wake me up before I die.

PSEUDO : Greed. Juste par pur esprit de contradiction avec son prénom aussi porté par un ange. NOM : Cooper. PRÉNOM : Gabriel. QI : 178. DATE DE NAISSANCE : 10 / 02. ÂGE : 27 ans. SEXE : ✔ M ❒ F ORIGINE : Anglais.

hold me close.

Couleur des cheveux : Noirs. Couleur de la peau : Claire. Tatouage/Piercing ? Négatif.

Couleur des yeux : Bleus. Taille en centimètre : 184 cm. Corpulence : Fin.

has I gaze upon the sky.

amical calme charitable intuitif tolérant

contradictoire déroutant imprevisible insaisissable tête-en-l'air

Greed, c'est ce gars là-bas, près de la fenêtre, un livre à la main, son éternel chapeau vissé sur la tête, en train de rêvasser en regardant le ciel.
Si vous cherchez le professeur, vous le trouverez souvent en train de rêver dans un coin. Il a pas les pieds sur terre, Gabriel, il est toujours loin, très loin au-delà des nuages, dans son petit monde à lui. Si vous l'accostez, il mettra du temps à réagir. Mais c'est normal, son esprit s'est envolé si loin dans le ciel qu'il lui faut un petit instant au moins pour retomber en douceur dans le monde des humains. Greed il est comme ça. Rêveur et lent à réagir. Il a beau se passer quelque chose juste sous son nez, il regardera l’évènement, le fixera même, toutes les minutes que prendront son cerveau à décrypter la scène. Puis il réagira. Tranquillement, normalement, comme réagirait n'importe qui finalement. Mais avec un temps de retard, toujours.

Greed n'a aucune notion du temps. Le temps, pour lui, ce n'est qu'une entité qui passe, passe, sans s'arrêter, vite, plus vite, toujours plus vite. Ne pas l'attendre, surtout ne jamais attendre Greed. Alors il ne lui court pas après, il sait que ce ne serait qu'une bien vaine entreprise. Non, il prend son temps, toujours. Il ne se presse jamais. Être en retard ne le dérange pas, être en avance non plus. Il arrive quand le temps veut bien qu'il arrive. Il se laisse faire, toujours. Il est très passif, Greed, Gabriel, Monsieur Cooper, qu'importe.

Il est surprenant, aussi. Oui, qui se serait attendu à ce que quelqu'un prenne un pseudonyme pareil, Greed, l'avarice, lorsque la personne en question est d'une charité et d'une bonté presque surprenante ? La tolérance de l'adulte est elle même surprenante, il tolère tout. Passif en toute occasion, il préfère rêvasser en souriant plutôt que s'énerver pour un retard de 30 pauvres minutes à son cours ─ de toute manière, le coup des 30 minutes de retard, il les fait lui aussi.

Greed est un professeur chaleureux, souriant, qui plonge parfois dans son monde en plein milieu de son cours, en plein milieu d'une phrase même ─ si je vous assure il a déjà fait le coup ─, qui y reste parfois pendant 5 minutes, et qui reprend ensuite son cours comme si rien ne s'était passé d'étrange. Étrange, c'est bien là un mot qui le décrit bien. Mais Greed n'est pas que chaleur et sourire, Greed peut être froid, Greed peut être dur, Greed peut être horriblement franc, Greed n'est après tout que franchise. L'hypocrisie est quelque chose qu'il ne supporte pas, après tout. Greed ne fait pas souvent de compliments, mais il peut te dire tes quatre vérité d'un air totalement détaché, sans gros remords quant à ta réaction, et ensuite te sourire et te tapoter doucement le haut du crâne en te disant que ça va s'arranger. Imprévisible, insaisissable, incompréhensible. Avare et généreux. Ange et démon. Contradictoire. Et si souvent dans son monde.

Définissez vous en une phrase.

Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...


Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?

Un poisson rouge.


Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?

Finnegans Wake de James Joyce.


Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.

« Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »


La petite manie dont vous vous passerez bien ?

N'avoir aucune notion du temps.


Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.

Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?

« Bonjour moi c'est Greed, soit-disant génie incompris et sans histoire. »

Mais si vous demandez à Greed de vous raconter son histoire, il haussera les épaules et ne le fera pas. Il ne la trouve pas intéressante, pas assez croustillante, totalement indigne d'être contée à qui que ce soit. Mais il vous proposerait, à la place, de vous lire un livre, n'importe lequel, celui qu'il tient dans la main par exemple. C'est un assez bon orateur et un bon conteur, Greed. Il n'est pas professeur de littérature pour rien, après tout. Mais il ne raconte que ce qui en vaut la peine, il n'aime pas parler pour parler.

La vérité, c'est que Greed a passé sa vie à la regarder passer.

Né Gabriel Cooper à Winchester, soit la ville où il se trouve actuellement et qu'il n'a, en vérité, jamais réellement quittée à part pour quelques vacances et autres voyages scolaires, ses parents, Jimmy et Harmony Cooper, étaient très heureux d'avoir eu leur premier fils. Ils étaient une famille ni riche, ni particulièrement pauvre, mais il fallait admettre qu'ils n'étaient pas non plus très loin du seuil de la pauvreté. Une situation qui a empiré lorsque, deux ans après, ils ont mis au monde une petite fille, Molly, et qu'une autre la suivit deux autres années plus tard, Avery.

Les parents faisaient comme si leurs problèmes d'argent n'existaient pas, et s'occupaient de leurs enfants aussi normalement que possible. Ils s'inquiétaient quand l'une de leur fille était tombée et s'était blessée au genoux, à la main, n'importe, ils s'inquiétaient quand l'autre était malade, ils s'inquiétaient quand le professeur de leur fils leur parlaient de son attitude absente en classe. Mais ils étaient fiers de leurs enfants aussi, fiers quand leur fille leur racontait sa journée et les compliments de la maîtresse, fiers quand l'autre leur montrait ses dessins de petite fille, fiers quand le professeur de leur fils leur disait que c'était malgré tout un très bon élève ─ avec certes quelques lacunes en mathématiques et toute autre matière scientifique, mais ça...

« Gabriel ? »

L'enfant de 14 ans s'était arraché de sa contemplation de la fenêtre pour poser ses yeux à moitié absent sur sa chère maman.

« Papa et moi on va beaucoup travailler. Tu es un grand garçon maintenant, tu pourrais t'occuper de tes soeurs ? »

Hochement de tête. Gabriel était un petit garçon certes peu bavard, mais très obéissant. C'était ce qu'aimaient bien ses professeurs, chez lui. Même si ils aimeraient qu'il passe plus de temps à participer aux cours plutôt qu'à regarder par la fenêtre, ou à regarder le plafond, ou n'importe quoi, en fait. Malgré ça, malgré cette responsabilité qui pesait à présent sur ses épaules vu le nombre d'heures supplémentaires que faisaient ses parents, la vie de Gabriel n'a pas beaucoup changé. Il restait dans ses rêveries, et quand il en sortait, aléatoirement, il allait voir si ses soeurs avaient besoin de lui. A force, elles finissaient par réussir à se débrouiller seules.

« Gabriel ? »

Pas de réponse.

« Gabriel, tu sais ce que tu veux faire, plus tard ? »

Haussement d'épaules. C'était une banale réunion parents-professeurs, il était normal que cette question lui soit posée parce que, le professeur n'allait pas le cacher, il doutait pour son avenir, malgré ses notes largement correctes. Il était trop en retard sans raison, trop souvent la tête ailleurs, jamais assez à ce qu'il faisait. « Il pourrait être l'un des meilleurs élèves de la classe ». Il pourrait, oui. Mais il ne veut pas quitter le petit monde qui lui a créé son esprit, son petit coin de paradis.

« Gabriel ? »

C'est qu'il ne lui en fallait pas beaucoup, pour repartir dans ses pensées.

« Professeur.
─ Oui ?
─ … Non. Je. Je veux enseigner, plus tard. »

Et là, le professeur se sentit. Franchement con.

La littérature avait toujours intéressé Greed, et ses parents ne pouvaient pas nier qu'ils le voyaient souvent fourré dans un livre, quand il n'était pas scotché devant une fenêtre à regarder passer les oiseaux. Et encore, même dans ces moments-là, il avait un livre dans la main, son index entre deux pages pour ne pas perdre là où il en était. Il a jamais été très fan des marques-pages, ce qui était quand même assez embêtant pour lui. Et puis, l'orthographe n'a jamais été un problème pour lui, à certaines époques ses professeurs le qualifiaient même d'oasis dans un désert de mauvais orthographe. Il aimait écrire, apprendre des mots nouveaux, des langues nouvelles. Ces cours là étaient ceux qui avaient le plus de chance de voir Gabriel attentif, et même parfois participer. Les cours scientifiques, par contre, avaient tendance à le voir arriver systématiquement en retard et ne rien faire. A croire que sa décision était prise depuis longtemps.

Malgré les quelques tentatives de ses parents de lui faire changer d'avis pour avoir un métier plus prestigieux et mieux payé que simple professeur dans un collège ou un lycée, parce qu'il en avait les possibilités, ils en étaient sûrs, il ne changea pas d'avis. Il entama des études pour devenir professeur, quitta avec assez peu d'enthousiasme le domicile familial pour aller vivre en colocation un peu plus loin dans la ville. C'était, avec son choix d'études et de métier futur, l'une des seules décisions qu'il a pris seul ; il considérait qu'il était mieux pour ses parents et leurs problèmes d'argent qu'ils n'aient pas 3 enfants à la charge pendant trop longtemps.

Le problème, c'est que c'était peut-être mieux pour eux, mais ça n'a rien changé pour leur entreprise.

« Gabriel ? Gabriel ! Gabriel bon sang, répond ! C'est pas le moment de me faire attendre. Bouge tes fesses, un peu ! »

Haussement de sourcils. Ce n'était pas rare que Molly s'énerve sur le répondeur du domicile de son frère, vu qu'il avait tendance à ne jamais répondre au téléphone, trop absorbé par les nuages visibles à travers la fenêtre.

« Allo ?
─ Bah enfin ! J'ai cru que tu répondrais jamais. Tu sais ça fait combien de fois que je t'appelle ?
─ … Je dormais.
─ Pff. On a un problème. »

Un problème de taille. L'entreprise de leurs parents avaient fait faillite, après des années d'incertitudes et de difficultés. Leur mère était tombée dans la déprime de l'accumulation de la pauvreté, du chômage et de ses enfants à présent majeurs qui partent vivre de leur côté. Elle était tombée malade, le destin voulu qu'elle ne s'en sorti pas. Le père s'en sorti un peu mieux que sa femme, et réussi à convaincre ses filles de rester vivre avec lui. Avec leurs jobs et lui cherchant du travail, ils devraient réussir à s'en sortir.

Gabriel perdit tout contact avec son père, suite à ça. Sa soeur Molly l'appelait toujours de temps en temps, histoire de savoir si il s'était pas fait renvoyer de ses études pour manque de concentration, Avery l'appelait, moins souvent, quand elle avait besoin de quelqu'un sachant mieux écouter que ça soeur. Mais ce manque de contact, il ne trouvait pas ça bien grave, il s'en fichait.
D'un autre côté, Gabriel se fichait un peu de beaucoup de choses.

A la fin de ses études, il a passé le concours pour devenir professeur. A sa grande joie ─ quoi que, elle n'était pas bien visible, sa joie, peut-être qu'il s'en serait foutu, si il n'avait pas été reçu ? ─, il fut pris et s'est retrouvé dans un lycée banal, pas des plus prestigieux de l'Angleterre, mais pas non plus suivit d'une mauvaise réputation.

« Monsieur Cooper, je vous laisse une dernière chance. Expliquez-moi le pourquoi de tout vos retards ? »

Un haussement d'épaules fut sa seule réponse.

« Vous avez des problèmes ? Vous savez, ce serait compréhensible, si c'était le cas.
─ Non, je n'ai pas de problèmes.
─ Alors pourquoi ?
─ C'est le Temps.
─ … Le temps ?
─ C'est lui qui décide l'heure à laquelle j'arrive. On ne peut rien contre le Temps.
─ Et bien vous apprendrez à vous battre un peu contre le temps, mais vous le ferez dans un autre établissement que le mien si vous le voulez bien. »

Cela ne faisait ni chaud ni froid à Gabriel. Il n'aimait pas vraiment le directeur, de toute manière. Ni ses collègues, d'ailleurs. Trop bruyants, et puis eux-mêmes ne l'aimaient pas vraiment. Alors il a changé de lycée pour se retrouver, finalement, dans l'établissement dans lequel il a étudié. L'ambiance y était déjà, à son goût, mieux. Le directeur le connaissait et avait décidé d'être clément et de ne pas être trop sévère avec ses retards, surtout en voyant qu'il faisait des efforts. En plus, ses cours se passaient en général bien. Bon, il n'était pas rare de voir un élève censé être en cour avec M. Cooper se balader dans les couloirs après être soit disant parti aux toilettes pendant le cours, ou alors qu'un surveillant entre dans une classe en bazar parce que le professeur a perdu le contrôle.

Il enseigna pendant plusieurs années dans ce lycée, plusieurs années pendant lesquelles il sut gagner en autorité. Ses élèves se plaignaient moins de ses absences soudaines pendant ses cours, de ces quelques minutes pendant lesquelles il était plongé dans ses pensées au point de ne plus les entendre. Ils avaient appris à s'amuser de ses retards, et il n'était pas rare qu'il entende des soupirs de désespoir se mêler à la joie du ou des gagnants du paris sur son nombre de minutes de retard. Les cours se passaient en général bien, et ça avait contribué à donner à Cooper une bonne réputation ; un professeur cool, qui explique plutôt bien et ne crie jamais. Et puis, c'était marrant, de le voir manquer de s'étouffer quand un élève faisait une énorme faute au tableau ou à l'oral.

Il aurait pu continuer dans ce lycée, mais ce ne fut pas le cas. Il avait besoin de changements, un peu, il connaissait trop ce lycée, à force de l'avoir arpenté en long en large et en travers ─ sa facilité à se perdre aidant beaucoup à cet arpentage ─ alors il a changé de lycée. Il a dégoté un poste à la Wammy's House, ce qui a étonné le directeur et ses autres collègues, à part celui qui lui avait conseillé de tenter sa chance.

Et tout se passa à la Wammy's House comme ça s'était passé dans son ancien lycée. Cela fait donc un an maintenant que les élèves parient sur le retard de M. Cooper maintenant devenu Greed, qu'ils profitent de sa clémence et de son temps de réaction pour mettre le bazar dans la salle, mais que les cours de Littérature/Anglais se passent plutôt bien malgré tout.

wake us up before we die.

SURNOM Koko. 8D Le DC est arrivé plus vite que prévu finalement, merci Endive pour la réservation du poste. ♥ (promis je vais très vite rp avec Blake c'est promis juste qu'en ce moment j'arrive pas à rp mais écrire des présas (même cacas) ça passe 8D) DATE DE NAISSANCE : 22 / 04 / 94. ÂGE : 17 ans mes chers. SEXE : ❒ M ❒ F ✔ ESCARGOT AVATAR : Armand de Pokemon. ♥ DÉCOUVERTE DU FORUM : Euh joker ? 8D EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Oula. Absooooolument pas. 8D

Je valide, je kiffe.