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Sujet: it feels like the end .:. color it feels like the end .:. color EmptySam 28 Sep - 22:32



FEELS LIKE THE END .:. MIKKY EKKO

color


âge : quatorze ans
date de naissance : trois octobre
qi : 178
sexe : féminin
origine : anglaise
ancienneté : trois ans
manie : rédiger des lettres qu'elle n'envoie jamais; elle écrit n'importe quoi mais qu'importe.
cheveux : châtains presque roux
yeux : bleus
peau : laiteuse
taille : 150cm
tatouage/piercing : plutôt mourir que de souiller le corps que Dieu lui a donné.
corpulence : fine; son visage garde quelques rondeurs de l'enfance.
I know you wanted to be loved

Définissez-vous en une phrase.

    ■ Non.
    ■ Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
    ✗ Anthropologiquement parlant ou bien ?
    ■ Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
    ■ Je suis un.

Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?

    ■ Une bataille navale.
    ■ Les hauts de Hurle-vent.
    ■ Le DVD d'Ed Wood par Tim Burton.
    ✗ Un poisson rouge.
    ■ Une corde.

Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?

    ■ Finnegans Wake de James Joyce.
    ✗ H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
    ■ Totem et Tabou de Sigmund Freud.
    ■ Harry Potter de J.K Rowling.
    ■ Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.

Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.

    ■ « Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »
    ■ « Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
    ■ « Plus vite ! Hé que ça saute ! Allez ! Merde ! »
    ■ « D'un point de vu biologique... »
    ✗ « Je comprends ce que tu ressens... »

La petite manie dont vous vous passerez bien ?

    ■ Câliner tout le monde.
    ✗ N'avoir aucune notion du temps.
    ■ Faire des private jokes.
    ■ Accro au high five.
    ■ Caser des citations partout.

Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.

    ■ Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
    ■ M'excuser au près de la personne que j'ai insulté il y a trois semaine. Peut-être. On verra.
    ✗ Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
    ■ Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
    ■ Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme...


But you're bleeding left alone

organisée ■ polie ■ généreuse ■ naïve ■ disciplinée ■ enfantine
dépendante ■ maniaque ■ froussarde ■ pleurnicheuse ■ perfectionniste ■ bornée


C'est difficile d'avoir quatorze ans. On n'est plus une petite fille, mais on n'est pas encore une adulte. On sent les responsabilités arriver sans pouvoir reculer et on voudrait pouvoir perdre quelques années pour connaître à nouveau l'insouciance. Parce que non, Color n'est plus insouciante. Elle a compris ce que c'était la vie, avec ses doses de pleurs et de soucis, avec ses déceptions qui vous trouent le cœur. Mais elle a décidé que ce n'était pas bien de se focaliser uniquement sur ce noir et blanc. Elle a décidé que si elle devait vivre sa vie par elle-même, ce serait une vie parée de mille couleurs. Alors oui, évidemment, Color n'est pas encore tout à fait grande. Quand elle tombe dans l'escalier et qu'elle se fait mal elle pleure, quand on lui confie un malheur elle est triste ou déçue ou désolée. Quand elle avance toute seule dans le couloir pour aller aux toilettes la nuit, dans le noir, elle a peur. Elle est maniaque jusqu'au bout des ongles et la moindre tâche sur sa robe parfaitement repassée peut la rendre hystérique, elle viendra ranger votre chambre sans prévenir, elle vous parlera avec une boule dans la gorge de ses cheveux qu'elle n'a pas réussi à bien coiffer. Évidemment, Color n'est pas aussi parfaite qu'elle le voudrait. Mais elle fait des efforts et reste quoiqu'il arrive cette jeune fille qui vous redonnera le sourire si vous en avez besoin. Parce qu'elle dépend de vous, toujours, de vos approbations et de vos idées. C'est une suiveuse, comme on dit. Elle n'a rien d'un leader. Si elle est en difficulté elle aura plus tendance à prier Jésus, Marie et Joseph que de demander l'aide d'un quelconque groupe d'amis. Elle ne veut pas déranger. Elle ne veut pas être de trop. Color veut vous voir être heureux et en bonne santé ; c'est son moteur à elle, sa façon de voir les choses. Elle n'en a rien à faire d'être populaire si on lui laisse le droit de rêver et d'entraîner les autres dans son petit bonheur. Elle veut qu'on lui permette de ranger ses chaussettes par couleur et qu'on accepte qu'elle répète trois fois merci quand on la sert à table. Elle veut pouvoir s'imaginer des mondes sans fin comme une enfant qui part à l'aventure. Elle veut être cette gamine qui aurait grandi trop vite et qui essayerait de rattraper tout ce temps passé à barbouiller le ciel en gris.

Singing where does time go from here

folie infantile en quatre temps


Une chaussure, un ballon, une poupée, des rails, un train. Et puis ton nom. Tu t'appelais Claire.
C'était ton père.
Ton père s'appelait Charles. Charles Travis Olwel. Il avait un nom banal, comme le tien, un nom qu'on ne retient pas parce que tout le monde a le même. Ses parents à lui l'avaient baptisé ainsi en désespoir de cause ; ils voulaient une fille. Tes parents à toi t'avaient nommée Claire parce qu'ils trouvaient ça « joli ». Et puis parce qu'ils pensaient avoir un garçon.
Ton père n'était pas très grand, il avait des cheveux châtains et des yeux bleus avec des cils épais. Sa couleur préférée était le vert, son jour favori le jeudi et son numéro fétiche le 23. Il aimait regarder les comédies à la télévision le soir, ou bien des quizz le samedi midi sur la chaîne nationale. Et puis la meilleure chanson de la Terre pour lui c'était Yellow Submarine des Beatles ; il s'en fichait que ce soit pour les enfants.
« We all live in a Yellow Submarine, Yellow Submarine, Yellow Submarine... »
Ah, vous aviez beaucoup en commun.
Claire et Charles. Charles et Claire.
Mais tu ne l'as jamais su.
Toute ta vie, ton père est resté une chaussure, un ballon, une poupée, des rails, un train.
Et puis une boîte en bois, bercée six pieds sous terre.

Ta mère n'avait jamais voulu te parler de lui. Elle disait que ça lui faisait remonter des souvenirs douloureux, et que ce n'était pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. Elle te regardait alors avec ses yeux bleus glaciers, qui n'avaient plus rien à voir avec ceux qui te souriaient quand tu étais toute gamine. Ceux qu'elle avait quand ton père était encore là. Ta mère s'appelait Mary Eleanor Jones – épouse Olwel. Elle avait de beaux cheveux blonds, et une peau pâle dont tu as hérité. Elle travaillait dans une boîte de publicité, où elle créait entre autre des affiches pour une grande marque de dentifrice ; et puis le soir elle jouait aux cartes avec toi ou bien elle lisait les magazines people qu'elle achetait en rentrant du travail. Avant. Avant. Quand il y avait encore le soleil chez toi. Quand ton père embrassait ta mère en riant et qu'ils se racontaient leurs journées. Quand ils mettaient du jazz et qu'ils commençaient à danser dans le salon. C'était beau. Mais toi, tu avais tout gâché.

Vous partiez en voyage ce jour-là. Ta mère ne cessait de ruminer que vous étiez en retard, et tu cherchais tes chaussures partout sans les trouver ; jusqu'à ce que tu les découvres sous ton lit parce que tu avais oublié de les ranger. Vous étiez enfin tous sortis de la maison, et tu regardais les volets mauves des voisins lorsque tu réalisas avoir laissé ta poupée dans ta chambre. Ton père rouvrit la porte en vitesse et grimpa quatre à quatre les escaliers pour aller chercher Jane. Elle avait de jolies boucles rousses, Jane. Il était quatre heures moins le quart, votre train était à seize heures, vous ne l'auriez jamais. Il faisait beau et vous couriez très vite et tu avais mal aux pieds et il avait fallut traverser la voie ferrée pour aller plus vite encore et ton père était passé d'abord et vous n'aviez pas entendu le bruit.
Le bruit des rails, le bruit des freins, le bruit des cris.
Tant de bruit, Claire.
Et puis plus rien.
Juste tes yeux écarquillés et le souffle coupé de ta mère qui fixait la scène ; cette scène qui s'était passée juste sous son nez. Juste là. A cause de toi. De tes chaussures, de ta poupée. De ta chambre, trop mal rangée.

C'était le jeu de la vie, ici, qui avait mal tourné.

* * *


Après ça, ton premier souvenir est un océan de parapluies noirs. Tous ouverts vers le ciel, comme pour se protéger de la mort qu'il y a là-haut. Même le prêtre devant la tombe de ton père serrait ses mains fripées sur le sien. Il avait l'air pressé de partir. Les doigts de ta mère écrasaient les tiens et tu n'osais pas la regarder. Tu avais tellement honte. Honte comme jamais auparavant, honte des pâles sourires qu'on t'adressait, à toi qui ne les méritait pas. Honte d'exister et d'avoir gâché la vie de Mary Eleanor Jones. Alors, du haut de tes sept ans, tu priais Dieu. Tu priais pour qu'il ramène ton père, pour que le corps sans vie se réveille, pour qu'il toque contre le cercueil et se redresse en riant face à une assistance médusée. Abracadabra, vous voyez, je suis toujours là ! Mais rien. Pas une goutte de rêve ne s'écrasa sur Terre ce jour-là. Simplement de la pluie, à vous en geler les os.
La cérémonie s'acheva avec les larmes des amis et la toux sèche de ta mère qui paraissait vouloir fuir au plus vite cet endroit et cette journée sinistre. Ce fut le tour des embrassades, des mille condoléances, des encouragements et des « si vous avez besoin d'aide, surtout n'hésitez pas ». Mais vous n'aviez pas besoin d'aide. En tout cas c'est ce que ta mère disait, en pinçant légèrement les lèvres. C'est ce qu'elle te répéta avant d'entrer dans la voiture – à moins que ce ne soit pour elle-même qu'elle avait prononcé ces mots ? Tu ne savais pas. Tu ne comprenais pas pourquoi l'histoire ne finissait pas bien, comme dans La petite sirène ou bien Cendrillon. Tu te demandais où étaient les paillettes, le Prince Charmant et les belles robes de toutes les couleurs. Les sièges de la voiture sentaient la cigarette, la ceinture de sécurité oppressait ton cou. Ta mère roulait vite sous la pluie, sans un mot, le cœur battant, comme espérant que tout ceci se terminerait vite. Que cette mascarade ne durerait pas. Ça ne l'intéressait pas d'être avec toi, s'il n'y avait pas ton père à ses côtés. Elle était si malheureuse, Mary. Elle faisait partie de ses femmes qui aimaient réellement leurs maris. Qui n'étaient pas encore tombées dans la routine du couple et qui profitaient de chaque instants comme s'il s'agissait de la première heure du premier jour de leur rencontre. Elle avait trente-deux ans et les émotions d'une adolescente. Les réactions d'une enfant, qui veut vivre d'une certaine façon et pas autrement. Pour Mary, c'était la vie avec Charles, ou pas de vie du tout.

En arrivant à la maison, elle avait claqué sa portière et elle t'avait laissé te débattre avec ta ceinture et sortir toute seule. Ses talons tapaient contre la terrasse, les clés tombèrent dans une flaque quand elle voulut ouvrir la porte et tu t'étais précipitée pour les ramasser. Elle t'avait dévisagé avec ce soupçon de mépris que tu n'avais pas su identifier tout de suite. Pour toi, c'était simplement « maman n'est plus comme avant ». Tu te disais qu'un jour ça irait mieux, qu'il fallait juste que tu l'aides à aller mieux. Qu'il fallait que tu fasses tout ton possible pour être parfaite. Oui, c'était ça.
La perfection.
C'est ce jour précis que cette idée t'effleura l'esprit. Être une gentille fille, ce n'était pas suffisant. Il fallait aussi que tu sois soignée, polie, agréable, attentionnée, honnête ; et bien d'autres adjectifs encore que tu ne connaissais pas. Il fallait que tu sois la fille idéale.
Alors quand ta mère, un verre à la main, te pria sèchement d'ôter tes chaussures et de filer ranger ta chambre, tu lui obéis sans dire un mot. Tu ne ferais plus un pas de travers, c'était promis juré craché par terre. Tu ferais tout ce que tu pouvais. Tu décrocherais la lune si c'était ce qu'elle voulait. Mais pitié, Seigneur, s'il t'entendait. S'il Vous plaît.
Qu'il Te rende ta maman.

* * *

La suite de l'histoire, c'est un peu triste, un peu moche. Tu ne l'aimes pas beaucoup. La suite c'est des heures à nettoyer la maison, à toujours faire plus, à ne jamais faire assez pour lui plaire. Ça n'allait jamais. Tu n'étais toujours qu'une incapable. Tu avais des notes frôlant la perfection, une chambre digne de la propreté de Buckingham Palace, tu rangeais toujours tes affaires par ordre de taille et de couleur, tu savais tes tables de multiplication par cœur et aussi les règles de grammaire et de conjugaison, tu regardais seulement la chaîne éducative à la télé et parfois les quizz sur la chaîne nationale, ton chiffre fétiche était le 23, tu astiquais les fenêtres jusqu'à ce que les vitres disparaissent. Mais rien ne changeait. Ta mère ne jouait plus aux cartes, elle ne lisait plus les magazines, elle n'écoutait plus de jazz. Elle n'écoutait plus de musique du tout d'ailleurs. Elle disait que ça lui faisait penser à ton père, que les paroles cachaient toujours des souvenirs, que c'était horrible. Elle le criait, plutôt. Elle te le criait jusqu'à ce que les mots s'impriment dans ton esprit et que les voisins viennent toquer à la porte pour vérifier que tout allait bien. Et elle disais toujours oui. Oui, ne vous inquiétez pas, tout va bien. C'est juste cette gamine. Quelle impertinente, celle-là ! Si vous saviez ! Elle ne fait que mépriser la mémoire de son pauvre père. Et on te regardait avec un air de reproche, comme si tu n'étais rien, et toi tu prenais ce visage contrit que tu avais appris par cœur en même temps que les tables de multiplication parce que tu savais que c'était ce que ta mère attendait de toi. Les voisins retournaient dans leur maison aux volets mauves et ta mère reprenait son verre de vin, de bière ou de whisky en te balançant d'aller préparer à bouffer. Tu hochais la tête. Oui, d'accord, tout ce que tu veux. Tout ce que tu veux. Tout ce que tu voulais, toi, c'était un sourire d'elle. Pas un sourire froid de Mary ; un joli sourire de maman.

Tu grandissais, Claire. Tu allais à l'église tous les dimanches. Avant, tu priais pour que Dieu te rende ton papa. Après, tu priais pour que Dieu te rende ta maman. Et encore après, tu priais pour que tout s'arrête. Ton papa et ta maman étaient morts tous les deux, non ? Pourquoi tu n'avais pas le droit de les rejoindre ? La femme qu'il y avait à la maison, ce n'étais pas ta maman, tu en étais sûre à présent. Tu avais onze ans et tu n'étais plus tout à fait une petite fille. Tu étais intelligente ; on te l'avait dit au collège, que ton cerveau était très développé. Tu comprenais. Ce que tu ne comprenais pas, c'était pourquoi le seigneur t'obligeait à continuer à vivre dans cette vie que tu ne supportais plus. Tu prias encore une fois. Tu prias plus fort, tu prias en croisant tes mains et tes doigts. Que ce soit fini. Vite. Le plus vite possible.

Et aujourd'hui encore, tu penses que Dieu t'a entendue.

C'était un mardi après-midi, tu rentrais de l'école. Tes chaussures vernies brillaient sous le soleil de septembre, les vacances d'été avaient été si longues que tu avais cru mourir. Tu pensais à tes devoirs qui t'attendaient dans ton sac, et au salon qui avait besoin d'un coup d'aspirateur. Tu pensais à cette chemise sur le dos de ta chaise de bureau, que tu n'étais pas sûre d'avoir rangée et qui t'avait tourmentée toute la journée. Tu pensais aux amis que tu n'avais pas, qui te prenais pour un alien, une espèce d'enfant incomplète, trop jeune pour être adulte et trop adulte pour être jeune. Tu pensais à tes retards répétitifs que tu n'arrivais pas à contrôler et qui te rendaient folle. Tu pensais à tout le chemin qu'il te fallait encore parcourir avant d'atteindre la perfection, ce point lumineux tout au bout de ta vie. Tu pensais à tout ça en essayant d'ouvrir la porte d'entrée que tu trouvas fermée à clé.
Ta mère ne fermait jamais à clé.
Tu hésitas un instant devant le porche, avant d'aller te faufiler par une fenêtre ouverte en entendant le téléphone sonner. Le combiné tomba entre tes mains au moment où la dernière sonnerie retentissait. Oui allô, claire olwel à l'appareil, que puis-je faire pour vous ? Ma maman ? Je ne sais pas, je ne l'ai pas vue dernièrement, je viens de rentrer de l'école et elle doit être sortie parce que la porte était fermée. Oui. D'accord. Ma maman s'est suicidée. D'accord. Oui, je veux bien que vous veniez me chercher. Oui. Je suis chez moi. Oui. Je m'appelle Claire Olwel. Oui.

Et puis le téléphone qui te tombe des mains.
La batterie qui éclate sur le plancher.
Tes jambes qui te lâchent et le monde qui cesse de tourner parce qu'enfin c'est terminé et que peut-être c'est de ta faute oh claire tu n'as pas été assez parfaite tu n'as pas été à la hauteur mais dieu, dieu ne fait que le bien. Et dieu a décidé que ta mère devait aller rejoindre ton père au ciel aujourd'hui. Dieu a décidé que la fin de sa vie, c'était aujourd'hui.

Dieu a décidé que le commencement de la tienne, serait maintenant.

* * *

Les années qui ont suivi, Claire, ont été merveilleuses. Au début c'était juste étrange ; un peu sordide, un peu sans couleurs. Sans personne pour t'ordonner quoi que ce soit, tu étais perdue. On t'a demandé de monter dans une voiture et on t'a emmenée à l'orphelinat, à la Wammy's House. Et là-bas, on t'a demandée de te choisir un surnom parce qu'on ne pouvait plus t'appeler par ton prénom et ça t'allait très bien parce que ton prénom ne te plaisait plus beaucoup. Tu as pensé à ta chanson préférée, celle qui te mettait toujours de bonne humeur.
« We all live in a Yellow Submarine. »
Yellow ça n'allait pas. Tu t'appelais Claire. Il s'appelait Charles. Alors tu as vu plus grand.
Et tu es devenue Color.

Tu ne connaissais pas grand monde les premiers jours. Tu avançais dans les couloirs comme un petit animal perdu, naviguant au hasard, priant pour qu'on ne te remarque pas, pour être la plus irréprochable possible. Tu ne voulais plus être imparfaite. Tu voulais simplement suivre ton petit bout de vie en nettoyant tout sur ton passage. Tu t'es choisie une spécialité toute simple, la psychologie par les couleurs, ça t'allait très bien. Sans vague. Et puis tu as rencontré des personnes formidables, oh, Claire. Tu as rencontré Blue Mary qui était si gentille et même que c'était ta meilleure amie et tu as été si triste quand elle a dû partir. Vous vous êtes racontées des histoires incroyables et tu as appris à profiter de ton enfance avec elle, qui était si jolie et tout simplement irremplaçable. Tu as rencontré Mask, si grand et si pâle, ton binôme expert tellement adorable sous ses airs mystérieux. Tu as rencontré Waterlily qui t'a fait comprendre ce qu'était le sens du mot « maman ». Tu as beaucoup ris et beaucoup pleuré et beaucoup vécu. Tu as grandi en te créant de beaux souvenirs, des souvenirs que tu n'avais pas pu obtenir avant. L'orphelinat c'est triste, l'orphelinat c'est pour les pauvres enfants dont on veut pas, ils disaient les gens à l'école.
Toi tu n'es pas d'accord.
L'orphelinat c'est grand et c'est formidable. C'est ta famille et c'est ta maison, Claire.

C'est ta vie en couleurs.

it feels like the end

pseudonyme : mint
âge : seize ans
sexe : chose
avatar : xxxxx
découverte du forum : c'était par ma soeur
est-ce votre premier forum rp : nopinop


Dernière édition par Color le Dim 29 Sep - 17:43, édité 3 fois
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Feuille de personnage
Wammy’s: H
Double Compte:
Âge: 16 ans
Sujet: Re: it feels like the end .:. color it feels like the end .:. color EmptyDim 29 Sep - 8:40

Bon ok euh.

J'avais aimé ta première fiche. Beaucoup. Mais là, je. Je crois que j'ai pleuré. J'adore Color, j'adore comme tu écris, j'adore tout. Manque plus que le cara' et que tu complètes le questionnaire (on sait jamais x]) et je te validerais autant de fois qu'il le faut <3

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Color Color
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Sujet: Re: it feels like the end .:. color it feels like the end .:. color EmptyDim 29 Sep - 11:09

gsdjhjkgsdjklfdfhgskl
hystérie de ma vie ok merciiii ♥
j'avais rempli le questionnaire mais j'avoue que ça se voyait pas donc j'ai rajouté des petites croix hihi
et puis voilà le plus petit caractère ever a été écrit

luv luv luv
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Dreamy it feels like the end .:. color 895584AvatarDreamy
Dreamy
it feels like the end .:. color 240137minus

Feuille de personnage
Wammy’s: H/A
Double Compte:
Âge: 15 ans/23 ans
Sujet: Re: it feels like the end .:. color it feels like the end .:. color EmptyDim 29 Sep - 11:25

Tu es toujours Expert et tu es toujours validé, et tu es toujours aussi géniamagnifique <3
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Sujet: Re: it feels like the end .:. color it feels like the end .:. color Empty

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