ACHTUNG: sujet hard angst. Interdit aux -18 ; Justice.
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Sujet: ACHTUNG: sujet hard angst. Interdit aux -18 ; Justice. Mer 17 Mar - 15:06
ATTENTION: je commencerais par vous avertir. Je vous avertis que ce topic réunissant deux des personnages les plus emos et gothiques de la wammy's (et par extension deux des plus austères et flippants) est STRICTEMENT déconseillé à la lecture. Non seulement l'écriture horrible qui fait action en ce moment même vous fera fondre les yeux, vous arrachera les tripes, vous trifouillera le cerveau, vous déconnectera les neurones, vous rendra si laids et défigurés pour la fin de votre vie que vous regretterez d'avoir lu ce post pour l'éternité et la suite de l'éternité et la suite de la suite de l'éternité. Donc non seulement cette écriture sanguinaire vous troublera, mais les faits relatés ici vous tortureront, vous brûleront votre talon, vous empalera au foie, vous mangera l'intestin, vous crèvera les poumons et vous détruira la colonne vertébrale. Toute cette horreur contenue dans ce topic est fortement déconseillé. Le vif ne commencera certainement pas dans ce post, mais il faut prévenir. On va faire simple. Il est strictement INTERDIT de lire ce qui suit. SOUS PEINE DE GRAVES CHOCS.
On aurait pu dire que l'humeur de Holly n'était pas sainte. Après avoir (mal) digéré les choux-fleurs du dîner, les grosses chaussures de claquaient pas joyeusement. Plus directement, l'esprit brumeux de la petite était encore plus embrumé que d'habitude. Devant chaque fenêtre qu'elle dépassait elle regardait les larmes célestes couler, les nuages lourds passer, les éclairs violents claquer. Halloween détestait les orages. C'était bien un comble. Les orages, c'était le temps idéal pour le 31 octobre. Le tonnerre et les éclairs ne pouvaient être que les meilleurs accompagnements pour les cris horrifiés des petits et les hurlements qui essaient de faire peur des autres. La pluie ne pouvait être que le meilleur maquillant (et démaquillant), pour ce mascara, ce rouge à lèvres, toute cette peinture qui simule le sang et l'horreur. Et pourtant Halloween détestait ça.
Quand elle était arrivée en Angleterre, il pleuvait. Quand elle regardait par la fenêtre de l'appartement moderne de son père londonien, il pleuvait. Quand elle était descendue de la voiture de police, quand elle avait levé les yeux, quand elle avait soufflé, il pleuvait. Elle s'en rappelait car les gouttes d'eau déminéralisée brûlaient ses yeux déjà en larmes, elle s'en rappelait parce que ses espadrilles finissaient toujours trempées. Son père, par souci, peut-être même pour acheter sa fille, lui avait acheté de belles bottes cirées, des collants rayés, des rubans, de la dentelle. Et elle s'était laissée faire, sans se faire embobiner. Certes, ce qu'elle portait, c'était de son père. Son père qu'elle avait fui, sans qu'il ait fait quoi que ce soit, à part essayer de racheter. Elle préférait de loin le soleil du Brésil. Du Mexique. Du Texas. Certes, il n'y pleuvait pas, mais la chaleur et le soleil provoquaient des orages. Mais justement. Halloween n'aimait ça que quand les bras cuivrés de sa mère l'entouraient.
Sans, c'était comme une playstation sans disque. (Et cette référence, elle vaut de l'or, warning.)
Ainsi les grondements célestes l'amenèrent à la Common Room. Vide depuis que la dictature jumeaucratique c'était installée. Enfin presque. Halloween avait les yeux bien trop fatigués pour pouvoir regarder un écran. De plus, jouer sans Matt était comme assister à un orage sans Maria Aven. Ces jumeaux ! Pourquoi voulaient-ils hacker ces fichus dossiers ? Chacun dirait tous ses secrets sans problèmes ! Halloween gueulerait qu'elle s'appelle Holly Aven et qu'elle portait des vêtements en coton sale et usé avant ! Elle s'assit, ou plutôt s'affala derrière le sofa. Ce sofa même où elle regardait son dieu vivant jouer, quelques jours après son arrivée. Ce sofa même où elle avait commencé à trouver du soleil dans le ciel de Winchester.
Tiens, une boite de jouets. La pacifist poussa son sac dans lequel elle avait mis des livres à lire et souleva le couvercle de la boîte à trésors. Elle était à moitié vide. Les orphelins ne sachant que donner aux rois devaient puiser dedans. Elle fouilla. Il n'y avait quasiment que des legos. Des Indiana Jones. Elle en prit un au hasard. Indy avait une sale tête dessus. Même pas foutu d'avoir une moustache normale, virile, comme Mario. Il avait dans la main quelque chose de bizarre. Quelque chose qui oscillait entre une baguette magique harrypotteresque géante et une laisse visant à promener un nuage invisible. Si vous ne voyez pas comment c'est cliquez ici. Elle le retourna plusieurs fois entre ses doigts, ouvrit sa trousse, déchira des papiers et s'entreprit de cosplayer le lego. Elle collait des bouts de papier coloriés avec son stylo avec soin et application, en passant sa langue sur ses lèvres. Au moins, cela l'occupait. Elle ne pensait pas à ses amis otages, non, elle ne pensait plus à ces tyrans... Ce qui donna à peu près ça. (C'était peut-être un peu mieux fait avec H., mais je peux vous assurer que ses doigts autre part que sur une manette sont très maladroits.)
Elle en chercha alors un autre. Elle trouva une femme lego, surement la deuxième d'Indy, elle en savait rien, mais une femme sans cheveux. Drôle d'idée d'offrir des cheveux lego à Ghost et Willow. En fouillant encore elle trouva un autre chapeau Indiana. Bien sûr, dans les jouets, les choses les plus importantes (comme les cheveux d'une femme ou la chaussure droite d'une Barbie) disparaissent. Alors que les choses les plus inutiles (comme le chapeau d'Indiana ou le peigne rose de Barbie) étaient toujours dupliquéq. Logique. Elle essaya de faire la même chose pour Luigi mais le papier ne collait pas sur le corps en plastique du futur Luigi. De plus, Luigi était de la même taille que Mario...
De rage, Holly jeta son Mario et son Luigi plus loin. Au même moment, un des tyrans arrivait. Elle entendit alors le craquement du plastique écrasé. C'en était trop. Elle jaillit comme un diable et se jeta sur le fracasseur de crâne de Mario lego.
Sauf que c'était Justice.
Que faire quand on a commencé à le marteler ? Il fallait continuer.
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Sujet: Re: ACHTUNG: sujet hard angst. Interdit aux -18 ; Justice. Jeu 18 Mar - 14:04
[Attention à la bouléitude et l'idiotie fort lourde de ce post. Et Justice dont le caractère est totalement rendu idiot ==""""]
« GWAAAAAAAAAAH !! »
Justice sursauta et son cœur ne fit qu'un bond avant qu'il ne remarque la chose accrochée à ses pieds. Il avait frôlé la crise cardiaque. Lui, celui qui avait prit l'orphelinat en otage.
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Tout avait commencé quelques instants auparavant. C'était une immonde soirée d'hiver, il faisait à moitié nuit, et le ciel grondait. Un orage imposant, qui faisait trembler les pierres ancestrales de l'orphelinat, qui imposait son bruit à tous, sans qu'on ne lui ai rien demandé. Pourtant Justice aimait l'orage, contrairement à d'autres orphelins, plus ou moins nombreux. C'était le courroux céleste, c'était la preuve que des choses, là-haut, les punissaient. Qu'ils lui donnaient une mission, un mission de premier ordre. Souvent, quand il y avait un temps identique à celui-ci, Jasper Hargreaves lui faisait confiance, et se débrouillait pour faire une bonne action, histoire que cela se calme. Récemment, il avait dépecé des araignées en treize morceaux, et avaient disposé ces derniers autour de lui, en cercle, une bougie allumée au milieu. Malheureusement, l'expérience rata totalement au moment ou le vent, avec force et brutalité, s'engouffra dans sa chambre, emportant sur son passage les bouts d'insectes, qui s'éparpillèrent alors dans la pièce. Partout, dans la pièce. Y compris sur les étagères, dans la commode restée ouverte, sous les draps. Mais Ju' s'était délecté de cette situation, et avait joui de ce message que lui avait envoyé les forces... D'au dessus.
Malheureusement pour lui, il aimait aussi Aphrodite. Oui, la psychopathe de l'orphelinat, qui avait assassiné de sang froid Bella, et ayant blessé Edward. Malgré la dangerosité de cette action, tout le monde, à son grand dam, approuva l'assassinat et la souffrance qui serait infligée aux deux orphelins. Y compris Justice, qui aimait, de toute façon, n'importe quelle action de la jeune fille. N'importe quel geste de la jeune fille. Qui se régalait de tout les mots qui sortaient de sa bouche délicate de déesse. Mais elle, elle ne faisait rien. Elle ne répondait à rien, elle ne comprenait rien. Elle était soit trop naïve, soit bien trop égoïste, soit absolument narcissique, soit... idiote. Soit sadique, mais cette hypothèse était prouvée depuis bien longtemps. C'était ainsi que la déesse de l'Amour n'avait pas vu les petits bras saillant du garçon qu'il secouait à longueur de journée devant elle, l'avait aidée à prendre l'orphelinat, avait bougé ciel et terre pour participer à cette action. Avait tout simplement joué au petit chien domestiqué, pour qu'elle le regarde enfin. Et qu'elle arrête de s'enticher de cet air hautain qui lui était si connu.
Si l'on partait du principe qu'il était arrivé des bonnes [L'orage] et des mauvaises choses [Le comportement d'Aphrodite], on pouvait arriver à la conclusion générale que l'humeur de Justice était visiblement... Très mauvaise. Oui, parce que Aphrodite remportait les 200 points de PV de Justice, et que l'orage n'en possédait que 20. Aucune chance du côté de mère nature de vaincre la jeune fille aux cheveux verts.
C'était la peur au ventre et l'envie exorbitante de crier sur quelqu'un qui le mena, en cette heure tardive, à la common room. A cette heure-ci, tous devait dormir, sans aucune exception qui n'étaient faites, en dehors des nouveaux dieux qui pouvaient faire ce qu'ils désiraient (et bien plus encore) dans l'enceinte de l'orphelinat – et dans tout les cas, un dieu de dors pas. Il guetta le moindre bruit, le moindre souffle, la moindre alerte et n'importe quels autres joies qui paraitraient suspectes – tels que les souffles saccadés s'extirpant des placards de la cuisine. Malgré son désir qu'il souhaitait assouvir depuis maintenant plus d'une demi-heure, la fatigue commença à s'emparer de son corps et de son âme lorsqu'il franchit le seuil de l'imposante pièce, vide de toute forme de vie. Ou peut-être pas.
Au loin, près d'une fenêtre, de nombreux objets éparpillés, que Justice ne parvint pas à distinguer. Surement un amoncellement pathétique de poupées blondes parées de rose et de dentelles. Il se surprit lui-même à ne pas vouloir leur arracher la tête, mais plutôt à sourire niaisement devant le jouet des enfants, s'imaginant son enfance disparue, ou il s'amusait à couper les cheveux et arracher vêtements et tête a ses pauvres marionnettes lui souriant comme Et puis un enfant, une orpheline, visiblement – qui pouvait jouer à la poupée en dehors d'une fille, voyons.
Bingo, plus 30 points de PV !
Halloween, gamine surexcitée et obnubilée par la fête qui portait son nom.
Il s'approcha à pas de loup. Justice était heureux de sa trouvaille, de sa proie. L'adolescent, sourire sadique, presque cruel, au lèvre, eu la très bonne idée de surprendre la fillette par derrière. Quand son pied droit, trainant de fatigue, trébucha et écrasa quelque chose.
« GWAAAAAAAAAAH !! »
Et tout se passa très vite.
L'attaque de la brebis sur le loup était absolument grotesque, et pour preuve, le carnivore frisa la syncope. Une gamine accrochée à la jambe, lui faisant presque glisser son pantalon finement repassé du matin même. Le cri qui lui avait échappé complètement burlesque.
Il baissa les yeux vers la chose informe.
« Toi. »
Il laissa échapper un long souffle d'accablement, anéanti par ce qui lui était arrivé...
« Tu ne devrais pas être là. »
« ... Et tes joujoux, encore moins. »
… Et la fabuleuse soirée qui l'attendait. ... C'est bien sur humoristique.
Invité
Sujet: Re: ACHTUNG: sujet hard angst. Interdit aux -18 ; Justice. Mar 23 Mar - 13:13
En entendant le cri aigu et strident de ce dieu vivant qu'était Justice, Halloween se colla à sa jambe gauche et y frotta sa joue. Elle ignora ce qu'il dit ensuite, parce que cette autiste se concentrait fort sur le massage de joue. (Elle était seulement autiste dans ces cas là, mais pas sur l'ordi. Qui n'a pas vu de geek écrire, converser, chatter, grapher, regarder, rechercher et lire en même temps ?) Bref elle était fort occupée à essayer des ronronnements et elle se rendit compte à ce moment là que le gars qu'elle était en train de dorloter (…) était un de ses pires ennemis.
Elle se releva alors d'un bond, les poils hérissés sur sa tête (plus qu'ils ne pouvaient l'être auparavant) et … oui, elle imita le crachat d'un chat. Bref après avoir montré toute cette violence expressément réduite en trois secondes, elle se dépoussiéra sa robe infectée de poussière indigènes puis éclaircit sa voix. Mais pour quoi dire ? Bonne question. Elle resta alors plantée à se racler la gorge de façon très polie et humble, donc très disproportionnée à notre Halloween. Et un éclair fulgurant les éclaira. Et elle sursauta. Elle essaya de se boucher les oreilles pour être isolée du tonnerre. Mais il suivit de deux secondes près, plus branlant (je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours des pensées perverses quand je vois ce mot, branler) et plus bruyant que jamais. Son premier réflexe fut de s'agripper au premier truc venu. Et le « premier truc » c'était Justice. Elle se serrait fort contre lui, le visage enfoui sous sa veste noire, contre son cœur qu'elle entendait battre. (Ne vous inquiétez pas le topic ne part pas dans ce sens là.) Sauf que bien de temps après que la frayeur se soit passée, Holly restait collée comme une huître à son rocher (saluons le groupe facebook qui les dénigre, les huitres hein pas les rochers) Au fur et à mesure que le temps passait, elle n'en pouvait plus et finit par exploser de rire toute seule en se roulant par terre, sur les chaussures cirées de Justice. Un rire lugubre piiiire que celui de Justice piiiire que celui des jumeaux piiire que celui d'Aph... non quand même pas. Bref un son bizarre qui résonnait. Il fallait que Justice fasse un nouveau cri, ça aurait fait un stéréo génial. En remixant un peu, on avait le nouveau tube de David Guetta. Qui ressemblerait à une des ces chansons de variété chinoises avec les chanteuses dont les voix sont des ultrasons.
Bref elle se redressa dignement (j'aurais pu faire une longue description du rire machiavélique nasal et aigu de ce moment fort en drame et en tragique mais quand j'avais essayé de décrire un cri de Halloween ça avait fait la longueur de tout le rp), ne se nettoya pas car à quoi bon. Et donc elle se rappela que c'est à cause de lui qu'elle était en train de massacrer un Indiana Jones en mode emo, à cause de lui, en partie, mais il représentait la classe qui la rendait siiii lugubre. Son regard se fit noir noiiir. (Je précise que Halloween est souvent comparée à un diable qui sort d'une boîte. Car elle change très souvent d'humeur, mais à une vitesse recordesque)
C'est à cause de lui qu'elle se vidait de ses citrouilles, c'est à cause de lui qu'elle ne pouvait jouer avec ses amis, c'est à cause de lui qu'elle mangeait des trucs qu'elle aimait pas. Et surtout c'était lui qui venait d'écraser son lego customisé unique en ce monde. Et même si elle l'avait lancé loin par rage, et qu'elle aurait fini par le destroy elle-même, elle se promit de faire regretter à Justice d'avoir écrasé son oeuvre, plein de mépris et d'aversion. (Justice qui écrase de lego, hein. Parce que pour elle, il 'avait bien fait exprès, comme quand les gens écrasent leurs mégots de cigarette, ou dans Kill Bill quand la meuf se plait à détruire l'oeil de son adversaire, en frottant ses orteils contre la bouillie et le sol.) Pas un seul instant elle n'avait eu mal pour lui, car marcher sur un lego est une épreuve bien difficile pour les pieds, et de toute façon il avait ses chaussures vernies. Elle ramassa les débris de légo et le regarda, méfiante.
« Rembourse-moi ça. »
Rarement on voyait Halloween avec une expression pareille. En général, quand elle ordonnait quelque chose, c'était en sautillant et en s'accrochant aux vêtements, pour être sûre de ne pas être refusée. Dans sa voix soudainement posée résonnait la détermination et la volonté du feu de Konoha. La pacifist n'aimait pas être désobéie. C'est bien pour cela que l'harcèlement était sa méthode favorite. Elle était absolument assurée de la réponse. Mais là, pourquoi elle n'y recourait pas ? Ne tenait-elle pas à son lego ? (Non. Mais c'était une question rhétorique.) Elle le força à s'asseoir, et s'assit en face. Par le regard. C'était la force des jedis. De toute évidence, elle voulait que Justice lui fournisse des jouets au moins aussi bien que legoIndianaMario ET qu'il joue avec elle.
… (Suspens.) ... (Pub.)
HS: c'est assez débile, j'ai pas si comment faire démarrer l'action.
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ACHTUNG: sujet hard angst. Interdit aux -18 ; Justice.
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