Boring j'ai kiffé mais c'est le genre de personnes qui m'inspirent pas confiance.... :/ Jsais pas comment expliquer mais j'ai un mauvais feeling. XD

Oui oui ça oui mais non je sais pas genre la même aura que EQ ou l'autre là, enfin tsais les gens tu sais pas trop... LEURS PENSEES PROFONDES. Du coup ça me perturbe un peu mais sinon je dois avouer que sa participation est bien donc ouais, c'est la majorité qui choisit :3

J'imagine bien le perso mourir plutôt que d'être simplement supprimé... T'imagines si tous les persos supprimés étaient tous morts à chaque fois...... Bwahahah. Tu nettoies après un recensement et "WH* a été frappé d'un vent de morts soudaines...."

Pseudonyme : Romeo.

Pourquoi vouloir le rôle (vos belles motivations en gros) : Je ne suis plutôt active au niveau RP, enfin pas autant que certains, mais je suis impliquée dans le forum, et j'aime vraiment RP ici. Pourquoi le Shinigami ? Déjà, parce que ce serait un super cadeau à Romeo, qui est peut-être le personnage avec qui j'aime et j'ai le plus aimé RP, avec qui tout coule de source, et que j'ai envie de mettre dans le plus de situations possible. Ensuite, parce que, là, il y pas longtemps, en y repensant, je me suis dit : « Mais, Romeo, il pense un peu comme un Shinigami en fait ! » Et de là, je me suis dit qu'il était presque parfait. Aucune attache spécifique, tellement cliché, inoffensif, d'une certaine manière très neutre... Et c'est typiquement son genre de tourmenter les humains parce qu'il s'ennuie.

Comment imaginez-vous le Shinigami ? Nous allons l'appeler... Juliet. Elle ressemble énormément à Romeo. Elle a la bougeotte, elle a besoin de s'occuper, elle a un humour douteux, un plaisir à jouer un rôle et est tordue. Beaucoup plus que Romeo. Beaucoup plus sadique et vicieuse aussi. Elle rit de tout, et surtout de l'imbécilité du rôle qu'elle joue. Elle est là pour s'amuser et troubler l'orphelinat. Non, la retourner. Elle fait tout avec perfidie. Elle aime les plans étranges, compliqués, absurdes, grotesques.
La personne qu'elle recherche pour détenir le Death Note, ce n'est pas quelqu'un de dangereux. Elle ne veut rien détruire. Elle veut tourmenter. Surtout le futur propriétaire, qu'elle puisse le souiller, le faire passer de l'innocence à la perversion.
Enfin, ça, à la limite, c'est accessoire. Parce que bon, ce qu'elle préfère, c'est quand même torturer le coeur des jeunes filles assez innocentes pour tomber sous le charme des sourires doucereux de Romeo.

RP :
Elle avait bien choisi sa proie. Quelqu'un de trop visible pour qu'on ne puisse le suspecter de quoi que ce soit. Quelqu'un de trop bête pour être louche. Quelqu'un qui aime la gente féminine. Quelqu'un de qui se moquer à longueur de temps. Quelqu'un comme Roger Adams. Ou Romeo, comme tout le monde l'appelle depuis son enfance. Et grâce à qui, hein ? A Juliet. Parce que cela fait longtemps que la shinigami observe l'enfant de son perchoir. Elle l'a vu grandir, empirer, s'améliorer, se transformer, cette gentille petite poupée. Depuis ses huit ans elle hante sans relâche l'enfant et le guide en fonction de ses propre goûts et préférences.
Bien sûr que le jeune homme était surdoué, différent, prétentieux et superficiel à la base. Juliet n'a fait qu'empirer les choses. De galant, il est devenu obnubilé par la gente féminine. De petit lecteur, il est devenu passionné par la littérature. S'il était impertinent, il devint rapidement ouvertement insolent. S'il était adorable, il devint manipulateur. De fainéant, il devint oisif. De rieur, il devient le pire des farceurs. Elle lui détruisit toute notion de morale ou de tabou : tout était permis pour arriver à ses objectifs. Romeo, si c'est pour s'amuser, est capable de se rouler dans la boue, de faire les pires promesses, de pactiser avec le diable... ou avec un shinigami. Mais surtout, Juliet a construit une véritable fascination de Romeo pour elle : il l'adore et la vénère. Il est le parfait outil pour elle : inconscient de la conséquence de ses actions, capable de trouver un intérêt à n'importe quelle activité et profondément soumis à une simple peluche.

Juliet est arrivée dans sa vie à ses huit ans, par une subite impulsion qu'elle lui souffla de créer une peluche avec le nom de son âme sœur. Dès ce moment-là, elle entra en communication avec lui. Elle dupa facilement son âme d'enfant en manque profond de reconnaissance, de compréhension et d'activité. Depuis tout petit, Romeo s'ennuie l'arrivée de Juliet annonçait la fin de cet ennui... ou au moins une limitation à sa profondeur. Pendant trois ans elle devint partie intégrante de sa vie, lui soufflant continuellement des idées de bêtises, de mots à dire ou d'occupations. Du haut de son épaule, elle influa toute sa vie. Puis, à partir de ses onze ans elle devient de moins en moins présente au fur et à mesure que le jeune homme grandissait et s'ouvrait de plus en plus au monde. Elle le laissa donc grandir, n'intervenant que lorsqu'il sortait trop du chemin qu'elle lui destinait.
Et puis, alors que Romeo atteignait ses quinze ans, Juliet se mit à son tour à s'ennuyer. Alors elle décida de changer un peu les règles du jeu. Par coïncidence, elle entendit parler de la Wammy's House. Aussitôt son intérêt s'éveilla. Un monde où personne ne connaissait son nom complet ? Un monde de surdoués ? Un monde d'enfants ? Un endroit sûrement absolument hétéroclite et absurde où son petit génie pourrait régner et où elle pourrait trouver nombre de jeux. Le lendemain, les parents Adams meurent dans un malencontreux accident de voiture et les frères sont envoyés chez leur tante. Bien entendu, la rage monte chez la pauvre Juliet qui veut vite vite vite aller dans son nouveau terrain de jeu ! Mais en découvrant l'habitation de la tante, son imagination s'affole de nouveau. Exploitant la fragilité de Romeo à la mort de ses parents elle le fait se plonger dans cette bibliothèque emplie de romances et de chevalerie : ainsi naquit Romeo le prince universel, le loufoque accompli, l'anachronisme ambulant. En un an, Juliet paracheva son oeuvre d'art : son outil était fin prêt.

A la Wammy's House, Romeo et Juliet s'amusèrent comme des fous. Tant de comportements différents et de choses à apprendre ! Toujours discrète mais omniprésente, elle passe le plus clair de son temps à rire de son cher et tendre et à espionner les autres orphelins. Cela lui suffisait jusqu'à dernièrement. Cela fait deux ans que le duo est à la Wammy's House et Juliet commence à redevenir active dans la vie de Romeo.
« Dis moi Romeo, et si tu devenais ventriloque ?
-Ventriloque ? Oh oui ce serait amusant et enrichissant !
-Et puis comme ça, je pourrais communiquer avec l'extérieur ! Plus de discussions solitaires ou de silences interminables. Je vais pouvoir interagir directement avec tes camarades !
-Mais oui ! Juliet, tu es merveilleuse ! »
En un instant, Juliet repris donc une place primordiale dans la vie de Romeo. Et graduellement, elle se mit à intervenir de manière de plus en plus fréquente. Avec sa voix grésillant et assez sèche, elle insulte allègrement les passants et place des répliques cyniques dans les conversations. Ce n'est pas véritablement l'expression de son véritable caractère mais plutôt un des multiples personnages dont elle dispose et qui, pour l'occasion, jure particulièrement avec la galanterie et la politesse exagérée du pauvre Romeo.
Implacable et enfantine, riante et manipulatrice, véritable marionnettiste du pseudo-albinos qui l'accueille, elle est bien déterminée à mettre un peu de piment à la vie de l'orphelinat.

Pseudonyme : Ember
Pourquoi vouloir le rôle (vos belles motivations en gros) : Bon, à la base, j'avais trouvé l'intrigue trop classe mais je pensais que ça influençait le passé du personnage et/ou son caractère donc je n'ai pas proposé celui que je trouvais le plus apte de mes persos, Ember – si je l'avais pas, je ne me serais même pas proposée 8D. Mais, plus sérieusement... Parce que pour Ember, ou le gars qui s'essaye aux échecs avec comme pions de réels humains, ce serait réellement risible d'avoir un tel pouvoir sur ces petits orphelins. Je crois même que ce serait la seule chose qui pourrait changer le personnage si ça lui arrivait. Ce serait peut-être même l'unique chose qui pourrait lui faire perdre le contrôle. Mais, d'un point de vue théorique, je pense qu'il saurait l'utiliser de façon tordue et réfléchie, et ce sera ça qui sera comique – et terrifiant pour les autres orphelins. Bref, en gros, parce que je pense que mon perso saurait en faire quelque chose d'intéressant. 8D Après vous pouvez penser le contraire hein je vais pas me vexer /sblaf
Comment imaginez-vous le Shinigami ? : Comment est-ce que je l'imagine... Aussi tordu que l'humain sur lequel il va tomber. Franchement, difficile de ne pas se baser sur Ryuuku de Death Note quand on a vu l'anime (ou lu le manga) vu que bon... C'est un peu le genre de caractère tordu qui fait qu'il se décide à aller foutre la merde dans le monde des humains en contournant les règles de façon rusée (genre, koukou j'ai fais tomber ma Death Note sans faire exprès dans le monde des humains et je l'ai mise entre les mains d'un sociopathe lolilol). Donc, oui, un peu beaucoup dérangé sur les bords, mais pas imbécile. Spectateur d'abord de la réaction de son humain, mais tout de même désireux de prendre par instants le contrôle et de provoquer les évènements ; ce qu'il provoque, après, il le laisse être géré par l'humain, parce qu'il est curieux et vient se divertir, après tout. Donc, bien qu'il fasse semblant de laisser la totale maîtrise des choses à son petit cobaye, il agit dans l'ombre – ou pas, mais, du moins, il ne trouve pas nécessaire de notifier à l'humain ce qu'il a provoqué, c'est plus drôle de le mettre dans la merde voyons. Bien rusé, tordu, sarcastique, exigeant, pas vraiment le plus doux des Dieux de la mort ni le plus calme ... Malgré ce caractère encore une fois, il saura laisser le premier rôle à l'humain quand il le faut... Je vois ça comme ça, très brièvement. Après, si Ember est choisi, des indications sur le shinigami ne seront pas de refus heinnn :3 *need vraiment 8D* De toute façon, on voit un peu la façon dont j'imagine le caractère du tordu Dieu de la mort dans le rp. (:
Un RP (pas forcément long, il peut aussi simplement être de 400mots) nous décrivant l’arrivée du Shinigami dans le corps de votre bambin : (bon c'est pas 400 c'est 1500 et quelques mais je voulais pas bâcler & en faire un truc ridicule c:)

Ses pas se faisaient lents, peu pressés, détendus. Comme intrigué par ses pieds s'enfonçant avec une facilité déconcertante dans la neige qui était tombée sur Londres toute la journée, le brun, les poings enfoncés dans les poches de son manteau et le visage à moitié caché par la grosse écharpe qu'il avait enfilé en vitesse en sortant du complexe sportif, le brun traînait, puisque sa journée venait de s'achever. Il n'aimait pas réellement la neige, même pas du tout, et, bien que traînant, il avait grande hâte de regagner le bâtiment principal mais, surtout, sa piaule. A vrai dire, seul, sur ce chemin tortueux et aux alentours, à s'avancer avec presque précaution à chaque genou qu'il levait tel un chat peu à l'aise au sein de cette eau congelée qui n'avait rien d'agréable pour lui, il n'était pas bien. Ember était rarement mal à l'aise, rarement déstabilisé. Mais il y avait ici quelque chose qu'il n'arrivait pas à apprécier, à sentir. Il se disait, dans ses pas peu prompts, que c'était sûrement cette ambiance d'hiver qu'il n'aimait pas, accompagné d'un soleil fuyant le ciel en cette heure non tardive mais qu'on pourrait considérer comme en période d'hiver. Oui, il se disait que ça devait être ça, cette impression d'être compressé, seul, contre quelque chose qu'il n'affectionnait pas et qui ne le rendait donc pas à l'aise. Pourtant, bien qu'il soit d'un sens plutôt matérialiste malgré sa grande ouverture d'esprit et toutes les possibilités qu'il avait pu envisager sur le sujet de l'existentiel, pour la toute première fois, Ember se demanda s'il était réellement seul.
Bien-sûr, il était seul, physiquement. Il n'avait même pas besoin de vérifier. Pas qu'il ait une vision périphérique plus évoluée que la normale, loin de là – il n'était pas démoniaque au point de posséder des sens plus développés que les autres, tout de même. Simplement, c'était quelqu'un de très vif, et, à peine sorti du bâtiment qu'il avait déjà fait le tour du périmètre d'un simple coup d’œil, pour ensuite continuer cette rapide vérification tout au long de ses pas, discrètement, brièvement, mais régulièrement. Alors, oui, il était réellement seul. Non, il ne croyait pas à la possibilité d'esprits ou de présence surnaturelle. Mais, oui, il sentait une présence. Et, oui, cela suffisait à lui faire imaginer des choses qui n'appartenaient pas au réel, qu'il rejetait catégoriquement depuis toujours, et auxquelles il n'aurait jamais pensé en temps normal.

Ce sentiment un peu étouffant, qui le déstabilisait légèrement puisqu'il ne comprenait absolument pas d'où cela pouvait venir, le suivit jusqu'au bâtiment, jusque dans les couloirs, et, malheureusement, avec une pointe de déception intérieure, jusque dans sa chambre. Tout le long du chemin, Ember n'avait aucunement remarqué les personnes, les visages qu'il avait pu croiser. Il avait été impassible, sceptique, peut-être un peu trop sérieux – inattention inhabituelle face au monde qui l'entourait, montrant qu'il était préoccupé. Tout ça était trop étrange. Alors, lorsque la porte se referme derrière lui, il décide de ne plus bouger, comme s'il s'attend à ce que quelque chose arrive, que quelqu'un se montre, dissimulé dans un coin de sa chambre. Cette sensation était étrange et angoissante du fait qu'Emmanuel n'arrivait pas à déterminer d'où elle venait, et pourquoi elle s'abattait sur lui. Alors, quelques secondes, il ne bouge pas, balayant d'un œil sceptique et sérieux la pièce. Finalement, il décide de se mouvoir, toujours comme méfiant de la pièce qui l'entoure, venant défaire son manteau qu'il dépose sur la chaise de son bureau, avec son écharpe. Encore une fois, intrigué, il jette un œil autour de lui. C'était étrange, mais ça devait être une réaction purement psychologique et humaine, après tout, se disait-il. Il devait en trouver les raisons ; mais, pour le moment, il était trop claqué par sa journée pour le faire. Alors, d'un soupir, tâchant d'oublier un peu cette sensation, il se laisse tomber sur son lit, ventre contre le matelas, le visage enfoui dans l'oreiller. Ses yeux, automatiquement, viennent se fermer, cherchant repos. Et, si le repos cherché ne vient pas, l'angoissante atmosphère semble soudain s'emparer de lui, en quelques secondes, le poussant à brusquement ouvrir les yeux et tourner la tête, relevant un peu le buste.

Cependant, personne. Personne devant, personne à côté, personne dans la pièce. Sa tête retombe dans un souffle sur l'oreiller. Ses yeux, doucement, viennent se fermer une nouvelle fois. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Cette neige, cette solitude qui ne le le dérangeait habituellement pas, venait lui mettre la pression, refroidir tous ses membres, jusqu'à la légère brise néanmoins glaciale venant frapper contre sa joue. Mais... Un courant d'air, même venant du couloir, ça ne passe pas comme ça. Ça ne passe pas avec une porte fermée, et encore moins avec la fenêtre de la chambre elle aussi fermée. Non, le souffle était direct, claquant contre la peau du brun. La source de ce souffle était vivante. Et toute proche.

« Ouvre les yeux, Ember. »

Une voix qu'on aurait pu dire de saisissante, terrifiante, froide, plus diabolique qu'une centaine d'Ember réunis. Une atmosphère terriblement pesante et inquiétante, quelque chose qui lui saisissait soudain les tripes, et, plus réellement, le menton.

Des mains, pourries, désagréables, rêches, ridées, aux ongles que l'on pourrait qualifier de griffes, et à la couleur la plus étrange qui soit, venait de s'écraser sur le crâne du garçon après lui avoir furtivement saisi le menton, laissant place à la brutalité qui avait, d'une seconde à l'autre, remplacé le semblant de douceur – si l'on pouvait nommer cela ainsi, au vu de la chose monstrueuse dont venait le contact. Ember avait à peine eu le temps de bouger le visage, d'ouvrir les paupières, que son souffle avait été étouffé par l'oreiller dans lequel on l'y avait enfoncé. Le garçon – qui ne pouvait absolument rien voir dans la position où il était, c'est à dire, la tête enfoncée sans qu'il ne puisse la bouger, au vu de cette main qui semblait appuyer de façon sur-puissante sur son crâne – serrait les dents, tentant de bouger son bras droit, avant de se rendre compte que lui aussi était plaqué contre la couette à l'aide d'une autre de ces mains pourries et absolument désagréables. Un sentiment un peu paniqué s'empara de lui, comme le paroxysme de l'angoisse qui l'avait suivi jusqu'ici, une angoisse qui ne venait pourtant pas de lui : c'était une angoisse qu'on lui imposait, quelque chose qui venait d'ailleurs, une pression écrasante qu'il ne pouvait contrer, même avec toute la force mentale dont il pouvait faire preuve. C'était au-dessus de ses capacités humaines.

Et puis, cette présence, cette chose qui le tient contre son matelas sans qu'il ne puisse rien voir, et qui vient dangereusement se rapprocher de la nuque du garçon. A peine la créature a-t-elle entre-ouvert ses lèvres tortuées dignes d'un « sourire de l'ange » qu'un souffle froid vient faire frissonner la nuque, d'abord, puis le corps tout entier du brun.

« Emmanuel, hein... Ember, dis-moi, tu es un peu trop futé pour un humain, non ?... Un peu trop cruel avec tes semblables aussi, tu ne trouves pas ? »

La voix, la présence, tout le glace, et il peine à écouter les mots tranchants de la créature qui le maintient couché, tandis qu'il peine, de même, à garder une respiration régulière, étouffé par les tissus.

« Tu es une belle ordure, n'est-ce pas... »

Les muscles du brun se contractent un peu plus, alors qu'il sent les ongles de la chose presser un peu plus son crâne. L'ambiance angoissante contre laquelle il était impuissant, comblée par cette horrible pression physique sur son crâne mais aussi mentale sans qu'il ne comprenne pourquoi – un sorte de mal de tête soudain et horrible, comme si la main qui l'emprisonnait avait le pouvoir d'influencer ces douleurs venues de nulle part – rendait Ember d'autant plus impuissant. C'était inhumain. Il ne pouvait rien faire.

« Alors, ordure, je vais te faire une faveur. Que dirais-tu de pouvoir t'amuser un peu plus avec ces humains que tu chéris tant, de façon un peu plus ludique et à l'aide d'un shinigami ? »

Les doigts du garçon ont agrippé le drap, alors qu'il lutte afin de préserver une certaine réserve d'oxygène jusqu'à ce que la créature inconnue veuille bien se décider à le relâcher. Il ne prend donc pas le risque de répondre aux absurdités dites par la chose, qu'il ne sait pas s'il doit appeler humain un peu trop ambitieux ou créature surnaturelle. Il ne pouvait absolument pas admettre une telle chose : mais ce qui lui arrivait, ce qui parcourait et glaçait son sang, ce qui figeait ses muscles, ce qui l'avait tenu avec une force surhumaine, ce qui lui injectait cette angoisse venue d'ailleurs... Que devait-il en penser, si ça ne ressemblait à rien d'humain ?...

« ...Oui ? Non ? Non ? Oui ? Hmpf. C'est vrai que tu n'es pas vraiment en mesure de parler maintenant... Ce n'est pas grave, je prends ça comme un oui. Tous les deux, on va s'amuser, hein, Emmanuel ? Oui, il vaut mieux pour toi. Parce que, je ne t'ai pas choisi au hasard, et, il serait regrettable que tu me déçoives. »

La main, soudain, appuie un peu plus la tête de l'orphelin dans l'oreiller, de façon à ce que, cette fois, il ne puisse réellement pas respirer. La chose semble alors éclater un gloussement bref, tordu, à la sonorité désagréable voire terrifiante.

« Voyons si une ordure comme toi arrive à trouver comique ce qu'un Dieu de la mort trouve hilarant. »

Le souffle, enfin, lui manqua. Il sombra, s'évanouit, sans savoir qu'il ne se réveillerait pas le même, mais plutôt avec une partie de la Mort en lui. Ou, ici, du démon. A vous d'en juger.

Hmmmmmmmmmmmmmmmmmm moi j'hésite entre Panzer et Ember, mais Ember elle a rien d'important comme rôle déjà ? Parce que sinon j'avoue que je penche pour elle ! :3