Sujet: ma vie est fichue ▼ Eponine Sam 28 Sep - 21:52
I'M READY TO GO.
Eponine ■ Ebony Karaugh
âge : dix-sept ans date de naissance : douze avril 1996 qi : 185 sexe : femelle origine : anglaise ancienneté : sept ans manie : donner des surnoms d'animaux à tout le monde
Voilà ce qu'Eponine se plaît à répéter dès que quelque chose ne va pas. Dès qu'elle se casse un ongle, dès qu'elle perd son stylo, dès que le t-shirt qu'elle voulait mettre est sale. Sa vie est fichue. Et elle répète ça en boucle, elle se morfond. Pour pas grand chose, d'ailleurs, pour des broutilles. Eponine voit les choses en grand. En trop grand, d'ailleurs. C'est une sale manie, chez elle, celle de tout exagérer. Elle exagère les détails jusqu'à en faire des montagnes. Mais généralement, ce n'est pas bien grave. Eponine n'est pas bien méchante d'ailleurs elle est même plutôt marrante. Enfin... Sauf quand elle veut vraiment l'être. Les blagues d'Eponine sont souvent... Nulles et vaseuses, dignes des emballages de carambar. Des blagues stupides, en somme. Tellement qu'elle rigole toute seule.
Eponine est une personne bordélique au possible, de ces personnes qui regardent leur chambre en se disant, avec toute la motivation possible, qu'il faut qu'elles rangent mais qui ne le font qu'une fois leur garde-robes totalement vide. Eponine, c'est le genre de personne qui commence à ranger son foutoir avant de trouver un magazine sous son lit. Elle se laisse facilement distraire. D'ailleurs, sans que vous le sachiez, quand vous n'êtes pas là et qu'elle, elle a un magazine dans les mains, elle fait les tests stupides. Parce que savoir quelle copine ou quelle amoureuse elle est, ça l'intéresse pas mal. Même si c'est stupide. C'est aussi stupide que certaines choses qu'elle ne peut pas supporter. Comme les arêtes dans le poisson. Comme dormir avec des chaussettes. Comme les personnes qui reniflent toutes les deux secondes. Comme les personnes qui marchent très – trop – lentement. Eponine est une personne énergique, qui ressent le besoin compulsif de bouger comme une démente. C'est dans sa nature, elle a besoin d'être active. Eponine est une foutue boule d'énergie. Elle pétille, Nine, comme les bulles dans un coca.
Mais attention. Ne contrariez pas Eponine. Ne la prenez pas pour une conne, ne lui faites pas dire ce qu'elle n'a pas dit, ne lui dites pas que son t-shirt est hideux ou que ce qu'elle a fait, c'est de la merde. Elle est susceptible comme un poisson.Oui parce qu'un poisson est facilement susceptible ; en présence du prêcheur, il prend vite la mouche. Blague à part. Si vous allez trop loin, elle vous le fera sentir. Elle sera piquante, méchante même. Mais à part ça, Eponine est un véritable bisounours. Elle aime tout le monde et elle le montre. Elle sera là si vous avez besoin d'aide pour quoique ce soit. Sauf pour les mathématiques, où là, elle essaie de comprendre mais le temps qu’elle met, l’autre a déjà compris. Ou alors, elle tente un truc, mais c’est pas le bon raisonnement et elle se perd elle-même et elle finit toujours par se vider un paquet de marshmallows parce que ne pas trouver la solution, ça la rend malade. Eponine mange toujours des marshmallows quand il s’agit de résoudre un problème, que ce soit en math ou dans la vie de tous les jours. C'est le fantasme des scouts. Elle est toujours prête. Et si elle aime tout le monde, c'est parce qu'elle a besoin d'être aimée en retour. C'est pour ça qu'elle fait de la sociabilisation. Même si elle ne capte jamais les signes quand un garçon est amoureux d'elle...
Eponine aime tellement de choses à part les gens. Elle aime chanter même si tout le monde lui demande, en la suppliant, d'arrêter. Elle, elle est persuadée qu'elle chante comme ces popstars coréennes ou japonaises. Ouais, parce qu'elle adore les musiques asiatiques. Les voix aiguës de ces chanteuses qui dansent et chantent à la perfection. Elle, elle est trop loin de la perfection. Vraiment trop loin. Elle aime lire. Elle lit tout ce qui lui tombe sous la main. Du vieux, du neuf. Des trucs longs, des nouvelles. Elle gobe tout. Elle aime Hello Kitty. Elle trouve ça tellement... Mignon. Elle a des boules d'oreille, des chaussettes, quelques peluches, des breloques, une brosse à cheveux. Elle adore Hello Kitty. Elle adore acheter des tonnes de choses... Inutiles. Eponine est une acheteuse compulsive. Comme dans « Confession d'une accro du shopping ». De ce fait, elle est souvent fauchée. Si elle vous demande de l'argent, dites-lui non, sinon, elle oubliera de vous le rendre. Si Eponine a une mémoire pour les choses inutiles, de détails sordides dans toutes les conneries que tu as pu faire. Elle ne se souvient pas des visages et ne vous étonnez pas du « t'es qui, toi ? ». Dites-lui votre nom, elle se souviendra.
Elle aime aussi entretenir son cahier secret. C'est un cahier assez mignon, faits de feuilles A4, dans lequel elle colle des images de décorations issues de magazines d'intérieur. C'est son passe-temps, le petit truc qu'elle fait le soir, sous sa couette, dans une cabane à deux balles montée avec ses draps et sa tête. Et elle colle, avec son petit tube de colle bleue – parce que ouais, c'est cool la colle bleue – ses jolies images de magazines IKEA.
Autre chose. N'acceptez jamais la nourriture qu'Eponine vous offre, en particulier quand elle vous dit qu'elle l'a faite elle-même. Elle ne sait pas cuisiner. Mais alors là... Pas du tout. Ca tombe bien qu'elle ne sache pas cuisiner : elle ne mange presque pas. Elle picore, comme un moineau, et finit par jeter la moitié de son assiette à la poubelle. Mais c'est une battante, Eponine, têtue comme une mule et un jour, elle réussira à cuisiner quelque chose de mangeable.
Dans son naturel de gamine, Eponine ne reconnaît jamais ses erreurs. Et l'une de ses phrases de prédilection, après « ma vie est fichue » sera « c'est pas moi, c'est lui ». Bien sûr, elle vous accusera pour des bêtises minimes : elle n'est pas si immature que ça.
Oh et. Eponine n'a pas de pudeur. Alors, ne vous étonnez pas de la voir en sous-vêtements un jour ou l'autre. Mais frappez toujours avant d'entrer dans sa chambre : ça vaut mieux pour vous.
'cause they'll be a day when you're standing in the hall of fame
Christian – Qu'est-ce que tu fais, mon coeur ? Ebony – Je lis.
Christian pose ses mains sur les petites épaules de sa fille. Elle semble flotter dans ce pull trop grand. Il faut dire que rien ne lui va, il a du mal à lui trouver des vêtements. Christian, ce n'est pas une femme, il n'a pas ce sens inné du shopping. Bien sûr, il pourrait envoyer sa fille faire les magasins avec sa baby-sitter ou même avec la voisine. Mais c'était une question d'honneur : l'honneur d'un homme qui n'a plus de femme. Gail était partie il y a de ça cinq ans, un soir d'hiver. Elle était montée dans le dernier train pour Londres où elle avait prévu de prendre l'avion vers la Suède. Elle était partie, comme ça, avec pour seule explication un « je ne t'aime plus » et c'était tout. Elle avait mis son gros manteau, son bonnet, son écharpe et bon vent ! Dans un premier temps, il avait espéré des mails, des lettres ou des coups de téléphone. Mais rien. Que dalle. Ils étaient devenus, lui et sa fille, des indésirables, une page du passé qu'elle avait tourné sans regarder en arrière. Il masse un peu ses épaules en regardant les pages.
Christian – Et... Tu lis quoi ? Ebony – Les Misérables.
Elle est sérieuse. Elle est toujours sérieuse quand elle a un livre dans les mains. Pourtant, lui, il est sûr de n'avoir jamais lu ou même acheté ce livre. Il est sûr aussi que Gail ne l'a jamais eu ou si ça avait été le cas, elle aurait demandé à ce qu'il le lui envoie avec le reste de ses affaires.
Christian – Mais on... Où as-tu trouvé ce livre ? Ebony – C'est la voisine, elle a mis des livres sur le palier. La couverture était jolie alors je lui ai chipé.
Et elle sourit. Là, il la retrouve, sa petite fille de dix ans. Elle est aussi belle qu'un rayon de soleil, quand elle sourit aussi naïvement. Christian caresse ses cheveux. Elle ressemble à sa mère.
Christian – Tu n'es pas un peu jeune pour lire ce livre ? Ebony – Oh, papa... Christian – A ton âge, je lisais...[/color] Ebony – ... Le Club des Cinq, je sais papa ! Mais ce livre est tellement beau !
Il fronce les sourcils tandis que le bleu de ses yeux le frappe en plein coeur. Il ne se souvient pas des échos disant que ce livre était beau. On lui avait toujours dit que c'était une histoire triste.
Christian – ... Beau ? Ebony – Oui ! C'est la misère humaine à l'état pur, la souffrance d'un peuple en guise de reconnaissance, de pouvoir. C'est un peuple perdu, qui passe d'une chose à une autre, qui ne comprend pas. Seulement, à la fin, on ne sait pas s'ils y arrivent. Je suppose que oui... Christian – Parce que tu connais la fin ? Ebony – J'ai vu le film avant !
Et elle part dans un éclat de rire. Elle est si belle, si pure. Il dépose un baiser sur son front.
Christian – J'ai une livraison à faire. Je n'en ai pas pour longtemps. Tu es sage, hein ? Tu restes là, tu ne bouges pas. Si quelqu'un sonne à la porte, tu... Ebony – Je n'ouvre pas. Et je ne réponds pas non plus au téléphone. Je note le numéro.
Il acquiesce, sourit. Elle a tout compris. Si seulement elle avait pu savoir que c'était la dernière fois qu'elle voyait son père. Si seulement elle avait pu savoir que dans quatre heures exactement, elle irait frapper doucement à la porte de sa voisine pour lui demander pourquoi son papa n'est pas revenu. C'est parce que son papa est mort sur sa moto, happé par un camion. C'est aussi pour ça qu'on est venu la chercher.
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Ebony – Cent quatre-vingts cinq ? Monsieur – Oui. Ebony – Ca fait beaucoup. Monsieur – Tout à fait. Ebony – Vous voulez dire que j'ai cent quatre-vingts cinq de ce truc, là... Monsieur – Quotient intellectuel. Ebony – Voilà – donc j'ai tout ça là, dans mon cerveau ? Monsieur – Oui. Ebony – Mince alors, ça doit être lourd à porter, tout ça...
C'est qu'à dix ans, on pense encore que le quotient intellectuel, ça tombe du ciel, comme ça, d'un coup. Et qu'avant, on n'avait rien. C'est ce qu'Ebony pensait, quand on lui a fait passer les tests. Elle ne comprenait pas encore ce que passer le reste de sa vie dans cette endroit, cette « Wammy's house » pouvait signifier.
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Orphan – Hé. Eponine – Ouais ?
Elle relève les yeux vers la personne qui vient de lui parler. Elle se remet debout, aussi, en s'appuyant sur la barre verticale parce que tenir une conversation à genoux, ça ne le fait pas vraiment. Elle étire un peu ses bras, parce qu'ils sont tout endoloris. C'est un peu le merde, quoi. Le gamin, elle ne le connaît pas. Ou alors, elle ne s'en rappelle pas ce qui, en soi, ne serait pas du tout étonnant. Elle arque un sourcil.
C'est juste que là, elle ne comprend pas très bien ce qu'il lui veut, ce gamin. Elle l'appelle gamin parce qu'il a une tête d'enfant. Sinon, après, il est peut-être plus vieux qu'elle. Elle n'en sait rien. Et elle ne lui demandera rien puisqu'il est en train de faire une fixation sur son nouveau nom. Elle a laissé le côté Ebony Karaugh dans son ancienne maison, là où repose son papa mort. Maintenant, elle s'appelle Eponine. Elle a choisi ce nom quand elle avait dix ans, plus sur un coup de tête qu'autre chose, même si elle est parfaitement capable d'expliquer l'origine de ce surnom. Elle s'est intégrée, s'est creusée une place. Parfois, elle oublie qu'elle vit avec des génies et quand elle s'en rappelle, elle se demande ce qu'elle fait ici. Pourtant, elle le vit bien. Même si c'est dans un cadre instrumental. L'adolescente – puisqu'il s'est écoulé quatre ans depuis son entrée à la Wammy's – repousse quelques mèches derrière son oreille.
Orphan – Pourquoi Eponine ?
Ah. C'est toujours la même question qui revient. Pourquoi a-t-elle choisi ce nom ? Les hypothèses, au début, avaient fusé. On prétendait qu'elle avait été une crève-la-faim avant d'atterrir ici. D'autres disaient qu'elle avait des parents arnaqueurs qui l'avaient exploité pour ramener plus de fric. De ce fait, ils avaient commencé à confondre les cultures, à raconter qu'elle vendait des allumettes et que son père la battait si elle ne ramenait rien. Et Eponine, elle avait tout accueilli, toutes les rumeurs en rigolant parce que c'était drôle de les entendre imaginer tout ce qui aurait pu l'amener ici.
Eponine – C'est le nom de la fille des Thavernier, dans les Misérables. Orphan – Je sais, j'ai vu le film.
Elle écarquille les yeux. Abasourdie. Sans voix.
Eponine – Ah mais non, mon chat ! C'est pas le film qu'il faut voir, c'est le livre ! C'est tellement riche en détails ! Orphan – Ce n'était pas la question. Je m'en fous des critiques littéraires des Misérables. Pourquoi Eponine ? Eponine – Pourquoi pas ? Orphan – Mais encore ?
Elle sourit. C'est qu'il y tient, lui, à cette explication. Elle se demande brièvement ce que ça pourra lui apporter, ce que ça changera à sa vie. Et elle sourit parce qu'elle aussi, elle aurait voulu savoir. Elle s'adosse à sa barre. C'est froid, bordel.
Eponine – C'est mon personnage préféré. Orphan – Elle crève. Eponine – Elle meurt par amour ! Quand elle comprend qu'elle ne pourra plus jamais avoir Marcus... Orphan – Marius. Eponine – Ouais, ouais... Donc, elle comprend ça, elle décide de se déguiser en garçon pour monter sur la barricade et le protéger. En fait, à mes yeux, c'est elle, la véritable héroïne de ce bouquin. C'est elle qui fait tout ! Si elle n'avait pas été là, c'est Marius qui serait mort, Cosette n'aurait jamais été heureuse et Valjean serait mort quand même. Orphan – T'es bizarre... Tu faisais quoi ?
Elle se détache de sa barre et la caresse. Oui, ça fait quatre ans qu'elle a commencé ce sport. Ce fût compliqué. Long et compliqué. Elle a souffert. Elle a passé des heures et des heures dans son lit à se plaindre de ses muscles qui criaient au scandale, au meurtre, au viol. Elle a boité dans les couloirs. Elle a traîné la patte. Elle a cru mourir. Plus d'une fois, elle a senti qu'elle tombait de la barre alors qu'elle était tout en haut.
Eponine – Du pole dance. Orphan – Comme les putes ?
Le cliché. LE cliché. Dès qu'elle donne son sport, on le lui renvoie à la gueule. Les putes. Les femmes à moitié à poil qui se dandinent autour d'une barre dans un bar sombre où des hommes laissent traîner leurs sales pattes. Eponine, elle fait plus que se trémousser autour d'une barre froide. Elle, elle fait de l'art. Et elle le fait bien. Elle ne peut pas encore prétendre être aussi bonne que ces filles dans les compétions aux quatre coins du monde, mais elle peut déjà dire qu'elle fait mieux que ces danseuses de bar qui n'ont rien d'autres pour payer leur vie. Elle gonfle ses joues, soupire, roule des yeux. Tant de façons de montrer son agacement. Elle empoigne la barre à deux, l'une en haut, l'autre en bas et elle pousse sur ses bras de manière à s'élever, la tête en bas, pour faire un grand écart dans les airs. Elle revient au sol, tourne deux ou trois fois autour de sa barre avant d'enrouler ses jambes sur le métal et de tirer pour monter. Elle redescend avec agilité et sourit à cet inconnu qui lui pose tellement de question.
Eponine – Alors... Elles font ça, les putes ? Orphan – J'en sais rien, j'en ai jamais vu.
Elle part dans un éclat de rire.
Eponine – C'est toi qui es bizarre au fond ! Tu veux bien qu'on devienne amis ? Orphan – Si tu veux. Eponine – Tu t'appelles comment ?
i got sunshine in my bag.
pseudonyme : Hallelujah âge : 17 sexe : cuiller avatar : America!female, APH découverte du forum : top-site est-ce votre premier forum rp ? nop
Dernière édition par Eponine le Sam 5 Oct - 21:33, édité 2 fois
Sujet: Re: ma vie est fichue ▼ Eponine Dim 29 Sep - 9:34
Coucouuuuu ! :33 (je t'aime)
J'aime beaucoup le caractère de Nine, elle est adorable et très bien décrite, j'ai hâte de la voir en rp hehe o/
d'après le questionnaire, ta jolie eponine est soit expert, soit shape. tu es libre de choisir une de ces deux classes; perso je la vois bien shape vu qu'elle est décrite comme une boule d'énergie c:
il y a un petit truc qu'il ne faut pas que t'oublie de changer, son nom : en effet le pseudonyme doit commencer par la première lettre du prénom ou du nom de ton perso. il faudrait donc trouver à Eponine un prénom/second prénom/nom commençant par la lettre E. :33
voilà, bonne continuation, j'ai hâte de voir ton histoire ♥♥
Sujet: Re: ma vie est fichue ▼ Eponine Sam 5 Oct - 21:34
Je pense avoir terminé. ♥ Je pense. Voilààààà. ♥
Perceval
Sujet: Re: ma vie est fichue ▼ Eponine Sam 5 Oct - 22:50
Il manque la description de son caractère (quinze lignes sont amplement suffisantes) pour que je puisse valider ton perso. (Elle aime Les Misérables je l'adore déjà !)
Sujet: Re: ma vie est fichue ▼ Eponine Dim 6 Oct - 7:05
re-hello eponine ♥♥♥
alors comme le caractère y est (je ne sais si ma comparse a eu une hallucination visuelle ou si tu as édité après orz) je te valide ! Si j'ai bien compris ta spé est la pole dance, eh eh c'est original ! Et j'ai beaucoup aimé ton histoire :33