RP

« Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. »

Moi je ne m'aime pas
Tout est en moi
Mais rien rien ne me plait
Je sais qu'un jour pourtant tout reviendra comme avant
La vie en moi est noire
Kyo La vie en noire

4 mai 1994 Australie, Sydney


« Mademoiselle, c’est une fille »

L’infirmière lança un regard affectueux à Halllie, celle-ci jeta à peine un regard au petit bébé qu’on lui tendait. Elle n’avait vraiment pas besoin de ça. Dans lle petit poupon au crâne parsemé de mèches brunes et aux grands yeux bleus clairs elle ne voyait qu’une chose pouvant compromettre sa scolarité et son adolescence. Même pas la plus petite fibre maternelle s’éveilla devant cette délicate et innocente petite poupée.
Comme tout adolescente Hallie avait voulu connaître cette chose que les adultes faisaient, que tous adolescents abordaient en riant avec un air indifférent alors qu’en fait ils brûlaient d’envie de le faire. Et Hallie l’avait fait, avec son petit ami Chris. Depuis elle jouait la fière devant ses amies, disant avec une innocence feinte qu’elle n’était plus vierge, que désormais elle était une adulte. Et comme tout adulte, elle dut prendre ses responsabilité.
Cela faisait deux mois qu’elle n’avait plus ses règles, Hallie fit un test de grossesse…et donna rendez vous à Chris sur une des plages de Sydney, c’était la dernière fois qu’elle l’avait revu. Il lui avait dit que c’était fini, qu’il était trop jeune, qu’il ne voulait être le père de cette preuve de leur inconscience. Hallie avait beaucoup pleurait ce jour là, mais elle n’avait avorter car elle ne souhaitait avoir un crime sur la conscience en plus de son immaturité. Alors elle avait continué sa vie, cachant sa grossesse à son père grâce à des vêtements amples et elle était là maintenant.
Dans ce lit d’hôpital, donnant le lait à sa fille. « Sa fille » improbable et insensée pour Hallie. Elle savait ce que ce qu’elle allait faire n’était pas bien, mais qu’importe, elle n’avait pas honte de son acte future.

« Comment souhaitez vous l’appeler -Demanda l’infirmière avec un regard compatissant.
-Neila .répondit tout simplement Hallie. »

Trois jours plus tard, Hallie quitta l’hopital sans Neila. Le personnel essaya de joindre la jeune fille mais celle-ci avait donné un faux numéro à l’accueil.
Neila fut placée dans un orphelinat de la banlieue de Sydney.



12 octobre 2000 Australie, orphelinat de Sydney


« Tes parents ne voulaient pas de toi !!
- Ils te détestent ! Personne ne t’aime.
- C’est faux vous non plus vous n’avez pas de parents- cria Neila en larmes à ses bourreaux.
- Moi mes parents sont morts, ils ne sont pas entrain de s’éclater en boite. Répondit un garçon avec un rire.
- Ouais ils étaient irresponsables mais en même tant qui voudrait de toi ? »

Tous les orphelins ricanèrent alors que Neila pleurait, totalement perdue dans cet univers injuste avec elle. De rage, elle donna un coup de pieds dans les parties génitales d’un des garçons, avant de s’enfuir dans le grenier pour y pleurer son malheur.
C’était à chaque fois comme ça, les enfants se moquaient de cette fillette dont les parents étaient toujours vivants alors que les leur n’étaient plus de ce monde. D’une certaine façon ils se vengeaient de cette souffrance qui les avait entourés dès leur plus jeune âge. Neila était une adorable petite fille et le portrait de sa mère qu’elle n’avait connu ; une longue chevelure brune toujours indomptable et en bataille et ce malgré les coups de brosses répétitifs, un corps frêle et maigre et de grands yeux bleus clairs qui furent une des causes de cette antipathie que lui vouait les orphelins.
Car les yeux de Neila pétillaient toujours d’une lueur de mépris et de supériorité que certains bambins attribuèrent au fait que la fillette avait des parents vivant contrairement à eux. De ce fait tous les enfants la choisirent comme bouc émissaire.
Combien de fois on la frappa, on l’insulta, on la brima ? Un garçon lui fait manger de la boue, des filles lui coupèrent sa longue chevelure, un groupe de garçon dispersèrent tous ses vêtements dans la cour, un jour de pluie alors qu’elle prenait sa douche. L’enfant due courir en culotte sous l’averse et les quolibets pour récupérer ses affaires.
A force Neila avait fini par devenir froide et antipathique avec tout le monde, elle répondit aux méchancetés des autres par des sarcasmes ou des coups. Neila n’osait s’attacher à quelqu’un car à chaque fois elle avait peur qu’on la délaisse, tout comme sa mère l’avait fait, Neila était une enfant asociale, violente et moqueuse. Mais malgré cette carapace qu’elle s’était forgée dans l’espoir de survivre dans ce monde cruel, Neila ne pouvait s’empêcher de laisser couler ses larmes, comme aujourd’hui.

« MAMAN !!! »

Neila n’appeler pas sa mère, pas celle qui l’avait mise au monde pour l’abandonner aussi tôt. Non c’était celle qu’elle aurait rêvé avoir, celle qui peuplait ses songes la nuit. La Maman qui l’aurait aimée et gardée près d’elle.

« Je veux ma Maman !!!! »

Neila eut trois familles d’accueil. A chaque fois elle croyait avoir trouvé le bonheur, que ses parents adoptifs allaient l’aimer et la garder près d’eux et comme toujours l’orphelinat la reprenait. Soit parce qu’elle s’était fait battre, soit parce que son corps était anormalement maigre ou encore que sa famille d’accueil la négligée, ou qu’elle n’était pas si responsable que ça….et à chaque fois Neila retourner dans l’orphelinat où les résidents l’accueillaient avec des sarcasmes et leurs vacheries habituelles. A force Neila avait fini par ne plus croire en son rêve insensé. Celui de trouver des parents comme dans ses rêves. Non elles ne croyaient plus aux contes de fées. Et pourtant…

Le bonheur naît du malheur,
le malheur est caché au sein du bonheur.
Lao-Tseu

23 décembre 2005 Australie, orphelinat.

Neila entra timidement dans le bureau de la directrice, elle espérait de tout cœur que la sale Brittany ne l’avait pas balancé à Mme Palmer. La brunette avait en effet frapper la peste de toute ses forces, car celle-ci avait essayé, après s’être moquée d’elle de lui brûler la peau avec des allumettes. Tout ça parce que Neila lui avait envoyé une réplique cinglante avant de l’ignorer.
Bref Neila n’avait braiment pas besoin que la vielle Mme Palmer la punisse, cela entraînerai de nouvelles moqueries de la part des orphelins. Non, elle ne souhaitait pas ça, surtout la veille de noël.

« Vient t’asseoir Neila- lui dit la femme avec un regard bienveillant
- Pourquoi voulez vous me voir Madame- demanda Neila avec une politesse feinte »

La vielle dame eut un léger sourire. Neila ne changerait jamais, de caractère car physiquement elle commençait à devenir une adolescente. Du haut de ses onze ans Neila commençait à voir ses formes apparaîtrent, sa minceur et sa silhouette frêle faisait pâlir plus d’une fille dans l’établissement, elle mettait des tenues plus féminines et ses yeux étaient toujours aussi bleus. En revanche, la jeune fille ou plutôt la préadolescente avait comme passe temps de se teindre sa longue chevelure, toujours aussi en bataille, en rose, en bleu mais sa couleur préféré rester l’ivoire qui lui seyait à ravit. Pourquoi se besoin de se teindre les cheveux ? Et bien Madame Palmer en avait plus ou moins compris la raison, cette passion pour les colorations capillaires était venue à Neila, depuis que la vielle directrice lui avait dit qu’Hallie, selon l’infirmière qui l’avait vue, qu’elle avait les mêmes cheveux que celle-ci. Neila s’était empressée de se colorer les cheveux pour ne plus ressembler à cette mère qu’elle haïssait désormais.
Neila avait malgré tout le même caractère ; égoïste, orgueilleuse, froide, violente, sarcastique, narcissique et moqueuse, le genre de caractère que l’on n’appréciait guère mais que la directrice voyait comme un moyen de se protéger des autres et de leur moquerie.

« Vois –tu Neila, une famille m’a de nouveau proposé de t’adopter.
- Quel est son nom ? - interrogea Neila avec une excitation dans la voix
-Il s’appelle Mr et Mme Anderson, ils tiennent un restaurant et on un fils de dix-sept ans. »

L’orpheline joua avec une de ses mèches ivoire, se mordillant la lèvre par la même occasion. De nouveau elle se mit à espérer, comme à chaque fois que la vielle dame lui annonçait que des familles souhaitaient l’adopter. Elle se doutait que cela serait comme avant ; aussi catastrophique. Et pourtant Neila ne put s’empêcher de nourrir de l’espoir. Elle releva la tête en direction de Mme Palmer.

« Ca ne marchera pas.
-Qui sait ? – lui dit avec un sourire la directrice- Tu les verras demain. »



2005 à 2008 Australie, Sydney


Neila Anderson, c’était son nom désormais. Elle avait enfin quitté l’orphelinat et elle espérait pour de bon cette fois. Ce fut sans rancune que Neila se permit de faire un geste obscène au bâtiment qui l’avait hébergée durant onze ans. Ses nouveaux parents étaient elles qu’elles l’avaient imaginée ; gentils et prévenants. Sévères mais aimant. Cool et sympas. Que lui fallait-il de plus, même le ciel semblait avoir voulu lui accordait un grand frère. Jack était attentionné avec elle, il lui apprit quelques techniques de défense vu que Neila aimait se battre, il lui proposa de se balader en ville avec elle et plein d’autre chose qu’un frère ferait selon Neila. Ses parents tenaient un restaurant au bord d’une plage de Sydney. Tous les matins Neila se levait dans sa chambre avec une vue splendide de l’étendue sablonneuse et du miroir aqueux.
Oui Neila se sentait enfin chez elle. Elle aidait Mr et Mme Anderson pour les tâches ménagères ou au service du restaurant. Tour était parfait ; Neila avait maintenant quatorze ans et elle était une enfant comme les autres. Jusqu’à ce jour.

L’Enfer,
c’est les autres.
Sartre

30 Aout 2008 Australie, Sydney

Ce jour-là il faisait chaud. L’air était lourd et sur la plage il n’y avait pas le moindre touriste. C’était un jour d’été comme les autres, un jour où Neila avait passé la journée avec ses quelques et rares amis en ville ou à la plage. Mr et Mme Anderson étaient partis avec des amis à eux, laissant le restaurant fermé tandis que Jack avait préféré boire un coup avec ses potes. En somme une journée banale. Après sa journée shopping, Neila était allée se baigner dans l’océan alors que le soleil dardait ses rayons sur la surface de l’eau, brisée par les vagues.
Une fois son bain de mer prit, l’adolescente rentra chez elle, se faufila parmi les tables du restaurant. Son ventre émit un petit gargouillement et Neila alla dans la cuisine où Jack somnolait.

« Salut. S’exclama Neila d’un ton joyeux. Heureusement que Papa et Maman rentrent tard, tu pourras cuver ton vin. »

Son frère ne lui répondit pas, se contentant de la détailler. Neila ôta sa serviette, dévoilant son bikini et son corps mouillé. Jack observa les gouttes qui dévalaient ses courbes, ses longs cheveux salés, sa démarche… tout en elle donnait chaud au jeune homme, réveillant en lui une sensation un désir jamais ressenti avant. Un sentiment qu’un frère ne devrait pas ressentir pour sa sœur. Neila ne fit pas attention, elle ne remarquait pas ce regard insistant de la part de Jack. L’ancienne brune cherchait dans les placards du beurre de cacahuète ; son péché mignon. Soudain son frère l’attira vers lui, si brusquement que le pot tomba sur le carrelage de la cuisine, se brisant comme sa vie à cet instant.

« Jack ?! Qu’est ce que tu fais… ARRREEEEETEEEE !!!!! »

Dans une famille on est tous tributaire les uns des autres.
Le malheur de l'un fait le malheur de tous.
Germaine Versailles

03 Avril 2009 Australie, Sydney.

« Pourquoi tu ne veux pas nous dire qui c’est enfin ?! –s’exclama Georges Anderson à Neila.
-Crois moi Neila, personne ne te gronderas- ajouta Kate à sa fille adoptive »

Mais Neila ne disait rien, elle restait silencieuse. Comment leur expliquer que leur fils avait fait quelque chose qu’aucun frère n’aurait fait à sa sœur et qu’il avait continué. Comment leur dire qu’elle se sentait sale. Et le pire était arrivait. Depuis trois mois Neila n’avait plus eu ses règles, au début elle avait pensait qu’elle était en retard sur son cycle et s’inventant tout un tas de prétexte pour ignorer l’évidence même. Et un jour elle n’avait plus put reculer et avait décidé d’acheter un test de grossesse... Elle avait pensé pouvoir le cacher à ses parents mais c’était sans compter sur sa mère qui avait trouvé le test dans son sac, lorsqu’elle faisait le ménage.
Et maintenant, elle était là, devant ce tribunal où quoiqu’elle fasse, elle était coupable.
Coupable de n’avoir pu se défendre face à son frère.
Coupable d’avoir eut des relations avec lui.
Coupable d’être enceinte.
Et coupable d’avorter lorsqu’elle aura tout dit à ses parents. Oui car ce qui inquiétait le plus Neila était surtout l’avenir de l’enfant. Elle avait passait plusieurs heures à caresser son ventre dans l’espoir de sentir l’être vivant dans son corps lui répondre. Ironie du sort, elle avait le même âge que sa mère biologique lorsque celle-ci l’attendait.

« Neila !!cria Mr Anderson »

La jeune fille croisa le regard de son père, des larmes roulèrent sur ses joues. A quoi bon fuir autant en finir. Car si jamais son enfant venait au monde, il serrait envoyé dans un orphelinat et aurait sans doute la même vie qu’elle. Non personne ne méritait de vivre l’enfer qu’elle avait vécu.

« Neila…Dis nous, je t’en prie.- murmura Kate
-…C’est…C’est Jack. »

« Les filles de joie ont pour mère la tristesse »
Jean Cazeneuve

24 septembre 2009


Neila sortit une cigarette et l’alluma avant de contempler les surfeurs sur les vagues. Elle passa une main sur son ventre, vieille habitude qu’elle avait gardé. Après ce jour où elle avait avoué qui était le père de son enfant, ses parents n’avaient plus parlé à leur fils, le reniant de leur famille. Et Neila avait dut avorter, c’était la meilleure chose qu’il y avait à faire, plutôt que celui-ci connaisse la même vie qu’elle.
La jeune fille secoua sa longue chevelure couleur neige, depuis tous ces incidents, Neila aimait mettre des vêtements aguicheurs, elle s’amusait à allumer les garçons et les filles. Neila était maintenant une allumeuse, une fille frivole et facile car à quoi bon jouer les filles pures si votre frère n’avait fait qu’un avec vous.Neila se moquait donc que les gens la voie avec des tenues courtes et qu’elle soit devenue bi lui faisait ni chaud ni froid.
Elle jeta sa cigarette au loin, épousseta son short et son top avant de partir vers le restaurant. Neila remarqua tout de suite que quelque chose clochait ; les pompiers étaient dans la rue, les voisins observaient un attroupement et une odeur de bruler enveloppait l’atmosphère.
Neila courut vers le restaurant… et son cœur loupa un battement. Sous ses yeux, sa maison s’embrasait comme une torche d’où parvenait des cris humains.
Les jets d’eau des pompiers, les sirènes, les sauveteurs… Tout cela lui était égal, une seule chose comptait : ses parents.
Neila courut vers le bâtiment mais un pompier l’empêcha d’avancer.

« Poussez-vous.
- N’y vas pas petite, c’est dangereux !
- Mes parents… Ils sont à l’intérieur !!! Laissez-moi y aller.
-C’est trop dangereux.-cria l’homme
-PAPA!! MAMAN!!-hurla Neila en larmes. »


Soudain la charpente du restaurant craqua et comme un château de cartes, le restaurant s’écroula.

Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher,
ce n'est pas sa mort, c'est comment on en est consolé.
Henry de Montherlant, La reine morte.

Neila fut placée dans un orphelinat suite au décès de Mr et Mme Anderson. Le psychologue de l’orphelinat s’occupa de l’adolescente, essayant de lui donner le sourire et de la sortir de la léthargie dans laquelle elle se trouvait. Un jour il voulut lui faire des tests d’aptitudes ; le résultat fut impressionnant pour lui : 157 de QI.
Un vieux monsieur, à l’accent anglais vint la chercher, lui disant qu’il l’emmènerait dans un orphelinat en Angleterre où elle pourrait s’épanouir et mettre en pratique ses aptitudes. Neila ne fit pas d’objections, mieux valait quitter ce pays qui lui avait apporté que des malheurs.




19 octobre 2009 Angleterre, Winchester

Neila regarda le bureau de Roger, il était très british. Etrangement, elle se sentait bien dans cet orphelinat, un sentiment de lassitude et de bien être l’entourait dans cet endroit si éloigné de son pays natal qui regorgeait de souvenirs tristes. Assise dans un fauteuil, Neila écoutait le règlement que Roger lui énonçait. La jeune fille eut un léger mouvement en voyant le feu qui crépitait dans la cheminée, depuis cette tragédie, Neila ne supportait le feu que ce soit en cigarette ou en briquet.

« Une dernière chose, tu dois te trouver un surnom et ne plus utiliser ton ancien prénom et nom de famille. »

Neila soupira, c’était sans doute mieux de couper totalement les ponts avec son passé.

« Ben... Nessy alors.
-Comme le monstre du Loch Ness ?- demanda Roger surpris.
-Ah non ! Et puis le nom du monstre du Loch Ness et Nessie !! Alors que moi je veux que ça s’épelle N-e-s-s-y.
-Entendu.-dit le vieil homme avec un petit rire. »

Neila ou plutôt Nessy quitta le bureau, errant un petit peu dans l’orphelinat. Quelques et rares orphelins l’observaient avec insistance, surpris de sa couleur capillaire. L’un deux s’approcha de l’australienne.

« Alors ? Tu te prends pour un albinos ou quoi ?
- Tu t’es regardais sale tapette ?! Avec tes fringues de filles-lança Nessy avec un regard assassin.
- Nan mais ça va oui ? Tu te crois chez toi ?
-Ouais et si ça te pose un problème va voir le vieux mollusque dans son bureau. –cria Nessy avant de frapper le garçon »

Tous les autres enfants s’éclipsèrent devant cette furie. Tous sauf un. Un grand jeune homme, beau ténébreux qui avait un léger sourire dessiné sur se lèvres. Il s’approcha de la jeune fille.

« Zero…et toi ? –se présenta t-il
-Nessy…C’était un de tes potes ?
-Non un mec de la bande de ce crétin de Mello. –expliqua Zero
-Tu fais partit d’une bande toi aussi ?- interrogea Nessy
-Oui et ça te dirais dans faire partit »

Re-bienvenue ~

Étant donné que tu es un double compte on te pardonne l'erreur du règlement, mais je pense tout de même que tu devrais y refaire un tour. J'dis ça je dis rien.