You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥
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Sujet: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Dim 4 Sep - 19:14
Lorsque tu regardes au travers d'une vitre, tu as toujours l'impression que si tu sautes, tu pourras voler.
Tu aimerais tellement connaître cette sensation de dominer le monde, la vision d'une ville toute entière s'étalant en dessous de toi. Tu ne pouvais potentiellement pas choisir de meilleur endroit que la grande roue pour partiellement réaliser ton rêve alors, n'est-ce pas ?
La vue est réellement magnifique, au fur et à mesure que vous montez, lentement, au rythme de l'immense roue.
« Dis Green, tu crois qu'on verra la Wammy's House, d'ici ? »
Évidement tu ne serais jamais venu ici seul, tout aurait perdu de son intérêt sinon.
Pourtant ce matin tu n'avais pas songé que vous pourriez venir ici, toi et Green. A vrai dire, ce matin, tu manquais cruellement d'idée d'occupations pour la journée. Tu as passé du temps à réfléchir, à regarder le ciel à la recherche de l'inspiration. Inspiration qui n'est pas venue. Elle t'attendait juste dans ta version Noire de Pokemon. A Méanville, la capitale des loisirs, plus précisément.
Tu t'étais toujours demandé ce qu'avait pu ressentir Black, en tête à tête avec N dans la cabine de la grande roue.
Un léger sourire se dessine sur tes lèvres pendant que tu tournes la tête vers Green. Tu n'as pas voulu t'assoir, préférant rester debout, les mains sur la vitre, pour observer le monde que vous voyez lentement s'éloigner en-dessous de vous. En un sens, vous êtes un peu N et Black, vous deux. Tu pourras répondre à ta question, comme ça.
Tu le fixes, un peu tristement, mais souriant quand même, un peu. Tu commences à t'en vouloir, un peu, de l'avoir en quelque sorte forcé à sortir. Tu sais qu'il n'aime pas trop se retrouver dehors, entouré de gens, même lorsqu'il fait aussi beau qu'aujourd'hui, alors tu ne lui a pas trop laissé le choix, pas vraiment laissé l'occasion de réagir. Tu n'avais qu'un mot à la bouche, qu'une idée en tête, la grande roue. Tu voulais tellement monter dans la grande roue avec lui, rien qu'avec lui, que tu t'es montré égoïste. Tu as fait le gosse capricieux qui veut quelque chose et qui l'aura coûte que coûte. Alors tu t'en veux, un peu.
Mais tu es tellement content d'être là, ici, avec lui. Vous êtes comme coupés du monde, dans cette cabine, seuls en tête-à-tête. Tu voudrais que ce moment n'aie pas de fin.
Tu lâches Green du regard et ferme les yeux. Oui, tu aimerais bien rester ici, dans cette cabine, toute la journée si il le fallait. Pourquoi pas refaire un tour ou deux, une fois que celui-ci sera terminé, hein ? Tu rouvres les yeux et regardes le ciel. Vous vous rapprochez, doucement, des nuages. Tu lèves ta main droite et la pose le plus haut possible sur la grande vitre de la cabine, aussi haut que le permette ta taille relativement petite ─ surtout si on te compare à Green. Tu aimerais bien les toucher, les nuages. C'est dommage que tu ne puisses pas passer au travers de la vitre. Mais d'un côté, tu comprends pourquoi il y a une vitre. Les gens tenteraient de voler et, en ratant, tomberaient par terre et. Tu ne veux pas terminer ta phrase, c'est trop triste, comme fin. Tu ne veux pas non plus dire que les tentatives d'envol sont en fait ce qu'on appelle des « suicides ». Tu le sais, mais tu ne veux pas penser à ça. Tu préfères voire le monde comme le verrait un enfant. C'est tellement plus agréable, d'être innocent.
Tu laisses ta main redescendre, doucement, le long de la vitre, sur laquelle tu souffle finalement pour dessiner un bonhomme souriant dans la buée. Tu aimes bien faire ça, ce n'est pas très propre c'est vrai mais tu trouves ça... disons, mignon. C'est assez enfantin, mais de toute manière tu es toi-même enfantin. Tu t'éloignes de quelques pas et regarde Green quelques secondes avant de regarder à nouveau la vitre. Tu peux voir ton reflet dedans, et ça te fait sourire. Habillé comme tu es, tu ressembles encore plus à Black, même si le seul vêtement identique au sien que tu portes est sa casquette. Casquette que tu rajustes sur tes cheveux en pagaille, avant de t'assoir en face de Green. C'est ce qu'aurait fait Black, il se serait assis en face de N, dans la cabine de la grande roue.
Il est N, et tu es Black, mais tu ne pourras pas répondre à ta question. A moins que Black n'aie réellement eu envie de s'assoir à côté de N au lieu d'en face de lui, et qu'il ai lui aussi voulu que le tour de grande roue, coupé du monde, juste tout les deux, ne finisse jamais alors qu'il venait de commencer.
Tu regardes Green, et tu souris, tendrement.
A force, tu as envie de le prendre dans tes bras et le câliner.
Est-ce qu'il acceptera de faire d'autres tours de grande roue, quand celui-là finira ?
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Sam 10 Sep - 15:05
Green déteste la hauteur. Enfin, il déteste la hauteur à partir du moment où ses pieds sont à plus de quarante mètres du sol. Il croit qu'il va tomber, que le sol va s'effondrer sans aucune raison. Paradoxalement, il adorerai pouvoir voler. Green est un grand fan des oiseaux, mais un grand peureux du vide. Il adore les voir voler pendant des heures, ne passant son temps qu'à ça. Mais pour eux, c'est tellement plus simple. Ils ont pas besoin de stresser pour rester debout. Lui, il a des jambes pour le tenir, les oiseaux ont des ailes. Des fois, il rêve qu'il vole pendant des heures et, dans ses rêves, c'est vraiment une super sensation que de voler. Mais à partir du moment où il prend conscience que c'est impossible pour lui, il tombe dans son rêve. Il déteste tomber dans les rêves. Ca fait horriblement peur, vous savez ?
Aujourd'hui, il avait encore suivit June. Enfin, un June totalement excité à l'idée de pouvoir aller en ville. Les peu de fois où Green était sorti en ville, c'était avec Snow et encore, il n'avait pas exploré tous les recoins de la ville. De un, parce qu'il n'aime pas du tout se retrouver avec beaucoup de personne, et de deux , parce qu'il croyait que tout le monde le regardait quand il était dans un endroit avec plus de trois personnes. Mais faible comme il était avec June, il avait quand même accepté de sortir. Et il en était arrivé à se retrouver sur la grande roue de la fête foraine du coin. Bon, il ne pouvait absolument pas en vouloir à June de l'avoir amener ici pour la simple et bonne raison que : C'est June. Et June pour Green, c'est Black pour N. C'est Silver pour Gold. Shiney pour Blake. On peut pas décrire, juste observer. Alors il était monté avec lui dans la tour, souriant comme il le pouvait pour pas paraître stresser par les plus de quarante mètres qu'il allait devoir subir. Parce qu'il détestait paraître grossier envers quelqu'un de gentil. Green, c'était le grand gentil qui mangeait des épinards parce que c'est vous qui les aviez fait. C'était celui qui vous aidait dans un devoir alors qu'il ne l'avait même pas compris lui même. Parce qu'il détestait se sentir comme un poids, alors il accomplissait tout. Même si des fois, c'était carrément de masochisme.
Comme à ce moment. Assis sur le banc de la navette, il fixait la petite boule brune qui ne tenait plus en place.
« Dis Green, tu crois qu'on verra la Wammy's House, d'ici ? »
June, sur la pyramide de ses relations était celui le plus haut placé. Un peu comme un meilleur ami, l'ami à qui on confiait tout. Et c'était dû en partie par la nature enfantine de June. En fait, June pour Green, c'était comme une énorme barbe à papa sur une Hagendazs. Il était mignon, terriblement. Et c'était pour ça qu'ils en étaient venu à ce côtoyer. Et aussi parce qu'il ressemblait à Black, mais ça, il l'avait compris que très très tard après. Bougeant nerveusement, il mit ses mains sur le canapé, les serrant un peu. Histoire de pas tomber ou alors que si la nacelle cédait, il tombera sur le canapé. Oui, Green avait un esprit assez tordu en matière de plan totalement improbable. Le brun faisait des aller-retour dans la cabine, regardant pas moment le ciel.
Il ne peut nier qu'il adore voir le sourire que son meilleur ami à aux lèvres depuis qu'ils sont rentrés dans la roue. La brun excité comme jamais colle littéralement son visage à la vitre, regardant le sol avec admiration. Lui, il ne bouge pas. Il exquise un sourire à June quand il revient s’asseoir. Se lever maintenant, ça serait du suicide pour lui. Rien que le fait de regarder le monde en plongée lui fait peur...Et il s'en veut un peu de pas être un peu plus entreprenant, à rester tel un boulet sur le canapé de la nacelle alors que June admire toutes choses en dehors de la cabine.
« Je ne pense pas qu'on puisse voir Wammy's House d'ici. Nous ne sommes pas si près de l'orphelinat ici »
Regardant à son tour le ciel, il prend nerveusement une de ses mèches de cheveux entre ses doigts. Il vient de se souvenir que la grande roue lui fait penser à un moment dans pokemon...Il regarde subitement June en face de lui. S'il avait pensé à ce qui pensait à ce moment là...Il sourit. Il se réinstalla mieux dans le canapé. D'ailleurs, le canapé était vert pour le sien et noir pour celui de June. C'était peut etre le destin ? Un vert vraiment beau en plus. Green avait l'incroyable faculté de totalement changer de caractère quand on parlait de pokemon. Et en cet instant, dans son esprit, il n'y avait que du pokemon.
Il était vraiment addict de pokemon.
Il avait pris une de ces poses qu'il utilisait jamais. Une de ces poses où il avait un sourire aux lèvres avec un regard assez étrange. Il avait passé des jours devant le miroir pour avoir ce regard. Un regard vraiment N. Il a prit ses cheveux et les a passé devant ses épaules, les faisant descendre sur son torse. C'était incroyable la manier avec laquelle on pouvait penser que c'était pas Green en cet instant. Il y avait un truc. Plus d'assurance où on ne sait quoi. Un truc vachement changeant. Il mit une de ses mains dans ses cheveux et fixa June.
« Si je t'ai amené ici...c'est pour te dire... »
Il sourit
« Que je suis le chef de la team plasma »
Et il avait fixé June, tournant sa tête légèrement sur le côté pour regarder le ciel. Green, c'était le gars qui adulait jouer la comédie quand on parlait de N. Surtout si c'était lui qui jouait N.
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Lun 17 Oct - 22:20
Il a changé d'attitude. Comme ça, d'un coup. Tu l'as regardé, d'un air un peu surpris, un peu déboussolé aussi, peut-être. Tu ne t'y attendais pas, tu ne t'attendais pas à ce qu'il change de comportement, d'état d'esprit, aussi soudainement, presque radicalement. Il avait l'air plus détendu, plus... différent. Tu l'as regardé, tu as regardé son sourire. Et tu as compris. N. C'était N. Green était dans la peau de N.
Et tu as souri.
« Si je t'ai amené ici... C'est pour te dire... »
En le voyant ainsi, tu te rappele pourquoi tu aimes autant N. Pourquoi tu aimes autant cette ressemblance entre N et Green. Pas forcement pourquoi tu as toujours préféré Green à N. Parce que Green est réel, peut-être. Mais tu ne peux qu'admettre que N, quand même... Enfin, N, quoi.
« Que je suis le chef de la Team Plasma. »
La suite était prévisible. Tu aurais presque pu le dire en même temps que lui. Presque. Le Roi de la Team Plasma, hein. Alors, tu es censé être le héros qu'il affrontera, un jour, et qui le vaincra ? C'est pas vraiment gagné, ça. Tu regardes le ciel, les mains posées autour de toi sur la banquette, balançant doucement tes pieds malgré le fait que, oui, tu touches le sol de la cabine, évidement que tu touches le sol de la cabine. Tu n'es quand même pas si petit que ça.
Tu réfléchis.
Que répondrait Black si jamais il avait eu, dans le jeu, la possibilité de parler, de répondre, de réagir ? Tu n'en a pas la moindre idée. Tu n'es pas Black, après tout. Tu as toujours admiré cette ressemblance entre N et Green, car tu sais que toi, tu ne pourras jamais autant ressembler à Black.
Mais, et si. Et si tu essayais. Tu pourrais essayer. Juste essayer. Faire le vide, oublier qui tu es, et être quelqu'un d'autre. Ton sourire s'efface doucement et tu cesses de regarder le ciel, soupirant. Que répondrait Black, à ta place ? Non, que répondrais-tu, Black ? Tu fixes le plancher de la cabine.
« Pourquoi ? »
Silence.
Le chef de la Team Plasma, hein. Qu'es-tu censé être, toi ?
Tu relèves les yeux vers lui, et te mords l'intérieur de la lèvre quand vos regards se croisent. Ça n'est pas si facile, de jouer un autre rôle, finalement. Pas forcement parce que ce rôle est trop éloigné de ton caractère original, non, ça n'a peut-être rien à voir. Peut(être que ce n'est que la faute de celui avec qui tu joues. Green. Parce que tu t'es toujours senti un peu différent, un peu étrange, en présence de Green. Enfin, peut-être pas toujours, mais l'idée y est et le résultat est le même.
Mais, et si, au fond, ce trouble face à Green faisait aussi partie de ton rôle ? Et si en fait c'était Black qui était troublé face à N, et pas ce qu'il reste actuellement de toi, June, face à ce qu'il reste de Green ? Tu détournes le regard pour le reposer sur le ciel, observant un petit groupe d'oiseau.
« Je veux dire, pourquoi ici ? Et pourquoi... Maintenant ? »
Tu te trouves naïf. Peut-être est-ce normal. Peut-être que tu ressembles plus à Black que tu ne le penses.
Tu n'oses pas le regarder à nouveau. Ça te fait trop étrange. Tu ne t'es jamais senti aussi gêné en présence de Green. Peut-être parce que ce n'est, pour l'instant au moins, plus Green. Et que tu n'es plus June. Pour l'instant.
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Sam 5 Nov - 23:05
Well your faith was strong but you needed proof you saw her bathing on the roof her beauty and the moonlight overthrew you she tied you to her kitchen chair she broke your throne and she cut your hair and from your lips she drew the hallelujah
Il y avait quelque chose qui avait changé en Green. Comme toutes les fois où il arborait le masque de N. Cette atmosphère assez pesante. Et surtout quand il était avec June. Parce qu'il avait beau se dire qu'à ce moment même, ce n'était que son meilleur ami qui était devant lui, il y avait, dans son regard, en cet instant, un semblant de mystère total. Ce n'était pas un silence calme comme ils avaient l'habitude d'avoir. Non, pour lui à cet instant et jusqu'à ce qu'ils décident qu'ils devaient arrêter, le garçon devant lui serait Black.
Et ça, quelque part, il adorait. Même si concrètement, il devait devenir le pire ennemi. Son pire ennemi. Il y avait cette relation de tentions qu'il adorait avoir avec lui. Comme un fils tendu fort. Il ne sait quand ça craquera. Quand l'un des deux porteraient à vie son masque pour ne plus jamais pouvoir l'enlever. Et imaginer une vie, dans la peau du plus grand maître Pokemon avait quelque chose d'assez excitant pour Green.
Je suis le chef de la team Plasma. C'était si naturellement sorti de ses lèvres que ça aurait pu en être suspect. La team Plasma, toute une armée à ses ordres pour le bien de tous les pokemons. C'est un peu lui en fait. Avec les animaux. En un sens, il pourrait être le chef de la team des Animaux. Le défenseur des animaux dans ce monde. Mais là n'était pas la question. Là, il avait fixé June. D'ailleurs pour lui, c'était Black qu'il avait devant lui. Et son regard qu'il tenait sur ses yeux, il le devinait presque compatissant. Un regard mélange de haine et de compassion pour June, alors qu'il se redressait plus sur son siege, faisant acte de sa grande taille sur lui. Retournons le cerveau de Green et pensons que c'est N à partir de cet instant.
Alors tu le vois bouger des pieds, s'agiter sous ton regard sans doute. Tu as eu vent de ce nouveau dresseur. Un jeune prodige, un peu naif et tête en l'air. Tu le crains parce qu'il n'est pas pareil que tous ceux que tu as déjà combattu. Ton Tritonde te la dit. « Il est très fort. Je sens chez lui quelque chose d'étrange Harmonia ! ». Tu avais froncé les sourcils en l'entendant. Ce garçon devait être un des élus, tu en étais presque sûr. Tu l'as vu alors bougé des pieds, dans le vide. Les mains sur la banquette, il n'a pas l'air choqué de ce que tu viens de lui avouer. Le savait-il dejà ? Le supposait-il avant que tu ne l'avoues ? Tu ne le sais pas. Tu lui as dit parce qu'il fallait qu'il sache. Pour qu'il comprenne sa position dans le nouveau monde. Et paradoxalement, tu lui as donné les clefs pour qu'il t’arrête. C'était prévu. Tout était prévu. Peut être pas cette rencontre, mais le fait même que tu lui dévoiles ton identité l'était. Tu veux que quelqu'un t’arrêtes si tu vas trop loin, comme si tu n'avais pas trop confiance en tes idéaux. Tu ne doutes pas, non. Mais tu te dis que ce garçon sera spéciale pour toi.
Il semble réfléchir. Tu le sens parce que ses mouvements ralentissent. Il fuit d'ailleurs ton regard. Tu veux voir sa réaction. C'est en partit pour cela que tu le lui as avouer. Voir comment il réagirait s'il apprenait que son ennemi juré...n'est autre que toi. Sa tête se détache de l'horizon. Le sourire que tu avais pu apercevoir précédemment n'est plus sur ses lèvres. Sa tête fixe le sol. Tu ne sais pas quoi en déduire, les yeux toujours posés sur lui. Tu attends de toute façon une réponse. Une affirmation ou une exclamation à ta révélation. Tu supposes qu'il doit être déçu ou horrifié. Tu penses pour la première.
« Pourquoi ? »
Le mot vient de te sauter à la gorge. Lentement tu écarquilles les yeux au même moment qu'il relève son visage vers toi. Son regard pourrait te scier tant l’incompréhension est décrite dans chaque parcelle de son visage. Tu n'avais jamais vu quelqu'un avec une telle expression. « Pourquoi. » Le mot sonne bizarrement dans ta tête. L'explication est pourtant là, sur tes lèvres, mais comme rien ne sort, trop surpris de la sincérité de Black. Ce n'est pas un « pourquoi » haineux. Non. C'est de l’incompréhension. Comme une haute trahison que tu lui aurais fait subir. Voir une brisure dans votre amitié / rivalité imaginaire. Néanmoins il ne semble le voir. Aucunes personnes jusqu'à maintenant n'a pu jamais te contredire ou te faire douter à ce point. Tu exagères peut être ou alors est-ce ton cerveau qui essaye de trouver des réponses complexes pour contrer sa phrase, mais tu ne peux lui répondre. Alors le silence reste. Tentions.
Il a tourné la tête à son endroit initial, semblant digérer amèrement la nouvelle. Tu peux te dire que ça l'a choqué. Que sur un point, tu as réussi à accomplir la première phase de ton plan : Faire de lui ton ennemi numéro un. Tu tournes aussi ton regard vers le ciel, silencieux.
Un groupe de Poichigeon passe.
« Je veux dire, pourquoi ici ? Et pourquoi... Maintenant ? »
Maintenant les explications. Tu prends une respiration, fermant les yeux, ton visage tourné vers le sien. Tu te tiens plus droit, genre de formalité que tu as appris avec Ghetis. Tes jambes se rejoignent,. C'est le moment le plus important maintenant. Devoir lui avouer tout. Tu ne peux t’empêcher de basculer ta tête sur le côté. Tu lui souris d'ailleurs. Même si ce que tu vas lui avouer n'est pas drôle. Même si vous allez devoir vous battre jusqu'aux derniers coups pour savoir la victoire. Même s'il va sans doute te haïr jusqu'à la fin...toi qui pour la première fois te sentait proche d'un humain sans avoir eu l'envie de lui faire perdre tous ses alliés.
« Black.... »
Ta voix se perd dans la cabine. Tu veux qu'il te regarde quand tu vas lui annoncer. C'est la fin de ton plan, c'est ce que tu avais prévu depuis le début. Toutes tes équations étaient bonnes. Finalement.
« Je répondrais sans hésitation aucune. Je déteste tous les humains sur cette planète. »
Ton sourire s'affaisse un peu. Tu t’apprêtes à mentir.
« Et toi en particulier. »
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Dim 20 Nov - 0:44
pardon, je crois que mon Black est horriblement ooc, en plus ce rp est juste tellement schizo, je. ;;
Boum boum. Boum boum. Tu le sens dans ta poitrine, comme si ton cœur venait de rater un battement, et que tout ça l'avait affolé, affolé au point de battre plus vite, plus fort ; tu le sens contre ta tempe, tu l'entends dans tes oreilles comme si n'importe qui pouvait l'entendre, comme si il pouvait l'entendre. Et ça ne fait que le faire battre plus vite et plus fort ; un peu plus vite et un peu plus fort quand tu cesses finalement de le regarder, visiblement troublé, la respiration plus forte, presque haletante sans raisons.
C'est vrai, après tout, pourquoi ? Est-ce que tu as peur de la réponse qu'il pourrait te fournir, peur au point de t'affoler de la sorte alors qu'en temps normal, tu es quand même assez calme ? Ou alors c'est son sourire. Non. Non, tu ne veux pas admettre que ça puisse être son sourire, ça ne peut pas être son sourire, ce n'est qu'un sourire, n'importe qui sourit, c'est un acte banal, alors ça ne peut pas faire un effet pareil.
N ne te fait aucun effet. Ou du moins pas plus d'effet qu'un ennemi, un adversaire, un rival, n'en ferait à son ennemi, son adversaire, son rival.
« Black... »
Surprise. Et nouvelle erreur de la part de ton coeur. Tu dois te ressaisir. Tu ne sais pas ce que t'as, mais ça ne peut pas continuer comme ça. Tu ne t'attendais juste pas à ce qu'il dise ton nom, comme ça, d'un coup, en laissant sa phrase en suspens ensuite. C'est stressant. Tu voudrais juste qu'il réponde à ta question, sans cette attente insoutenable dans ce silence qui pourrait sans aucun problème être brisé par des roulements de tambour. C'est pour ça que tu perds tes moyens. C'est le silence, c'est l'attente, c'est la question.
Finalement, tu relèves la tête vers lui, plus calme que tout à l'heure. Tu le regardes.
« Je répondrais sans hésitation aucune. Je déteste tous les humains sur cette planète. »
Tu le sens venir.
« Et toi en particulier. »
Ça t'a fait comme une décharge électrique. Comme si l'onde de choc d'un Emolga t'avait touché aussi, toi le naïf et presque inconscient petit dresseur qui n'a pas pensé à s'éloigner, même un peu, à mettre la distance minimale de sécurité entre lui et le danger. Non, tu es resté là, planté face à l'adversaire, attendant qu'il t'assène un coup, incapable de songer au fait qu'il puisse réellement le faire. Alors tu restes comme pétrifié, surpris par l'attaque soudaine et brutale. Comme un coup porté au niveau du coeur.
Alors tu baisses la tête, assez, juste assez pour qu'il ne voit plus tes yeux, pour qu'ils soient cachés par la visière de ta casquette, juste assez pour que toi non plus, tu ne puisses plus voir ses yeux, son visage. Il te déteste. Il te déteste, alors que vous vous connaissez à peine. Il te déteste, alors que vous vous êtes juste retrouvé face à face quelques fois, et que tu l'as vaincu. Il te déteste. Il. te. déteste.
Tu souris, légèrement, amèrement, pouffant vaguement de rire en même temps que tes lèvres dessinent ce léger sourire faux et presque provocateur. Il te déteste. Soit. Il te déteste ; et toi ? Toi tu sais pas. Toi tu t'en fiches. Le détester ou ne pas le détester, quelle importance. L'important, c'est que tu n'as pas l'intention de le laisser faire ; tu ne laisseras pas faire la Team Plasma, qu'il le veuille, ou qu'il ne le veuille pas. Tu seras là, toujours là, inlassablement là, et ça jusqu'au bout, jusqu'au dénouement, jusqu'à la victoire d'un des deux camps. Tu ne lâcheras pas l'affaire, tu ne le lâcheras pas lui. Parce qu'il ne t'aime pas, parce qu'il te déteste.
Parce que te dire ça, au fond, ça te fait mal, mais tu n'y penses pas.
Tu relèves la tête, tu le regardes ; ton léger sourire provocant est toujours là, paisiblement logé sur tes lèvres, comme incrusté dessus. Tu croises les bras et les jambes, t'affalant un peu plus confortablement sur la banquette, et tu le regardes, fixement. T'as l'air confiant. Tu n'es déjà plus dans le même état dans lequel tu étais, pendant que tu te demandais pourquoi il te disait ça. Tu ne te ressembles déjà plus, et cela fait longtemps que tu ne ressembles plus à June. Pauvre petit June perdu dans les méandres de son rôle. Mais il refera surface, il n'y a pas à s'en faire. Tu crois. Tu l'espères, même, peut-être. Tu ne pourrais pas rester avec N comme il reste avec Green. Non, il te déteste, ça ferait trop. mal.
« Et pourquoi ? »
Pourquoi, pourquoi, toujours pourquoi. Tu cherches des explications, ou peut-être que tu veux juste le faire parler, finir par le bloquer, qu'il ne sache plus quoi te répondre. Peut-être lui montrer que c'est bête, de te détester alors qu'il te connait même pas. Oh, oui, ça doit être ça. En fait, tu es vexé.
« Pourquoi me détester, moi plus que les autres ? Parce que tu n'as pas été capable de me vaincre ? »
Tu hausses les épaules, retires ta casquette et te mets à jouer avec, sans le quitter du regard. Tu le provoques, tu le cherches. Tu veux savoir. Pourquoi tu me détestes ? Hein, pourquoi, N ? Je ne t'ai rien fait, pourtant. Pas encore. Je pourrais. Et je le ferais juste pour toi.
Tout ça allait virer à l'obsession.
Tu te lèves, tu t'approches de lui, beaucoup, un peu trop peut-être, tu te penches vers lui et poses tes mains sur la banquette, une à sa droite, une à sa gauche. Ta casquette est restée de ton côté ; tu t'en fous, elle n'est pas importante.
June refait surface, il est beau Green, encore plus de près, son coeur bat fort, un peu trop fort, un peu trop vite. Mais tu ne peux pas te laisser déstabiliser. Tu regardes N, tu le fixes avec ce même sourire narquois, ce même air provocateur depuis tout à l'heure.
« Parce que j'ai empêché quelques uns de tes sbires de voler des Pokemon à des dresseurs ? Je ne laisserais pas la Team Plasma faire. Je ne te laisserais pas faire. Je serais toujours là. »
Tout ça tournait vraiment à l'obsession.
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Ven 16 Déc - 22:56
La phrase a sonné dans ta tête comme un mensonge absolu. Toi, héros sacré, toi élu des dieux venait de mentir à ce gamin, et même si ton regard paraissait sur, tu ne pouvais t’empêcher de penser qu'il y avait quelque chose de louche dans tes paroles. Tu n'as jamais spécialement expliqué tes raisons pour la team Plasma, comme tu n'as jamais menti réellement à quelqu'un, alors pourquoi lui, avec son sourire franc ? Pourquoi Black devait-il subir ton courroux ? Tu pensas que c'était parce qu'il te fallait savoir quelle serait sa réaction quand tu lui apprendras. Tu sais, quand tu lui apprendras que lui aussi, est comme toi. Alors tu vois ses yeux qui s'écarquillent lentement. Tu le vois presque disparaître dans le fond de son siège. Non, ce n'est pas vrai, tu le hais pas. Non ce n'est pas vrai June. Mais tu es trop encrée dans ton jeu pour te permettre de tout faire capoter maintenant. C'est un ennemi, tu sais. Un peu comme tous les autres que tu as battu. Mais pas lui. Lui tu n'as jamais réussi, et dans ce sourire que tu te pares presque je-men-foutistement, tu aurais presque une rancœur, si rancœur tu pouvais ressentir. Mais ton être est parfait, tu es intelligent. Tu es l'enfant des pokemons, tu es le seul à avoir le droit divin de les entendre. Tu es élu des dieux, N. Alors ces combats que tu perdis dans le passé, pourquoi ne les as-tu pas réussi. Pourquoi quand tu le regardes, tu as l'impression d'être misérable ?
Il cache ses yeux, baissant la tête comme signe de soumission, tu ne sais pas trop, mais ton sourire s'affaisse réellement. Green veut le prendre dans se bras. N ne sait pas trop comment réagir, les relations humaines, tu ne les connais pas trop. Après tout, ton père t'a enfermé dans une cage, comme Green. Après tout, tout ce que tu connais, ce sont les animaux/pokemons, comme Green. Ton meilleur ami était un chat, le peu de relation que tu pouvais avoir, c'était avec les autres enfants dans des cellules. Mais ça, c'est le passé commun de N. Ce n'est pas le sien. Tu serres tes mains, fixant Black. Fixant June. Tu ne sais pas trop comment faire.
Mais son regard se relève, nouveau. Plus de terreur sur ses lèvres qui se tendent dans un horrible rictus. Tu fronces les sourcils, quelle est cette réaction ? Et c'est confortablement qu'il te regarde. Regardes comme il joue avec toi, ses jambes élégamment mises sur le canapé de la roue. Tu en oublierais presque qu'elle existe cette roue tant l'attitude de Black te fascine. Depuis quand ce changement de caractère est une de ses caractéristiques. Il te fait penser à ce moment. Votre premier combat où la soif de gagner emplissait ses veines. Ça, tu l'avais vu dans ses pokemons. C'était aussi à ce moment que tu avais compris qu'il y avait un fossé entre vous. Un trou, un abyme qui séparait vos deux mondes. Alors ton visage c'est un peu plus tendu, froncement de sourcil d'incompréhension.
« Et pourquoi ? »
Et la phrase qui claque dans l'air comme l'ultime question, la seule question dont tu n'as la réponse. Pourquoi avoir fait tout ça ? Pourquoi lui avoir dit ? Pourquoi tous ces gens ne comprennent-ils pas tes intentions surtout. Tu voudrais lui répondre d'instinct, mais tu dois trouver les marques dans ton cerveau pour le contrer. Ce n'est plus un combat de pokemon, c'est une bataille de mot. Et tu n'as jamais douté de ton intelligence. Jamais. Alors tu pense très vite. Pourquoi ? Parce qu'il t'est ton opposé même. Parce que si tu représentes le blanc, lui sera le noir. Si tu étais la lune, il serait le soleil. Et votre monde serait l'univers où le théâtre de vos combats deviendrait les étoiles et les comètes .
« Pourquoi me détester, moi plus que les autres ? Parce que tu n'as pas été capable de me vaincre ? »
Mais tes dents se serrent, tu ne lui montres pas. Si ce n'était que ça cher Black...Mais non. Ta force a beau être remarquable, ce n'est pas ton envie de déjouer mes plans qui me fait te haïr. La raison, c'est que tu ne le hais tout simplement pas. C'est assez simple. Tu joues. Tu veux le voir s’énerver, le voir craquer. Le voir tomber de son pied d’estrade, pour lui faire sentir ce que ça fait d'être élu des dieux. Il l'est tout autant que toi. Tu le sais parfaitement. Il retire sa casquette, dévoilant des mèches de cheveux qui partent dans tous les sens. Il n'y a pas de vent pourtant dans la nacelle. Son regard est froid autant qu'il est audacieux. C'est donc ça la rage de vaincre ? La rage qui pousse un humain à vouloir tout savoir ? Tu ne comprends pas ce sentiment.
Comme tu ne comprends pas pourquoi il se rapproche aussi près. Tu détestes les faibles distances entre les corps. Tu as toujours mal supporter la présence d'autre humain, mais dans le feu de l'action, tu ne t'es même pas aperçu de ça. Non, ça c'était inintéressant. Toi, tu fixais ses yeux. Tu fixais cet air qui te dérangeait autant qu'il te fascinait. Les gens sont fascinant tant ils sont impossible à comprendre. Tu n'as pas ce problème avec les pokemons, sans doute parce qu'il y a une part de pokemon en toi.
Mais Black semble différent.
« « Parce que j'ai empêché quelques uns de tes sbires de voler des Pokemon à des dresseurs ? Je ne laisserais pas la Team Plasma faire. Je ne te laisserais pas faire. Je serais toujours là. »
Et un sourire orne tes lèvres, tout petit sourire alors que ton regard semble toujours autant perdu. Ton visage est pourtant si proche du sien, tu sentirais presque ses cheveux sur ta peau. Comme tu sentirais ses mains dans tes cheveux tellement qu'elles encadrent ton visage. Mais ses paroles te conviennent. Et bien, ce n'est pas demain que Black partira de ta route, tu vas de nombreuses fois le revoir. Et cela te rend presque joie. Tu viens peut être de comprendre quelque chose. Mais pas le temps, il faut répondre. Tu penches la tête sur le côté, prenant appui sur une de ses mains, fermant les yeux tout en souriant. Tu oublierais presque vous êtes à plusieurs dizaines de mètres du sol. Ton visage dérive sur la fenêtre à ta gauche.
« Black. Tu ne sembles pas comprendre pourquoi je me bat. Ce n'est pas pour ça que je te déteste »
Goût amère sur tes lèvres à l'énonciation du verbe« détester ». Mais qu'importe,n'oublies pas ton objectif. Alors tu prends appui son bras pour tourner ton visage vers le sien, dans une moue presque enfantine. Tes mains qui étaient sur la banquette se relèvent pour frôler la joue du garçon, revenant jusqu'à son menton que tu tiens finalement entres tes doigts. Sa peau est douce.
« De tous les humains que j'ai pu battre, il n'y en a qu'un seul qui s'obstine à ne pas comprendre ma façon de penser. C'est toi. »
Tu lui souris doucement, plissant tes yeux.
« Ce n'est pas parce que je fus vaincu qu'est né ce sentiment de soumission intense à ton égard, jeune dresseur. »
Ta main suit la courbe de son visage, remontant sur ses pommettes pour finir dans ses cheveux que tu tiens avec force. Son regard te glace, et quelque part tu ressens de l’énervement. Alors sans trop de violence, tu relèves sa tête de ton champ de vision avec la pression de tes mains sur ses cheveux.
« Je connais les pokemons Black. Je suis un pokemon moi-même. Mes raisons sont les plus fondées du monde. »
Sauf pour savoir pourquoi je te fais souffrir.
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Mar 10 Jan - 20:52
Son attitude te déstabilise. Son attitude te déstabilise. Putain tu ne dois pas te laisser déstabiliser par son attitude. Ça n'est pas parce qu'il esquisse un sourire que ton cœur doit rater un battement, ce n'est pas parce qu'il pose sa tête contre une de tes mains, qu'il ferme les yeux et qu'il a l'air adorable que tu dois perdre ton assurance, ta colère contre lui. Il te déteste, vous êtes ennemis, vous êtes opposés, tu ne dois pas te laisser avoir par son attitude, tu ne peux pas perdre aussi facilement, bordel.
June, tu choisis tellement mal ton moment pour trouver Green absolument adorable et avoir envie de le câliner pendant des heures.
Mais il ressemble à une peluche. Non, il ne ressemble pas à une peluche, et puis même, qu'est-ce qu'on en a à faire, qu'il ressemble à une peluche. C'est pas Green, c'est N. Mais ils se ressemblent tellement. D'un autre côté c'est vrai que quiconque avec une pelouse sur la tête ressemble à Green. Mais bordel ça n'est pas une peluche, ça n'est pas le moment de s'extasier, c'est un ennemi, on ne groupite pas sur un ennemi. D'abord. Mais c'est vrai que, putain, il est beau.
« Black. Tu ne sembles pas comprendre pourquoi je me bat. Ce n'est pas pour ça que je te déteste. »
Tu grimaces en entendant une nouvelle fois ce mot. « Détester ». Tu aimerais bien comprendre pourquoi il te déteste, si ça n'est pas pour les raisons que tu énonces. Cette situation est frustrante. Tu ne le détestes pas toi pourtant. Bordel.
Et voilà qu'il recommence, avec son air adorable et ses mimiques enfantines. Non mais non, non. Non, tu refuses, tu refuses qu'il comprenne que même s'il est incapable de te battre en combat de Pokémons, au jeu du qui fera craquer l'autre en premier, tu n'as aucune chance. C'est même pas à l'usure, qu'il t'aura. Quelques gestes, et toute résistance de ta part devient presque inutile.
Tu ne dois pas rougir. Tu n'as pas le droit de rougir à cause de cette main qui frôle ta joue, tu ne peux pas t'autoriser un tel acte. De toute manière, ton rythme cardiaque rapide et ta façon de regarder cette main d'un air peu assuré lui montre bien ton état mental actuel. Il est en train de mettre la pagaille dans ton cerveau, dans ton esprit tout entier. N putain, N. Tu aurais dû te douter, finalement, que si tu le battais relativement simplement avec tes pokémons, il pourrait te battre avec la même facilité sur un autre terrain. L'équilibre doit être respecté.
« De tous les humains que j'ai pu battre, il n'y en a qu'un seul qui s'obstine à ne pas comprendre ma façon de penser. C'est toi. »
Un vague sourire en coin s'installe un instant sur tes lèvres pendant que tu le regardes, mais disparaît aussi vite qu'il est arrivé. Putain. Il ne pourrait pas arrêter de te sourire comme ça, de temps en temps ?
« Ce n'est pas parce que je fus vaincu qu'est né ce sentiment de soumission intense à ton égard, jeune dresseur. »
Quel sentiment de soumission ? Tu l'écoutes à peine, à vrai dire, trop perturbé par cette main, là, qui tenait ton menton et se déplace à nouveau sur ta joue jusqu'à tes cheveux. Pour être honnête, si l'un est soumis à l'autre, actuellement, ce serait plutôt toi. Incapable de réagir, de te rebeller, de reprendre le contrôle de ton stupide organe vital qui a décidé de n'en faire qu'à sa tête et de battre à tout rompre, ou presque. Tu ne fais rien, tu te contente de grimacer lorsqu'il t'éloigne de lui, un peu, en te tenant par les cheveux. C'est peut-être mieux comme ça, finalement, la proximité avec lui ne semble pas t'être bénéfique.
« Je connais les pokemons Black. Je suis un pokemon moi-même. Mes raisons sont les plus fondées du monde. »
Tu fronces les sourcils ; tu n'étais peut-être pas très concentré sur ses paroles, te contentant de les entendre plus pour écouter sa voix que pour comprendre ses phrases, mais en tout cas, tu ne vois pas le lien, tu ne comprends pas sa logique. Tu as l'impression que tout ce qu'il essaye de faire, c'est d'éviter la question ; tourner autour du pot et t'expliquer des choses qui ont un rapport, proche ou lointain, sans jamais accepter de vraiment répondre.
« Je ne vois pas le rapport. »
Ton regard est dur ; tu t'es redressé et maintenant, tu le regardes de haut. Tu luttes Black, tu refuses de te laisser écraser comme ça. Alors tu fais comme si il n'avait aucun effet sur toi, comme s'il n'en aura jamais. Ta capacité d'auto-persuasion est presque assez efficace.
Arrête d'être beau, N, tu fais chier.
Tu laisses échapper un soupir pendant qu'une de tes mains remonte jusqu'à la sienne, toujours nichée dans tes cheveux. Et tu l'attrapes, sans violence mais fermement. Sa peau est douce.
« Mais soit. »
Doucement, tu enlèves cette main intruse de tes cheveux, et une fois éloignée, tu la lâches et te recule, un peu, d'un ou deux pas. Perte totale de contact avec N. Ça devrait aller, maintenant. Tout devrait aller. Tu te retournes, lui tourne le dos, t'avances vers la banquette ou tu étais assis, avant, et où ta casquette repose, abandonnée et délaissée. Tu la ramasses.
Combien de temps ce petit jeu va-t-il encore durer ?
Ils sont chiants, tes cheveux. Trop volumineux, trop en vrac ; parfois tu as du mal à mettre ta casquette correctement, à cause d'eux. C'est franchement pas pratique. Mais ce n'est pas bien grave. Tu t'approches de la vitre, observes l'extérieur ; il semblerait que la navette ait entamé la descente. Tant mieux. Être seul avec N, sachant qu'il te déteste, commence à te rendre un peu nerveux.
« Tu vas sûrement trouver ça stupide et naïf mais... »
Tu poses le bout de tes doigts sur la grande vitre, au niveau du reflet de ton visage. L'impression de naïveté que tu te trouves dégager te fait sourire amèrement et tu fermes un court instant les yeux.
« Moi, je ne te détestes pas. »
Tu tournes la tête vers ton adversaire, ton rival. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu lui avoues ça, n'est-ce pas une sorte d'avantage, pour lui ? Tu t'en fiches. Tu t'en fiches aussi, de pourquoi tu l'as dit ; tu l'as dit, c'est tout. Peut-être que tu penses encore, naïvement, qu'un jour, il ne te détestera plus.
Un sourire en coin se dessine à nouveau sur tes lèvres. Mais cette fois il ne s'agit pas d'un sourire provocant, non, celui là est plus... Amical. Plus joueur, aussi. Vaguement absent, un peu rêveur.
« Mais ça ne veut pas dire que tu te débarrasseras de moi. Ce que j'ai dit tient toujours, que je te déteste ou pas. »
Ne serait-ce que pour lui donner une raison de te détester, tu ne le lâcheras pas. Tu n'en a pas envie, de le lâcher.
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Dim 5 Fév - 13:42
(je deteste cette mise en page. J'ai l'impression de n'avoir rien ecrit. pfff)
« Je ne vois pas le rapport. »
Tu t'en serais douté, qu'il ne comprendrait pas de suite ton insinuation. Après tout, vous avez beau avoir été choisi, cela ne fait pas de vous des personnes semblables. Il est différent de toi, il faut que tu te le mettes dans la tête N. Il se redresse. Ton emprise sur lui prendra fin à partir du moment où ta main ne touche plus ses cheveux. Là, ce n'est juste qu'un jeu de regard, à savoir qui aura le dernier mot. Harmonia ou Touya. Il y a une partie de toi qui souhaite qu'il gagne, pour cette fois. Tu n'aimes pas les jeux trop facile, cela ne veut pas dire par là que tu es persuadé de gagner, non, mais avouons le. Un enfant né des pokemons et un assez jeu dresseur, il n'y a pas photo. Votre lien se brise quand il s'écarte de toi. Tu le fixes, apathique alors qu'il reprend possession sur la banquette juste en face de la tienne, qu'il remet sa casquette.
Tu viens de te rendre comptes que tu le fixes énormément. Tu fais attention à chacun de ses mouvements, comme s'ils étaient d'une importance capitale, décrivant ses pensées ou son caractère. Mais tu n'as pas besoin de ça toi. Non. Son caractère, tu le connais déjà, tes sbires ont déjà fait des recherches sur lui. C'est de la violation de vie privée, mais pour arriver à ton but, tu ferais n'importe quoi. Et ce n'importe quoi, c'était épiée sa vie comme si tu en étais le régisseur, le dieu qui voit tout. Ainsi tu sais où habites sa mère, quel a été son premier pokemon, comment il se l'est procuré. Qui sont Cheren et Bell...et qui est Touko. Il remet en place ses cheveux, tournant le visage vers la vitre. Vous descendez et rien n'a vraiment été éclairci. C'est d'un triste. Dehors il fait presque nuit, depuis combien de temps vous êtes dans cette roue ? Tu fixes le plafond, qui lui aussi est vitré, observant le ciel.
« Tu vas sûrement trouver ça stupide et naïf mais... »
Green fait surface et tu ne peux l’empêcher de sourire. Stupide et Naif, c'est un peu vous, non ? June et Green, les enfants naïfs de wammy's house. Du coup, tu ne sais pas pourquoi tu trouverais ça stupide, une phrase de June. Tu attends cependant, fixant toujours le ciel qui s'assombrit de plus en plus, attendant la fin de sa phrase.
« Moi, je ne te détestes pas. »
Deux émotions prennent ton corps. Green sourit et son envie légendaire de prendre June dans ses bras et l'autre, N. N qui n'est pas si différent de Green en y approfondissant le lien. Tu ne sais sur le coup pas quoi penser, tu baisses les yeux, silence quant à la réponse qu'il te faut donner. Il ne te déteste pas. Vous êtes ennemi mais il ne te déteste pas. Vous êtes amis et il ne te déteste pas. Tu ne sais plus ce que tu dois penser. Green, N, c'est dans le jeu, ça, June ? Je réponds à quoi maintenant avec cette phrase ? Je suis N ou je suis Green ? Tu baisses la tête face à son regard, enfouissant une main dans tes cheveux. C'est dans le jeu, tout est dans le jeu. Il penserait quoi , N , à cet instant ?
« Mais ça ne veut pas dire que tu te débarrasseras de moi. Ce que j'ai dit tient toujours, que je te déteste ou pas. »
Tu relèves la tête, le visage vide de toute expression.
« Comment peux-tu penser que ça puisse m'atteindre, que tu m’apprécies ou pas ? »
Ta phrase a sonné sèchement entre tes lèvres. La descente est lente et ton regard poignarderait celui de Black. Tu ne veux pas de son amitié. Tu n'en veux pas. Vous ne devez pas vous appréciez, c'est contre nature. En y repensant, cela servirait à quoi d'être rival si en fin de compte, nous ne vous battez pas. Tes objectifs ne sont pas de devenir son ami. Tu remets en ordre tes cheveux, ne le quittant pas du regard.
« Il faut que tu comprennes que nous sommes rivaux, Black. J'ai des idéaux que j'écraserai pas pour ta simple personne. Ce n'est pas ce que je veux. »
Même si tu l’apprécies quand même un peu. Ghetis ne le voudrait pas. Vraiment pas. Il pourrait vouloir lui nuire. Et te retrouver sans rival, jamais. Tu as toujours eu peur de la puissance de Ghetis même si elle est inférieure à la tienne. Il a les mots, il pourrait faire quelque chose. Tu dois finir cette conversation. Rapidement. Il ne sait même pas que tu es ici, avec Black. S'il le savait... Ton visage affiche un air paniqué. Air que tu ne montres normalement jamais. Tes mains se serrent.
« Quoi qu'il en soit, maintenant que tu le sais, tu n'essayeras pas de me retrouver avant le jour où on se retrouvera de nouveau. Face à face. »
Green, arretes d'avoir peur pour rien.
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Dim 10 Juin - 1:22
« Comment peux-tu penser que ça puisse m'atteindre, que tu m’apprécies ou pas ? »
Non. Non non non. Un soupir s'échappe de tes lèvres et ton regard se pose à nouveau sur le paysage au travers de la vitre. Tu sais que ça ne l'atteindrait pas, qu'il s'en ficherait et n'en tiendrait pas compte dans la vision qu'il a de toi, du moins pas pour le moment. Tu le savais, que ça n'aurait pas d'effet particulier, tu as dit ça sans aucun but précis, sans aucune raison particulière, sans réaction attendue. Tu l'as dit juste pour le dire. Juste parce que c'était la vérité.
« Il faut que tu comprennes que nous sommes rivaux, Black. J'ai des idéaux que j'écraserai pas pour ta simple personne. Ce n'est pas ce que je veux. »
Tu soupires à nouveau. Bien sûr que vous êtes rivaux, évidement que vous êtes rivaux. Deux rivaux sont-ils obligés de se détester ? Tu ne penses pas. Ce n'est pas comme ça que tu visualises la notion de rivalité. Le fait que deux rivaux ne se haïssent pas systématiquement une caractéristique qui te permet de différencier deux rivaux de deux ennemis. Pour toi, peut-être que tu es un peu trop idéaliste, un peu trop optimiste, sûrement trop naïf aussi, mais deux rivaux peuvent tout à fait être amis, s'apprécier et même s'entraider, de temps à autres. Ce n'est pas ce que tu cherches avec N, ou du moins pas pour le moment, tu sais très bien que pour l'instant vous ne bougerez pas de ce stade de rivaux non-amicaux. Ou du moins pas beaucoup. Vaguement amicaux et passivement agressifs, avec une passivité variable selon les situations. Et puis de toute façon tu ne veux pas qu'il écrase ses idéaux uniquement pour toi, étant donné que tu n'écraseras pas les tiens uniquement pour lui. Tout cela n'aurait plus aucun intérêt, sinon.
Tes doigts glissent le long de la vitre, traçant une ligne approximativement droite dans la zone où ton souffle a produit de la buée. Tu dois lutter pour que June ne reprenne pas le contrôle de tes mouvements et ne te fasse dessiner un petit bonhomme souriant sur la surface normalement transparente. Ça n'est pas le moment, le jeu n'est pas fini, pourtant tu aimerais que ça soit le cas. Tu aimerais sortir de la peau de Black et te retrouver face à Green, loin de ses phrases qui se veulent crues et de ses mots à la sonorité inamicale. Black semble les encaisser mieux que tu n'en serais capable, mais tu sais que tu ne veux plus les entendre. Tu ne veux plus, tu veux juste redevenir June et serrer Green dans tes bras. Le serrer fort contre toi et lui faire promettre que lui, il ne t'adressera jamais des mots comme ça.
Tu dessinerais bien un petit bonhomme triste, finalement, si ça n'était vraiment pas le moment.
« Quoi qu'il en soit, maintenant que tu le sais, tu n'essayeras pas de me retrouver avant le jour où on se retrouvera de nouveau. Face à face. »
Surprise. Tu tournes la tête vers l'adolescent, pose ton regard noisette sur les traits de son visage. Tu avais presque oublié que le jeu continuait, qu'il n'était pas finit, et qu'il ne finirait sûrement que lorsque vous descendrez de ce manège. N n'a pas l'air rassuré, et tu n'es pas capable de supposer pourquoi. Tu te rends juste compte qu'il a l'air d'en savoir beaucoup plus sur toi que tu n'en sais sur lui, et tu trouves cela plutôt inéquitable, à vrai dire. Mais sachant que tu ne lui as jamais rien dit ─ ou du moins, tu n'as pas le souvenir d'avoir dit quelque chose, mais il est vrai que tu aurais pu, potentiellement, une fois, laisser échapper quelques informations ─, il ne serait pas équitable non plus que lui te dise quelque chose. Tu vas avoir à faire avec, alors.
Tu soupires, à nouveau. Tu devrais arrêter de soupirer, Black.
« De toute manière je n'ai aucun doute dans le fait qu'il sera plus simple d'attendre que tu viennes à moi plutôt que d'essayer de te chercher. J'ai d'autres choses à faire de plus important que de courir après quelqu'un qui me déteste. »
Tu te décolles de la vitre, lassé de la proximité avec le paysage descendant. Vous êtes bientôt arrivés en bas, de toute façon.
« Je n'ai pas non plus l'intention d'envoyer balader mes idéaux pour toi. Notre rivalité n'aurait aucun sens, et contrairement à ce que tu pourrais penser, devenir ton ami ne fait pas partie de mes intentions. »
Pas pour l'instant. Pas tant que tu n'en laisseras pas la possibilité, en tout cas, N.
Tu te rapproches un peu plus de la porte et t'arrêtes finalement approximativement au milieu de la cabine, plus proche de ta banquette que de la sienne. Distance de sécurité, on va dire. Tes mains dans tes poches, tu lèves alors la tête vers le plafond vitré de la cabine, et ton regard se perd dans l'immensité du ciel qui s’obscurcit un peu plus au fil des minutes.
« Au moins il semblerait que cette journée nous prévoie une belle soirée. »
C'est assez hors sujet, mais tu dois admettre que parler de ce dont vous parliez jusqu'à présent commençait à te lasser. Tu en as un peu marre de jouer, aussi, June. Tu voudrais tellement que Black et N soient plus gentils l'un envers l'autre. Tu voudrais que Black aime N et que N aime Black autant que toi tu aimes Green. En attendant, tu regardes le ciel, de tes yeux enfantins émerveillés par la beauté de la nature. Et tu souris.
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Dim 10 Juin - 22:51
Dans d'autres circonstances, tu aurais pu lui dire. Tu n'aurais pas détourner le regard pour le voir de face, pour voir sa frustration et ses yeux qui dérapent sur le ciel et la ville toute entière. Tu t'es demandé ce qu'il pouvait penser à cet instant. Ce qu'il pouvait encore emmagasiner avec tous les quiproquo que tu lui avais envoyé dans ces dernières minutes. Après le « je suis le chef de la team plasma » et le « ton existence m'importe que dans la mesure où tu restes présent pour la toute fin », tu te demandais bien ce qu'il pouvait penser le brun.
Mais tu marches sur du coton, tu mâches tes mots avant de lui ressortir, tu n'es pas une brute, à ça non, et non les mots blessants ne t'attirent pas. C'est en principe pourquoi tu ne lui as pas spécialement clarifié la chose. Tu es le futur nouveau roi de ce monde, tu n'as pas besoin d'ennemi. « Un rival » on t'avait dit de choisir. « Prends toi le monde et choisis une personne sur laquelle il va falloir te montrer hautain. Jamais de faiblesse Gropius. Jamais tu ne devras te montrer moins que ce que nous te demandons de paraître. » Tu n'as pas besoin de le détruire et de le rabaisser. Tu ne sais de toute façon pas faire ça. Toi qui n'es pas à l'aise avec les humains, tu viens de mettre en lettre capital « Rival » sur les petites épaules d'un enfant de dix-sept ans.
Alors tu attends le boulet de canon. Celui qu'il prépare en soupirant presque blasé contre la vitre.
« De toute manière je n'ai aucun doute dans le fait qu'il sera plus simple d'attendre que tu viennes à moi plutôt que d'essayer de te chercher. J'ai d'autres choses à faire de plus important que de courir après quelqu'un qui me déteste. »
« Qui me déteste » Tu ouvres en grand la bouche, voulant contrer le quiproquo monstrueux qu'il vient de comprendre. Mais il n'y a rien que du vent, ta frustration ne part pas devant sa nonchalance et sa précipitation évidente quand à la fin de ce tour de manège, tu te tais. Tu baisses le regard, tes poings serrés sur tes cuisses dans une position respectueuse, ancienne manière que l'on a t'a éduqué avec le temps.
« Je n'ai pas non plus l'intention d'envoyer balader mes idéaux pour toi. Notre rivalité n'aurait aucun sens, et contrairement à ce que tu pourrais penser, devenir ton ami ne fait pas partie de mes intentions. »
Tu ne le vois même pas se relever, les mains contre tes lèvres, cet air perdu qui te colle au visage. Green derrière semble vouloir se manifester. Tu le sens à cette envie de te lever et de prendre June dans tes bras et lui dire d’arrêter avec ces phrases que tu trouves blessantes. Ce n'est pas de ce genre de rivalité que tu veux. Tu ne veux pas l’écraser, de chute de l'autre par une sourire victorieux sur des lèvres moqueuses. Tu ne sais même pas comment sera la fin, si tu devras le battre, si tu devras renier ton clan qui te veut roi depuis ces vingt et une année ou fuir avec Black. Tu relèves le regard pour fixer les pokeballs imaginaires qu'il doit porter à sa ceinture.
« Au moins il semblerait que cette journée nous prévoie une belle soirée. »
Ton cerveau semble vaguement s’effondrer sous le rôle que tu t'amuses à porter et sans t'en rendre compte, tu prends la main de Black dans la tienne et relève le visage. Green reprend le contrôle et serrant plus fort le poignet de June, il laisse transparaître un visage douloureux. Il en a marre aussi de ce rôle, c'est trop dur d'être loin de June, d'être trop méchant avec lui. Il ne le supporte pas et N est beaucoup trop indécis, lui aussi il voudrait qu'ils soient comme eux.
Il force le corps de June/Black à lui faire face et prenant son autre main dans la sienne, il baisse sa tête contre le t-shirt du brun, soupirant lourdement.
« Pardon June. »
Ses mots sont étranglés, sa voix faible et ses yeux fermés contre le textile. Le parfum de June l’apaise, il vient de s'en rendre compte. Tout à l'heure, il était stressé parce qu'il n'y avait pas cette arôme contre lui, à côté de lui, mais maintenant son meilleur ami devant lui, il pourrait presque s'endormir dans cette position étrange, bercé par le compartiment qui entame sa descente.
« N est vraiment méchant. Je n'aime pas trop le jouer, il dit beaucoup trop de mots méchants contre Black. »
Il relève la tête, voulant croiser le visage enfantin de June et non la froideur de Black. Il veut revoir ces yeux bruns qui luisent d'une imagination sans borne, pas cette détermination farouche à faire d'Harmonia l'être le plus froid de la terre. Ses mains enserrent alors la taille du plus petit et enfouissant encore plus son visage contre son torse, il sourit.
« Moi je t'aime comme tu es, June. »
Il y a de l'étrangeté dans cette phrase.
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Lun 7 Jan - 16:40
MAKE A WISH UPON THE STARS.
Il y a comme une décharge qui te traverse le corps au moment où il t'attrape le poignet.
Green ?
Ça n'est pas quelque chose que N ferait, pas maintenant, pas quand ils-- vous ne vous comprenez pas, pas encore. Tu essayes pourtant, tu essayes, tu te trompes, et tu comprends encore moins, tu te perds dans les méandres de son caractère, de son mystère. Ça ne devrait pas être compliqué mais ça l'est, ça ne devrait pas être si frustrant mais ça l'est. Tu ne devrais pas chercher à le comprendre et pourtant tu le souhaites réellement.
Il t'attrape l'autre main et il est proche, si proche.
Et tout d'un coup tu n'es plus Black ; il est parti Black, comme écrasé par la volonté de June a arrêter de jouer. Tu n'aimes pas jouer Black, pas quand il est perdu comme ça, pas quand il voudrait quelque chose qu'il n'arrive pas à avoir.
« Pardon June. »
Et il s'excuse mais tu ne comprends pas pourquoi ; vous n'avez rien fait, ça n'était pas vous. Vous n'avez rien fait mais tu sens quand même au fond de toi ce poids, la culpabilité. Parce que Black est méchant avec N, agressif parce qu'il est perdu, il est perdu et il réagit mal, mais même s'il a une excuse ça n'effacera pas son comportement. Et faire du mal à N c'est comme faire du mal à Green et tu ne veux pas faire ça, jamais.
« N est vraiment méchant. Je n'aime pas trop le jouer, il dit beaucoup trop de mots méchants contre Black. »
Il relève la tête et tu lui souris, de ton sourire d'enfant, mais un sourire qui se veut doux, un sourire qui se veut rassurant, parce tu es là June, tu seras toujours là, même caché derrière les piques de Black, caché derrière son attitude hautaine, son air déterminé, il y aura toujours toi et ta douceur, prêt à réparer les dégâts que Black peut faire, que N peut faire, qu'ils peuvent s'infliger et vous infliger sans le vouloir. Parce que tu es là pour eux, tu veux t'occuper d'eux un peu comme une mère le serait et tu veux les voir joyeux, et toi, et toi- Toi tu serais heureux s'ils le sont. S'il l'est.
« Moi je t'aime comme tu es, June. »
Et tu souris un peu plus, tu essayes de garder un sourire doux mais c'est difficile parce que tu es heureux, tu es heureux de savoir que ton meilleur t'aime et tu veux lui dire que tu l'aimes aussi. Mais peut-être que tu es trop heureux et peut-être que tu l'aimes trop ; peut-être que cette amitié prend des proportions incontrôlées et que tu l'aimes beaucoup mais c'est pas encore assez ; peut-être que ça n'est pas le bon sens du mot aimer qui a été utilisé et peut-être que vous n'en utiliserez jamais la même nuance. Peut-être que tu ne comprendras jamais à quel point tu l'aimes et peut-être qu'il ne t'aimera jamais de la même façon. Parce que tu es encore un enfant June et tu comprends pas grand chose à la vie et encore moins aux sentiments mais tu comprendras, un jour, peut-être.
Et en attendant tu continueras à lui sourire avec ta naïveté enfantine, à te dire que l'aimer de tout ton coeur, c'est normal, et que tu ne veux que son bonheur.
« Moi aussi Green. »
Tu te penches, tu te baisses et t'accroupis pour être à sa hauteur, et tu le prends dans tes bras toi aussi, tu le sers fort, comme ça toute sa tristesse partira et N aussi, il ira mieux.
« Black est pas vraiment gentil non plus mais c'est pas de leur faute, ils comprendront un jour et tout ira mieux. »
Tu te balances un peu, tout doucement, comme pour le bercer tout en le câlinant. Tu sais que toi, ça t'aide à faire partir la tristesse. Tu connais plein de moyens de la faire partir, la tristesse, parce que tu fais toujours tout pour qu'elle se transforme en joie.
« Ils sont juste un peu perdus et ils ont juste besoin de temps. Et quand ils auront compris, quand ils se seront compris, ça sera plus simple et tout ira bien. »
Tu fermes les yeux, la tête posée sur son épaule, et tu te balance toujours, tout doucement, et tu pourrais t'endormir, là, maintenant, parce que tu te sens si bien et c'était si dur, d'être loin de Green. Mais tout va mieux, maintenant.
« Tu n'as pas à t'excuser pour ce qu'il fait, on ne peut pas y faire grand chose, ils ne sont pas vraiment nous tu sais, ils sont libres et ils se trompent, mais ça n'est pas grave. »
Tout s'arrangera, parce que tout s'arrange toujours.
j'ai perdu l'habitude d'écrire avec June je suis désolée ;;
Green
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Ven 1 Mar - 3:08
N n'est pas vraiment partit. Il est encore là, derrière lui, caché dans le fond. Loin derrière les bras qui se nichent dans le dos de June, le tirant désespérément contre lui. Il est là, il le regarde et de ses yeux verts, étonné de la proximité de leur corps. Green n'a jamais compris cette étrangeté derrière l'absence d'espace. June était son meilleur ami, c'était lui en un autre corps, pourquoi diable aurait-il fallu un espace ? C'est un peu étrange de penser ça d'ailleurs. De se dire que June lui est à ce point important est quelque chose de primordiale non ? Cela doit même être écrit dans les étoiles tant l'idée de le perdre n'est pas imaginable. Alors ce sentiment, ce frisson au goût acre qui se trouve sur ces lèvres, ce regard transcendant de N sur lui, pourquoi existe-il ?
« Moi aussi Green. » « Black est pas vraiment gentil non plus mais c'est pas de leur faute, ils comprendront un jour et tout ira mieux. » « Ils sont juste un peu perdus et ils ont juste besoin de temps. Et quand ils auront compris, quand ils se seront compris, ça sera plus simple et tout ira bien. »
La tête de June contre son épaule n'est pas lourde. Elle reste dans le creux de ses épaules, comme étudiée pour, elle s'y repose alors qu'il reste toujours comme accroché à June. Peut être que ça le calme, la présence de June, face à ce remue-ménage que lui confère son cerveau pour la situation. Ce jeu de rôle le pousse dans ses retranchements, de devoir penser pour N, de devoir agir en tant...c'est un supplice et un délice si différent. Cette relation, cette relation qui définit jusqu'à la place de son être dans le monde.... Pourquoi ne pas tout simplement être amis ? Pourquoi N ne peut il pas se rendre de compte que lui aussi, il a besoin de Black pour vivre ? C'est si difficile que ça ?
« Tu n'as pas à t'excuser pour ce qu'il fait, on ne peut pas y faire grand chose, ils ne sont pas vraiment nous tu sais, ils sont libres et ils se trompent, mais ça n'est pas grave. »
Il relève la tête, se redresse légèrement, les mains toujours dans le dos de son meilleur ami. La balade est presque fini, il le sent quand il voit à l'horizon un bout de terre qui n'est pas comme le ciel. Ils vont devoir rentrer et l'idée même de poser ses pieds face à l’impressionnant portail noir de l'orphelinat le fait soupirer. Pourquoi les jours ne sont-ils pas plus long ? Pourquoi le temps passe-t-il si vite quand il est en sa présence ? Comme si June pouvait contrôler le temps, l’arrêter, faire d'un moment quelque chose d'exquis, de fort...
Dans le fond il ne veut pas partir de cette roue, même si c'était une idée de N, même si la dualité de cette relation le rend juste triste. Il veut rester ici, dans le confort que lui confère la proximité de June. C'est comme s'il sentait qu'il devait s'expliquer. Que quelque chose n'est pas très clair, que ce sentiment prend trop d'importance.
Que les mots ne sont même pas assez fort.
« Gaël. »
Pas...assez...
« Je t'aime. »
i'm not even sorry but that'z the begin gurl
Invité
Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥ Lun 25 Mar - 2:31
YOU ARE MY SWEETEST DOWNFALL.
« Gaël. » « Je t'aime. »
C'était inattendu.
Je t'aime. Je t'aime. Il t'aime il t'aime Green t'aime il t'aime toi June June Green t'aime toi June toi Green il t'aime aime aime aime du mot aimer l'amour l'amour le vrai l'Amour un grand A pas l'amour amitié non non plus que ça il t'aime il t'aime toi l'amour l'amour aimer aimer aimer toi lui Green Géa June Gaël.
Tu n'es pas sûr d'avoir vraiment compris.
Après tout tu n'y connais pas grand chose toi tu n'es qu'un enfant encore même si tu as 16 ans June tu n'as jamais cessé Gaël de voir le monde comme le voit un enfant ne pas comprendre vraiment tout ce qu'il se passe et apprendre tout seul apprendre comme un grand mais tu es déjà grand June tu devrais déjà savoir tout ça mais il t'aime Green et tu ne sais pas tu ne sais rien.
Tu n'as jamais réfléchi à ça tu te disais que c'était normal d'être affectueux comme ça parce qu'il est ton meilleur ami pas vrai ? Et tu es naturellement affectueux toi June avec tes yeux d'enfants tu embrasses la vie et tu donnes tu donnes beaucoup à tout le monde parce que tu ne sais faire que ça peut être, donner de l'affection sans forcément en attendre en retour.
Mais il t'aime Green. Il t'aime et tu ne sais pas tu n'es pas sûr ; il te l'a déjà dit avant mais tu n'avais compris et maintenant- maintenant ? es-tu sûr d'avoir compris cette fois tu ne sais pas tu ne sais plus tu n'es sûr de rien. Mais tu le serres un peu plus fort contre toi. Il sent si bon Green. Tu pourrais probablement rester pendant des heures dans ses bras à le serrer contre toi. Tes doigts sont perdus au milieu de ses cheveux et les yeux fermés, tu souris. Tu souris parce que tu es heureux. Tu n'es pas trop sûr pourquoi tu ne sais pas vraiment est-ce que tu l'aimes d'amour toi aussi est-ce que c'est pour ça que tu te sens bien comme ça que tu sens ton cœur qui bat fort fort dans ta poitrine boum boum boum boum Green Green Green Green est-ce que tu l'aimes comme ça toi aussi est-ce que vous vous aimez pareil tout les deux ça te semble si étrange et tu voudrais croire que c'est normal mais tu sais bien que non. Il n'est pas juste un meilleur ami pour toi.
Et Black au fond ne comprend pas trop regarde perdu caché au fond de toi comme la matérialisation personnification de ce qu'il te reste de doutes d'interrogations mais toi toi tu sais.
« Moi aussi je t'aime. »
C'était un murmure un peu étouffé par ta tête calée contre son cou étouffé aussi par ton cœur qui voulait imploser Green Green Green Géa Géa Géa je t'aime t'aime t'aime et maintenant oui maintenant tu comprends June c'était si évident mais oh tu es encore un enfant. Et tu l'aimes tu l'aimes si fort de toutes les façons comme un enfant comme un ami comme un adolescent comme un amoureux. Mais tu es un enfant June un enfant qui grandit finalement et qui aime aime aime Green Green Green. Tu pourrais passer l'éternité dans ses bras.
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Sujet: Re: You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥
You make me feel like I'm living a teenage dream. ─ Green ♥