de se faire aimer, la jeune fille prévoit de mourir assez tôt, ainsi elle n’a jamais pensé à ce qu’elle pourrait faire une fois la majorité atteinte. Peut-être faire politique et reprendre le rôle de son père ?
    Cauchemar, Phobie }
    L’immature égérie a la phobie des insectes. Ces éphémères provoquent chez la petite madone des crises de convulsion voir pire : un évanouissement. Heureusement pour elle, personne ne connait cette peur qu’elle a sue à ce jour garder secrète. L’autre cauchemar de Lust serait l’abandon total, l’indifférence même du monde à son égard. Toutes les nuits elle cauchemarde de se faire oublier, ainsi l’enfant en est même devenue insomniaque. Plus singulièrement, l’adolescente à la crainte qu’un jour un individu rencontre les cicatrices ornant ses poignets – cicatrices cachées par ses nombreux bracelets de force. Et celle qu’on découvre ses marques de piqures (soigneusement dissimulées sous quelques manches semi-longues). Les seules personnes à ce jour à connaître ces actes d’autodestructions est Noodle et Weasel.

05*} BACKGROUND.
    Famille }
    Lust. Ludwig10

    Mère : LENE-HALE CULLEN est ambassadrice d’Angleterre. Elle est née un 19 Juin 1964. La jeune fille se retrouva propulsée au Danemark pour des raisons politiques. C’est bien évidemment là-bas qu’elle fit la rencontre de Ludwig. Elle l’épousa à ses vingt-deux ans et devint mère à ses vingt-six. A trente ans, elle accouchait du second enfant. Elle mourut quatre ans plus tard, une balle dans la tête. Lene-Hale était une mère aimante, mais malheureusement indisponible pour ses tendres fillettes.

    Père : LUDWIG HEISBERG STANDFORD était ministre d’état au Danemark. En bref, il officiait la fonction de Président de la République. Il est né un 16 Janvier 1962, à Copenhague, au Danemark. Son père était un grand avocat et sa mère était un mannequin. Inutile vous dresser un portrait de l’homme qu’il est devenu. Ludwig a toujours été ambitieux et son ambition le mena au succès. C’était un homme droit et froid. Ne souriant jamais, et mettant toujours de la distance entre sa famille et lui. Mais il y était mine de rien très attaché et était un mari presque parfait, bien qu’on souhaitât le voir parler plus souvent. Il décéda à ses 36ans, abattu de trois balles dans le dos.

    Lust. Cold10

    COLD est la petite sœur de Lust et son plus précieux trésor. Lust ne cesse de vouloir plus de force pour la protéger de toutes ces moqueries dont elle est le centre. Elle sait très bien ce que Cold a vécu et ne comprend pas pourquoi on ne la laisse pas en paix. Il faut savoir que Lust serait prête à tuer pour sauvegarder sa sœur, gare à vous donc. Cold est une petite fille froide et impassible, qui n’aime pas aller vers les autres et reste souvent seule. Mello lui reproche bien trop souvent d’ailleurs le fait qu’elle ne fasse strictement aucun effort, prétextant que ce n’est pas parce qu’on a vécu des choses tristes qu’on doit se fermer. C’est d’ailleurs l’unique raison qui ferait que Lust haït Mello. Il faut savoir que Lust ne se montre douce et faible qu’avec deux personnes : Noodle et… Cold, qu’elle protège du mieux qu’elle peut.

    Origine }
    Lust est issue d’un milieu aisé Danois. L’enfant est elle-même la fille de l’ancien Ministre D’état, autant dire qu’elle était la fille du président. Patrimoine qu’elle conserve au plus profond de son cœur, il lui arrive parfois de parler en danois, quand l’orpheline se perd dans son monde. La félidée vient donc du Danemark et quoi qu’elle en dise, reste profondément attachée à ce pays qui la berça pendant dix ans.

    Relations }
    MELLO
    Mello et Lust, c’est toute une grande histoire. Lust ignore comment Mello la voit et cela l’agace. Il est pourtant comme son meilleur ami, pour elle. Mais Lust est consciente que ce n’est pas réciproque – pense-t-elle – et souffre de cette situation trop ambiguë. Il est évident qu’elle n’est pas amoureuse de lui, mais cette personne ex aequo avec elle est la seule personne à l’avoir accueilli. Elle ne sait pas trop comment voir Mello, si elle l’embête et lui lance quelque raillerie, c’est aussi pour rester avec lui… Mais plus le temps passe plus elle sent que Mello la déteste et cela, Lust ne le supporte.
    NEAR
    Lust reste assez stoïque face au premier successeur de L. Disons qu’une personne qui ne vous répond pas quand on lui parle est assez difficile à aborder. Mais Lust ne supporte pas la lueur de mépris qui réside dans ses yeux quand il lui adresse vaguement la parole. Elle se sent toujours mal à l’aise et jugée. Near ne la connais pas mais il la considère comme immature et crétine et elle n’aime pas ça du tout. Elle se sent misérable et préfère donc éviter cet être qui se permet de juger n’importe quoi sous prétexte qu’il est le plus intelligent. Pourtant, Lust a appris au fil du temps que Near n’était pas qu’un gamin prétentieux et s’est au final attachée à lui, le traitant presque comme un petit-frère.
    NOODLE
    Il est évident qu’on ne peut pas remplir cette catégorie sans parler de Noodle. C’est sa fée, son amie, sa vie. Noodle est au même titre que Cold : tout pour elle. L’adolescente impassible est la seule à pouvoir modérer l’enthousiasme débordant de Lust et de même est la seule à pouvoir arrêter ces actes d’autodestructions. Il est évident qu’un lien plus fort que l’amitié les unit. C’est presque une relation de dépendance qu’elles entretiennent. Noodle est l’héroïne de Lust et lorsqu’elle n’est plus là, Lust ne se sent pas complètement elle-même.
    WEASEL
    Weasel et Lust c’est un peu les Bonnie&Clyde de l’orphelinat. Toujours fourré ensemble, que ce soit sur les toits ou dans les arbres. Weasel c’est LE meilleur ami de Lust, sa valeur sûre. Lust est profondément attachée à la belette qui a les mêmes aptitudes incroyables pour la gymnastique. Il n’est pas rare de les voir s’entraîner ensemble dans le gymnase. Ces deux là sont totalement synchro, un tandem d’enfer et imbattable. Et bien que Lust soit un peu lourde, Weasel sait parfaitement que la gamine est là pour lui et vice-versa. Et puis elle ne l’a pas rejeté lorsqu’elle a découvert son secret…
    MATT
    Il s’agit là d’un grand ami pour Lust, bien qu’elle lui en veuille de lui envoyer tout le temps un Mello dépressif à consoler. Matt a souvent séché les larmes de Lust et a toujours été compréhensif envers elle, laissant tomber tous les jugements que les autres lui portaient. Et il faut l’avouer, c’est un dieu en jeu vidéo. Le seul jeu où Lust à réussit à le battre ; c’est Zelda ( sur un concours de temps pour le terminer ). En même temps, Zelda c’est le jeu référence de Lust donc…
    ZERO
    Aaaah Zero, ce bon vieux Zero, un canon dans son genre, probablement la seule chose qu'elle pourrait dire sur lui. Elle reste plutôt froide en sa présence, ne la trouvant pas ni utile ni inutile. Disons que comme toutes ces personnes qui s'acharne à dire "Je suis le meilleur" elle les trouve profondément stupides. A quoi bon, n'ont-ils pas encore compris que seul Near serait le seul élu ?
    JUSTICE
    Son pire ennemi, assurément. Ce type traîne tout le temps avec les insectes, ce qui suffit à faire en sorte qu'elle le haït. De même il est tout le temps suivit d'une aura sombre & glauque. Et Lust est décidément trop comme les chats, "réceptive" à ce genre de chose... Alors les mauvaises ondes, elle en bave...
    ONLY
    Lust ne peut pas se voir la rockeuse en peinture, en photo et en 3D couleur. Elle la trouve profondément égoïste et crétine, ne sachant s’affirmer que par ses poings. La loi Only ne lui fait pas peur, Only c’est le mal et Lust n’aime pas le mal. Il n’est pas rare de les voir se chamailler, jusqu’à qu’Only craque et tente de l’attraper, mais Lust est un chat. Et les chats sont doués en esquive.


    Histoire }
    Le docteur Eoin Blark mordilla le bouchon de son stylo tout en plantant ses yeux gris dans deux billes émeraude qui s’acharnaient à regarder ailleurs que dans sa direction. Cela faisait maintenant près de vingt-ans que le psychiatre Eoin avait été promu à ce poste. Il ignorait si c’était bien, d’ailleurs. Il avait été muté à Winchester, en Angleterre, dans un petit cabinet où deux psychologues et un pédopsychiatre se partageaient la machine à café. A eux quatre ils constituaient l’équipe de soutien psychologique d’un orphelinat de surdoués. S’ils avaient tous été emballés au début, la tâche s’était révélée plus ardue que prévu. La plus part de ces petits génies prenait un malin plaisir à jouer avec leurs nerfs, se croyant supérieur à tout dû à leur 150 et plus de QI. Ils n’étaient pas les premiers, d’autres avant avaient rejoint leur centre d’origine mais en tant que patients cette fois-ci. Eoin frissonna, il espérait ne pas finir comme eux. Retirant le Bic noir de sa bouche, il lança enfin

    « - Alors, mademoiselle Lust, parlons un peu. »

    L’adolescente frémit et planta ses iris dans celles du psychiatre. Elle affichait un petit sourire sur les lèvres.

    « - De quoi voulez-vous qu’on parle, monsieur Blark ?
    -Eh bien pourquoi pas… De la raison qui vous a poussé commettre cet acte ? »

    La dénommée Lust se raidit et ses yeux se détournèrent instantanément. Eoin n’était pas là pour y aller doucement, étape par étape. Roger lui avait ordonné de découvrir ce qui avait poussé Lust à faire ça le plus vite possible. De toute manière, le médecin n’était pas réputé pour son tact mais pour y aller franco, ce qui plaisait souvent chez ses anciens patients. Il appelait un chat un chat et une tentative de suicide une tentative de suicide. La gamine le fixa avant de répondre en niant :

    « Je ne vois pas de quoi vous parlez.
    - Lust, vous venez de faire trois séjours à l’hôpital de deux semaines chacun en six mois. Pour tentative de suicide.
    - Et donc ? » railla-t-elle, faisant comme si elle ne voyait pas où il voulait en venir. Eoin soupira et secoua la tête avant de reprendre :
    « De trois manières différentes, toujours plus brutales. La première fut avec une overdose d’héroïne et de médicaments, la seconde en tentant de s’ouvrir les veines et enfin en vous défe… Lust le coupa subitement :
    - C’est bon, merci je sais comment j’ai tenté de mourir, et je sais aussi comment j’ai lamentablement échoué dans cette petite entreprise. Je connais aussi les conséquences : une jolie cicatrice dans le creux du coude gauche, une merveilleuse marque, profonde et immense au niveau du poignet et enfin une cicatrice recouvrant tout mon dos à cause des éclats de verre. Pour terminer, j’ai dû passer mal de temps sous transfusion et je suis interdite de tout médicament jusqu'à nouvel ordre. Sait-on jamais que je recommence.
    - Alors pourquoi ? »

    L’orpheline ne cessait de détourner le regard, fuyant à tout prix les prunelles accusatrices d’Eoin. Des prunelles presque aussi perçantes que celles de Near et emplies du même jugement que la moitié des orphelins à son égard. Pourquoi avoir tenté de trouver la mort ? Oh il y avait tellement de raisons à cela. Tout d’abord la solitude, le rejet, le fait qu’elle soit borderline à tendance paranoïaque… Tellement de raisons. Mais elle ne les lui dirait pas. Elle observa d’ailleurs les gestes méthodiques du psy, qui écrivait quelque chose sur son calepin, alors que l’adolescente restait silencieuse.

    « Je vois, alors parlons d’autre chose… Pourquoi pas de votre petite enfance ?
    - Je n’ai pas le droit de parler de mon enfance aux autres. »

    Le ton était dur et pour la première depuis le début de la séance, Lust plongeait son regard vert dans celui d’Eoin. Cela ne l’empêcha pas cependant de se remémorer son enfance, sa tendre enfance dorée qui lui manquait de plus en plus ces temps-ci…
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Invité
Sujet: Re: Lust. Lust. EmptyDim 13 Sep - 8:30

    Lust. Lusttr10

    « Lucyn. » ……………… « LUCYN LENE KIRSTINE STANDFORD ! REVEILLEZ-VOUS ! »

    Un soubresaut anima la fillette qui ouvrit ses grands yeux verts. Face à elle : Elody. Une vieille peau. Lucyn tira la langue à son professeur particulier et sauta à pieds joints sur le sol, se levant ainsi de sa chaise. Elle saisit la craie qu’Elody tenait fermement et se dirigea vers le grand tableau noir. D’un geste rapide, elle résolut le problème de mathématiques, et tira la langue à son professeur d’algèbre, sidérée.

    « Bouh ! La vieille Elody est plus stupide que la merveilleuse Lucy ! La vieille Elody sent le pipi et quand y’a Lucy, elle voit tout gris ! »

    Rapidement la gamine d’à peine cinq ans courut hors de la salle se réfugier dans sa chambre alors qu’Elody, sur les nerfs, cassait son crayon. Oh la sale peste ! Ce qu’elle détestait enseigner chez les Standford ! Cette gamine était si… Agaçante ! Mais il fallait reconnaître que l’héritière avait une intelligence qui surpassait celle de ses autres élèves. Une voix calme et froide s’éleva :

    « Madame Elody, Lucyn fait-elle encore des siennes ? »

    La professeur se tourna vers Lene-Hale. Oh qu’elle était belle la mère de l’enfant ! Une femme grande, élancée, aux longs cheveux noirs qui tombaient élégamment dans son dos dans d’adorables vagues souples et soyeuses. Quelques rondeurs brisaient cette silhouette merveilleuse, mais ne la rendaient que plus belle. Miss Standford avait accouché de son deuxième enfant il y a à peine quelques mois. Elody espérait de tout son être que la toute jeune Calliste serait moins turbulente que sa grande-sœur. Le professeur fit une petite courbette à la mère, et rangea ses affaires avant de répondre :

    « Comme toujours madame. Cette gamine est trop active et n’écoute rien à mes cours. Mais le plus surprenant est probablement qu’elle réussit tous les problèmes avec une facilité déconcertante. Avez-vous déjà pensé à lui faire faire un test de QI ? »

    Lene-Hale était abasourdie, elle n’avait jamais pensé à cette optique, et en parlerait ce soir à son mari. Elody salua une nouvelle fois la maîtresse de maison, quelques domestiques et s’en alla du grand manoir.
    Standford, le nom le plus connu du Danemark. Ludwig Heisberg Standford était Ministre d’État. Equivalent de président de la République. Il est donc évident que Standford soit l’un des noms les plus prononcés, ne serait-ce qu’aux informations. Ludwig rentra comme à son habitude, très tard le soir. Il demanda si ses deux filles étaient déjà couchées et la mère répondit que oui, bien qu’elle se doutât que Lucyn soit penchée sur le berceau de sa petite sœur. Ludwig sourit et embrassa sa femme, cette dernière hésita avant de lui parler des événements de la journée.

    « Lucyn a encore fait des siennes avec Madame Elody.
    - Cette gamine est intenable ! Lene-Hale ne pouvait qu’acquiescer, elle continua :
    - Cependant Madame Elody dit qu’elle a une intelligence incroyable et qu’on devrait peut-être la soumettre à un test de QI… »

    Ludwig toisa sa femme. Après tout, qu’est-ce que cela lui coûtait ? Il n’en voyait pas grand intérêt mais Lene-Hale trouvait cela intéressant. Il soupira et approuva en silence. Lucyn avait écouté toute la conversation dans l’entrebâillement de la porte. Elle ne voulait pas que son papa soit déçu par elle. Alors elle serait plus sage, elle se le promettait. Le lendemain Lucyn fut aussi sage qu’une image et répondit à toutes les questions qu’on lui soumettait sans râler. Pourtant elle trouvait l’exercice long et ennuyeux, elle voulait courir, prendre la petite Calliste dans ses bras. Elle n’aimait pas être ainsi isolée dans un bureau avec cet homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et qui lui posait toutes ces questions futiles et trop simples, un chronomètre à la main. Et la sentence tomba quelques heures après le test : 206. Impressionnant. Ludwig ne put s’empêcher de serrer dans ses bras sa petite fille, il était fier. Et c’était un geste rare. Le ministre mettait beaucoup de distance entre lui et sa famille. Alors ces gestes d’affections, exceptionnels, étaient d’autant plus appréciés. Lust fit un sourire candide alors qu’elle se laissait aller dans l’étreinte de son père. Elle était comblée et heureuse, son père était fier d’elle, il n’y avait pas meilleure récompense.

    Lust. Lsutba10

    « Joyeux anniversaire Calliste ! Tous mes vœux les plus sincèreeeeuuuh ! Allez ouvre mon cadeau ! Mon cadeau à moi en premier !
    - Lucyn, elle n’a même pas encore soufflé sur ses bougies, ajouta tendrement sa mère. »

    Mais la petite brune n’écoutait rien et sorti un gros paquet qu’elle plaça sous le nez de sa petite sœur qui le fixait avec envie et perplexité. Calliste venait d’avoir quatre ans. C’était un grand moment pour Lucyn, car Calliste commençait vraiment à avoir de la conversation et elles pouvaient maintenant discuter, Lucyn prenant grand soin d’entretenir une bonne relation avec sa petite sœur. Elle n’avait jamais été jalouse ou quoi que ce soit, et s’était plus transformée en grande sœur admirable, la protégeant envers et contre tout. Sauf de ce qui allait suivre. Calliste ouvrit le paquet et s’émerveilla sur le gros ours en peluche que sa sœur lui avait offert.

    Bien évidemment c’était Ludwig qui l’avait payé, mais cela lui faisait plaisir de voir Lust ainsi dévouée. Et puis il avait prévu d’autres cadeaux pour sa petite fille, sans pour autant trop la gâter. Il lui offrit une gourmette gravée de son nom, et sa mère offrit une petite poupée à Calliste. L’anniversaire se passa normalement, dans la joie et la bonne humeur, Calliste souriant faiblement. La nuit, elle exigea de dormir avec sa sœur, sœur qui fut heureuse d’accueillir la petite fille dans sa chambre. Elle lui raconta une histoire qui faisait peur. C’était Heise qui la lui avait racontée, et elle voulait la partager avec elle. Calliste ne réussit pas à s’endormir et Lucyn passa toute la nuit à la réconforter… Nous étions en juillet 2001.

    Le temps était plutôt chaud au Danemark, et Lucyn se plaisait à passer toutes ses journées dehors à jouer au chat perché dans le jardin… seule. Elle n’allait pas à l’école, on l’avait toujours éduquée dans le grand manoir et cela n’était pas plus mal. C’était un jour comme un autre. Lene-Hale sourit en voyant sa fille grimper sur l’arbre. C’était une formidable gymnaste, et d’ailleurs elle venait la chercher pour l’entraînement quotidien. On lui prévoyait de grandes choses, à la petite Lust. Bien que tous ses espoirs allaient être anéantis par un souci qui surviendrait plus tard : sa taille. Quoi qu’il en soit, elle se rendit au gymnase, le cœur léger. Elle enfila son justaucorps blanc et noir et commença l’entraînement à la poutre. C’était un jour comme un autre. Ludwig rentra plutôt, et ils passèrent un repas en famille normal, silencieux. Ludwig étant très à cheval sur les bonnes manières, il reprit de nombreuses fois Lucyn. Calliste demanda à dormir dans la chambre de sa sœur, on accepta son caprice. Le couple resta dans le salon, à discuter. A partager les moments d’intimité qui se faisaient rares…

    « Lucyn ! J’ai entendu un bruit ! murmura la petite Calliste. L’enfant ouvrit un œil et grogna
    - C’est le vent… Dors…
    - Lucyn ! Allez debout ça venait d’en bas ! C’est pas le vent ! »

    Lucyn ouvrit les deux yeux et soupira, elle se leva et fit un sourire à sa sœur, lui disant de rester dans la chambre et ne pas bouger. Elle enfila ses chaussons et se glissa doucement hors de la chambre. Elle se dirigea vers l’escalier lorsqu’elle entendit le bruit d’un vase qui se casse. Elle sursauta et se plaqua contre le sol, observant la scène au travers les barreaux de la rampe d’escalier. Il y avait papa et maman et… un homme qu’elle ne connaissait pas. Elle sentit soudainement une présence chaude et tremblante contre elle. Elle poussa une exclamation de surprise alors que son cœur manquait un battement. Ce n’était que Calliste. Les yeux de l’intrus se tournèrent vers la provenance du bruit, avant que sa vue ne soit barrée par le regard affolé de Lene-Hale :

    « Qui…êtes-vous ? demanda-t-elle, la voix tremblante.
    - Moi ? Je suis un voleur. Enfin c’est comme ça que les journaux me considéreront, tout du moins... »

    Lucyn plaqua sa main sur la bouche de sa sœur, fixant la scène de ses pupilles en fente. Son corps tout entier tremblait. Elle le savait, tout n’allait pas s’arranger. Elle ne put s’empêcher d’hurler quand le coup de feu retentit. Lene-Hale tomba sur le sol, une balle dans la tête, morte. Un cadavre encore chaud, gardant ses belles couleurs. Le voleur se retourna vers la source du hurlement alors que l’aînée restait tétanisée. Jamais elle n’avait connu une aussi grande peur que maintenant. Ils allaient mourir, comme sa mère. Les larmes coulèrent, s’écrasant sur la joue de Cold. L’homme s’approcha d’elles, un sourire narquois sur les lèvres mais un autre bruit attira son attention. Ludwig enserrait le corps de sa femme, pleurant lui aussi. Jamais il ne s’était montré aussi faible devant ses filles.

    « Je suis désolé, cher Ministre, mais vous aller crever comme votre femme. »

    Un second coup de feu et Ludwig tomba sur sa femme, mort lui aussi. Lucyn se releva rapidement, prenant sa sœur par la main. Fuir, il fallait fuir le plus rapidement possible. Ne surtout pas rester ici, ne pas regarder le corps de maman, le corps de papa. Ne pas regarder la personne qui venait de tirer. Juste courir très loin. Elle traîna sa sœur alors qu’elle dévalait l’autre escalier pour se rendre dans la cours. C’était dur et épuisant. Il était évident que seule, Lust n’aurait eu aucun mal à s’échapper, mais avec sa sœur sur le dos, c’était une autre histoire. Le voleur n’eut aucun mal à la rattraper et la saisit violemment par ses longs cheveux noirs, l’arrêtant dans son élan. Lucyn tomba au sol, entraînant avec elle sa petite sœur.

    « Hé, j’aime pas courir, franchement… Vous auriez vous laissez faire gentiment. Enfin bon, quoi qu’il en soit, il est l’heure de dormir. »

    Un chiffon imbibé de chloroforme se colla contre son nez, la douleur disparut. Le monde aussi, tout n’était que néant : elle s’évanouit, fatalement.

    Lust. Barre_12

    Ses yeux s’ouvrirent sur une pièce sombre et sale. Seule la lumière de la lune, insuffisante, filtrait au travers de stores fermés. Lucyn bougea ses mains, quelque chose la bloqua : elle était menottée à ce qui devait être un radiateur. La peur qui avait disparu avec l’évanouissement revint rapidement, lui saisissant les tripes. Elle chercha de son regard affolé la silhouette de sa sœur.

    « CALLISTE ! CALLISTE JE T’EN SUPPLIE REPONDS-MOI ! »

    S’époumona-t-elle. Il lui semblait voir une silhouette bouger un peu plus loin. Un simple marmonnement lui répondit. Marmonnement qui la rassura : sa sœur était vivante. Lust renifla, retenant des larmes de peur. Son esprit étant trop embrumé pour penser à autre chose que la possibilité de mourir. Où étaient-elles ? Qu’allait-on leur faire subir ? Qui était cet homme ? Trop de question qui se bousculaient et qui n’auraient jamais de réponse. Et quand bien même Lust eût pu un jour les avoir, elle les aurait oubliées, comme tout le reste. Car cette année de vie passé dans la cave d’un endroit inconnu ne marqua jamais son esprit… ou plutôt l’inverse : il fut tellement atroce pour son esprit et son corps que son cerveau effaça de sa mémoire cette partie de sa vie. Elle n’avait que de vagues souvenirs d’une peur lui rongeant les entrailles, des heures passées à vomir en voyant ce qui semblait être des sévices sur sa sœur, la compagnie des rats et des cafards, la crasse s’accumulant sur sa peau… Et la lumière vive lorsque les policiers ouvrirent la porte.

    On les conduisit le plus rapidement possible à l’hôpital. Calliste fut directement mise en soins intensifs alors que Lucyn restait de marbre à tout ce qui se passait. Elle se souvenait d’un médecin indiquant aux policiers qu’elle souffrait d’une perte de mémoire partielle et que le choc émotionnel l’avait rendue temporairement muette. Lucyn passa environ un mois dans cet endroit blanc, à suivre divers traitements psychologiques, à observer sa sœur inerte sur un lit blanc. Et c’était tout. Personne ne leur rendit visite, personne ne semblait s’inquiéter pour elles. De toute manière, il n’y avait plus personne à présent. Elles étaient orphelines, elles étaient seules. Avec leurs blessures. C’est dans ces moments-là qu’on se croit seul au monde, qu’on croit être les seuls à souffrir. C’est pour cela que Lucyn n’ouvrit jamais la bouche, parce que pour elle, elle était seule à souffrir avec sa sœur. Mais ça ne l’empêchait pas la brune d’entendre ce qui se passait autour. Elle refusait tout simplement le contact humain, ayant trop peur de vivre la même chose…
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Sujet: Re: Lust. Lust. EmptyDim 13 Sep - 8:30

    Lust. Barre_11

    Un vieil homme sortit d’une Berline noire. Il retira son chapeau et entra dans l’hôpital, il demanda à voir les sœurs Standford.

    « Je suis Roger.
    - Elles ne vous répondront pas vous savez, inutile d’aller les voir…
    - Allons, allons, une de ces demoiselles finira bien par me dire son nom !
    - Adressez-vous à Lucyn alors, c’est elle est qui est la plus réceptive aux choses et aux gens. Calliste est encore dans le coma… »

    Roger sourit et demanda qu’on le conduise à la chambre de l’héritière. L’endroit était blanc et presque vide. Un lit se confondait dans la blancheur de la chambre. Allongée sur ce lit, une fillette châtain, aux yeux fermés. Des machines, tubes et électrocardiogrammes étaient reliés à elle, tels des centaines de serpents la maintenant en vie. A côté, sur une chaise, était assise une petite fille au visage blafard, aux joues creuses, les épaules couvertes d’ecchymoses, un pansement cachant son œil gauche, la jambe droite dans le plâtre, le poignet gauche caché par un épais bandage. Elle jouait avec une paire de ciseau au chevet de la plus jeune des Standford.

    « Où veut-elle encore se faire du mal ? Ne se sent-elle pas assez meurtrie comme ça ? » murmura le vieil homme pour lui-même.

    « Mademoiselle Lucyn ? », tenta Roger. Un silence lui répondit. Lucyn leva sa main gauche au niveau de sa nuque.
    « MADEMOISELLE ! » Trop tard, les fines lames coupaient déjà. Un grand coup sec au niveau de la nuque. Les longs fils noirs se répandirent sur le sol, bientôt suivis par la paire de ciseaux. Elle murmura doucement et avec haine :
    « Il ne m’attrapera plus jamais… » Non, plus jamais cette chevelure longue et stupide ne lui causerait du souci…

    Roger s’avança et prit la jeune fille dans ses bras, cette dernière grogna et gémit mais se laissa faire. Elle n’avait même plus la force de résister de toute manière. Nous étions le 02 juillet 2002.

    Lust. Barre_10

    Fut le seul bruit dans cette salle baignant dans un silence de mort. Roger mit un terme à l’étreinte et tira une chaise en face de Lucyn. Les cas qu’il avait traités auparavant étaient souvent graves mais jamais au point de devoir parler à deux enfants muettes et sans personne pour choisir à leur place. Même pour Alchemy ce fut plus simple. Il soupira.

    « Mademoiselle Standford, je ne suis pas de la police. A vrai dire je ne suis même pas danois, je suis Roger. »

    Aucune réaction de la part de la concernée

    « Je ne veux pas savoir ce qu’il s’est passé….
    - Je ne sais rien ! Je ne sais vraiment rien, je… » l’enfant fut secouée de spasmes alors que des larmes commencèrent à couler. Roger sourit tristement, elle venait de réagir. La première parole, le premier geste depuis qu’elle s’était coupée les cheveux.
    « Ecoutez miss Standford, je suis simplement venu vous proposer un endroit où vivre… »

    Lust. Barre_10

    « Lust ne sait pas parleeeer ! »

    Hurlait un petit garçon visiblement fier d’avoir trouvé un nouveau souffre-douleur. Rapidement, l’enfant prit Cold par les cheveux et la jeta à terre. Lucyn observa la scène, troublée. Que devait-elle faire ? Que pouvait-elle faire, elle tout juste nouvelle ? Elle n’avait qu’une envie, donner un coup de pied dans la zone sensible de ce garçon. Mais elle restait là, à genoux, alors que le petit se déchaînait sur sa petite sœur. Puis tout se passa très vite. Le grand allait la frapper, elle se mit en position fœtale, espérant réduire les dégâts du coup, mais rien ne vint. Pas ce grand choc, et pas cette douleur barbare qui suivait. Lust ouvrit les yeux. Devant elle, un petit garçon aux cheveux blonds, qui devait avoir le même âge qu’elle. Ses grands yeux verts fixaient le corps du plus grand qui tremblait de douleur.

    « Ramènes-toi, enfoiré ! »

    Lust se releva rapidement, alors que son « sauveur » provoquait le grand. Elle saisit sa petite sœur et la serra contre elle. Le grand s’enfuit rapidement, alors que le blond se retournait vers elle, un sourire aux lèvres. Voici la première image qu’eut Lust de lui. Un enfant sauvant les plus démunis, un sauveur.

    « Comment tu vas ? lui demanda-t-il, légèrement agacé.
    - Je ne sais pas trop…
    - Comment ça tu sais pas ? ! Et elle ? questionna Mello en pointant Cold du doigt.
    - Bien… je crois. »

    Cold ne bougeait pas, se contentant de rester dans les bras de sa grande sœur adorée. Lust reporta son regard sur le grand blond et afficha un sourire timide.

    « Je suis…Lust.
    - Mello. »

    Et ce fut tout. Leur première rencontre se passa ainsi. Lust avait accepté la proposition de Roger, lui demandant si elle voulait bien intégrer un orphelinat pour surdoué, avec sa sœur évidement. La jeune fille avait au départ refusé. Cold allant trop mal pour qu’on puisse les transférer où que ce soit. Mais c’était la seule chose à faire, elles n’avaient plus de famille, plus de maison, plus rien. Juste les mauvais souvenirs, juste la peur qui nouait encore leurs trippes, les faisant vomir d’effroi le soir. Alors elle accepta d’aller en Angleterre, à la Wammy’s House. Mais Lust, non contente de prendre d’emblée la troisième place derrière Mello avait aussi un anglais assez mauvais, ne l’ayant jamais appris au Danemark. Rapidement elle fut détestée et maltraitée. Pourquoi ? Parce que les enfants sont tellement atroces entre eux dès qu’il y a une once de différence.

    C’est ce jour-là qu’elle rencontra le fameux Mello, celui qui était entre elle et Near. Il l’avait protégé des coups et défendue. Il était en quelque sorte son sauveur, et qu’importe ce que devint la petite danoise par la suite, elle lui en fut toujours reconnaissante.

    Lust. Lie_lu10

    « Tu es jolie. »

    Lust rougit légèrement, fixant de son regard vert les yeux sombre de la jeune fille en face d’elle. Une jeune brune, les cheveux noir coupé au carré, les écouteurs dans les oreilles, un livre nommé « de Sade » dans la main. Noodle. Une jeune fille effacée et discrète, rencontrée à la bibliothèque. Elle s’était assise à côté d’elle, un walkman diffusant AC/DC dans ses oreilles et avait commencé à lire. Puis, timidement, elle lui avait demandé son nom, son âge. Sa classe aussi. Timidement, elle avait glissé qu’elle était mignonne. Et Noodle lui avait répondu ça. Et pour un court moment, Lust s’était sentie heureuse. Elle avait trouvé un peu d’espoir. Mais ça ne dura pas, hélas.

    Quoi qu’il en soit elles passèrent de plus en plus de temps ensemble. Apprenant à se connaître. Et après tout, Lust avait investi la chambre de Noodle à son arrivé. Si maintenant Noodle et Lust semblent en tout point différente, il fut un temps où elles étaient autant silencieuses l’une que l’autre. Noodle par choix. Lust par peur. Peur de se faire encore martyriser, peur de se faire frapper, peur de recevoir encore des moqueries sur son accent. Et sans Noodle, peut-être que Lust aurait scellé sa voix au plus profond d’elle-même pour toujours. C’est aussi grâce à la belle ténébreuse que Lust put rencontrer Candy.

    Cette adorable princesse tout droit sortit d’un conte de fée. Des longs cheveux blonds à l’époque, le monde des hommes à ses pieds, des petites robes à faire pâlir d’envie princesse Sarah. Qu’elle était belle, Candy à cette époque ! Mignonne petite fille meurtrie, dont peu connaissait le secret. Candy était une jeune fille qui au premier regard n’avait jamais connu de malheur. Elle avait un goût prononcé pour les belles choses et les belles personnes, ainsi que les ragots. Et Candy avait toujours voulu savoir ce qui se cachait derrière le regard sombre de Lust et Cold. Et il était hors de question qu’elle laisse passer ça. Ainsi lorsque que Noodle s’était rapprochée de Lust elle s’était doucement immiscée, s’intéressant à sa petite vie, à son caractère. L’ouvrant un peu plus sur le monde et surtout lui apprenant que ca ne servait à rien de se morfondre. Ici, tout le monde souffrait de la même manière. Orphelins, abandonnés de tous, marginaux… Sans Roger ils ne seraient probablement plus rien.

    C’est grâce à Candy que Lust pu prendre autant d’importance. Qu’elle grandit en s’affirmant de plus en plus, qu’elle s’ouvrit un peu plus sur les autres filles de l’orphelinat pour se nouer d’amitié avec elle. Mais qu’importe, Lust n’aimait pas le rôle qu’elle endossait jour après jour. Plus le temps passait plus son QI se développait, jusqu'à atteindre celui de Mello. Et plus son QI se développait, plus sa popularité allait croissante sans qu’elle demande quoi que ce soit. Et un jour en 2005, Candy arriva, une petite fille à la main, un sourire narquois sur les lèvres et souffla doucement à Lust, alors qu’elle abordait fièrement sa nouvelle couleur de cheveux, le rose :

    « Et Lust, si on formait un groupe ? »

    Lust. Lustdisasterow2

    « Monsieur Black, je n’ai pas envie de parler. Je n’ai rien à vous dire. Je ne sais pas pourquoi j’ai tenté de m’ouvrir les veines, je ne sais pas pourquoi un matin j’ai fait mon overdose de médicament. Et je sais encore moins pourquoi je me suis jeter par la fenêtre. Et à vrai dire, j’ai pas envie de savoir, ça me redonnerai des envies de mourir. Tout ce que je sais c’est que pour l’instant je n’ai plus envie de recommencer. J’ai promis que je tenterais de survivre à des amis, et je ferais tout pour tenir cette promesse. Enfin je crois. Jusqu'à que ma volonté s’évanouisse au moins. Tout ce que je peux vous dire c’est que j’en ai marre de ces séances inutiles, je n’ai pas l’impression d’avancer alors j’arrête mon suivi. Sur ce, au revoir et Merci. »

    Le psychologue sourit et se leva, ouvrant la porte à la jeune fille, en bon gentleman. Oh si elle savait à quelle point elle avait progressé depuis leur première rencontre…

    (Les phrases dans les "transitions" viennent de paroles de chanson. Dans l'ordre :
    - Stop! De Againstme! / Apocalypse Please de Muse / My Sweet Prince de Placebo / Childhood Memories, Shut Away de Shiro Sagisu / Courage de Superchic[k] / Beautiful Disaster de Jon McLaughlin)

06* } HJ
    Votre nom ou pseudo ? }
    Miru-chan
    Comment avez-vous découvert le forum ? }
    J’suis un peu la fondatrice. Je me suis dis que ce serait amusant de faire un forum relatant la WH en lisant quelque fics... Je voulais aussi à tout prix un forum avec ma très chère Kana, alors je lui ai proposé de le faire avec moi. On a galéré comme pas deux pendant des mois et finalement, bah voilà ^__^. Et je suis ravie de voir que c'est un forum qui marche.
    Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? }
    Moi je le trouve bien ! \o/ Nous avons de quoi être fière
    Comment l'améliorer ? }
    Hehe, plus de membre no jutsu
    Des remarques ? }
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