» Lambda. Onzième lettre de l'alphabet grec, pas la première, pas la dernière, juste une lettre parmi les autres, pas particulièrement démarquée. Parfois, elle trouve son utilité pendant les cours de maths, de physique, chercher le nombre λ, ou s'en servir afin de trouver la. conductivité d'une solution ? ─ il n'a jamais vraiment aimé la physique et la chimie ─ Enfin, on s'en sert, parfois, ou on le cherche, on a besoin de λ, des fois, pas tout le temps. Lambda aussi, on a besoin de lui, des fois, pas tout le temps. Il est habitué, il ne s'en plaint pas.
Lambda, c'est aussi cet adjectif dont on se sert pour qualifier une chose quelconque, banale, qui ne se distingue pas des autres. C'est ce truc, cette chose, mais ça pourrait en être une autre. Ça pourrait être n'importe quoi lui ressemblant. Lambda, ce n'est qu'un être humain lambda, l'homme que tu croises sans que ton regard ne reste scotché sur lui, sur sa démarche neutre, un peu penchée, les mains dans les poches et les yeux fixés au sol. Parfois tu aperçois vaguement qu'il est dans ton champs de vision, mais tu n'y fais pas attention plus d'une demi-seconde. Lambda n'aurait pas pu se trouver un meilleur pseudonyme.
Il passe inaperçu, mais il n'est pas invisible ; on sait le remarquer, si on a besoin de lui ou autre. Il sait s'effacer lorsqu'il le faut, il n'embête pas les gens avec ses problèmes, préférant les garder pour lui dans l'unique but de ne pas voir disparaître le sourire d'une personne par sa faute. Oui, il est gentil Lambda, il n'est pas bavard, on pourrait le supposer muet, et sa voix, rauque et enrouée, quand il se met à parler, prouve qu'il n'en a pas particulièrement l'habitude. Il n'a jamais rien à dire, parce qu'il pense toujours que ce qu'il va dire n'est que futilité, trop futile pour daigner être entendue.
Il peut avoir l'air froid ; il est juste déconnecté du monde qui l'entoure. Montrez lui un peu d'affection, et vous pourrez être sûr de voir s'afficher sur ses lèvres un léger sourire sincère et un peu niais, et d'avoir votre affection rendue en double ; ou en tout cas autant qu'il peut. C'est qu'il est pas très habitué.
Pourtant il n'a pas confiance. Il n'a confiance qu'en lui, qu'en ses paroles, qu'en sa sincérité constante et presque un peu enfantine, même s'il sait faire preuve de tact, parfois, à force d'un peu trop réfléchir, de temps en temps. Le reste, ce n'est qu'hypocrisie. La pitié, les « je comprend ce que tu ressens », tout ça ce n'est que de la fausse compassion, de l'hypocrisie pour faire croire qu'on est quelqu'un de bien, quelqu'un d'attentif, quelqu'un de gentil. C'est en tout cas ce que Lambda pense ; il pense que tout, tout est hypocrite, sauf lui. Il est un peu paranoïaque, Lambda. Mais il ne le montre pas, il reste passif ; il regarde l'hypocrisie du monde, et il sourit, légèrement.
Lambda observe, Lambda remarque, mais Lambda ne se démarque pas. Il n'est qu'un garçon parmi les autres.
TU N'ES QU'UN BON A RIEN, JE LE DIS POUR TON BIEN. SI TU N'FAIS RIEN DE MEILLEUR, TU SERAS BALAYEUR.
Définissez-vous en une phrase.
Anthropologiquement parlant ou bien ?
Vous offrirez quoi à Noël a votre meilleur ennemi ?
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
VIENS DONC DANSER SUR L'INSOLENCE, SUR CE PRINTEMPS QUI N'REVIENT PAS.
« Papa ? Elle est où maman ? ─ Elle est partie. ─ Et elle revient quand ? »
Pour toute réponse, son père lui avait tapoté la tête, ébouriffant légèrement les cheveux blonds du gamin de 5 ans, un sourire étrange aux lèvres. Un sourire qui n'a pas envie de sourire. Et cette tristesse exprimée par ce sourire se sent aussi dans ses gestes, dans sa démarche pendant qu'il s'éloigne pour retourner à l'intérieur de la maison. Laissant derrière lui son fils et cette croix bizarre plantée dans la terre de leur jardin. Garrett ne comprend pas sa présence, il l'observe et l'interroge du regard, mais une pierre, surtout lorsqu'elle est tombale, ne parle pas. Elle porte bien son nom, après tout. L'enfant ne comprendra que plus tard, dans la nuit, que c'était fini.
Garrett est un enfant joyeux. A l'école, il ressemble à tout ces enfants qui courent, qui crient, qui jouent, qui respirent la joie de vivre. Il avait cette même innocence, cette même insouciance qu'on tout les gamins, et qu'on envie toujours une fois qu'on grandit. Oui, il était un gosse ordinaire, sa vie n'avait pas semblé chamboulée par la perte de sa mère, il se débrouillait comme il pouvait en classe, il était un peu dissipé mais en général, on était fiers de lui.
« T'arrives à te débrouiller, tout seul avec ton gosse ? ─ Ben, ouais. Garrett est super calme. ─ Sérieux ? Le mien court partout tout le temps c'est infernal. »
Son père n'a jamais vraiment vu le même Garrett que les autres. Alors que les autres avaient en face d'eux un enfant un peu turbulent mais pas méchant, lui avait droit à un blondinet silencieux et calme qui jouait dans son coin plutôt que d'embêter son père pour avoir de l'attention. Il s'est souvent demandé pourquoi ; il a fini par penser que c'était l'influence de cette maison, de l'esprit de cette mère, cette femme, qui imprégnait encore les lieux même quelques années après. Il a fini par conclure que Bogotá sans cette femme n'était pas fait pour eux. Et ils ont déménagé.
« C'est où la Colommachiiin ? ─ Colombie. C'est. De l'autre côté de la mer. »
Garrett n'a jamais vraiment aimé l'Irlande. C'était trop froid comparé à la Colombie, c'était trop gris, trop pluvieux, trop triste. De Galway, il n'aimait que le lac, où il allait souvent passer du temps, des heures et des heures avec son père, assis à une distance raisonnable du bord, à regarder les nuages, les gens, les petites vagues. Pendant des années, de la fin de son enfance à la moitié de son adolescence, ses semaines furent rythmées par ses heures de cours, ces balades près du lac, ces absences de son père pour cause de trop de travail, ces arrivées et ces départs de femmes toutes plus différentes les unes que les autres, des prétendantes au titre de belle-mère qui restaient quelques mois pour les plus chanceuses. Garrett n'a jamais pensé que son père pourrait un jour se trouver une nouvelle femme à la hauteur de la précédente ; et il fallait bien croire qu'il avait raison.
« Garrett ? Garrett, dis moi que tu m'aimes. »
Et lui a fini par trouver ; elle s'est incluse dans sa vie de façon naturelle, subtile, si bien que lorsqu'il s'en est finalement rendu compte, elle était déjà là, paisiblement enracinée dans son quotidien, chamboulant le rythme de ses semaines. Il y avait elle, le lac, ses longs cheveux bruns agités par le vent d'Irlande, leurs heures de cours, ses quelques tâches de rousseurs, ses yeux verts, son sourire. Elle était belle, il était amoureux. Ils n'avaient que 15 ans.
« Garrett. Garrett, je t'aime. »
Ils étaient mignons, tout les deux près du lac, à une distance raisonnable du bord, à regarder les nuages, les gens, les légères vagues.
« Moi aussi, je t'aime. »
Pendant une année. Pendant toute une année, il y avait elle, elle, le lac, et le reste. Reste auquel il n'accordait plus très grande importance, et les remontrances de son père à propos de ses notes n'y changeaient pas grand chose. Il s'ennuyait, en cours, c'était facile, il ne voulait pas être là, sur cette chaise, à écouter ces professeurs, à recopier des cours, à travailler, il la voulait elle, juste elle.
« Mais regardes-moi ça ! Tu t'enfonces dans toutes les matières. Je pensais que tu aimais les sciences, pourtant ? ─ Juste la géologie. Le reste m'ennuie. »
Tout l'ennuyait, tout l'ennuyait tellement, sauf elle, elle et la géologie. L'écosystème, tout ce qui touchait à la flore, c'était presque son deuxième grand amour. Mais bien sûr, il y avait elle, toujours elle, toujours en priorité. Mais au bout d'un an, une année presque parfaite, presque trop parfaite, tout commença à se dégrader. L'idylle était finie, ils passaient presque plus de temps à se disputer qu'à se parler en tant que personnes civilisées, ils semblaient presque se détester après une année d'amour fusionnel ou presque. Mais lui ne la détestait pas, il ne la déteste toujours pas et il se surprend, parfois, à rêvasser en pensant à elle, une cigarette à la main, observant la fumée remonter jusqu'à rejoindre les nuages ; ou au moins essayer.
La décadence avait commencé après leur rupture ; il avait l'impression d'avoir tout perdu, il se trompait. Il n'eut pas le temps de plonger bien bas. Il avait à peine 17 ans, ça faisait à peine plus d'un mois qu'il l'avait perdue, et un soir, il comprit qu'il lui restait encore quelque chose. Mais c'était trop tard.
Son père venait de se noyer dans ce lac qu'il chérissait tant.
« … J'ai. J'ai de la famille en Colombie, vous savez. Il y a. Ma tant- ─ Non, j'ai un meilleur endroit pour toi, ne t'en fait pas. Mais il te faudra un pseudonyme. Commençant par tes initiales, par G ou par L si possible. »
Garrett ne comprit pas, mais il se plia à la volonté de l'adulte ; au point où il en était, il n'avait vraiment plus rien à perdre. Il ne lui restait plus que cette écharpe que son père lui avait offerte, et ce bandeau que sa petite amie lui avait donné, assortie à cette écharpe qu'il ne quittait pas. Comme des petits bouts de ces êtres qu'il avait aimés, comme si une partie de leur âme pouvait le suivre et veiller sur lui malgré la distance. C'est un peu bête, de garder un cadeau de son ex.
Ça lui a fait étrange, d'être appelé Lambda, même si c'était lui-même qui avait décidé de ce pseudonyme, mais il s'y est habitué ; Lambda s'adapte toujours, sans broncher, sans rechigner, à la recherche d'un nouveau train-train quotidien ou au moins hebdomadaire. De toute façon, un simple changement de nom, par rapport à tout ce qu'on peut trouver comme personnes étranges dans cet orphelinat, ça n'est pas grand chose. Il n'y a qu'a regarder ce garçon, arrivé un an après lui, qui devint le binôme à qui il se devait d'enseigner la beauté de la géologie.
« Je souhaiterais de toi que tu enlèves tes lentilles. Je sais qu'en réalité, tes yeux sont bleus. »
Panzer. Et le pire, c'est qu'il n'était pas le seul cas étrange que la Wammy's House pouvait recenser parmi ses orphelins. Lambda le sait bien, Lambda observe et remarque beaucoup de choses, malgré son air ailleurs, son air rêveur, et sa cigarette à la main.
I KNOW IT'S A LIE, I WANT IT TO BE TRUE. THE REST OF THE RIDE IS RIDING ON YOU.
Koko, née le vingt-deux avril de l'année mille neuf-cent quatre-vingt-quatorze, a actuellement 17 ans et ça fait 17 ans qu'on se questionne sur son sexe. Pour ce troisième changement de personnage sur le même compte, elle a décidé de retourner à la blondeur mais d'abandonner les boobs et a pris Mortimer ( ou Matsuba ) de Pokemon. A part ça, elle ne souvient pas d'où elle a trouvé le forum, mais ce n'est pas son premier, et elle trouve marrant de parler d'elle à la troisième personne.
Dernière édition par Lambda le Sam 17 Déc - 14:22, édité 3 fois
Sujet: Re: lambda || you took my pride and put it on the floor. Mer 14 Déc - 23:40
Bonjoooour !
As-tu acheter le droit à un cinquième perso ? Et donc 900£. o/
Ou as-tu décidé de faire supprimer un personnage précédent ?
Invité
Sujet: Re: lambda || you took my pride and put it on the floor. Mer 14 Déc - 23:42
Ah oui j'ai oublié de le préciser désolée. >D J'ai supprimé Jade pour faire Lambda à la place, Line est au courant (c'est pour ça que j'y ai pas pensé je. D8 je suis bête pardon.) ♥
Sujet: Re: lambda || you took my pride and put it on the floor. Jeu 15 Déc - 2:04
C'est rien je voulais juste être sûre de bien comprendre ce qui se passe. Si tu as des choses à faire sur le compte de Jade, récupérer l'avatar ou des MPs, c'est le moment, dès demain elle sera supprimée.