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 › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication

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Moriarty Moriarty
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 490454directeur
Sujet: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptySam 15 Jan - 15:20

Vous êtes officiellement un Hidden.
Votre rôle à partir d’aujourd’hui est de vous cacher et d’user de toutes les ruses dont vous êtes capables pour tricher et manipuler. Vous n’avez aucun droit de vous faire prendre ou remarquer. Ici, vous serez traqué, et tous les orphelins mettront tout en œuvre pour vous débusquer. Vous êtes le ennemis numéro un, et pourtant le cœur même de la Wammy’s House. Sans vous, pas de compétition, ni de jeu.

Comprenez-vous l’importance de votre rôle ? Vous n’êtes pas là pour vous la couler douce, bien au contraire, il vous faudra sans cesse penser à renouveler l’interactivité du forum, vous concertez entre vous pour lancer des mini event, bref. Vous faîte vivre le forum à votre manière ! Vous pouvez penser à comment organiser un moyen de dévoiler des indices sur votre identité de manière sporadique.

Ce sous forum est à la fois Administratif et dans le jeu, vous pouvez RP entre deux Hiddens, mais aussi donc proposer vos idées pour relancer l’intérêt du forum. Je rappelle qu’il est strictement interdit de dévoiler sa véritable nature à quiconque, nous vous faisons confiance !

Concernant votre personnage, il est donc une personne « normale ». Bien que vous ayez dû remplir la fiche de présentation comme si vous étiez orphelins vous ne l’êtes pas. Voici pourquoi nous vous demandons de remplir le formulaire suivant à la suite de ce message avec la véritable histoire de votre personnage.

Code:
<div align=center><div class="catégorie">Identité</div>
<blockquote><div class="encadré"><table align="center"><tr><td>[b]PSEUDONYME [/b]: votre texte
[b]NOM [/b]: votre texte
[b]PRÉNOM(S)[/b] : votre texte
[b]DATE DE NAISSANCE [/b]: __ / __
[b]ÂGE [/b]: votre texte
[b]SEXE (✔)[/b] : ❒ M    ❒ F
[b]ORIGINE :[/b] votre texte</td><td><div class="image1"><div class="imagecontour">[img]http://i49.photobucket.com/albums/f255/Tammathan_freak/fiddlings-weheartitic04.png[/img]</div></div></td></tr></table></div></blockquote>

<div class="catégorie">Découverte de la Wammy’s House</div>

<blockquote>[justify]Expliquez, en minimum 10lignes, comme la Wammy’s House vous a trouvé ou comment vous l’avez trouvé (et ce que vous aviez de si particulier pour qu’ils veuillent bien de vous [habilité spéciale au sport ? Voleur doué ? Excellent menteur ?])[/justify]</blockquote>

<div class="catégorie">Véritable Histoire.</div>

<blockquote>[justify]Nous vous demandons, en 15 lignes, un résumé de la véritable histoire de votre personnage, pourquoi a-t-il quitté sa famille, ses ambitions réelles, etc…
[/justify]</blockquote>
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https://wammys-house.forums-actifs.net
Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyLun 25 Avr - 0:42

Identité

PSEUDONYME : Orchid
NOM : O'Brien
PRÉNOM(S) : Erlina
DATE DE NAISSANCE : 27 / 01
ÂGE : 17 ans
SEXE (✔) : ❒ M ✔ F
ORIGINE : Irlandaise
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Minir

Découverte de la Wammy’s House


Qui pourrait croire que derrière ces airs ingénus et candides, se cachent en réalité une jeune demoiselle pleine d'ambition? Orchid. Une fleur délicate dont il faut prendre méticuleusement soin. Simplette, souriante, joyeuse en toutes circonstances.... et si tout cela n'était qu'une façade? Et si tout cela était.... faux?

Erlina, puisque tel était son prénom, aurait pu être une adolescente tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. A l'époque, elle n'avait pas une allure extravagante, non, elle était simplement une jeune fille comme tout le monde. Elle portait de long cheveux clairs, presque blond, des yeux fragiles... car si il y avait une chose sur laquelle elle ne pouvait mentir, c'était son albinisme. C'était foutue maladie lui avait fermé bien des portes car sa vue était atrocement mauvaise. Et oui, il ne fallait pas oublier que cette erreur de pigmentation pouvait aussi avoir d'autres conséquences que d'avoir une peau aussi blanche que les fesses d'un nouveau né. Dans tous les cas, à part ce détail, elle était banale ou presque. Elle avait un petit secret : une surprenante mémoire. Erlina était capable de se souvenir en moins de deux ce qu'elle voyait, que ce soit un lieu, un visage, un nom... Pendant un moment, ses parents crurent même qu'elle était une surdouée mais à vrai dire, son QI était tout ce qu'il y avait de plus banal. Quelle déception pour ses géniteurs. Ha oui! Elle n'était pas orpheline la petite albinos... mais ceci était une autre histoire.

Toutefois, ces facultés de mémorisation lui donnaient quelques aisances dans les domaines intellectuels... mais aussi de jeux. Oui, elle était capable de compter les cartes ou ce genre de chose. Voilà une chose qui était bien loin de la candide Orchid, n'est-ce pas? Dans des activités plus communes, elle se plaisait à faire du théâtre à son école, comme elle était capable de retenir un texte avec facilité.... sans compter qu'elle possédait un étrange don de comédienne. Il fallait dire aussi que son petit visage angélique tout mignon, cette allure fragile, on lui donnait le bon dieu sans confession. Dépeinte ainsi, on pourrait la croire mesquine, chose qui n'était pas tout à fait vrai. Néanmoins, elle se plaisait à être "les autres", comme si elle se fabriquait une nouvelle vie à chaque fois, sortant de sa monotonie. Toutefois, elle possédait aussi une sordide passion : les esprits névrosés. Quand on parlait de cela, c'était principalement un goût pour les faits divers tordus, les meurtres, assassinats... ce genre de chose la fascinait, tout autant que les personnalités responsables. Cela l'écœurait aussi, tout comme parfois l'inefficacité des flics à arrêter les coupables. Mais me direz-vous, quelle est le rapport? Attendez un peu, tout va finir par se regrouper.

Ses goûts si familiers n'échappaient pas aux autres, et autant dire qu'on la prenait pour une fille complètement cintrée. On l'évitait, solitaire, sans amis véritables.... elle passait ses journées à observer les autres, ainsi que ces filles si adorables sous tout rapport, si parfaites, si mignonnes qui faisaient craquer garçons comme filles pour leur candeur. Elle les enviait, autant que cela pouvait parfois la révulser. De ce fait, elle finit par se trouver des hobbies pour occuper le temps, et pas forcément ceux que l'on imaginait pour une adolescente. Jouant habilement sur les mots, piquant un peu d'argent à ses parents en cachette, elle finit par se forger une nouvelle identité pour jouer à des jeux d'argents, pas forcément légal. Bien évidemment, il s'agissait de jeux de cartes et quoi de plus facile pour elle de tricher en les comptant. Mais ses adversaires n'y virent que du feu.... jusqu'au jour où l'un d'eux s'en aperçut. Cet homme là ne la balança pas, non, car voyez-vous, il était envoyé par la Wammy's House.

Ce dernier ne lui indiqua pas comment il avait retrouvé, ni comment il connaissait déjà tout sur elle, son dossier scolaire, sa vie sociale. Erlina en eut même quelques frayeurs et pensaient qu'elle aurait de très gros problèmes quand il lui parla d'une école spéciale. Cette école lui permettrait d'ouvrir ses horizons, il lui permettrait d'accéder à ses rêves, de changer radicalement de vie, tout en exploitant ses facultés. Mais ses rêves, quels étaient-ils? La petite ingénue rêvait de pouvoir faire du monde, un monde meilleur, mettre la main sur les pires cas que l'on puisse rencontrer, les comprendre, ces esprits tortueux. Toutefois, une chance pareille, pouvoir avoir accès à des choses à laquelle on ne pouvait imaginer impliquait un sacrifice : effacer sa propre existence. Plus de famille. Plus de camarades de classes. Au revoir les amis d'enfance. Plus aucun contact avec ce qui s'approchait de sa vie. Il semblerait qu'elle est fait ce choix....

Véritable Histoire.


Une nouvelle arrivante : Orchid. Physique atypique : une jeune fille souffrant d'albinisme, des cheveux coupés courts, très colorés, portant des lunettes de temps à autre. Une tenue vestimentaire assez effacée, rien de grandement notable. Personnalité joviale, souriante, naïve. On peut noter qu'elle est d'une très grande maladresse, et se blesse régulièrement. C'est ça, Orchid. Mais Orchid n'est qu'un rôle, Orchid est un personnage de fiction, Orchid est une comédie.

Erlina est une jeune femme comme toutes les autres si on omet ses capacités exceptionnels au sujet de sa mémoire. Elle est née à Dublin, la grande capitale d'Irlande. Ses parents sont tout ce qui a de plus communs. A vrai dire, toute la partie de la vie de ses parents qu'elle raconta pour étoffer la vie de sa seconde personnalité était vraie. Sa mère était issue d'une famille bourgeoise avec qui elle coupa les ponts pour pouvoir épouser son père. Lui, c'était un homme brave et courageux. Elle avait un oncle albinos comme elle, appartenant à la mafia irlandaise, mais elle ne le fréquentait pas beaucoup. Il fallait dire que le père de Erlina, ne serait-ce que pour protéger sa femme et sa fille, évitait de tremper dans ses affaires. Par contre, elle avait connu Dublin, et y avait passé une bonne partie de sa scolarité. Ce n'était que quelques années plus tard, que la petite famille déménagea à Londres... avec un petit frère. Et oui, Erlina n'est pas fille unique comme Orchid. Julian O'Brien, de six ans son cadet. Un jeune garçon tout ce qui avait de plus banal, mais restant attachant pour cette grande sœur si atypique.

Malheureusement, la vie londonienne n'avait rien de bien palpitant, tout y était morne et ennuyeux, même sa vie de famille si normale était... vide. Après la fausse joie d'avoir une possible fille surdouée, tout redevint insipide. Scolairement? Rien de passionnant. Brimades courantes, pas vraiment de vie sentimentale si ce n'était quelques petits béguins (bien que là, elle avait plus l'impression que les garçons se demandaient ce que cela pouvait faire de sortir avec une fille albinos, autant la considérer comme un monstre de foire...). Ce fut à ces périodes là où elle se passionna pour les faits divers, sombres, sanguinolents et peu reluisants. Autant dire que cela n'arrangea en rien sa réputation. Dans sa famille, on s'en moquait. Après tout, les adolescents s'intéressaient à tout et n'importe quoi, pourquoi prendre cela au sérieux? Elle trouva aussi une passion intéressante dans les arts, la comédie précisément. Le théâtre, voilà quelque chose de très amusant. Elle en surprit beaucoup d'ailleurs, sur cette scène avec ces costumes, au point que l'on avait finalement du mal à cerner la jeune fille. Ho! Elle se montrait publiquement aimable, souriante parfois, mais toujours l'esprit ailleurs. Elle semblait toujours déconnectés de la réalité, les yeux tournés vers le ciel.... mais les discours qu'elle tenait étaient toujours très solennels, matures, parfois un peu trop pour une si jeune ados. Elle n'avait rien de candide Erlina, elle n'avait rien de si extraordinaire. Elle n'était pas une jeune fille que l'on aime, elle n'était une jeune fille que l'on trouve attachante, une fille que l'on veut cajoler. Et puis de toutes façons, l'irlandaise donnait toujours l'impression de s'ennuyer ferme, quelque soit ce qu'elle faisait.

Puis il s'ensuit après l'épisode de ses frasques peu légales avec les jeux d'argent. Ses parents n'en surent rien, bien qu'il avait interrogé sur de l'argent qui avait disparu de leur porte-feuille. Une belle pirouette et les parents pensaient qu'ils avaient dû rêvé ou bien le dépense à un moment ou un autre. Et ce fut à cette période là, qu'elle rencontra un homme, qu'elle connut l'orphelinat des petits génies. Une fabuleuse opportunité pour pouvoir changer de vie, mettre du piment dans une existence si ennuyeuse. Cependant, il lui fallut le temps de la réflexion quand on lui annonça qu'elle devait sacrifier sa propre famille. De tous, elle était très accrochée à son petit frère, mais elle devait y renoncer... elle devait aussi dire adieu à la possibilité de faire honneur à ses parents, leur fierté... Mais ne regretterait-elle pas si elle refusait? N'était pas le moment pour elle d'entrer en scène et d'incarner lui plus grand rôle de sa vie?

Ce fut ainsi que naquit Orchid. D'abord, elle se créa mentalement le personnage, réfléchissant à ses anciennes camarades, ces filles qu'elle enviait. Elle devait donc être mignonne, attachante, fragile. Elle devait devenir insignifiante sans pour autant l'être totalement. Elle ne devait pas incarner la méfiance mais la candeur. Pourquoi ne pas avoir une phobie pour rendre le personnage plus réel? Pourquoi ne pas lui ajouter un défaut si palpable que l'on ne pourrait jamais y soupçonner une quelconque fausseté? Le monde lui ferait peur... ce monde qu'elle cherche tant à comprendre... et elle serait d'une maladresse maladive. Quelqu'un qui se blesse tout le temps ne peut définitivement pas être mauvais, non? Un petit chien battu avec de grands yeux larmoyants, on ne pouvait trouver que cela adorable?
Tout le personnage fut travailler, la mimique, les gestes... tout.... jusqu'au petit détail : changement d'identité, changement de visage. Adieu ses longs cheveux blonds, bonjour la coupe garçonne colorée. Mais ce petit détail, elle ne le fit qu'après sa fugue.

Haaaa oui, elle ne fit pas dans l'originalité pour disparaître sans un mot. Son choix était atroce, atroce dans le sens de l'inquiétude qu'elle causerait à sa famille, mais avait-elle une autre option? Une lettre bien écrite, de fausses raisons d'envies d'aventures, partir au loin dans un pays chaud... bref, elle usa de belles formules tout en cherchant à être d'une belle crédibilité. Elle ne sut jamais qu'elle fut leur réaction.... et préféra l'ignorer.

Puis entra la grande actrice en scène, la plus insoupçonnée, la plus incroyable, le meilleur rôle qu'elle n'aurait jamais pu incarnée avec autant de ferveur : Orchid. Mais... n'avait-elle pas réussi à peut-être se perdre dans ce rôle de composition à trop vouloir le vivre comme une réalité?
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptySam 28 Mai - 16:32

Personnification de la Déchéance

PSEUDONYME : Camelia
NOM : Jackson
PRÉNOM : Calista
DATE DE NAISSANCE : 01 / 05
ÂGE : 18 ans
SEXE (✔) : ❒ M ✔ F
ORIGINE : Anglaise
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Beni5

La Fille en Plastique


Soyons clair.
Personne n’est venu me chercher en raison d’une tragédie familiale ou encore d’une aptitude exceptionnelle pour quelque chose. C’est même tout le contraire, le seul élément qui chez moi marque l’esprit, c’est mon ennui continuel du monde. Rien, strictement rien, ne m’a jamais intéressé. Je suis spirituellement morte. Pourtant, mon entourage s’est démené pendant de nombreuses années afin de réveiller, en vain, une seule petite flamme d’enthousiasme ou de vitalité dans mes yeux sombres. Toutes les nouvelles activités, les nouveaux loisirs, les surprises qui sont par définition surprenantes, sont restées sans effet sur ma morosité. Il en a toujours été ainsi. Je suis et je resterais toujours continuellement morte d’ennui. Une lassitude étudiée qui bien sur, fait partie de mon charme.

Je ne suis pas franche, je suis sarcastique. Je ne suis pas jolie, je suis originale. Je ne suis pas colérique mais spontanée. Je revendique juste mon statut d’excentrique. Ainsi, il m’est arrivé de casser plusieurs vitres du lycée pour vérifier qu’elles étaient solides, de demander à un monsieur en uniforme s’il se servait de sa matraque seulement pour le travail ou encore de me teindre les cheveux en rose pour prouver que oui, si on mélange plusieurs substances chimiques ensembles pendant un cours pratique, on peut désormais cesser de dépenser des sommes folles chez le coiffeur. Tout ça pour dire que généralement, on me connait au moins de réputation. Ne serait-ce que pour le fameux coup de la matraque qui s’est retrouvé dans le journal local. Entre parenthèse, ce fut un moment mémorable pour mes parents, qui cela va de soit, n'ont jamais compris mon sens de l'humour, ce qui est bien évidemment particulièrement regrettable.

Puis un jour, après avoir posé un lapin à un de mes amis (vous savez ceux qui font vos devoirs à votre place, qui vous apporte votre plateau repas et qui font la queue pour vous à la cantine…), en rentrant, il y a un mec, enfin plutôt homme, bref une personne de sexe masculin, planté dans mon salon, sirotant un thé, tout seul. Notez qu’il m’était déjà arrivé de m’introduire chez quelqu’un pour le fun de voir ce que cela faisait certes, mais là, cet individu non identifié, était chez moi, dans mon appartement et sur mon canapé. Les pronoms possessifs indiquant bien sur qu’il s’agissait de mes propriétés et qu’on n’y touche pas, sauf cas exceptionnel comme me refourguer de l’argent ou me lécher les pieds. Le dernier cas étant arrivé plus souvent que vous pouvez l'imaginer. Bref, l'inconnu en question se leva à mon approche, me salua, m'invita à m'asseoir (oui, j'étais toujours chez moi...je précise hein) et me proposa de rejoindre son "école" : l'orphelinat Wammy's House.

J’ai accepté. Au bout d’une heure trente. Je me pensais plus acharnée que cela jusqu’à lors… Ce qui a joué dans la balance ? Manipuler, jouer, trahir, mentir, la nouveauté d’un nouveau délire et le fait de pouvoir, peut-être, stimuler mon esprit endormi et si désenchanté. Le truc c’est qu’une fois là-bas, je me suis vraiment prise au jeu du pouvoir et de la corruption.


Les choses qu'on met de côté


Je suis née dans une famille banale, dans une ville banale et dans une maison banale. La ressemblance avec les playmobiles était réelle je vous jure. Ma mère, Regan Jackson et agent immobilier de son état, a toujours pensé que mon flegme intense et mes quelques problèmes de disciplines existaient à cause de mon père. Lui, Théodore Jackson, jurait que mon ennui continuel et mes coups de colères, provenaient des crises d’hystéries de ma génitrice. Ils se sont renvoyés la balle pendant des années avant de laisser définitivement tomber et de m’envoyer, dès que cela fut possible, vivre seule, dans mon propre studio, m’assurant bien qu’ils passeraient de temps en temps. Visites quotidiennes qui, bien sur, se sont espacées de plus en plus avec les mois. Me débrouiller toute seule n’a jamais été un problème, mes parents étant rarement à la maison en raison de leur travail respectif à l’époque, avoir mon propre chez moi, ne m’a pas semblé si nouveau et si inhabituel. Cette tendre solitude était mon réconfort petite, aujourd’hui c’est mon double-jeu à l’orphelinat qui me permet de tenir encore un peu. En somme, il n’a pas été très dur de quitter ma famille pour la Wammy’s House, laisser fuir mes proches n’étant pas si dénué de sens enfin de compte.

Je n’avais déjà pas le profil de la fille se rendant régulièrement en cours, faisant preuve d’assiduité et de rigueur, ainsi me retrouver indépendante ne m’a pas poussé à continuer sur le chemin logique que traçait et trace encore aujourd’hui, toutes les sociétés. Ce que les gens et tous les spécialistes qu’on me mettait sur le dos, ont pris pour une révolte d’adolescente, n’était ni plus ni moins que la recherche de moi-même, je ne me reconnaissais pas en Calista. Voila pourquoi, le Directeur a toujours eu un avantage sur les autres, il savait déjà que la plus grande question que je me posais se trouvait être la plus simpliste et cliché de l’univers : pourquoi être venue au monde ? Qu’est ce que je pouvais bien foutre dans un univers faisant de moi une blasée totale, aux envies restreintes et aux limites psychologiques incertaines ? En jouant de ça, il s’est joué de moi. Avec brio, il m’a mené où il voulait et m’a donné l’autorisation de tirer mes propres marionnettes. Je n’ai pas dit non à une seconde chance, chose profondément humaine et dont je ne me croyais plus capable.

Le pseudonyme de Camelia m’est venu par instinct, sans référence particulière. Vision fugace d’une fleur qu’on m’avait offerte enfant, à la couleur pâle, sans odeur, souvent à moitié éclose et pouvant vivre assez longtemps pour voir défiler le monde. Souvenir lointain prenant le pas, pendant un court instant, sur le présent. Ensuite, IL est arrivé dans ma vie, dans mon monde, il s'est fait incrusté en moi sans que je sois pour ni que je sois contre. Cheshire a été et restera la pire de toute les bénédictions. J'avance, je trompe, je mens, j'aime, je hais, je joue pour braver l'ennui et les autres. Au final, si toute cette histoire n'est qu'un simple jeu, je serais peut-être une des rares à rire encore à la fin.


Dernière édition par Camelia le Sam 5 Nov - 20:40, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyLun 30 Mai - 15:17


Identité

PSEUDONYME : Dew
NOM : Partridge
PRÉNOM(S) : Duncan
DATE DE NAISSANCE :24/04/92
ÂGE : 19ans
SEXE : M
ORIGINE : Anglaise
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Sdfd

Découverte de la Wammy’s House


Duncan était bon en sport, très bon. Il voulait devenir baseballer plus tard, jouer dans des terrains immenses et entendre résonner les hymnes. Duncan avait des F dans la majorité des matières. F comme Failure. Et Duncan devait écrire les établissements qu'il convoitait dans sa fiche de vœux post-collège.
Papa Partridge le sortait hors du lit le samedi matin pour faire les portes ouvertes de divers établissements.

Won't you take a walk outside?


Papa Partridge connaissait son fils mieux que quiconque. Il savait que Duncan était trop nul en classe pour aller dans les écoles renommées où les équipes de baseball y étaient populaires, mais il le savait trop doué en baseball pour aller dans une école publique banal.
Duncan Partridge aimait jouer au baseball, savait jouer au baseball, et voulait y consacrer sa vie. Partir aux Etats-Unis, y faire carrière. Mais Duncan Partridge connaissait parfaitement le revenue mensuelle du petit restaurant que tenait son père.
Tout comme Papa Partrige connaissait parfaitement le talent de son fils et il savait de même qu’il était fait pour être un leader. Pas un petit nouveau qu’on tabasse dans les vestiaires, pas le petit gars qui attend sur le banc des remplaçants les premiers mois, avant qu’on lui fasse l’immense faveur se tenir la batte. Et qu’on se rende compte que si on l’avait laissé joué plus tôt, on aurait pu gagner les trois derniers matchs.
Duncan Partridge était un fan de James Bond. Il aimait bien l’aventure, il était curieux et aimait bien dire "Ok", et se retrouvait quelque part dont il ignorait tout.
Papa Partridge savait pertinemment que le talent de son fils ne pouvait s’épanouir que s’il était libre, sans contrainte. Sans chef, sans uniforme, sans gentlemen qui appartenaient à des clubs bidons pour se faire bien voir. Mais il voulait tout de même qu’il ait une bonne éducation.

1, 9, 6, 9... what's that sound?


Un beau soir, s’attelant à engraisser la population Londonienne avec ses fritures, le père Partridge reçut une cliente. En fait il en reçu plein, heureusement, mais celle-ci avait pris place au bar près duquel il cuisinait. Ils firent un peu connaissance et il lui parla de sa scolarité de son fils, parce qu’il était du genre bavard le papa Partridge. La dame, dans la force de l’âge, se mit à jalouser les établissements ayant de belles équipes de baseball, grognant que dans l’orphelinat où elle travaillait en tant que femme de ménage, ils avaient beau avoir un terrain et tout le matériel, le club de baseball était complètement désorganisé. L’air de rien, Partridge demanda comment ils étaient éduqués. La femme se mit à s’exclamer que même les Universités de Cambridge ne pouvaient éduquer mieux que cela.
D’après elle, quand on passait trop de temps avec des salauds, on devenait salaud, quand on passait trop de temps avec des crétins, on devenait crétins. Elle lui disait : "Tenez, prenez un même sujet de dissertation. Faite le faire à un gamin dans une salle propre, nickel, avec des élèves silencieux qui prennent ça très au sérieux, un peu de tension dans l’air et le tik tak des horloges. Puis faites le faire dans un amphi crasseux où ton voisin envoie des sms, ta voisine mâche son chewing-gum et tu entends autour de toi des gens qui se refilent les réponses en gloussant… Le gamin aurait beau être le même, et le sujet aussi, ce ne sera pas la même implication dans le devoir. Pas que l’un sera plus brillant que l’autre, mais peut-être plus approfondi, avec plus de volonté."
Il n’y avait pas de portes ouvertes à la Wammy’s House. Et un orphelinat n’était pas le genre de choses que l’on écrit sur une liste de vœux post-collège. Mais encore une fois, le papa Partridge sortit son fils du lit un samedi matin, pour se rendre au dit orphelinat. On ne devenait pas le plus grand joueur de baseball de tous les temps en allant dans des établissements banals.

He want it easy, he want it relaxed
Said I can do alot of things, but I can't do that


Ils étaient sortis de l’orphelinat avec un gout amère dans la bouche et pendant quelques jours ne parlèrent pas de ça. Dew n’était pas sur de vouloir y aller, et son père n’était pas sur de vouloir l’y envoyer. Ils n’en parlaient jamais, comme si cette mâtiné n’avait jamais existé. Parce que les conditions pour y entrer étaient lourdes. Pas en argent. Mais mentalement. Le père n’avait que son fils. Et le fils n’avait que son père.
Mais contrairement au cas où une mère n’avait que son fils, ou un père n’avait que sa fille, ou une mère n’avait que sa fille, ou la fille n’avait que son père, ou le fils n’avait que sa mère, ou la fille n’avait que sa mère… ils étaient deux hommes. C’était un père et un fils, et pas n’importe quel père, et pas n’importe quel fils. Ils finirent pas en parler.
Et ils se préparèrent pendant un an et demi. Un an et demi que Duncan passa à l’orphelinat Lily Pad. Et le jour de son départ définitif pour la Wammy’s House, son père le fit sortir d’un coup de pied dans le cul. Et Duncan partit en riant.

Can't you find some other guy?


Une habilité était normalement la chose qui vous faisait sortir de la masse, c’était une capacité qui vous élevait au dessus des autres. Duncan Partridge avait une habilité dans le domaine du baseball. Mais celle qui était plus flagrante, c’était celle qu’il avait de se fondre dans cette même masse dont il savait si bien se sortir sur le terrain. Une banalité qui n’attirait ni la curiosité, comme le font les personnes les plus renfermées, ni spécialement l’attention, comme les gens plus extravagants. Il n’était ni un excellemment menteur, ni quelqu’un de vraiment malin. Mais l’intelligence n’est pas vraiment nécessaire quand, au lieu de détourner un soupçon par un raisonnement bien pensé, on l’essuyait avec un rire et une tape sur l’épaule. Il ne savait pas vraiment mentir, mais il n’en avait pas besoin.

Véritable Histoire.


Son père n’était jamais mort. Il était toujours dans sa boutique de Fish & Chips, a engraisser les ventres des Londoniens, tous les jours. Sa véritable histoire était la même que celle qu’il s’était inventé. A l’unique différence que son père n’était pas mort. Mais il avait fallu qu’il le soit, pour entrer à la Wammy’s House. Il avait tué son père, ou plutôt son père s’était lui-même tué, pour pouvoir offrir ça à son fils. Il avait imaginé sa mort lui-même, il avait dit qu’il ne voulait pas quelque chose de trop douloureux, pas trop extraordinaire, quelque chose de simple et sec. Mais touchant, il voulait ça touchant. Il voulait pas une mort à la con, et même si elle était à la con en elle-même, il voulait que ce soit une mort à la con touchante. Duncan avait été quelque peu mal à l’aise durant toute la durée de cette discussion. Finalement ils s’étaient dit qu’un accident de voiture, c’était ce qu’il y avait de plus simple, banale et abrupt. Pour le côté touchant, le papa était motivé à l’idée de mourir en se rendant au premier vrai match de baseball de son fils. Il disait ça tout en tartinant du beurre de cacahuète sur un toast. Le match en question avait eu lieu il y a deux jours déjà.
- Y a pas plus chouette que de choisir sa mort !
Puis il ria gentiment.

La mort était facile à choisir, mais pas à simuler. Duncan était une daube quand il s’agissait de mentir. Mais pour l’instant, mentir n’était pas nécessaire. Mentir c’était clamer être génial au milieu d'une foule d’élèves normaux, alors qu’on était soi-même normal. Là c’était juste être dans une foule d'élèves géniaux, et ne rien dire. Ce n’était pas comme s’il fallait clamer quoique ce soit. Il aura juste à se taire. Il pourra être comme d’habitude, les gens penseraient qu’il refoulait la mort de ses parents. En fait il refoulera son mensonge, Duncan. Il parlera de son père, parfois. Il ne pourra s’empêcher de parler de son père aux personnes dont il était le plus proche, parce que c’est quelqu’un de merveilleux son père. Il utilisera juste le passé. C’était quelqu’un de merveilleux, son père.
Et c’est son propre père qui l’inscrivit à l’orphelinat Lily Pad. Il disait que Duncan devait apprendre à vivre au milieu d’orphelins normaux, avant de vivre avec des orphelins géniaux. Bien sur, tout le business administratif avait été extrêmement galère à gérer car il n’y avait pas de certificat de décès, ce genre de choses. Mais la Wammy’s House approuva la démarche de préparation et envoyer les documents demandés. Faux, évidement.
Faux, comme tout ce que Dew respirait à présent. Ce qu’il dirait, et ce qu’il penserait ne serait pas faux mais les gens y liront, y verront et y sentiront des choses irréelles. Comme si un chauve disait qu’il était très malade et que tout le monde s’imaginait qu’il avait un cancer. Alors qu’il était juste chauve, et qu’il avait la diarrhée. Les gens étaient très forts pour interpréter. Ainsi, même si ne mentait pas vraiment, il voyait dans les yeux des gens quelque chose qu’il savait qu’il n’était pas. Alors qu’il n’y avait rien de plus vrai que ce bonhomme là, il se sentait faux. Ca le mettait mal à l’aise au début, de voir le personnel de Lily Pad, avec cet éclat dans les yeux, éclat qui savait qui ne lui était pas destiné. L’éclat qui disait "Tu as vecu des choses dures, on sait, mais tout va bien maintenant". L’éclat qu’il avait lui-même dans les yeux quand il regardait de vrais orphelins. Il allait voir son père en secret, le week-end. Puis on le transféra comme prévu, mais à sa surprise on ne le transféra pas seul. Parait-il que la Wammy’s House en avait profité pour s’informer sur le QI des autres orphelins de ce petit orphelinat de Croydon, et y avait découvert un génie. Un vrai. Celui qui, plus tard, deviendra Hurricane.
Maintenant il était au milieu d’orphelins géniaux. Il avait appris à ne les regarder, ni comme des orphelins, ni comme des génies, mais comme des adolescents comme lui. Il avait remis sur pied l’équipe de baseball. Et même si la majorité de ce que les profs disaient en cours passait d’une oreille à l’autre, il en restait toujours un peu, coincé quelque part.
Cependant quand la cantine lui servait un fish & chips, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’ils n’étaient pas aussi bons que ceux de son père.

The end has no end

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Green Green
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 384660Alter2
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptySam 4 Juin - 19:38

Identité

PSEUDONYME : GREEN
NOM :Flygt R.
PRÉNOM(S) : Géa
DATE DE NAISSANCE :08 / 02
ÂGE : 16
SEXE : (✔) M ❒ F
ORIGINE : Anglaise.
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 2vl8ads



Véritable Histoire.


On pourrait parfaitement croire que Green est tout gentil, tout calme, comme ça. Que derrière ces airs enfantins, il n’y aurait rien de non-chaste. Qu’il connaît tous les jours de l’éclosion de toutes les fleurs de la planète sans que personne ne se doutent que bizarrement, le gamin aux cheveux gris, c’est un connard de la pire espèce.

Il n’y a jamais eu de père fou, d’oiseaux qui chantent. Comme de dangereux psychopathe ayant fait des expériences sur lui. Non, vraiment, tout ça c’est son imagination. Il n’y a jamais eu rien d’autre qu’une énorme envie de berner tout l’univers. Voilà, menteur né. Mythomane, viens ici que je te raconte comment j’ai sauvé le monde avec un bout de bois. Gea se rappelle tout, jusqu’à son nom.
Premièrement, sa vie fut normale, banale. Bon, certes il a vécu avec deux mères lesbiennes, mais jusqu’ici, il n’y avait rien de bien étrange dans l’avenir de Gea. Plutôt bon en cours, beaucoup d’ami, beaucoup de soirée arrosée aussi. Bref un ado plutôt banal avec des cheveux verts, parce que chez lui, c’était trop stylé d’avoir une coupe punk emo…et surtout qu’il adorait le jeu pokemon, bref je m’égare. Gea a toujours vécu dans l’amour de ses deux mères, mais, il ne savait pas trop. Il y avait quelque chose qui clochait…Etait-ce dû au fait qu’il inventait d’énorme mensonge pour berner ses potes sur la sexualité de ses mères ? Peut être, toujours est-il que dés son plus jeune âge, il arrivait parfaitement a berner les profs, de pars justement son histoire d’oiseau et chat et tous les autres animaux. Il avait même réussi à obtenir un titre du part sa vision de l’évolution humaine.
Fourbe gamin. Il ne faisait que ça, tous les jours, chercher des plans, faire des schémas des théories qu’il pouvait encore exploiter, quand une quête d’intelligence absolue peut être ? Il s’enfermait, écrivait sur des dizaines de bouquin des mensonges qui s’étiraient encore et encore. Et les milliers de feuilles qui tombaient sur son bureau, des classeurs entiers rangés sur ses étagères. Ces victimes furent ses amis. Il fallait que ça marche, alors il les utilisait comme cobaye. Jusqu’à les pousser jusqu’au dernier retranchement. Tragédie, il souriait quand il apprit qu’un avait été jusqu’au suicide. Suicide raté certes, mais suicide tout de même.
De cet événement, il acquit une certaine assurance. Il pouvait les contrôler par le mensonge ? Il allait faire encore mieux. C’est concrètement à partir de ça qu’il adopta le Green de maintenant. S’il pouvait mentir pour ces amis, pourquoi ne le pourrait-il pas pour le monde entier ?

Un prospectus entre ses mains, il sourit devant les lettres d’or de « Wammy’s House ». Un orphelinat des plus grosses têtes de la planète. Des centaines de cerveaux. D’énormes QI qui n’attendaient que lui. Il n’attendait pas une telle opportunité. Il en rêvait.
Les parents n’étaient qu’une formalité, il savait mentir de toute façon.

Le soir même, il écrivit l’histoire de sa « vie »

Spoiler:

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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyDim 5 Juin - 22:16

    Identité
    PSEUDONYME : Den
    NOM : Ender
    PRÉNOM(S) : Danny
    DATE DE NAISSANCE : 13 / 11
    ÂGE : Dix-huit ans
    SEXE (✔) : ✔ M ❒ F
    ORIGINE : Anglais
    › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 3stepsbehind_Bel2copy


    Découverte de la Wammy’s House


    -Tu n’as jamais aimé ta sœur, Danny ?
    -Je la hais.
    -Pendant tout ce temps, tu as mentis ?
    -Je la hais.
    -Ce que tu as fait est grave. Plus grave que tout ce que tu as pu faire avant.
    -Il me semblait pourtant que le coup du pot de peinture était un peu plus morbide.
    -Ne sois pas cynique, Danny. Veux-tu être enfermé ?
    -Qui le voudrait ?
    -Bien. Il y a la Wammy’s House. C’est un endroit où des orphelins surdoués sont élevés pour succéder à un détective très célèbre. Ce sont des gens qui prônent la justice.
    -Ça ne m’intéresse pas.
    -Mais tu n’as pas le choix, alors écoute. Dans dix minutes, un homme va passer. S’il estime que tu as les capacités nécessaires, tu pourras aller là-bas. Tu y seras infiltré, connu sous le nom d’Hidden. Tu devras observer les orphelins, te fondre parmi eux. C’est pour cela que je dois savoir, Danny. As-tu mentis pendant ces deux dernières années ?
    -J’y gagne quoi, moi ?
    -Ta liberté, entre autre. Et une place de choix dans le domaine juridique à la sortie. Ainsi qu’une réconciliation avec la société. On oublierait tes erreurs.
    -Ouais mais non ça ne me tente pas, merci.
    -Tu pourrais tromper les autres. Au final, tu prônerais toujours le vice, à ta façon.
    -…
    -Fais-moi un beau sourire, Danny. Dis-moi que j’ai raison. Comme tu le faisais quand on se voyait encore.

    Un grand sourire se dessina sur son visage. Ce sourire de gentleman, comme il savait si bien les faire. Mais une réplique acide marqua le contraste entre ses pensées et son faciès :
    -Et pour l’autre partie, allez-vous faire foutre.

    _ _ _ _ _

    Ces mots furent les derniers que Danny adressa à son médecin psychologue. On lui inventa une histoire sur-mesure, histoire où sa sœur était la personne à laquelle il tenait le plus au monde. On avait bien compris en voyant Danny et ce qu’il avait vécu qu’il avait besoin d’une partie de lui dans son hypocrisie. On lui avait offert gratuitement, ou plutôt, il s’était servi. Il était arrivé à la Wammy’s House avec une toute nouvelle histoire, un tout nouveau pseudonyme. Une toute nouvelle identité. Et il les avait rencontrés, tous. Il y’avait le Den qui se cachait sous des airs de gentleman pour approcher les autres et les observer. Et puis il y avait le Danny qui était cynique à peu près à toutes les heures de la journée. Le vrai Danny. C’était lui. Et quelque chose avait commencé à changer, à force d’être honnête. C’était flippant à voir. Danny qui s’intéressait à des gens. Qui s’attachait à des gens. Danny qui voulait se faire croire que rien ne l’atteignait et que tout était un mensonge permanent pour se jouer des autres, même avec Viper. Danny qui faiblissait mais qui faisait croire à lui comme aux autre Hidden que tout allait bien, qu’il était resté le même.

    Car de toute façon il était resté le même.
    Tout ça n’était que fausseté. Que du mensonge.


    Il se le répétait sans cesse, chaque jour, chaque fois qu’il voyait ceux qu’il considérait comme son unique famille. Comme s’il voulait s’en convaincre.

    Véritable Histoire.

    Quand il était petit, Danny Ender voulait être un prince. Pour tout ce qu’il représentait. La beauté, la richesse, et le pouvoir, en somme. Sa sœur avait été la première à se moquer de lui. Et puis, les autres enfants de l’école. Et enfin, ses parents. Alors Danny n’avait plus jamais parlé de son rêve. Mais, plus il grandissait, et plus l’on prenait note d’éléments étranges dans son comportement. De petites choses, qu’on faisait mine d’oublier, mais qui revenaient dans les conversations dès qu’il n’était pas dans les parages.

    Ce petit est dangereux.

    _ _ _ _ _

    Rapport concis sur les principaux évènements anormaux de l’enfance de Danny Ender :

    Six ans : Le sujet est trouvé dans sa chambre, recouvert d’un liquide rouge sombre. Sa mère lui demande s’il est blessé. Il justifie la situation par ces mots « Mon nounours est mort ». On découvre plus tard qu’il s’agit simplement de peinture.
    Sept ans : On trouve deux couteaux dans le sac du sujet. L’un d’entre eux est taché d’un liquide qui s’avère suite à des analyses être du sang. Le sujet plaide non coupable, il dit ne pas savoir pourquoi ces couteaux sont ici.
    Sept ans et huit mois : Le sujet se dispute avec sa sœur, Alice E., et la pousse dans les escaliers. Alice explique en pleurs que le sujet est allé jusqu’à la menacer de mort. Ce dernier nie.
    Neuf ans : Les parents du sujet découvrent une collection de couteaux dans sa chambre.
    Dix ans : Le sujet vole un couteau à la cantine. Plus tard, il agresse un autre élève, Andrew S. L’élève doit aller à l’infirmerie, les dommages s’évaluent à trois éraflures sur les bras et une entaille au niveau de l’épaule.

    « J'ai vu le type à couronne, avec le couteau. Je me suis tout de suite enfuie car j’avais très peur. Je ne sais pas réellement ce qu’il s’est passé, je crois que le garçon a dit quelque chose qui lui a déplut. »
    Marie L.

    « Nous avons entendu Andrew crier. Je ne pouvais plus bouger, j’étais pétrifiée. Deux de mes amies sont parties prévenir un professeur. Et Danny s’est tourné vers moi. Je ne l’avais jamais vu sourire, et je ne veux plus jamais le voir. Plus jamais. »
    Lena S.

    « Il n’y avait que Andrew parmi nous qui connaissait Danny. Leurs parents se côtoyaient. Il nous disait qu’il n’aimait pas aller chez lui, parce que Danny était très étrange. Il restait dans sa chambre, seul, et quand il en sortait, il ne disait rien du tout. » (Hésitation.) « Vous êtes sûrs que ça reste entre nous, tout ça, hein ? …En fait, Andrew ne se contentait pas de dire qu’il était bizarre, il se moquait très souvent de lui, le traitant de débile et de malade mental. Mais je ne crois pas qu’il aurait été capable de le lui dire ouvertement. »
    Thomas H. (un ami de la victime)


    Abs. du témoignage d’Andrew S. :
    Les parents de la victime n’ont pour leur part pas souhaité exposer le point de vue de leur fils. Ils ont précisé n’avoir pour seul souhait l’emprisonnement rapide du sujet.

    . . . . .

    -Voilà Danny. Comprends-tu pourquoi tu es ici ?
    -J’ai fait de mauvaises choses.
    -C’est ça.
    -Tu vas venir ici deux fois par semaines pendant quelques temps, d’accord ?
    -Je suis malade ?
    -On le suppose.
    -C’est grave ?
    -Non, ne t’inquiète pas, Danny. Vois ces séances comme un remède.

    :.

    -Aimes-tu les couteaux, Danny ?
    -Oui, beaucoup ! Je les trouve…
    -Oui ? Tu peux continuer.
    -…Très jolis.
    -Je vois. Et qu’aimes-tu d’autre ?
    -Est-ce que c’est un piège ?
    -Pas du tout Danny, personne ne t’en veux, je te l’ai dit. Tu peux tout me dire.
    -J’aime bien le rouge.
    -Le rouge ? C’est ta couleur préférée ?
    -Je crois.
    -Quelle sorte de rouge ?
    -Le rouge foncé.
    -Le rouge sang ?
    -Oui, le rouge sang.

    :.

    -T’es-tu excusé envers Andrew ?
    -Je n’y arrive pas.
    -Pourquoi ça ?
    -Je n’aime pas m’excuser. Les princes ne s’excusent pas.
    -Tu es un prince, Danny ?
    -Bien sûr, vous ne voyez pas mon magnifique diadème ?
    -Si, je le vois.
    -Et alors ? Il est beau, hein ?
    -Oui Danny.

    :.

    -Est-ce que les séances vont durer encore longtemps ?
    -Cela ne dépend que de toi, Danny. Si tu te comportes mieux, il n’y a pas de raison.
    -Il me suffit d’être gentil ?
    -C’est ça.

    :.

    -Tu as l’air de bonne humeur aujourd’hui, Danny.
    -Oui, docteur. J’ai fait beaucoup d’efforts, et je crois que vous aviez raison, je me sens mieux.
    -Tu m’en vois ravi. Quelle sorte d’efforts ?
    -Je me suis excusé à tous mes camarades. Andrew est mon meilleur ami, maintenant. On s’amuse bien, ensemble. Je l’aime beaucoup.
    -C’est très bien, tout ça. Et Alice ? Tu t’entends mieux avec elle ? Est-ce que tu l’aimes ?
    -...la hais.
    -Pardon ?
    -Je l’aime, docteur. C’est ma sœur, c’est bien normal. Et elle est si gentille avec moi, malgré ce que j’ai fait, j’aimerais qu’on s’entende aussi bien pour toujours.
    -Je vois. Je suis très satisfait de tes efforts, Danny. Je crois que nos séances vont bientôt se terminer.

    Je la hais. Je la hais. Je la hais. Je la hais. J’aimerais l’enterrer de mes propres mains. L’enterrer vivante. La voir pleurer. La voir me supplier. La voir souffrir. La tuer. La tuer. La tuer. La tuer. Un jour, je la tuerais. Je la hais.

    -Danny chéri ! Va accueillir les invités, s’il te plaît.
    -Bien sur maman, qui est-ce ?
    -Andrew et sa famille, ils mangent ici ce soir.
    -Oh merci, je t’adore, maman !
    -Tu es si gentil, mon ange.

    Danny s’était transformé en véritable hypocrite. Il ravalait sa rage intérieure, ses désirs, son envie de voir couler le sang de sa sœur. Il s’était rendu compte à quel point il pouvait être facile de duper tout le monde. Il se sentait supérieur à eux, qui se laissaient berner. Et puis un jour, Danny avait dérapé. Alice était venue le voir. Il avait affiché un grand sourire, cachant sa haine depuis tellement longtemps qu’il était devenu maître en a matière.

    -Daannn’ ! Tu peux me prêter tes crayons de couleurs, s’il te plaît ?
    -Tiens, les voici, tu vas encore nous faire un beau dessin ?
    -Tu dis n’importe quoi, je dessine pas bien.
    -Mais si, je t’assure.
    -Merci, t’es si gentil.
    -C’est juste la vérité.

    La jeune fille commença à se diriger vers la porte, puis finalement elle revint sur ses pas, un grand sourire sur les lèvres :
    -Dis, Dan’.
    -Oui ?
    -Tu me prêtes ton diadème ? J’aimerais bien l’essayer, pour voir.

    Non. Non. Non. Dégage. Casses-toi. NON.

    -…
    -Tu veux pas, c’est ça ? C’est parce que tu penses que ça m’irait pas ?
    -C’est pas ça…
    -C’est quoi alors? C’est toujours ton histoire de petit prince ? Arrête, Dan, grandis un peu, allez, s’te’plaît !
    -Non.

    La jeune fille fit la moue, puis fit demi-tour vers la porte. Danny, énervé, se retourna vers sa bibliothèque. Il tenta de se concentrer pour choisir un livre, mais il débordait tellement de rage que cela lui était impossible. Soudain, il sentit sa tête plus légère. Ou plutôt, il sentait qu’il y manquait quelque chose. Il se retourna vers Alice, les yeux écarquillés. Elle tenait son diadème dans la main droite, un sourire sur les lèvres.

    -Maintenant, elle est à moi.
    -Lâche-ça.
    -Attrapes-moi !

    Elle commença à se diriger vers la porte, mais Danny l’attrapa par le poignet. Alice éloigna son autre main, continuant sur sa lancée :
    -Mauvaise pioche, D... Aïe, tu me fais mal ! Lâche-moi !

    Un rire malsain s’échappa de la bouche de Danny, alors qu’il enserrait plus encore le bras de la jeune fille. Le visage de cette dernière commença à se décomposer. Elle se mit à trembler de peur. Le sourire de son frère s’agrandit encore. Il la souleva du sol :
    -Je craque, tu sais. J’ai une envie terrible sœurette. Ça fait deux ans que je la refoule, tu vois. Et là je craque.
    -…Da… Dan… Dé-désolée, tiens, prends t…

    Il frappa violemment la main qui s’avançait vers lui. Le diadème tomba au sol, suivit de près par la jeune fille qu’il avait projetée. Il lui lança un regard meurtrier.
    -Je veux te voir morte.

    :.

    La peur paralysa Alice Ender. Aucun son ne s’échappa de sa bouche lorsqu’elle voulut crier. Elle ne put se relever lorsqu’elle voulut fuir. Mais cette journée ne fut pas la dernière d’Alice. Heureusement pour elle, leur père avait entendu des bruits étranges et était monté pour voir ce qu’il se passait. Il vit son fils qui avait déjà poignardé sa sœur de plusieurs coups de couteau, et l’immobilisa après quelques difficultés liés à son port d’arme. Alice fut emmenée d’urgence à l’hôpital d’urgence.

    Ce petit est fou.

    Deux ecchymoses.
    Une fracture du poignet.
    Diverses plaies et lésions dues à vingt-trois coups de couteau.

    Et la haine intense qui l’avait envahi lorsqu’il avait appris qu’elle était vivante. Voilà ce que c’était, avant, Danny Ender.


Dernière édition par Den le Ven 15 Juil - 15:36, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyMer 29 Juin - 19:01

Je m’appelle Lolita ♥

PSEUDONYME : Duke
NOM : Uken
PRÉNOM(S) : Dalia
DATE DE NAISSANCE : 25 / 07
ÂGE : 14 ans
SEXE : F
ORIGINE : Anglaise
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Ambj0o

Une coïncidence ? Je ne pense pas.


En fait, moi, je n‘ai rien fait pour me retrouver ici. Je ne connaissais même pas l‘existence de cet endroit, comment aurais-je fait ? En fait, c‘est le Docteur Machintruc qui m‘en a parlé. Il le disait comme ça, sur le ton de la discussion, mais j‘ai bien senti qu‘il cherchait à attirer mon attention dessus. Il adorait ça, voir comment mon esprit se mettait en action subitement pour tourner la situation à mon avantage. J‘étais comme une expérience nucléaire : dangereuse, incontrôlable… En même temps, il souhaitait m’éloigner un peu des patients de l’hôpital. Il m‘a fait faire un test de QI. Malheureusement, bien que supérieur aux autres, ce n‘était pas suffisant. Mais peu importait. Dans ma tête, mes petites fées s‘activaient déjà pour trouver une solution. Alors j‘ai fait croire que mon QI était au dessus des 150 demandés. Pas trop au dessus, bien sûr, je ne voulais pas me faire remarquer dès le début ç’aurait été idiot. J‘ai été repérée par la direction qui ont tenu à avoir un entretien avec moi et le Docteur. Il leur a expliqué mon cas, et lorsqu‘ils m‘ont demandé si je me sentais prête à jouer la comédie pendant une durée indéterminée, pouvant aller de quelques minutes à une dizaine d‘années, je n‘ai pas hésité une seconde. J‘ai acquiescé, avec ce sourire particulier que j‘échangerais bientôt pour un autre qui me donne l‘air un peu idiote, mais tellement moins suspecte…

Comment je suis devenue un monstre.


Dans l‘histoire de Duke, tout est vrai. Rien n'est falsifié, aucune de ses réactions, aucune de ses paroles. Mais il y a une ombre au tableau. Des jeux de regards. Des soupçons. Des sens cachés. Des manipulations. Une ombre. Un mot. Une maladie.

Psychopathe.

Peu de gens savent ce qu'est la psychopathie. Ils y voient les films d‘horreur, les tueurs en série incapables de contrôler leurs pulsions. Mais psychopathe n'est pas psychotique. Le psychopathe ne ressent rien, pas même de plaisir en accomplissant ce qu'il appelle des "expériences". Et c'est ce dans quoi est tombée Duke après l‘accident.

Elle devait avoir six ans lorsqu'il s'est produit. À six ans, le cerveau n'est pas entièrement formé, les neurones ne sont pas complètement connectés. Et ces connections ne se sont pas faites. Personne ne s'en est aperçu, c'était normal si elle était un peu bizarre, la mort de ses parents avait été si brutale, elle devait juste être choquée. Alors c'était psychologue à gogo, bien qu'elle répétait sans cesse qu'elle allait bien, qu'on ne devait pas s'inquiéter pour elle. Puis elle a commencé à s'en amuser, à les faire tourner en bourrique. Et enfin, elle a finit par s'en cacher. C'était sûr maintenant, elle allait vraiment bien. Plus besoin de psychologue.

Seulement, le Docteur dont elle refusait de se rappeler le nom l'observait. Son regard perçant pénétra son armure, mais pas besoin de mots pour lui dire qu'il avait compris. Elle savait qu'il savait. Et elle n'avait pas peur, car elle savait aussi que son secret serait bien gardé. Ils étaient tous les deux cachés dans l‘ombre, menant leurs propres expériences. Elle, en jouant, lui, en l'observant. Il prenait des notes dans son esprit, fasciné par l'esprit retord qu'abritait cette carapace quelconque. Il avait décidé de ne pas la laisser s'échapper et l'emmena avec lui au Japon.

La suite, vous la connaissez. Après plusieurs années d'analyse, le Docteur Machintruc prit peur. Et si les petites expériences de Dalia finissaient par ne plus être suffisantes ? Et si elle décidait de s'attaquer à une cible plus grosse ? Et si une catastrophe arrivait ? Et si on le tenait pour responsable ? Car, bien évidement, il avait fait passer des tests à la jeune fille, qui confirmait sa thèse : elle simulait toutes les émotions, de l'amour à la haine, de la surprise aux remords. Il décida de l'envoyer loin d'ici et de sa responsabilité, non sans analyser ses réactions une ultime et dernière fois.

Il ne fût pas déçu.
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyJeu 20 Oct - 17:48

Identité

› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Firenze%20-%20Hidden
PSEUDONYME : Firenze
NOM : Fidheli
PRÉNOM(S) : Angela
DATE DE NAISSANCE : 21 / 12
ÂGE : 15 ans
SEXE (✔) : ❒ M    ✔ F
ORIGINE : Italienne

>
Découverte de la Wammy’s House


« Hey, petite ! »

Angela, car tel était encore son nom à l'époque, se retourna brusquement. Les ténèbres s'ouvrirent devant elle. C'était dingue les mauvaises rencontres que l'on pouvait faire dans les rues de Florence, la nuit. Sans même encore avoir vu sa cible, sa main vola vers sa cuisse où, quelques centimètre sous la jupe de sa robe, était caché un CZ-75, seule relique de son père. Le sortant d'un mouvement souple, le chien fut armé, l'arme pointée devant elle. Seule les ténèbres lui firent face.

« Hélà, hélà, répliqua la ruelle. Doucement. »

Sur sa droite, les ombres sous un porche se mirent en mouvement. La gamine pivota. Une jeune femme en sortie. Ni belle, ni moche. Quelconque. Passe partout. Elle semblait n'avoir rien d'exceptionnel, si ce n'est son aptitude à se fondre dans le décor. Elle ne semblait pas armée. Pas menaçante. Angela ne baissa pas son arme.

« Allons, je ne te veux pas de mal, continua la femme. »

Elle s'approcha. Sans mouvement brusque. Tout n'était que grâce et souplesse chez elle. Elle n 'osa pas presser la détente. Déjà, elle ne semblait pas franchement dangereuse. Et puis, elle n'avait jamais tué... Aussi bravache qu'elle put paraître, elle avait toujours rechigné à faire feu en visant au bon endroit. Tout juste avait elle estropiait ses agresseurs les plus entreprenant. Et pour sûr, cette femme n'en faisait pas partie.

« Là, là, allez, baisse ça, continua l'ombre en s'agenouillant pour appuyer sur le canon de son arme. »

Trop abasourdie pour faire quoi que ce soit, Angela la regarda faire sans un mot. Elle avait une telle présence qu'elle ne pouvait plus penser à ce qu'elle devait envisager pour la suite. Elle aurait été de toute manière incapable de tuer. Mais cette attitude risquait de la mettre vraiment en danger. Un pinte d'incompréhension mêlée de peur se lisait dans ses yeux.

« Ne t'inquiète pas, enchaîna son interlocutrice en plaçant ses yeux en face des siens. Tout se passera bien pour toi. Et tu verras, cette proposition vaut vraiment le coup ! Pour tout t'avouer, ça fait quelques jours que je te suis. »

Hein ? Quoi ? Elle avait tout vu ? Les vols ? Les fuites ? Les endroits où elle se planquait ? Tout ? Qu'est-ce qu'elle allait faire ? L'amener à la police ? Dans un orphelinat ? L'enfermer quelque part ? Se servir d'elle en faisant peser l'une de ces menaces, voir même toute en même temps ? La peur remplaça l'incrédulité.

La femme parti dans un petit rire.


« Mais non, lui dit-elle, je ne vais te livrer à personne. Ce n'est pas dans mon intérêt. Ou du moins, pas pour le moment. Maintenant, écoute bien ce que j'ai à te dire. Tu sais faire des choses qui pourrait nous être utile. Très très utile. Vois-tu, je travaille pour un orphelinat, et on cherche justement des gens comme toi. Oh, ne fait pas cette tête, c'est pas du tout ce que tu penses. Tu vas être très bien traité, tu pourras manger à ta faim chaque jour, tu n'auras plus à fuir personne, et tu seras entouré de personnes qui ne te voudront aucun mal. Le but de cet orphelinat est de former l'élite mondial. Crois moi, il est bien différent que tout ce que tu peux imaginer. »

Bien ce qu'elle redoutait, en fait. Mais en même temps, elle avait le mérite de bien présenter les choses. Son ventre lui criait famine, et l'argument des repas avait fait mouche.

« Mais... »

Ah ? Il y avait toujours un « mais »...

« Tu devras faire attention. Cet orphelinat est réservé aux surdoués. Quoiqu'on puisse en dire, tu es certainement très doué dans ton domaine, mais j'ai pu voir tes carnets de notes et tu es loin de l'être. Mais ce n'est pas grave, tu pourras quand même venir. Et en plus, tu participeras à un grand jeu ! Et ouais ! Vous allez être plusieurs comme toi là-bas. Et votre but, c'est d'être meilleur que les autres. Et pour ça, tu as le droit de tout faire ! Toutes les bêtises sont permises ! Tant que tu ne te fais pas prendre, bien entendu. »

Elle finit sa phrase sur un clin d'œil. Mais le cœur d'Angela était déjà conquis. Après avoir passé un an dans la rue, à avoir faim, à devoir survivre au jour le jour, on lui proposait maintenant de retrouver une vie confortable et où son principal intérêt serait de s'amuser ! C'était le paradis ! Fallait juste espérer qu'ils acceptent les armes à feu... Elle hocha quand même la tête!

« Bien, bien... Bon, va d'abord falloir que tu apprennes l'anglais. »



Véritable Histoire.


Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire de Firenze. Son père et sa mère était bel et bien de Florence, son père était effectivement un passionné de chasse et d'arme, il l'a effectivement amenée avec lui durant ses entraînement au stand de tire... Elle a effectivement eu en enfance à part ça pour le plus normale, elle a effectivement hérité des armes de son père. En fait, elle n'a que très peu menti au sujet de son histoire. Après tout, qu'est-ce qui est plus vraisemblable que la vérité elle-même ? Bon, elle a quand même du changer un petit quelque chose pour que tout cela soit vraisemblable. Juste un tout petit, minuscule détail.

****************

« Nous avons une très mauvaise nouvelle à t'annoncer. »

[i]Papa et Maman était parti en début d'après-midi. Ils disaient qu'ils voulaient faire une ballade tranquillement entre eux. Ils avaient promis qu'ils rentreraient tôt et que ce soir, Maman ferait des crêpe. Alors pourquoi c'était des policiers qui venaient la voir maintenant ? Et pourquoi ils avaient l'air d'avoir quelque chose de très dur à lui dire ?

Oh, la petite n'était pas une imbécile. Loin de là. Certes, elle avait peur. Certes des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Certes, au fond d'elle-même, elle savait très bien ce que ces hommes lui dirent. Mais en fait, elle ne voulait pas l'accepter. Elle ne voulait pas savoir cette réalité, cette si dure réalité. Elle était sûre que d'ici une heure ou deux, ses parents allaient franchir la porte, tout sourire, rapportant un plein panier de champignons. Ça ne pouvait pas être autrement!


« Tes... Tes parents ont eu un accident de voiture, aujourd'hui, et... Le médecin a fait tout ce qu'il a pu, mais leur état était trop critique. Je suis désolé, petite. Tes parents sont morts. »

Non ! NON ! NOOOOOOOOON ! Ça ne pouvait pas être vrai ! Tu mens ! Tu es méchant ! Arrête de mentir ! Ça ne peut pas être vrai !

Et la gamine de s'effondrer en pleurs. Et aux hommes de la transporter, de l'amener doucement. À l'un de d'eux de la prendre dans ses bras, tenter maladroitement de la consoler. À un autre de lui parler doucement, d'essayer de la rassurer. Enfin, aux heures de passer, longues, douloureuses. Le soir vint. Les larmes séchèrent sur ses joues. Et ses pensés reprirent.

Papa lui avait toujours dit que, quand elle serait grande, tous ce que lui et maman avait serait à elle. Il ne pouvait pas mentir, là ! Mais on allait l'envoyer dans un orphelinat, maintenant ! Papa et maman était mort. Et les enfants dont les parents sont morts, ils vont à l'orphelinat. Mais si elle allait à l'orphelinat, alors ils lui enlèveraient tout ça. Ça ne pourrait plus être à elle ! Et ça non ! Et surtout, ils ne pourraient jamais accepter qu'elle emmène les armes de Papa. Mais c'était ça qu'elle voulait par dessus tout ! C'était ceux qui avait les souvenirs de tous les moments qu'elle avait passé à apprendre de son père ! Et c'était les meilleurs !

Et si elle s'enfuyait ? Mais nan, elle ne pourrait pas emmener les armes. Enfin, elle pourrait en prendre qu'une. Et une, c'était pas assez. Mais en même temps, une, c'est mieux qu'aucune, nan ? Mais il y avait aussi tous les autres objets. Ils étaient précieux eux aussi ! Mais en même temps, si elle allait à l'orphelinat, elle les aurait pas non plus...

Après un choc, on pense toujours bizarrement. Sa décision fut vite prise. Il était tard. Les hommes qui devait veiller sur elle étaient tous endormis. Bon, il fallait quand même être silencieuse. Et discrète. Qui sait, il y en avait peut-être quand même encore un qui était debout. Mais être discrète, ça, elle savait faire. Elle aimait pas être dérangé. Et quand elle voulait être tranquille, elle pouvait se faufiler jusqu'au milieu de la classe sans être remarqué par ses camarades. Sans un bruit, telle une ombre, elle alla jusqu'au bureau de son père, où il rangeait ses armes et ses trophées chasse. La porte s'ouvrit en silence. Elle ravit la clé de l'armoire, dont elle avait mémorisé l'emplacement à force de voir son père la prendre, et l'ouvrit. Fusil et pistolet s'étalèrent sous ses yeux. Il y avait bien quelques armes plus lourdes, mais elles étaient rangés ailleurs. Et n'intéressaient pour le moment pas Angela. Elle savait depuis le début celle qu'elle voulait prendre. Parcourant les rayons, sa main s'arrêta sur le CZ-75. Il était lourds. Mais elle avait toujours préféré tirer sur celui là. Son poids avait quelque chose de rassurant en main. Sans un mot, elle referma l'armoire, pris une poignée de balle dans le tiroir où elles étaient rangées, démonta l'arme et, avec une grande, laissant juste entendre un cliquetis à chaque balle, entreprit de remplir le chargeur. Les autres finirent dans le sac qu'elle avait pris dans sa chambre, après s'être revêtue d'une simple robe. Elle subtilisa également un étuis, qu'elle arrima solidement à sa jambe à l'aide de deux lanières de cuir (dont une prise sur un autre étuis). Et sorti de la pièce, toujours aussi silencieusement, mais à présent bien plus lourde.

Passant par la cuisine, elle remplit le reste de son sac du plus de nourriture qu'elle pouvait prendre. Elle aurait le plaisir d'en retrouver la moitié pourrit deux jours plus tard. Que voulait, on ne connaît pas tout de la conservation des aliments à cet âge là .

Puis elle s'enfuit dans la rue. Rue où elle passerait sa prochaine année. L'année la plus horribles de sa vie. À craindre les orages qui risquait de vous rendre malade, à redouter le soleil qui vous déshydraté. À errer de marché en marché, espérant récupérer des reste ou voler une miche de pain. À se cacher chaque soir à un nouvel endroit. À fuir dès que la moindre chose ressemblant à un policier était en vue. À mendier. À se défendre contre les voyous qui voulait lui prendre elle ne savait, bien qu'elle redouta de le deviner. Elle était sale. Elle était maigre. Tout en s'étant endurcis, fait les muscles à force de courir, grimper, sauter, tirer, tout ça pour mieux fuir, elle était devenue faible. Tout son corps souffrait d’égratignures qui ne voulait pas cicatriser. De bleu. Ses cheveux étaient devenus rêches et formait des paquets de crasses. Elle était mal, elle se donnait presque envie de vomir. Elle se demandait combien de temps elle allait encore tenir.

C'était alors que la femme était arrivée. Qu'elle lui avait proposé cet échappatoire. Une chance de survis. De reprendre une vie normale. Sans condition, elle avait accepté. Elle l'avait alors emmené chez elle, déshabillée, lavée, récurée, coiffée, rhabillée. Pendant trois mois, elle avait subi des cours d'anglais intensif, afin de pouvoir se mêler à ses nouveaux camarades. Sans être surdoué, Angela devait avoir des capacités un peu supérieure à la moyenne, car elle parvint à parler couramment la langue durant ce délai (bien que son accent demeura très marqué). On lui expliqua les subtilités. Les surnoms, le jeu, les armes de son père qu'elle pourrait à nouveau avoir... Tout ce qu'elle devait savoir. Et puis on l'envoya là-bas.

Son premier jour parmi ces surdoués. Des gens qu'elle ne connaît pas. Elle est assise au milieu d'eux, devant un cours qu'elle a tout de même un peu de mal à suivre. Et puis une des ceux-ci vient la voir :


« Bonjour ! Tu t'appelles comment ? »

Autant sympathiser tout de suite. Les gens sont moins énervant s'ils se rendent compte que tu ne leur veux pas de mal et que tu est sympathique. Et tout ça, ce serait profitable pour le jeu. Alors il fallait qu'elle se décide vite pour son surnom. Quelque chose qui pouvait la représenter, qui était ancré au fond d'elle. Qui était-elle. Quelque chose...

« Moi c'est Firenze, et toi ? »
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyVen 16 Déc - 23:04

Identité

PSEUDONYME : Straw
NOM : Sasha
PRÉNOM(S) : Eatswod
DATE DE NAISSANCE : 06 / 01
ÂGE : Dix ans
SEXE : ❒ M ✔ F
ORIGINE : Anglaise
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 346416Sanstitre2

Découverte de la Wammy’s House


Le fric a toujours été extrêmement présent dans la vie de Sasha, devenue aujourd'hui Straw. Evidemment, elle n'en a jamais réellement eu conscience. Jamais cela ne l'a interloqué de voir qu'elle avait une chambre de princesses, avec un cheval à bascule, un lit à baldaquin rose, un toboggan, des milliards de peluches, et autres jouets qui feraient rêver tous les enfants, tandis que ses copines à l'école avait un simple lit et une dizaine de doudous pour s'amuser. Bien sur que non, Straw est bien trop naïve pour cela. Tout est normal, pour elle. Avec aussi peu de fric, sa vie aurait été nettement moins facile, mais comme je vous l'ai dit, elle ne le sait pas. La Wammy's House, elle n'en avait jamais entendu parler de sa vie, et en quoi cela aurait-il intéressé une gosse de cet âge-là ? C'est son père, qui a trouvé cet orphelinat pour elle. Avec une jolie enveloppe pleine de billets et un don pour la gymnastique, le tour était joué.

Véritable Histoire.


Presque tout est vrai, dans l'histoire de Sasha. Ses parents ne s'aimaient pas, et ne se sont jamais aimés. Oui, ils ont fait un enfant par intérêt, et non pas pour le bonheur d'être parents. Oui, ils se sont séparés après sa naissance. Oui, elle baignait dans l'argent. Oui, la petite a très vite été livrée à elle-même. Oui, elle vagabondait dans les rues de Londres. Oui, elle a rencontré Woo au mariage de sa soeur. Oui, les autres enfants à l'école profitaient de sa naïveté. Oui, elle a bien pris Woo dans ses bras ce jour pluvieux lorsqu'il perdit sa fiancée. Oui, elle a ensuite pratiquement vécue chez lui. Oui, sa mère dépressive a bel et bien fait une overdose de médicaments et en est morte. Non, son père n'est pas mort. Non, Sasha n'est pas réellement orpheline, et encore moins surdouée.
Christopher Eastwood est né arnaqueur. C'est un fait indéniable. Déjà à l'école primaire, il arnaquait ses camarades en jouant aux billes. Ce gêne coule dans ses veines depuis sa naissance, et l'a poursuivi jusqu'à l'âge adulte. Sa première grosse arnaque a été de détourner l'argent inutilisée des caisses de son entreprise. Puis, après de nombreuses fraudes à l'assurance, la police a commencé à faire un petit dossier sur lui, puis un gros, les détournements et arnaques se multipliant. Son but ? S'enrichir au maximum, parce que l'argent, c'est toute sa vie. Il vendrait père et mère pour un simple billet.
Toujours est-il qu'à force de temps, Christopher s'est retrouvé en prison. Il y a toujours un moment où les gens de son espèce se font attraper, il ne faut pas le nier. Derrière les barreaux, on lui a rappelé un petit détail assez insignifiant, mais tout de même important. Sasha. Sa fille cadette. On lui a proposé des foyers pour jeunes filles, mais cela impliquait le fait qu'un jour, il ait à nouveau sa garde. Hors de question. Il voulait juste s'en débarrasser le plus vite possible. On est venu le lui proposer un endroit où certains enfants étaient acceptés, et considérés par la suite comme orphelins, coupés du peu de famille qu'il pouvait leur rester. Quoi de mieux que cette alternative là ? Et puis, il lui restait sûrement quelques comptes bancaires dans les îles, pour verser un peu d'argent. Un homme envoyé par Moriarty lui a expliqué qu'il fallait tout de même que son enfant soit plus ou moins douée en quelque chose, pour qu'on sache dans quelle catégorie la placer. Comment pouvait-il bien savoir, il ne la connaissait pas, sa gosse. Il leur a donc dit de voir ça avec elle.
La suite, vous la connaissez. On est venu taper à la porte de Woo et Sasha, on a embarqué la petite loin de son frère sous les ordres d'un père égoïste et peu aimant. Aujourd'hui, la voilà à la Wammy's House, chez les Shapes pour ses facilités en gymnastique.

Mine de rien, Straw, vous autres les Hiddens, elle vous rend bien service. Sous vos souhaits, elle va voler les sujets des contrôles de chacun, puisque le niveau est bien trop élevé pour vous, personnes normales que vous êtes. Peut-être volera-t-elle aussi les stylos des professeurs au passage. Ou d'autres papiers inutiles. Cleptomane ? Non. Peut-être. Juste un peu. Mais elle n'a pas conscience que c'est mal. Alors on ne lui en veut pas trop.
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptySam 31 Déc - 17:53

Identité

PSEUDONYME : Dirty
NOM : Kaufmann
PRÉNOM(S) : Dirk
DATE DE NAISSANCE : 25 / 12
ÂGE : 14 ans
SEXE : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Allemande
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Fiddlings-weheartitic04

Découverte de la Wammy’s House


Ce qui a ramené Dirty à la Wammy House c'est sa grande logique des mathématiques mais aussi sa capacité de mentir sur sa personnalité. Qui se douterait derrière ce visage d'ange se trouve un manipulateur, que cet air blasé et effrayé se trouve un excellent menteur ? Avec quelques mots il a pu rentrer facilement chez les Hiddens. Il s'en fout de vos états d'âme, tout ce qui compte pour lui c'est détrôner L, aussi simple que ça.

Véritable Histoire.


En cours.
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptyDim 1 Jan - 20:55



AND DO WHAT'S RIGHT WHEN EVERYTHING IS WRONG, IT'S EASIER TO RUN, IT'S EASIER TO NEVER HAVE TO LOOK YOU IN THE EYES.
    › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication 316600icon3
    « LAMBDA » ;
    Garrett Connord O'Learny.
    Irlandais & Colombien.
    19 ans ;
    Né le 15/01.


BUT I'LL BE FINE,OH DON'T YOU WORRY 'CAUSE I'LL BE FINE, SEE I'M IN A HURRY TO BE GONE AWAY AWHILE.
Comment Garrett est arrivé là ? A vrai dire, c'est bien simple, il ne sait pas trop. Il n'a pas demandé à être là, c'est son père qui a voulu qu'il y aille, qui l'a souhaité de toutes ses forces, qui a tout fait pour qu'il soit pris. Dernier espoir pour lui de ne pas rater sa vie. Dernière chance pour le blond de ne pas plonger encore plus dans la déchéance, stupide décadence.

    « La Wammy's House. »

Le regard vide du colombien fixait son père, le vrillait de son artificiel regard violet, sans comprendre.

    « Un orphelinat pour surdoués. Je sais que tu ne l'es pas. Tu dois être pris pour tel. Les berner. Les duper. »

Une étincelle sembla passer dans le regard de l'adolescent.

    « Moque toi d'eux, joue avec leur soit disant intelligence supérieure. Je sais que t'es pas bosseur, joue sur ça pour expliquer si tes notes volent pas aussi haut que les leurs. Fais ça pour moi. »

Un sourire. Et un hochement de tête. Jouer. Quelle bonne idée, après tout.


SO BELIEVE IT OR NOT, YOU'RE NOT PRETTY NOR HOT, I'M GONNA LET YOU BURN NOW IT'S YOUR TURN.
Lambda n'a jamais eu à énormément mentir sur son passé. Il est bien né d'une mère Colombienne et d'un père Irlandais, sa mère est bien morte quand il avait 5 ans, lui et son père ont bien déménagé de la Colombie à l'Irlande suite à ça. Il était bien un garçon normal, un peu plus calme que la moyenne, il faisait des efforts pour son père, son père qui n'a jamais trouvé une compagne à la hauteur de la précédente, son père qui a toujours tant compté pour lui.

Et puis il y a bien eu cette fille.

Ils avaient bien quinze ans, elle était bien arrivée subtilement dans sa vie, ils étaient bien grandement amoureux pendant un an environ.

Et après ? après ça a dégénéré. elle ne l'aimait plus, elle le trouvait trop à côté de ses pompes, elle le trouvait trop hypocrite. Peut-être qu'elle n'avait pas aimé qu'il ne veuille jamais la présenter à son père, qu'il préfère mentir à son géniteur plutôt que lui dire qu'il avait peut-être trouvé l'amour de sa vie, qu'il préfère passer du temps à fumer avec ses potes plutôt qu'à la câliner et l'embrasser, il n'en sait rien. Il n'a jamais voulu savoir. Ou peut-être qu'il a su, mais qu'il a oublié. La douleur des coups en traitre portés par l'adolescente a sûrement tout effacé d'autre. Il n'avait rien fait. Il n'avait rien fait. Et il est devenu odieux.

Non, en apparence, il n'avait pas changé. Il est juste devenu de ces hypocrites qui le font marrer, de ces manipulateurs qu'il observe d'un air crédule. Parce qu'il a vite appris à manipuler, à faire mal, à se venger, sur n'importe qui, pour n'importe quoi. Pour s'occuper, parce qu'il n'avait plus rien, rien d'autre que son père, le lac, et des souvenirs qu'il attaque à coup de pelle, quand ils ne lui mettent pas de coups de couteau. Mais il s'est lassé.

Son père ne s'est jamais noyé dans le lac qu'il chérissait tant. Son père a juste voulu que son fils, son cher fils, s'en sorte, qu'il ne plonge plus comme il était en train de le faire, qu'il cesse ces heures de colles, ces devoirs non rendus, ces absences injustifiées, qu'il puisse changer d'air, changer d'entourage, changer de vie. Même si ça voulait dire qu'on devait lui enlever Garrett. Il avait entendu parler de la Wammy's House, alors il a tout fait pour convaincre l'orphelinat de le prendre, pour convaincre son fils d'y aller, jouant sur cette envie de manipuler qu'il avait décelé chez son descendant, sur ce rôle de je-m'en-foutiste passif complet qu'il s'était forgé, sur cette faculté à balancer des mensonges comme si leur vérité coulait de source.

Alors comme ça, vous pensiez que Lambda avait toujours été incollable sur l'écosystème et la géologie ? Oh, il a toujours été intéressé par ces choses, et il s'est documenté autant que sa flemme lui a permis. Mais qui vous dit que certaines de ses réponses ne sont pas des mensonges peints en vérité ? Qui vous dit que ce n'est pas le cas pour chacune de vos questions ? En plus, je veux pas dire, mais ça fait deux ans qu'il se moque de vous, chers surdoués.
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Invité
Sujet: Re: › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication › SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication EmptySam 11 Fév - 12:02

Identité

PSEUDONYME : Fatal
NOM : Miller Hoffmann
PRÉNOM(S) : Freddie
DATE DE NAISSANCE : 22 / 03 
ÂGE : 16
SEXE (✔) : ✔ M    ❒ F
ORIGINE : germano-américain
› SHOULD I STAY OR SHOULD I GO . Explication Fiddlings-weheartitic04

Découverte de la Wammy’s House


Pour ses amis qui sont maintenant appelés Chives et Jewish. À vrai dire, Fatal est un tendre jeunot qui se trouvait être trop attaché à ses faux-amis. Évidemment, Fatal s'est arrangé pour truquer le chiffre de son QI. Il n'est pas surdoué ni même intelligent, mais il a la capacité à tromper les gens, et jouer sur les préjugés qui le constitue physiquement. Regardez-le. Rien qu'à son regard on peut déceler une certaine violence et une attitude digne d'une brute. Il n'a tellement rien pour lui que dire qu'il est surdoué pourrait compenser son physique. Il sait mentir aussi bien qu'il respire, il n'éprouve absolument pas de regrets à se faire passer pour un vrai connard, un vrai enfoiré, un vrai terroriste. Il s'est forgé une carapace pour rester avec ses amis, ceux qu'il considère comme étant ses amis. Et après tout, même s'il n'est en réalité un enfant sage et doux, que ne ferait-il pas pour rester avec ceux qu'il aime. Et Fatal a beau être un enfant violent d'apparence, il n'en reste pas moins un garçon plein de vie et de conviction. Ce qui le caractérisait aussi est sa capacité à inventer des plans machiavéliques digne d'un enfant déconneur, dans le but de faire chier son monde. Il aime faire des coups bas, son imagination fuse, et de ce fait, il aurait presque pu être surdoué. En fait, il aime juste les bêtises, rien de bien folichon.

Véritable Histoire.


Ma mère est très très proche de la femme qui possédait l'orphelinat en Amérique, lieu où j'ai fait semblant de loger. Ma mère n'est pas morte. Elle n'a jamais été malade, ou pute, ou rien de tout ça. C'était simplement une mère célibataire qui devait gagner de l'argent pour nourrir son enfant aimé. J'étais le fils gâté malgré la difficulté financière dans laquelle se trouvait ma mère, j'étais gâté en amour, et j'aimais ma mère en retour comme un dingue. La meilleure amie de ma mère a commencé à me garder dans son orphelinat, avec les autres. Cet orphelinat était un peu ma deuxième maison. Je m'entendais pas tellement avec les autres résidents de l'orphelinat qui avaient eux, réellement perdus leurs proches. Mais moi, j'étais juste le gosse chiant pourri gâté qui pourrissait la vie des autres avec tout mon bonheur. Ma passion a toujours été d'embêter mes "camarades" jusqu'à la mort, jusqu'à la douleur de façon plus réaliste. Je rentrais chez moi les nuits au début, puis de moins en moins. Ma mère commençait à devenir occupée. Elle avait beaucoup plus de travail au fil des années. J'étais donc considéré comme quasi-résident de l'orphelinat, lieu où je me suis fait des "amis", Chives et Jewish. Je me faisais passer comme orphelin, comme tous les autres. Je m'amusais et honnêtement parlant, j'ai aimé cette période de ma vie. Mais ils sont partis. Et je me suis senti terriblement seul, à jouer seul. Je me suis renseigné là où ils sont allés. La Wammy's House. C'est là que j'ai appris qu'ils étaient surdoués. J'étais jaloux de leur intelligence. Et j'ai décidé avec l'aide de la propriétaire de l'orphelinat que moi aussi je méritais une bonne éducation (aussi majoritairement dans le but de rendre heureuse ma maman). Je suis donc entré à la Wammy's House après avoir consulté le directeur Moriarty. Ça a marché, me voici dans un orphelinat pour surdoué, avec en prime une éducation premium. En vrai, ça le fait autant plaisir à moi que ça doit enchanter ma pauvre mère, et tout va pour le mieux.






C'est court, c'est moche, désolé =>
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