Quand cela fait bing bang boom! [pv Nana]

Voilà qu'une habituée des services hospitaliers se retrouvaient encore entre les quatre murs de l'enceinte de l'infirmerie. Franchement, pourquoi se posait-on la question? Comment avait-elle atterri là? C'était bien évidemment dû à l'une de ses maladresses.... ou peut-être pas après tout... Quoiqu'il en soit, notre pauvre jeune fille se trouvait dans l'un des lits des lieux, allongée tranquillement. Tout était si blanc et si peu... chaleureux. Néanmoins, cela ne gênait pas le moins du monde notre petite excentrique, bien trop la tête dans les nuages pour penser à de tels détails. Non, la jeune fille avait ses grands yeux rouges rivés vers une fenêtre, observant l'extérieur qui annonçait sans aucun doute un temps pluvieux avec son ciel si gris et triste.

Le seul confort immédiat de l'albinos était alors un grand coussin qui lui maintenant le dos, car elle se tenait assise et immobile. Par commodité, elle portait également une bien simple robe toute blanche, sans manche. C'était en attendant d'aller mieux et c'était également le plus simple à enfiler. Pourquoi? Parce qu'Orchid portait le bras en écharpe après s'être démise l'épaule droite, ce qui était fortement problématique puisque la jeune fille était droitière. Seulement, ses blessures de "guerre" ne s'arrêtait pas là. Elle avait de nombreuses contusions, des bleus sur les jambes, quelques uns sur les bras, et avait la cheville tordue, enroulée dans un grand bandage. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait de pareilles plaies, une raison qui fit qu'elle n'était pas restée à l'hôpital et que l'on l'avait ramené ici, à l'orphelinat. C'était également le désir de la demoiselle de rester ici. Et puis, de simples anti-douleurs suffisaient à la soulager.

Orchid était en fait tombée dans les escaliers, officiellement, elle avait trébuché, ratant une marche ou peut-être glissée. Elle-même ne se souvenait pas de sa méprise et elle n'aurait pas eu le réflexe de se rattraper à la rambarde. Au lieu de cela, elle fit voler tous ces cours.... certaines mauvaises langues ne parlaient pas d'accident, peut-être que quelqu'un l'avait poussé volontairement, par pur sadisme. Si cela était le cas, on ne pouvait pas dire que l'orphelinat manquait de ce genre d'individu. Plus de peur que de mal au final.

Pensez-vous que la demoiselle aux cheveux bleus portait une quelconque animosité à ces individus si c'était le cas? Pas le moins du monde et cela était le plus étonnant. Néanmoins, ce qui choqua ne fut pas les différentes vieilles fractures que l'on avait pu observé lors des radios à l'hôpital, non, ce n'était pas cela... c'était plutôt les brûlures faites à la cigarette sur son épaule. Elles étaient récentes et montrées clairement que Orchid subissait les sévices de quelqu'un, mais elle ne cracha pas le morceau. Ce n'était absolument pas par peur, loin de là, mais elle estimait que c'était un problème qu'elle devrait gérer toute seule.

Enfin.... en attendant, notre jeune orpheline s'ennuyait à mourir dans son petit lit moelleux. Elle n'avait aucun magazine ou livre de cours pour étudier. On lui avait répété quel avait besoin avant tout de repos maintenant, qu'elle ne devait pas bouger sinon, sa cheville ne guérirait jamais. Obéissant alors à ses indications, elle resta là, le regard hagard....

" Je m'ennuie.... "

Sa plus grande frustration serait sans doute qu'elle était incapable de faire des origamis pour passer le temps. Elle serait incapable de faire quoique se soit de toute façon. D'ailleurs, elle avait son plateau de petit déjeuner juste à ces côtés, et elle ne l'avait pas touché. D'habitude, elle ne manquait pas d'appétit, peut-être était-ce à cause des cachets? Elle n'avait pas cherché à comprendre en tout cas.

Se laissant alors tomber dans son gros coussin, elle soupira une nouvelle fois... il n'y avait aucun autre résident qui était passé aujourd'hui. C'était une bonne nouvelle après tout, au moins personne n'était malade.... et elle n'avait pas pensé non plus à l'éventualité que personne n'était venue lui rendre visite. Il fallait dire que l'affaire n'avait sans doute pas été ébruitée...Il était inutile d'inquiéter les autres élèves...

« Lu’, Orchid est là ? »

« Bonjour Nana. Oui, elle se repose. Tu viens pour lui dire quelque chose ? »

« …… »

*soupire* « Elle est sur le dernier lit, là-bas. »

« Merci. »

Bien qu’il ne l’oublierait pas, ou plutôt ne le pourrait, ce bref dialogue ne marqua nullement son esprit. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas l’infirmière, il n’avait rien contre, elle était gentille. Mais chacune des rares personnes qu’il voyait le mettait dans un état d’esprit différent, une situation différente. Ce n’était pas volontaire, ni une réelle adaptation. C’était juste que ses personnes étaient différentes, donc ne le faisait dans un premier temps pas réagir de la même manière, puis ça s’imprégnait. Enfin, peut-être n’est-ce que la définition exacte de « relation ». Quoi qu’il en soit, à cet instant Neil venait voir Orchid, il ne pensait pas croiser l’infirmière et même lorsque ce fut le cas, le but de sa visite lui était resté en tête. Tout ce qu’il avait dit n’était que pure formalité, sans aucune implication.
C’était ce prof déséquilibré, Dion, qui lui avait demandé de lui donner les cours. Sans doute avait-il jugé amusant de lui faire faire ce genre de chose…Qui sait. Mais le plus irritant pour Nana n’était pas d’aller voir la jeune fille, si ce n’était que ça et si ça lui ressemblait, il se serait sans doute porter volontaire. C’était les intermédiaires, car lui comme le prof n’en savait pas plus que « elle est absente, demande à Roger ». Non non, il ne détestait pas Roger non plus. Mais c’était le fait de devoir courir partout –même s’il faisait tout sauf courir-, pour savoir ou elle était. Et puis… Sûrement aussi le fait que ce n’était pas dans les habitudes du prof de philo de demander d’amener les cours à un absent, ça sonnait vraiment comme « j’ai envie de te faire chier ».

Nana se dirigea donc lentement à droite vers le fond du couloir ou se trouvait les quelques chambres, jusqu’à la dernière porte. N’aimant pas le faire et sachant que « déranger Orchid » était quasiment impossible –Ce qui est aussi valable pour lui, dans ce registre-, il l’ouvrit sans frapper, mais tout de même de manière assez lente voir hésitante, ne l’ouvrant qu’à moitié dans un premier lieu pour s’assurer de ne pas mal tombé. Puis, la voyait tranquillement allongé, il lui sourit amicalement et rentra doucement, refermant la porte derrière lui. Comme presque toujours il ne la salua pas verbalement, son expression faciale le faisant de part son sourire. Il s’approcha dit lit, posant le sac qu’il portait contre son pied en métal, tout en informant l’orpheline de la raison initiale de sa visite, toujours de manière formelle, car c’était justement la raison initiale, que l’on pourrait même nommer « officielle ».

« Dion m’a demandé de d’apporter les cours. »

Dans le même temps il sortit quelque feuille du sac pour les poser sur la petit table prêt du lit, voyant par la même occasion le plateau repas encore intact de la jeune fille. Laissant les feuilles à sa disposition il en profita pour tourner la chaise se trouvant prêt du lit et s’y assoir, face à la jeune fille. Il n’avait pas de réelle motivation de faire ça, ce n’était pas non plus car il voulait s’assoir maintenant qu’il avait accomplit sa tache. Mais Orchid faisait simplement partit des rares personnes ici avec qui il aimait bien passer un peut de temps, ainsi que l’une des rares, voir la seule dont la présence ne le « gênait » jamais. Même si « gênait » n’était pas vraiment le mot… Nana éprouvait une certaine crainte ou méfiance pour la plupart des gens, ou tous en fait, mais pas elle donc. Il ne savait d’où cela pouvait provenir, ni pourquoi, qu’il avait peut-être tord aussi, mais ne voulait pas non plus que cela change, alors il restait, comme ça, assit fixement sur sa chaise et le regardait avec son sourire amical, un peu chaleureux aussi, autre chose d’extrêmement rare chez lui. Peut-être car justement il ne s’en méfiait pas.

Quelques secondes avaient filé depuis sa dernière parole et depuis qu’il c’était assit, n’ayant fait que la fixer depuis ce moment, comme il lui arrivait souvent. Mais il reprit à nouveau la parole, brisant le léger silence qui c’était installé, bien que celui-ci n’avait strictement rien d’un silence gêné.

« Tu vas bien ? »

Réplique courte, encore une fois. Mais celle-ci était autant au sens général et formelle qu’au sens amical voire intime, son ton beaucoup plus attentionné le faisait comprendre. Le jeune orphelin c’était appuyé sur le dossier de sa chaise, croisant ses bras et se redressant, une autre manière détournée de lui faire comprendre que même si à la base il était venu parce qu’on le lui avait demandé, il ne restait pas pour cette raison. Et que s’il avait attendu qu’on le lui demande pour venir, c’était plus car il ne savait pas comment « faire les choses » sans pouvoir y mettre de raison concrète.

[Désolé du retard T________T –Et je déteste mon poste d’ailleurs, comme à peut-prêt tous mes postes « d’intro/début de topic » >.< Je tenterais de corrigé mieux demain x=]

Comme dans son éternelle habitude, la jeune orpheline était dans ses lointaines pensées, ses rêveries qui l'entraînaient toujours vers des cieux bleus quand ceux-ci étaient gris, dans des vallées verdoyantes alors que celles-ci étaient embrumées... Elle était capable de s'imaginer tout un univers épique bien à elle, sauvage, doux, merveilleux, digne des contes féériques. Et comme parfois elle transposait ses rêves dans la réalité, cela donnait l'impression qu'elle était un peu simplette ou totalement étrange. Bien des mauvaises langues vous raconteraient que toutes les chutes qu'elle avait faite lui avaient drôlement atteint le cerveau et pourtant, cela ne l'empêchait pas d'être parmi les étudiants les plus doués de toute l'Angleterre. Mais malheureusement, ce n'était pas son imagination qui lui avait conduit à entrer pour un nouveau séjour au sein de l'infirmerie, c'était plutôt un accident assez louche.

Quoiqu'il en soit, notre grande blessée du jour attendait tranquillement, couchée dans son lit dont les draps étaient si impersonnels et blancs, elle attendait.... elle ne savait pas le moins du monde ce qu'elle attendait mais elle le faisait. Même l'appétit ne souhaitait pas montrer le bout de son nez, mais elle savait que c'était sans aucun doute un effet secondaire des médicaments que l'on lui avait prescrit. Cependant voilà, il y avait effectivement quelqu'un qui était venu, oui oui... n'entendez-vous pas le verrou de la porte qui était en train de s'ouvrir???

Sur le coup, la jeune fille aux cheveux azurs ne détourna pas la tête, elle pensait sans doute que c'était l'infirmière qui revenait peut-être la gronder en voyant qu'elle n'avait pas touché son plateau repas. Seulement... quand elle n'entendit pas les pas légers de la demoiselle qui la soignait, elle comprit que c'était un autre individu, et autant dire que sa surprise était totale : Nana. C'était un garçon formidablement gentil, bien que peu bavard et n'aimant guère être approché de trop près. Pourtant cela n'empêchait pas le moins du monde notre albinos excentrique a adoré la compagnie du jeune homme. D'ailleurs, c'était une situation qui n'était pas s'en rappeler la relation étrange qu'elle entretenait avec ce cher Myst. Il était si adorable lui aussi! ^^ Il ne devait certainement pas savoir que la jeune fille était dans ses locaux, sinon il serait peut-être venu rapidement. Il avait tendance à s'en faire beaucoup pour elle, et cela la mettait cruellement mal à l'aise de savoir qu'elle lui causait des soucis.

Dès qu'elle aperçut la mine déconfite de son ami, autant dire que le visage d'Orchid s'illumina rapidement d'un grand et large sourire, bien que ses yeux traduisaient un peu sa fatigue et la prise de médicament. L'avantage avec son albinisme, c'était qu'elle ne pouvait pas paraître plus pâle qu'elle en l'était déjà. Mais à sa grande surprise, Nana lui sourit timidement aussi, voilà bien une image qui rendait le soleil manquant de sa journée. Tous les sourires étaient les bienvenues.

" Haaaaaaaaaaaa! Nana!! Je suis contente de te voir! J'espère que tu vas bien??? "

C'était pas vraiment à lui qu'il fallait poser la question, mais notre Irlandaise faisait passer les soins des autres avant les siens. C'était sa gentillesse spontanée. En tout cas, bien rapidement, son camarade lui expliqua les raisons de sa venue : les devoirs. Hoooo! Elle avait totalement oublié. C'était peut-être le plus gros inconvénient quand on était en convalescence, rattraper le travail perdu mais là, c'était des devoirs sur la philosophie, c'était moins contraignant qu'il n'y paraissait... quoique...

" Aaaaa oui! Les devoirs! C'est vraiment gentil à toi de me les avoir rapportés. Tu n'aurais pas du venir jusqu'ici, cela doit t'embêter. Il aurait suffit que tu les déposes dans ma chambre. Elle est toujours ouverte. "

Autre information étonnante ou intéressante? Possible, il fallait dire qu'il n'y avait rien à voler dans sa chambre. Ho, certainement que l'on pouvait s'amuser à saccager les lieux, lui cacher ses vêtements ou une autre blague du genre mais bon... Orchid avait déjà tout connu dans son ancien orphelinat. Ici, à la Wammy's House, on lui avait dérobé ses colorants pour les cheveux... sinon c'était tout, enfin... mis à part sa chute et les mauvais traitements qu'elle pouvait subir parfois à cause de personne comme Aphrodite ou Virus.

A ce même moment, Nana commença à prendre ses aises, sans doute avec l'intention de rester un peu avec la jeune fille pour lui tenir compagnie. Il ne pouvait pas lui faire plus plaisir que cela. Et là, silencieusement, les deux jeunes gens se scrutèrent dans le blanc des yeux pendant un petit moment éphémère. Ils étaient capable de rester ainsi de très long moment s'en parler car il n'y avait aucun malaise, en tout cas, jamais du côté de Orchid. Mais finalement, Nana lui demanda des nouvelles sur son état.

Là, une petite mine gênée se dessina sur son visage, ses joues rosirent légèrement et ses yeux se baissèrent dans ses jupes. Il fallait dire qu'elle ne se sentait pas fière d'être tombée encore une fois mais elle se montrerait très franche avec lui, comme avec tout le monde.

" Ho oui! Ne t'inquiète pas. On m'a prescrit quelques anti-douleurs. Je suis tombée dans les escaliers... J'ai juste la cheville tordue et je devrais marcher avec des béquilles. Mais je dois d'abord attendre que mon bras ne me fasse plus mal. Je me le suis démis en chutant. Après... je n'ai que des petits bleus. Je suis vraiment maladroite. "

Ce fut en relevant la tête et regardant Nana dans les yeux qu'elle prononça cette dernière phrase, le sourire aux lèvres, montrant qu'il n'y avait pas de quoi d'inquiéter. C'était terrible à dire mais elle y était habituée, elle connaissait ses douleurs, ainsi que toutes les manœuvres à suivre.

" Je suis vraiment ravie de te voir Nana. Mais tu sais, tu n'es pas obligé de rester. Tu dois aussi avoir des tonnes de devoirs à faire, je ne veux pas te retenir, cela serait égoïste de ma part. "

[hs: ne t'inquiète pas, ton poste est super!!! ]

En entrant dans la pièce, Nana était calme, posé, mais aussi un peut extérieur, voyant de derrière ses yeux, pas avec ses yeux. Un peut comme s’il regardait une scène qu’il ne jouait pas réellement, ses réactions et gestes étaient pensés, réfléchit et exécuté de cette manière. A vrai dire ceci était son impression et attitude constante, observant, réfléchissant, réagissant de manière calculée, ne laissant aucune place à l’impulsivité, aux surprises, aux gestes hasardeux. Il avait de cette manière écouté Orchid, le remerciant pour les devoirs, puis s’était assit et lui avait parlé.

Cependant c’est au moment ou elle lui répondit que la véritable particularité de cette relation resurgit,. Ce n’était pas la seule dans ce cas, en fait, même s’ils restaient rares. Mais l’impression était toutefois différente, plus joueuse, enfantine, mais plus attentionné aussi peut-être. Lorsqu’elle lui expliqua le pourquoi du comment, comment elle allait et ce qu’elle avait, il eu un petit sourire amusé. Mais il n’était en rien moqueur, non, en fait l’on pouvait voir, parallèlement au sourire, une lueur compatissante dans ses yeux. Ses yeux noirs et d’ordinaire vide reflétait ce qu’elle disait et l’inquiétude qu’il avait sûrement ressentit, lui-même n’en étant pas certains. Tandis que son sourire répondait à la mine adorablement gênée de l’orpheline, elle l’amusait, mais d’une façon d’on seul lui pouvait comprendre, et peut-être Orchid mais il ne pouvait en être certain, il savait juste qu’elle ne le prendrait pas mal. Ça l’amusait car elle n’avait pas besoin d’être gêné, mais qu’en même temps ceci lui ressemblait trop pour s’en passer, une des formes de sa gentillesse, c’est cet agréable paradoxe qui lui faisait dessiner ce rictus sur son visage.

Exactement, c’est ces yeux et se sourire qui étaient la marque implicite de cette relation, il ne les avait à aucun moment réfléchit ou voulut, ils s’étaient impulsivement façonné, indépendamment de sa volonté. Étrangement ou logiquement, il ne faisait rien contre, au contraire. Si d’ordinaire il réfléchissait à chaque geste et gardant une distance méfiante, ce n’était pas réellement car il le voulait, même s’il ne s’y opposait pas, c’est simplement sa manière d’être, une habitude ancrée bien profondément en lui. Mais il était agréable que parfois cette carapace faiblisse, même si cela ne se voyait pas forcément, il avait l’impression que c’était plus réel.

Son expression ne changea pas tout de suite lorsqu’elle releva la tête puis reprit la parole, c’est quand elle lui dit qu’il n’était pas obligé de resté que son visage redevint comme avant, toujours attentionné, mais sans le rictus au bord des lèvres. Et lorsqu’elle finit, ses yeux redevinrent à leur tour plus sérieux, la fixant, sans bruit. Il releva doucement la main, les doigts mi-plié et l’index pointé sur le visage d’Orchid, puis il rapprocha son doigt du nez de la jeune fille, la faisant irrémédiablement loucher. Il l’approcha jusqu’à quasiment la toucher, mais sans le faire, puis ramena sa main en laissant échapper un petit rire, en ayant toutefois un fond gêné dans les yeux, à peine perceptible.

« On dirait un petit chat »

C’était exactement ça, un petit chat tout mignon, un peut embrumer, auquel on a envie de toucher le nez pour voir son expression surprise et toute aussi mignonne. En réalité, depuis qu’ils se connaissaient c’était la deuxième fois que Nana faisait ce geste, il n’avait pas vraiment de signification, mais il l’aimait bien. Cependant, tout comme la première fois, l’orphelin ne savait ni ne demandait si elle en avait compris la porté, ni même si elle avait vu ce petit plie confus sur sa paupière. Deux sentiments l’avaient successivement traversé, celui de vouloir toucher l’extrémité de son visage, comme le petit chat, mais aussi une sorte de rejet du contact physique, un rejet qu’il détestait en ces moments mais ne pouvait vraiment contrôler. Il avait peut-être un peut peur, mais dans tous les cas ce sentiment désagréable l’avait, cette fois aussi, fait stopper son geste. Même s’il parvenait à le cacher quasiment parfaitement, sans vraiment le vouloir, la force de l’habitude.

Il se rassit normalement sur la chaise, le dos posé sur le dossier, continuant à la regarder, puis reprit la parole. La voix était moins enfantine que sa précédente réplique, mais restait chaleureuse, avec un petit soupçon volontaire faussement détaché.

« Il n’y a pas beaucoup de devoir, ce sont surtout des notes qui résume les cours. Les miens j’aurais tout le temps de les faire ce soir, ne t’inquiète pas. »

Un nouveau sourire se marqua sur son visage à la fin de sa répliqué. Car il se justifiait, oui, encore, mais sous-entendait, en sachant qu’elle le comprendrait, qu’il avait juste envie de rester un peut, comme elle en avait sans doute envie également, au vus de ses expressions et paroles.

[Vraiment vraiment vraiment vraiment […] désolé du retard T_T *s’en veut horriblement* J’ai eu une petit passage à vide niveau inspiration pour ce perso(pas que lui en fait, mais bon ^^"), et ‘voulais essayer de répondre quelque chose de potable xD En espérant que c’est pas trop raté x) ]

Sujet: Re: Quand cela fait bing bang boom! [pv Nana]

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