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 Blow and Sushi, it's cool, it's alcool.

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Sujet: Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. EmptySam 4 Oct - 11:58


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La monotonie envahissait Sushi aujourd'hui. Il marchait lentement dans le couloir menant à sa chambre, la chambre 16. Ses pieds nus trainaient sur ce sol frais et familier, où quelques taches dorées, des rayons de soleils filtrant entre les vitres, étaient déposées à intervalle régulier. Il était vêtu de blanc, ses yeux noircis par son maquillage lui donnaient un air inquiètant. Ses cheveux broussailleux, sombres et sanglants tombaient devant ses yeux, il était pâle et semblait profondément démotivé. Il mordillait son piercing au labret avec insistance, le regard vide, la bouche fermée. A une dizaine de mètres de lui, nous pouvions entendre la voix de Simone Simmons, chantant dans les oreilles de Sushi, qui semblait déconnecté du monde.

Il revenait du Common Room où il avait joué de la guitare pendant deux longues heures, seul. Personne n'était venu le déranger et il n'était pas mécontent. Il jouait du Nirvana, du Dream Theater...Tout ce qui lui passait par l'esprit. La musique sécoulait lentement, le son parcourait les murs, courait dans la pièce, faisait vibrer les coeurs. Il s'arretait parfois de jouer, et regardait dehors tout ces autres pensionnaires s'amuser, courant partout, jouant bêtement...De haut, la cour ressemblait vaguement à une fourmilière...Sushi n'aime pas ces insectes. Il les écrase.

La matinée avait été éprouvante, le lever, abominable, aujourd'hui était un de ces jours où il aurait mieux fallu rester couché, tout le jour sans doute. La poignée de porte était froide, Sushi eut tout d'abord du mal à la pousser, toutes ses forces l'avaient laché. Dans un râle d'énèrvement, il appuya avec volonté sur la porte qui s'ouvrit rapidement. Sushi manqua alors de s'écrouler de tout son long sur le tapis - de mauvais goût d'ailleurs - dans cette chambre qu'était la sienne. Il se rétablit au dernier moment en s'agrippant à la première chose qui lui vint en main pour ne pas chuter en avant...

Une fois sur ses pieds, Sushi leva la tête, et put apercevoir un visage familier le dévisageant. Il regarda alors en arrière, et vit sa main solidement accrochée à une manche. La manche était attachée à un bras, et si nous remontions ainsi jusqu'a un certain point, nous pouvions apercevoir un visage étonné fixant un nouveau venu egocentrique. Sushi s'était simplement raccroché à son camarade de chambre...

Les deux jeunes hommes se fixèrent intensément, et Sushi prit un malin plaisir à déverser son regard dans celui de Blow qui faisait de même. Ils semblaient tout deux aussi étonnés et ennuyés l'un que l'autre. Sushi s'excusa et parti s'asseoir dans son lit. Il se remaquilla, se cerna les yeux de noirs, cessa de mordiller son anneau métallique et l'échangea avec un autre, se teinta les paupières de gris, changea de chemise, mit une cravatte, un baggi et se mit à lire avec concentration "Kafka sur le rivage", livre qu'il avait déjà lu 5 fois. De loin, nous distinguions une silouhette fantomatique et blême, un livre dans une main inactive et légèrement tremblante. Finalement lassé par cette lecture, il regarda Blow qui ne bougeait pas de son lit, et s'approcha de lui.

J'ai soif.


Sushi ne quittait plus des yeux son partenaire de chambre, il se dirigea à recullons vers la porte de la chambre, l'ouvrit lentement, avec insistance. Il resta dans cette position, la clanche dans la main, invitant ainsi Blow a passer le seuil en premier.



[HRP: Blow à toi. Bon, j'suis désolé si je n'ai pas le nombre de mots requis, mais grosse panne d'inspi, et je ne vais pas compter les mots un par un, j'arrive pas à savoir combien j'en ai. Donc voilà, si quelqu'un voit une erreur dans un de mes posts, merci de m'en faire part. Bye.]




Dernière édition par Sushi le Lun 3 Nov - 16:28, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. EmptyVen 17 Oct - 19:42

Il avait regardé le plafond. Il avait donc pu constater une chose : c’était un plafond qui semblait parfaitement normal. En même temps, dans cet asile de fou, on ne pouvait jamais vraiment savoir.
Il avait donc gâché son après-midi entière à fixer le plafond sans vrai but, espérant vaguement y trouver quelque chose en dehors de la jaunissure de la nicotine et du petit spot mal peint sous le détecteur de fumée qu’ils avaient arrachés un peu plus tôt. Il ne pensait, en fait, pas réellement avoir gâché sa journée : il n’y avait rien à faire. Et, si ce n’était pas ne rien faire qui allait rompre cette monotonie, c’était déjà ça ; il n’aurait pas refusé de la distraction, mais il n’en avait aucune à laquelle il s’intéressât réellement – suivre son camarade de chambre qui partait jouer de la guitare n’avait rien de particulièrement réjouissant.
Il avait donc préféré regardé le plafond, et puis il avait eu soif. Petit à petit : il avait laissé la soif grandir, car la boisson est comme une femme : meilleure quand on la désire. Aussi, il avait fini par regarder le plafond, dans un état léthargique de plus en plus important, son esprit d’ivrogne réclamant sa drogue classique et son intelligence détruite tournant à vide, – s’imaginant qu’ils avaient supprimé une caméra caché en enlevant le détecteur de fumée du mur, qu’on n’en avait pas réinstallé afin de voir jusqu’où et ce qu’ils comptaient faire ; c’était donc qu’ils devaient avoir un second dispositif de surveillance, dont, bien entendu, il n’aurait pas eu connaissance, et bien qu’il s’évertuât à chercher la caméra, il n’y avait qu’un plafond jauni dans une chambre puant la clope – son intelligence détruite tournant à vide, il avait eu envie de faire quelque chose d’un peu plus constructif.
Après avoir sélectionné de jolis mensonges paranoïaques, visant à satisfaire sa folie autant qu’à ne pas compromettre ce qu’il avait déjà confié à son camarade de chambre, il finit par attendre l’autre idiot. Si jamais il le suivait, il aurait à sa disposition un faux programme de sa journée, un second faux au cas où il se compromettrait d’une manière ou d’une autre, il avait aussi vérifié qu’il pouvait toujours passé pour un blagueur en se montrant ouvertement suspicieux envers tout ; n’attirant pas vraiment l’intention sur ce qu’il vérifiait mais plutôt sur son jeu de scène. Il n’avait rien à cacher, certes, mais il le cachait tout de même : c’était un jeu, en quelque sorte, un jeu auquel il aimait jouer.
Et qui devenait très dur quand on était bourré ; c’était la partie qui l’intéressait le plus. Il avait résolu d’aller boire, et très probablement l’autre imbécile voudrait le suivre : aussi, il allait falloir rester assez sobre pour mentir convenablement, assez soul pour être convaincant, assez fou pour jouer. Parce qu’il s’en rendait bien compte, qu’il était fou – du moins, il s’en rendait suffisamment compte pour bien mentir ; et c’était l’un des aspects les plus amusants du jeu. Il avait perdu, depuis le début, mais il n’avait rien d’autre à faire : donc il jouait. Il savait à peine de ce qu’était fait hier, et n’avait aucune idée de ce dont serait fait demain :il vivait au jour le jour, et si demain était meilleur, tant mieux, et si demain était pire encore, tant pis. Vae victis, dans le fond : la malchance n’arrive qu’aux malchanceux, qu’à ceux qui perdent au jeu de la chance. Vae victis, ou on ne prête qu’aux riches.
Toujours était-il qu’il commençait à avoir une sérieuse migraine, et voir des petits points noirs danser devant ses yeux. Soit la fatigue, soit le manque d’une ou de plusieurs drogues. Il s’en foutait, il allait faire passer tout ça à grand coup de rhum – oui, mais il ne fallait pas être pris. C’était un jeu, un jeu, il fallait qu’il se répète ça, sinon on ne le croirait pas quand il mentirait, et comment pouvait-il risquer sa vie dehors en étant peu convaincant ? Il fallait qu’il se persuade que ce n’était qu’un jeu.

Puis une loque informe se heurta contre la porte, se prit les pieds dans le tapis et se rattrapa, tant bien que mal, à sa manche. L’autre se change, fait semblant de lire, puis, lui comme son compagnon de chambre savent où ça va finir : l’autre se lève.

« J’ai soif »,dit l’autre. « Eh bien, on y va », répond-il.
Et il se lève, vaguement nauséeux, passe par la porte ouverte, lâche quelques vagues questions,
« Où on va ? Qu’est-ce que t’as vu de bien à boire ? », avance un peu dans le couloir. Coup d’œil, à droite à gauche : personne.

Un étrange sourire sur les lèvres, que l’autre ne voit pas. Ca commence.




(HRP: j'aurais fait ce que j'ai pu pour écrire. Pas très bon post, donc, mais il est dans les règles, donc voilà. Bonne chance pour répondre, de manière plus constructive que moi, éventuellement...)
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Invité
Sujet: Re: Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. EmptyLun 3 Nov - 16:26

Blow semblait prêt à suivre le mouvement, et c'était plutôt une bonne chose, Sushi ne se voyait pas faire des âneries, seul.
Quelques questions de la part de Blow, réponses brèves de Sushi.

J'sais pas où on va, on va boire ce qu'il y aura à boire je pense.


Sushi ferma la porte de la chambre, celle-ci grinça, avant de se claquer doucement dans un son de déclic désagréable. Il marchait pieds nus, et son camarade le suivait avec lenteur. Tous deux semblaient profondément démotivés par quoi que ce soit. Ils avançaient dans un dédale de couloirs assez larges et répétitifs car très ressemblants. Les pieds nus de Sushi se refroidissaient au fur et à mesure de sa marche mais procuraient à celui-ci un léger frisson de plaisir. Le soleil avait du mal à filtrer à travers les nombreuses fenêtres, il n’était pas tard, mais il faisait déjà sombre, ça mettait l'ambiance, ça ne déplaisait à personne. Sushi et Blow ressemblaient à des automates, ils marchaient quasiment cote à cote, une seconde marquait deux pas, c'était monotone. Sushi s'arrêta devant une fenêtre et regarda dehors. Quelques jeunes pensionnaires jouaient bêtement, encore. Sushi fit la moue, et se remit à marcher. Ils arrivèrent bientôt devant une porte grise, étroite. Et la cuisine s'étendait maintenant devant eux.

La pièce était vide, sombre, Sushi n'alluma pas la lumière et continua à avancer. Il marchait lentement et buta dans une chaise qui faillit le faire chuter, il se rattrapa de justesse à la manche de Blow...Il ne fallait vraiment pas que cela devienne une habitude. A tâtons, il réussit finalement à trouver un cagibi, celui où était entreposés la nourriture...et l'alcool. Il referma la porte et trouva un interrupteur. Une petite ampoule à moitié grillée éclairait l'endroit. La peinture des murs s'écaillait, de nombreuses boites de surgelés, de légumes étaient éparpillées dans cette petite pièce, celle-ci était d'ailleurs peu accueillante mais peu importe, on n'était pas là pour faire de l'architecture.

Voilà. On aurait pu aller à l'infirmerie pour boire l'alcool à désinfecter ( mrgreen! ) mais je me suis dit qu'ici nous serions mieux.


Blow semblait plutôt inexpressif pour le moment. Sushi en profita pour ouvrir sa première canette de bière qu'il vida en quelques gorgées. Blow ne tarda pas à faire de même et les deux jeunes hommes finirent bientôt par s'entendre.

Tous deux savaient que ce petit jeu allait mal finir, ils seraient pris, de toutes façons. Mais ils s'étaient bien compris dès le début. C'était d'entrer dans l'état second suivant les nombreuses gorgées d'alcool qui était amusant, mais il fallait rester convaincant, là était le paradoxe. Ils se débrouilleraient, ils étaient assez intelligents pour ça. Sushi attrapa une seconde canette de bière de sa main où manquait un doigt, et il la vida comme la première. Ses mèches de cheveux glissaient devant ses yeux magnifiques et ceux-ci donnaient l'impression qu'il était déjà ivre mort, tant ils tombaient. La tête de Sushi se releva alors, et découvrit un large sourire.

On passe à plus fort? C'est chiant là.



[HRP: Désolé j'ai pas fait mieux qu'toi Blow ^^, mais mon post est dans les règles également, c'est l'principal.]
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Invité
Sujet: Re: Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. EmptyMar 11 Nov - 10:39

Il appelait ça boire.

Il buvait de la bière, et il appelait ça boire. Pour se remettre de ses émotions, Blow vida d’un trait sa bière, regardant d’un air un peu plus sceptique, malgré son physique inexpressif, son compagnon de chambre.

La première fois qu’il avait vu l’autre imbécile, il avait espéré la tranquillité. Il n’avait pas l’air très ouverts à des relations amicales avec un psychopathe mythomane, mais bon, il avait l’air suffisamment équilibré mentalement pour lui foutre la paix la plupart du temps, ce qui, aux yeux du New-Yorkais avait paru une qualité indéniable. Il ne s’y était pas trompé, c’était bel et bien une qualité indéniable qu’il avait là ; la majorité du temps, il jouait de la basse, le reste, il dormait, ou buvait avec lui, comme ici. Certes, la vie de Blow manquait de piquant, mais finalement, ce n’était pas plus mal : ça lui évitait de faire des rencontres, et faire des rencontres étaient quelque chose qu’il n’aimait pas faire. Aussi ne le faisait-il pas. Le surdoué alcoolique prit une autre bière, qu’il descendit aussi vite que la première, regardant son compagnon de chambre à l’air de plus en plus bourré se pencher comme pour embrasser sa canette. Il avait des qualités, certes, mais il n’avait pas l’air d’un grand buveur.
Il avait bien fait attention à ce qu’ils ne croisent personne, ou bien très peu de gens, dans les couloirs ; en plus, il n’était pas si tard, et leur présence ici devait être explicable. S’ils se cantonnaient seulement à quelques bières, les précautions prises seraient superflues, et Blow trouvait ça stupide.

Il appelait ça boire, pensa-t-il en buvant sa canette.

Ca le sidérait. Il ne pensait pas avoir pris tant de peine à vérifier chaque coin pour un résultat si médiocre. Une part outragée vaguement lucide dans son être s’écriait qu’il n’avait pas feint la paranoïa pour quelque chose d’aussi stupide ! Non, il fallait bien que le Sushi à patte fasse mieux qu’aligner les canettes vide de bière. De rage, il vida la sienne, s’en reprit une autre qui subit le même sort.
Il lâcha un soupir, finit la bière qu’il avait en main, et s’apprêtant à secouer le cadavre aviné qui lui servait de compagnon de chambre, prenant une bière, il pensait proposer quelque chose de plus… violent, quand –

« On passe à plus fort? C'est chiant là. »

Un espèce de sourire sur le visage, il lui tendit le whisky qu’il avait trouvé en entrant. Lui se contenterait de lu sherry qu’il y avait à côté – Blow avait repéré presque automatiquement l’endroit où se rangeait les alcool forts : c’était toujours le moins évident et le plus dur à atteindre. Ouvrant une bouteille pour lui, il regardait l’autre Sushi qui n’avait pas l’air frais. Crevé, peut-être, d’avoir fait mumuse avec la guitare ? Enfin, quoi qu’il en soit, le petit n’avait pas l’air grand buveur.
Reposant sa bouteille vide, il s’assit. S’étirant un bon coup, attrapant une autre bouteille, ses pensées se perdirent encore une fois sur lui qui lui servait de camarade de chambre. Il avait dès le début opté pour un air neutre, placide et morne avec lui – il évitait de trop déballer sa mythomanie, puisque c’était assez dangereux : plus dangereux que de se faire pincer à se bourrer la gueule à grand coup de – c’était quoi comme alcool, au juste ? – bref, à se bourrer la gueule.

Finissant sa troisième bouteille, il regarda comment il s’en sortait avec son whisky.
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Sujet: Re: Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. Blow and Sushi, it's cool, it's alcool. EmptySam 15 Nov - 15:04

Sa proposition arrivait apparemment à temps. Blow semblait ennuyé par le personnage installé devant lui qui vidait ses bouteilles de bière avec rapidité et contentement. L'alcool faisait déjà apparaître de légers cernes sous les yeux déjà maquillés de noir de Sushi. En effet, Sushi ne tenait pas l'alcool. Il faisait un mètre cinquante et pesait trente-cinq kilogrammes, autrement dit, l'alcool qu'il buvait avait déjà fait trois fois le tour de son organisme avant qu'il n'y comprenne quelque chose.
Mais il s'en moquait, il finirait saoul plus vite et tâcherai de ne pas se noyer dans un océan de gerbe. Blow quant à lui, semblait assez calme. Il ne disait rien, et entre deux gorgées, regardait son camarade de chambre avec un air neutre. Ce type cachait bien son jeu et ce n'était pas plus mal.
Sushi ne s'en tirait pas trop mal avec sa bouteille. Il buvait, observait les étagères pour voir à quoi il passerait ensuite, il buvait, ses paupières se fermaient et il reprenait une gorgée, il buvait, et ses idées se brouillaient, tout comme sa vue. La bouteille était à moitié vide. Ou à moitié pleine. Sushi préféra opter pour la première option, un choix puéril. Il tenta de se remettre debout, et jeta un œil à son camarade. Ils se fixèrent un court instant, et Sushi détourna son regard. Aidé par le mur, il parvint enfin à se relever, et se mit à marcher vers le fond de la réserve – de gauche à droite et de droite à gauche -. Sushi chercha en vain un paquet de cigarettes, il perdit ainsi cinq petites minutes de sa vie… Puis il finit par se rassoir en poussant un léger cri agacé. Il rampa pour retourner à sa place précédente, il se stoppa, croyant l’avoir trouvée, alors que non.
La bouteille était vide à présent. Les deux jeunes hommes se fixaient, tout deux avaient fini leur bouteille apparemment. Du moins Sushi l’avait finie, il le savait, son tee-shirt était trempé – il est plus dur de viser le goulot avec ses lèvres une fois qu’on voit trouble – et ce qu’il tenait à la main n’était plus qu’un objet insignifiant, ressemblant à – d’après lui - «un vase sans la flotte et les fleurs». Sushi reprit une canette de bière et la vida d’un trait, espérant ainsi faire passer le mal de tête qui commençait à s’emparer de lui.
Sushi était vautré dans une position plus que ridicule, sur le sol. Ses cheveux pendaient misérablement devant ses yeux. Il resta ainsi cinq minutes, sans bouger, plus il se remit debout, s’essuya la bouche, et sourit.
Il se mit à chantonner, et entama une autre bouteille de…c’était trop dur de lire, il essaya et recracha immédiatement le liquide bizarre, préférant ne pas savoir ce qu’il venait de mettre dans sa bouche.
Rentrer dans la chambre allait être difficile décidément…
Sushi fut alors prit d’une violente «envie de pisser». Il sorti à pas lents du cagibi et urina, en poussant un râle de soulagement, dans les toilettes les plus proches – celles de la cantine -.
Il revint alors auprès de son camarade. Ils ne se parlèrent pas.
Sushi crut alors entendre des pas lointains…puis ceux-ci disparurent, et il n’y prêta plus attention.
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