Sujet: Ciboulette au Champignon. {pv. Chives; Sam 22 Oct - 13:57
«Popopopopo. » Complètement die. Je suis dead, mort, muerto. Je suis hyper loin. Mais ça se voit vraiment, j'ai les yeux dilatés à mort, on voit même plus les blancs de mes yeux. Je le sais parce qu'en ce moment même, je suis dans ma chambre, devant le miroir, en train de me contempler. Je me tape un fou rire seul. Je m'explique : les yeux dilatés comme ça, je ressemble à un insecte. Je devrais me surnommer insecte sérieux. En plus, Mushroom, Mush, Mouche. Ça collerait parfaitement, mais genre tellement quoi! Sauf que je chéris vraiment trop ce putain de pseudo qu'est Mushroom. C'est pas comme si je me prenais vraiment pour un champignon hein. Je ne peux ni me manger, ni provoquer des hallucinations comme le fait mon ami. Quoique. Je dois être tellement hallucinant que. À cette idée, je me met à rire de plus belle, plus fort. La musique dans les oreilles, à fond. À fond. À fond. Jamais je ne m'arrêterais de me droguer. Jamais, c'est tellement une sensation digne de moi que m'imaginer l'arrêter serait un supplice. Oui, j'en suis dépendant, oui, j'en ai besoin, oui, c'est une partie de moi même. Bon sang! Matte moi ces yeux – les miens, je veux dire. Je suis un phénomène paranormal. Sauf que voilà, avec The Bloody Betroots dans la tête, je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de bouger partout, de courir partout, de foncer dans tout ce qui bouge, de me dandiner comme une poule. Et sur ce, même si contre mon gré je m'arrache de ma contemplation de mon visage, je sors de cette chambre qui semble vouloir m'écraser, me serrer, m'enfermer.
« CAP'TAIN MUUUUUSH. Qu'y a-t-il, moi même? IL Y A UNE BÊTE LOUCHE DEVANT MES YEUX! En effet, je le vois aussi, Cap'tain Mush! Mais, c'est vous, le capitaine, pas moi. Mais tu es moi. Médite là dessuuuuus. » Effectivement, je gueule dans les couloirs, qui ne semblent pas apprécier mon pétage de câble. Comment je le sais? Bah normal les murs commencent à onduler leur corps et me jeter des regards méchants genre « aaah arrête de gueuler sinon je te bouffe et tu deviendras une partie de moi, donc un muuuuur, prends garde, capitaine de pacotille! ». Genre les murs c'est méchants, en plus, ça connaît tous nos secrets. Et là je me dis, j'ai une idée de génie, est-ce que les murs seraient un genre de Dieu? Puisqu'ils savent tout, ils nous surveillent à chaque instant de notre vie, ils nous écoutent, ils nous épient, ils nous analysent. Je pique une crise, ça fait trop peur de penser comme ça. Si les murs pouvaient s'exprimer... « On sait parler, tu sais. » MERDE! Ça parle vraiment, les murs. Mais le fait que les murs puissent parler n'a pas fait tilt dans ma tête. Je m'accroupis devant un mur, enlève un de mes écouteurs et écoute le mur parler. Il est parti dans une phase, ce mur. Et ça me fait rire, on parle de la pluie et du beau temps, moi et lui. On est devenu super pote. Je me sens tellement bien. Et là, je suis lui pose une question de fou! « T'es une moule ou une frite? » En gros, si ce mur est une fille ou un garçon. Parce que ce mur possède une chatte, ça poserait problème. Et ce mur me répond que « Je suis une fille, qu'est ce que tu croyais?! » Et là, malgré moi, je sens des picotements agréables m'envahir. Je me lève brusquement et fait mine de pas l'entendre, je remet mon écouteur dans mon oreille et je médite là dessus. Je peux pas être murophile...? Genre ça se peut d'avoir envie de niquer un mur? Oh. Mon. Dieu.
Sur le cul. Je sais pas comment j'ai fait pour me retrouver sur le cul, mais je crois que le mur a amorti ma chute. Enfin, le mur qui s'est déplacé sur le sol, parce que j'ai rien dit, mais je soupçonne le sol d'être aussi un Dieu, relié au mur. Je la remercie avec politesse et avec froid, je ne veux pas tomber amoureux d'un mur, ou d'un Dieu, ça dépend comment on le perçoit mais voilà quoi. Je ne peux pas la regarder dans les yeux, comment je pourrais assumer me marier avec un mur, un sol, un parterre? Et faire des enfants avec. Oh. Mon. Dieu². Un bébé mur, couvert de champignon. Mais je crois que j'ai découvert comment je me suis retrouvé sur le cul. Quelqu'un m'a poussé. Hmm. Je lève les yeux et je vois. Un mur. NON! Un humain. Je soupire, je pensais vraiment que ça aurait pu être un mur vivant, qui aurait pu bouger et tout. Comme ça, tout aurait été parfait, j'aurais pu en toute normalité sortir avec, baiser avec, me marier avec. Tout le problème est là, un mur est immobile, moi pas. Bref. C'est un mec. C'est qui? Un mec j'ai dit! Mais qui, plus précisément? « Chépa ». Mais il a un bonnet sur la tête, et je trouve ça trop tendre. J'ai envie d'offrir le même au mur... Et voilà que je recommence, je n'arrête pas de penser à ce mur. C'est pour cela que je me lève brusquement, m'approche de lui et l'embrasse sur la bouche – oui, sur la bouche! Juré je le fait pas par plaisir. Mais c'est pour rendre jalouse le mur. Qu'elle m'oublie un peu. Des larmes coulent sur mes joues. Et je lui chuchote, me cramponnant à cet inconnu. « Le mur... Je ne peux pas aimer... Je n'ai pas le droit d'aimer le mur. C'est un mur, et moi un champignon. Je ne peux pas faire ça. Alors il faut que je l'éloigne, aide-moi. Je veux juste rendre jalouse le mur et je veux juste qu'elle m'oublie, maintenant. Je ne veux pas avoir affaire à un mur, même si je suis triste de devoir la quitter... Mon mur, ma déesse. Ma bien-aimée. »
Mushroom, a définitivement pété un câble. La drogue, c'est le mal, les enfants.
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Sujet: Re: Ciboulette au Champignon. {pv. Chives; Dim 30 Oct - 13:10
Soit, je m'étais gouré encore une fois sur la boîte de tranquillisant que je devais m’administrer tous les matins depuis bientôt deux ans. Soit, en face de moi, se trouvait une chaise , mi-humaine, mi-cheval qui s'amusait à m'insulter en russe, si je me rappelle de l'accent russe. J'ai frotté mes yeux bien fort de mes mains. Les choses, comme ça, quand je prenais pas mes médocs ou quand j'en prenais trop, ça revenait au même. Il y avait toujours un truc louche. Et là, en moins de cinq minute, j'avais peut être effectivement capté que j'étais en train de faire une putain de crise. Une putain de crise qui allait bientôt me faire péter un câble sérieux si cette putain de chaise avait pas un regard d'équidé. Putain. Alors, dans le couloir que m'avait desservit la porte de ma chambre, j'ai un peu écarquillé les yeux. Faut savoir que j'ai peur des cheveux ET des chaises. Enfin, tout est relatif. J'ai peur des chaises parce qu'un jour, Jimmy m'en a balancé une dans la gueule quand je faisais justement une crise. Depuis, elles me regardent avec un air menaçant, m'insultant en pakistanais ou essayant de force de me retenir dans des pièces sombres. Vous avez vu le film « 6ème Sens » ? Bah on prend le même contexte, on remplace les morts par des chaises, les coins sombres par des pièces closes dans Wh et voilà. Je sais, c'est chiant. Du coup, face à la chaise, je me suis collé précipitamment à mon mur, le souffle un peu coupé. De peur. Elle me fixait. De son regard d'équidé chaise en bois. De l'acajou sans doute. « Viiieeens à moi Lukaaaaa. » Maintenant, elle se foutait même à crier mon nom. Putain mais quelle salope. J'ai du mal la regarder, dans un regard qu'aurait pu -j'ai bien dit qu'aurait pu- la tuer si j'étais Cyclope des Xmen. Mais faut croire que dans ce trip, j'étais pas doté de pouvoir. Putain, fait chier, fallait que je m'en sorte tout seul. J'ai regardé dans l'espace autour de moi. Les murs étaient devenus vert assez dégueulasse et même les fenêtres semblaient fondre. Un peu hard quand même. Mais, dans le coin, là vers la droite, genre où il y a la grande fenêtre qui donne sur le parc, il y avait un bout de bois. J'ai froncé un sourcil. Ca doit être à ce moment là que j'ai capté que la chaise avait effectivement qu'une main/accoudoirs/patte et que l'autre traînait six mètres plus loin. Bon, je ne doute pas de la fiabilité de mes crises, mais là, me faire combattre une chaise-cheval mutante attrofiée...ça fait très Tim Burton quoi. Mais j'ai pas spécialement eu le temps de beaucoup me questionner sur la possibilité que le cher Burton puisse faire un film sur une chaise-cheval. Non, j'ai du éviter une patte m'arrive dans la gueule. Enfin, la chaise-cheval s'était relativement bien rapproché de mon corps et bien qu'elle était petite, elle avait failly m'éclater la cervelle contre un mur. J'ai du rouler sur le sol, faisant une cabriole digne d'un Indiana Jones ou d'un James Bond. D'ailleurs je me rappelle m'être félicité intérieurement pour cette prouesse avant de courir comme un dératé sur la planche de bois qui jonchait le sol. J'ai pensé à un truc genre « Si j'étais Link, cette épée serait la master sword » en souriant. Et sérieusement, si j'y avais pas pensé à ce moment là, la branche banale d'acajou que je tenais dans la main gauche...je sais pas si elle se serait transformée en Master Sword du coup. Parce que, comme dans la plupart de mes bad', j'avais toujours un moyen de m'en sortir. Et généralement, c'était vraiment vraiment un truc mais alors totalement con ou wtf. Genre là, tout le monde est d'accord que je viens de penser à un truc wtf et pouf, The Master Sword in my hand. Du coup, en regardant l'épee de légende – on a la culture de zelda dans le sang ou pas hein – je me suis demandé si, j'avais appelé une star du porno...elle serait venue ? Phrase à méditer, ou à repenser dans un de mes nombreux autres bad'. Alors la chaise-cheval, qui s'était retourné après ma cabriole sembla faire la gueule. Enfin, je pouvais pas trop décrypter trop le truc vu qu'une chaise-cheval qui sourit, c'est assez what the hell comme concept. Je pense qu'elle devait pas être contente. En même temps, un bout de son bras/accoudoirs/batte rien de se transformer en épée. Je sais pas ce que j'aurai pu ressentir à sa place. Peut être de la haine ? Bref, on s'en fout. J'ai du lui sourire, avant d'effectuer un truc mais alors trop puissant avec mon épée. Genre comme si je faisais tourner l’épée dans les airs en mode hélicoptère avant de la reprendre dans ma main. Beau gosse mode. Là, sérieux, j'étais prés à totalement lui fouttre la race de sa vie. J'avais la puissance du Link guerrier en moi, et même une armée de chaise-cheval m'aurait pas arrêter. Ouais, je me la pétais grave, mais sérieux, il y avait franchement de quoi. Alors je l'ai vu déglutir et se ranger un peu en arrière. « Ah mais non, cocotte, tu te casses pas de là. J'vais t'exterminer la gueule, tu pourras pas test ma puissance légendaire » Et dans un « AAAAAAAAAAH » digne du héros de la plaine d'Hyrule, je m'élança, épée levée en l'air. J'ai pas compris ma vie quand je l'ai vu détallé à la quatrième vitesse, prise d'une trouille incroyable. Puis, j'ai eu genre une vision trop louche. Genre que la chaise-cheval, elle allait s'en prendre à Jimmy, Fatal et Didi. Genre je la voyais, les attaquant dans le self, avec son regard...ouais on a compris quoi. Et là, j'ai du avoir la rage de ma vie parce que j'ai tracé le couloir comme un dégénéré mental doublé d'un cas social ayant trop joué à Pet Society parce que j'ai parcours le couloir en moins de cinq seconde. Totalement improbable. Mais, mon épée toujours à la main, j'ai vu une ombre qui se détachait du mur vert. Un truc que j'avais déjà vu sans doute vu que le prénom « Mushroom » me vient à la tête. Je ne peux pas trop vous décrire ce qu'il était entrain de faire. Sérieusement. J'avais un peu peur. Mais dans cette quête contre la chaise-cheval, il me fallait des alliés, et vu que lui, de toute façon, il semblait bien parti dans son trip, ça pouvait qu'être bénéfique, hein ? Je l'ai donc accoster – ouais enfin, je lui ai secoué l'épaule comme un malade- avant de lui sortir un big de smile de winner.
« Mec. Il faut que je parte buter une chaise-cheval dans le refectoire. Dis adieux à ton mur et ton sol, je sais pas si tu les reverras mais tu pars avec moi. »
Et pour avancer mes dires, j'ai foutu mon épee sur mon épaule. Mode beau gosse
Puis je sais pas trop ce qui s'est passé exactement. Comme si j'avais été transféré dans un jeu style Skyrim, j'me suis vu dans un paysage inconnu, pleins les arbres les fleurs un ruisseau des montagnes et l'air frais plein le nez. J'ai pas trop compris, j'me suis retrouvé dans un costume de warrior, le casque et la dégaine de chevalier trop classe, comme si j'étais déguisé pour le carnaval de l'école. Dans la main, une hache, magnifique mais tranchante comme jamais. Et là, surexcité, je me suis trouvé une raison d'exister. Je me suis kiffé, j'ai kiffé ma vie, j'ai kiffé les effets de la drogue. Je sais que dans quelques heures je vais devenir un cadavre à la Resident Evil. Je sais que d'ici la fin de la quête, je vais crever pendant un petit moment, ma jauge de vie va être égale à zéro et je vais être en mode Game over. Je ne vais plus pouvoir me réveiller durant quelques heures où j'aurais merveilleusement gâché un précieux temps de ma courte et pathétique vie. Mais ce n'est pas grave. Et là, j'ai crié mon cri de guerre. Un cri immonde, un couinement déguisé en cri, un gargouillement étrange provenu du fond de la gorge, un cri rempli de détermination, un peu dans le style "THIS IS SPARTA". Bon, à partir de là, je sais pas trop comment expliquer le fait que pendant qu'on traversait un couloir comme des agents secrets avec une armure de troll guerrier, dans ma tête, c'était plus une scène des Seigneurs des Anneaux couplé à du James Bond. Magnifiquement bien accordé. Lui et moi - donc Chives et moi, on était comme deux blaireaux à vouloir aller chasser je ne sais plus trop quoi. Effectivement, il était vraiment à la chasse, Chives. Moi je le suivais bêtement, comme un chien en fait. Putain, trop la honte quoi. On était dans le couloir, et pourtant je vois les couleurs de verdures défiler devant mes yeux comme si on était vraiment dehors, dans la forêt verte et profonde.
Bref. On était le réfectoire.
Ou dans le chateau de mes rêves. De mes hallucinations, pardon.
J'ondule le long du mur du réfectoire. Du mur du château, en fait, mais bon. C'est pas forcément facile pour tout le monde de s'imaginer un château au lieu d'un réfectoire, voilà, tout le monde ne peut pas être intelligent. Et voilà dans le réfectoire, on devait trouver la chaise-cheval, qu'il avait dit. C'était marrant, j'aime bien le nom de la quête. À la recherche de la chaise-cheval disparue. À la recherche de Nemo le poisson. Je suis dans le réfectoire avec mon compagnon d'aventure et je scrute les environs. Je ne vois pas les autres élèves. À mes yeux, ce sont de faibles Gobelins de la forêt qui ont envahis mon château, et pour cette raison, je les méprise et doit de les éliminer pour préserve la paix du château. Ces gobelins, je parierai sur ma vie que ce sont des sujets du boss : la chaise-cheval.
Les gobelins, je leur tranche la tête avec ma hache. Bon, ça ne reste que dans le monde de l'hallucination, je les vois par terre. Mais les vrais élèves, sont toujours en vie, la tête encore en place. De toute façon, leur trancher la tête est physiquement impossible avec une hache imaginaire. Mais bref, je les méprise !
Je viens de terminer de tous les éliminer, pas tout seul, y'a mon partenaire de jeu, Chives. "On est trop fort putain..."
Un chuchotement. Un petit blanc.
"Et sinon... Il est où le boss de ce niveau, qu'on en finisse ? Hihihi."
Niveau d'un gamin de 7 ans. Ou le niveau d'un gamin de 18 ans sous acide, c'est ça. Ce doit être ça. "Mushroom just leveled up! Titudududidu."
Pardon C'EST TROP PPPPPOURRI.
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Sujet: Re: Ciboulette au Champignon. {pv. Chives; Jeu 2 Fév - 18:27
Dans l’hypothèse qu'un jour, mes rêves et crises deviennent réalités, je...je pense que j'aimerai être enterré de suite en fait. Donc reprenons où j'en étais vraiment. Devant moi, Mushroom, en kokiri, à genoux. Je le regarde en mode bg. Enfin, en mode surtout « tu viens avec moi ou tu crèves ». Il doit me suivre, il a juste pas le choix. On est tous les deux dans la merde, lui comme moi prisonnier du délire de la chaise-cheval. Moi condamné à devoir combattre la chaise pour sauver Jimmy, lui...pour sauver son mur. J'ai pas trop fait attention au fait qu'il parlait à un mur. En fait, Mush, je l'entendais des fois passer dans les couloirs, un peu ailleurs, et j'avais directement compris le délire du gars. De ce fait, dans mon délire de malade mental, il pouvait être qu'une putain d'aide de ouf. C'est ça d'avoir des potes qui sont tout le temps high, ça leur conféraient un putain de level de ouf dans les crises comme les miennes.
On a parcouru le couloir. Je devais carrément avoir pris plus que la dose réglementaire -parlez d'une dose réglementaire, j'suis le seul à me donner mes cachets en même temps hein – parce que, au fur et à mesure du parcours, le réfectoire, il semblait putain de vachement loin. Dans ce Mario sur 64 où t'as beau courir dans les escaliers de la tour centrale, bah t'avances pas. Même qu'on en avait chier à trouver ce putain de Bowser avec Jimmy, connard de tortue mutante pff. Sauf que Mush, je crois pas qu'il ai compris le même délire que moi en fait. Enfin, finalement, on est arrivé au réfectoire...et donc vu qu'il était prêt de midi – le temps change souvent dans mes crises – bah, tous les gamins bouffaient en gros...et donc, j'ai un peu beugé quand Mush a bondit sur les pauvres gosses avec sa batte de baseball. Du coup, les gamins disparaissaient un peu sur place. J'ai trouvé ça louche les gamins qui disparaissaient, genre, comme dans un jeu...merde je me souviens plus du nom mais bref. Les têtes blondes se cassaient du reservoir avec une vitesse impressionnante et il ne fallut pas cinq minutes avant que Mush hurle un « On est trop fort putain ... ».
J'avais pas spécialement de place dans le « On » mais je lui ai juste souris, en bon Link que j'étais, tavu. Bref, il demanda où était ce putain de boss. J'ai mi mes yeux en visière. Là, j'ai pas compris pourquoi des lunettes me sont tombées sur la gueule mais, je pouvais voir vachement mieux les trucs. Genre, zoom , détection de source de chaleur en option. Putain que je me sentais like a boss. J'ai rangé mon épée dans son fourreau, analysant la pièce. Enfin. Je me la pétais plus qu'autre chose parce que, moi, analyser une pièce, c'est plus un truc genre « hmmmmmm....LE SOLEIL TAPE SUR CETTE PIERRE, C'EST LOUCHE », bref, il fallait une réponse censée pour mon compagnon, et je la lui donna.
« Mec, je crois qu'on va pouvoir se faire un putain de bon steak cheval ce soir, j'crois que j'ai trouvé ton boss ».
J'aimais pas la viande de cheval, j'sais pas pourquoi j'ai dit ça, mais j'ai montré une table qui semblait un peu wtf. Genre...un peu plus obscuuure que les autres tables. Genre le putain de détail que tu prends l'habitude de remarquer après avoir finit tous les Zelda. J'ai dégainé Excalibur like a sir et j'ai regardé Mush.
« A trois, on cours, a deux on la chope, a un je la detruis...ouais t'aurais un peu de merite plus tard en fait. Au pire, tu te feras une chaise avec le monstre quoi. »
J'avais genre plus du tout conscience de ce que je disais mais j'ai compté. Et a trois, j'ai couru comme un dératé, comme un putain de gars qu'a toujours révé de défoncé un monstre en link, avec un Mush Navi, Excalibur dans ma main, dans un réfectoire qui faisait penser à l’intérieur de l'arbre Mojo.
so shooort
Invité
Sujet: Re: Ciboulette au Champignon. {pv. Chives; Sam 11 Fév - 12:49
Généralement, on prend de la drogue pour s'amuser, profiter de ce notre cerveau ne peut faire sans catalyseur (ici l'acide). Ou on prend de la drogue parce qu'on en est dépendant, parce que la vie serait bien trop fade et difficile sans, avec drogue, tout devient beaucoup trop amusant et drôle, des fois beaucoup trop badant. Mais peut-être que même si on en arrive à bader, on aime ça sans être maso parce qu'on se sent vivre. Ressentir d'aussi fortes émotions n'est pas donné à tout le monde. En vérité, même bader revient à être une sensation humaine, comme être heureux. On ressent toutes ces choses en décuplé quand on prend de la drogue. C'est pour vivre que j'en prends. C'est parce que je m'amuse en prenant ces conneries que je continue, et en un cercle vicieux, j'en deviens dépendant, d'où les dangers de la drogue. Moi, j'aime tellement ces moments de bonheur que je ne peux plus m'en défaire. Je sais qu'en échange de tout ce surplus de bonheur, on crève. On crève en souffrant, avec une tête dégueulasse et parfois en recrachant nos tripes comme un malade anorexique.
Chives m'emmène dans un délire trop poussé dans ces hallucinations. J'ai conscience que je suis en train de foutre dans la merde au réfectoire, mais rien à foutre, je sens que si je ne finis pas ce jeu héroïque fantaisiste, je ne vais jamais pouvoir retourner à la vie réelle. C'est un jeu dangereux, on ne peut plus en sortir une fois qu'on entre dedans. Quoique c'est mieux que de bader à cause d'un amour impossible entre le mur et moi. C'est une histoire terminée, comme mon aventure de la semaine dernière avec madame le drap. J'aimais être dans ces bras, elle me faisait fantasmer: c'est de l'histoire ancienne. Bref, Chives et moi, on a trouvé le boss. Le dernier level que l'on doit accomplir et valider avant de retourner dans notre putain de vie habituelle, notre quotidien si ennuyeux et si inutile. Mais ça n'empêche pas que je n'ai pas compris pourquoi il voulait qu'on se bouffe un steak de cheval. À vrai dire, j'aime bien le steak. Alors je m'en fous un peu, mais c'est seulement pour la forme, de trouver ça chelou au possible. Mais ça se tenait plutôt bien, ce cheval, c'était le boss.
C'est parti.
Trois. Je cours en direction de la chaise cheval comme si ma vie en dépendait. J'étais genre comme un dingue quand j'ai couru. J'ai couru à en être essoufflé, j'ai d'ailleurs l'impression de courir une montage, en direction du sommet.
Deux. Je prends la chaise et je la serre contre moi. À mes yeux, inutile de préciser que ce n'était pas une chaise mais bien un gros cheval noir, avec des dents pointus, une dégaine à être directement sorti de l'enfer et bref. Ce truc dégueulasse, je le choppe avec mon compagnon d'aventure, Chives.
Trois. Shlak.
« On a gagné et tiduditutu on level up, on gagne 100 d'xp et on a nouveaux équipements c'est excellent ! »
« Retour à la réalité ! »
Zioup. Je tombe par terre. Retour dans le monde réel. Tout disparait. Devant moi, une carcasse de chaise détruite.
« Merde on s'tire on va se faire démonter ! »
Et là, par instinct de survie par rapport à Playmobil avec toutes nos conneries, je choppe violemment la main de Chives et je cours, cours, cours.
On arrive dans les couloirs de tout à l'heure, le souffle saccadé. Et je croule de rire. Je me roule par terre, j'ai les larmes aux yeux, cette aventure était vraiment épique et à refaire. Je me marre, je me tiens le ventre, je ris.