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 Snow, the shadows of your steps [the end]

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Snow Snow
Snow, the shadows of your steps [the end] 387262Alter1

Feuille de personnage
Wammy’s: H
Double Compte:
Âge: 18 ans
Sujet: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyLun 14 Fév - 8:21

Identité

PSEUDONYME : Snow
NOM : Snippe
PRÉNOM(S) : Owan
QI: 196
DATE DE NAISSANCE : 14 / 12
ÂGE : 17 ans
SEXE (✔) : ❒ M ✔ F
ORIGINE : Anglaise
Snow, the shadows of your steps [the end] O058ar

Physique


Couleur des cheveux : blond comme les blés
Couleur de la peau : laiteuse comme un manteau de neige
Tatouage/Piercing ? : Deux piercings à chaque oreille
Couleur des yeux : un bleu clair et brillant proche du turquoise
Taille en centimètres : 158 cm, Homo nimbus
Corpulence: 50 Kg

Caractère


Qualité Sincère
Qualité Altruiste
Qualité Patiente
Qualité Calme
Qualité Volontaire
    Défaut Rêveuse
    Défaut Maladroite
    Défaut Curieuse
    Défaut Secrète
    Défaut Gourmande

« Telle une ombre qui tremble dans la nuit, je m’éclipse, réapparaît puis m’enfuis »

Un éclat de rire qui résonne entre les murs… Un sourire qui étire les fines lèvres pâles… Des yeux rieurs qui brillent d’une joie intense… Snow c’est comme un soleil d’hiver, toujours le baume au cœur, toujours le mot qu’il faut, toujours un sourire au coin des lèvres, comme si la tristesse n’avait jamais habité son cœur. On peut penser que tout est dans l’apparence mais la jeune fille est une éternelle optimiste, pensant que, peu importe ce qui peut lui arriver, il y aura toujours un moyen de s’en sortir. Pour elle, les malheurs vont par trois mais les bonheurs aussi.
Fait notable chez la blonde c’est sa volonté de vouloir bien faire et d’aider les autres ; il n’y a pas un instant où elle ne se demande si elle ne pourrait pas se rendre utile. Elle est d’une patience et d’un calme à tout épreuve, il est bien rare de la voir ne serait-ce qu’agacée ou énervée, même par les caprices des plus jeunes auxquels elle ne cède que si elle juge l’enfant méritant. Car la petite est loin de manquer de volonté, bonne ou non, c’est toujours la première à donner un coup de main, à participer à un projet, à ouvrir un débat, à trouver des solutions, à vouloir résoudre les problèmes. Mais elle n’est pas miss perfection ou capable de tout contrôler. Même l’idée de pouvoir un jour arriver à être maitresse de tout et de tous ne lui aurait pas effleuré l’esprit. Le mensonge non plus n’a pas de place dans sa vie, bien qu’elle sache très bien garder les secrets des autres, elle ne supporte pas les mensonges et les faux semblants, l’hypocrisie ou encore « la lèche ».
Dans tous les cas, l’adolescente possède une éloquence rare (enfin pas à l’échelle de la WH*) et possède une passion pour l’oralité qui lui permet de raconter à merveille contes et nouvelles aux plus jeunes orphelins.

« Tel le soleil qui resplendit, mon sourire est la meilleure arme contre les épreuves de la vie »

Si Snow possède depuis toute petite l’art de s’exprimer, elle n’en fait pas toujours usage, rêveuse et discrète petite fille, elle passe partout tel un fantôme ou une ombre, si bien qu’on remarque à peine son existence. Petit concentré de contradictions, elle n’aime pas l’ordre, dans tous les sens du terme, si bien que c’est toujours le bazar dans sa chambre. Quant aux ordres qu’on pourrait lui donner, sans politesse sous-entendu, elle a tendance à faire tout le contraire. Ca peu paraitre très amusant pour certains mais drôlement moins pour d’autres. Maladroite, Snow a une fâcheuse tendance à renverser tout se qui se trouve en équilibre autour d’elle, ou à se cogner dans tous, au détour des couloirs…
Si on ne s’aperçoit pas toujours de sa présence, mademoiselle est souvent près de vous, laissant trainer ses oreilles sur le chemin de la bibliothèque, chipant au passage des bribes d’informations volatiles et secrètes mais qu’elle ne diffusera pas ; les secrets de chacun sont sacrés, elle en a conscience, c’est juste sa curiosité qui s’éveille. Voilà pourquoi elle passe son temps à lire ; au final, lorsqu’on la cherche, la première pièce à fouiller reste la bibliothèque. Souffrant aussi d’hypermnésie, l’adolescente à la mémoire d’un éléphant et savoure la culture que peut lui apporter une bonne encyclopédie.
A part ça, de la petite Owan on ne sait pas grand-chose ; grande bavarde en quelques rares occasions, elle ne parle pourtant jamais d’elle, du moins avant son entrée à l’orphelinat. Dès que le sujet dévie sur ses souvenirs, elle change subtilement de sujet, sans jamais rien dévoiler. Elle déteste parler d’elle, pas parce qu’elle renie ce qu’elle est, pas qu’elle veuille oublier ce qui s’est passé, mais parce que les autres n’ont pas à savoir, parce qu’ils n’ont pas à s’apitoyer sur son sort. Elle ne veut pas être faible, elle ne veut pas de la pitié et de la compassion des autres ; si c’est tout le mérite qu’elle peut recevoir, elle préfère encore disparaître…
Enfin, la gourmandise est le plus cruelle de ses défauts ; une tablette de chocolat a disparu de la cuisine ? Ne cherchez pas le coupable bien loin, une ombre est passée par ici… Et repassera par là. Seulement, de preuves, il n’y a point, car la petite a fait patte de velours et les autres sont bien plus occuper à traquer les Hiddens qu’à trouver la voleuse de chocolat.

« Quoi qu’il m’arrive, quoi que tu fasses, jamais rien ne me brisera »

.

Classe


    Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.


    Définissez vous en une phrase.

    1. Anthropologiquement parlant ou bien ?


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
    1. Une corde.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
    1. Harry potter de J.K. Rowling.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
    1. « Je comprends ce que tu ressens... »


    La petite manie dont vous vous passerez bien ?
    1. Caser des citations partout.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.

    1. Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.

Histoire


See the next post...

HRP.


SURNOM(S) : Fehla, Williie
DATE DE NAISSANCE : 19 / 02 /92
ÂGE : 19 bientôt –‘
SEXE (✔) : ❒ M ✔ F
AVATAR : Alice de Alice in wonderland par FancyFantasia
DÉCOUVERTE DU FORUM : Han… Alors là… Je ne me rappelle plus comment j’ai atterri ici, un petit tour sur mon ancienne fiche me rafraichira peut-être la mémoire… Ca fait un moment déjà ^^’… Bah non, sans doute par du « bouche à oreille »
NOTE SUR 20 DU FORUM : hm… Je ne suis ni fan des tons clairs ni du rose mais le travail effectué est dantesque. Je ne connais qu’une infime partie de la gestion des codes mais c’est suffisant pour se rendre compte du nombre d’heure passé sur la mise en page du forum ; il en va de même pour le design et les prédefs et tout et tout… Avec les pour et les comptes je dirai 16/20 mais c’est assez abstrait tout cela ^^
Snow, the shadows of your steps [the end] 2zh1f9v



Dernière édition par Snow le Sam 7 Mai - 12:35, édité 3 fois
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Snow Snow
Snow, the shadows of your steps [the end] 387262Alter1

Feuille de personnage
Wammy’s: H
Double Compte:
Âge: 18 ans
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyLun 14 Fév - 8:23

    {Mes parents voulaient un garçon qu’ils auraient prénommé Owen ; naquit une petite fille, ils la prénommèrent alors Owan}

    Un éclat de rire cristallin, limpide, résonnant comme une arc-en-ciel de couleur entre les murs de la maison ; c’est un fantôme, une chimère. Le temps où la joie fusait encore en ce lieu est bel et bien passé. Ici, il ne reste que la peur au goût amer, la colère incomprise, les punitions qu’elle n’avait pas mérité. Ici, les souvenirs du bon vieux temps commencent déjà à s’effacer et le visage de sa mère devient un peu plus flou chaque jour. Si quelqu’un avait cherché à quoi pouvait bien ressembler l’enfer, la fillette ne pouvait s’empêcher de penser que c’était là où elle se trouvait : une pièce vide et sombre, à l’air vicié à force de laisser la fenêtre et la porte close. Cette dernière ne s’ouvrait que lorsqu’on voulait bien daigner lui apporter de quoi manger ; avoir un cadavre sur les bras ne devaient sans doute pas les arranger alors de temps à autres ils se souvenaient de son existence et daignaient assurer sa survie, infime brin de vie qui faisait battre son petit cœur si faiblement ; ici, sa volonté avait été brisée, sa belle voix claire s’était éteinte et ses yeux rieurs n’exprimaient plus rien. Ici c’était la fin….

    .-.-.-.-.-.-.

    La vie n’avait pas toujours été ainsi ; ils vivaient heureux, son père, sa mère et elle, dans un joli petit « cottage » du bord de mer dans le sud de la France. Il n’y avait rien de plus beau que de pouvoir admirer les reflets chatoyant du soleil couchant sur la Méditerranée et à cette époque le bonheur gonflait à chaque mot, à chaque pas. Les longs cheveux blonds et bouclés d’Eléonore, dont elle avait hérité, flottait sur les vents marins alors que ses yeux d’un bleu limpide exprimaient un plaisir infini de ce petit coin de paradis ; c’était les vacances, Owan en profitait. Son père était encore doux et serein, aimant et câlin. Mais ce fut sans doute les dernières vacances heureuses qu’ils passèrent.
    Peu de temps plus tard, c’était l’automne et la rentrée des classes, Eléonore tomba malade ; elle était affaiblie, sortait rarement de la maison et Owan s’inquiétait beaucoup. Elle était encore petite, en pleine enfance ; c’était l’année de ses huit ans. Son père aussi vivait dans l’inquiétude de l’état de faiblesses de sa femme et il n’allait plus travaillé pour pouvoir s’occuper d’elle. De nombreux examens cliniques avaient été fait mais personne ne semblait en mesure de trouver ou de lui expliquer quel mal rongeait la vie pétillante de son épouse
    Pendant cette courte période de convalescence, la jeune femme gardait le sourire aux lèvres, faisait confiance à la médecine, lui racontait encore de merveilleuses histoires. Et puis un jour, elle s’éteignit comme si le vent avait soufflé l’étincelle qui la maintenait sur Terre. Et alors, après les larmes, les cris, la colère, et la tristesse qui s’était profondément ancré dans son cœur, l’Enfer commença. D’abord on la priva de ses loisirs : sports, choral et activités artistiques auxquels sa mère l’avait inscrite ; puis bientôt, ce fut l’école qui n’eut plus de nouvelle.
    Le deuil était profond et son père ne semblait pas s’en remettre ; petite fille intelligente elle comprenait sa douleur, elle ressentait la même, mais elle savait aussi qu’il fallait continuer à vivre, à faire vivre Eléonore à travers son cœur, à travers sa propre vie. Et puis elle ne comprenait pas pourquoi, soudainement, son père ne faisait plus que boire cette espèce de liquide ambré à l’odeur si forte, sans manger, sans cuisiner, jamais. Elle décida qu’elle devait essayer de faire quelque chose ; elle avait longtemps secondé sa mère aux fourneaux, elle savait qu’elle pouvait se débrouiller.

    {La petite fille, dans la chambre vide a peur. Elle est là bien sage, au fond du lit-cage, toute seule}

    La situation dura une semaine, peut-être un peu plus et puis, soudainement, sans avertissement, l’orage vint. Des gens d’un certain âge se présentèrent un jour à la porte, des gens dont elle se souvenait vaguement et qui se présentèrent comme ses grands parents ; au ton de leur voix et à leurs regards glacés la fillette fit profil bas, les laissa entrer.
    Grave erreur.
    Mais qu’aurait-elle pu faire d’autres ? Elle n’avait pas le pouvoir de sauver son père et ne voulait pas le perdre lui aussi. Elle avait un subtil espoir que peut-être ces personnes allaient pouvoir l’aider à s’en sortir, à remonter la pente… Sans se douter le moins du monde de ce qui l’attendait. Déjà, depuis qu’il avait commencé à boire, son père était devenu distant et surtout brutal ; en plus des bleus de ses diverses maladresses, s’étaient ajoutés ceux qu’il lui faisait dans des excès de colère, sur son jeune corps qui devenait de plus en plus douloureux. Mais ensuite ce fut pire ; elle fut cantonnée dans sa chambre : on lui retira ses jouets, ses peluches et surtout : ses livres. Elle n’avait pas prévu ce genre de coup bas et n’avait pas songé à en cacher.
    Et l’ennui vint la ronger ; rapidement. Les journées devinrent longues, très longues. Alors, elle tenta une première fugue car elle se sentait en danger, menacée ; ses grands-parents paternels la traitaient comme un animal, même pire qu’un animal et son père ne semblait même plus savoir qu’elle existait. Alors, elle se sauva ; les alentours lui étaient familiers et pourtant on ne tarda pas à la retrouver. Et ce fut pire : il ne resta bientôt plus dans sa « chambre » qu’un matelas pour dormir, des volets clos, une fenêtre cadenassée et une porte éternellement close, ne s’ouvrant que rarement pour la maintenir en vie.

    {Dure l’espoir, dure le temps ; il court, il court, ne s’arrêtant jamais, poursuivant sa course éternelle}

    Combien de temps dura cette triste situation ? Elle n’en eut pas la moindre idée ; ce qui la sauva, ce fut le garçon des voisins, un jour que celui-ci passait savoir comment se portait Owan et son père ; ses grands parents déclarèrent qu’ils l’avaient envoyée en pension loin pour qu’elle oublie sa douleur, qu’elle change de monde. Il goba tout, et ce fut par une pure coïncidence, une envie pressante de son fils, alors qu’il cherchait les W.C. que celui-ci trouva la fillette, en se trompant de porte.
    Elle était à peine visible dans le fond de la pièce, lorsqu’il ouvrit la porte, cru d’bord qu’elle avait été condamné pour x ou y raison. Mais la faible lumière qu’il avait laissé passer se refléta sur la longue chevelure blonde, terne, emmêlée et sur le visage pâle et sale de la fillette qui le regardait avec de grands yeux vides. Tout d’abord il resta bête puis il murmura juste.

    « Attend-moi, je vais revenir te chercher »

    Un infime espoir naquis alors dans le cœur de la fillette qui, troublée, se redressa maladroitement alors qu’il refermait la porte. Et l’attente, interminable commença. Il ne se passa sans doute que quelques heures pourtant, avant que des éclats de voix qu’elle ne connaissait pas, ne mettent en colère ses grands parents et que la porte ne s’ouvre une nouvelle fois sur le visage bienfaisant de son voisin. Elle n’avait joué que quelques fois avec lui mais elle se souvenait de son prénom : Louis.
    Il se précipita dans la chambre alors qu’elle essayait maladroitement de se relever, la soutenant alors que les policiers essayaient d’allumer la lumière sans avoir qu’il n’y avait plus d’ampoule dans la pièce depuis bien longtemps. Elle avait peur, se cramponnait au garçon brun comme à une bouée de secours – ce qui, d’un côté, était sans doute le cas.
    Ce qui se passa ensuite ne sont que des souvenirs flous ; elle avait d’abord été éblouie par la lumière qu’elle n’avait pas vue depuis un long moment et puis elle avait pu gouter les joies d’un bain. Elle ne lâcha pas le garçon, comme si elle n’avait peur que ce ne soit un rêve. Seul bémol, lorsque les policiers cherchèrent à l’interroger, elle ne répondit pas. Elle était terrifiée, se cachant sans cesse derrière lui, ressemblant à une petite fille des cavernes ; on lui avait coupé ses beaux cheveux blonds très courts, ils étaient bien trop abimés pour pouvoir les laver et brosser.
    Elle avait vu ses grands-parents être emmenés par les hommes en bleu et c’était maintenant au tour de son père. Avant qu’il n’ait eut le temps de sortir, la tête basse, conscient du crime qu’il avait commis, elle se précipita sur lui en pleurant, s’accrochant à sa jambe pour qu’il ne parle pas. Alors peut-être prit-il réellement conscience de ce qu’il avait fait endurer à sa fille, reflet de sa femme décédée : elle lui ressemblait tellement ! Il ne comprenait pas pourquoi l’enfant ne le détestait pas, s’accrochait désespérément à lui, alors que les policiers tentaient de les séparer, faisant redoubler la crise de larme.
    Christophe Snippe, passa une main affective dans les cheveux courts de sa fille et murmura

    « Ce n’est qu’un au revoir Owan, je serai bientôt de retour. Soit sage, tout ce passera bien. D’accord ? »

    La fillette ayant toujours été très obéissante le lâcha à contrecœur, reniflant bruyamment, glissant sa petite main dans celle de Louis qui s’était rapproché, regardant son père partir en pleurant à grosses larmes. Elle pensait « menteur ! menteur ! » car elle avait vu bien assez de film policier avec eux pour savoir que ce genre de crime était sévèrement puni par la lois.

    Pendant quelques temps, ce furent ces mêmes voisins qui s’occupèrent d’elles ; ils étaient vraiment gentils, s’occupaient bien d’elle, mais ce nouveau bonheur ne dura pas car les services sociaux vinrent bientôt la chercher pour la placer dans un orphelinat en attendant de pouvoir trouver un membre de sa famille encore vivant de part le monde qui voudrait bien s’occuper d’elle. Elle n’avait toujours pas retrouvé la parole, du moins il n’y avait qu’avec Louis qu’elle consentait à communiquer et s’enferma dans son mutisme et sa solitude une fois arrivée à l’orphelinat, ce qui posait beaucoup de problème pour la procédure qui devait condamner ses maltraitances. On tenta beaucoup de choses, on l’emmena voir plusieurs psy, d’autres spécialistes aussi mais personne ne réussi à lui tirer un son ; elle semblait devenu muette et de plus était farouche, rebelle, comme un petit animal craintif qui n’avait plus que sa peur pour se défendre et mordait tout ceux qui tentait de le toucher. Elle avait crée un mur invisible autour de son cœur, restait toujours à l’écart, tentait de s’enfuir dès qu’elle le pouvait. Elle détestait les autres, même ceux qui essayaient d’être gentils et passait son temps à fuir toute forme de vie humaine, ne s’intéressant qu’aux livres et aux quelques chats qui peuplaient les alentours et passaient parfois dans le jardin de l’orphelinat. Elle volait même en cuisine pour les nourrir.
    Et puis un jour, un homme qu’elle ne connaissait pas vint la chercher ; il montra un espèce de papier bizarre à la gérante de l’orphelinat qui acquiesça, le prévint que la fillette refusait d’émettre le moindre son et qu’elle était extrêmement mal-élevée et solitaire. Au pire, ce qu’on racontait sur elle, Owan s’en fichait. Elle voulait qu’on la laisse en paix, qu’on la renvoie chez Louis savourer une existence insouciante, faites de jeux et de lectures.

    { C’est un nouveau jour, c’est une nouvelle vie}


    Elle quitta l’orphelinat en compagnie du beau jeune homme ; il devait avoir la trentaine, des cheveux bruns courts et bien coiffés, des yeux verts qui pétillaient de malice, un visage sérieux au menton légèrement anguleux qui ne lui retirait rien à ses charmes. Dans la voiture à la ligne sportive et classe à la fois, il se présenta, parla un peu de lui, de ce qu’il allait faire d’elle, de ce qu’elle allait devenir. Il se nommait Gaël, était l’avocat chargé de son dossier et on lui avait confié une mission assez particulière et qui sortait totalement de ses compétences mais qu’il mènerait au mieux. Il ne comprenait pas lui-même mais c’est le juge pour enfant qui en avait décidé ainsi : il devait s’occuper d’elle, jusqu’au jour du procès.
    Cette nouvelle période de sa vie fut de celles qu’Owan préféra ; le jeune avocat était gauche, ne connaissait rien aux enfants et pourtant faisait de son mieux pour la combler et satisfaire le moindre de ses besoins. Il ne tarda pas à la sortir de son mutisme, elle retrouva un peu le goût de la vie, réappris à rire, à manger, à se divertir. Il lui enseigna tout ce qu’elle avait loupé à l’école, l’emmenait partout avec elle. Elle finit même par oser parler en sa présence, lui confiant ainsi qu’elle n’était pas muette, juste blessée profondément et craintive. Elle lui accorda sa confiance, il en prit grand soin. Gaël était toujours étonné par les capacités intellectuelles dont elle faisait preuve et finit par lui faire passer quelques tests, avec son accord évidemment. Il en résultat qu’elle possédait un Q.I. assez impressionnant dont il ne parla cependant à personne, ne voulant pas trahir la confiance si difficilement acquise de la fillette.

    Puis vint l’heure du procès auquel elle aurait voulu ne jamais participer mais elle n’avait pas vraiment le choix. Beaucoup de mois s’étaient écoulés depuis le début de l’enfer et les jours actuels et dès à présent elle allait sur ses neuf ans. Elle était si jeune encore et pourtant une partie d’elle-même qu’elle ne montrait pas avait été détruite.
    Le procès fut rapide, pour lui éviter un nouveau traumatisme ; son père écopa d’années d’emprisonnement, ses grands-parents, comme ils n’étaient plus tous jeunes, eurent une lourde amande à payer et durent donner leur parole de ne plus jamais chercher à entrer en contact avec leur petite fille.
    Suite au procès, Owan n’était pas rassuré ; elle savait que son père allait être puni très sévèrement mais maintenant, Gaël ne devait plus s’occuper d’elle, qu’allait-elle devenir ? Qu’allait-on faire d’elle ? Elle ne voulait pas retourner dans cet horrible orphelinat ! Ca il n’en était pas question. L’avocat lui avait aussi dit qu’elle ne pouvait pas vivre éternellement au dépend de la famille de Louis. L’angoisse la prit si bien qu’elle ne mangea rien au déjeuner, inquiétant dans le même temps Gaël qui, quand même, avait conscience du malaise que pouvait ressentir la fillette.
    Ainsi, finit-il par lui dire :

    « Tu sais Owan, que tu peux me confier toutes tes angoisses et tes peurs. Que se passe-t-il ?
    - Le procès est passé.
    - Oui, en effet, et donc ?
    - Je vais devoir partir d’ici. Je ne veux pas ! »

    Il sursauta. La vivacité d’esprit dont elle faisait preuve pour son jeune âge le surprenait toujours. Il acquiesça doucement puis répondit

    « En effet, le deal n’était valable que jusqu’au procès. Tu as une très bonne mémoire ; mais tu sais, si j’avais le pouvoir de te garder à mes côtés je le ferai. Cependant ce n’est pas moi qui décide, c’est le juge. Les services sociaux n’ont trouvé aucun membre de ta famille vivant mise à part ton père et ses parents ; ainsi doit-il délibérer sur ton sort à présent. »

    Il voyait les larmes monter très rapidement dans les yeux de l’enfant et s’empressa de rajouter

    « Mais tu sais, cela ne veut pas dire que ton futur s’annonce sombre. Peut-être va-t-elle te trouver une gentille famille pour t’adopter. Sinon j’ai aussi une idée… Je connais un endroit où tu pourras développer tes capacités intellectuelles. C’est un orphelinat un peu spécial où je suis sur tu te sentiras très bien ; pas du tout comme celui où je suis venu te chercher. Si tu acceptes, je suis sur que tu seras heureuses
    - Je veux rester avec toi, Gaël. S’il te plait.
    - Ce n’est malheureusement pas moi qui décide, ma petite Owan »

    Elle vint se blottir dans ses bras pour pleurer, pour le moment incapable de réfléchir. Elle ne voulait pas d’une nouvelle famille, elle en avait encore une, il y avait son père. Même s’il n’avait plus le droit de la voir, il était hors de question qu’elle l’abandonne. Cet orphelinat spécial dont il parlait était peut-être un bon moyen d’attendre. Ils ne savaient rien d’elle là-bas, l’intégration serait plus simple et elle ne serait pas obligée d’être elle-même, de se découvrir. Elle pourrait rester secrète.

    {Entre Robin des bois et Robinson Crusoé, je ne sais sur quelle planète j’ai échoué}

    Ainsi son destin tourna-t-il. On l’envoya à la Wammy’s House où on lui fit passer de nouveau test qui durent s’avérer positifs puisqu’elle fut accepter. Les premiers temps elle se sentit cependant cloitrer, enfermé dans une cage doré comme un ange dans une de ses histoires. Elle ne voulait pas trop se lier avec les autres, ne voulait pas souffrir une nouvelle fois de larmes et de séparation. On la trouvait un peu froide, on ne savait pas trop comment la prendre. Et puis quelque uns des orphelins à l’histoire peut-être bien plus sombre que la sienne lui ouvrir leur cœur, elle leur ouvrit le sien. Elle se décontracta, retrouva son caractère altruiste, décida qu’au fond, ici ce n’était pas plus mal qu’ailleurs.
    Elle dut aussi se choisir un pseudonyme en arrivant là, son nom, comme le reste, devait rester caché et au final, ca lui convenait bien. Elle choisi de s’appeler snow : c’était court, la consonance lui plaisait bien et ca lui rappelait ses racines anglaises. Et puis il y avait un sens caché à ce pseudo : il représentait le froid qui s’était abattu sur elle pendant un temps mais aussi la renaissance car après les neiges de l’hiver il y avait le soleil et les fleurs du printemps… Et puis la neige n’avait pas un cœur glacé, elle brulait quand on la touchait à mains nues, une morsure froide et brûlante à la fois.
    Et les années s’écoulèrent, douces et brutales à la fois, lui apprenant la vie, lui apprenant à trouver sa place dans un monde où la pitié ne semblait pas être la loi première ; ici c’était toujours le meilleur qui gagnait, c’était la loi du plus fort ; elle avait parfois l’impression de se trouver dans une jungle civilisée. Elle avait toujours su que les enfants étaient terribles dans leur innocence, ils ne se pardonnaient rien, ils s’écrasaient naturellement les uns les autres et ici, avec leur cerveau débordant d’intelligence, tout était permis. Les épreuves de la vie en avait rendu certains acerbes, froids, manipulateurs et d’autres étaient de fines et fragiles fleurs.

    Il était loin d’être évident de comprendre comment survivre dans ce monde ; les amis d’hier pouvaient être les ennemis de demain dans cette compétition qui les unissait tous dans un but commun. C’est dans ce milieu en équilibre instable qu’elle évolua, fit des choix, affina ses goûts.
    Elle avait toujours aimé les livres à l’époque un peu trouble, gothique, avait toujours voulu en être et porter leurs robes sublimes aussi se prit elle d’affection pour les styles de vêtements japonais comme les gothiques lolitas ou elegant Lolitas, fournissant à sa garde-robe toujours plus de bustier et de jupes en velours et dentelle.
    Même si les relations entre les orphelins n’étaient pas toujours ce qu’il y avait de plus noble et de plus beau, elle se lia d’amitié avec quelques uns de l’orphelinat, en pris quelques autres en grippe. Elle se trouva une vocation en faisant la lecture au plus jeune, passant toujours le plus clair de son temps dans la bibliothèque. Elève studieuse elle n’éprouvait aucune difficultés dans les cours qu’on lui avait attribué et s’entendait plutôt bien avec les autres membres des Alters, groupe dans lequel on l’avait placé.
    Quant à devenir la meilleure de l’orphelinat, ce n’était pas son but premier. Cela viendrait avec le temps mais ce genre de compétition ne l’intéressait pas outre-mesure. Du moins, en apparence. Elles possédaient d’autres motivations qu’elle seule semblait connaître. Elle ne se confiait jamais aux autres, trop prudente, sa confiance ayant été trop entamée.

    .-.-.-.-.-.-.

    Parallèlement à toutes ces aventures qu’elle put vivre à l’orphelinat, qu’elles soient amicales, romantiques, passionnées ou purement professionnelles, elle apprit aussi que la peine de son père était fini, qu’il était libre mais elle ne chercha pas à le revoir et à partir, bien qu’il lui manqua énormément : elle avait bien trop peur. Elle apprit aussi qu’elle avait hérité de tout ce que sa mère lui avait laissé, qu’elle avait hérité elle-même sans doute de ses parents et qui constituait une assez belle somme.
    Mais cela n’a pas vraiment d’importance.
    La roue tourne, et la vie ne s’arrête pas là. Elle suit son court et la jeune fille son bout de chemin.


Dernière édition par Snow le Sam 7 Mai - 11:38, édité 1 fois
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Invité
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyLun 14 Fév - 11:55

Rebienvenue *w*
Snow est une ALTER, tadadada !
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End Snow, the shadows of your steps [the end] End10
End
Snow, the shadows of your steps [the end] 490550Shape3

Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyLun 21 Mar - 14:26

Bonjour ;

Où en est la fiche ?
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Pure Pure
Snow, the shadows of your steps [the end] 384660Alter2

Feuille de personnage
Wammy’s: H / A
Double Compte:
Âge: 17 & 25 ans
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyMar 12 Avr - 20:02

    BONJOUR ! Malheureusement nous nous devons d'archiver ta fiche mais n'hésite pas à en demander le déplacement si tu souhaites la reprendre. Pour cela adresse-toi par MP à un membre du staff.
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Snow Snow
Snow, the shadows of your steps [the end] 387262Alter1

Feuille de personnage
Wammy’s: H
Double Compte:
Âge: 18 ans
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptySam 7 Mai - 21:43

It's finish.
Et je suis inexcusable pour ce... hm... "retard" ¯¬
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End Snow, the shadows of your steps [the end] End10
End
Snow, the shadows of your steps [the end] 490550Shape3

Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: Re: Snow, the shadows of your steps [the end] Snow, the shadows of your steps [the end] EmptyDim 8 Mai - 19:44

Validée jolie petite chose !
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Snow, the shadows of your steps [the end]

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