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 Pride & Prejudice | Pv Lust |~

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Near Pride & Prejudice | Pv Lust |~ AMD3H
Near
Pride & Prejudice | Pv Lust |~ 145218Riddle1

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Sujet: Pride & Prejudice | Pv Lust |~ Pride & Prejudice | Pv Lust |~ EmptyMer 21 Mai - 17:07

Il est assis là-bas comme d’habitude, vous ne l’avez pas remarqué ?
Pourtant malgré son envie de passer inaperçu, en général, il se remarque plutôt vite…
Si, regardez bien, là-bas au fond, la petite silhouette ronde et pâle. Si, si, c’est un enfant humain.


On aurait pu croire, à voir Near, à l’observer, sans le connaître, sans se poser de questions, qu’il n’était qu’un être froid et insensible.
Que sa vie n’était basée que sur des jeux sans amitié, des jeux auxquels il jouait tout seul, sans vouloir que personne ne rentre dans sa bulle. Que la seule chose qui parvenait à le faire sourire de son petit rictus presque malsain et enfantin n’étaient que les moments où il se servait de son intelligence pour résoudre des affaires ou lorsqu’il comprenait quelque chose.
Que c’était un petit garçon incapable de ressentir le moindre bonheur et le moindre sentiment. Que ce n’était qu’un robot conditionné à faire ce qu’il avait à faire sans rien ressentir. Que toute humanité s’était évaporée de l’esprit de ce petit être.
Et pour tout dire… On n’aurait pas tout à fait tort.
Car pour ceux qui le voyaient, qu’était-il d’autre, à part un petit génie sans amis ?
Les murs de lego qu’il se bâtissait parfois autour de lui représentaient matériellement la muraille qu’il ne désirait pas que l’on franchisse. Et ses jeux, que ce soient des jeux de réflexion ou bien des jeux nécessitant des jouets, ne demandaient aucune participation de quelqu’un d’autre. Il était bien, là, tout seul, à jouer tout seul, à penser des dialogues et des situations dans sa tête qui tournait à cent à l’heure sans que ça ne se traduise sur son visage ou sur son comportement. Un monde entier dans une si petite tête. Des réflexions qu’il n’avait besoin de partager avec personne.
On ne pouvait pas vraiment savoir si son comportement avec les autres relevait d’une image qu’il se donnait plutôt que d’une réelle antipathie à l’égard des autres. On aurait beau dire, malgré ses répliques froides ou son inaptitude totale à fraterniser, il n’était pas foncièrement mauvais. Il y en avait, des êtres mauvais au fond de cet orphelinat ; tapis, qui ne guettaient que le moment propice pour attaquer. Il y avait les êtres profondément mesquins et désagréables, les vrais asociaux qui s’affichaient, qui vous envoyaient balader à la moindre phrase. Ils étaient mélangés aux autres, ceux qui se faisaient passer pour des anges alors qu’en fait ils n’étaient que des concentrés de vices.
Near n’était pas comme ça. Simplement, il n’avait pas le besoin de s’adresser aux autres avec une politesse hypocrite. Ou bien peut-être ne savait-il pas se servir de ce qu’on appelait plus communément le tact ?

Et de toutes façons, il s’en fiche profondément, de ce que vous êtes en train de vous dire pendant que vous le regardez. Ses robots mécaniques sont tellement plus intéressants et moins mauvais que vous. Vous qui vous croyez tellement meilleur que lui, avec vos émotions intenses, votre tristesse, votre joie, vos sautes d’humeur, vos rires, votre colère, votre amour, votre amitié, votre loyauté. Vos préjugés. Votre pitié. Vos faux semblants d’affection.

On n’est jamais mieux que dans son petit monde, vous savez.


Ah, tiens, il bouge ! Peut-être qu’il en a marre de se sentir observé par d’autres orphelins comme vous qui restez là à vous poser des questions sur ce qu’il peut être en train de penser. Ce n’est pas à vous qu’il le dira, ne restez pas là. Allez, on s’en va.

Mais en fait, Near s’en fiche que vous soyez là où pas, hein.
Il avait simplement décidé d’abandonner ses mecha Gundam à construire soi-même parce que ces derniers semblaient apparemment avoir fini par le lasser.
Que pouvait-on bien faire de son temps quand on avait treize ans, un QI supérieurement élevé, aucun ami, aucune autre passion que les jouets, que même s’il faisait beau dehors jamais on y aurait mis les pieds pour le plaisir, et qu’en plus, on était dimanche ?


Near ramassa ses robots du bout de ses doigts fins, les entassa dans ses bras et les retint avec un peu de difficultés contre son torse, tous serrés dans ses bras frêles cachés par les manches trop longues de sa chemise blanche. Etre intelligent avait des avantages, certes. Mais dans certaines situations, dans beaucoup plus de situations qu’on ne pourrait le croire, c’était à proprement parler inutile. Near dû se résoudre à laisser la moitié de ses jouets traîner dans la salle commune, au risque de revenir et de les trouver passablement détruits par un quelconque petit ange qui n’aurait pas trouvé d’occupation plus constructive. Première chose à noter, pour ceux que ça intéresse de comprendre un peu plus le fonctionnement du petit albinos : monsieur n’aime pas qu’on abîme ses jouets. Mais alors pas du tout. Evidemment, il ne sera pas capable de les venger. Mais il ne vous aura pas à la bonne. Du tout.
Ah, vous vous en fichez ? Oui, j’aurais pu m’en douter. Mais ne dites plus qu’il n’est pas capable de la moindre émotion : au moins, sans même lui avoir parlé, vous savez qu’il est capable de s’attacher aux objets. C’est déjà un progrès, non ?
Oui, bon, ce n’est pas ça qui vous fera vous attacher à lui, non, je vous l’accorde. Mais si on y regarde de plus près, en quoi s’attacher à des jouets serait moins appréciable que s’attacher aux êtres humains ? Les jouets ne vous trahissent pas, ne vous détestent pas, ne vous parlent pas, ne vous contredisent pas. Ils sont utiles et ne vous gênent pas. Et qui que vous soyez, ils vous apprécient en retour. Non, non, je ne cautionne pas ce comportement, évidemment, mais c’est vous qui n’arrêtez pas de le critiquer sans l’analyser plus profondément !

Le petit être blanc se dirigea ensuite, les bras chargés, vers sa chambre, à l’étage, pour pouvoir y déposer ses robots préférés. Sa chambre n’était pas une zone sûre à 100% non plus, mais ne nous attardons pas sur le problème des jouets détruits.


L jour était déjà à moitié consumé, et Near n’avait plus envie de rester assis dans la salle commune. Si il s’était dirigé vers la cuisine, peut-être qu’il se serait fait embarquer dans une histoire avec Mello et Matt qui auraient cherché à piquer du chocolat. S’il s’était dirigé vers les couloirs de dortoirs de l’autre côté, il aurait peut-être croisé Breathless, Sadness, ou bien Berry qui lui aurait joyeusement sauté au cou et l’aurait peut-être de nouveau traîné jusqu’en ville… mais ne parlons pas de malheur. S’il était plutôt parti vers le bureau de Roger, celui-ci lui aurait peut-être confié une tâche quelconque, ou bien un surveillant comme Tears lui aurait dit bonjour, s’il avait visité les salles de classe il aurait peut-être coupé des discussions intéressantes entre élèves, et se serait peut-être fait frapper par la charmante Only qui après une saute d’humeur aurait cherché à se défouler sur quelqu’un…
Mais non, dans cet arbre des possibles, il s’était dirigé vers une branche qui lui paraissait plus sûre, la salle de musique. Il n’y allait pas souvent, pas assez souvent même, pour entretenir ses capacités. Mais il n’aimait pas se faire remarquer, et faire de la musique, vous êtes d’accord, n’est pas quelque chose de foncièrement discret, surtout que les notes de piano résonnaient dans tout l’orphelinat…
Mais faute de meilleure occupation et se rendant compte qu'il avait besoin de s'occuper et de s'entraîner un peu…

Il poussa la porte de la belle pièce emplie d’instruments, la referma mollement derrière lui, et il balaya la salle de musique d’un regard. Le soleil se reflétait sur les instruments, et le piano au centre brillait d’une lueur presque accueillante. Combien de morceaux avaient été joués par des orphelins tous différents, combien de notes avait entendus les murs de cette pièce ?
Non, ce n’est pas Near qui avait ce genre de réflexions, vous vous en doutez. Lui, il s’était simplement assis sur le petit siège devant le piano, [ sans relever son genou, évidemment ], avait ouvert le clapet qui protégeait les touches du clavier, et il avait posé ses petites mains blanches sur les touches qui ne l’étaient pas moins.

Do. Do. Mi.

Il sentait que cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas touché. Une chose de plus à se rappeler : ne rien prendre pour acquis. Ca lui reviendrait vite, bien sûr, mais tout de même. Il appuya sur quelques autres pierres blanches et des sons cristallins s’échappèrent du piano. Il assouplit doucement ses doigts, et fixa ses yeux argentés et grand ouverts sur l’instrument.

Ah… Léger, infime, et insignifiant petit détail : il avait oublié, tandis qu’il profitait de la tranquillité, que la pièce d’à côté, celle qui contenait les violons, était le QG des Seven Deadly Sins.
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Sujet: Re: Pride & Prejudice | Pv Lust |~ Pride & Prejudice | Pv Lust |~ EmptyMer 28 Mai - 6:41

HJ - Je m'excuse pour les fautes, je ne me suis pas relue du tout. Et voilà Sir.

    Lust avait tout lâché. Elle avait abandonné son PC, avait laissé tomber son cutter, sa seringue et son gramme d’héroïne. Elle avait tout laissé en vrac sur son lit, alors qu’elle... Elle convulsait. Une douleur atroce lui serrait le cœur. Lui comprimait ses poumons, empêchant le chaton de respirer… de vivre. Ses poignets ensanglantés refusaient d’arrêter de saigner et sa main, tremblante, ne pouvait pas tenir la seringue assez longtemps pour qu’elle puisse accomplir cet acte bas et lâche. Elle faisait une crise de manque. Elle se tordait sur son lit, seule. Les volets étaient fermés, Noodle était à la bibliothèque et elle, elle était seule face à elle-même. Seule face à ce désespoirs qui la prenait de temps en temps, quand les ténèbres et la solitude régnait dans la pièce où elle se trouvait. Il était étrange cependant, que Lust fasse une crise de manque. Après tout, le petit sachet d’héroïne trônait fièrement sur un coin du matelas… Alors pourquoi n’arrivait-elle pas à se maîtriser ? Pourquoi n’arrivait-elle pas à diminuer la sensation de manque ? Car c’était un manque différent, qu’elle n’arriverait à combler qu’avec ne chose : la chaleur d’une flamme. Seulement, la jeune fille avait récemment perdu son briquet et il lui était impossible pour l’instant de lui en racheter un. Elle avait bien tenté chez Matt, pour qu’il lui passe le sien mais s’était heurtée à un mur de pierre. Idem pour tous les autres…. Et le fait était là : elle était en manque. Elle aurait du faire comme Shin, attacher son briquet autour du cou… Lust tremblait toujours autant, une musique résonnant dans sa chambre, berçant cette vision cruelle mais réaliste de l’adolescence… Elle tenta de calmer ses convulsions, se leva, titubant au passage et se dirigea vers son armoire. Elle l’ouvrit. Des dizaines de jupes, baggies noirs, jean sombre, chemises noires, t-shirt tout aussi ténébreux, accessoires tels les bracelets à clous étaient posés en vrac, jetés même. Il y avait aussi un petit tiroir qu’elle ouvrit. L’intérieur était des plus sombres : des seringues, une petites cuiller, un billet qui montrait qu’il avait été récemment roulé, des lames de rasoirs et des cutters et puis de l’eau oxygénée, des compresses… Lust se saisit de ces dernières et désinfecta ses marques. Elle était misérable. Bien plus misérable que la plus part des orphelins ici. Elle avait comprit, qu’elle était là seule à se faire du mal éternellement… D’un revers de manche elle essuya les quelques larmes qui perlaient aux coins de ses yeux, rangea tout le « matériel », attrapa une mitaine plus longue que d’habitude et sortit, faible et misérable. Son visage était fermé, elle marchait d’un pas rapide vers son QG. Même ceux qui ne cessaient de l’embêter n’osèrent pas l’approcher cette fois-ci. Elle croisa vaguement Candy qui discutait avec les jumeaux. Cette dernière s’était tue lorsqu’elle avait vu passer Lust et avait eu un élan pour elle : elle avait compris. Mais elle ne bougeait pas, restant à sa place, ce n’était pas la première fois… Lust rejetait toujours son aide de toute manière. Lust tremblait en marchant, elle mit sa main dans la poche de son jean et sortit un as de cœur. Mécaniquement elle glissa l’autre main dans son autre poche et se heurta à quelque pièce de monnaie et un papier… Elle avait perdu son briquet, c’est vrai. Elle frissonna de plus belle. Elle n’irait pas chercher son briquet… Pas maintenant en tout cas, sinon elle s’évanouirait de faim. Elle avait sauté tous les repas de la vieille, prétextant un quelconque mal de ventre mais la vérité était autre : elle ne voulait pas que les autres la voient aussi pathétique qu’elle l’était réellement hier. Dans un état proche de la léthargie… Elle se dirigea donc vers le réfectoire, il était presque treize heures quarante-cinq… La cantine allait fermer. Lust accéléra le pas, au risque de tomber à cause de son état second. Elle entra finalement, la porte battant violemment derrière elle et se saisit d’un des plateaux pré-préparés par les responsables des cuisines.

    « Lust, ils sont froids maintenant » tenta un responsable, téméraire. Lust se retourna et lui envoya le plus noirs des regards qu’elle avait en magasin. Ses orbes émeraudes se firent froides et tranchantes alors qu’elle posait son plateau à sa place habituelle : celle la plus près de la sortie.
    « Je m’en moque, laissez moi faire. »

    Le responsable ne demanda rien de plus et se contenta d’aller retourner à son poste. Lust était une de ces adolescentes adorables mais dont il ne fallait chercher à comprendre les sautes d’humeur plus que cela. Elle se réchauffa son plat de pâte au four à micro-onde mit à disposition des élèves et commença à manger lentement. Elle n’avait pas faim, elle avait cette boule dans l’estomac qui nous empêche de faire quoi que ce soit. A moins cinq un autre responsable lui indiqua de se dépêcher car le réfectoire allait fermer. Agacée, la brune se saisit violemment de son plateau, jeta le reste de ses pâtes et laissa les responsables faire le reste. Elle avait depuis longtemps cessé de trembler mais l’aura noire qui l’entourait en disait long sur son état d’esprit. Même les filles de son propre groupe ne l’approchaient pas trop. D’un pas rapide elle se dirigea vers la salle de musique. Peut-être que son briquet était resté dans son quartier général… Elle ouvrit violemment la porte, puis celle de l’entrepôt des violons… Lust fouilla sur et autour des pouf pour enfin trouver son saint graal derrière une lampe. Le petit briquet noir brillait à la lumière comme un quelconque calice. Lust se saisit rapidement d’une carte et observa la magie éclatante faire le reste : la flamme avide dévorait le morceau de carton vernis à une vitesse impressionnante. Le feu toucha même les petits doigts fins de Lust qui ne réagit pas : elle était habituée. La carte se consuma entièrement et l’orpheline put observer le tas de cendre sur le sol… Elle tourna sa tête à l’opposé cependant, dans un coin plus sombre de l’entrepôt : posé en vrac, oublié de tous ; les violons et violoncelles. Lust s’approcha des fiers instruments. Sa main toucha le bois, lisse et brillany, d’un violoncelle… Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus joué… D’ailleurs… Lust se dirigea au fond de la salle complètement : deux étuis noir était posé. Elle ouvrit le premier, l’intérieur était de velours rouge et soyeux et ce qu’il renfermait était des plus précieux. Un violon de Sebastien Gotz attendait fièrement son heure. Rien qu’a le regarder on devinait que ce bijoux de rareté n’était pas donné. Lust le prit délicatement, comme si elle prenait un bébé dans ses bras et caressa le bois… Elle se saisit de l’arche aussi, décidant qu’aujourd’hui elle jouerait un petit peu. Elle cala son violon sur son épaule et reposa sa tête dessus… Doucement l’arche vint frotter les cordes souples… Oh merveilleuse mélodie qui lui manquait ! La féline cessa rapidement cependant, préférant choisir la salle de musique ensoleillé et spacieuse pour jouer… Elle ouvrit donc grand la porte, prête à jouer et se stoppa.

    Il y avait quelque chose qui n’était pas là quand elle était arrivée. Quelque chose qu’elle n’avait peut-être tout simplement pas remarqué… Assis face au clavier nacré d’un piano à queue ténébreux trônait Near, qui frappait quelque touche au hasard… Un instant la déception passa dans les yeux de Lust qui ne se laissa pas démonter pour autant. Elle s’avança vers lui, son violon et son arche à la main et se posa, droite, devant lui. Near jouait du piano ? Savait-il bien jouer ? Savait-il les sensations qui emportent un musicien qui se donne corps et âme à sa musique intense et embrasée ? Peut-être… ou pas… En tout cas, Lust voulait savoir à tout prix si ses pensées étaient justes. Mais peut-être le dérangeait-elle ? A quoi bon, c’était tard maintenant de toute manière, elle était là devant lui, prête à jouer… Et un étrange petit albinos n’allait pas lui empêcher de retrouver son précieux violon, de s’amouracher de nouveau de la musique vibrante et magnifique d’un violon… Ca, hors de question.


    « Near, tu joues ? »

    Lui demanda-t-elle doucement, connaissant la réponse d’avance… Peut-être que Near aimerait jouer avec elle… Non, peut-être que Near dirait oui à sa prochaine proposition. La voix basse, comme un murmure, de Lust était plus apaisante que d’habitude.

    « Tu joues avec moi ? »
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Sujet: Re: Pride & Prejudice | Pv Lust |~ Pride & Prejudice | Pv Lust |~ EmptySam 31 Mai - 22:43

Deux trois notes, sans grande conviction, s’évadèrent de nouveau du piano.
Near, immaculé, resplendissant de blancheur à la lumière qui filtrait par la fenêtre sur son dos et ses cheveux, inexpressif et simplement concentré, assis là, ne jouait pas par passion. Il n’avait pas la fibre artistique à proprement parler, et il était possible de se demander s’il l’aurait un jour... Par fibre artistique, entendez cette sensation plaisante qui vous inonde le cœur et l’esprit quand la mélodie monte à vos oreilles, cette espèce de passion étrange que ne ressentent que les fervents épris de musique et ceux qui jouent bien, cette communion des sens : l’alliance subtile du toucher et de l’ouie, qui fait naître en le musicien tout le plaisir de jouer d’un instrument. Ajoutez-y cet aspect relaxant de la chose aussi, lorsque la musique est un exutoire d’un trop plein de sentiments, une occasion de créer, de produire une mélodie issue de son imagination, traduisant toutes ses émotions personnelles.
Oh, derrière sa carapace de glace apparente, Near devait sûrement en avoir, des sentiments, oui. Comme tout être humain. Aussi albinos et asocial qu’il soit. Aussi intelligent, froid, cérébral et robotique qu’il soit ou qu’il paraisse. Oui, disons le franchement, allez, inutile de le cacher à vos yeux avertis : il en avait, des sentiments. Cachés, enfouis, retenus, scellés, tout simplement. Mais de là à les traduire dans une mélodie…
Quoi que. Peut-on vraiment jouer du piano correctement si on a pas la moindre émotion à fleur de peau à traduire, la moindre capacité artistique ? Oui vous dira-t-il : ce ne sont que des associations de notes, des mathématiques même. Rien que des suites logiques de sons qui, mis bout à bout correctement, donnent naissance à ce que l’être humain perçoit comme un rythme. Les chef d’œuvres ne sont que les plus belles et les plus difficiles de ces associations.

Le petit albinos n’avait pas entendu que dans la pièce d’à côté, une jeune fille s’affairait.
D’ailleurs, elle était peut-être même passée devant lui sans qu’il ne s’en aperçoive vraiment, tant elle semblait pressée. Il n’avait pas eu le temps de la discerner, il ne faisait qu’entendre les sons des violoncelles qu’elle déplaçait, son pas léger ayant trahi sa condition féminine.
Near posa ses doigts sur les pierres du clavier et voulut recommencer à tester ses capacités quand il entendit le son de la voix de la brune qui venait de s’approcher : Lust.


Il la regarda fixement alors qu’elle lui demandait si il voulait jouer avec elle.
Il l’observa, de haut en bas.
Lust. La personne de la gent féminine la plus influente de l’orphelinat, proche de Mello, une jolie demoiselle aux cheveux d’ébène et au regard félin, vêtue d’habits stylisés et sombres.
Un être que Near voyait comme un jeune femme enjouée, toujours prête à passer à l’action, sans réellement craindre les représailles. Une forte tête, une caractérielle. Une de celles qu’on entendait dans le couloir même quand on n’était pas dans la même pièce. Une de ces filles qui inspiraient le respect et pas une de ces dindes stupides et niaises se comportant comme des greluches de base. Pourtant, il ne l’avait jamais entendue être insolente devant un adulte, et elle n’était que rarement mêlée aux histoires les plus graves dans l’orphelinat. Si il y avait une chose que Near se disait souvent lorsqu’il voyait la féline enfant, c’était qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort. Trop de gens ici cachaient des choses au monde qui les entourait. Trop de secrets en chacun d’eux restaient cloîtrés au fond de leur cœur.
Mais ce n’était pas le sujet, ici. Elle tenait dans ses mains un violon magnifique, que Near reconnut tout de suite comme étant de valeur. Alors elle jouait ? C’était sans doute pour cela que c’était ici qu’elle avait instauré le QG de son groupe. Ah, mais trêve de pensées inutiles.

Ses yeux noirs aux reflets argentés brillèrent du reflet de la lumière sur le piano à queue, alors qu’il les tenait fixés sur la jeune femme aux allures gracieuses et déterminées.
Jouer à deux ne lui posait absolument aucun problème, c’était évident. Elle devait sûrement jouer très bien et elle ne l’empêcherait pas de s’entraîner sérieusement. D’ailleurs, un duo pouvait même être plus intéressant niveau technique qu’un solo.


Pourquoi Lust voulait-elle jouer avec lui, c’était une question qu’il avait décidé d’ignorer, de ne pas lui poser. Cela ne le gênait pas. Inutile de chercher les raisons profondes de la demande de la brune aux pupilles félines et envoûtantes. La voix de la jolie demoiselle n’était pas agressive, elle lui parut même très douce, contrairement à ce qu’il pouvait en entendre lorsqu’elle était dans les parages de Mello ou des gens qu’elle n’aimait pas trop. Peut-être que ce simple détail fit qu’il ne douta pas un seul instant des intentions de Lust. Elle voulait jouer de la musique avec un rival, ou plutôt non : avec un être dont les capacités n’étaient vraiment pas si éloignées que ça des siennes. De plus, quand il le pouvait, Near évitait toute conversation superflue : un simple hochement de tête discret montra à la leader du groupe des filles à forte personnalité de l’institution que oui, il jouait, et oui, ils pouvaient jouer tous les deux.

D’une main à demi recouverte par la manche de sa chemise, le petit génie au visage enfantin saisit un cahier de partitions, feuilleta rapidement quelques pages, chercha un morceau connu qu’il était possible de jouer avec un piano et un violon… Ah, voilà.

Les mains sur les touches, la musique s’éleva de nouveau, plus forte et plus décidée cette fois, s’échappant du piano contrôlé par les mains froides et le corps impassible du petit albinos. Il ne doutait pas que Lust reconnaîtrai le morceau sans trop de peine.
Near joue doucement l’introduction. Le morceau donne mieux au violon, mais il se débrouille plutôt mieux qu’il n’aurait cru après tout ce temps sans entraînement. Les notes s’enchaînent gracieusement, avec fluidité.

Si bémol, la, sol, ré…
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Sujet: Re: Pride & Prejudice | Pv Lust |~ Pride & Prejudice | Pv Lust |~ EmptyLun 7 Juil - 14:14

  • { HJ : OMK ! Je ne me voyais pas avec autant de retard.
    Un peu court, sorry, en espérant que ca te plaise tout de même. }


    Lust fut surprise de le voir simplement hocher la tête. Il n’aimait pas parler inutilement, cela Lust l’avait compris depuis longtemps. Mais entre eux deux, ce n’était pas le grand amour. Ils se contentaient la plupart du temps de s’ignorer royalement, chacun d’eux ayant une fierté trop grande et bien trop de préjugés vis-à-vis de l’autre. Pourtant Lust savait mieux que quiconque qu’on ne juge pas un livre d’après sa couverture – bien qu’il fut souvent difficile de faire autrement. Ainsi elle ne put empêcher ses yeux de s’écarquiller quand Near acquiesça d’un signe de tête. Elle sourit dès lors. La musique adoucit les mœurs non ? Elle leva son violon et le cala contre son épaule, son archet vint se poser délicatement sur les cordes sans qu’aucun son ne soit produit. Elle ferma les yeux et attendit. Attendre quoi ? Que Near choisisse le meilleur morceau. Elle lui faisait confiance, il trouverait un morceau à leur niveau. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle reconnut les premières notes d’un morceau bien célèbre. Un morceau intense et puissant, violent… D’après elle, tout du moins. Lust attendit que le petit albinos joue les premières notes, pour partir quatre mesures après lui. Doucement le son aigu et célèbre du violon s’éleva, se joignant habilement aux notes frappées du piano. La musique résonna. Lente, très lente. Douce et calme. Un moment de tension en ressortait, enfin quelque chose comme ça. Le duo semblait parfait. Les fausses notes étaient rares, voire carrément inexistantes. Il semblait que le petit génie et la petite chatte ait toujours joué ensemble. La salle de musique fut rapidement entourée d’une atmosphère étrange et mystique. Ombre sibylline que la musique avait le don de créé. Si les premières notes étaient douces et calmes on ressentait tout de même une certaine anxiété en les écoutants, comme si on se doutait que le pire était à venir. L’on n’avait pas tort de se sentir mal en écoutant ce premier bout de mélodie. La corde fut frottée avec plus d’intensité que précédemment. Les mains du petit être devaient jouer beaucoup plus vite à présent.

    S’engouffrant dans la mélodie sublime et violente, la brune se laissa berçait pas l’atmosphère singulière qui résonnait dans la salle de musique. Un son des plus purs y résonnait. La mélodie lente et méthodique s’accéléra rapidement pour devenir un tourbillon de note que Lust et Near maîtrisait à la perfection. Oh le beau couple ! Oh la belle image qui s’offrait à quelques indésirables qui passaient par la salle de musique. Un beau tableau mais aussi très étrange. On avait rarement l’habitude de voir Lust & Near ensemble, et on pouvait même être surpris que le petit orphelin ait accepté de jouer avec elle et pourtant… Les mains de l’enfant parcoururent le clavier avec plus de rapidité que précédemment. L’archet frictionnait les corps avec beaucoup plus d’empressement… Requiem for a dream : deuxième partie. La partie plus angoissante et stressante, la partie qui faisait monter l’adrénaline. Lust ferma les yeux et continua de jouer avec application, se laissant emporter par le tourbillon d’émotion qui s’emparait d’elle, comme à chaque fois qu’elle écoutait cette musique. Mais tout bon musicien vous le dira : entre écouter et jouer, c’est une toute autre dimension. Lorsque l’on écoute une musique, on se laisse emporter par les sensations qu’elle nous procure, puissent-elles être complètement différentes de ce qu’espérait le musicien. Pourtant lorsque l’on joue, on est le créateur d’émotion, on est celui qui décide de ce qu’on veut ressentir en faisant vibrer la corde ou en frappant les petites touches de marbre. Et Lust, cette chanson elle ne la connaissait que trop bien.

    C’était elle qui accompagnait ses sombres moments. Lorsque l’orpheline était seule dans sa chambre, comme juste avant d’entrer dans la salle de musique, elle mettait cette chanson en boucle. Peut-être pour dramatiser encore plus les choses ? Quoi qu’il en soit elle avait toujours ressenti ce morceau de manière violente. Comme si chaque nouvelle note était un coup de poignard. Une lame transperçant la chair, encore et encore sans jamais s’arrêter et sans non plus tuer la pauvre victime. Qui au contraire avait tendance à redemander ce sentiment étrange. Cette passion mêlée à cette tristesse… Ce sentiment étrange de souffrir tout en étant apaisé en même temps… C’était ça qui rendait Lust dépendante de la musique.. C’était que Lust avait toujours apprécié en jouant du violon : c’était elle qui décidait de ce qu’elle ressentait, à plus ou moins grande échelle. Et Near ? Ressentait-il la même chose ? Savait-il se laisser emporter par le tourbillon infernal de la musique ? Ou bien était complètement exempt d’émotion ? Ce serait vraiment dommage s’il ne pouvait ressentir toute la véhémence de la mélodie. Toute la passion qu’elle pouvait produire… Lust sourit doucement en imaginant Near ressentir quelque chose d’aussi puissant. Son archet dérapa, elle fit une fausse note qui passerait inaperçue aux oreilles d’un novice mais elle le savait pas a celles du petit garçon.

    Heureusement il fut très simple pour elle de reprendre le rythme et de se concentrer sur le morceau qu’elle connaissait dès à présent par cœur, pour l’avoir joué mainte et mainte fois. Son cœur manqua un battement ; c’était bientôt le moment. L’ultime moment, la dernière partie. La plus virulente et puissante. La plus blessante aussi, l’angoisse retombait pour se transformer en sentiment indescriptible, même pour le plus merveilleux écrivain. Lust continua de jouer avec plus de force, plus d’ardeur. Elle aimait ce morceau de trop. Les notes mélangées se suivaient, rythme rapide et parfait. Son cœur semblait battre a la même cadence que la mélodie. Elle fronça les sourcils, se concentrant pour cette dernière partie, cette dernière mesure. Elle voulait donner toute son âme au morceau, à cet instant très rare on elle ne faisait plus qu’un avec les notes et son instrument. Hélàs, cet instant fut que trop court… Les meilleures choses ont une enfin et Lust du quitter cette petite bulle hors du temps et de la réalité créée par la musique. Les dernières notes arrivaient, et elles avaient des échos de mort… L’archet frotta une ultime fois la corde pour s’arrêter définitivement. Un silence de plomb retomba dans la salle. Elle jeta un coup d’œil à Near, attendant un signe ou quelque chose de sa part pour réagir… On voyait dans ses deux billes vertes cependant qu’elle ne s’était toujours pas remise de ce duo intense et inattendue… Et maintenant ? Qu’allait-il se passer ? C’était à Near de décider…



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Sujet: Re: Pride & Prejudice | Pv Lust |~ Pride & Prejudice | Pv Lust |~ EmptyMar 18 Nov - 22:31

    Si. La. Sol. Ré. Do. Si. La. Si.

    Les doigts ronds aux ongles légèrement trop longs pour un petit garçon palpaient les touches à l’aspect d’ivoire du clavier bichromatique sur un rythme cadencé, rapide, suivant le souvenir de la longueur des notes et des intonations de chaque voix telles qu’il les avait dans la tête ; la partition ? Superflue.
    Il connaissait le morceau par cœur. Comme tous ceux du recueil, d’ailleurs, et tous ceux des autres livres qui s’entassaient depuis des années dans les coins de la vieille salle de musique. Ceux que plus personne n’avait utilisé depuis trop longtemps, mais que lui avait du lire plusieurs fois, et qu’il avait retenu sans difficultés, avant de les reposer les uns sur les autres, les rendant à la poussière qui se faisait un plaisir de les recouvrir et de leur donner un aspect âgé qui les rendrait presque mystiques.
    Grâce à ses lectures, il avait assimilé moultes partitions et façons d’agencer les notes ; de plus, il était même capable de reproduire une mélodie en ne l’ayant entendue qu’une ou deux fois. La symphonie était gravée dans son esprit, et la partition s’inscrivait devant lui comme si elle était écrite noir sur blanc, tel un génie autiste, capable de voir devant lui les cartes utilisées dans une partie de black jack pour se remémorer les cartes déjà tirées. Un génie doublé une oreille d’or de la musique.
    Il faisait danser ses pupilles argentées en suivant le mouvement de ses mains, même si son expression ne témoignait d’aucun sentiment profond ; il savait que c’était un morceau puissant, capable de déchaîner les émotions, parce que les notes étaient jouées en violon traînant, et de notes au piano dans les aigus, rapides, alternés dans un rythme provoquant en chaque personne suffisamment apte à comprendre la musique une sorte d’ascenseur émotionnel. Languissantes, les cordes du violon se font sèches ; des aigus, des graves, alternés trop vite, qui produisent l’essentiel des sensations à l’auditeur. Les sons doux, les moments de calmes, suivis de changements d’octaves soudains et surprenants saisissaient le commun des mortels aux tripes. Des images passionnelles, dramatiques, de la tristesse peut-être, un mal-être couplé à une force invisible, voilà ce que l’on pouvait ressentir. Une musique de guerre, intérieure, ou physique.

    Le piano résonnait plus lourdement dans la salle, se répercutant contre les murs, inondant leurs tympans du rythme passionné : le violon à la voix larmoyante et pourtant brutale donnait les tons les plus dramatiques, et l’association des deux plongeait la pièce presque dans un monde parallèle, sans voix, avec seulement des notes de musiques dansant dans l’air. L’albinos et la féline. Deux personnes qui n’avaient rien à partager en apparence, qui vivaient dans des mondes tellement différents, tellement éloignés. Ils étaient ensemble pour ce court moment, le moment où la musique prend le contrôle sur toute réalité, ces instants qui paraissent hors du temps.

    Quelques octaves un peu décalés, une légère fausse note de la part de la jeune fille, mais rien d’autre à part ça qu’un duo particulièrement intense et irréprochable. Quelques enfants avaient glissé leur tête dans l’embrasure de la porte pour observer et écouter, pour mieux s’imprégner du talent de leurs aînés, pour les admirer peut-être. Oui, ils avaient de quoi être béats d’admiration. Deux des trois premiers successeurs au post de L, jouant ensemble une complainte débordante de passion, avec un talent inné ; des enfants si jeunes, pourtant, à peine adolescents, qui jouaient à peine moins bien que des musiciens professionnels et naturellement dotés d’un talent pour la musique. Les plus petits pouvaient voir devant eux Near, le jeune garçon qu’ils n’osaient pour la plupart pas approcher, par peur de l’inconnu peut-être, bouger un peu plus vivement qu’à son habitude, pour créer des sons mélodieux. Ils pouvaient voir Lust, la deuxième ex-aequo avec Mello, se concentrer et sentir émaner de tout son être la passion et les sensations qu’elle ressentait quand elle écoutait et jouait ce morceau ; ils avaient en face d’eux l’incarnation de l’aspect théorique de la musique, assis derrière le piano, et toute la beauté et la force des émotions produites par cette même musique, debout, un violon sur l’épaule fragile. Le tout éclairé par le soleil doux et froid qui traversait les fenêtres poussiéreuses et qui faisait briller leurs instruments, comme s’il s’était agi de magnifiques bijoux qu’ils touchaient de leurs doigts habiles.
    Une des petites filles qui les fixait avait les yeux brillants d’admiration. Near avait le dos tourné, lui, et ne faisait pas attention à ce qu’il se passait autour. Il se concentrait simplement sur les notes qu’il jouait, et lorsque vint la fin du morceau, ses gestes se firent un tant soit peu plus ample, et il joua les ultimes notes sans se presser ; lorsqu’il eut terminé pour de bon, l’albinos releva son genou et posa sa main gauche dessus, avant de tourner la tête pour observer la brune demoiselle qui l’avait accompagné.
    Son expression ne traduisait ni passion, ni larmes prêtes à lui couler le long des joues pour exprimer à quel point ce morceau était d’une intensité sans limites et lui avait brisé le cœur ; non, mais il avait son regard alerte qui prouvait que tout ça n’était pas aussi ennuyeux que le reste de sa journée.

    Near : « Tu es douée. »

    Et non, Near ne complimentait pas à tout va...
    Il la fixait profondément, totalement sincère. Et c’était lui qui avait ouvert la bouche en premier, alors qu’il aurait pu simplement se taire, se lever, et retourner dans la salle commune, dérangé dans son entraînement solitaire. Mais non. Il était franc dans le mépris, franc dans les constatations, et franc quand il avait un compliment à énoncer.

    Elle n’avait pas parlé non plus.
    Mais peut-être qu’il avait suffi d’un duo pour permettre à deux êtres aussi incompatibles de créer un lien, même infime. Il la regardait, maintenant, en tortillant mollement ses cheveux autour de son index. Evidemment, ce n’était pas de l’admiration. Ce n’était pas de l’amitié. Ce n’était pas de la sympathie.

    Mais ce n’était pas de l’indifférence.
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