Bien évidemment, Phoenix connaît ses capacités, mais il a un énorme trou là oú devrait se situer son ego : aussi, il n'aime pas entreprendre de nouveaux projets, bien qu'il soit ambitieux, donc il se retrouve souvent bloqué par cet ultime paradoxe. Il rate assez souvent ce qu'il fait, mais il y a de l'idée. De toute façon, il n'ose jamais aller vers les gens et ne peut même pas dire qu'il a déjà eu un ami. C'est plutôt le type qui reste au fond de la classe et tremble dans sa lâcheté, parce qu'il a trop peur du ridicule. Mais la plupart du temps, il ne s'en porte pas trop mal, puisqu'il est déjà habitué à sa solitude. C'est juste que parfois, c'est chiant. Mais quand on a pas de pote, ça laisse du temps pour autre chose, alors Phoenix cultive les hobbies et il est plutôt créatif, même s'il garde tout ça pour lui. Il est aussi énormément complexé par sa taille et sa maladie ; ça ne l'aide pas à aller au devant des autres, puisqu'il est sûr qu'il ne verra dans le regard d'autrui que du dégoût, ou de la pitié, deux sentiments qu'il rejette de toutes ses forces. Il aimerait être aussi sûr de lui que Mello, ou savourer son asociabilité, ce qu'il aurait pu faire, si ça avait été un choix. Mais il est juste trop lâche et persuadé qu'il ne vaut pas grande chose. En fait, il préférerait que ce soit les autres qui fassent le premier pas, ce serait beaucoup plus facile pour lui, et là, il pourrait montrer qu'il peut être aussi sympa, drôle et intelligent que tous les bgs populaires. Bon, dans les faits, il a choisi ce pseudo là, parce que, blabla, le Phoenix renaît de ses cendres, mais c'est aussi pour se persuader d'afficher ses qualités comme un plumage. Il est aussi un peu vieux jeu, la vie, c'était plus simple avant. Peut-être que quelqu'un l’appellera Papi Phoenix.
Some weirdo I used to know
Rien d'exceptionnel. Il n'avait rien d'exceptionnel, se répétait-il en franchissant le portail qui le menait à une nouvelle étape de sa vie. Cette absence d'exception passait par le fait qu'il allait s'éteindre aussi vite qu'il était né, et que dans sa valise, il n'avait même pas entassé le quart de ce qui aurait pu constituer un hobby. Il n'avait pris que son ordinateur, et c'était tout ce qui pouvait le définir. De toute façon, le superflus qu'il aurait pu embarquer ne resterait pas bien longtemps entre ses mains. Oh, il avait aussi pris ses médicaments, ses ordonnances, mais il ne trouvait pas que ça suffirait pour se présenter à d'autres orphelins : « Yo, je suis un matheux malade, ça te dit qu'on traîne ensemble ? ». Non, définitivement, ça ne ferait pas l'affaire ; il ne voulait pas s'attirer leur pitié. La seule concession qu'il avait fait avait été de se raser les cheveux quand le truc, le traitement, quoi, avait commencé à faire effet. À part ça, bah, ça pouvait aller, il aurait pu s'éteindre plus vite.
On l'avait appelé Cian, comme 75% des autres gamins irlandais, parce que, visiblement, il y avait déjà trop de Patrick et de Padraig dans l'orphelinat oú sa mère l'avait laissé. Un souvenir vague de cette dernière lui était d'ailleurs resté, mais bien trop flou pour qu'il sache s'il l'avait inventé ou s'il était vrai. Cian était de ces gamins que l'on oublie vite. Il traînait derrière les éducateurs, tête basse et le regard fuyant, bousculé par les autres gamins qui traversaient en hurlant le couloir : « Eh, Eamon, tu te rappelles de ce mac que j'ai pris à l'Apple Store ? Figure toi que ce truc a déjà crashé. Et je ne peux même pas l'échanger. Ces types sont si sûrs de ne pas avoir de virus sur leurs pc, que tu es responsable de ce qui arrive. » « C'est super chiant, tu vas faire quoi ? »
Les deux éducateurs s'éloignèrent en riant, sans remarquer le gamin qui était resté bloqué derrière eux, aux aguets. Ah oui, Cian avait 4 ans et ne dépassait pas les cuisses de la plupart des adultes qu'il croisait, si bien qu'on le remarquait encore moins. Il se glissa dans la salle des éducateurs et trouva ledit mac, abandonné sur la table. Le garçonnet se hissa comme il pût sur une chaise et posa ses petits doigts boudinés sur le clavier. L'incertitude l'envahit. Il avait vu des adultes allumer des pcs à la tv, mais dans les faits, ça avait l'air un brin plus compliqué. Il avait aussi entendu Padraig, l'un de éducateurs qui avait eu la chance de bosser pendant quelques temps au SAV d'Apple, tenter d'emballer Aisling en lui expliquant des manip' de base. Bien sûr, la manœuvre n'avait pas abouti (Aisling n'aimait pas du tout les nerds) mais Cian et ses 90cms en avaient allègrement profité. Padraig avait insisté pour que le reboot se fasse à l'aide des touches principales du clavier et avait indiqué que l'informatique avait donné à ses doigts une incroyable flexibilité. Cian s'était cassé à cette partie-là du dialogue, mais il avait retenu la base : il allait pouvoir faire joujou avec la chose. Par la suite, il avait même eu la chance de trouver un bouquin abandonné par Padraig, intitulé "l'informatique pour les nuls"et il l'avait dévoré jusqu'à ce qu'Aisling lui dise de retourner jouer avec les autres mômes et que nomdedieu, on ne lit pas ce genres de choses à son âge. Et là, le gamin, fasciné, après avoir affronté l'écran de reboot qu'un pc en pleine crise existentielle se devait de lui montrer, se laissa guider par le doux bourdonnement des paroles de l'éducateur dans sa mémoire.
« Woaw. Mon mac, quand je l'ai rallumé, juste pour voir, il était comme neuf. Attends, viens voir ! »
L'éducatrice recommençait à s'extasier dans le couloir sur le miracle de l'ordinateur qui se répare tout seul, tandis que Cian s'éloignait, un discret sourire sur sa petite bouche. Il avait fini par mater la bête. Après cet événement qui lui permit de s'introduire dans l'ère ô combien merveilleuse de l'informatique facile, et malgré son âge somme toute ridicule, le gamin commença à subtiliser les devoirs d'élèves plus âgés, pour se délecter de leurs exercices de maths, de leurs tangentes, et finalement, de leurs équations à quatre inconnues. Y et X était de amies bien plus rassurantes que la plupart des imbéciles imprévisibles qui traînaient dans cet orphelinat de basse catégorie, et puis, il s'amusait bien plus avec les chiffres. Les autres gamins en profitaient allègrement, sans se douter que ce héros des bacs à sable se promenait au sein même de l'orphelinat. C'était devenu une tradition de laisser son cahier devant la porte de son dortoir, pour le retrouver deux jours plus tard à la même place, complété, et sans aucune rature. Certains Grands avaient tenté de suivre le mathématicien fantôme, mais peut être qu'ils ne baissaient jamais assez les yeux pour l'apercevoir. Le Fanatique Fantôme était donc devenu un mythe de cet orphelinat Dublinois, jusqu'aux 9 ans de Cian. Cet année-là, le gamin assista à l'agréable apparition d'une salle informatique au deuxième étage. Aussi ébloui qu'il l'avait été cinq ans plus tôt, il admira les ordinateurs au cul énorme et imagina que s'il pouvait être le bon samaritain de tous ces désespérés des maths, il pouvait tout aussi bien choisir une voie contraire et détruire quelque chose. Mais non pas détruire quelque chose de tangible, plutôt un truc de conceptuel. Un site, quoi. Un truc puissant, qu'il pourrait essayer de remodeler. Les éducateurs qui s'attendaient à ce que les mômes traînent plutôt sur des sites stupides (du genre Ninjago pour les plus jeunes) étaient relativement laxistes ; la seule règle était « pas de site d'ado. ». Aussi, Cian choisit sa cible dans les sites les plus populaires. Oh, comme celui de McDonald's, par exemple. Il aurait pu choisir Ninjago en fait, et écrire un message bidon sur la page d'accueil, mais la page du clown bouffeur de gamins obèses lui semblait des plus attirantes. Cependant, après avoir brisé la défense extérieure, le gamin se rétracta brusquement, soudain sûr que des policiers allaient débarquer et le foutre en tôle, lieu légendaire sur lequel il avait toujours entendu des histoires terrifiantes. Terrifié, il courut se réfugier dans le dortoir, comme si ça suffirait à remettre le compteur à zéro. Mais il faut croire que le mal était fait, qu'un type, à l'autre bout de l'Amérique, avait dû relever la tête et remarquer qu'en Irlande, un puceron avait réussi à s'infiltrer dans son réseau de nuggets et de Big Tastys. Et personne n'a le droit de défier Ronald McDonald aussi ouvertement. Cian n'en dormit pas pendant deux jours, jusqu'à ce que la directrice l'appelle et que, la mort dans l'âme, le môme se dirige d'un pas traînant vers son bureau. Un type se tenait là, les sourcils froncés, un brin stressant : « Vous... vous ne travaillez pas à McDonalds, hein? » Bégaya le gamin, manquant de se pisser dessus Le type éclata de rire : « Il a l'air bizarre, ce gosse. » La directrice se racla la gorge et invita le garçon à s'asseoir. Ce monsieur, Monsieur Phelps, désirerait devenir son tuteur, l'adopter en d'autres termes, et vu que ce Monsieur a un excellent travail à la Bourse, cette adoption ne devrait pas trop poser de problème. Cian, il faut maintenant dire au revoir au Monsieur. Trop nerveux pour réagir, le gamin réussit néanmoins à tendre la main pour serrer celle du Monsieur. En fait, il n'y comprenait plus rien. Il était trop habitué à vivre ici, sans parents, tout seul. Et ce type, sérieusement, ne paraissait pas très habitué à élever des mômes. Mais toute cette histoire n'avait probablement rien à voir avec son terrorisme informatique. Ce n'était pas comme s'il s'était attaqué à Interpol, quand même. Cian se détendit, mordillant un stylo. Non. Il n'avait pas à s'en faire. Il avait dû passer inaperçu. Dans les mois qui suivirent, le gamin devina que Monsieur Phelps allait obtenir sa garde sans trop de peine. Il passait assez souvent à l'orphelinat, pour prendre des nouvelles, ou seulement lui laisser le temps de s'habituer à sa présence, mais sans jamais lui poser trop de questions sur ce qui pouvait l'intéresser. Et vint le jour oú Cian dût quitter l'orphelinat pour de bon et monter dans sa bagnole. Monsieur Phelps habitait dans un bon quartier de Dublin, au sixième étage d'un immeuble des plus luxueux. La première chose que Cian découvrit dans sa chambre fut un ordinateur. L'incident de Mcdo lui revint en mémoire et il se sentit de nouveau nerveux : « Pour commencer, tu peux m'appeler Dylan. Ensuite, je crois que tu sais pourquoi tu es ici. » Commenta le type, dans son dos « Pourquoi ? » Hazarda le gosse, terrifié Dylan alluma l'ordinateur et poussa le gamin devant l'écran : « On va commencer par un truc simple : tu connais le site facebook. Débloque moi l'accès à un compte. » Cian pensa un instant à se rouler par terre en le suppliant d'épargner sa vie. Il voyait déjà Dylan comme un monstrueux flic en couverture, qui lui avait tendu un piège, mais, tremblant, il s'assit devant l'ordinateur. Peut-être que Phelps avait juste besoin d'une preuve pour l'inculper. Peut-être qu'il allait ensuite le traîner devant les juges. Mais, quelque part, Cian avait aussi envie de montrer ce qu'il valait. L'homme siffla d'un air admiratif lorsque le gamin céda à son exigence : « Et ça ne t'a pris que dix minutes. Et bien, je crois que l'on peut faire quelque chose de toi, Cian. On va faire de toi un putain d'informaticien et les règles vont changer. »
Dylan lui expliqua qu'il travaillait, non seulement, pour la Bourse, pour aussi pour une société de sécurité informatique qui gérait les plus grands réseaux. En gros, il cherchait un gamin avec du potentiel pour l'aider dans ses tâches. Un gamin, pas un fils, se répéta Cian en s'endormant ce soir-là. Et Dylan n'avait pas un tempérament des plus calmes. Il semblait tempêter en permanence contre un système injuste. Quel système au juste, se demandait Cian, sans vraiment comprendre la portée des insultes que son tuteur semblait lancer à la terre entière. « Bon, tu n'auras peut-être jamais de copine, mais au moins, tu seras un bon informaticien. » Ricana l'homme en tapotant sa tête ronde
Cian serra les dents. Il sentait que Dylan n'avait aucune tendresse pour lui, mais s'intéressait plutôt à ce que son intelligence pouvait produire. Il ne le traitait jamais mal, mais ne lui adressait aucun compliment non plus. En le faisant travailler en dehors des cours, Dylan se contentait de regarder ce que le gamin faisait, sans faire de commentaire. Cependant, avec les années, la distance qui s'était instaurée depuis le début entre ces deux-là commença à s'amollir, et Cian l'entendait souvent grommeler contre L. Dylan marmonnait que c'était LUI qui aurait dû être à sa place, dedieu, et pas un obscure autiste de merde. C'était à peu près à cette période-là, quand le gamin eut finalement quinze ans, que tous les événements qui concernaient Kira se mirent en place. Cette histoire semblait mettre Dylan dans une colère noire, surtout après l'apparition du légendaire détective L.
C'est aussi durant cette période que Cian commença à se sentir nettement moins bien. Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais il y avait quelque chose qui fonctionnait mal dans son corps. Après avoir supporté sa toux pendant des semaines, Dylan finit par l'emmener chez le médecin. Ce dernier posa sur Cian un regard compréhensif : « Mon petit, j'ai bien peur que vous n'ayez --------------------. » « Pardon ? » « Cian, vous avez -------------. »
Le gamin secoua nerveusement la tête, incapable de comprendre. Sans réfléchir, il se leva brusquement et s'échappa du cabinet, tandis que Dylan lui hurlait à pleins poumons de revenir. Au moment oú le médecin avait nommé la chose, Cian avait senti son esprit se fermer ; il n'était pas sûr de comprendre ce que ça impliquait, mais son corps avait entamé une lente descente vers l'auto-destruction, et ça le terrifiait. Il ne voulait surtout pas faire face à la panique qui brouillait lentement ses pensées. « C'EST INJUSTE, PUTAIN, INJUSTE. » Hurla-t-il, sans s'arrêter de fuir pour autant Sa petite taille lui avait permis de se faufiler entre les passants et il s'engouffra dans la foule, remontant jusqu'à Abbey Street, étouffé par la panique. Il allait mourir. Il avait au moins retenu ça. Ou peut-être n'allait-il pas mourir, mais il ne lui resterait plus assez de jugeote pour continuer, à ce moment là. Et dire qu'il n'avait jamais embrassé une fille, et dire que personne ne l'avait jamais pris dans ses bras, merde. Le gamin se retrouvait englouti par la panique, incapable de respirer lorsqu'il atteignit le début de l'avenue. Hoquetant, il se laissa glisser contre un mur et ferma les yeux aussi fort qu'il le pût. Ce n'était tout simplement pas possible. Il n'avait eu le temps de rien faire et on allait déjà tout lui enlever. Merde. Sacrée ironie. Il n'allait même pas avoir le temps de devenir aussi intelligent et fort que Dylan voulait qu'il soit. Il allait juste s'éteindre à l'hôpital comme un vieillard radotant et tout le monde serait perdant. Et pourtant, il voulait plus, désespérément. Il lui fallut un bon moment pour se calmer et maudire tout son saoul, avant de se résigner. Lorsqu'il remonta jusqu'à l'hôpital, on le guida de nouveau vers son médecin qui paraissait estomaqué : « Vous êtes parti tellement vite, et votre tuteur vous a poursuivi. Mais il y avait beaucoup de trafic et bon... »
Cian baissa les yeux. Oh, naturellement, il n'y avait pas eu assez de chocs aujourd'hui, il manquait encore un point final, quelque chose d'assez moche pour lui faire perdre connaissance, sinon, non, ce ne serait pas assez dramatique, larmoyant, il s'en tirerait trop bien. Mais avant que le médecin ne crache le morceau, Cian sentit de nouveau les larmes l'étrangler. C'était logique. Dylan l'avait poursuivi, trop de trafic, il avait dû se faire renverser. Basta. Le gamin s'effondra.
Et effectivement, quand il finit par apprendre la nouvelle, il ne fut pas déçu. Surtout pas par ses sentiments, puisque finalement, il appréciait Dylan pour ce qu'il était. Un sacré connard, mais aussi un type droit et bougon qui avait tenté de prendre soin de lui et de lui inculquer un certain sens des choses. Et tout ça, pfiut, disparu en un instant. Renversé par sa fuite éperdue à travers Dublin. Il était responsable. Un homme âgé entra dans sa chambre d'hôpital et attendit que Cian calme ses sanglots pour lui adresser la parole : « Bonjour. » Le gamin releva lentement la tête : « Ouais ? » « Ton tuteur avait pris des dispositions, au cas oú il lui arriverait quelque chose, pour que je sois prévenu. Je suis le directeur d'un orphelinat pour surdoués et Dylan était l'un des anciens élèves de cet établissement. Son pseudonyme était Decipher. Tu as probablement dû entendre de L. Decipher le haïssait. » Cian attrapa le milk shake qu'une infirmière avait laissé à son intention et le sirota. Oui, il avait cru comprendre que Dylan n'était pas en très bon termes avec la justice personnifiée par L. Mais de là à imaginer qu'ils se connaissaient ? Mouais. « Mais Decipher m'a aussi indiqué qu'il avait découvert un enfant intelligent dans un orphelinat irlandais. Je propose donc que tu rejoignes la Wammy's House. » Le directeur lui expliqua longuement ce qu'on attendrait de lui s'il entrait dans son établissement : « Je doute que ça vous soit très profitable. Je suis malade. » Indiqua Cian, boudeur « Mais je ne doute pas que même dans un temps limité, il est possible de faire de grandes choses, surtout quand on en a les capacités. Et puis, qui sait, tu pourrais guérir. »
Cian haussa les épaules. Oú aller, de toute façon ? Retourner à Dublin et dans son orphelinat limité ? Il pouvait au moins tenter, et puis, s'il mourrait, il y aurait juste ce type qui y perdrait son argent, rien de très grave après tout. Il releva la tête et inspira profondément, sans être tout à fait convaincu : « C'est stupide. Mais okay. » C'était peut-être l'occasion de faire quelque chose, enfin, de puissant. Il se redressa pour affronter le directeur d'un regard plus assuré : « Oui, c'est okay, et je veux m'appeler Phoenix. »
Il n'avait jamais eu l'occasion de bien connaître son tuteur, mais maintenant, il fallait qu'il arrête de se voiler la face ; si L venait de cet orphelinat-là, cela signifiait qu'ils avaient les moyens d'atteindre tous leurs objectifs. S'il voulait devenir quelque chose, il en aurait la possibilité là-bas. Et Phoenix, ce n'était pas si mal comme surnom, surtout pour un type qui aurait dû perdre tout espoir. S'il devait baisser les bras et se laisser crever, ce ne serait pas tout de suite. En plus, il aimerait bien pécho, avant ça, Puisque c'était comme ça, il ferait tout exploser avec son plumage le plus flamboyant.
And I disappeared.
pseudonyme : Bread âge : 22 sexe : Naah avatar : Krilin - Dragon Ball découverte du forum : Une vieille histoire. est-ce votre premier forum rp ? Nope.
Dernière édition par Phoenix le Sam 25 Jan - 11:47, édité 5 fois
Everald
Sujet: Re: I can't be cool. Phoenix. Sam 25 Jan - 3:48
Coucou toi. Et bienvenue. :33
Ton Phoenix est soit Riddle soit Expert, à toi de choisir ! Pour l'histoire j'avoue que réussir d'instinct à rebooter un ordi c'est peut-être un peu euh, wow. tout comme PIRATER INTERpol à 9 ans. certes les orphelins de la wammy's sont des génies, mais ça demande de l'entraînement j'pense avant de pirater des sites internationaux... Du coup je te laisse choisir ton groupe et j'attends l'avis d'autres membres du staff pour valider ta fiche, qui est d'ailleurs écrite de façon super agréable, j'aime beaucoup la façon que t'as de raconter sa vie, de façon claire mais en laissant des non-dits ; )
(d'ailleurs ton petit Phoenix a le cancer, c'est ça ?)(quelle horreur)
amour ♥♥
Phoenix
Sujet: Re: I can't be cool. Phoenix. Sam 25 Jan - 11:15
Yo. Expert me semble cool 8D et omg, aurais-je créé un gros Bill sans m'en apercevoir ? En fait, pour le reboot, je me disais que puisqu'il y a des gamins capables de jouer à la perfection du piano à 4 - 5 ans, ou aux échecs, etc, pourquoi pas un génie inné de l'informatique, mais bon, au pire, je peux changer, il peut se contenter des maths. Quant à Interpol, en effet 8D c'est vrai que c'est un peu gros. Donc, je vais de ce pas changer ça et dire qu'il a essayé de forcer le site de mcdo (pour dire aux gens d'arrêter de bouffer des nuggets. Si seulement les gens savaient tout ce qu'il y a dans les nuggets)
Everald
Sujet: Re: I can't be cool. Phoenix. Sam 25 Jan - 11:28
Ree. Et c'est pas faux pour le coup du piano, après je pense que ce genre de génie a eu un peu d'entrainement d'abord, ou un mentor, etc. Parce que encore savoir faire du piano instinctivement ça passe, t'appuies sur des touches et ça fait du bruit (oui, je suis très poétique pardon) mais pour le solfège ou les échecs ou le reboot de pc faut avoir des bases j'imagine, genre avoir maté un bouquin ou autre, et à ce moment-là il y a un reste d'instinct qui accompagne des connaissances acquises avec aisance et qui ressortent justement pile au bon moment, paf ça fait instinctif ! (Puis j'aime bien l'idée d'un génie de l'informatique, alors à la limite rajoute une petite phrase pour dire qu'il a déjà quelques bases théoriques, même si c'est seulement une discussion qu'un éducateur stagiaire ancien informaticien a eu à propos des reboots et qu'il a entendu tu vois, ou uk bouquin qu'il a trouvé, ça le ferait jpense) Et ok pour le site du McDo, c'est une alternative chouette ! D'ailleurs ton Phoenix est pas du tout grosbill, c'est normal de tomber dans l'excès quand on voit des orphelins-surdoués-a-l-enfance-tragique x) Bon courage pour la suite !
Phoenix
Sujet: Re: I can't be cool. Phoenix. Sam 25 Jan - 11:48
Did it \o
Everald
Sujet: Re: I can't be cool. Phoenix. Sam 25 Jan - 12:13