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 Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex

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Dreamy Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex 895584AvatarDreamy
Dreamy
Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex 240137minus

Feuille de personnage
Wammy’s: H/A
Double Compte:
Âge: 15 ans/23 ans
Sujet: Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex EmptySam 11 Jan - 17:26

I'm waking up to ash and dust
I wipe my brow and I sweat my rust
I'm breathing in the chemicals
I'm breaking in, shaping up, then checking out on the prison bus
This is it, the apocalypse

Tu en avais monté des niveaux et des grades en termes de conneries. Même avant de rentrer dans la Wammy's tu enchaînais les trucs stupides, dangereux ou interdit par la loi, souvent même les trois à la fois. Et en entrant dans cet orphelinat, tu t'étais découvert un autre terrain de jeu, avec de nouvelles règles - à briser, bien évidemment. Tu prenais un malin plaisir à les rayer une à une sur le guide de bonne conduite des orphelins qu'on avait eu la bêtise de te remettre. Et quand ça ne suffit plus, tu te créas une échelle où tu y notais tous tes « achivments » comme tu les appelles. Oh, tu es trop gentille, ou naïve, selon les opinions, pour faire cela juste pour contredire les règles ; tu trouvais ça juste drôle. Et que tu t'es habituée à ça. Et puis ici, tu ne risque pas les coups, et ça, c'était un poids en moins. Tu avais donc un livre où tu y établissais les exploits et les rares règles. Enfin, tu n'avais que deux, de règles : « Ne blesser personne, sauf si c'était le but de l'action, ou que l'autre en question était un poto qui ne risque pas de te faire la gueule – trop longtemps. » et « Interdit d'interdire. ». Faut dire que la deuxième tu l'as mise juste parce qu'elle te fait te marrer comme une baleine.

Enfin bref, tu en avais escaladé des échelons, en passant du grade un, soit « Resquilleuse des cuisines » à « Cisailleuse de rideaux » en passant par le célèbre « Casse-cou sans peur et sans cervelle », le bien mérité « Plus grosse mangeuse de choucroute », suivit par le moins glorieux « Plus long vomit de l'année », mais aussi par le rarissime « Pas collé de la semaine, je vais pouvoir profiter de mon week-end ». Parce que oui, bien que l'Angleterre ai interdit les coups de bâton depuis un certain temps, elle ne tolère tout de même pas que l'on brise les règles sans conséquences, et donc tu connaissais les punitions de la Wammy's House très très très bien. Tellement bien que les surveillants n'avaient plus qu'à t’appeler pour que tu ailles en colle sans faire une vague. Tu songeait même à faire une carte de fidélité, qui te priverais de la dernière punition en date après dix passages.

Mais les choses avaient changés. Et en bien.

En effet, depuis maintenant plus d'un an, Henri avait débarqué à la Wammy's. Et depuis à peu près un an, les conneries étaient devenues des quêtes divines, les escapades, des voyages en terre inconnues, et les blagues des missions commando. Ouis, tu adorais faire des missions avec 'Riette. Bien que ton casier judiciaire proteste à grand cris de « TU VAS FINIR EN TAULE SI TU CONTINUS ».  Alors maintenant, tes heures de colles, tu les passais avec l'autre zouaz, et autant dire qu'elles passaient vite.

Justement, aujourd'hui tu en as pour huit heures de colles et quelques travaux d'intérêts général avec Hurricane parce que vous aviez eu le malheur de vouloir explorer votre habitât qu'est cet orphelinat. Tu voyais déjà le grade « Apprentie d'Indiana Jones » rejoindre ton palmarès, et « Pilleuse de tombe » rejoindre ton casier judiciaire. Parce que oui, vous aviez en quelques sorte pillés des tombes. Mais les mecs étaient morts, qu'est-ce qu'ils en avaient à foutre ?! Même leur famille qui aurait pu se souvenir d'eux était mort et enterrée depuis si longtemps que c'était les dinosaures qui les avaient enterré. Heureusement, ce n'était ni Moriarty, ni Kaplan qui vous aviez gaulés au milieux du cimetière alors que tu rendais tes poumons, sinon vous auriez fini vos jours dans les oubliettes, à bouffer des rats. Et oui, tu étais persuadé qu'il y avait des oubliettes ici : ils ont bien un cimetière, non ? C'est juste que t'as pas cherché assez fort. Faudrait fouiller les bouches d'aérations du bureaux de Kaplan : il doit y avoir aménagé un cachot.

Bref, ça fait une demi-heure que tu poirotes avec le pion en attendant l'autre débilos qui ne se montre toujours pas. Tu ne te dis pas qu'il a séché : il sait très bien que ça ne sers à rien. Alors soit il a oublié, soit il a oublié. Les deux solutions sont très plausibles. Tu lui envois un texto dans le dos du surveillant qui se résume par « BORDEL MAIS MAGNE TOI ». Ils ont décidé de vous donner à ranger et nettoyer de fond en comble la salle commune. Bordel, tu t'étais promis de ne plus jamais recommencer cette tâche ingrate et ignoble : on n'imagines pas les nombres d'horreurs que l'on retrouve, c'est un peu comme retrouver un vieux chewing-gum encore gluant sous une table alors que l'on voulait juste la tirer. T'as presque envie de te faire vomir sur les souliers du pion pour te passer de ça aujourd'hui, mais ça ne fera que reporter la punition. Quand il le faut, il le faut ! Et hors de question de commencer sans l'autre protozoaire, quitte à se voir doubler la colle ensemble : au moins tu seras pas la seule poire du lot. Tu lui renvoie un message alors que ça fait pas trente secondes, espérant que le spam le fasse réagir. Des tonnes et des tonnes de merdes t'attendent derrière cette porte, disséminées aux quatre coins de la pièce, camouflant quelques trésors – ou dents – perdues, et on ne sortiras pas de cette pièce avant d'avoir finie.

Enfin, si Mônsieur Hurricane daigne se montrer.
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Hurricane Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex Hurric11
Hurricane
Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex 348194cortex

Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: Re: Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex Quand on ne sait même pas comment se servir d'un balais - feat Cortex EmptyMar 18 Mar - 22:33

Your mind can play tricks
Make you what you want to be
Just like superheroes
You saw on the TV

In my old, red saloon
I'm a knight in shining armour
If I were asleep, man
I couldn't be much calmer



Une lutte acharnée. La dichotomie du bien et du mal, engeances qui s'opposent sans merci dans des effluves de sang et de larmes. Les éclairs zèbrent le ciel sans pitié, pareils aux lames qui s'abattent sur les gorges des malheureux fantassins de l'armée ennemie. La pluie lave les armures, imbibe les vêtements, glace jusqu'aux os les vainqueurs, et le sol se gorge du sang des vaincus.
Sa vue est obstruée par ses cheveux trempés, le vent froid qui lui lacère la peau, son casque morcelé lui comprime le crâne... Sont-ils tous morts ? Est-ce qu'il en reste ? Son bras tient encore son épée d'une poigne puissante, et dans l'autre il parvient encore à maintenir son revolver à laser ; l'invasion alien est partiellement maîtrisée. Peut-être que l'humanité peut encore espérer voir la lumière du jour, le soleil se lèvera sur sa Terre natale ce matin, après la tempête...

Lord Tempest : "... ma soeur... Lady Creemy.... tu ne peux pas être morte... tu dois voir avec moi les prés verdoyants des plaines du New Hampshire... Tu dois encore visiter avec moi la Ville Flottante... Nous avons encore tant à faire... où es-tu... Nous avons tant de pizzas pepperoni à manger ensemble devant The Voice... "

Epuisé par le combat, le pauvre hère tombe à genoux : il n'entend plus rien. Ses tympans n'ont pas supporté le vacarme bourdonnant des vaisseaux ennemis. Pourtant, soudain... Tout tremble. La terre tant aimée sous ses pieds fait soudain payer à la race humaine ce bain de sang inutile, en vrombissant et en frémissant, comme folle. La haine de la Terre s'abat sur lui. Sa vengeance. Il sent le sol se dérober sous ses pieds et la douleur sourde d'un choc qui lui fait ouvrir brutalement les yeux, le contact avec les abîmes de la terre le terrasse de douleur.

Quand le valeureux guerrier ouvre les yeux, après une chute qui lui semble interminable, il parvient à voir. Il parvient à repérer ses environs. Des posters de groupes bizarres. Tiens donc... les habitants des entrailles de la planète ont de bons goûts musicaux, c'est toujours bon à prendre. Il semblerait qu'ils apprécient aussi la délicieuse odeur du tabac froid, et le sol en moquette d'un immonde rouge burgundy. Tiens, il lui semblerait même reconnaître, là bas, derrière une table, une paire de chaussures qu'il s'est offerte récemment.

Hurricane : "Saloperie de portable... J'étais en train de dormir, bordel de merde..."

Sa main rageuse s'empare de l'objet hors de prix qui a osé le couper dans sa délicieuse rêverie et il tapote son code pour vérifier qui a brisé ce viril rêve de gloire. Dreamy. Evidemment, qui d'autre pourrait oublier qu'à cette heure précise de la journée le mercredi après-midi il fait une sieste pour reposer sa peau et éviter les cernes et- non, oubliez ça. L'après-midi, il ne dort pas normalement. Mais parfois, Morphée vous capture, sans prévenir. Peut-être aurait-il dû choisir un meilleur moment que cinq minutes avant l'heure prévue pour que le jeune italien insupportable se rende à sa colle. Morphée voulait-il l'empêcher de s'unir à la jeune femme dans une autre quête démoniaque contre la saleté ? Peut-être était-ce un signe. Qu'allaient-ils détruire aujourd'hui dans leur alliance du mal ? Conquérir le monde restait bien entendu une option, mais les deux jeunes gens s'étaient entendus pour la reporter indéfiniment. En effet, la conjoncture économique actuelle ne leur permettait pas de mettre leurs plans à exécution.

Oui. La conjoncture.

Hurricane : "....... MERDE."

Deux temps, trois mouvements, deux tasses de café renversées, une brosse à cheveux balancée par la fenêtre dans un mouvement trop brusque, et le voilà qui dévalait les escaliers avec l'élégance si particulière aux jeunes anglais pressés : autant dire qu'il n'avait rien d'un gentleman. En attendant, il n'avait que 15 minutes de retard quand il ouvrit les portes de la salle commune et qu'il s'attendit à être accueilli comme un prince. Après tout, n'avait-il pas sauvé la Terre ?

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Hurricane : " JE SUIS LA."


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