Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

Partagez
 

 Et les heures s' accumulent... [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Sujet: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptyJeu 24 Juil - 20:13

    L' adolescente ouvrit difficilement ses yeux, et sa main s' abattit violement sur son portable. 7H30. Elle se tourna dans un sens, puis dans l' autre, gardant ses yeux fermés, espérant peut-être ainsi replonger dans ce rêve si agréable où elle était précedement. Mais elle n' arrivait pas à ignorer les secondes qui s' écoulaient, lentement, mais sûrement.

    Candle soupira. Elle détestait ca. L' adolescente s' étira difficilement, tendant ses membres anquilosés par sa nuit de sommeil -clairement pas assez longue à son goût.- Sa langue était pâteuse, ses yeux fatigués et secs. La première chose qui vint à l' esprit de Cassandra fut évidement : « Hum... j'veux du coca ».
    Motivée par son envie de boisson à bulle, la jeune fille se mouva lentement hors de son lit si douillet, si agréable. Il lui manquait déjà. Enfin en équilibre sur ses deux jambes -et ce n' était pas si simple-, Candle jeta un dernier regard à sa couette bien-aimée. Sa couette, oui. Malgré la chaleur de l' été, la jeune fille ne peut s' endormir si elle n'a pas une couette sur elle. Un drap ne suffira pas, c'est trop fin. Elle peut dormir nue, mais il faut absolument qu' il y ait une couette. Même si quand elle se réveillera, la couette sera sûrement gisante sur le sol, abandonnée.

    Candle regarda l' heure qu' affichait son portable. 7h45. Un samedi. Si ce n' était pas désespérant. Bon, la jeune américaine ne pouvait s' en prendre qu' à elle même. Elle savait parfaitement qu' en parlant à Silence comme elle l' avait fait la veille, elle allait en subir les conséquences. Mais il ne faut pas oublier que Cassandra aime le risque, aime provoquer, peu importe les répercussions que cela peut entrainer. Or avec Silence, on peut dire que les répercussions, elles tombaient vite. Candle sourit au souvenir de la veille.

    L' adolescente avait été prise en train de fumer dans sa chambre, et au lieu de s' écraser comme l' aurait fait toute personne normalement constituée, elle avait provoqué le surveillant, l' attaquant mesquinement sur son superbe pseudonyme, son physique imposant, bref, pleins de petites attentions dans ce genre qui avait fait virer le visage du japonais au rouge vif, devant le sourire grandissant de l' adolescente. Pour tout vous dire, c' était un plaisir de jouer avec Silence.

    Candle bailla longuement, essayant de se réveiller complètement. Puis, elle alla s' habiller, prenant des habits au hasard dans sa garde robe. Sa main tomba sur une mini jupe en dentelle noire bouffante, et un corset rouge et noir. Un corset, hein, bien évidement. Candle galéra pendant quelques minutes à serrer dans son dos les lacets. Ce n' est déjà pas très simple quand on est réveillé, alors franchement, quand tout ce qu' on arrive à penser est « où est ma putain de cannette de coca », serrer un corset en se déboitant une épaule, c' est pas vraiment simple.
    Enfin à peu près habillée, Candle jeta à coup d' oeil -à nouveau, sur son portable. Elle avait perdu 10 minutes avec ce corset et 5 avec cette mini jupe qui avait rétrécie au lavage. Une mini jupe rétrécie. Oui, je ne vous le fait pas dire, ca doit être excessivement court. Mais il était tôt, et l' adolescente avait toujours aimé ses jambes. Elle enfila malgré tout un collant, qu' elle filla au passage, avec ses ongles aiguisés. évidement.
    La jeune fille décida qu' aujourd'hui, elle s' en foutait. C'tait plus simple comme ca. Et puis franchement, elle n' allait pas se faire chier pour quatre heures de colle, quoi! Si en plus elle devait être présentable...

    Cassandra pressa un peu le pas, elle était déjà en retard. Tant pis, elle ne passerait pas par le réfectoire. Peu importait, elle avait sur elle une dizaine de cannettes de coca comme à son habitude, et en sirotait une bruyamment avec sa paille fétiche, appréciant avec surprise ces longs couloirs déserts.
    Il était rare que l' adolescente se lance dans de grandes réflexions intérieures, mais étant seule et n' ayant rien de mieux à faire, c'est ce qu' elle faisait, cherchant sans vraiment de convictions l' endroit où elle serait obligée de passer les 4 prochaines heures. Ca promettait d' être terriblement agréable.

    Mais il faut croire que le sens d' orientation de la demoiselle est meilleur que ce qu' elle veut croire. En effet, bien vite, elle arriva devant une salle où l' on pouvait lire, écrit en lettre d' or sur la porte : « Permanence ».
    Candle soupira, et poussa la porte avec réticence. Elle sirotait encore son coca. Elle jeta un regard circulaire sur la salle. De toute façon, il n'y avait personne, ici. C' était étrange d' ailleurs, non ? Comment se passaient les heures de colles, ici ? Pourtant, elle n' était pas en avance, mais en retard.
    L' adolescente posa son sac sur la table du fond, violemment. La discrétion ne faisait pas partie de son vocabulaire, et puis c 'est un peu dur d' être discret en posant son sac quand on a plus de dix cannettes à l' intérieur. Elle s' assit nonchalamment, pompant avec sa paille les dernières gouttes du précieux liquide qui stagnaient encore au fond du récipient. Elle retourna la cannette pour rattraper la dernière goutte, puis se leva difficilement, décidant d' aller la jeter. Fallait bien s' occuper.

    C'est là qu' elle remarqua qu' elle n' était pas seule dans la salle. Oui, elle est un peu lente, n'est-ce pas ? Ce n' est pas vraiment ca, c''est juste que Candle vit dans son monde et n'est pas très observatrice. Un sourire sarcastique -en connaissait-elle d' autre ?- apparut sur son visage enfantin et la jeune fille se dirigea vers l' élève, assis à l' autre bout de la salle. Elle se pencha vers lui, appuyant ses bras sur la table, et sans attendre que son camarade lève sa frimousse vers elle :

    - Dis, comment ca se passe les colles, ici ? Y'a personne pour surveiller ou donner du taff ?

    Qu' elle était malpolie, tout de même. Elle n' avait même pas dit bonjour et à ce stade, ne pouvait même pas dire si son interlocuteur était un mec ou une fille...

    [je pars samedi très tôt, donc s' il y a une réponse d' ici là, je ne pourrais sûrement pas répondre avant fin août, mais je voulais le faire avant de partir ^^]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptyVen 25 Juil - 11:28

Den se réveilla en sursaut, et s’assit, en sueur. Il passa une main tremblante sur son visage, en soupirant. Il venait bien de rêver. Oui, vous savez, ce cauchemar horripilant ou vous tombez, toujours, vous tombez, et tout d’un coup, lorsque vous vous apercevez que vous allez toucher le fond, vous vous réveillez, tremblant de tous vos membres, et finalement, vous comprenez qu’il ne s’agissait là, que d’un rêve. Un rêve ignoble, certes, mais seulement un rêve.

Enfin, normalement, vous vous réveillez dans votre lit. Parce qu’apparemment, Den ne s’y trouvait pas. Il se trouvait certes dans sa couette, mais à côté de la porte, à trois mètres de son lit. Comment s’était il retrouvé là, il n’en savait absolument rien. Il regarda son réveil, qui était comme à son habitude au même endroit et il soupira une nouvelle fois : 6h00. Comment avait-il put perdre une heure de sommeil ? Den bougonna des paroles incompréhensibles, comme à chaque fois qu’il n’avait pas assez dormit, et balança son réveil, qui malheureusement, se mit à sonner comme pas possible, pour une raison inconnue. Le jeune garçon sauta dessus pour l’arrêter. Puis, dans un énième soupir remonta son pyjama trop grand pour lui sur son épaule. Après quelques secondes à ne rien faire, regard blasé dans le vide, il se releva sur ses deux pieds, avant de retomber assit. Il faut dire que Den n’était pas du matin, et se relever, alors que d’habitude il avait juste à se laisser glisser de son lit, était au dessus de ses forces.

Den s’appuya contre la porte, se souleva exagérément à l’aide de la poignée, et évidemment, la porte s’ouvrit, et le jeune garçon tomba en masse informe sur le couloir. Il resta ainsi, trop fatigué pour avoir envie de faire quoi que ce soit d’autre que rester menton par terre, les yeux mi-clos. Soudain, une voix enfantine que son cerveau reconnu immédiatement comme un « danger » retentit dans le couloir :

Lolly : Dennnnnny-chan !


Den soupira un grand coup, et fit semblant de dormir, ne trouvant que la force de cette solution. Mais Lolly n’était pas du genre à abandonner l’affaire. Au contraire, il se jeta sur Den, et lui chuchota dans l’oreille. C’était déjà ça, au moins, il ne lui criait pas dedans.

Lolly : Deny-chan, eh, Deny-chan ! T’est mort?


Den : Presque, alors laisse-moi mourir en paix. Qu’est-ce que tu fais dans le couloir à cette heure-ci ?

Lolly : Je cherche Pantoufle. Et toi, pourquoi tu fais dodo dans le couloir ? T’est saumon-bulle ?

Den ne prit pas la peine de répondre. Ah oui, Lolly était un gamin de 10 ans, qui passait son temps à parler avec ses peluches multicolores et qui souriait tout le temps. Un vrai gai luron. Le genre contraire de Den, enfant innocent qui a l’air de ne pas encore connaitre la dureté de la vie. Den se rassit, le pyjama rayé de nouveau tombé sur son épaule, et regarda le petit garçon d’un air passablement lassé. Il se releva, et se dirigea sans un mot dans sa chambre, puis referma la porte derrière lui. Avec Lolly, la meilleure solution, c’était de l’ignorer, il l’avait compris depuis longtemps. Il resta contre la porte quelques secondes puis il entendit juste un « Ah, Deny-chan fait la boude. » Puis le petit garçon s’éloigna en chantonnant. Ouf, débarrassé.

Den ouvrit ses volets, et s’habilla sans aucune hâte précise. A vrai dire, aller en colle ne l’enchantait pas vraiment. Et puis, il s’était juste endormit pendant le cour de Dope, il n’y avait pas de quoi en faire un drame. Il regarda ses ongles. Vernis la veille, le rouge sang était encore bien présent, pas besoin de repasser une couche. Il se dirigea d’un pas lent dans la salle de bain en espérant de tout son cœur de ne pas recroiser Lolly. Finalement, il vit horrifié la tête qu’il avait dans le miroir. Il se coiffa, mit un trait fin de crayon noir, et se lava les dents. Vous me direz, pourquoi se laver les dents avant de déjeuner ? Eh bien, parce qu’il n’était toujours pas réveillé. Quand Den s’aperçut de son erreur, il décida de ne pas aller manger, et alla directement en salle de permanence, pour subir la torture de la colle. Et dire que le temps dehors était mauvais, il allait bientôt pleuvoir, et Den allait devoir rester enfermé dans une salle, à travailler. Enfer et damnation.

Il arriva dans la salle de permanence, qui était totalement vide, et il se dirigea vers la fenêtre, à la place la plus proche de la porte. Faire trois mètres de plus était au dessus de ses forces. Il se laissa tomber sur la chaise, les bras repliés sur le bureau, la tête dedans, telle une masse, et ferma les yeux, sans avoir le pouvoir de se rendormir. Moi-même, je ne saurais dire combien de temps il resta là, mais il sembla que quelqu’un finalement entra dans la salle de classe. Den ne releva pas la tête, n’y voyant ni l’intérêt, ni l’envie. Mais au bout de quelques secondes, quelqu’un s’appuya sur sa table et lui parla.

-Dis, comment ça se passe les colles, ici ? Y'a personne pour surveiller ou donner du taff ?

Den décida finalement que relever la tête était plus poli, surtout que la voix claire et féminine qui venait de lui parler, semblait être celle d’une fille. Agir en gentleman, était une des qualités principales de Den. Il releva donc la tête, et regarda lentement à qui il avait à faire. Une jeune fille assez jolie, avec des cheveux blonds le regardait, de ses grands yeux en amandes, un sourire sarcastique aux lèvres. Le jeune garçon, un peu surpris, replaça sa couronne sur ses cheveux dans un geste mécanique:

Den : Généralement c’est très ennuyant, et normalement, un surveillant ne devrait pas tarder à arriver pour te donner le travail de la personne qui t’a collé.

Puis il se retourna vers la jeune fille. Puis une expression se dessina sur son visage, visage qui voulait dire « Oh, mais j’oublie les bonnes manières ». Il se leva, s’inclina de façon digne du prince qu’il était et sans prévenir, prit la main de la jeune fille et y déposa un doux baiser de bienvenue, puis un sourire malicieux orna ses lèvres.

Den : Enchanté, demoiselle. Je m’appelle Den. Auriez-vous l’amabilité de me faire part de votre nom ?

Oui, Den était comme ça. Du genre à faire des choses, auxquelles on ne s’attendrait pas vraiment. Depuis quelques temps, les méthodes « à l’ancienne » étaient devenues une de ses principales activités, mais le baisemain n’avait été donné qu’à une seule personne avant cette jolie demoiselle. Le jeune garçon s'assit de nouveau, le même sourire aux lèvres, et tritura en silence ses colliers, attendant une réaction quelle qu’elle soit de la jeune fille.

[ Si tu n’as pas le temps de répondre avant demain, ce n’est pas grave. ^o^ Ah, et j’ai lu ta fiche, j’ai beaucoup aimé :'D ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptySam 30 Aoû - 11:54

    La jeune fille observa quelques instants le jeune homme qui lui faisait face. Elle resta un peu surprise devant ces ongles rouges sang, cette couronne qui siégeait au dessus de ses cheveux argentés. Il était sûrement plutôt mignon. Objectivement, il était même beau. Mais de toute façon, Candle n'avait jamais apprécié les hommes de cette manière là.
    Den : Généralement c’est très ennuyant, et normalement, un surveillant ne devrait pas tarder à arriver pour te donner le travail de la personne qui t’a collé.

    Très ennuyant ? Elle ne s'en serait pas douté. L'adolescente retint cette remarque sarcastique. Elle était trop fatiguée pour se lancer dans une conversation composée uniquement de sarcasmes, de répliques ironiques cinglantes et de méchancetés gratuites pour prouver sa supériorité. Oh, c'était le genre de conversations que Candle adorait, s'en délectait, même. Mais pas à 8 heures du matin, en fait.
    Le bruit que l'adolescent fit en se levant sorti la jeune fille de ses réflexions. Elle lui jeta un regard entre le dédain et l'intérêt nouveau. N'avait-il pas fini son rôle ? Il l'avait renseigné. C'était tout ce qu'elle lui avait demandé, non ? Elle avait « oublié » de le congédier, mais ce n'était pas une raison pour continuer. L'adolescente détestait remercier. D'un côté, son comportement n'était pas très clair. Si elle n'avait pas envie de parler, pourquoi était-elle restée ainsi, les deux mains appuyées sur cette table ? ...
    Le jeune homme s'inclina devant elle, en ramenant sa main sur son torse, comme devaient sûrement le faire les « princes charmants » dans les contes de fées. Il prit la main de l'adolescente -heureusement qu'alors, Candle n'avait pas tout son poids dessus-, et la porta à ses lèvres, y déposa un léger baiser, en souriant malicieusement.

    L'adolescente sourit à son tour, amusée. C'était un peu ridicule, certes, mais ca faisait son effet.
    Den : Enchanté, demoiselle. Je m’appelle Den. Auriez-vous l’amabilité de me faire part de votre nom ?

    Le sourire de Candle s'agrandit encore un peu. « Den », tanière, antre. C'est vrai que ca sonnait bien, mais franchement, c'était un surnom un peu spécial, non ? Elle lâcha un petit rire et retira gracieusement sa main, et avec celle-ci pinça l'extrémité de sa mini jupe noire, et fit une révérence discrète, s'inclinant légèrement devant l'élève.
    C'était un geste assez exceptionnel pour l'américaine, s'incliner ainsi devant quelqu'un, geste qui pourrait signifier une quelconque hiérarchie. Mais ici, la jeune fille jouait un rôle, elle n'était plus vraiment Candle mais juste une « demoiselle ». Elle ne releva pas la tête, mais leva ses yeux amandes vers son interlocuteur, en souriant d'un air espiègle.
    - Tout l'honneur est pour moi. Elle marqua une courte pose. On me surnomme Candle.

    Pourquoi une courte pause ? Pour être franche avec vous, il est vrai que l'adolescente aime jouer un rôle. Elle adore, même. C'est une de ses occupations préférées, de raconter son monde imaginaire à travers des personnages qu'elle invente – et incarne. Elle avait hésité, devait-elle pousser le jeu si loin qu'elle prendrait effectivement une autre identité, un autre surnom, celui que Nelly aurait eu si c'était elle, sa précieuse jumelle, qui avait survécue ?
    Comment aurait-elle était surnommée ? Cette idée serra un peu le cœur de la jeune américaine. Elle aurait tant aimé que l'autre soit ici, avec elle. Qu'elle ne soit plus seule. Qu'elle ne soit pas obligée d'aller vers les autres pour savoir des choses telles que « comment se passe une heure de colle ». C'était le genre de choses que Nelly faisait. Pas Cassandra.

    L'adolescente soupira. Nelly n'était plus là, elle devait apprendre à se débrouiller seule maintenant. A vivre seule.
    Candle sembla soudain se souvenir qu'elle était en face d'un autre être humain, qu'elle n'était pas seule physiquement à ce moment là, et même qu'il était son devoir de faire la conversation. Eh oui, elle avait commencé à lui parler, il était logique qu'elle continue, non ? Et même si elle voulait faire croire qu'elle prenait ca pour un devoir, à dire vrai, ce Den l'intéressait quelque peu. Il la faisait rire, avec ses manières, ses tics, sa manière de s'habiller qui pouvait au fond, de loin, ressembler à la sienne. [vous le voyez pas, mais elle a une super coiffe de reine... XD] Et puis, elle avait l'impression qu'avec lui, la conversation ne serait jamais vraiment sérieuse. Qu'elle pourrait se laisser aller à toutes les fantaisies, sans être jugée. Qu'elle pourrait baratiner autant qu'elle voudrait.

    La jeune fille lui lança un sourire un peu énigmatique malgré elle, et retourna vers sa place lentement. Ses talons -assez court, pourtant-, résonnaient dans la salle presque déserte. Elle empoigna violemment son sac, qui lui répondit dans un long cri d'agonie, de canettes en ferrailles s'entrechoquant les une contre les autres. En quelques pas à peine, l'adolescente se retrouva au niveau de Den, et s'assit à sa gauche, croisant ses jambes blanches sous la table, ne remarquant pas qu'elle découvrait ainsi ses portes jarretelles. Elle sortit une canette de son sac, l'ouvrit adroitement et planta une paille rouge dans l'orifice, tout ceci à une telle vitesse qu'on se doutait qu'elle faisait sûrement ca au moins une vingtaine de fois par jour.
    Elle tourna son petite visage vers celui du jeune homme.

    - Vous permettez ?

    Tout ceci n'était que politesse inutile, quoi qu'il dise, elle s'était assise et y resterait. Elle continua.
    - Jusqu'à quelle heure allez vous me tenir compagnie ?
    L'adolescente grimaça à la pensée qu'elle en avait pour encore 3heures et 43 minutes à tirer.

    Elle mordilla un peu sa paille en plastique, puis se mit à aspirer goulument sa dose de caféine. Elle adressa un large sourire à son interlocuteur.
    - T'en veux ?

    Bah quoi, si elle en avait encore pour quatre heures, autant avoir un camarade d'infortune, hein. Et puis parler comme au XVIIe siècle, ca marche pour les petites phrases toutes faites. Pas quand on parle de coca, non mais oh. Le coca, c'est sacré.


    [voilà, et désolée pour le temps de réponse! v_v" faudrait peut être qu'un surveillant fasse son entrée, soit on le joue, soit il vient, comme tu veux, ou comme les concernés qui passent veulent =p *très compréhensible, tout ca v___vé j'me comprends ^^"]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptyMar 28 Oct - 17:24

Candle rigola doucement puis retira affablement sa main pour en saisir un coin de sa jupe. Elle fit une courbette en s’inclinant généralement puis leva les yeux vers Den.

Candle : Tout l'honneur est pour moi. Elle marqua une courte pose. On me surnomme Candle.

Den fut un peu étonné que la jeune fille ne se moque pas amèrement de lui. Son sourire sarcastique lui avait pourtant donné l’impression que c’est ce qu’elle comptait faire. Bah, tant mieux, pour une fois, il ne partirait pas seul dans ses illusions de courtoisies. Il ne le faisait pas pour la politesse, mais par politesse. Et aussi un peu à cause de son passé. « Être un gentleman en toutes circonstances ». Il l’avait encore amèrement en tête. De toute façon, il ne le faisait pas non plus pour ses parents, mais aussi pour prouver au monde à quel point sa couronne était justifiée.

Quand à la dénommée Candle, elle semblait être partie dans ses pensées. Elle soupira pour elle-même. Den pencha la tête un peu de côté, observant la jolie jeune fille. Quelque chose chez elle lui rappelait quelqu’un. Le problème, c’était qu’il ne savait ni qu’est-ce que c’était, ni qui c’était. Enfin, il n’eut pas vraiment le temps de se plonger dans le vif du problème, car la demoiselle le ramena à la réalité avec un sourire beaucoup plus énigmatique que sarcastique. Ce changement soudain intéressa Den au plus haut point. Il sourit à son tour. La jeune fille retourna alors à sa place. Elle empoigna son sac qui fit un bruit d’objets en métal s’entrechoquant. Puis Candle revint vers Den, s’assit à sa gauche, et croisa les jambes, laissant apparaître ses portes jarretelles. Den rigola silencieusement à cette inattention de la part de la jeune fille, puis cette dernière sortit une canette qu’elle ouvrit et y planta une paille en deux trois mouvements. Den écarquilla les yeux. On voyait que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce mouvement. Elle se retourna finalement la tête vers Den.

Candle : Vous permettez ?


Elle parlait sûrement de la place qu’elle venait de prendre à ses côtés. Pourtant, justement, la place, elle l’avait déjà prise. Den sourit de nouveau.

Den : Je vous en prie.

Candle : Jusqu'à quelle heure allez vous me tenir compagnie ?


Den : J’ai deux heures là.


C
andle grimaça. Den en déduit qu’elle devait sûrement rester plus longtemps que lui, et il rigola de nouveau. Puis il se remit à triturer ses colliers en silence, tout en observant la jeune fille. Celle-ci mordilla légèrement sa paille et aspira avidement la cannette qui semblait être du coca. Puis un grand sourire se dessina sur ses lèvres.

Candle : T'en veux ?


Appuyé sur sa main, il arrêta sa trituration mécanique, puis lui sourit de nouveau.

Den : Bah, pourquoi pas…


Il fut coupé dans sa lancée par un cahier qui s’abattit sur son bureau. Oui, l’ennui allait démarrer maintenant. Le pion venait d’arriver. Un pion d’ailleurs, dont Den ne connaissait où ne se rappelait absolument pas du nom –pour changer-. Celui-ci dévisagea alternativement les deux orphelins.

-Vous n’êtes ni là pour vous requinquer, ni pour folâtrer, alors au boulot ! Un bruit et c’est chacun à l’opposé de la salle.

Den finalement daigna se tourner vers le pion. Son sourire avait totalement disparut, laissant place a un profond ennui. Il ne bougea pas d’un pouce, le dévisageant. Le pion le fixa à son tour, l’air de dire « ose dire un mot… ».

Den : Je veux bien, mais il faudrait déjà nous donner le travail qu’on doit faire.

Le pion sembla exploser de colère sous la remarque pourtant justifiée de Den.

-Oh toi ne joue pas avec mes nerfs ! Tu veux une heure de plus ou bien ?!

Den soupira longuement en guise de réponse, déjà totalement lassé. Le pion sembla exploser, mais finalement se retourna vers son bureau, prit les sujets et les tendit aux deux orphelins. Den l’attrapa sans un mot, puis sortit ses affaires de son sac qui était par terre, du côté de Candle. Tout en faisant ça, il sourit de nouveau à Candle et lui murmura ces mots.

Den : J’aime bien ton style.


Puis il se remit en place comme si de rien était, tandis que le pion qui n’avait vraiment pas l’air d’avoir l’intelligence des orphelins de la Wammy’s grogna une phrase incompréhensible avant de se replonger dans une lecture qui n’avait vraiment pas l’air passionnante.

[ Bon ben finalement c'est nous qui faisons le pion xD J'avais envie de te répondre lol ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptyLun 17 Nov - 13:51


    - Bah, pourquoi pas…


    La jeune fille ne réagit pas réellement au « pourquoi pas » terriblement offensant pour la magnifique nectar, pour l’ambroisie délicieuse qu’était cette superbe boisson –bien que le mot lui paraisse terriblement faible! – américaine, et elle tendit la canette rouge vers son voisin.

    - Vous n’êtes ni là pour vous requinquer, ni pour folâtrer, alors au boulot ! Un bruit et c’est chacun à l’opposé de la salle.

    Le regard de la blonde se posa sur l’insupportable, le fourbe, le traitre, l’horrible, le blasphémateur qui osait arrêter une scène comme cela, d’ailleurs on aurait même pu dire LA scène, c’était dans un élan d’extrême générosité que l’américaine avait accepté de partager son coca, son propre sang ! Un geste digne de Jésus, soyons franc.
    Elle fusilla du regard l’adulte au visage inconnu - il fallait dire qu’elle ne connaissait pas encore grand monde – et fut coupée dans sa réponse par celle de son voisin, qui la ravit.

    - Je veux bien, mais il faudrait déjà nous donner le travail qu’on doit faire.

    L’adolescente laissa échapper un petit rire, passa sa main devant son sourire, et ignora le regard du pion qui se déplaça vers elle, comme s’il ne l’avait pas remarqué, ce que Candle trouvait très vexant ; puis il explosa.

    - Oh toi ne joue pas avec mes nerfs ! Tu veux une heure de plus ou bien ?!

    Candle passa sa langue sur ses lèvres, et murmura quand l’adulte se détourna :

    - Moi, je veux bien que tu me tiennes compagnie une heure de plus…

    Elle se redressa soudainement et sourit d’un air angélique à l’adulte qui ne savait apparemment où donner de la tête entre ces deux orphelins malicieusement sages. L’adolescente empoigna un des sujets, sans jeter un seul regard à celui qui les tendaient, puis se pencha elle aussi vers l’intérieure de la table, son visage à quelques centimètres de celui du jeune homme, elle l’écouta soupirer :

    - J’aime bien ton style.

    L’américaine ne répondit rien sur le moment, souriant d'un air coquin et complice sans jeter un regard à Den, et sortit une trousse rose fluo de son sac – qui lui était noir. Rose fluo, parfaitement, et elle n’aurait accepté aucuns commentaires sur la couleur saugrenue de son accessoire. Cette trousse, c’était Nelly qui le lui avait cousue, quand elles étaient enfants – quand Cassandra était dans une époque rose barbie, en fait.

    La goth lolita chercha bruyamment son stylo plume dans les dizaines et dizaines de stylos multicolores qui encombraient l'espace trop étroit de sa trousse trop petite et ses doigts foncaient, n'arrivant à trier réellement les différents stylos, crayons et gommes qui venaient se placer dans le chemin. D'un côté, ses doigts étaient, il fallait bien le dire, pas très habiles. L’adolescente ne les occupait que rarement – vu le peu de notes qu’elle prenait en cours – si ce n’est pour ouvrir des canettes. Elle devait avoir l’air un peu ridicule, à chercher avec autant de véhémence un stylo en particulier alors qu’il y en avait des milliers qui volaient à côté d’elle sous la pression de ses mains impatientes. Finalement, elle jura, sa voix alto résonnant dans la salle presque vide :

    - Rah, putain !

    Le surveillant, qui l’observait depuis déjà quelques minutes – il faut dire qu’elle n’est pas discrète notre Candle, que ce soit par son style vestimentaire ou par ses manières un peu directes – bref, le surveillant se leva, abattant son livre sur le bureau, comme s’il espérait que ça pourrait faire cesser ce vacarme. La jeune fille daigna lever ses yeux fauves vers l’homme et prit un timbre plus poli.

    - Veuillez m’excuser, je me laisse aller. Mais…


    Détournant son regard de l’homme qui hésitait entre laisser passer ou punir sévèrement, Candle s’adressa à son voisin, amusée.

    - T’aurai pas un stylo plume ? Je n’arrive pas à écrire plus de deux lignes si je n’ai pas un stylo plume à encre noire .

    Eh ouais, elle avait décidé de faire chier. Et elle glissa, juste assez fort pour que seul le garçon l’entende :

    - Merci. Ton style n’est pas mal non plus.

    [Désolée, c'est un peu court u_u]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] EmptyMar 23 Déc - 19:21

La jeune fille répondit par un sourire malicieux et complice sans jeter un regard à Den. Puis elle sortit une trousse rose fluo de son sac. Den lança un regard désappointé en direction de la trousse, mais finalement un sourire espiègle vint orner son visage à son tour. Cette fille était décidément pleine de surprises. Et elle était ce genre de personnes qui intéressait Den. Il s’appuya sur sa main droite afin d’observer légèrement les faits et gestes de cette nouvelle rencontre. Elle était justement entrain de chercher dans sa trousse un quelconque stylo, et cela, pas sans faire de bruit.

Candle : Rah, putain !

Den mit sa main devant sa bouche en pouffant. Le surveillant lui jeta un regard noir, alors il regarda sur le côté, un sourire toujours sur les lèvres. Puis l’adulte se leva et abattit le livre qu’il était –sois disant- entrain de lire sur son bureau. Den et Candle regardèrent le surveillant. Puis la jeune fille prit la parole.

Candle : Veuillez m’excuser, je me laisse aller. Mais…

Den lança un regard en biais à la jeune fille. Elle le regardait aussi. Apparemment, elle avait quelque chose à lui demander. Un sourire amusé se dessina sur son visage. Den lui sourit à son tour. Qu’allait-elle inventer encore comme fantaisie ?

Candle : T’aurai pas un stylo plume ? Je n’arrive pas à écrire plus de deux lignes si je n’ai pas un stylo plume à encre noire.


Le sourire de Den s’élargit. Si ça avait été une autre personne, il se serait probablement dit qu’elle était soit vraiment capricieuse, soit qu’elle avait décidé de faire chier le monde. Mais il n’avait rien à dire, puisque lui aussi, n’écrivait qu’en noir. C’était d’ailleurs pas très pratique, vu que l’effaceur était inutile. Et puis, le blanc, c’était moche. Enfin. Il hocha la tête légèrement et sortit sa trousse. Une trousse grise assez banale. Puis la jeune fille rajouta une phrase, pas trop fort, juste assez pour que Den comprenne qu’elle ne s’adressait qu’à lui.

Candle : Merci. Ton style n’est pas mal non plus.

Ah, elle y avait finalement répondu. Mieux vaut tard que jamais, hein ? Évidemment, que le style de Den avait la classe, puisque c’était lui qui l’avait choisit. [ Dja pas narcissique xD ] Et puis, passer toute une enfance à devoir s’habiller en costard tous les jours, je peux vous dire que ça donne des grosses envies de rébellion. De nouveau, un grand sourire remplit de malice orna le visage de Den, puis il lui tendit le stylo.

Den : Un stylo plume à encre noire, demoiselle. Je suis comme toi, en ce qui concerne l’encre avec laquelle j’écris.


Le surveillant semblait en avoir bien assez. Débordant de rage, il se leva et s’approcha des deux jeunes gens à toute vitesse. Puis il leur lança un regard noir, mais voyant que le petit sourire railleur de Den ne s’effaçait pas, il se saisit de son poignet.

-Tu vas gentiment aller t’asseoir au bout de la salle. Vos gamineries de stylos, j’veux plus les entendre, c’est clair ?

Le sourire de Den s’affaissa soudainement. Il regarda son poignet que le pion enserrait toujours, puis lança un regard noir a l’adulte qui ne semblait pas vouloir bouger.

Den : Lâche-moi.

-Pa..Parle-moi sur un autre ton ! Où je te fous deux heures de plus.

Den commençait vraiment à s’énerver, et il sentait qu’il allait bientôt perdre son ton serein. Ce gars-là, il commençait vraiment à le faire chier à un plus haut point. Den se leva soudainement, et s’approcha du pion pour le saisir par le col et planter ses yeux de brume dans les siens. Puis son visage laissa place à un sourire plus que mauvais. Un sourire sadique. Le sourire sadique de Den, celui qui remplaçait son calme habituel quand il le perdait. Le pion le lâcha, légèrement effrayé. Den rigola légèrement.

Den : Hin hin…Tu commences vraiment à me faire chier, toi. Je bouge si j’ai envie, et tes heures de colle, j’en ais rien à battre.

Puis il lâcha le pion qui en tomba presque à terre, mais il se rattrapa au bon moment. Den se rassit, un sourire satisfait remplit de supériorité sur le visage. Fallait bien le remettre à sa place, ce crétin. Qu’il croit pas qu’il avait le droit de se saisir de son poignet comme il l’avait fait. Ca avait pour don d’énerver tout particulièrement Den, ces contacts physiques forcés avec des gens qu’il n’aimait pas du tout. Le pion alla se rasseoir à sa place, faisant mine de n’être absolument pas impressionné.

-T’as trois heures de colle en plus. Jte conseille pas d’en rajouter, parce que sinon je t’envoie direct chez Roger.

Den lui balança un regard remplit de lassitude, puis il s’appuya sur le côté de son bureau pour regarder de nouveau la jeune fille, un regard amusé sur le visage. Puis de son autre main, il se remit à triturer les perles d’un de ses nombreux colliers.

Den : Le stylo, jte le donne. C’est bien parce que t’as la classe.

Le surveillant lui lança un regard noir et Den haussa les épaules, complètement ennuyé par ce pion qu’il ne pouvait pas se voir. D’ailleurs, il espérait bien ne jamais le revoir. Par contre, sa voisine, elle était que trop intéressante pour l’oublier. Il voulait en savoir plus sur elle. Il prit son deuxième stylo, exactement le même que le premier d’ailleurs, un stylo noir avec des carreaux rouges.

[ Sorry pour le retard ==' ]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Et les heures s' accumulent... [Libre] Et les heures s' accumulent... [Libre] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Et les heures s' accumulent... [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» You are all mad here {Muse, Libre
» Ah? Je dérange? [Libre]
» Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE.
» [LIBRE]
» [libre] From Paris, With Love

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wammy's House :: Complément :: ♔ Corbeille :: ♔ Souvenirs-