-56%
Le deal à ne pas rater :
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 349€
349 € 799 €
Voir le deal

Partagez
 

 Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyDim 20 Fév - 23:13

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 110
    Arpège n’était pas habituellement très matinale. Elle aimait passer des heures sous la couette, bien au chaud, se prélassant à l’abri de tout, dormant. Non, elle n’était décidément pas de ceux qui se levaient tôt. Quoi de plus désagréable que de ne pas finir sa nuit ?
    Et pourtant, ce matin-là, la jeune musicienne se réveilla à sept heures, les rayons du soleil venant caresser son visage. Le pire était que c’était un dimanche, et qu’elle n’avait donc pas de cours ce jour-ci. Cependant, elle n’était pas pleine de fatigue. Au contraire. Elle se sentait remarquablement reposée. Arpège posa un regard sur son réveil situé sur sa table de nuit. Hallucinant. Elle se redressa et attrapa son paquet de cigarettes. Elle en sortit une clope et la porta à sa bouche. Où avait-elle mit son briquet ? Elle ouvrit le tiroir de son petit meuble. Introuvable. La jeune brune se glissa hors de sa couette, et remarqua qu’elle ne portait qu’un simple boxer. Cette tenue lui arracha un petit sourire. Sa colocataire dormait encore. Peu lui importait, tout le monde l’avait vu en tenue d’Eve de toute façon. Toujours est-il qu’elle s’empara d’un simple débardeur qui trainait au sol, et l’enfila rapidement.
    Arpège se mit à nouveau à la recherche d’un briquet. Elle souleva le moindre vêtement pour regarder dessous, et fouilla même son armoire. Elle jura et se pencha pour regarder sous son lit. Trouvé. Elle saisit l’objet bleu et le porta à l’emboue de sa cigarette. Cette clope était importante. C’était celle du matin, celle qui réveillait et qui ouvrait officiellement la journée. Elle tira dessus, et laissa une fine fumée blanche s’échapper de ses lèvres pâles. Il paraissait qu’elle n’avait pas le droit de fumer dans l’enceinte de l’orphelinat, seulement à l’extérieur. Pourtant, cela ne l’avait jamais empêché de le faire. Arpège avait besoin de son paquet de nicotine tous les jours, et ce n’était pas un stupide règlement qui allait l’empêcher d’assouvir ce dernier auquel elle était malgré elle dépendante.
    La jeune fille replaça d’un mouvement de la main la mèche brune qui couvrait son front et prit un jean dans son armoire. Après l’avoir enfilé, elle mit à ses pieds une paire de ballerine et saisit de sa main libre une de ses guitares. Claquement de porte.

    Arpège ne savait pas trop où elle allait. Paquet de cigarettes et briquet dans la poche, clope à la bouche, guitare à la main, elle se laissait guider par ses pas. Ses yeux étaient encore couverts du maquillage de la veille, qui n’avait miraculeusement pas coulé.
    Il se trouva que ses pieds la menèrent à la salle de musique, comme par hasard. Elle écrasa sa cigarette au sol, et pénétra dans la pièce. Appuyant sur l’interrupteur, elle alluma la lumière. Un silence incroyable y régnait, ce qui était bien rare. Un piano à queue parfaitement noir trônait au centre de la pièce, tandis qu’une immense harpe était présente dans un coin. Certaines malles contenaient divers instruments à vent, la plupart étant de simples flutes dont l’utilisation était apprise aux plus jeunes, afin de leur donner un minimum d’enseignement musical. Arpège savait que les placards de droite renfermaient des instruments à cordes, mais la plupart du temps, ils n’étaient pas de grande qualité. Elle préférait amplement jouer sur ses propres guitares, cela allait de soi. Celles de l’orphelinat étaient la plupart du temps désaccordées, et les cordes abîmées, ajoutées à une mauvaise casse de résonnance, offraient un mauvais son. Celle qu’elle avait entre les mains lui avait coûtée un paquet d’argent, mais c’était une acquisition en or. Elle était peut-être de loin sa préférée. Il s’agissait d’une Ovation importée des Etats-Unis. Arpège adorait tout simplement cette guitare.

    La mélomane alla se poser sur le tabouret du piano, et commença à jouer une douce mélodie qu’elle improvisait sur le moment. Jouer de la guitare était tout simplement sa vie, et elle ne savait si autre chose avait de l’importance pour elle. Arpège pouvait passer des heures à gratter des cordes sans s’arrêter.


Dernière édition par Arpège le Sam 17 Mar - 10:43, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyVen 25 Fév - 17:02


    Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Qrbrqq10

    Facepalm


    Matinal, vous avez dit ?

    Un mot qui allait bien mal avec l'excentrique Disaster. La tête blonde de ce dernier émergea difficilement de l'amas de draps qui lui servait environs cinq heures par jour de caverne moite et rassurante. L'adolescent se débarrassa de sa couette d'un énergique coup de pied et se traîna – ou, plutôt se laissa glisser paresseusement - hors du lit, seulement vêtu d'un short vert pomme qui descendait sur ses fesses. L'adolescent tourna son oeil valide vers la fenêtre tachée de condensation, soupirant en voyant qu'il avait laissé le volet ouvert, la veille. Ce qui avait eu la triste conséquence de le tirer de son sommeil de taupe au matin. Mais même s'il le refermait maintenant, Disaster ne pourrait jamais se rendormir. Le sommeil le désertait déjà totalement et Didi alluma sa radio superman. La voix acidulée de la chanteuse de Capsule le fit presque aussitôt changer d'humeur, et, bien qu'il fut tôt, Didi se sentit d'humeur à aller parler avec quelqu'un. Et peut-être même, soyons fous, avoir une discussion sensée. N'importe qui ferait l'affaire. L'adolescent maigre se dandina mollement dans sa chambre, au rythme de la voix pétillante, enfilant par dessus son torse maigre et glabre son éternel sweat orange. Il laissa en bas son short vert – à flammes violettes. Un mélange de mauvais goût – et compléta sa tenue par une paire de converses aux couleurs violentes, toujours délacées, avant de sortir de la pièce. Disaster alla ensuite se passer un peu d'eau sur le visage et, en redressant la tête, sourit à son reflet à la figure ronde.

    Que pouvait-il bien faire, maintenant qu'il avait accompli les actes « vitaux » - à savoir vêtements-eausurl'visage - ? Qui emmerder ? Qui harceler de ses blagues matinales ? Peut-être pouvait il aller piller la cuisine ? Ou passer aux chiottes ? Ou se glisser sous la couette d'End pour lui chatouiller le nombril ? Ou profiter de l'heure matinale pour faire sa lessive de petites culottes sales ?

    Finalement; Disaster opta pour une cigarette à la girofle dans sa poche et se promena d'un pas nonchalant à travers la Wammy's House endormie, sa clope pendant au coin des lèvres. Il avait perdu l'habitude, depuis longtemps à présent, de dormir une nuit complète. Au bout d'en général cinq ou six heures, ses pensées recommençaient à s'agiter dans sa tête blonde, au grand damn des autres orphelins. Et oui, Disaster était une tornade furieuse et ardente. Et il avait la mélodie de « Jumper » dans la tête, du coup, pour accompagner ses pas dans les couloirs vides. Il pouvait aussi aller piller le bureau de Moriarty, ou visiter la buanderie – encore une fois. On ne se lasse jamais des meilleures activités -. La fumée sucrée piquait ses lèvres minces, ondulait devant ses yeux impatients. Il FALLAIT qu'il trouve quelque chose à faire, son corps d'hyperactif le lui ordonnait.

    Un hurlement de cordes pincées l'attira vers la salle de musique, mais il resta sur le pas de la porte, regardant le dos voûté au dessus de l'instrument, les longs cheveux noirs, les jambes minces, le corps exquis d'une adolescente aux doigts occupés par une guitare. Il ne tarda pas à la reconnaître, à la simple vue de sa silhouette. Arpège. Arpège aux seins ronds. Un sourire de gamin illustra cette pensée, et Disaster s'approcha d'un pas nettement plus léger de la jeune fille, se glissant dans son dos. Il passa presque avec brutalité ses mains autour de ses hanches et s'empara de sa poitrine. C'était sa façon de...dire bonjour :

    « Heeey, nichonneeeeette. » se retint-il de crier dans son oreille, préférant cette fois le murmure au hurlement qui caractérisait toujours ses entrées dans une pièce

    Mais, parfois – rarement, en fait -, Didi respectait le sommeil des autres. Aussi se contenta-t-il de ce chuchotement vulgaire dans l'oreille de la brune, pressant au passage ses longs doigts fins sur son cou blanc en évitant la guitare. Nichonnette lui allait à merveille, d'ailleurs. Il se demanda comment il avait pu ne pas y penser avant. Il aimait teeeeellement les seins, que les tripoter chez lui; était tout un art de vivre. Il n'y a pas à avoir peur de l'adolescent, bien sûr, il est gentil comme tout. Sauf quand on lui met une pédale sous les yeux :

    « Pourquoua tu fais ça dés l'matin ? »
    s'enquit-il,néanmoins, les yeux plongés dans le creux moelleux de ses seins

    Ah ouiii, tout un art.
Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMar 1 Mar - 19:02

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 510
    Arpège jouait donc. Elle se laissait entièrement envahir par le son des cordes qu’elle pinçait pour donner un bel arpège dont seule elle, qui portait le nom de cette technique, semblait connaître l’intime secret. Il faut dire qu’elle le pratiquait depuis l’âge de ses cinq ans, si ce n’était plus jeune. Enfin, disons depuis toujours.
    Elle était en train de jouer une de ces mélodies qui ont tendances à vous tirailler entre douceur et violence, et qui ne laissent pas une seconde de répit à l’auditeur. Cet air venait tout droit de son petit crâne fraîchement réveillé, ou si vous préférez, c’était une improvisation totale. Elle aimait ça, improviser. Elle laissait la musique sortir de son esprit pour venir se matérialiser au bout de ses doigts manucurés, et alors, elle-même ne savait pas à quoi s’attendre. Elle était tout simplement guidée par une inspiration qui ne se révélait qu’au tout dernier moment. Mais elle n’était jamais surprise, car Arpège avait une extrême conscience de son talent artistique à la guitare, alors ce qu’elle créait ne pouvait être que somptueux. La jeune brune laissait donc ses doigts danser sur le manche de l’Ovation, la bouche entrouverte, les yeux mi-clos, dans son monde quoi.

    Arpège n’entendit pas quelqu’un arriver derrière elle. Il faut dire qu’elle ne prêtait l’oreille qu’à sa musique. Ou peut-être la personne entra-t-elle avec une discrétion incomparable. Toujours est-il qu’elle crut mourir de peur lorsqu’elle sentit un souffle dans sa nuque, ainsi qu’une paire de mains se refermer sur sa poitrine bien formée. S’il y avait une chose à laquelle elle ne s’attendait pas, c’était bien de se faire déranger par quelqu’un à une heure aussi matinale, alors que le soleil se levait tout juste. L’instant d’une fraction de seconde, elle osa se demander qui cela pouvait-il bien être. Il était vrai, tout le monde avait déjà touché les seins d’Arpège, et c’était courant qu’on lui tripote pour l’embêter. Peut-être allait-elle deviner au toucher, à la manière de les prendre. Comme je l’ai dit, cette réflexion ne dura qu’une simple seconde. En effet, elle n’eut pas vraiment le temps de se poser la question. La jeune brune reconnut bien vite la voix de Disaster, la nommant « Nichonette ». A l’entende de ce mot, elle ne put s’empêcher de rire, n’arrêtant néanmoins pas la danse folle de ses doigts sur la guitare. C’était un franc éclat de rire qui lui était bien propre, et qui était très communicatif. Jamais il ne l’avait nommé ainsi, et pourtant c’était bien trouvé. Il fallait dire qu’elle avait quand même de la poitrine. Et surtout que Disaster aimait ça !
    Ce petit morfal de seins avait ses mains sur ceux d’Arpège, et avait certainement les yeux plongés dedans. Il lui demanda pourquoi elle jouait si tôt le matin.

    « Baeuh, c’est quoi c’te question, boy ? Ya pas d’heures pour jouer d’la gratte. Comme ya pas d’heures pour.. »

    Elle conclue la phrase de son rire bruyant, se taisant néanmoins pour respecter le sommeil des autres. Arpège se décida alors à poser la guitare avec soin sur le piano, en faisant bien attention de ne pas la cogner. Si elle l’abîmait, elle en mourrait.
    Alors, elle se tourna vers son interlocuteur. Mais avant cela, elle s’empara de ses mains qui palpaient encore son buste généreux. Une fois tournée vers lui, elle reprit ses mains et les plaça à nouveau sur ses seins. Elle eut un petit sourire en voyant comme il était habillé. Voilà, c’était Disaster. Les couleurs et lui, cela ne faisait qu’un. En effet, il était vêtu de son fameux pull orange qui ne semblait jamais le quitter, comme s’il lui collait à la peau. Cette teinte déjà peu facile à porter était complétée par un short vert, qui lui-même comportait des flammes violettes. Et ses baskets, n’en parlons pas. Cette tenue le représentait à merveille. Un cocktail explosif, tout bonnement.

    Arpège, toujours assise sur le piano, passa ses jambes autour de celles du garçon, le rapprochant ainsi d’elle. Elle ricana faiblement, comme elle avait bien évidemment l’habitude de faire. Cette fille n’avait aucun doute sur son pouvoir de séduction. A vrai dire, rien chez elle ne la faisait douter. A ses yeux, elle était pratiquement parfaite, si ça ne l’était pas complètement. Donc toujours est-il qu’elle savait qu’elle avait des charmes, et qui parfois, s’enclenchaient sans qu’elle ne le veuille. Elle était naturellement attirante, que voulez-vous !

    « Et toi ? T’fais quoi à c’t’heure-là ici ? Tu d’vrais pas dormir comme tout l’monde ? »

    Nouveau ricanement. Mon Dieu, encore un peu, et on aurait eu une parodie complète du petit lutin dans l’adaptation cinématographique des Orphelins Baudelaire.


Dernière édition par Arpège le Ven 15 Avr - 22:38, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptySam 5 Mar - 21:52

    Didi avait, à peine, une vague idée de ce qu'il pouvait bien faire si tôt dans la salle de musique, à part, peut-être, toucher les seins de cette si jolie fille – qui ne doutait jamais de l'effet qu'elle faisait sur les mâles -, alors que, suivant son habitude, il aurait pu traîner encore quelques heures au lit avec une photo de Jessica Leectra et quelques mouchoirs. Il aurait pu dire à Arpège que son imagination hystérique l'avait mené là pour lui enlever virtuellement tous ses vêtements. Mais, à vrai dire, l'excuse n'aurait pas servi à grand chose – et puis, à quoi bon cacher la vérité lorsque l'on est un idiot notoire -. Arpège n'était pas le genre de fille à lui coller une claque dans la tête avec la force d'un titan si Disaster lui avouait avoir louché d'un peu trop prés sur ses cuisses rondes. Au pire, elle prendrait sûrement sa main – tremblante - et la lui foutrait de force au panier. Ah, c'est comme ça, les salopes, c'est frivole et fascinant, et souvent un animal imberbe sur le dos duquel on aime à passer sa main en souriant niaisement. Ce n'était même pas une insulte dans le langage de Disaster, d'ailleurs – une nana fait c'qu'elle veut de son corps et si elle décide de le consacrer à la communauté, ben, tant mieux, ça en fait deux fois plus pour lui -, mais même tout le contraire. Arpège était peut être une salope, mais elle était SA salope [non pas qu'il soit spécialement possessif, mais il aimait bien se dire qu'il pouvait poser ses mains sur son corps lascif sans craindre qu'elle ne le frappe – comme Virgin, par exemple, tssk. Celle là avait le mérite de porter tout le sens négatif du mot « pute » sur sa gueule -] et une sacré bonne salope, qui plus est. Bref, comment caser trois fois le même terme dans une phrase sans avoir l'air plus con que d'habitude pour autant. Mais, voyez vous, dans le cerveau de Didi, y'avait que ça, de l'argot. En dévisageant fixement Arpège qui, collée contre lui comme un serpent lové autour de sa proie, continuait à se faire masser les nichons par ses bons soins, Disaster songeait que cette nana était quand même une énorme pétasse. La moitié de la Wammy's House avait du lui passer dessus – et peut être même Angel, qui sait ? -, mais la jeune fille s'était épanouie, comme une fleur – belle métaphore -, au milieu de ce bouquet de mains qui n'avaient jamais cessé de lui tripoter les fesses.

    Ses longs doigts en fil de fer continuaient avec paresse à presser les seins de l'adolescente, accrochés à ces tendres formes de pommes pâles qui roulaient contre ses paumes. Il semblait à Didi qu'il les connaîtssait par coeur. Leur rondeur discrète et soyeuse n'avait plus aucun secret pour lui. Ce qui soulevait de nouvelles questions : depuis combien de temps couchait-il avec Arpège ? Si longtemps que ça D: ?

    « En fait, meuf, c'est qu'quand t'as tes ragnagnas qu'tu ramènes pas tout au cul ? »

    Bon, okay, lui aussi ne pensait un peu qu'à ça, mais il lui semblait que c'était dans sa nature d'homme. Alors, c'était pas si grave.
    Disaster descendit ses mains le long du ventre plat pour les passer sous son débardeur. Disaster laissa ramper ses doigts vers ses seins, qu'il captura de nouveau, avec appétit :

    « Comme tout l'monde ? Comme les loques, t'veux dire. J'ai eu une pulsion nichon c'matin, 'lors j'me suis levé pour partir à l'r'cherche d'un truc conv'nable à tripoter. C't'à dire toi. Ou pas. En vrai, j'sais pas. J'peux dire qu'j'arrivais plus à pioncer, nan ? Et toi ? L'absence d'ma queue à téter t'a réveillée ? »

    Le sourire gouailleur de l'adolescent devint carrément obscène, aussi large que si on lui avait mis une banane dans la bouche pour lui écarter les lèvres.
    Disaster lâcha enfin les seins d'Arpège pour jeter ses mains sur le clavier de l'instrument, qu'il maltraita brièvement. Il ne connaissait pas grand chose à la musique, même si une chanson lui entrait facilement dans la tête. On pouvait le trouver au beau milieu de la journée en train de chanter « Carry on my wayward son » des Kansas, ou, plus sobrement, « l'Ïle aux enfants », à tûe tête – il fallait alors qu'End lui mette une claque pour le faire taire -. Disaster aurait quand même aimé savoir jouer de la guitare, au moins pour accompagner sa voix qui, même si elle n'était pas très juste, était toujours sympa à écouter, presque aussi rauque que celle de Sid Vicious. Le nom de ce type n'évoquait quasiment rien pour Didi, à part, peut être, une ère de punk très lointaine. Didi préférait la techno et les clips superficiels de nanas à poual qui se trémoussaient sur les bmw en compagnie de rapeurs bling bling à dents en or et à colliers en briques argentées qui leur faisaient pencher lascivement la tête. Autrement dit, même si Didi aimait chanter – de façon toujours bruyante et possessive -, il n'entendait rien aux sons qui avaient vraiment du charme. Le classique égratignait ses oreilles américaines et les seuls groupes qui brillaient à ses yeux devaient avoir AU MOINS un rythme vulgaire et pimenté. Après, c'était à se demander comment ce sauvage, cet inculte, ce Tarzan obscène, pouvait bien s'entendre avec Arpège – c'était de notoriété commune. La pétasse avait une passion pour la musique et se disait mélomane de premier ordre - ? L'intolérant avait justement tendance à copiner avec ceux qu'il ne pouvait pas tolérer [dans son monde parfait, toutes les filles porteraient des soutiens gorges brodés à son nom à lui, en coton rose pétant. Les homosexuels auraient été guillotinés depuis belle lurette, et les plus de 54 ans jetés au dépotoir municipal. Tout le monde serait jeune, au moins sympathique à regarder, et écouterait Eminem, en sirotant des glaces à la papaye au bord des piscines que Didi aurait fait bâtir un peu partout. Si ça, ce n'était pas la grande classe. L'utopie Disastreuse était très conformiste, au fond. Ce qui expliquait pourquoi il n'avait pas encore écrit sa propre version de « 1984 » en remplaçant Big Brother par Big D]

    Disaster laissa ses yeux quitter l'adorable visage aux grands yeux de poupée, pour s'exiler un peu plus bas. Ses doigts pianotèrent distraitement, à l'aveuglette, les premières notes de « Carry on my wayward son » - il savait la jouer en expert à Guitar Hero ; aussi était elle un peu marquée au fer rouge dans sa tête, pour l'avoir cliquetée des milliers de fois sur la guitare en plastoc' noire. D'où l'utilité des jeux vidéos pour le développement cérébral -. Ses prunelles luisantes de lubricité jouèrent un instant dans le décolleté, avant de remonter machinalement vers celles d'Arpège, sous le prétexte de ne pas abuser des bonnes choses.

    « A part ça, k'es tu d'viens ? »


    Eh, mec, tu l'as vue hier, hein.
Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMer 16 Mar - 19:54

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 210
    Arpège se tenait en appui sur ses mains, posée sur le piano frais, qu’elle avait préalablement réchauffé de son postérieur. De cette manière, elle avait donc sa poitrine quelque peu imposante mise en avant. Cette dernière était d’ailleurs tripotée par le blondinet qu’était Disaster. D’un côté, il semblait passer sa vie à faire cela. C’était fou cette manie qu’il avait de lui toucher les seins, à croire qu’il ne vivait que pour ça –ce qui devait être le cas, en fait. Bien sûr que non, cela ne dérangeait nullement Arpège. C’était même plutôt flatteur, de voir son corps apprécié de cette manière. A votre avis, pourquoi se donnait-elle aussi facilement ? Mis à part les abus sexuels dont elle avait été victime enfant, c’est surtout parce qu’elle adorait voir son enveloppe corporelle aimée, et apprécier le plaisir qu’elle était capable de procurer. Donc, comme je disais, c’était flatteur. Et puis, à force de s’adonner à la tâche, Disaster avait acquis une technique qui n’était, il fallait l’avouer, pas déplaisante. Il passa d’ailleurs ses mains sous le débardeur de l’adolescente, et attrapa à nouveau les seins ne demandant que ses soins d’expert. Oui, on pourrait croire qu’à force de se faire tripoter, cela ne lui faisait plus vraiment d’effet et la laissait indifférente. Détrompez-vous. C’était pareil pour le sexe, car à part une confirmation de son pouvoir de séduction, c’était aussi pour elle une source de plaisir, comme pour tout le monde, à vrai dire. Notamment avec Disaster, qui était un coup tout à fait remarquable, il fallait bien l’avouer. Il avait ce petit quelque chose magique qui plaisait terriblement à Arpège, et qui rendait chacune des relations sexuelles qu’ils avaient différentes –et par conséquent, plus excitantes et surprenantes à chaque fois.

    Arpège ricana. Quel con. Cela faisait un ou deux ans qu’ils couchaient ensemble, et il n’avait toujours pas remarqué qu’elle n’avait pas ses règles ? D’un côté, personne n’avait remarqué, et cela l’arrangeait plutôt. La seule personne à être au courant était le médecin de la Wammy’s House, et il devait bien s’en contre-foutre. Quelle importance si une de ses élèves ne pouvait enfanter et souffrait depuis toujours d’une ménopause précoce –dans ce cas, il s’agissait plus d’une ménopause de naissance, ou quelque chose dans ce genre. Oui, il n’y avait qu’Arpège qui s’en souciait, et encore, elle avait fait une croix sur la maternité depuis sa plus tendre enfance. De ce fait, elle n’avait jamais joué à la poupée, ou au papa et à la maman. Trop de souffrance, peut-être. Et puis, vous imaginez, vous, une mini-Arpège ? Petite fille prématurément dévergondée et vulgaire. Ce n’était pas souhaitable, n’est-ce pas ? Et d’ailleurs, tant que nous y sommes, c’était aussi une des raisons de sa facilité à se donner à tout le monde. C’était pratique, elle ne pouvait pas tomber enceinte. Et puis, il y avait ce mal, cette part de sa féminité arrachée par le fait que sa mère fumait durant sa grossesse. Bref, une longue histoire.

    « Dude, t’parles à une meuf, sois genre plus poli quoi, dit Arpy, ne croyant pas un mot de ce qu’elle racontait. Bah euh c’trop chelou. Genre j’sais pas, j’me suis réveillée, j’tais trop pas morte et l’était c’t’heure là quoi. Ouf. »

    Soudain, Disaster enlève ses mains de la poitrine douce de la jeune brune, pour les plaquer sur le piano. Elle reconnut un air de Kansas, et sourit. Elle ignorait avant cet instant que le blondinet savait jouer de cet instrument. A vrai dire, que savait-elle vraiment dur lui ? C’était le principe de la Wammy’s House, ça, de cacher tout sur soi, jusqu’à son propre nom, soit son identité. S’abandonner soi-même, en d’autres termes. Finalement, personne ne savait rien sur personne. Et à quel prix ? Devenir un pseudo-détective avec une pseudo-vie et une pseudo-carrière. Bref, c’était inutile, quoi. Mais cela était bon sur un point : changer de vie. Cela avait en quelque sorte sauvé Ariel, la changeant en Arpège.

    « Bah t’sais pas quoi ? C’fait geeeeeeenre.. Trois jours que j’ai ni baissé ni embrassé personne. Ouf, hein ? J’devrai passer dans le livre des r’cords pour cet exploit inhumain qu’j’ai accompli, guy. »

    Sur ces paroles qui se voulaient bien évidemment provocatrices, Arpège se mordit la lèvre inférieure et regarda de haut en bas l’être vêtu de orange. Un grand sourire fendit son visage. Ne vous méprenez pas, Disaster n’était pas qu’un de ses meilleurs coups. Il était aussi un de ses meilleurs amis. Un américain et une française. Qui aurait cru que le choc des cultures pourrait donner une amitié pareille ?

Ohmondieu, c'est nul et gniangnian. Et puis j'ai pas du tout fait avancer le Rp, ça craaaaint. Mais au moins, j'ai répondu \o/


Dernière édition par Arpège le Ven 15 Avr - 15:51, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyDim 20 Mar - 1:13

    Non, Disaster ne se doutait pas que les filles qui n'avaient pas leurs règles pouvaient exister. Il ne savait même pas à quelle fréquence les nanas perdaient leurs...ovules – terriblement sale, ce mot. Comme le disait un grand écrivain (donc j'ai malheureusement oublié le nom) il est difficile de faire confiance à des créatures qui peuvent saigner durant cinq jours sans crever. Et Didi, du coup, n'aimait un peu les nanas que pour baiser. Sauf que Arpy, grâce à son caractère affable et à ses minauderies, échappait un peu à cette catégorie de bouche trous sexuels - ; il suivait tellement en peu en bio, qu'il aurait fallu un miracle pour qu'il se souvienne de l'anatomie féminine, autrement que lorsqu'il était en pleine action – ou même de la formule du Zinc. C'était kiffe-kiffe -. La seule chose qui le encore rapprochait des jeunes filles en fleur était ces longs corps minces, aux creux délicats et imberbes, qui appelaient ses lèvres dès qu'il les dénudait. Disaster, malgré sa vulgarité porcine, était un artiste de la chair, un amant de la sensualité. Il aimait séduire, en privé bien sûr, et jouer avec les rondeurs aimables des filles qui se pressaient contre lui, joyeuses. Ce Didi-là était nettement plus délicat que sa face public. Pas non plus au point d'être un dandy, mais il était beaucoup plus présentable. La chair d'Arpy était pour lui un refuge, une ruche de chaleur vibrante, qui frémissait sous ses mains avides. Il était amoureux de chaque beauté, de toutes les jeunesses exquises. C'était aussi la raison pour laquelle il ne pouvait pas s'attacher. Depuis Clara, tous les visages qui attiraient son coeur le rebutaient. Il ne pouvait pas coucher avec une fille au corps trop joli, trop aimable. La beauté sauvage et satinée d'Arpège l'attirait nettement plus, que ces adolescentes lascives, dont les natures attrapaient toute son âme – Virgin avait quelque chose de ça, d'un peu parfait -. Disaster avait sans cesse besoin de nouveauté, mais, encore plus, de chaleur et de seins roulant sous ses doigts légèrement jaunis par le tabac. Un connard, en fait, un adorable pervers, aux moeurs d'adolescent incomplet, toujours à la recherche de plus de plaisir, et d'endorphine pour apaiser son sang tumultueux.

    Il haïssait les surnoms ridicules, d'ailleurs, les minauderies sans sens qu'offrait le sentimentalisme excessif. Il bénissait parfois Arpy pour sa vulgarité et sa franchise de fille qui semble avoir tout vu. L'avis du blond, sur ce point, rejoignait celui de Maupassant : certaines filles étaient plus baisables quand elles se taisaient, mais Arpège ne le dérangeait pas là dessus : elle avait un bon esprit, de nana habituée aux histoires inutiles. Prendre ses aises, et s'habituer au même corps, entraînait automatiquement plus de familiarités, et Disaster se félicitait, parfois, d'avoir choisi d'agresser la vie, plutôt que le même vagin. Arpège était une une étape de son existence aussi confortable que Dainty. Mais Disaster ne méprisait pas les femmes, il ne voulait juste pas être malheureux à cause d'elle. La douleur physique était, de loin, une meilleure excuse pour pleurer.

    Il embrassa la gorge pâle, descendit ses lèvres fébriles vers les clavicules d'oiseau, lâchant le piano pour reposer ses mains sur les hanches maigres :

    « Moi poli ? T'as vu Jésus ? J'ai pas envie d'être...poli. Ma vulgarité, c'mon mode d'vie. En fait, t'as pas d'vie, chéyrie, vu que t'u la passes ici. »

    Il lapa sa jugulaire, suçant à même la peau son pouls régulier. Ca faisait peut-être un quart d'heure, vingt minutes, qu'il était là, et l'orphelinat commençait à bruire autour d'eux. Disaster entendit passer dans le couloir une bande d'adolescents hilares, prêts à se jeter sur leur petit déjeuner, ce qui lui fit penser qu'il avait faim. Mais la chair d'Arpège était autrement plus tentante que de la simple nourriture. Didi la connaissait par coeur ; même le tracé des veines pâles qui couraient au creux de son coude n'avait pas de secret pour lui. La jeunesse d'Arpège ne cessait de l'attirer, d'éveiller des pulsions cannibales et passionnées. Auprès d'elle, il était peut-être con, ouais, ça ne changeait pas de d'habitude, mais un peu moins que devant les autres. Lui non plus, ne connaissait rien d'elle, à part qu'elle était française. Il n'était pas très physionomiste ; il n'arrivait pas à deviner son histoire à partir de son visage. Arpy paraissait aussi équilibrée que tous ceux qui les entouraient – ne pas se fier à ça. La moitié des orphelins avaient été violés, et un tiers avaient connu les meurtres les plus épouvantables. Un vrai repère de cas sociaux, j'vous dis -, aussi sage que lui-même. No, just kidding. Ni elle, ni Disaster n'étaient de sages enfants.
    Les rires s'éloignèrent, frivoles, et les lèvres du blond retrouvèrent leur place sur le cou fin. Il leva un regard malicieux vers celui de la jeune fille, ne retenant pas le rire qui montait dans sa gorge. Les doubles sens ne lui échappaient jamais, et, même s'il n'y en avait pas, il parvenait toujours à y voir quelque chose de sale :

    « Omg, tu m'ébouriffes là. S'est passé quoi ? Pénurie d'capote ? Ou t'avais un bouton d'fièvre ? Sh'uis sensé applaudir ? »


    Il fit mine de se pencher vers elle pour frôler ses lèvres du regard, avant de s'écarter. Disaster étira longuement ses bras, faisant craquer ses muscles encore engourdis par le sommeil. Tout, entre eux, n'était finalement que pure provocation. Lol. Devrait-il encore s'échiner à la tâche de la combler ce matin ?
    Didi se redressa, faisant rouler son oeil de verre dans son orbite salement. La prunelle vitreuse se tourna de nouveau vers Aprège, aveugle, et il caresse longuement la chair fine de ses hanches :

    « J'comptais m'relire les Contes Grivois d'Maupassant, aujourd'hui, mais piske tu me le sous entends si gravement, j'peux bien t'consacrer un peu d'mon précieux temps pour arranger tes ardeurs d'pouffe >D Mais fais voir qu'tu l'mérites. »


    C'était vraiment pratique les filles faciles. Pas besoin de se prendre la tête, de se compliquer la vie. Elles vous tombaient dans la bouche, et ne vous abandonnaient pas. Il ne fallait pas poser Didi en victime de la prude Clara, ni le voir en pur blasé. Le terme « FREE LIFE » lui convenait nettement plus. Il prenait ce qui lui tombait sous la main et en profitait, sans faire d'économie, ne pouvait pas deviner de quoi demain était fait.
    Arpège était l'un des éléments les plus stables de sa « rude » existence de petit pervers, extraverti et stupide.
Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyVen 15 Avr - 15:50

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 310

    La brunette dévora Disaster des yeux. Il était tout de même incroyablement séduisant, le blondinet. Il avait ce je-ne-sais-quoi qui faisait craquer Arpège, et qui expliquait certainement l’affinité qu’ils avaient. Peut-être était-ce le fait qu’ils se ressemblaient atrocement sur beaucoup de points. Tenez, prenons ce côté naturel qu’ils arboraient tous les deux. On peut dire naturel ou dévergondé, ou encore vulgaire à en mourir, c’est vous qui voyez. Toujours était-il qu’ils se retrouvaient dans cette attitude qui englobait pas mal de caractéristiques. Comme quoi ? Tout d’abord leur langage, par exemple. Il y avait peu de jeunes à la Wammy’s House qui correspondaient oralement de cette manière, et qui étaient aptes à comprendre Arpy et Didi lorsqu’ils étaient ensemble. Oui, la parole avait bien été créée pour communiquer. Eh bien les deux amis arrivaient à communiquer entre eux, c’était déjà ça.
    Et aussi, comme point commun, ils avaient cette manie de coucher à droite et à gauche. Un peu des « marie-chouche-toi-là », comme on disait avant. Le mieux, chez ce genre de personnes qu’ils étaient, c’était qu’ils pouvaient coucher ensemble sans se prendre la tête. Et ça, c’était vraiment, vraiment bon. Combien de fois Arpège avait dû fendre le cœur de petits pommés à qui elle avait offert son corps. Non, les histoires de ce genre n’étaient pas pour elle. La jeune nymphomane était réglo, et ne comprenait même pas ceux qui s’entêtaient avec les sentiments amoureux. A quoi servaient-ils, franchement ? Qui avait déterminé qu’il y avait besoin d’amour pour coucher avec quelqu’un ? C’était fou le nombre de gens qui y croyait à fond. Toujours est-il qu’Arpège ne faisait nullement partie de cette catégorie, et retrouvait en quelque sorte cela chez Disaster. Du moins, il aimait le sexe autant qu’elle, et ne lui prenait pas la tête. Que demander de plus, franchement ?

    Disaster déposa ses lèvres sur le cou d’Arpège, qui frissonna lorsqu’il lui suça la peau. A nouveau, elle se mit en position « sangsue », passant une main dans la chevelure blonde du jeune homme en orange –d’ailleurs, le lavait-il jamais, son foutu pull ? La musicienne était comme ça, elle aimait bien les câlins matinaux. Elle aimait bien les câlins tout court, à vrai dire. Mais ça, on aurait été au courant.
    Un groupe d’adolescents passa dans le couloir. Aucune réaction de la part de la brunette. Oh, elle avait fait bien pire ! Comme la fois où elle couchait sauvagement avec Disaster dans une salle de cours, et que les élèves se regroupaient déjà devant la salle, et qu’ils avaient dû sauter nus par la fenêtre, devant les orphelins du parc. Ou encore avec Die, dans le bureau de Moriarty, alors que le directeur ne devait pas tarder. Ah, que de bons souvenirs. Enfin bref, si quelqu’un entrait alors que les deux amis se câlinaient, cette personne ne risquait pas d’être surprise. Il fallait se rendre à l’évidence : tout le monde savait qu’Arpège et Disaster couchait ensemble. En fait, tout le monde savait qu’Arpège couchait avec tout le monde. Oui, c’était plus ça, en fait.

    « Bouuuui, mec. J’veux grave une médaille. Noooooow. »

    Elle ricana, pour changer, et le regarda s’étirer en baillant. Il fallait dire qu’il était tout de même tôt. Quoi que, peut-être fallait-il qu’ils se rendent en cours. Peu importe, ils pouvaient bien sécher la première heure, ou même la deuxième. Comme si cela était important, de toute manière. Non, non, elle s’en contre-fichait de ce qu’on lui enseignait ici. C’était dans quel but ? Devenir L ? Mais lui avait-on seulement demandé son avis ? Non, évidemment. Arpège ne s’intéressait nullement à la justice. Quelqu’un se chargerait bien de mettre derrière les barreaux l’homme aux gants noirs, ce salopard de première. Comment allait-elle vivre sa vie, alors, puisqu’ici on ne lui apprenait qu’à devenir détective ? Eh bien, en usant son réel don. Non, je vous défends de penser au sexe. La musique ! En sortant d’ici, dans un ou deux ans, elle comptait retourner en France, et continuer la carrière qu’elle avait tout juste commencé. Alors, à elle la belle vie de guitariste !

    Arpège lança son regard provocateur à Disaster, et haussa faussement les épaules, sans décoller ses yeux des siens.

    « J’m’en fous, t’sais, j’peux rester là toute seule à jouer d’la gratte, hein. T’pas obligé d’me consacrer d’ton précieux temps, son Altesse Didi. »

    Un sourire terriblement pervers déchira son visage aux traits sauvages. Le chat du Cheshire n'avait qu'à bien se tenir, il avait de la concurrence là. Comme cela, on aurait presque dit un animal prêt à sauter sur sa proie, tant les mèches noirs qui étaient tombées devant son visage renforçaient son animosité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyVen 13 Mai - 0:02

    Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. DisneyEnchantedPDVD_168

    Ah, je peux dire que les Humains n'aiment pas les pipelettes,
    Qu'ils pensent que les bavardes sont assommantes !
    Que lorsqu'une femme sait tenir sa langue,
    Elle est toujours bien plus plus charmante,
    Et qu'après tout à quoi çà sert d'être savante ?

    En plus, ils ont une Sainte horreur de la conversation,
    Un gentleman fait tout pour l'éviter.



    L'heure matinale ne le poussait pas trop à la philosophie ; les pensées de l’énergumène étaient toutes ailleurs, vers un sympathique décolleté. C'est que...Disaster pouvait...prendre ce qui lui passait directement à portée de main, ces délicieuses chairs arrondies, et finir ce topic sur du hentaï en folie (ouh, l'affreux gamin gâté. Le petit démon intérieur semblait appuyer de tout son poids sur cette partie de la balance) ou tenter de se frustrer, volontairement, oserai-je avancer., et passer une délicieuse matinée en amis avec Arpy Oui, oui, j'ai bien dit « frustrer » ; un mot qui ne va pas vraiment de paire avec la personnalité égocentrique et furieuse de l'adolescent blond. Mais, voyez vous, Arpège, il la voyait tous les jours depuis tellement longtemps qu'il avait peur parfois de trop s'habituer à ce corps sublime, et que la séduction, ben, ça se jumelait quasiment avec le quotidien. Il n'avait jamais lu/jamais eu la foi de lire les grands classiques, ceux des Stendhals, des Byrons, et compagnie, mais Disaster se doutait que, au bout d'un moment, même les beautés les plus piquantes, les plus rageuses, deviennent, en partie, fades. Il ne prenait, sans doute, jamais le temps d'y penser sérieusement, mais n'arriverait-il pas un moment, oú dans cette relation si erratique, il se sentirait lassé par ces formes qu'il connaissait déjà par cœur, collés à sa peau et à ses souvenirs ?

    Didi n'était certainement pas un intello, de toute façon ; ça n'entrait pas dans ses priorités d'être calculateur. Quoique, sa superficialité pouvait entrer dans un éventuel caractère manipulateur. Mais, en gros, plus instinctif que réfléchi – nouvelle surprenante, je sais. Personne ne s'en serait douté -, il dévorait avec voracité tout ce qui lui tombait droit dans la bouche. Mais là, alors qu'il passait ses longs doigts pâles sur l'adorable arrondi de la joue d'Arpège, il se demanda de la manière la plus crûe si ce serait toujours aussi palpitant de la sauter :

    « J'en ai pas, là. J'peux aller en demander une en choco' aux jumeaux ? Ca f'ra aussi bling bling qu'une vraie. »

    Disaster dévisagea Arpège, poussant ses mains pâles plus loin sur ses cuisses maigres. Dans sa tête, y'avait Sébastien qui lui faisait de la « stimulation romantique et vocale », comme si le petit crabe rouge était vraiment en train de chuchoter à son oreille « Décide toi, embrasse la ». Mais c'était pas comme s'il avait besoin d'un bon ange pour le pousser vers ce genre de choses. Il sourit de nouveau, goguenard, et se laissa aller à chantonner en sourdine :

    « Tu ne sais pas pourquoi, mais c'est plus fort que toi, t'aimerais bien...l'embrasser ~ »

    En paralléle, son regard bleu disait aussi, clairement « tu t'fous de ma gueule, j't'éclate contre l'piano ». Il était loin de se sentir attiré par l'aspect romantique de la minute, mais... IL AIMAIT BIEN LES DISNEYS, quoi. Quand on est un gamin, aux US, la tv reste quand même l'une des seules distractions, et il avait fini par connaître toutes ces chansons ridicules et mièvres par cœur, à force de tomber vingt fois par jour dessus en zappant sur disney channel. Il les fredonnait sous la douche, quand il n'avait rien d'autre à chanter (Au quotidien, c'était Jay-Z qui avait ses préférences). Et peut-être que ça tapait sur les nerfs de ses malheureux colocataires (même si Néron donnait l'impression de l'adorer. Didi ne croyait à l'hypocrisie de personne). Mais il ne comptait pas faire d'Arpy une victime de ses marathons musicaux. Mélomane, elle allait en être outrée :

    « Mon temps ? MON PRECIOUS TEMPS ? J'avais pas grand chose à faire c'matin, à part pioncer aux dernières nouvelles, mais vu qu'j'suis là, t'peux bien me câliner un peu, nan ? Enfin, un peu plus qu'maintenant, hein. »

    Et l'autre, là, avec son air de chatte alléchée par le danger, commençait à le faire flipper. Il n'avait pas l'intention de se laisser violer, de si bon matin, à cause des appétits basiques du ventre féminin. Sérieusement.
    Disaster l'embrassa à la commissure des lèvres, là oú ses sourires naissaient le plus naturellement.

    Il pouvait bien se poser des petits défis de temps à autres, histoire de voir s'il était aussi...vigoureux que d'habitude. Ou s'il allait craquer, comme un gros matou qui veut sa pâté, et qui se rue à tout allure vers la gamelle. Okay, lui et les métaphores, c'était aussi une grande histoire. C'était peut-être le seul type, pas vraiment sensé, on est d'accord, à se voir comme un chat engourdi par la routine, énorme, barrique à pattes, habitué à rouler sur son gros ventre tendu par la graisse de la monotonie pour atteindre sa bouffe. Pas vraiment romanesque comme image.
    Mais rien n'est plus vraiment étonnant, de la part de l'Incroyable Didi.
Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMar 21 Juin - 13:35

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. F10

    Les mains de Disaster caressaient les cuisses maigres de l’adolescente, tandis que celle-ci, toujours assise sur le piano, commençait la danse folle de ses doigts sous le pull orange du blondinet. Arpège remonta ses ongles le long de la colonne vertébrale de son ami. Il lui semblait avoir fait cela un million de fois, peut-être même plus que ça. La douce enfant s’était bien fait sautée plus de fois que raison par Didi, mais y trouvait toujours un certain plaisir, même si elle connaissait désormais par cœur son corps. Elle l’avait bien embrassé à chaque endroit, chaque recoin intime avait été recouvert de ses lèvres pulpeuses et gourmandes. Ils n’avaient plus aucun secret l’un pour l’autre, sexuellement parlant. Ils auraient pu s’en tenir là, arrêter leurs petites sauteries régulières tant le goût de leurs chairs aurait pu leur paraître trop familier, et donc fade. Mais les deux adolescents étaient doués pour maintenir ce désir entre eux, cette excitation animale qui les poussait à se sauter dessus dès qu’ils se retrouvaient seuls dans la même pièce.
    Présentement, Arpège avait envie de dévorer ses lèvres et qu’il la prenne sur le piano sans se soucier de l’heure et des élèves qui pouvaient faire irruption dans la salle à tout moment. Mais cela aurait été bien trop facile. Et surtout, elle n’en aurait tiré strictement aucune satisfaction. Le jeu de la séduction et de la provocation était bien plus amusant que celui du sexe, à proprement parlé.

    Didi chantonna un petit refrain de La Petite Sirène. Arpège ricana, s’étonnant d’entendre une phrase aussi innocente sortir de la bouche de quelqu’un qui baisait aussi souvent, et qui n’avait à vrai dire strictement rien d’innocent. Les Disney, c’était bien triste, mais la mélomane ne les avait découverts qu’à son entrée à la Wammy’s House. Entre le cirque et le conservatoire, son père n’avait certainement pas eu le temps de lui montrer ces dessins animés qui auraient tant pu émerveiller sa vie, comme ils avaient émerveillé celles de pleins d’autres enfants à travers le monde. Alors, une fois arrivée à l’orphelinat, elle avait regardé en boucle ces films, au point de les connaître par cœur. Malheureusement, ils n’avaient pas fait d’elle un être plus doux et plus sage.
    Toujours est-il qu’elle voyait très bien la scène d’où était tirée la chanson. Arpège s’était d’ailleurs souvent identifiée à la sirène, car elles portaient le même prénom. Combien de fois avait-elle rêvé que ce foutu prince Eric embrasse Arielle !

    « Sha la la la la la, s’il est sage, ça serait vraiment dommage ~ »

    Evidemment, elle chantonna cela avec l’air le plus pervers du monde. Elle avait bien choisi sa phrase de la chanson, elle n’allait pas reprendre les couplets niais sur l’amour, tout de même.

    Le blondinet déposa un baiser au coin de ses lèvres pulpeuses. Les yeux d’Arpège passaient de ceux de Disaster à sa bouche, souriant faiblement. Elle approcha son visage du sien, prête à l’embrasser pour de bon. Mais au lieu de cela, elle retira ses mains de son légendaire pull orange et le poussa loin d’elle, cessant de faire la sangsue. Elle se leva et fit le tour du piano, se plaçant de l’autre côté, face au jeune américain. Elle avait décidé de le faire attendre un peu, ou tout simplement de ne rien faire du tout. C’était bien plus amusant de cette manière.
    Faire la garce qui se fait désirer, c’était un des jeux favoris d’Arpy. Cela pouvait soit énerver ses soupirants, soit les exciter profondément. Et puis, dans les deux cas, c’était toujours un minimum flatteur de voir qu’elle était désirée.
    Un sourire enfantin fendait son visage, tandis que ses yeux rieurs provoquaient Disaster. Ils étaient Arielle et Eric sur une barque, entourés de poissons, d'oiseaux et de lucioles. Lequel ferait chavirer le bateau en premier ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMer 7 Sep - 15:10

    Allons bon, la chatte voulait jouer, maintenant ? Il n'avait plus l'habitude de la torture sensuelle. Dévisageant Arpy d'un œil torve (le seul qui lui restait), Disaster posa ses mains à plat sur le piano, s'étalant à moitié sur la surface lisse pour, au moins, tenter d'attraper la friandise que la jeune nymphomane n'avait jamais pris le plaisir de lui refuser, avant. Travailler plus pour gagner plus ? La morale de Sarko', apprise en histoire, revint le hanter. Dans son cas, il ne gagnerait pas plus – si on appliquait cette morale politique à sa vie sexuelle -, aurait seulement plus de mal à chopper ce qui lui était si acquis. La thune ? Le sexe ? La même histoire.
    Il ouvrit grand la bouche, tendant vers Arpège des mains avides :

    « Ca t'excite d'me torturer, hein. En passant, j'te déconseille d'toucher à ma queue. Elle est violette. »

    Awi, trace indélébile de cette nana qu'il avait tirée, en boîte de nuit, une de ces nuits interminables, dont il n'avait presque pas le souvenir. Il ne se souvenait pas de sa tête, pour tout vous dire. Mais fallait bien qu'il finisse par attraper une MST, à force d'oublier la capote. Mais tout ca, c'était la faute d'Arpège ; si celle là se laissait pas prendre partout, sans l'obliger à se protéger, forcément, il prenait des mauvaises habitudes. Sa queue violette, c'était sa faute.
    Didi tomba en avant, face contre la surface laquée, soudain épuisé par l'heure matinale. C'était qu'il n'avait même pas petit déjeuné ; il s'était précipité – comme chacun le sait – dans la salle de musique, croyant qu'il n'y aurait là rien d'assez intéressant pour l'empêcher de se ruer dans le self. Et pourtant.

    « Daaaalle. Nourris mouaaa. »

    Va chercher un petit pot, femme, et une cuillère. Ou un paquet de chips saveur vbacon. P'têtre qu'elle allait croire qu'il était trop flemmard pour lui courir après, comme tout mec – viril - qui se respecte (Tarzan devait souvent courser Jane dans la jungle. Petits jeux bestiaux, sauce singe?), ce qui était un peu le cas. Avec la faim était venue la flemme. Les mains de Didi palpaient le vide, comme si les petits seins d'Arpège se trouvaient à la place de l'air tiède qu'elles brassaient voluptueusement.
    Pas la peine de faire chavirer le bateau, les murènes de la flemmardise qui s'en étaient déja chargées. Disaster était loin d'être un prince

    « Pas la force. Hug me if you don't feed me »

    Mais qui pouvait assurer que durant l'éventuel câlin, Didi n'aurait pas les mains baladeuses ? Plus que probable. Il ne tenait pas en place, quand une fille lui passait sous le nez, c'était connu. Dans le genre grand père pervers. Et pour atteindre son but, tous les moyens restaient efficaces, dont la lamentation.

    Il sourit, félin.

    Bon, tant pis, à tes risques et périls, Arpy. Comme d'hab.
Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMar 4 Oct - 18:46

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 661772tumblrlpo4j25vBj1qcuhdjo1500large

    Mon Dieu, les MST, mais quelles saloperies celles-là. Arpège ne mettait pas de préservatifs car elle ne pouvait concevoir d’enfants, et donc, peu lui importait si les garçons avec qui elles avaient des relations sexuelles lâchaient la sauce en elle. Les petits spermatozoïdes décédaient tout simplement dans les abymes de son corps stérile. Cependant, il est vrai que tôt ou tard, elle allait choper tout l’alphabet des hépatites, car elle n’était pas immunisée contre ces infections et maladies sexuellement transmissibles. Elle avait déjà eu des plaques de boutons étranges, une fois. Cela ne l’avait pas arrêté pour autant, et certainement avait-elle contaminé toute la Wammy’s House et les boîtes de Londres avec ça. Mais s’imaginer avec toute sa partie génitale violette, cela lui donnait envie de vomir. Sans compter la douleur devant accompagner cette vision d’horreur. C’est clair que là, l’utilisation de la capote serait exigée, ou alors l’abstinence serait requise. Arpy était quand même curieuse et avait bien envie de voir le membre violet de son ami. Juste pour prendre une photo. Et la mettre sur le réseau social de l’orphelinat. Et rigoler comme une dingue.

    Un regard mesquin apparut sur son visage, tandis que soudainement, l’être vêtu d’orange tomba en avant, s’écrasant littéralement sur le piano laqué noir. Son regard criait famine, tout comme son estomac. A vrai dire, Didi criait famine tout court. Il ne bougeait plus, exprimant simplement sa faim en bon macho qu’il était. Bien sûr que, implicitement, il attendait juste qu’Arpège sorte comme par magie un bon kébab ou un panini nutella de son décolleté. C’est clair que, là, il aurait plongé sa tête dans ses seins avec encore moins d’hésitation que d’habitude. Malheureusement, la mélomane n’avait absolument rien à dévorer sur elle, et une queue interminable devait déjà être formée à l’entrée du self. Autant dire qu’ils allaient mettre du temps avant de pouvoir ingérer quelque chose, à moins de voler en cuisine, ou d’envoyer Lolly demander un gâteau aux cuisiniers. Et encore, il aurait fallu trouver sa petite tête blonde parmi toutes celles de la Wammy’s House. Tâche fortement délicate. Mais Arpy pouvais largement se passer de manger, contrairement aux mâles, aux mecs, aux hommes, qui puisaient leurs forces dans leur sentiment de supériorité et la bouffe.

    L’unique œil vif de Didi était tourné vers la sauvage jeune fille qu’était Arpège, et ses mains faisaient mine de l’attirer vers lui. La brune ricana bruyamment en voyant ce spectacle, toujours située de l’autre côté du piano. Avant d’avoir faim de réelle nourriture, il semblait tout d’abord avoir faim d’elle, de ses formes et de son corps. Et il fallait dire que, mis à part cette histoire de membre violet, cette envie, cette pulsion, était bien réciproque. Arpy allait s’amuser à jouer la cruche, et faire innocemment un câlin à son ami. Ouais, ça la connaissait, les ruses de mecs pour l’attraper dans leurs filets démoniaques. Les hommes en boîte qui l’insupportaient étaient ceux qui prenaient la peine de lui demander comment elle s’appelait, histoire de donner une image « je suis cool, je suis sympa, j’te demande ton p’tit nom et pourquoi pas ton p’tit zéro six » alors qu’au fond de leur cerveaux pervertis par la sexualité, ils pensaient simplement « viens que j’te fasse hurler dans les chiottes et j’te rappellerai jamais ». Mais il fallait reconnaître que la drague, lorsqu’elle était franche, cela ne faisait que gonfler son égo déjà bien grand. Enfin, Disaster et Arpège avaient dépassé depuis bien longtemps le stade « Hm. Wow. T’es vraiment canon aujourd’hui. ». En fait, tout bonnement, ça ne leur ressemblait pas, ils n’avaient jamais été comme ça. Arpy tentait de se souvenir de leur première fois ensemble. Mais cela remontait à trop loin, c’était certainement lors de leur premier rencontre, du premier pincement de lèvre, du premier regard coquin.

    Arpège, le sourire innocent mais le regard le plus traître du monde, s’avança vers Disaster et l’enlaça en gloussant, passant ses mains manucurées autour de son cou. Déjà elle déposa une bise sur l’angle de son menton, sa bouche s’étirant jusqu’aux oreilles en un sourire affreusement pervers. Son souffle caressait la fine peau blanche du cou du grand blond, et sa lèvre vint suivre le parcours de sa jugulaire, laissant sur son passage un très léger filet de bave.
    Puis elle compta. Dans combien de secondes finirait-elle allongée sur le piano ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyMer 2 Nov - 19:24



    Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 1510

    TROP, TROP SIMPLE. Tu t'y attendais, à ce qu'elle cède, hein.

    La friandise lui était tombée entre les mains, magiquement. C'était comme si une énorme sucette (avec deux sucettes rondes collées au milieu pour les nichons) était venue jusqu'à lui de sa propre volonté et avait agité le petit bâtonnet qui lui servait de cul avant de se laisser glisser contre son torse maigre. Ce qui donnait à Didi le droit de la lécher en toute impunité et d'enrouler ses doigts autour du bâton de la sucrerie. Il en fut presque bouleversé – pour dire à quel point il est stupide lorsqu'il se met à partir dans son wonderfuuul monde intérieur (playboy et vodka au rendez-vous. 'Tention.) - lorsque, au lieu de trouver du plastique blanc sous sa paume caressante, Disaster tomba sur un carré de chair fraîche, élastique, qui était restée un bon moment pressée contre la surface vernie du piano, visiblement, pour avoir cette consistance de douce sucrerie. La taille d'Arpège était en pâte d'amande, et ses yeux... Le terme « chocolat noir » n'était sûrement pas trop insultant pour parler de ces deux prunelles moirées. Du coup, Disaster devenait le pâtissier ultime ; même s'il ne l'avait pas faite lui même (ce serait se vanter, ca) il aimait assez la chair pour la tripoter à tout bout de champ, et quand elle était comme ca, à la fois ferme et molle sous ses doigts, il fondait littéralement.

    Après ce genre de réflexions bonbonnières, il aurait été prêt à se jeter au coup du premier médecin qui lui aurait proposé une lobotomie. Il devrait arrêter de se foutre mentalement de la gueule de son propre cerveau qui, lui aussi, ne ressemblait que trop à de la pâte d'amande (ou à un gros loukoum à la rose. Il aimait bien les deux), et puis, merde, ces pensées là ne convenaient guère à un type qui n'avait jamais entendu parler de science qu'en primary school, lorsque les weshs du coin, lui avaient raconté comment ça se fabrique, un bleu. Tu donnes un bon coup sur la chair, jusqu'à ce que la veine pète et que le sang coagule. Effet coloré garanti. Donc, euh, reprenons depuis le début le fil de cette pensée qui ne s'était que trop éloignée vers des sphéres incompréhensibles, en prenant en compte la participation de la mémoire. De pâtisserie, on était arrivé à corps en pâte d'amande, et de là, à cerveaux loukoumesque. Et à partir de là, ledit cerveau avait perdu les pédales. Concentre-toi, Disaster, plonge tes yeux des gros vicelard dans le décolleté pâle et plaque tes lèvres contre la jugulaire qu'elle tend vers toi – sans jouer à Dracula, ce serait dégradant -. Elle n'attend que ça, sûrement, cette fille au teint blanc.

    Il l’enlaça, soudain, comme on fait un gros câlin à un simple ami que l'on n'a pas vu depuis longtemps. Ses mains quittèrent sa taille et il entoura ses épaules frêles de ses bras, l'attirant doucement contre lui.

    Tsktsk, j't'ai dit quoi, concentre toi, Didi, si tu ne veux pas passer pour une fiotte. T'as d'ja la queue violette, si tu dois en plus te comporter comme un gros pédé de première, y'a plus qu'à jeter toutes tes petites chéries dans les toilettes et tirer la chasse. Si tu voyais Carmen Electra (un magasine collector, du temps oú elle était encore bonne) tournoyer dans l'eau sale, tu en aurais sûrement le cœur brisé. Alors retourne la brutalement sur ce putain de piano et prends la, si t'es un mec. Elle attend que ca, c'est pas comme si tu ne la connaissais pas par cœur, elle et ses sourires de gamine sournoise, elle et ses longs cheveux qui coulent entre tes doigts lorsque tu l'attires vers toi. Sa peau pourrait être retournée, ses intestins mis à fleur de veine, que tu la reconnaîtrais quand même. Une queue violette, ça n'empêche jamais les filles faciles d'aller jusqu'au bout. Enfin, elle n'est pas si facile, tu sais, Disaster, tu le devines, tu pourrais la faire parler, mais tu ne tiens pas à t'engager à être sérieux. Justement, ce serait ridicule, hein, ce serait stupide, de lui montrer que tu n'es pas qu'une bite sur pieds.

    Allez, vire ces pensées de là, arrête de t'adresser à ta conscience, et embrasse moi ces lèvres, dont chaque gerçure, chaque fossette est gravée dans ta chair. Pose y tes doigts, et étire cette bouche pâle lorsque la tienne s'y posera. Et puis enlève moi ce sourire niais de queutard satisfait.

    Disaster sourit de nouveau, perdu dans le creux de l'épaule d'Arpège ; il tourna la tête et embrassa sa tempe, avant de redescendre vers ses lèvres. Il y avait une douceur hypocrite dans ce baiser-là :

    « ... »

    Il baissa les yeux, ferma les lèvres, et embrassa encore la jeune fille, calmé pour au moins quelques secondes par la chaleur de leurs deux corps :

    « Tu penses à quoi ? »

    Sur ce coup, tu fais très vieux papy, Didi.

    Le baiser d'End a du finir par anéantir tes neurones.

    [D'solée, c'pas terrible ._. j'essaye de me réhabituer au rp]

Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptySam 5 Nov - 14:25

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 9935243051011429754358017311197597514566331969991915347441nlarge

Arpège était bien de celle qu’on empoignait violemment et qu’on violait presque sur le sol rien que pour son regard provocateur et son corps attirant. Elle était de celle qui voyait un compliment dans ce comportement animal à son égard. Elle adorait ça, même. Combien de fois avait-elle été entraînée avec excitation dans un lieu retiré, juste pour assouvir les besoins sexuels de telle ou telle personne ? Et c’était pour cette même raison qu’Arpy avait autant de succès. Une meuf bonne, qui baise facilement et bien – en plus – et qui ne vous demandera rien de plus, qui serait assez fou pour passer à côté de cette occasion en or ?
Mais il n’y avait pas que cela. Arpège était bien de celle qui vous empoignait violemment pour vous violer presque sur le sol. Parce que si la jeune femme aimait qu’on la prenne par surprise et excitation, elle était avant tout maîtresse de ses relations sexuelles. Enervée, elle chopait dans les couloirs un jeune orphelin pour lui enlever sa virginité dans les toilettes, et le petit puceau remerciait le ciel que ce jour mal luné pour la nymphomane soit bénéfique pour lui. De bonne humeur, elle se faufilait dans la chambre d’un ou d’une amie pour passer un petit moment agréable entre ses jambes. A l’improviste, comme ça. Elle aimait être surprise, oui, mais elle aimait être surprenante. Et avant tout, elle aimait décider de ses relations sexuelles avec la gente masculine et féminine. C’était le seul pas qu’il y avait entre elle et une pute. Non, je ne dirai même pas l’argent, car inutile de nier qu’Arpège avait déjà couché pour avoir de la cam, ou parfait le fait d’avoir des relations sexuelles avec des profs lui remontait sa moyenne dans la matière concernée. Elle n’avait pas froid aux yeux, la demoiselle. Pas froid entre les jambes, surtout.

En un mot, pour résumer tout cela, Arpy avait l’habitude d’être désirée, quelle que soit la situation. Et elle attendait, avec son sourire félin et son regard horriblement provocateur, d’être prise sur le piano comme elle le désirait. Au lieu de cela, Disaster passa ses bras dans son dos, et la serra comme une amie. Comme une amie, pas comme une pute. Pas comme une pute qu’on veut éclater la seconde qui suit. Surprise, Arpège n’osa rien dire, se contentant de se blottir un peu contre l’américain qui lui offrait la chaleur de ses bras. Il embrassa doucement ses lèvres, en fermant les yeux. Pas comme une pute. La jeune femme put sentir qu’il souriait.
En quatre mots. What. Is. The. Fuck. Arpège avait envie de se décoller, de lui mettre quatre baffes et de lui ordonner de l’allonger sur le piano pour répondre à sa fonction principale de mâle. Mais dans un sens, elle avait trop peur de casser l’instant.

« Tu penses à quoi ? »

Voilà autre chose, encore. Cela donnait la nausée à Arpège. Elle avait l’impression de se trouver dans un film romantique à l’eau de rose, Disaster comme son Léonardo Dicaprio, et Arpège comme sa Kate Winslet. Et il attendait quoi, le bateau pour foncer dans un iceberg et pour couler ? Ce n’était pas son truc, les moments émouvants, l’amour, les trucs niais, tout ça.
Mais elle réfléchit à la question. A quoi pouvait-elle bien être en train de penser ? Elle pensait au fait que, en ce moment même, elle aurait préféré être dans un film porno plutôt que dans Titanic. Et elle se posa une question. Est-ce que Disaster la connaissait réellement ? Se savaient-ils ? Il connaissait par cœur la courbe de ses seins, la forme de ses hanches, le creux de ses reins, l’odeur parfumée de sa peau pâle, l’ébène froid de sa chevelure lisse, le goût de tabac que portait certainement sa langue, la définition de ses lèvres pulpeuses toujours collées contre les siennes, la provocation de son regard gris et animal, le confort de son intimité, le son de sa voix souvent enrouée le matin, l’allure de son petit nez droit et froid, le rose feutré de ses pommettes rebondies, la ligne fine de ses sourcils bruns, la forme de son visage doux et anguleux, la musique de son rire hystérique, le moindre pli de ses longs doigts de guitariste, sa façon de tenir une cigarette entre l’index et le majeur, ses épaules frêles et son ossature fine, les bosses presque inexistantes de ses genoux, la fantaisie de sa lingerie, certainement l’étendu de sa garde-robe et l’excentricité de sa démarche. Sûrement l’aurait-il reconnu entre un milliard quatre-vingt-dix mille six cent treize filles comme elle.
Et le reste ? Finalement, est-ce qu’il avait conscience qu’elle était plus qu’une petite pute ayant pour habitude d’offrir son cul ? Arpège eut un léger pincement au cœur. Elle considérait Disaster comme un ami, un véritable. En fin de compte, il était probable qu’il ne sache que peu de choses sur elle. Certes, ils étaient à la Wammy’s House, et personne n’avait d’informations sur le passé de personne – disons de manière générale. Est-ce qu’il connaissait ses influences musicales, ses goûts culinaires, ses marques de fringues préférées, les matières dans lesquelles elle se débrouillait bien en cours, et pleins d’autres informations inutiles, mais qui constituent la personnalité de quelqu’un ?

Mais est-ce qu’elle aurait pu dire ce genre de choses niaises et incompréhensibles à Didi ? Ja-mais. De toute manière, elle avait bien du mal à comprendre pourquoi de telles pensées existentielles venaient à son esprit de petit génie. Arpège n’était pas du genre à se prendre la tête avec des conneries pareilles.
A quoi pensait-elle, donc ?

« Ton zboube violet, ça m'intrigue. J'veux voir si c'est si débectant que ça. »

Voilà, elle n'avait rien trouvé de plus intelligent à dire que ça, mais il fallait dire qu'il la prenait au dépourvu. Et puis, il l'avait un peu coupé dans son élan, avec sa question étrange. A tel point que sa phrase n'avait même pas été provocatrice, une enfant aurait pu la prononcer sur le même ton.
<
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptyDim 25 Déc - 18:36



    « T’peux même sucer si tu veux. Si la salive humaine a les mêmes propriétés qu’celle des chiens, ça m’la désinfectera. »

    Gracieux, Didi, gracieux. Heureusement que cette meuf là ne t’appartient pas, sinon elle aurait le droit de refermer sa douce main sur tes couilles et de te les broyer. Tu es un homme chanceux, dans ton excentrisme, David. Et faut arrêter un peu de déconner, c’est le manque de sucre qui rend ton cerveau si vacillant. Ou alors tu peux toujours faire genre que ce soudain accès de romantisme était une manœuvre pour te rapprocher du doux corps cambré contre le piano. Ce qui est vrai, dans un sens, niaiser pour mieux séduire. Même si ça n’a pas l’air d’être la meilleure manœuvre à faire pour sauter Arpège par terre. Tu auras le droit de niaiser quand tu seras jaloux. Dans longtemps. Parce que, pour l’instant, si l’esprit sanguin d’Arpy t’a parlé un instant, c’est surtout à son corps, à ses reins cambrés, que tu veux t’en prendre. Et es tu sûr de vouloir un jour tomber amoureux d’une fille qui, dans ses moments d’inconscience, t’appellera « Daniel » ? – En plus, Daniel, c’est un peu Die. Sans vouloir voir à ce point là dans un avenir pas si lointain, lorsqu’Arpège se mettra avec toi en 2017, sera-t-elle encore amoureuse de son prof – c’te gros cliché, omg, te faire larguer pour un prof à la langue littéralement bien pendue – ou entre vous deux, ne serait-ce qu’une histoire de D ? David, Daniel. Tu aurais dû t’appeler Hervé. –

    Il plissa les yeux, attentif au mouvement des lèvres d’Arpy contre les siennes. Ses mains glissèrent silencieusement sur ses cuisses, sous son haut, contre ses reins, contre ses seins, passant sous le soutien gorge, remontant vers les clavicules, et ressortant, enfin, de l’autre côté, sur les lèvres fines, sur les tempes légères qu’il presse doucement pour précipiter sa bouche contre la sienne. Le romantisme, ça va un moment. Ca ne lui ressemble tellement pas que, déjà, il se demande ce qui l’a pris, en embrassant la fille serpent, la dulcinée de Baudelaire qui fond entre ses doigts. Loin d’être Jeanne Duval, Arpy est pourtant proche de la femme exotique, chaleur et flammes mêlées en une même chevelure sombre qui coule entre ses doigts, déjà précipités, déjà avides de ces seins vers lesquels ils glissent. Didi n’a pas une grande culture. Il n’en a même pas du tout. C’est ça d’être américain ; la culture néantesque n’est pas qu’une rumeur. Et pourtant, ce sont des vers inconnus, appris en cours, qui lui reviennent en tête lorsque ses dents s’entrechoquent avec celles d’Arpège. Un truc du genre sensuel, baudelairien par excellence. Enfin, si la femme serpent pouvait s’agiter au bout de son bâton à lui, ce serait déjà intense :

    « Oublie ma question con. »

    Il s’agite enfin, ce crétin, comme si jusqu’à là, la paresse l’avait maintenue dans un état d’hébétude si avancée, que son corps avait mis un instant à réfléchir que, paf, c’est pas le booty de n’importe qui qui est là, appuyé contre le sien. « Baise la. » gueulait la petite voix si habituelle. Baise la, et la seule envie de Didi, c’était, en effet, d’adorer ce corps dévoué à l’amour, et d’embrasser chaque centimètre carré de cette chair que lui – et d’autres – connaissait si bien. Parce que, là, à cet instant, Arpège n’était pas la pétasse que tout le monde connaissait. Elle était sienne.
    On reparlera de la notion de propriété quand elle lui proposerait un plan à trois. Mais là, tant que c’était dans ses bras à lui qu’elle se ruait, elle était terriblement sienne. Femme serpent enroulée autour de son corps pâle, dispensant ses charmes à sa voix intérieure qui martelait, geek et rauque, mais baise la, j’sais pas comment, mais baise la. Jusqu’à là, Didi n’avait pas eu besoin de sa conscience pour le faire, alors quelle était cette agaçante partir qui le retenait ? ETAIT IL EN TRAIN DE GRANDIR ? Cette petite voix était elle la conscience adulte qui commençait - bien que tout à fait d'accord avec la voix adolescente - à se développer dans son centre nerveux qui frétillait en rythme avec sa respiration ?

    Enfin, à part grandir dans son pantalon, Disaster ne voyait pas où sa ridicule petite voix voulait en venir. Alors, il fit simplement ce qu’elle lui demandait. Il l’embrassa. Il la baisa sur les lèvres, quoi.


Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Tumblr_lwrpwf8pjk1r897u7o1_500

Ps : bon, c'est court et nul, pardon ;3;

Revenir en haut Aller en bas
Arpège Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 767573Arpge3A
Arpège
Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 329741Word2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte: Screen, Jesse
Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. EmptySam 17 Mar - 10:42

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. 13088655137079030_nRArcNQN_f_large

    « Celle des chiens. Et c’est la même avec celle des chiennes ? »


Arpège se qualifia de chienne avec son fameux sourire qui aurait fait bander le plus sénile des vieillards sans l’aide d’une quelconque pilule de viagra. Ce même sourire qui aurait fait pâlir de stupeur ou rougir de fureur les petites saintes nitouches comme Virgin. Combien de fois avait-elle entendu dire au détour d’un couloir « Arpège est vraiment vulgos. Normal qu’avec une fille comme ça, le monde ait une sale image de la gente féminine. Ça me révolte ! ». Révoltez-vous toutes seules, pauvres petites vierges orphelines qui ont tellement la haine que tous les mecs que vous convoitez passent entre les jambes de cette jeune femme filiforme à l’odeur de tabac froid, que vous ne trouvez pas bien que de jaser entre vous et de pleurer le soir dans votre lit, seule, en implorant votre misérable seigneur d’être comme elle. Elle qui vous dégoûte tant et qui nourrit tellement vos rêves. Ne vous cachez pas derrière vos boutons d’acnés, vous avez beau la critiquer, cracher derrière son dos telles d’envieuses vipères, vous voulez secrètement être désirées comme elle peut l’être, pouvoir faire craquer n’importe quel mâle, surtout les plus sexy de l’orphelinat. Ah, ça vous ennuie bien de convoiter la vie de cette française vulgaire, droguée et bruyante. Et lorsque vous vous touchez le soir pour combler l’absence totale du sexe dans votre vie, vous imaginez que vous êtes ses formes, que vous êtes sa voix rocailleuse, que vous êtes sa chevelure noire, que vous êtes son regard provocateur. Dîtes, ça vous emmerde que le plus profond de vos fantasmes soit d’être Arpège ? Ce n’est grave, vos copines dans le dortoir d’à côté désirent la même chose.
Si vous avez de tels désirs, c’est parce que vous êtes trop timides pour savoir ce que les mâles pensent. Vous seriez bien surprises d’apprendre qu’Arpège n’est que pour eux un sympathique objet de consommation, une James Bond Girl de plus jetée à la mer après utilisation. Rares sont ceux qui vont aller s’attacher à la nymphomane en désirant son rire, ses goûts, ses pensées et son âme au lieu de désirer ses lèvres, ses formes, ses fantasmes et son aura sexuelle. Au fur et à mesure, ils la regardent avec un air détaché, restant néanmoins durs dans leur pantalon dès qu’elle approche un peu trop dangereusement sa main de leur entrejambe. Vous avez alors toutes vos chances, mesdemoiselles, si ce n’est de conquérir les pulsions sexuelles de ces adolescents omnibulés par les formes de cette catin, de prendre possession de leur cœur. N’ayez crainte, Arpège n’est pas la femme dont on tombe amoureux. Ni celle qui tombe amoureuse.

Alors que l’américain violait les lèvres d’Ariel d’un baiser tout en venant explorer d’une main habile son soutien-gorge, elle ne POUVAIT s’imaginer que dans plus ou moins cinq ans, son cœur endurcie « d’antique catin » – comme le disait Baudelaire – serait dépoussiéré par lui. Disaster allait partager sa vie avec elle, elle lui réserverait l’exclusivité sexuelle, ils feraient à manger ensemble – ou commanderaient de la bouffe ensemble, quoi – ils dormiraient ensemble, ils achèteraient un chien ensemble, ils iraient au restaurant ensemble, ils iraient au cinéma ensemble, ils vivraient ensemble. Pour une jeune nymphomane certainement trop immature pour prendre connaissance des choses de l’amour, c’était impensable. Mais de toute manière, laissons là ces pensées, puisque les deux adolescents ne savaient pas encore que leurs destins étaient liés. Oui, ils n’étaient pas un couple, ils étaient pour le moment de jeunes gens prêts à se faire mutuellement crier sur un piano.
Tandis que la main gauche d’Arpège griffait légèrement la nuque pâle de l’américain du bout des ongles, l’autre vint chercher la fesse ferme du jeune homme, qu’elle pressa dans sa main avec excitation. Déjà les respirations des deux adolescents se faisaient plus fortes et plus bruyante, témoins malgré eux de leur envie de sauter l’autre dans l’instant. Mais Arpy se décolla légèrement du jeune homme avec un faible sourire narquois. Puis, tout simplement, elle le poussa avec le peu de force qu’elle avait, en ricanant bruyamment. Petite garce, ça t’amuse.

    « T’sais, bonhomme, j’ai pas bouffé moi. J’suis pas sûre d’avoir envie d’une bite violette comme p’tit dej’, même si c’est la tienne. »


Bien sûr que c’était offensant, qui a dit que cela ne l’était pas ? Et chiant, par la même occasion. Du moins, pour Disaster. Mais disons que c’était le petit côté imprévisible de la jeune mélomane. C’était une fille facile, certes, mais se la jouer américaine en chauffant un maximum pour finalement laisser son partenaire avec une banane dans le froc, c’était carrément jouissif pour elle. De toute façon, elle allait s’enfuit en courant jusqu’à sa chambre, il allait la rattraper, et engin violet ou pas, ils allaient sécher toute la matinée de cours. Allez, cours après elle Disaster, elle s'est déjà enfuie dans le couloir en te laissant là, ridicule.

TERMINUS BANDE DE PERVERS ~
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Bonjour, il est sept heures du matin. { Disaster. TERMINE.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Les secondes sont aux heures ce que les heures sont à l'éternel.
» Un matin, ça ne sert à rien. } Dreamy ♥
» Son of my fuckin' mother. Disaster.
» Lyle et les sept nains.
» Et les heures s' accumulent... [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wammy's House :: Complément :: ♔ Corbeille :: ♔ Souvenirs-