Sujet: Savage sort les griffes [terminée] Dim 16 Jan - 0:03
Identité
PSEUDONYME : Savage NOM : Sutherland PRÉNOM(S) : Samantha (Premier nom, celui que son état civil reconnait, elle ne l'aime pas) Winona (Son second prénom, celui par lequel elle se fait appeler, d'origine sioux qui signifie "première née") QI: 178 DATE DE NAISSANCE : 27/08 ÂGE : 17 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F ORIGINE : Canadienne
Physique
Couleur des cheveux : Noir Couleur de la peau : Métisse (caucasienne/amérindienne), elle n'en demeure pas moins assez pâle malgré son métissage. Tatouage/Piercing ? : Des empreintes de chat sur la poitrine, une à gauche et une à droite; un phénix dans le dos
Couleur des yeux : bleu Taille en centimètres : 1m72 Corpulence: athlétique
Caractère
Énergique Obstinée Appliquée Déterminée Directe
Agressive Peu bavarde Bagarreuse Fière Entêtée
Aux premiers abords, Winona est tout ce qu'il y a de plus antipathique. Elle ne sourit pas, elle vous regarde froidement, donnant l'impression que vous êtes inexistants... Pourtant, elle n'est curieusement pas si mauvaise mais personne ne pourra vraiment se vanter de le savoir.
En effet, celle qui se fait nommée Savage n'a pas choisi ce pseudonyme au hasard, car cela est bien proche de son comportement digne d'un chat sauvage et farouche. Elle ne laisse personne avoir une emprise quelconque sur elle, indépendante, elle aime se gérer et faire ce qu'il lui plaît. Elle a une assez grande horreur de l'autorité et de certaines règles qu'elle ne se prive pas d'enfreindre, néanmoins elle suit des principes, ses propres principes exactement. Cependant, il lui est autant dire difficile d'entrer dans les rangs même si le sport lui a fourni une certaine discipline.
Peu bavarde, discrète, on peut parfois se demander si elle sait au moins parler, ou connait un grand nombre de mots de vocabulaire de part sa façon de parler monosyllabique. Néanmoins, cela en dit déjà bien long sur le personnage, comme le fait qu'elle n'aime pas être dérangée quand elle est occupée. Si elle sourit, fuyez! Ce n'est pas bon signe et emplit d'une cruelle ironie. Bien que généralement Winona soit une jeune donzelle parfaitement calme et maîtresse d'elle-même, si l'on vient un peu trop la titiller, sa patience atteint ses limites et là, elle n'hésite pas à montrer les crocs et sortir les griffes. Elle devient tout de suite sauvage et agressive, et n'a pas peur de la bagarre, quelque soit l'adversaire. Elle n'est guère le genre de personne à avoir froid aux yeux et ne recule pas devant les obstacles.
Assez fière, elle sait tout aussi bien faire part d'humilité, mais si vous attendez des excuses, vous pourrez toujours courir, ce n'est pas son genre. Méchante? Non. Cynique? Peut-être un peu sur les rebords, du moins ses pensées le sont. Elle n'aime guerre perdre son temps ou entretenir de longue conversation, elle préfère l'action qui est bien plus explicite que des mots. Mais jouer avec elle, c'est prendre le risque d'y laisser quelques plumes. Parfois, on dit d'elle qu'elle est un garçon manqué mais ne venait pas à lui dire, elle pourrait le prendre mal.
Mais derrière cette façade, elle n'en reste pas moins une femme comme les autres, têtue, tête brûlée parfois, même rancunière sur certain point. D'ailleurs, elle n'accorde pas facilement sa confiance à qui que se soit, ni même de la considération. Pourtant, aussi solitaire soit elle, elle ne trouve pas toutes les compagnies désagréables, surtout avec les chats, voire même quelques garçons mais il ne faut s'imaginer qu'elle se montrera bien tendre. Elle n'est pas prude, ni timide, et elle ne renie en rien ses désirs, ce qui peut laisser les gens perplexes quand on la connait si glacée.
Classe
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Définissez vous en une phrase.
Non.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
M'excuser au près de la personne que j'ai insulté il y a trois semaine. Peut-être. On verra.
Histoire
Winona Sutherland, un nom peu commun pour une jeune fille issue d'une famille qui aurait pu être tout à fait commune. Mais lorsque l'on vient à croiser la demoiselle, on comprend rapidement que la banalité ne fait pas partie de son univers, bien qu'elle en aspire de temps à autre. Orpheline? Non... ou bien, elle ne l'ai que de père. Celui-ci était mort depuis déjà bien longtemps, peut-être ne l'a-t-elle même jamais connu. Elle ne savait même pas si il avait eu seulement l'occasion de la tenir dans ses bras lorsqu'elle fut née, mais elle aimait curieusement à se dire que oui, sans aucune doute, peut-être... Un doute qui lui convenait parfaitement et qui, en une façon la rassurait. Néanmoins, il y avait une plus grande absence dans son esprit, l'image du père. Winona n'en avait pas de souvenir, mais elle n'en possédait pas non plus de photo. En attendant, cet amour paternel fut compensé en une façon par celui de sa mère, Kaya. Elle ne cessait de dire que sa fille lui ressemblait, et elle retrouvait un peu de lui dans ses traits, son sourire, ses comportements. Parfois, la jeune demoiselle se demandait si elle ne regrettait pas un peu trop cette ressemblance qui ne devait cesser de lui rappeler son mari. Oui mari, elle ne l'appelait presque jamais papa, où seulement en présence de Kaya. Pourquoi l'appellerait-elle "papa" une personne qui au final ne l'avait jamais été? Après tout, ce n'était pas qu'une histoire de gène, mais de présence. Qu'importait le débat, Winona avait fait toujours en sorte que sa mère n'éprouvait jamais de regret, qu'elle soit heureuse, comme une fille pourrait le vouloir pour sa mère bienveillante. D'ailleurs, afin de pouvoir la combler, elle se montra toujours intéressée par ses origines indiennes, bien que cela ne se voyait pas du tout sur son fasciés. Ho, dit ainsi, on pourrait aisément croire qu'elle ne s'y intéressait pas du tout et qu'elle jouait la comédie, mais à vrai dire, Winona se passionnait de tout, et sous l'influence de sa père, principalement l'histoire. Ce qui la marqua le plus fut le culte des chats par les égyptiens et également l'art du combat japonais. Cela n'avait aucun lien entre eux, si ce n'était la jeune fille elle-même. Mais les passions ne se commandaient pas après tout.
Ce fut ainsi, que très tôt, qu'elle entra dans une école de kendo dans son canada natal. Elle s'y montra déterminée et consciencieuse dans ses entraînements, de telle façon que l'on pouvait même la considérer comme une prodige dans cet art où l'on manipulait le bokken. Il fallait dire qu'elle voua une véritable fascination à "la voie du sabre". Cependant, c'était l'époque de l'insouciance, une vie où elle vivait seule avec sa mère, et où elle souriait avec sincérité. Winona avait toujours été une fille pleine d'énergie, drôle et pleine de vie mais seulement cela fut assez bref. La demoiselle fut alors confrontée à deux surprises, l'une là concernant, l'autre à propos de sa mère. La première étant que l'on mis à nouveau les aptitudes de Winona en avant, de sa capacité à apprendre rapidement, sa finesse. On lui fit même passé un test de QI qui dépassait largement la moyenne des petits filles de son âge. Quelle fierté pour Kaya d'avoir un petit génie comme fille, bien que pour cette dernière, la nouvelle ne l'emballa pas plus que cela. En ce qui concerne la seconde surprise, c'était la mutation de sa mère.... pour l'Allemagne. Il semblerait que Kaya désirait partir depuis longtemps du Canada, qu'elle voulait aller en Europe. Un poste de professorat c'était libérer là bas, et elle avait voulu tenter sa chance.... Elle n'avait rien dit jusque là, de peur de ne pas avoir le poste et d'avoir rêvé un peu trop. Maintenant, cela tombait comme une lame de guillotine sur le cou de Winona. La jeune fille qu'elle était, entrant dans l'âge pubère, avait construit sa vie au Canada, c'était là bas chez elle. Sa mère lui demandait d'abandonner ses quelques amis, son école de kendo, ce qui la liait à son père... Ce fut la mort dans l'âme qu'elle laissa tout derrière, ne pouvant rivaliser avec la joie qu'elle pouvait lire dans les yeux de Kaya, néanmoins, ce sentiment ternissait déjà le sourire de Winona...
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Allemagne. Un pays qui n'avait que peu de charme aux yeux de Winona. Comme elle s'y était attendue, elle n'avait pas trouvé d'école de kendo comme elle le voulait dans la ville où sa mère s'était installée (elle trouvera de quoi dépenser son énergie dans des cours de kick-boxing). De plus, elle trouvait la langue véritablement affreuse et barbare, mais elle s'employa à la maîtriser le plus rapidement possible. Elle n'y eut d'ailleurs pas trop de mal et se montra même plus douée que sa mère, ce qui n'étonna pas celle-ci. Enfin, pour une jeune adolescente, c'était l'enfer. Elle ne s'entendait avec personne, elle s'était refermée quelque peu sur elle même. En fait, elle détestait ce pays. Cependant, naïvement, Kaya voulut se faire pardonner d'avoir imposé sa volonté ainsi à sa tendre fille, et aussi à l'avoir poussé à abandonner sa passion du katana. Pour compenser, elle lui offrit un chat. Oui, oui un chat, comme si ce présent, aussi précieux soit-il pouvait effacer la peine qui l'avait assombrie. Néanmoins, cela lui avait appris qu'elle ne devait s'attacher à rien de matériel, que ce soit une terre, des amis... C'était si facile à dire pourtant, mais bien plus dure en pratique. Quoiqu'il en soit, l'arrivée de Ramsès, puisque cela fut le nom qu'elle lui donna, tomba bien à pic. L'animal devint son meilleur ami, son confident, elle sortait même le promener dehors. Inutile de lui mettre une laisse, le chat la suivait. Cela en était assez étonnant mais leurs liens étaient tels que l'on se demandait si ce chat n'était pas un peu humain, ou bien que Winona n'était pas un peu animal. En tout cas, les Sutherland formèrent leur trio pendant quelques mois... jusqu'au jour où Kaya présenta à sa fille un certain Franz Ackermann. Il était professeur tout comme sa mère, mais de physique. Il était divorcé et avait deux enfants dont il avait obtenu le droit de garde. Au début, il se présentait comme étant un homme charmant, intelligent, brillant et distingué. Une apparence bien digne d'un homme de sa trempe. En tout cas, il fit tourner la tête de sa mère, qui, sans aucune doute, se sentait bien seule depuis déjà trop longtemps. Ce que Winona ne prévit nullement fut que cette histoire se termina par une demande en mariage.
Qui disait mariage, disait nouveau "papa", deux faux frères et sœurs. La jeune fille était heureuse pour sa mère, c'était certains mais elle n'aimait pas ce "compagnon". D'ailleurs, Winona ne rencontra Anton et Elsa que le jour de la cérémonie, comme si les fiancés ne voulaient que la confrontation ne se fasse qu'une fois que tout était terminé. Tout à fait ridicule... mais Kaya était si naïve, l'idée ne pouvait donc venir que de ce Franz. D'ailleurs, avant même l'annonce des épousailles, elle n'attendait que ce nom : Franz par ci, Franz par là, Franz a dit, Franz souhaiterait... Son indienne de mère était aussi excitée qu'une adolescente, Winona se demandait même parfois qui était la mère et la fille. Quoiqu'il en soit, les tensions naquirent entre la fille aînée et le futur beau-père le jour même du mariage. Le sujet de discorde? Ramsès. Winona considérait qu'il était un membre de la famille, aussi animal soit-il, il avait de bonnes manières. Pour Franz, le félin n'avait rien à faire ici, mais ce fut avec un sourire crispé qu'il finit par abandonner face à la jeune fille. C'était le jour de son mariage, sa journée à lui, il ne comptait pas la voir gâcher par une gamine fière et énervante. Ce fut ainsi que Ramsès put assister à la cérémonie, et il était même sur la photo! Et en parlant de photographie, il y avait deux personnes qui faisaient une mine affreuse : Winona comme on aurait pu s'en douter mais également Anton. Autant celle-ci ne supportait pas son père, autant elle s'entendit parfaitement avec le fils. Pourquoi? Parce qu'ils étaient à peu près pareil, il ne vivait pas la journée avec le sourire, il n'aimait pas spécialement son père non plus qui ne cherchait qu'à le pousser avec pression pour faire de lui le meilleur partout. Il confia même qu'il restait à ses côtés seulement pour le profit de sa situation sociale mais également sa petite sœur Elsa. Cette touchante vérité ne manqua pas de marquer notre métisse. Finalement, il y avait peut-être quelque chose à tirer de la famille Ackermann...
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Toujours en Allemagne, mais dans une nouvelle maison, plus grande, plus spacieuse, plus luxueuse... pour les autres, mais pas la chambre de Winona. Il n'y avait rien dans ses appartements de bien précieux, si ce n'était le panier de son chat. Aucune photo, pas de couleur, pas de poster, des murs blancs et neutres. Il n'y avait qu'un lit, une table de chevet, un bureau simple, et une armoire. Le strict nécessaire. Si on comparait cela aux chambres d'Anton et d'Elsa, elle avait l'air d'habiter un cagibi. Heureusement qu'il y avait une fenêtre et des rideaux! Cela chagrinait Kaya en voir la difficulté de sa fille à s'intégrer, et paradoxalement, elle n'était pas heureuse de voir sa fille si proche d'Anton non plus. Car plus les mois étaient passés, plus il était évident que quelque chose liait les deux jeunes adolescents, et bien qu'il n'y aurait rien d'incestueux dans leur rapport, cela ne plaisait pas aux parents, surtout à Franz. D'ailleurs, celui-ci proposa d'adopter Winona de manière officielle, de faire d'elle sa fille. Sans doute qu'il avait aussi quelques idées derrière la tête mais au grand étonnement, alors que cela avait ravie Kaya, Winona refusa. Finalement, était-ce vraiment une surprise? Mais cela ne fit qu'amplifier les tensions déjà existantes entre le beau-papa et la fille. Ce refus lui valut de conserver son nom de famille, et elle se démarquait naturellement des autres membres. Elle était méprisée par le père, surtout parce qu'il connaissait son franc parler et ne négligeait pas son QI élevé, mais aussi d'Elsa, la petite sœur. Cette dernière était principalement jalouse, et elle se plaisait à se jeter dans les bras de Kaya pour avoir quelques marques d'affections afin d'agacer Winona, mais cela ne l'atteignait pas, et elle en était frustrée. De plus, elle ne cessait de raconter qu'elle lui volait son frère. Décidément... Cependant, celui qui venait chercher Winona, c'était bien Anton...
" Winona? Encore enfermée dans la pénombre de ta chambre? Avec le temps qu'il fait, tu pourrais au moins aller sur la terrasse, non? " " Non. " " Toujours aussi éloquente. " " Exact. " " C'est sans doute ce que je préfère chez toi. Tu ne t'embarrasses pas à faire de long discours. " " ... " " Il faudrait que je sois un chat pour que tu daignes me porter un peu d'intérêt? " " Oui " " Oaouch! Tu pourrais au moins mettre des gants lorsque tu es aussi franche. Faut pas t'étonner si mon père ne te supportes pas. Quel imbécile... Finalement, c'est une bonne chose que les parents soient partis ce soir, cela signifie que nous avons la maison pour nous, ainsi que la soirée. "
A ces paroles, Winona était étendue sur son lit, le nez dans un gros bouquin qu'elle maintenait devant ses yeux. Malgré l'entrée d'Anton, elle continua à lire, comme si elle était indifférente à la situation, détachée de tout. Ce jour là, la nuit était déjà tombée, et tout était calme.
" Elsa. " " Elle dort. Je viens de la coucher et de lui raconter une histoire. Maintenant je m'ennuie donc je viens m'occuper. Tu veux que je te raconte une histoire à toi aussi? " " Imbécile. " " Hahahaha! Quel manque d'humour. Mais je souhaite vraiment jouer avec toi. Jouons à chat perché. " " Crétin. "
Anton était un garçon assez étrange qui aimait à jouer avec le feu, mais surtout avec Winona. Il lui avait toujours dit qu'elle le captivait. Ho, elle n'avait pas cherché à comprendre, le cerveau humain était bien trop tordu. En tout cas, aussitôt dit, aussitôt fait. Il ne lui fallut que quelques minutes pour se jucher au dessus de la jeune fille, et ce ne fut alors qu'à ce seul instant que la métisse daigna repousser son livre pour fixer son regard glacé dans ceux d'Anton.
" Je suis le chat, et je suis déjà perché grande sœur. " " Je ne suis pas ta sœur. " " Et j'en suis heureux, sinon nous ne pourrions pas jouer, n'est-ce pas? "
Le reste de la soirée ne sera pas dévoilé, libre court à votre imagination...
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Allemagne. Toujours l'Allemagne. Il ne fallut qu'une seule chose pour mettre Winona dans tous ses états, une seule chose qui lui offrait la bonne occasion de partir bien loin d'ici. La goutte d'eau qui fit débordée le vase.
Ce jour là, Franz avait eu une rude journée, une sale journée. Winona ne prenait bien évidemment aucune pincette avec lui. Cependant, la jeune fille était calme et posée, elle ne cherchait pas de crosse à Franz. Elle était juste là, assise tranquille dans un fauteuil à lire le journal, Ramsès était assez côté lui aussi endormi. Mais le professeur de physique marcha sur la queue du chat qui hurla alors brutalement. Autant dire que Winona se montra tout aussi furieuse que son pauvre compagnon à quatre pattes qui eut le poil hérissé de colère. Mais dans sa colère, Franz gifla violemment la jeune fille, et donna un violent coup de pied dans le petit corps du chat noir, de telle façon qu'il envoya valser contre un mur. Cependant voilà, il ne s'en arrêta pas là et se défoula, sous le regard horrifié et sonné de la maîtresse de Ramsès sur le félin, le battant à mort bien entendu. Là, la déraison humaine dépassa la compréhension de Winona. Comment? Pourquoi? Elle ne saurait le dire, mais quelques minutes après ce drame animalier, elle eut un couteau à la main, et n'hésita pas à frapper Franz, le blessant assez fort pour qu'il s'effondre sous la douleur. Ho, elle avait fait attention de ne pas toucher un organe qui puisse le conduire à la mort, peut-être était-ce le seul instant où son cerveau avait agi avec parcimonie. Ce fut devant ce spectacle que le reste de la famille rentra. Comme on aurait pu s'en douter, il y eut un fort mouvement de panique, notamment de Kaya. Anton quant à lui, serein, emmena sa petite Elsa ailleurs. Curieusement, il fut le seul à ne demander aucune explication, il ne fut même pas altéré émotionnellement par l'accident. Pour la mère, c'était une tout autre affaire.
Franz fut amené à l'hôpital, mais on cacha le fait que la responsable de sa blessure fut Winona. Officiellement, c'était un brigand qui était rentré par effraction, un malade qui s'était échappé. Le beau-mère ne porta pas plainte contre sa belle-fille, mais il demanda à ce qu'elle quitte la maison. Kaya en était presque effondrée... Winona y vit une formidable opportunité. Néanmoins, la jeune fille n'avait encore que 15 ans, et même si elle était un petit génie sur patte, où pouvait-elle partir. En pension? Ce fut alors à ce moment là que la Wammy's House entra en scène, un orphelinat qui proposa d'héberger la jeune fille mais à Londres. Parfait, au moins, l'Angleterre ne pouvait pas être aussi pire que l'atmosphère de sa propre maison. Ce fut même avec assez d'empressement que Winona demanda à partir, ce qui chagrina sa mère, et quelque part, Anton également. Il était aussi quelqu'un de très intelligent mais pour l'instant, il était lié à sa sœur...
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Londres. 27 août. C'est le jour des 16 ans de Winona. C'était aussi le jour de son arrivée à l'orphelinat, avec ses quelques maigres affaires. C'était le jour où elle devait également dire adieu à son nom et prendre un sobriquet ridicule afin de conserver l'anonymat parmi les autres élèves. Ici, qu'importait le passé, qu'importait ses faits d'armes, c'était comme si tout était effacé. En échange, on mettait à contribution son génie intellectuel si l'on pouvait dire les choses ainsi. Ho? Vous vous demandez son surnom? Savage. Cela faisait très super héros de BD mais cela lui convenait parfaitement. L'avantage ici, c'était que sa sauvagerie naturelle pourrait pleinement s'épanouir.
La jeune femme avait beaucoup à gagner dans cet endroit, même en abandonnant sa vie derrière elle, elle ne possédait aucun regret, aucune larme pour ce qui était délibérément mis de côté.... mais elle n'allait pas tarder à connaître l'envers du décor du lieu qu'elle souhaitait salutaire.
HRP.
SURNOM(S) : Nanie DATE DE NAISSANCE : 26 /01 / 87 ÂGE : 24 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : Adelheid Suzuki de Reborn DÉCOUVERTE DU FORUM : Deuxième compte d'Orchid NOTE SUR 20 DU FORUM : 18/20!! Si je ne mets pas la même note, c'est louche! lool
Dernière édition par Savage le Dim 16 Jan - 17:27, édité 1 fois
Sujet: Re: Savage sort les griffes [terminée] Dim 16 Jan - 15:18
De rien, voyons. Et pardon pour le temps de réponse.
Oui c'est obligatoire, c'est dommage j'aime beaucoup le prénom de ton personnage. Ce que tu peux faire c'est lui donner un prénom commençant par S comme premier prénom même si son second prénom, Winona, est celui qu'elle a le plus utilisé.
Ta validation de va plus tarder. <3
Invité
Sujet: Re: Savage sort les griffes [terminée] Dim 16 Jan - 17:29
J'ai totalement pas pensé à ton idée, alors j'y ai adhéré immédiatement.
Elle aura donc deux prénoms dont le premier commençant par S afin de convenir au sujet. ^^
Merci beaucoup pour ta suggestion!!! Elle me sauve la vie! lool