Arpège. La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer. WA.
Arpège
Feuille de personnage Wammys: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Arpège. La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer. WA. Dim 13 Oct - 17:54
Arpège • Ariel Leblanc A quoi bon se tuer à naître si ce n’est pour connaître le plaisir ?
25 ans • 30/11 • 172 de QI • Femme • Française • Ancienne de la WH • Word
Que devrait être le corps ? Un objet de pur plaisir et de pure liesse.
Couleur des cheveux : Noirs Couleur des yeux : Gris Couleur de la peau : Blanche
Taille en cm: 174 Tatouage : Un triangle sur le poignet où est marqué en bâtons "WH". Une plume derrière l'oreille. Une rose colorée en haut du dos. Corpulence: Fine
Tout être humain a le droit d'être en contradiction avec lui même.
Mélomane Déterminée Sociable Généreuse Super woman Déconeuse
Manipulatrice Droguée Provocatrice Révoltée Sex-addict N'en fait qu'à sa tête
Entre dix-sept et vingt-cinq ans, il y a un monde, ou même deux. (On est pas sérieux quand on) A dix-sept ans, les choses de l’univers des adultes semblent futiles, on veut faire la révolution, bousculer le monde, cracher sur l’autorité et crier à plein poumon qu’on les emmerde tous, on n’a qu’une vie, que jamais on ne rentrera dans leur petit schéma normé de la société. A vingt-cinq ans, le poids des responsabilités pèsent déjà sur nos épaules, l’avenir a un sens déjà plus concret, on a compris que le destin avait un plan pour chacun de nous, et on s’y conforme.
Arpège n’est pas devenue la rock star qu’elle rêvait d’être. Oui, elle aurait tellement aimé se trémousser en tenue sexy sur scène en hurlant dans un micro, jusqu’à ce qu’elle ait la cinquantaine en mode Madonna, puis qu’elle crève dans sa loge d’une overdose de coke ou d’une balle dans la tête de la part d’un fan. Comme ç’aurai été beau. Elle n’a pas, certes, fait de sa vie celle d’une troubadour, mais elle a gardé un amour inconditionnel pour la musique. Quand on a un don, on ne le perd pas au fil du temps. C’est quelque chose d’inscrit dans le code génétique, personne ne peut le prendre. La musique est son refuge, sa bulle, sa carapace, sa maison, son asile. Et oui, elle collectionne toujours les guitares. Et oui, les murs de son appartement en sont couverts.
Abandonner son rêve au détriment de quoi ? Premièrement, au détriment de son chien. Lors de son road trip parisien, après la fermeture de la Wammy’s House, le chemin d’Arpège a croisé celui de Rivoli, un jeune Beagle qui devait à l’époque n’avoir pas plus de deux mois. Il lui a permis de tenir le coup alors qu’elle était au plus bas, car elle a développé grâce à lui un certain sens des responsabilités. Un chien n’est pas une peluche, et encore moins le beagle, même s’ils sont mignons comme tout. Riv demandait du temps, une éducation ferme, des promenades interminables, et la présence quasi permanente de sa nouvelle mère, ou du moins celle qui se plait à se considérer ainsi. Ainsi Arpège a dû rapidement apprendre la rigueur.
Rigueur qu’elle applique aujourd’hui dans son boulot. Ah oui, car si elle a abandonné son rêve, c’est également pour s’engager dans la Wammy’s Agency (comme beaucoup d’élèves de la Wammy’s House, me direz-vous). Son job est simple : elle règne sur les sous-sols glauques du grand bâtiment. On y trouve là les nombreuses salles d’interrogatoires, et Arpège a pour rôle de gérer l’ensemble de ces pièces sombres et humides (l’arrivée des suspects et témoins, qui va interroger qui sur quelle affaire, si ça part trop en live, elle intervient). A vingt-cinq ans, elle est plus ou moins à la tête d’un des services d’une des plus grandes agences d’Angleterre. Propre. Mais il lui faut reconnaître un certain talent pour ce qu’elle fait. Les méthodes d’interrogatoires (comprenant tortures psychologiques) n’ont aucun secret pour elle, et elle peut faire cracher le morceau à n’importe qui. Avec le temps, elle est devenue une manipulatrice comme il y en a peu, et elle fait tout cela de sang froid. Il faut dire qu’elle s’en mange une dizaine par jour d’interrogatoires, elle n’a plus froid aux yeux.
Comment concilier le temps passé à s’occuper de Riv, sa vie professionnelle et sa vie sociale ? Arpège est ce que l’on appelle une super woman (oui, c’est un vrai terme qui existe). Ce terme, non loin de nous faire penser à une jolie héroïne volante, désigne en réalité une femme capable d’assurer sur tous les plans de sa vie, et se rajoutant toujours plus de responsabilités. Le syndrome super woman est un comportement se développant chez les femmes overbookées, qui ne veulent déléguer rien à personne : elles occupent le terrain, tout le terrain (pour vous illustrer la chose : la mère célibataire de trois enfants qui bosse dans l’évènementiel, qui dort quatre heures par nuit, qui gère en tant que mère ainsi que dans son job, et qui pète la forme). Arpège est une adepte du « Tu sais quoi ? Je vais le faire. » et cela arrange bien son entourage qui la voit s’activer sans arrêt afin d’avoir un contrôle sur tout, ce qui la rassure. Allez, je vois bien que vous voulez savoir son petit secret pour tenir le coup en menant une vie si chargée. Un mot. Cocaïne. C’est une bien triste réalité : la jeune brune passe sa vie à faire des allez retour aux toilettes pour se « repoudrer le nez », même si se cacher est devenu inutile. Tout le monde est au courant. Comment ne pas l’être ? Un coup de barre, deux minutes aux toilettes, et hop elle revient complètement surexcitée, suivie par son fidèle chien.
La direction de l’agence a tenté à de nombreuses reprises de la remettre à sa place : stop la coke, stop le chien à l’agence, stop les heures passées dans le bureau du patron pour augmenter son salaire (déjà bien élevé). Et ils se retrouvent face à une réelle impasse. Le fait est qu’Arpège est un excellent élément, et qu’ils ne peuvent pas se permettre de perdre quelqu’un qui travaille autant sans qu’on ne lui demande. Deuxièmement, bordel de merde, elle est chez elle ici. Elle a grandit entre ces murs, et ce ne sont pas des connards pétés de thunes qui vont la mettre à la porte du foyer qu’elle a toujours connu. Pour finir, Arpège est une femme de caractère. On ne lui dit pas ce qu’elle doit faire. Point.
En huit ans, on peut dire qu’elle a bien changé notre Arpy. De jeune fêtarde hypersexualisée, glandeuse et irresponsable, elle est devenue une superwoman overbookée, cokée jusqu’à la moelle et (un peu) autoritaire. Eh, ça fait tout drôle hein ? La plaisanterie est terminée, laissez-moi vous peindre un portrait plus approfondi. Certes, elle a grandi et a appris le sens des responsabilités. Mais on ne change pas Arpège. La jeune femme a gardé son implacable sens de la déconade, et est la première à vanner ses collègues de bureau en explosant de son rire délicieux, comme autrefois. Car si elle sait être sérieuse et s’imposer quand il s’agit du boulot, elle reste cette jolie brune au grain de folie qui lui va si bien, même si le poids de la vie adulte a tendance à prendre le dessus. Malgré tout, elle a conservé ce petit côté désinvolte. Elle n’en fait toujours qu’à sa tête, et a même tendance à prendre le contrepartie de ce qu’on lui dit de faire.
Je sais que vous attendez qu’un sujet primordial fasse ici son apparition. Let’s talk about sex. Arpège aime toujours séduire. Arpège aime toujours mettre ses proies dans son lit. Arpège aime toujours avoir de la fantaisie au pieu. Arpège est toujours une shagasse. Mais alors que la jeune Arpège s’offrait à tout le monde sans savoir où donner de la tête, la nouvelle, elle, a perdu cette vulgarité exacerbée. Sans pouvoir totalement la qualifier de femme fatale, nous dirons qu’elle fait plutôt partie de ces allumeuses classes, en tailleur et talons hauts, mais sans culotte. Exciter par des regards provocateurs et des sous-entendus salaces ses collègues, ses supérieurs, ses équipes, et même les criminels sexuels qu’elle interroge, est l’une de ses plus grandes passions dans la vie. Que voulez-vous, la nymphomanie ne se soigne pas.
Quand on s'abandonne, on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus.
On voyait bien que quelque chose ne tournait pas rond de puis quelques temps. Le Boss avait atteint un niveau de stress incroyable, il tirait la gueule encore plus souvent qu’avant. Les profs étaient préoccupés, les éducateurs aussi. Et nous, au milieu de tout ça, alertes mais encore ignorants de ce qui se tramait en douce. Et puis des rumeurs ont commencé à circuler. On allait tous déménager dans un autre lieu. On allait tous nous placer en foyer et nous séparer. Le Boss avait un cancer. Il y avait des zombies dans la réserve. C’est parti loin. Mais nous, les plus âgés, nous avons commencé à nous douter de ce qui était entrain de se passer, doucement mais sûrement. Des types en costard valisettes se rendaient à l’orphelinat tous les trois jours et s’enfermaient pendant des heures dans les bureaux avec l’administration. On fumait nos joints tranquillement, on vivait normalement, mais on dormait mal. Et un jour, on nous a tous convoqué dans l’amphithéâtre. On ne nous convoquait jamais à l’amphithéâtre. Les plus petits étaient sur les genoux des plus grands qui les serraient fort contre eux. Le mauvais pressentiment était, à vrai dire, partagé par tous. Lolly me serrait le bras, derrière moi, End avait ses mains posées sur ma nuque, Carthage me jetait des coups d’œil inquiets. Et la sentence est tombée fatalement, comme la foudre sur le sol, comme une claque dans la gueule.
C’était dégueulasse. Notre monde s’écroulait pour une histoire de fric, alors que nous vivions une histoire d’amour, d’amitié, de fraternité. Autant l’avoue, tout le monde, sur le coup, à paniquer. La Wammy’s House nous avait tendu la main et ouvert les bras alors que nous n’avions plus rien. La WH nous avait élevé, vu grandir, vu faire nos premières conneries, nous avait offert la famille que nous avions perdu. La WH était notre vie, et notre unique point de repère. Nous étions chez nous. Personne n’avait le droit de nous prendre ce lien si unique que nous entretenions avec l’orphelinat, et avec chacun des orphelins. On nous arrachait une seconde fois à notre famille, notre foyer. Certes, tout le monde ne s’appréciait pas, mais nous avions en commun le fait que la WH était notre mère, et que notre mère venait de s’éteindre à tout jamais. Beaucoup de larmes ont coulé, beaucoup d’orphelins ont tenté de manifester pour éviter la catastrophe qui nous guettait. Mais même aujourd’hui, avec toutes ces années de recul, je peux vous affirmer qu’il n’y avait rien que nous pouvions faire. Nous étions condamnés à voir la Wammy’s House nous être enlevée.
J’ai craqué. Je ne pouvais supporter l’idée que ce lieu où j’avais grandi allait devenir une agence policière, que ma chambre allait être transformée en bureau, que les salles de cours seraient des salles de réunion, et que rien ne serait plus pareil entre les orphelins. Je pouvais me battre contre l’autorité, implorer le Boss de faire quelque chose pour nous sauver. J’aurai pu, oui. Mais j’avais le tournis continuellement. Tout devenait flou sur mon passage, je ne comprenais plus ce que je faisais ici, je ne comprenais plus qui j’étais, ce que j’étais devenue après toute ces années à la WH. On m’arrachait plus que ma maison et mes frères et sœurs : on m’arrachait mon identité. J’étais désemparée, terriblement tourmentée, et l’idée de rester dans ce lieu où les travaux commençaient me donnait la nausée. Je devais partir. Fuir. Je les ai tous abandonné. Alors que certains avaient besoin de moi pour remonter la pente. J’ai tourné le dos à ma propre famille. Mais si j’étais restée, je n’aurai pas pu affronter ce qui nous arrivait à tous. J’avais besoin d’air. J’avais besoin de me retrouver, et d’être seule. Certains m’ont pardonné. D’autres n’ont pas digéré.
Je venais tout juste d’avoir dix-huit ans. L’argent que j’avais gagné en étant gamine grâce à mon éphémère carrière musicale arriva bien vite sur mon compte, et sans cela, je n’aurai pas pu me permettre de partir sur un coup de tête. Je me suis cassée en pleine nuit, et laissant une simple lettre sur mon lit à l’attention de ceux qui j’aimais. J’ai choisi ma guitare la plus précieuse – demandant dans mon message à End de prendre soin des autres – et dans un sac à dos, j’ai pris l’essentiel : des chaussures, deux jeans, quelques hauts, des sous-vêtements, mes papiers, ma carte bleue, mon ipod, mon casque, du maquillage, et j’étais partie. J’ai laissé la plupart de mes si beaux vêtements à ma partenaire de chambre. Je n’en avais plus besoin. Arpège s’écroulait peu à peu, et pour faire mon deuil, prendre toutes ces affaires ne m’aurait été utile. Je me suis postée devant le miroir. Je me suis regardée une dernière fois. Qui étais-je ? Etait-ce vraiment ce que je voulais être ? Baiser à tout va, sortir tous les soirs, me droguer à n’en plus vouloir, vivre au jour le jour sans me poser trop de questions ? Arpège n’avait plus de raison d’être. Je me suis emparée d’une paire de ciseaux, j’ai coupé mes cheveux très courts et je me suis cassée.
Il ne faut pas toujours tourner la page, il faut parfois la déchirer.
Arpège – Un aller simple pour Paris.
Je ne m’étais pas trop posé de questions quant à ma destination. Paris était tout indiquée. Pour me retrouver, il fallait que je retourne aux origines, dans le pays qui m’avait vu naître dix-huit ans plus tôt, et que j’avais également fuit. Il fallait que je vois de mes propres yeux la capitale française, juste pour m’assurer que tous ces souvenirs que j’avais conservé dans un coin de ma mémoire avaient bien existé. Oui, il fallait que je m’assure que Paris était réelle, afin d’être certaine que moi, je l’étais. En voyant la tour Eiffel depuis le hublot de l’avion, mon cœur s’est serré. Ce sentiment était étrange : je ne me sentais pas chez moi, mais j’appartenais pourtant à cet endroit. J’avais une envie incroyable de fouler le sol de ma terre natale.
Pour un petit moment, cessons de parler au passé, car ce qui suit est une vérité générale, un fait qui est encore actuel et qui le sera toujours. Paris est une ville magique. Les femmes y sont belles, les hommes y sont sublimes, la culture nous attire comme des aimants à l’aide des enseignes lumineuses des cinéma, théâtre et musées, les parisiens savent faire la fête comme il le faut, et malgré la taille parfois un peu limitée de leur engin, ils savent s’y prendre au lit. La capitale m’a vite fasciné, et je suis tombée amoureuse des troquets, des petites salles d’expositions cachées dans des ruelles, des magasins insolites, du street art omniprésent, de la musique qui émane des magasins et des fenêtres de tous les appartements. Mais les Parisiens sont des cons. Non mécontents du solde ahurissant de leurs comptes en banque, ils ne vont avoir de cesse de juger. Juger. Juger. Juger. Et tirer la gueule, tout le temps : dans la rue, le métro, le cinéma, la boulangerie, la banque, l’entrée des boîtes, les expos. C’est tellement plus frenchie de ne pas sourire. La bonne humeur, too mainstream. Je déteste cette ambiance égoïste et de non entraide.
J’avais de quoi me payer une petite chambre d’hôtel miteuse, mais qui m’assurait un toit au-dessus de la tête tous les soirs. Je n’avais plus envie de baiser, je n’avais plus envie de sniffer ou de fumer, je n’avais même plus envie de chanter. J’avais simplement envie de me laisser crever sur ce matelas qui sentait un peu trop le tabac froid, me passant la main dans mes cheveux courts. J’étais venue ici, et je croyais quoi exactement ? Que j’allais trouver les réponses à mes questions ? Que fuir allait sauver la Wammy’s House ? Que Paris allait m’aider à trouver qui j’étais ? Je n’avais aucun but, aucune destination. J’étais seule avec ma carte bleue et ma guitare. Pauvre conne, tu me donnes envie de vomir. Il était samedi soir, et je suis sortie dehors pour m’empêcher de me coller une balle dans la tête. Je n’avais même plus de cigarettes, et il pleuvait comme vache qui pisse dehors. En trente secondes, montre en main, j’étais trempée jusqu’à l’os, et j’ai couru m’abriter pas loin d’une petite épicerie fermée et abandonnée depuis que j’avais emménagé dans ma chambre d’hôtel. Je n’étais pas la seule, recroquevillée sous ce petit abri. Non, je remarquai la présence d’un petit être tremblant de froid, le regard dans le vide, allongé sur le ventre. C’était un chiot, et il n’avait pas plus de six moi.
Arpège – Pour toi aussi c’est la merde, pas vrai ? C’est pas agréable de n’plus avoir de famille. D’être toujours tout seul. Mais tu sais p’tit, je pense que c’est comme ça qu’on s’en sort. En prenant des claques et en se relevant. Soi-même, j’veux dire. Fuir n’est pas toujours la mauvaise solution. Ça m’a sauvé la vie.
Un silence. La pluie continuait de tomber. Une larme.
Arpège – Ils me manquent tellement.
Le chiot me regardait avec un air perplexe, comme s’il avait compris ce que je venais de lui dire. Comme s’il me comprenait, comme s’il savait que je souffrais, que je brûlais intérieurement. Il tremblait encore, alors je l’ai pris dans mes bras pour le réchauffer. Et je ne l’ai plus jamais lâché.
Ce petit beagle que j’ai nommé Rivoli – Riv pour les intimes – en l’honneur de l’avenue où je l’ai vu pour la première fois, a littéralement changé ma vie. Je n’avais plus à m’occuper que de mes besoins, j’avais désormais à prendre soin d’un petit être plus faible que moi. C’était une sensation étrange, car je n’avais jamais eu à élever un animal auparavant. Mais il a joué le jeu, et m’a suivi dans mon aventure de la reconquête de mon identité. En contre partie, je lui ai offert plus d’amour qu’une mère ne peut en donner à son enfant. On avait brisé tous mes repères en vendant la Wammy’s House, et Riv était devenu mon nouveau pilier. J’ai construit mon quotidien autour de lui, et je le faisais passer avant ma propre personne et ma propre volonté. Nous avions besoin l’un de l’autre pour survivre. Qui aurait pu croire qu’un simple petit chien aurait fait de moi quelqu’un de responsable et d’adulte ?
L'amour est la première condition du bonheur d'un foyer.
Arpège – Un aller simple pour Londres.
Retour au pays. J’avais passé un an à me reconstruire dans une chambre d’hôtel parisienne, et il était temps de mettre fin à ma vie de vagabondage. L’Angleterre me manquait et il fallait que je retrouve ma famille. J’ai pris un appartement au cœur de Londres avec la fin de mes économies, et j’ai recontacté ceux que j’avais abandonné il y avait un an de ça. J’ai un l’agréable surprise de voir mes anciens amis me comprendre, et se réjouir de mon retour. Il fallait désormais que je refasse ma vie ici, car j’étais enfin chez moi. Les travaux de ce qui s’appelait désormais la Wammy’s Agency étaient achevés, et je m’y suis rendue, d’abord par curiosité. J’y ai croisé un grand nombre d’anciens orphelins, les retrouvailles furent émouvantes et déchirantes. Car si nous étions là, dans cet institut qui nous avait élevé et qui aujourd’hui était une grande agence, c’est que nous avions acceptés le sort de la Wammy’s House, et que nous avions ainsi acceptés notre propre sort. Ouais, c’était dur à digérer, mais c’était vrai. Alors que j’avançais calmement, mais néanmoins bouleversée, dans les couloirs si changés de l’endroit que je connaissais depuis mes douze ans, j’ai su que je ne pourrai partir. J’appartenais à ces murs, je faisais partie de cette famille, et j’avais fui trop longtemps pour ne pas le reconnaître.
J’ai passé trois ans à étudier la psychologie au King’s College de Londres. J’ai travaillé dur pour obtenir ma licence, mais je l’ai eu. J’avais maintenant deux diplômes en or : celui-ci, et la formation Word de la Wammy’s House. Ainsi, je suis aisément rentrée à la Wammy’s Agency, je n’ai eu qu’à envoyer mon CV, la lettre de motivation était inutile. Il suffisait de voir « Wammy’s House » sur le dossier pour être embauchée.
Je suis chez moi désormais, dans cet endroit qui a connu Arpège, l’adolescente nymphomane et bien trop fêtarde pour son âge. J’ai changé, oui, je ne suis plus tout à fait la même. Il a fallu grandir pour s’en sortir moralement, mais je ne regrette rien, je ne regrette pas ce que je suis, et je ne nierai jamais ma propre personne. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai un connard pédophile qui m’attend aux sous-sols, je vais aller lui faire vivre l’interrogatoire de sa vie. On va voir s’il veut pas avouer, l’enculé. Riv, on y va.
It's a bird ! It's a plane ! IT'S SUPERMAN !
Emploi civil : ~ (promener son chien, lolz) Formation : Licence de psychologie au King's College de Londres, et la formation Words de la Wammy's House Ancienneté à l'agence : Trois ans Poste à l'agence : Gère les interrogatories des suspects / coupables
Look at me now, look at me now
Salut les amours ! It's me again, Jool. Voici donc la fiche d'Arpège à la WA o/ Son avatar est un dessin de Dahlia, tout comme Arpy WH. Bon sinon, j'ai (PRESQUE BIENTOT) 18 ans, j'suis une meuf wesh, la WH et moi on est copines depuis moultes années déjà. Et sinon je vous aime. Hope you enjoyed it ! J
Dernière édition par Arpège le Jeu 5 Déc - 19:09, édité 2 fois
Sujet: Re: Arpège. La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer. WA. Dim 17 Nov - 10:58
Toujours en cours ? (X2 COMBO)
Arpège
Feuille de personnage Wammys: H / A Double Compte: Screen, Jesse Âge: 17 ans / 25 ans
Sujet: Re: Arpège. La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer. WA. Dim 17 Nov - 15:33
Merde je déconne faut absolument que je termine! Mais oui oui, fiche bien en cours. Normalement j'aurai du temps en fin de semaine, donc bientôt terminée :3