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  Justice - "Bittersweet" (EN COURS)

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Invité
Sujet: Justice - "Bittersweet" (EN COURS)  Justice - "Bittersweet" (EN COURS) EmptyDim 23 Oct - 0:35

Jouir de la foule est un art.




PSEUDONYME : Justice. Même s'il n'est finalement pas le plus apte à symboliser la justice, il ne vit que pour ce désir de justice. A son image, du moins.
NOM : Hargreaves
PRÉNOM(S) : Jasper
QI: 203
DATE DE NAISSANCE : 09/09
ÂGE : 19 ans
SEXE (✔) : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Anglais
ANCIENNETÉ : Arrivé à l'âge de 11 ans à la Wammy's House, le 12 Mars 2001
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Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne.





Couleur des cheveux : Noir corbeau.
Couleur de la peau : Rosée
Tatouage/Piercing ? : Aucun ! Pourquoi salir son corps ?
Couleur des yeux : Bleue à la base, il préfère se ballader avec des lentilles rouges.
Taille en centimètres : 182 cm
Corpulence: plutôt gringalet, mais bien proportionné diront-nous.





Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière.




Calme
A l'écoute
Souriant
Passionné
"Sorcier"
Amoureux
    Manipulateur
    Fourbe
    Asocial
    Passionné
    "Sorcier"
    Paranoïaque
Justice, vous le voyez, c'est cet homme en quête de pouvoir. Mieux, en quête de justice. D'une Justice insatiable, d'une justice à son image. La justice de la vie, la justice de la réalité. Justice ne cherche pas à compatir. Justice agit. Il agit, il sévit.

Justice, c'est cet homme qui récite du Baudelaire dans les couloirs de l'orphelinat. C'est celui qui a toujours l'édition limitée et d'époque des Fleurs Du Mal dans sa poche, dans son sac, qu'importe, il l'a, il la protège.
Mais les orphelins, pourquoi, pourquoi s'en éloignent-ils ? Pourquoi ne cherchent-ils pas à croiser son regard ? Car Justice peut faire mal. Il peut détruire. Il peut vous effrayer comme jamais vous n'avez été effrayé. Justice, o Justice.
Il marche, il pense, il lit dans sa tête, il apprend des romans par cœur, il connait Baudelaire sur le bout des doigts. De la même façon qu'il connait ce qu'il aime sur le bout des doigts.
Les insectes, ces animaux faibles, petits. Ces animaux qui font peur, qui peuvent porter dix fois leur poids. Ces petites bestioles qui peuvent s'infiltrer partout, qui peuvent se glisser sous des portes, dans ses vêtements. Justice rêverait de pouvoir s'infiltrer là ou il veut. A défaut de ceci, il se contente de collectionner ces insectes. Ah mais, non, il ne les nourrit pas, non il ne s'en occupe pas, non il ne les fait pas grandir. Car il les tue. Il les détruit, un par un, leur injectant un produit mortel qui les durcit. Il les prive de leur liberté d'action, il se venge.

Lui aussi, aurait voulu être un insecte. Il aurait voulu être une araignée, une araignée dangereuse. Car ne nous voilons pas la face, il est dangereux. Souvenons-nous de cette période ou il avait contrôlé l'Orphelinat, à l'aide de la femme de sa vie et de deux autres fous. Il avait tué cette pauvre Bella. Mais il avait tellement aimé son souffre rauque, il avait jubilé de voir celle qu'il aimait heureuse. Il avait touché le pouvoir suprême du bout des doigts. La femme de sa vie... Aphrodite. Déesse de l'amour. Il ne l'oubliera jamais, il ne s'en séparera jamais. Même partie, Aphrodite resterait sa muse, son inspiration, son modèle, et sa plus grande peur à la fois.

Justice, c'est cet homme qui joue. Oh oui, il joue, il s'amuse. Il s'amusera de vos angoisses, il vous parlera, il vous sourira, il aimera ça. Et puis il sortira sa lame de sa poche et la fera glisser contre ses doigts. Parfois il saignera, puis léchera sa plaie, parfois non. Et ne vous quittera pas des yeux. Vous êtes pour lui un roman dont il faut soulever la couverture pour découvrir les secrets d'écriture. Et il déchiffrera, traduira en cinquante langues étrangères ce que vous lui cachez.
Il en sera sur, puisque les forces noires sont de son côté. Oui, le monde morbide, de la mort, il l'aime. Il a toujours sur lui un jeu de tarot divinatoire. En plus des Fleurs du Mal, oui.
Parfois certains lui demandent une divination. Souvent ils regrettent. Car Justice inquiète, Justice pourra vous mentir, voir quelque chose et le cacher, mais vous n'êtes pas dupe, ce sourire, vous savez ce qu'il veut dire. Mais vous ne lui ferez pas remarquer, car si vous remettez sa décision en doute, il devient fou. Un vrai fou furieux. Ne le sous-estimez pas, vous y laisserez votre âme.

- Justice, enchanté.





Le beau est toujours bizarre.




    Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.


    Définissez vous en une phrase.
    • Non.


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
    • Une corde.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
    • Finnegans Wake de James Joyce.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
    • « D'un point de vu biologique... »


    La petite manie dont vous vous passerez bien ?
    • Caser des citations partout.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
    • Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.





La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même.



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Crédit : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, La Mort des amants


Voila, je nais. Je ne sais pas ce que je vais devenir, mais je vis. »





« Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux. »

{Jasper // 5 ans}



Devant l’étagère, le garçon s’arrête et s’installe face au meuble, imposant. Il monte avec facilité sur l’échelle pour prendre un livre, le premier qui lui passerait sous la main. Celui-là racontait l’histoire d’une femme qui rencontrait quelqu’un, et cette personne, si jeune soit-elle, était son père.

- J’aime pas

se répétait-il intérieurement en bougonnant, lui, enfant avide de sensations fortes et d’histoires traumatisantes, de légendes sanglantes et terribles, comme celle qu’il avait lu une fois, l’existence d’une femme, Bloody Mary, qui, lorsque on l’invoquait par quelques moyens compliqués et flippants, apparaissait, et attaquait son invocateur. De plus, son visage serait recouvert de sang, ses mains également, et elle sort d’un miroir. C’était ce genre d’histoires que l’enfant aimait, depuis qu’il savait lire, soit depuis l’âge de 3 ans (grossièrement, entendons nous bien), ce qui lui valut plusieurs rendez-vous chez des psychanalystes et autres médecins… Sans grands résultats, puisque le petit dom se rattachaient à ces même légendes dans le but de calmer ses nerfs.

Alors, il le reposa aussi vite qu’il l’avait pris, et sortit un autre livre, plus épais, écrit en plus petit. C’était une traduction du Français, mais ça n’avait pas l’air mal. Baudelaire. Les fleurs du Mal, de Baudelaire. Il ouvrit une page…

[…]
At that very moment his reason departed.
A crape of mourning veiled the brilliance of that sun;
Complete chaos rolled in and filled that intellect,
A temple once alive, ordered and opulent,
Within whose walls so much pomp had glittered.
Silence and darkness took possession of it
Like a cellar to which the key is lost.
[…]


Et il fut frappé. Subjugué par tant de beauté. Tant de sentiments qui étaient énoncé dans ces quelques phrases. Un vague, une vague de joie et de bonheur se déversa en lui, comme s’il tombait amoureux. Et c’était le cas, il tombait amoureux de mots. D’une écriture. Dès lors, il apprendrait le français, pour comprendre à sa juste valeur ces vers, sublimes.
Troublé, il reposa le recueil, et le nom du livre, il n’aurait pas à le noter, tout resterais encré en lui, comme une tache qui resterait accrochée à un vêtement. Le poète resterait accroché, à son âme…


« Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. »

{Jasper // 5 ans }


- Allez, vient Jasper ! On va à la fête foraine !

L’enfant, assis tranquillement sur son lit avec des manuels de français, et des recueils de poèmes envahissant son lit, plie ses toutes petites jambes d’enfant et se lève, lassé. Toujours sans dire un mot, il ouvre la porte en se mettant sur la pointe des pieds, et descend les grands escaliers de sa maison. Enfin en bas, et continuant à ne rien dire, il met ses chaussures avec facilités, sous le regard attentif de sa mère, et puis son manteau. Tout cela fait, il ouvre la grande porte en chêne massif de la demeure, et se dirige vers la voiture, suivi de près par sa mère, lançant un sourire moqueur à son fils. La voiture, une grosse Land Rover hors de prix qui ne servait à rien dans cette banlieue calme, sans sable et côtes difficiles pour lequel un 4x4 serait vraiment nécessaire. Il ouvrit donc la porte du côté passager à l’arrière en tirant tout de même un peu, s’assit confortablement au fond de son siège, et attacha sa ceinture. Sans un mot. Déjà 10 minutes qu’il n’avait pas parlé. Et ce comportement était très courant, voire même habituel chez Jasper, qui préférait communiquer par le jeu du regard, et n’ouvrir sa bouche que quand cela était vraiment nécessaire et qu’il ne puisse pas faire autrement. Alors il préférait ne rien dire. Certains croyaient même qu’il était sourd-muet, de part sa capacité d’écouter quelqu’un parler sans le regarder dans les yeux, donnant donc l’impression de ne pas être écouté, et de parler dans le vide. Jasper pouvait frustrer des gens même sans rien dire, ni les regarder, et c’était ça qui était plutôt bien pensé chez un enfant de 5ans, qui devrait jouer, s’amuser avec d’autre enfants de son âge. Rigoler, se dépenser, et toute sortes de choses que l’enfant n’arrivait pas à acquérir, et dont les parents avaient abandonné toute socialisation …
Durant le trajet, il regarde le paysage, accoudé sur sa fenêtre, toujours désintéressé du monde intérieur.
Et puis, sa mère gare la voiture. Ils sortent de la voiture : Une foule impressionnante, un brouhaha incessant, une impression d’être oppressé, parmi ces rires et ces cris de joie. Des jouets, des ballons, des pistolets à billes, des couleurs chatoyantes, une chaleur épouvantable, voila ce qu’était une fête. Ici, foraine. C’était la première fois de sa vie que Jasper voyait autant de monde agglutinés au même moment, à un même endroit courant, et en perpétuel mouvement. Alors, comme pris de peur, il montra une marque d’affection à sa mère, et se cacha derrière son dos, lui agrippant avec force la longue jupe rouge qu’elle portait. Perturbée par se soudain intérêt pour sa personne, Jane lui tint la main, avant tout autant de fermeté, ne voulant lâcher son petit garçon pour rien au monde : il se perdrait, paniquerais au plus haut point, et à 5 ans, malgré son jeune âge, il pouvait être très vif, lorsque la peur s’emparait de lui. Elle esquissa un sourire quand Jasper lui écrasa les fesses à la vue d’une petite fille rousse mangeant une glace, et tenant un ballon bleu flamboyant à la main.

- Mon cœur, qu’est-ce que tu voudrais qu’on aille voir pour te faire plaisir ?

Elle dégageait une réelle envie de procurer du bonheur, et tant que Jasper se sentirais bien, elle pourrait faire tout et n’importe quoi. Tout en marchant, Jasper regardait très vite chaque côté de sa tête, comme pour guetter un danger qui n’arriverait pas. Et puis, il aperçut une petite tente noire, avec inscrit dessus la mention « Satisfait ou remboursé. Voyance ’’presque’’ gratuite. » Il connaissait ce mot… Voyance… comme une machine, et ferma les yeux, et tenta de se souvenir de la définition qu’il en avait lu. Il se souvenait qu’elle l’avait marqué, mais un trou se présentait devant lui. Soudain, il les rouvrit, et la définition lui vint en tête : D’après le dictionnaire, ’’ la voyance est la faculté de percevoir des phénomènes hors de portée des sens naturels, de connaître le passé, l'avenir.’’ Mais, pour lui, la définition qui l’intéressait le plus, était le seconde : ’’Aptitude du poète, de l'artiste à saisir les choses au-delà de leur apparence. Et celle-là, il la préférait largement.’’ Alors il montra d’endroit le petit coin, et entraina sa mère dans la foule pour y accéder. Il VOULAIT avoir l’inspiration d’un poète, comme dans l’antiquité, quand l’inspiration venait des muses et des dieux. Un sentiment de supériorité pris le devant dans l’âme de Jasper, et il décida qu’il devait absolument, sous aucuns prétexte, découvrir cette science des poètes, les poètes ses messies, peut-être même Baudelaire. Sensation exquise qu’était d’arriver au pouvoir du héros de sa vie.
Il rentra dans la tente. Comparée à l’extérieur, il faisait nuit dans cet endroit, comme si en quelque secondes, le soleil avait abandonné sa course. Des tapis et foulards étaient accrochés un peu partout, et pendaient du haut. Au fond, à droite, un table était disposée, sur laquelle reposait un paquet de carte, et une nappe bleue nuit avec des motifs d’étoiles noires. Il s’approche doucement de la table, derrière laquelle une femme avec de longs cheveux noirs est assise, tête baissée. Et pour la première fois depuis le début de l’après midi, Jasper ouvrit la bouche.

- Madame, vous faites apprendre la voyance ?

La femme leva rapidement les yeux, et put alors apercevoir l’enfant, dont les yeux brillaient de milles feux, devant cette femme qui cachait le savoir de son héros. Elle, elle lâcha un sourire moqueur, devant la demande de cet enfant qui paraissait ignorant.

- Non, petit, mais je peux t’apprendre des choses de toi que tu ne sais pas si tu le souhaite… Madame, ça fait 5£ pour les 10 minutes de consultation. Si vous voulez bien sortir ?

Sans qu’elle n’ait eu à donner son avis, Jane se retrouvait maintenant les bras croisés devant la tente, à attendre son fils, qui paraissait fasciné par cette femme.
10 minutes et 26 secondes plus tard, Jasper sortit. Différent. Le visage éteint. La tête baissée. Comme si on lui avait annoncé la venue du diable en personne. Sans dire un mot, il reprit sa route, ignorant sa mère qui le suivait maintenant, perplexe. Elle courrait même presque. Après un enfant de trois ans qui ne saurait pas par ou sortir de cet endroit. Par chance, après avoir escortée Jasper pendant près d’une heure, ils arrivèrent à la voiture, et l’enfant d’assis, toujours sans dire un mot. Et puis, soudain, il leva la tête, et d’une voix solennelle, il dit :

- Elle m’a dis que je pouvais voir l’avenir. Ses cartes, je les connais maintenant. Et j’ai appris quelque chose de mal qui arrivera dans longtemps. Quelque chose de très mal, ne me demande rien, s’il te plait maman.

« Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ; »

{Jasper // 9 ans}


Le garçon, assit sur l’herbe. Il a le regard vide. Ses bras entourent les jambes qu’il tient contre son corps frêle et délicat. Ses mains tripotent délicatement une minuscule fourmi noir qui gigote et secoue ses pattes, comme pour se dire qu’elle pourrait s’échapper. Des griffes du garçon. Aucune chance. Lui, il l’observe sous tous les angles, comme fasciné par cette arachnide repliant son abdomen à répétition pour se ’’défendre’’. L’enfant, d’un geste prend une goutte d’eau sur son doigt et la dépose sur son animal d’un jour. En quelque instants, la fourmi calme ses ardeurs et meurt, noyée, sans que son corps n’ait été abîmé, et c’était le principal. L’enfant esquisse un sourire, tout en observant l’agonie de sa fourmi, toujours jonchée sur sa main. Tout à coup, comme revenu à ses esprits, il étire ses jambes flageolantes, et, d’un mouvement ample, se lève, pour marcher jusqu’à la maison.

Il rentre dans sa chambre sans dire un mot, et ses cheveux noirs se reflètent à la lumière du soir d’été, qui illumine la ville d’Oxford, ou il a vécu. Il ferme la porte, et pose alors sa fourmi sur son bureau, propre, et surmonté d’une étagère, ou s’entassait simultanément livres et bocaux. Déjà gisent une multitude d’insectes de toute couleurs, formes ou originaire de pays étrangers.

- Jaspeeer !! On maaange !! Il serait tant que tu te bouge, tu n’es pas sorti de la journée…

Personne ne l’avait remarqué tout l’après-midi au fond du jardin, avec son attirail de parfait entomologiste, à observer les insectes, et à s’endormir pour rêver de tout et de rien, au calme. De toute façon, il restait souvent seul et cloitré, dans sa chambre ou bien dans le petit coin qu’il avait mis en place au fin fond du jardin, dont même sa sœur et son frère ignorait l’existante, sous un grand chêne, imposant. Tout comme l’enfant. Dans ces moments où il était maitre de ces êtres incomparables à la grandeur humaine, au pouvoir humain, pouvoir de vie ou de mort.

- Oui, je viens. Annonça-t-il d’une voix solennelle, de velours.

Il se leva donc dignement, et traina les pieds jusqu’à la cuisine.
Quand il arrive, tout le monde est déjà installé, Il s'assit donc à sa place, celle du bout de table, face à son père, à l'opposé, Sa place était un peu la preuve du pouvoir qu'il exerçait chez lui, malgré son âge, Jasper aime commander,
A sa gauche, sa sœur, Ana, de 1 an sa cadette, elle l'ignore, ne le regarde même pas. Et cet intérêt est réciproque, puisque, du point de vue de Jasper, elle n'existe que pour embellir le paysage. Et encore, elle n'embellit en fait pas grand chose, puisqu'elle n'est qu'un fantôme dans la vie du garçon. Son père, lui, regarde à l'extérieur, comme souvent, muet.
A l'opposé de lui-même, son frère grand-frère, Marvin rigole et chantonne en écoutant du disco, et secoue de longs cheveux bruns, les yeux brillants, en ayant la joie de vivre. Et sa mère… sa mère…
Celle qui l'a mis au monde, celle qui lui a donné la vie. Grâce à elle, Jasper vit, il vit pour la poésie et Baudelaire, il vit de tout son soul, il profite de la vie, même si certains le croient plutôt… ''Bizarre''.

Quand il finit de manger, il rapporte ses affaires de repas à la cuisine, et s'infiltre discrètement à l'extérieur avec une lampe de poche. Il marche à tâtons, pour faire attention à la vie qui pourrait se trouver sous lui, musaraignes et autres petits rongeurs de jardin. Puis, il s'arrête, sur la gauche, il tourne les yeux, et approche ses pupilles du gazon, tout en illuminant avec sa lampe de poche l'herbe grasse un peu humide. Et soudain, son visage s'illumine, Il tend ces mains et attrape une bête: une superbe blatte noire, frétillante et plutôt désorientée, qui ne demande qu’à être posée sur ses pattes, et surtout, sur la motte de terre brune, au sommet de laquelle elle se trouvait avant son enlèvement. Avec tact, il l’immobilise, et la met, encore vivante, dans la poche de son veston. Sans faire un bruit, et rentre encore une fois chez lui, et se glisse dans la chambre sans un bruit.
Une fois dans sa chambre, sombre et plutôt scabreuse, il s’assit en tailleur, entouré de ses bocaux remplis de liquide verdâtre et dans lesquels flottaient toutes sortes d’insectes, sublime effroi visuel.

A seulement 9 ans, Jasper savait manier une seringue de chirurgien, et les poisons euthanasiques. Ce moment qui allait suivre, il y était habitué depuis certain temps, depuis la découverte de son amour des insectes, et lui procurait la sensation d’un bonheur exquis et éphémère que de leurs donner la mort afin de les faire vivre pour toujours. Un large sourire se dessina sur son visage fin, et il entreprit alors de piquer la bête, lui injectant un sérum qui l’empêcherait, en quelque sorte, de ’’vieillir’’, qui ferait garder à l’animal son aspect vivant. Et c’est cela qu’aimait faire Jasper. En plus de vénérer Baudelaire et ses Fleurs du Mal.
Quelques instants plus tard, la blatte était raide morte, et épinglée, elle sur un panneau en liège qu’avait accroché Jasper au dessus de son mur. Un petit moyen simple pour faire de beau rêve : dormir avec des insectes. Hem.

« Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes. »

{ Jasper // 11 ans }




« un rêve, je suis dans un rêve, je le sais… mais… où suis-je ? Un cube, une boite je
crois… La porte s’ouvre ! … Papa ? Maman ? Qu’est-ce que vous faites là ?!
Répondez-moi ! Maman !!! Je suis là ! Tu ne me vois pas ? Non, elle ne me voit
pas. Pourquoi marchent-t-ils la tête baissée ? Papa ? Regarde-moi, s’il te plait !
Oui, lève encore un peu les yeux, papa… »


- Aaaaah !!!! Où… où… ou suis-je ??

Jasper était dans son lit. Son corps perlait de sueur, et son souffle était saccadé, comme s’il avait couru un 4 x 500 mètres à fond, au point de se laisser s’étouffer. Le petit enfant aux cheveux bruns se redressa et s’assit au bord de son lit. Il prit un vieux mouchoir qu’il passa sur son visage fin, et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues.

- Cela arrivera dans peu de temps… Je le sens…

Et alors, les larmes redoublèrent d’intensité. De petit garçon taciturne, il devenait sensible et réellement triste. Et lui seul savait pourquoi, c’était le secret qu’il gardait au plus profond enfoui dans son cœur, son petit cœur d’enfant désorienté par son pouvoir, et par la vie.
Comme pour oublier, il prit un livre de son étagère, un énième recueil de poèmes. Il savait que selon la page qu’il ouvrirait, il ne passerait plus la nuit de la même façon. Alors, il ferma les yeux, et feuilleta les pages jaunies du livre. Il se souvenait du jour où ses parents le lui avait offert. Un soir, alors qu’ils rentraient de l’université, ils avaient annoncé que la bibliothèque décidait de racheter des livres neufs et que ceux qui étaient vieux et abimés, seraient donnés à des associations. Et c’était à ce moment là que Jasper avait demandé, du haut de ses 7 ans, s’il pouvait en prendre quelque uns, tout en repensant au premier qu’il avait vu, et qui l’avait fait tomber sous le charme. Quand il les rouvrit, il aperçut la page choisie : Un poème, appelé La fontaine de sang. Alors, son regard se figea sur les lignes, et il parcourut les vers du poètes des yeux, comme effrayé par leur consonance.

Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

A travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.

J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !

J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !



Troublé, il referma l’ouvrage, et on pouvait lire sur ces lèvres ces quelques paroles, avant qu’il se rendorme, avant de retourner au pays des rêves…

- Je vous aimais, je le jure. Je… vous.. aimais…
[…]

Et le sommeil, ce sommeil destructeur, Jasper s’en voudrait pour toujours. Il dormit 14 h dans la nuit, après son cauchemar, à peu près entre 3 heures du matin et 5 heures de l’après midi. Et à son réveil, son rêve, tout entier était revenu dans ses pensées, il se souvenait maintenant de se qu’il advenait de son père, du regard. De tout. Assis sur le rebord de son lit, il observa tout ses ouvrages, La véritable histoire de Blanche-Neige en faisait partie, cette histoire pour les tout petits que Jasper possédait dans sa vrai version, une version cruelle, noire et cruelle, ou la mort chevauchait la vie, et ou l’humain ne se retrouvait qu’au statut d’être inférieur. Cette légende était une de ses préférées, et elles faisaient parties de son quotidien, et il lisait au moins une fois par semaine chacun de ses livres, ses précieux livres.
Et puis, la porte s’ouvre.
Un homme. Plusieurs, en fait. Ils entrent en trombe dans la pièce.
Jasper, lui, ne réagit, il est seulement choqué. Choqué que des inconnus entre dans sa chambre, sans demander la permission, et qu’ils se permettent de tout mettre en bazar. Alors, l’enfant se lève, va voir un des hommes, et commence à s’expliquer, clairement, et nettement :

- Sortez.

L’homme le regarde de haut, et Jasper aperçoit dès maintenant que c’est un policier, un de ces petits bonhommes qui portent un casque, qui servent la reine, et qui tuent des innocents.

- Gamin, je fais mon métier, bouge d’ici, laisse-moi bosser, allez !

Il ne bouge pas d’un poil, et une once d’énervement commence à se lire sur son visage d’enfant, comme s’il faisait du chantage. Sa peau commence à rougir, et sa bouche se resserre, il se prépare… à s’énerver.

- Qui vous a donné la permission ?! Ici, c’est CHEZ MOI, c’est moi qui commande, alors sortez, et FRAPPEZ, je vous laisserais peut-être rentrer !! ALLEZ !!! ALLEEEEEZ !!! PARTEEEEEEEZ !!! NE TOUCHEZ PLUS A RIEN QUI NE VOUS APPARTIENT PAAAS !!

Et tout en voyant que ses livres étaient empaquetés, il commence à courir partout dans sa chambre, à toute mettre par terre, casser ses bocaux, dans un fracas, les liquides s’écoulant. Il saute partout, crie, comme possédé par un démon. Il devient véritablement fou. Complètement fou. Cet enfant ne supporte pas que quelqu’un le domine mentalement, il ne supporte pas la domination, il aime commander, il aime décider, et les malheureux policiers en payaient la prix depuis déjà cinq bonnes minutes que Jasper s’activait comme une boule de feu dans sa chambre. Tout les hommes se mobilisaient maintenant pour arrêter l’enfant qui criait de plus belle, et que rien ne semblait arrêter. Tous criaient à leur tour, donnant les directives, et une véritable guerre des âges se livraient maintenant. Jusqu’à ce qu’un des policiers intervienne, le plus naturellement du monde, d’une voix douce et pure.

- Tes parents sont morts.

Un silence de pierre s’installe alors dans la pièce, Jasper arrête de bouger, essoufflé, et dit, les larmes au bord des yeux :

- Je le savais, je l’avais prédis.

« Et partout colorant en rouge la nature… »
Son rêve… Son père, qui lève les yeux, il se souvint, et osa enfin voir cette réalité, une réalité qui dérange, en face. En levant les yeux, son père… il a un trou au milieu de la tête.

Jasper tombe.

« N'est-ce pas qu'il est doux, maintenant que nous sommes
Fatigués et flétris comme les autres hommes,
De chercher quelquefois à l'Orient lointain
Si nous voyons encore les rougeurs du matin »

{Jasper // 11 ans – Orphelinat}


Jasper ouvre les yeux. Devant lui s’étend une lumière impitoyable, qui lui blesse la rétine. Il se trouve sur un petit lit, avec à ces côté, une photo de sa famille, et en fouillant dans sa poche, il trouve sa blatte. La blatte qu’il remplaçait dès qu’une autre se cassait. Celle qu’il gardait toujours avec lui. Et toujours en fouillant le double-fond de sa veste, il trouve un petit livre de poche. Les fleurs du Mal. Ces fleurs qui l’avait tant blessée, mais qui l’avait fait tant rêver.
Et puis, soudain, il se souvient : Il était tombé, après qu’on lui ai annoncé… la mort de ses parents. Il ne savait toujours pas comment étaient-t-ils morts, juste d’une balle au milieu du front, le sang dégoulinant sur le nez, le regard vide et les pupilles dilatées.
La porte s’ouvre, une femme avec une blouse rentre, avec un plateau de petit déjeuner, le pose sur table de chevet, et remarque l’activité de l’enfant. Alors, elle s’proche de lui, et lui chuchote doucement à l’oreille, comme pour le rassurer :

- Ne t’inquiète pas mon petit, je suis là, ça va aller, ne t’inquiète pas, tu va être transféré dans un orphelinat avec ton frère et ta sœur.
- Non, je veux pas être avec eux. Laissez-moi faire se que je veux. Au fait… comment-sont-il morts ?

Un long silence s’installe alors dans la pièce, la jeune femme perd alors le sourire radieux qu’elle arborait auparavant, avant d’annoncer d’un ton sérieux et grave :

- Ils allaient faire les courses… Un moment, trois hommes sont rentrés, ils ont pris tout le monde en otage, et tes parents ont voulu soutenir mentalement les autres. Cela a, d’après les témoins, énervé les hommes, et ils ont abattu sans scrupules tes parents… heu… désolée, j’ai peu être été trop brusque, enfin toujours est-il que tout va bien maintenant, tu as certaines affaires auxquelles on m’a dit que tu tenais beaucoup en bas, et on s’apprête à te faire passer certain tests, plusieurs orphelinat sont ici pour te rencontrer.

Jasper se sent alors mieux, beaucoup mieux de savoir que ses précieux livres, et peut-être quelque résidus d’insectes seraient encore avec lui.
La femme lui demanda de se préparer, avec de beaux vêtements, pour faire bonne figure devant les gens qui venaient le voir. Il se sentait peut-être enfin considéré par d’autres. Enfin.

[…]

Après plusieurs heures d’entretien, un seul point se séparait des autres. Jasper était intelligent. Très intelligent.
On lui avait communiqué l’existence d’un détective privé, du nom de L, l’homme… le plus puissant du monde. Cet orphelinat était réservé aux surdoués, et Jasper comptait bien y entrer, afin d’obtenir ce pouvoir dont il rêvait, ce pouvoir qu’il attendait depuis tellement longtemps…
Et puis, tout se passa très vite, le vieil homme à qui il avait parlé lui dit qu’il serait pris, et que désormais, son nom serait Justice, hommage à ce qu’il souhaitait incarner dès à présent, et pour laquelle il serait près à tout.

Lendemain

« Je me lève, il est tôt. Je suis dans une chambre sombre, mais je sens l’âme d’enfants autour de moi. Mes yeux s’ouvrent… oh, il y a mes insectes et mes livres avec moi, ils m’ont tellement manqués !
Je vais aller grignoter quelque chose dans le réfectoire, et je vais me débrouiller pour le trouver.
Et puis là, une femme. De magnifiques cheveux vert émeraude. Un regard sublime et effrayant à la fois. Son nom : Aphrodite. Ma muse, celle de mon cœur, que j’aimerais jusqu’à la mort, cette déesse envoutante de l’amour, et de la beauté. Cette femme parfaite, idéologie de la beauté, et de la cruauté. Je me souvient d’un poème de Baudelaire, dans mes Fleurs du Mal, un poème écrit sur mesure pour cette déesse venue des cieux …

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
O Beauté ? Ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l’on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore,
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux,

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux, l’Horreur n’est pas le moins charmant ;
Et, le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton œil, ton sourire,ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
Qu’importe, si tu rends, - fée au yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –
L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?




Je les dépasserais, je connaîtrais le pouvoir, on m’adulera, parce que je dicterais ma loi. Moi. Justice. »

« […] Nameless here for evermore. »



Pour taper sur le ventre d'un colosse, il faut pouvoir s'y hausser.





SURNOM(S) : Audy-Kun la tepu
DATE DE NAISSANCE : 6/6/6
ÂGE : 66 ans. Et demi.
SEXE (✔) : ❒ M ❒ F ✔ Audy Sauvage
AVATAR : Sabastian - Kuroshitsuji
DÉCOUVERTE DU FORUM : JUSTICE IS BACK.
EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Techniquement, oui. Sinon, j'ai repris son ancienne fiche, End avait kifouillé sa race alors j'aimerais éviter d'avoir à tout repenser, merci je vous aime : D Ah et aussi, là heu il fait vraiment psycho, mais il retrouvera son carractère random dans le RP heiiiin
 Justice - "Bittersweet" (EN COURS) 2995754309_0_9_5ke4eSdX





(c) CRÉDIT - FICHE



Dernière édition par Justice le Dim 23 Oct - 13:30, édité 5 fois
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End  Justice - "Bittersweet" (EN COURS) End10
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Sujet: Re: Justice - "Bittersweet" (EN COURS)  Justice - "Bittersweet" (EN COURS) EmptyDim 23 Oct - 9:35

tintintintintintintin

Un Audy sauvage apparait !

End, Go !

End utilise Réponses questionnaire.

Justice devient un word !

End utilise lancer de dés.

Et euh, dresseur Line met le jeu sur pause.

En gros hiiiiiiiiiiiiiiiiiii Jujuuuuuuuuuuuuu /fuit
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Invité
Sujet: Re: Justice - "Bittersweet" (EN COURS)  Justice - "Bittersweet" (EN COURS) EmptyDim 23 Oct - 13:32

Voilaaa, j'ai finiiii ma Endouille <3

Tu va devenir la validatrice officielle de Justice, ahah
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Sujet: Re: Justice - "Bittersweet" (EN COURS)  Justice - "Bittersweet" (EN COURS) EmptyDim 23 Oct - 15:45

J'en suis très fière.

Oh une grosse araignée huhu ahem.

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