Sujet: Plus inutile que l’inutilité elle-même. Mer 24 Aoû - 21:57
Banale.
Pseudonyme choisi : Blue Mary. Nom des parents : Martins. Prénoms donnés par les parents : Barbara, Elisa. Au niveau du cerveau : 179 de QI. Cordon ombilical : Née un 14 mai, au matin. Age extérieur : Quatorze années, deux mois et sept jours. Ajoutée à cette catégorie qui défini toute ta vie et les manières à suivre en société : Être féminine n’est pas un défaut. L’origan est primordial : Anglaise avec une tasse de thé en porcelaine dans sa sacoche. Ancien thé : Cent quarante-sept jours.
Normale.
Blue Mary a les cheveux châtain, lui arrivant vers la moitié des seins, toujours attachés en deux tresses. Ses yeux sont marron également, ni grand, ni petit. Sa peau est assez claire, avec un teint quelque peu rosée. Blue Mary est assez petite, elle mesure un mètre cinquante, tout juste. Et il y a de grande chances qu’elle ne grandisse d’avantage. Elle a été, comme beaucoup de filles, percée aux oreilles, étant petite. Ce souvenir la traumatise encore, se rappelant de la peur et de la douleur qu’elle avait ressentie enfant, alors surement qu’elle ne se percera plus jamais rien dans le reste de sa vie. Aucun tatouage ne noirci son corps pour l’instant, et il en sera également toujours ainsi. C’est connu, les tatouages c’est douloureux. Il est bien plus facile de se dessiner sur la main au stylo. Et si c’est raté, ça s’efface, qu’elle chance. Blue Mary est maigrichonne. Elle ne se prive pas mais fait attention à son alimentation. Elle n’a pas beaucoup de formes, ni de poitrine. Blue Mary n’est pas remarquable, elle n’a rien de spécial.
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Blue Mary aime porter des vêtements où elle se sent à l’aise. Avec ses tresses impeccable, ses vêtements bien repassé, et ce qu’elle choisi dans sa garde-robe, elle ressemble à une jeune mémé. Blue Mary ne quitte jamais ses gilets en laine, ses jupes longues, et ses petites chaussures d’enfant. Sauf en été où elle met des robes, toujours longues. Avec ses chouchous et quelques uns de ses accessoires, elle devient l’hybride entre l’enfant et la grand-mère.
Blue Mary est discrète. Et silencieuse. Elle reste dans un coin à s’occuper sans faire de bruit et vous ne la remarquerez pas.
Blue Mary est gentille, mais pas très sociable. Elle aime être seule et lire. Bien que la compagnie ne la dérange pas de temps en temps. Mais elle a peur de vous décevoir ou de vous ennuyer.
Blue Mary est maladroite au premier sens ou on l’entend. Souvent elle tombe, marche sur ses lacets, casse certaines choses à sa portée… Mais elle est aussi maladroite socialement. Elle ne sait pas très bien comment se comporter avec les gens et ne se sens pas toujours très à l’aise avec eux.
Blue Mary est aussi facile à effrayer ou à faire pleurer que de claquer des doigts. Tant pis pour ceux qui n’arrivent pas à claquer des doigts. Elle ne peut pas regarder de films d’horreur, c’est trop dur pour elle. Elle n’a pas peur du noir par contre. Mais est traumatisée par les lémuriens. Elle a la larme facile aussi, et est très émotive.
Blue Mary fait un peu mémé. Ou maman à la limite. On la voit bien dans une vieille maison, avec les murs tapissés de papier peint à motif fleuri, comme le canapé, tous les meubles recouverts de dentelle blanche, des fleurs, et elle dans sa chaise qui se balance, son livre sur les genoux et sa tasse de thé à la main. Si elle allait au pays imaginaire elle serait la nouvelle Wendy, la nouvelle maman. Elle aime bien s’occuper des gens. Leur préparer des gâteaux, leur raconter des histoires, les câliner… Bien que ce ne soit possible qu’avec les enfants. En tant normal.
Blue Mary aime lire. De la philosophie, à la botanique, en passant par les contes de fées. Elle adore aussi cuisiner. Surtout de la pâtisserie. Les biscuits, les gâteux, c’est son rayon. Elle passe beaucoup de temps à jardiner. Vous la verrez assez régulièrement avec son tablier sale, ses gants, et autres ustensiles, couverte de boue, et le sourire aux lèvres.
Blue Mary n’est pas exigeante. Elle se contente de ce qu’elle a et ça lui suffit. Elle ne jugera pas. Ou pas longtemps. Elle s’habitue vite au caractère et caractéristiques, même étrange, des autres.
Blue Mary n’est pas maniaque. Mais elle apprécie que tout soit à sa place et bien rangé. Elle aime bien nettoyer, c’est vrai. Passer la serpillère, faire la vaisselle, ou repasser le linge n’est pas un problème pour elle. Elle aime aussi quand tout est droit. Dans un magasin, elle ramènera toujours un article déplacé à sa place, et réalignera les articles. Et c’est pareil dans la vie quotidienne. Mais non, elle n’est pas maniaque.
Blue Mary ne peut s’empêcher de se dénigrer. Elle se sent inintéressante. C’est-ce que beaucoup lui ont fait comprendre. Alors c’est-ce qu’elle a fini par penser.
Invisible.
Définissez vous en une phrase.
• Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
• Les hauts de Hurle-vent.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
• Finnegans Wake de James Joyce.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
• « Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
• N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
• Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Inexistante.
Mes deux prénoms sont Barbara et Elisa. Pourtant, les gens avaient l’habitude de m’appeler Rose. Au point où certains oubliaient même que ce n’était pas mon vrai prénom. Pourquoi Rose? Pour la fleur, en même temps que la couleur. Les gens disent que le rose me va bien. Personnellement, je préfère le bleu. Mais personne n’a jamais eu l’idée de me surnommer Blue. Ma grand-mère aussi avait le droit à ses surnoms. La plupart des gens l’appelaient Flora. Ça faisait plus de cinquante années que ma grand-mère portait ce surnom avec elle. La raison de ce surnom est qu’elle était fleuriste dans sa jeunesse. Ce n’est pas vraiment très original. Surtout qu’il est beau son nom: Margarette. Comme une marguerite. Mais même ses proches ne l’appelaient pas ainsi. Pour eux c’était Maggie. Mamie m’avait dis une fois, que cette impossibilité à être appelé par son vrai prénom était de famille. Que c’était le cas de ma mère également. Je n’ai jamais connue ma mère. Pour compenser le fait que personne d’autre ne le faisait, nous nous appelions toutes les deux par nos vrai prénoms. Bien que Margarette avait plus l’habitude de m’appeler Elisa que Barbara.
J’ai toujours vécu avec Margarette. Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé de mes parents. Margarette n’a jamais pu me le dire. Ils ont disparus, on ne sait pas où, ni comment. Enfin. Je pense qu’elle l’a appris un jour, mais qu’elle n’a pas voulu me le dire. Ça ne m’a pas vraiment dérangée. Car même s’il s’agit de mes parents, ça reste tout de même des inconnus à mes yeux. Dont je ne connais l’apparence que par des photos, et leur façon d’être que par les souvenirs de Margarette.
Mes plus bons souvenirs sont ceux dans la maison. Une très vieille maison dont la décoration ne devait pas avoir changée depuis l’enfance de Margarette. J’aimais monter et descendre les escaliers la nuit en faisant des efforts incroyable pour que les grincements du vieux bois ne réveille pas ma grand-mère. J’aimais être dans la cuisine avec elle à préparer les repas, faire des gâteaux, inventer et expérimenter des recettes inventées. Le résultat était toujours inattendu. On jouait aux petites chimistes dans ces moments là, avec une blouse par-dessus notre tablier, des gants de cuisine aux mains en remplacement des gants en plastique, et la deuxième paire de lunette de Marguarette sur mon nez. On restait sur notre garde, attendant l’explosion de la matière non-identifié. J’adore ma grand-mère. C’est une femme très amusante et pleine de vie, malgré son âge. J’aimais quand nous prenions notre thé à cinq heures sur la terrasse, en regardant le ciel ou le potager, toujours silencieuses. J’aimais aussi, quand dans sa pièce spéciale, où elle rangeait tous ses ustensiles pour le jardinage, nous nous essayions à créer de nouvelle sortes de thés. J’aimais aussi jardiner avec elle. Quand en été, il faisait trop chaud et nous n’arrêtions pas de boire du thé glacé pour finir par une course à la première qui atteindra les toilettes. J’aimais aussi ces balades que nous faisions régulièrement, de tous ces endroits que l’on explorait ensemble. Tous ces rires que nous avons eu ensemble… Je me souviens, à l’église le dimanche, quand elle imitait le curé en chuchotant et je devait à tout prix me retenir de rire. C’était si difficile! Tout ce que nous faisions ensemble me laissera à jamais d’agréable souvenirs.
Je m’entendais bien avec les amies de Margarette. Souvent elles venaient prendre le thé à la maison, ou c’était nous qui devions aller chez elles. J’étais toujours étonnée par leur vigueur. Elles gesticulaient, élevaient la voix, racontaient des histoires de leur jeunesses, de leur premiers amours, de leur piètres maris, et éclataient de rire. On aurait dit des adolescentes. En fait, chez nous, c’était inversé. La grand-mère était l’adolescente et l’adolescente était la grand-mère. Margarette ne tenait pas en place, tandis que moi je n’aspirais qu’à me poser dans un coin tranquille pour lire un livre. J’ai toujours été ainsi. Même très jeune, ce qui étonnait beaucoup les adultes qui enviaient Margarette d’avoir à s’occuper d’une enfant aussi calme. Oui, je m’entendais assez bien avec les adultes. Mais pas avec ceux de mon âge.
Depuis toujours, Margarette ne m’habillait pas « à la mode ». Je portais ses vieilles affaires. Celles de l’époque où elle avait mon âge. Certaines des tenues qu’elle m’offrait avait été portées par d’autres avant elle. Pour cette raison, les enfants se moquaient un peu de moi en me voyant. Après, il y avait aussi mon caractère. Trop calme. Je n’aimais pas jouer à leurs jeux. Alors je restais seule, dans mon coin, à lire. Ça ne plaisait pas aux professeurs. Ils voulaient à tout prix que je m’intègre aux autres, alors que ça m’allais d’être seule. Les adultes m’ont forcés à jouer avec eux. Les autres enfants expliquaient qu’ils m’avaient proposés mais que je refusais toujours. Je dus jouer avec eux et ce fût un désastre. Je ne savait jouer à aucun jeux. Je faisais perdre l’équipe où j’étais. Je suis rapidement devenue ce qu’on appelle un « boulet ». Aucune équipes ne voulaient de moi.
Peu à peu ils ne firent plus d’efforts. Et m’apprécièrent de moins en moins. Ils ne me parlaient pas. Se moquaient de moi devant les autres. De façon à ce que je l’entende. Il y avait des fois où l’on me bousculait en disant « Tiens, j’ai marché sur quelque chose? », comme si j‘étais invisible. Les garçons m’appelaient « Barbie » et se m’étaient à rire. Ils se plaignaient de moi en classe, devant les professeurs. En en rajoutant toujours plus à chaque fois. Comme si je n’avais que des défauts… Alors j’ai fini par perdre confiance en moi. Et par me dénigrer constamment. Je ne m’entendais bien qu’avec les enfants plus jeune. Je m’occupai d’eux comme une maman. D’ailleurs, c’était comme ça que certains m’appelaient, « Maman ». Je soignais leurs bobos, les réconfortai, m’étais fin aux disputes, les enlaçai, leur racontai des histoires, leur préparai des gâteaux… Ils adoraient me voir arriver.
Un jour un garçon a emménagé en cours d’année. Il était arrivé dans la même classe que moi. Comme il était de nature ouverte, il s’est facilement intégré à la classe. La première fois que je lui ai parlée, c’était dans la cours de récréation. Les garçons jouaient au foot, les filles étaient éparpillées en petits groupes, et j’étais assise sur un banc à lire. _ Ah le ballon! _ J’y vais! J’ai relevée la tête quand j’ai sentie une ombre sur moi. Il avait récupéré la balle et me regardais. _ Pourquoi t’es toute seule? Je me souviens être restée silencieuse quelques secondes. Ça me paraissait si évident. Les autres ne s’étaient pas moquer de moi devant lui? Peut-il vraiment ne pas le savoir? Ou au moins le deviner? _ Je préfère être seule. _ Tu mens, non? C’est triste d’être seul. Je ne m’étais pas sentie mal quand il m’avait dis ça. Car moi je ne trouve pas ça triste. J’aime être seule de temps en temps. Et lire en groupe n’est pas toujours agréable. Après ça, de temps en temps il venait me parler. Pas longtemps. Peut être deux à trois minutes. Il avait compris après que ma relation avec les autres de mon âge était tendu. Surement qu’il pensait encore que je devais être triste d’être seule, peut importe le nombre de fois où je lui disais le contraire. Un jour il avait décrété que j’étais son amie. _ Est-ce que je peux t’appeler Mary? _ … Mary? _ T’as une tête à t’appeler Mary. Je trouve que ça te va bien. _ … Si tu veux. Margarette a toujours été la seule à m’appeler par au moins l’un de mes vrais prénoms. Pour lui, c’était Mary. Au moins ça changeait de Barbie, Maman, où l’éternel Rose.
_ Hey, Mary! Tu lis quoi? _ Ah! Oh, c’est toi. Tu m’as fais peur… _ « L’histoire des guerres, volume 1 »… Sérieux, tu lis ce truc? _ Et bien… Oui… c’est intéressant… _ Ha ha! Moi ça me suffit de ce que veut nous apprendre le prof pour m’ennuyer! Toi tu dois toujours avoir de bonne notes. _ Oui, ça va. _ « Ça va »… T’as combien de moyenne? _ 17. _ Naaaan! 17 de moyenne général, j’le crois pas! _ … Ce n’est pas si incroyable… _ Tu parle! Moi j’ai à peine 10! _ C’est la moyenne déjà. Il s’était mit à rire. Puis il m’avait laissé pour rejoindre ses copains. J’aimais bien son rire. Il me rappelait ma grand-mère et ses amies par sa joie de vivre. Tout les jours d’écoles il venait me voir comme ça. On avait juste le temps d’échanger quelques mots, jamais une vrai conversation, mais j’aimais bien. J’étais contente quand il venait me voir. Et peu à peu, j’avais hâte. Il me souriait et me saluait de la main, de loin. Ses amis devaient l’embêter quand il venait me voir. Je lui demandais des fois mais il changeait de sujet. Une fois on s’est croisé par hasard, en dehors de l’école. Il est resté avec moi. C’était la première fois qu’on avait une vrai conversation, qui dure si longtemps. _ Dis… Pourquoi tu viens vers moi toujours? _ Comment ça pourquoi? _ … Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant à venir me parler? _ … Bah… Tu es intéressante. _ … Pas vraiment… _ Mais si! Je t’assure! J’avais du mal à le croire, bien qu’il semblait sincère. Mais tout de même, ça me touchais qu’il me dise ça. C’était mieux que de l’entendre de la bouche de Margarette, et mieux qu’entendre les adultes dire comme ma meilleure qualité que j’étais sage.
J’étais sur la terrasse à boire un thé au fruits rouge quand le téléphone sonna. Toute ma tranquillité s’évanouit alors. Au bout du fil, Hélène, une amie de Margarette, en larmes. _ Rose… Rose, c’est terrible! _ Que ce passe-t-il? _ C’est Maggie, elle… Elle est… _ … Elle est? Hélène ne pouvait plus parler alors c’est Béatrice qui a prit la parole pour la remplacer. _ Rose… Ta grand-mère a fait une crise cardiaque. J’étais restée silencieuse. Béatrice m’interpellait, je ne répondais pas. Je ne l’entendais pas vraiment. Le seul son distinct que j’ai entendu alors est le bruit de la tasse en porcelaine se briser au sol.
_ Mary! Tu vas partir?! _ Oui. _ Mais pourquoi?! _ … Tu devrais le savoir non? _ Je sais que ta grand-mère est morte, mais… Mais… _ C’était le seul membre de ma famille, et je suis mineure, je ne peux pas vivre seule. _ Tu vas aller où alors? _ Dans un orphelinat. _ Mais… C’est trop nul! _ … En quoi? _ Moi j’ai pas envie que tu partes! _ … C’est… Gentil… A vrai dire, je ne voudrais pas partir non plus. J’aurai aimée continuée à vivre ici encore. _ C’est vraiment impossible? … Rah, zut! _ Hum? _ Je t’aurai bien proposé de vivre à la maison mais c’est interdit, hein… _ … Oui. Et puis tu ne peux pas décider, j’aurai surement dérangée tes parents. _ Elles font chier les lois. _ Hum… _ Au pire j’aurai pu t’épouser mais c’est pas possible non plus. _ … Quoi? _ … Ça t’étonne? _ Et bien… Oui… _ Pourtant, je tiens à toi tu sais. _ … Merci… _ C’est chiant… Tu vas me manquer. _ … Je pense… Que tu me manquera plus que je te manquerai. _ Quoi?! C’est pas vrai! Moi je suis sur que tu vas te faire pleins de potes et m’oublier! _ Ha ha! Non, je ne peux pas t’oublier, tu as été si gentil avec moi… Jusqu’à m’avoir presque demandé de t’épouser. _ Je peux te le redemander autant de fois que tu veux. _ Quand même pas! … Merci d’avoir été mon ami. _ … Mais… C’est pas parce que tu pars qu’on est plus amis hein! _ … Oui! _ Hum… Je t’enverrai des lettres! Et souvent! _ … C’est gentil, merci. _ Pff, idiote. A ce moment là il s’était penché et m’avait pris dans ses bras. J’étais tellement surprise, je n’arrivais plus à parler. _ Tu resteras pas toute seule dans ton coin, hein! Je m’étais mise à pleurer alors. Dans ses bras. Et lui ne disait rien. Il me serrait juste un peu plus contre lui. Je ne pensais pas être importante pour lui… Ni même pour personne d’autre que Margarette. Mais après, le jour de mon départ, Hélène, Béatrice, et toutes les amies de ma grand-mère étaient là. Il y avait quelques enfants qui avaient l’habitude de m’appeler « Maman », accompagné de leurs parents, et s’étaient jetés sur moi en pleurant. Lui n’était pas venue. Mais j’avais reçu sa première lettre ce matin là. J’aimerais emporter ces souvenirs dans ma tombe. Est-ce que je peux?
_ Bienvenue à la Wammy House, Barbara. Vous avez pu rejoindre cet orphelinat pour surdouées grâce au test que vous avez passé. J’étais étonnée qu’il m’appelle Barbara. Ça me rappelais Margarette… J’aurai pu en pleurer. _ 179 de QI, c’est ça? _ Oui, exactement. _ Hum… Je ne voyais pas qu’est-ce que ça pouvait vraiment changer. Pourquoi il y avait un orphelinat pour surdouées. Après tout, j’avais toujours été scolarisée dans une école normale. _ Vous devez savoir qu’ici vous ne pouvez garder votre nom. _ Comment ça? _ Vous ne devrez pas révéler votre véritable nom aux autres orphelins. _ Pour quelle raison? _ … Je vous donne un exemplaire des principaux papiers de l’orphelinat si ça vous intéresse. Voici le règlement avec. _ Oh, merci. J’avais pensée « Au moins ça me laissera de quoi lire un peu ». Puis je me suis demandée à quoi pouvait ressembler la bibliothèque de cet orphelinat. _ Bien, pour votre nom… _ Oui? _ C’est vous qui le choisissez. Vous pouvez tout envisagez tant que vous respectez une condition. _ Laquelle? _ La première lettre de votre nouveau nom doit commencer par la première lettre de votre vrai nom. _ Et si l’on a deux noms, on est obligé de se trouver deux nouveaux noms? _ Non. _ Hum… Et par « nom », vous parlez du prénom ou du nom de famille? _ Les deux. _ Je vois… J’avais alors réfléchis un instant. Martins Barbara Elisa. Il semblait évident que je ne pouvais pas me faire appeler Rose. Et même si ça avait été possible, je ne l’aurai pas fais. En pensant à Rose, j’ai pensée à Blue. Je me demandais alors si c’était étrange de s’appeler « Blue ». Je me suis dis qu’il me fallait au moins un nom « normal ». Et « Mary » est venu à mon esprit. _ Est-ce que je peux m’appeler Blue Mary? _ Ça respecte les conditions alors oui. Heureusement que le nom qu’il me donnait commençait par la même lettre que mon nom de famille. Comme ça je peux m’éloigner du surnom « Rose » tout en y restant prés, et porter tous mes souvenirs de lui constamment avec moi pour son « Mary ».
Cent quarante-sept jours. Au début, l’on m’avait assigné une chambre. Je me suis occupée à aménager mon coin. Puis l’on m’a assignée à un groupe, les « Word ». J’ai lu les papiers donnés par le directeur de l’orphelinat et ai appris beaucoup de choses sur cet endroit. Le système est assez étrange, mais je m’y suis vite faite. Je me fais absolument à tout. J’ai commencée à aller en cours, et compris la différence entre école pour surdouées et école normale. Il y a un grand nombre de choix de matières ici. J’ai visitée les lieux. La bibliothèque est grandiose. J’y ai passée beaucoup de temps. Mais je ne restais pas non plus toujours coincée avec mes livres. J’ai tout de même essayée d’aller vers les autres. Et… Je me suis faite des amis, étrangement. J’ai reçu, et reçois des lettres régulièrement. Quand je lis son « Mary » je n’ai plus l’impression qu’il s’agit d’un surnom. Et j’ai compris… Que les surnoms sont tout aussi importants que les noms. Je me sens tout aussi Barbara Elisa Martins, que Blue Mary, que Rose, et que Maman. Est-ce que c’était la même chose pour Margarette? Je passe des jours tranquilles et d’autres moins tranquilles. Ayant atteint mon cent quarante-septième. C’est une manie de toujours que de compter les jours pour chaque choses importantes. Quand je jardine, je porte le tablier, les gants et le chapeau de Margarette. Je me souviens de ces moments passés dans notre potager. Pareil pour la cuisine. Oh, les cuisiniers sont très gentils! Ils me laissent venir en cuisine et je parle avec eux. J’ai même le droit de cuisiner. Ils rient quand ils me voient affronter les pates à gâteaux comme s’il y avait une bombe dedans. Je suis heureuse de ça, j’avais peur de ne plus pouvoir le faire. Je me demande comment seront les prochain jours… En attendant, je bois du thé.
Inabordable.
Votre surnom s'il vous plait : Chabus, pour vous servir. Votre date de naissance également : Elle est déjà écrite dans le profil. Votre âge si vous le voulez-bien : Il ne reste plus qu'à aller voir. La case de la société où vous êtes enfermé : Statut de jeune fille. L'avatar choisi pour votre personnage : Une image trouvée dans mes dossiers. Le jour béni où vous avez découvert cet endroit fabuleux : J'ai été guidée par une amie. Est-ce la première fois que vous foulez le sol d'un lieu comme celui-ci : C'est mon quatrième et dernier compte je le crains.
Dernière édition par Blue Mary le Ven 26 Aoû - 1:10, édité 27 fois
Sujet: Re: Plus inutile que l’inutilité elle-même. Jeu 25 Aoû - 6:12
Re-re-re-Bienvenue sur WH devrais-je dire ? (oui c'est addictif les doubles comptes)
Alors ! Blue Mary est donc une Word, enjoy ! Lancer de dés effectué
Bon courage pour finir ta fiche~
Invité
Sujet: Re: Plus inutile que l’inutilité elle-même. Jeu 25 Aoû - 22:13
Plus qu'additif je dirais. A vrai dire, je ne voulais vraiment pas faire de quatrième personnage. Juste pour le plaisir de me dire que, ouf, j'avais encore la possibilité d'en faire un. Je ne pourrais plus pensée ça maintenant... Mais ça me va, j'aime énormément mes quatre personnages!
Et je t'annonce que Blue Mary est terminée! En moins de deux jours, hé hé! Sauf s'il y a certaines choses qui ne vont pas. j'espère que c'est bon!