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 How many time ? Soon. [finished è__é]

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Invité
Sujet: How many time ? Soon. [finished è__é] How many time ? Soon.  [finished è__é] EmptyJeu 18 Juin - 18:28

Identité :

Nom : Times
Prénom : Sebastian
Pseudonyme : Soon
Âge : 17 ans
Date de naissance : 6 décembre 1991
Date d’arrivée à la Wammy’s house : 18 janvier 2008, il avait 17 ans.
Groupe : Loners


Autre :

QI : 186
Manie : se serrer le poignet gauche avec la main droite.
Rêve, Ambition : devenir L pour, peut-être, trouver le bonheur (dans la gloire et l’honneur ? Possible…)
Cauchemar, Phobie : retourner dans "la ruelle sombre"
Relations : Near, Mello, Lust et Matt… Je vais tous vous surpasser. Je vais vous faire mordre la poussière !! VOUS ALLEZ TOUS CREVEEER !!!!!!!!
… Bref, je serais le plus fort pour pouvoir parvenir à mes fins.
Sinon…
June. Tu m’exaspères. Tu es pourtant un des rares à me faire ressentir quelque chose au plus profond de moi…
Spade. Petite idiote. Mais tu es mignonne alors je te pardonne.
Swann. Désolé mon petit, les fantômes ça n’existe pas…
Nothing. Tu devrais te couper les cheveux, tu verrais mieux le monde qui t’entoure.
Shadow. … Il fume comme un pompier celui-là.
Soren. Je ne veux plus de tes capotes dans mon tiroir, après c’est moi qui me fait prendre >///<
Vanilla. Arrête sinon je risque de m’énerver pour de bon.


RP :

Il marchait. Tête baissée, fixant le bout de ses chaussures, il marchait. Il marchait lentement, son sac sur le dos, comme si tout le poids du monde pesait sur ses épaules. Comme une envie de retourner en arrière. Il ne voulait pas y aller. Maman… je veux pas y aller…
Des gouttes de sueur ruisselaient le long de son dos. Il avait froid, il avait peur.

- Maman je veux pas y aller…
- Mais si mon grand, tu dois y aller ! Montre-leur ce que tu sait faire ! Courage !


Le tremblement de ses mains s’accentuait tandis qu’il s’approchait de cet endroit sinistre. Cette ruelle si sombre devant laquelle il ne voulait pas passer. Cette ruelle sombre qu’il ne voulait pas traverser… Courage ! Ce mot résonna en lui mais il avait tellement peur qu’il n’en comprenait même plus le sens.

Ils étaient là. Tapis dans l’ombre. Il voyait leurs auras déformées pas le vice. Mais il ne pouvait faire demi-tour, Maman lui en voudrait tant. Alors… il s’avança dans la ruelle sombre.


*



De nouveau il marchait. Mais dans le sens inverse cette fois, les joues noyées de larmes, les vêtements à moitié déchirés, son sac sali… Il regarda le ciel. Il commençait à faire nuit. Il devait se dépêcher de rentrer, Maman devait l’attendre avec impatiente. Elle serait contente.

Il se mit à courir, de plus en plus vite, comme pour fuir le triste destin qui lui avait été attribué lors de sa venue au monde.


*



Lorsqu’il rentra chez lui, Maman était encore en train de parler avec les monsieur tout en noir. Il se cacha derrière le mur et observa Maman se mettre à genoux devant les monsieur et les supplier, leur baiser les pieds, se prendre des coups de ces mêmes pieds au visage… Finalement, un des monsieur lui lança un sachet plastique qu’elle attrapa au vol et serra précipitamment contre son cœur avec des gestes saccadés, pleurant toutes les larmes de son corps. Les hommes partirent, non sans la pousser contre la table avant de la regarder avec dédain, comme s’ils voulaient lui signifier qu’elle n’était rien par rapport à eux, rien qu’une pauvre merde, une chienne, qui ne méritait même pas de vivre. Tant de choses dans un seul regard… Mais Maman s’en fichait… Elle ferait n’importe quoi pour en avoir… Et il ferait tout pour l’aider, pour la voir heureuse. Il braverait la peur et le froid, et les coups, et les cris… Tout pour voir un sourire vague se dessiner sur ce visage ravagé.

Il rentra dans la salle. La femme se retourna vers lui en sursautant et se jeta sur lui, le secouant de toutes ses forces. Il sortit l’argent de son sac et le lui présenta. Elle cessa aussitôt de le secouer pour lui prendre l’argent des mains.

- Euh… Excuse… Excuse ta maman d’accord ? Je… Maman ne va pas très bien mais… ça va bientôt s’arranger.

Elle lui sourit mais ses yeux lui disaient de s’en aller maintenant, de lui foutre la paix, de la laisser seule avec ‘‘ça’’. Alors il partit.

Il alla, comme tous les soirs, dans le placard à balais. Il pensa au temps. Tout ces jours qui passent et se ressemblent. Tous les matins la ruelle sombre, tous les soirs Maman qui pleure, toutes les nuits le placard à balais. Comme une immense chaîne, s’enroulant autour de lui et dont il ne pouvait se défaire. Et c’est en songeant à cela qu’il plongea dans les profondeurs obscures de ses cauchemars.


*



Il courait, il courait aussi vite qu’il le pouvait. Pas assez vite.
L’homme le rattrapa.

- Non !!

Il le coinça contre le mur et déchira sa chemise.

- Non ! Lâchez-moi !!

Il ne voulait pas. Il pleurait, criait mais il n’y avait jamais personne dans la ruelle sombre. Ne pouvant compter que sur lui-même, il se débattit.

- Laissez-moi partir !! Je ne veux pas !

En guise de réponse, l’homme plaqua sa main contre sa bouche, l’empêchant presque de respirer. La tête lui tournait.

- Ne me… touchez…pas…

Mais l’homme ne l’écoutait pas. Il ne comprenait pas ce qui se passait, tout était confus dans sa tête. L’homme le força à se mettre à genoux. Qu’est-ce qui se passe ?
Il lui enfonça soudainement deux doigts dans la bouche et il avala quelque chose de gluant qu’il tenta de recracher mais l’homme maintenait toujours sa main contre sa bouche. Plus la force de se débattre. L’homme le retourna et puis… plus rien… Rien qu’un noir oppressant, obstruant ses sens.


*



Il reprit connaissance alors que la lune était déjà haute dans le ciel. Il avait mal. Il porta sa main à son ventre et s’aperçut qu’il saignait. À la vue du sang, il eu un haut-le-cœur. Du sang… Son sang. Il chercha son sac mais il avait disparut. Il se retrouvait tout seul, misérable.

Maman.

Il courut en direction de chez lui. Maman. Maman devait être inquiète. Maman le consolerait.
Il ouvrit la porte à la volée et se précipita à l’intérieur. Les hommes en noirs étaient déjà partis et Maman était roulée en boule sur le plancher. Il s’approcha d’elle de sa démarche chancelante et lui tapota l’épaule. Elle se retourna brusquement, les yeux exorbités, et le secoua dans tous les sens avec l’énergie de son désespoir. Mais cette fois-ci, il n’avait rien à lui donner pour apaiser sa fureur. Elle le frappait, il criait, elle le balançait contre le mur, il pleurait, elle le prit par les cheveux et le tira jusqu’au placard, le jeta à l’intérieur, referma la porte…

Il entendit un déclic. C’était fini.


*



Trois jours. Trois jours qu’il attend. Trois jours qu’il espère. Trois jours qu’il répète, sans cesse la même question.

- Maman… Quand est-ce que je vais pouvoir sortir ?

- … Bientôt.


Trois jours. Trois jours que cette promesse traîne, dans un coin de l’esprit de sa mère. Trois jours qu’il reste là, dans le noir. Il est malheureux. Il entend Maman se faire battre, il entend Maman implorer… Sans pouvoir rien faire. Il veut aider Maman. Il a mal. Son ventre saigne toujours mais son cœur saigne encore plus. Il veut partir loin, très loin. Au-delà des montagnes, au-delà des forêts, plus haut que les nuages.

- Maman… Quand est-ce que je vais pouvoir sortir ?

- … Bientôt.



*



Il n’entend plus rien. Plus un bruit. Depuis combien de temps est-il enfermé dans ce noir devenu familier ? Il ne compte plus. Il ne peux plus compter car aucun indice de l’extérieur ne pourrait lui indiquer s’il fait nuit ou jour. Il n’entend plus, ni Maman pleurer, ni les hommes en noirs défonçant la porte, ni les réponses de Maman à ses questions. Bientôt. Il en est sûr, Maman le laissera sortir bientôt, et il ne ferait plus jamais de bêtise, c’est promis. Il n’aurait plus jamais peur d’aller dans la ruelle sombre et il y irait très tôt le matin, pour lui ramener encore plus d’argent, et qu’ils vivent heureux dans une petite maison à la campagne, sans hommes en noirs, sans ’’ça’’ et avec beaucoup, beaucoup de placards à balais où ils se réfugieraient le soir et dont-ils pourraient sortir quand ils le voulaient cette fois. Et Maman lui sourirait Et ils vivraient heureux. Dans un placard à balais.

Il sent ses yeux se fermer doucement pendant que son inconscient divague, l’emportant toujours plus loin, à la dérive sur l’océan du sommeil.


*



Je… Je vois un petit garçon… Il court, il court dans un champs de fleurs. Il semble si fragile… Ses cheveux noirs flottent au vent. On dirait qu’il vole, ses bras écartés comme les ailes d’un oiseau. Il se retourne… Il sourit… On dirait que son sourire émane de tout son corps, qu’il fait briller ses yeux comme deux petits soleils. Deux petits soleils noirs… J’aimerais tellement que Maman sourit elle aussi…

Il tombe… Il tombe dans un crevasse… Il se rattrape aux ronces. Les fleurs se sont fanées, son sourire à disparu. Il a peur. Il pleure.

Il me regarde… Pourquoi me regardes-tu ? Tu veux que je t’aide ? Je suis désolé mais je dois d’abord sauver ma maman… Tu me demandes si je sais qui tu es… Oui, je le sais…

Tu es… Moi.



*



Il tremble. Il tremble de rage. Il serre les poings. Il se mord la lèvre inférieure si fort qu’il en saigne. La fureur fait couler des larmes amères sur son visage. Il n’est pas triste. Il est fou de colère et de douleur. Pourquoi m’as-tu abandonné ? Il veut tuer cette femme mais il ne reste qu’un corps sans vie et un homme choqué dans la pièce. Il se penche, prend la main de ce qu’il reste de cette femme… Une coquille vide. Aucune pitié pour elle, plus aucune volonté de la sauver. Il a ouvert les yeux, tout seul dans le placard, il s’est rendu compte qu’elle… ne l’aimais… pas.

Je me vengerais. Je deviendrais heureux, je sauverais ce petit garçon se balançant au dessus du vide. Je le sauverais pour te montrer que moi, au moins, j’aurais une vie digne de se nom. Une vie que tu pourras m’envier mais que tu n’auras jamais.

Sa bouche s’étire en un doux sourire et une flamme s’allume dans ses yeux. Il a enfin un but, il n’errera plus jamais. Il sera heureux… bientôt.


*



Il partit donc en quête de bonheur. Il le chercha longtemps. Son cœur guérissait, il allait mieux, les cicatrices de son passé ne s’effaceraient sûrement jamais mais elles s’estompaient, petit à petit. Mais, malgré cela, il n’avait toujours pas trouvé le bonheur. Le bonheur après tout, c’est quoi ? Il allait au collège, puis au lycée, il parlait avec ceux qu’il pouvait appeler ‘‘amis’’ même s’ils ne connaissaient rien de sa vie, ni de ce qu’il avait enduré. Il s’amusait. Il était sorti avec une fille un fois pour voir. Et puis… rien. Comme un grand vide. Un grand vide entouré de choses assez futiles. Il tentait de combler ce vide à tout prix. Il avait pourtant des ’’sentiments" pour ses camarades. Il les appréciait, se sentait bien avec eux. Mais c’était tout.


Et un jour…


- Ton nom ?

- Sebastian.


Imbécile que je suis ! Pourquoi je lui ai dit mon nom comme ça !

- Pourquoi ?

- On nous a parlé de toi.

- Qui ?


Pourquoi sourit-il ce vieil homme ? Et pourquoi me sens-je obligé de répondre à ce sourire ?! Je m’énerve…

- Il te faudrait un autre nom…

- Un autre nom ?

- Un surnom, un… pseudonyme.


Oui, merci, je sais ce que ça veut dire.

- Euh…

- Donc, il doit commencer par ‘‘S’’… Spider ? Slum ? Sonic ?

- … Soon.



*



Un marchait dans un des nombreux couloirs où on l’avait conduit, perdu dans ses pensées? Wammy’s house… drôle de nom…

SBAAM !!!

Comme il ne regardait pas devant lui, ce qui devait arriver arriva… Il sentit qu’il tombait en arrière. Il se rattrapa à la seule chose à sa portée… La chemise de celui qu’il venait de bousculer. Il entraîna le jeune homme aux cheveux rouges dans sa chute.

- Whaaa !!

Il sentit un poids qui l’écrasait contre le sol. Il ouvrit les yeux.

- Oups ! Pardon.

- Rhaaa !! Mais tu peux pas regarder devant toi ?! Et puis, t’es qui d’abord ?!

- Je m’appelle Seb… Soon ! Je suis nouveau.


Et il sourit, comme à son habitude, de ce sourire un peu vide qui ne voulait rien dire. Un joli sourire, certes, mais plus proche de celui du vilain petit canard que de celui du cygne. Un sourire n’ayant pas atteint la majorité en quelques sortes.
Il se rendit compte qu’ils étaient toujours dans cette position quelque peu… compromettante. Il tenta de se relever mais le garçon le maintint contre le sol. Il approcha son visage du sien. Leurs souffles se mêlaient. Il le regarda dans les yeux, ne comprenant pas ce qu’il comptait faire…

- En fait, t’es plutôt mignon…

Soon rougit. De quoi ?! Qu’est-ce qu’il raconte ? Il est… si proche… Giiiih !!!

- Euh…

Il perdait complètement ses moyens, ne savait plus comment réagir. Il bégayait, serrait son poignet de toutes ses forces… Son cœur battait la chamade. Mon cœur… Pourquoi ? Il décida de fuir. Il se dégagea brutalement, d’une force inconnue de son mètre soixante-sept et de son corps maigre, et se mit à courir à en perdre haleine. Il monta à l’étage, rentra dans sa chambre, claquant la porte derrière lui.

- RHAAAAAA !!!

Il donna de grand coups dans son oreiller, détruisit une fenêtre par un coup de poing et se défoula sur le reste du mobilier pendant dix bonnes minutes avant de s’effondrer sur son lit, le souffle court.
Ri-di-cule.


Dernière édition par Soon le Jeu 25 Juin - 11:59, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: How many time ? Soon. [finished è__é] How many time ? Soon.  [finished è__é] EmptyJeu 25 Juin - 11:55

HJ :

Votre nom ou pseudo ? Léa-chii, Spade.
Comment avez-vous découvert le forum ? Double compte.
Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Toujours aussi bien ^^ (sinon pourquoi je ferais un autre compte… -_- ")
Comment l’améliorer ? //
Des remarques ? Vu par le Chat



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Invité
Sujet: Re: How many time ? Soon. [finished è__é] How many time ? Soon.  [finished è__é] EmptyVen 26 Juin - 12:11

Et bien et bien !

Validé très cher~
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How many time ? Soon. [finished è__é]

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