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 How could you need me now ? ▬ Honey.

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Sujet: How could you need me now ? ▬ Honey. How could you need me now ? ▬ Honey. EmptyMar 29 Nov - 18:48

How could you need me now ? ▬ Honey. GvrAn

In a girl Panic
This traffic make it through my mind
It's a crush panic she's got me atomized




    Die croyait que le monde était sien. Que les femmes n'étaient qu'à lui seul, qu'il fallait se plier au monde le moindre de ses immatures petits caprices. Die croyait qu'il était le roi dans ce petit univers, qu'il pouvait façonner à sa guise d'un claquement de doigt, il suffit de se lâcher un peu et il vous appartient, il suffit d'aimer ce qu'on fait et vous êtes le maître absolu. Absolument non conscient de cet égocentrique qui d'ailleurs croissait de jour en jour en ce moment, Daniel se croyait totalement hors d'atteinte. Rien ne pouvait le faire flancher, il se foutait totalement de ce que les autres pensaient, ils n'étaient rien pour lui, seulement là pour faire joli et lui apporter de temps à autre du plaisir. Évidemment il y avait une seule chose qui remettait en cause cet insupportable mécanisme qu'il avait construit. Jill.

    Honey de son pseudonyme avait été une fille probablement banale dont le plus gros connard que la terre ai porté était tombé amoureux. Fou amoureux. Et autant que son égocentrisme s'intensifiait, l'amour pour la jeune fille semblait augmenter, comme deux courbes dangereuses qui dépassaient du tableau « mind » de Die. Elles s'envolaient jusqu'au ciel. La vérité c'est que le professeur de théâtre n'en pouvait plus d'aimer Honey, et de ne rien pouvoir faire de ce trop plein d'amour, qu'il se refusait à voir. Si bien qu'il se repliait sur lui-même, concentré sur une sorte d'édifice qu'il bâtissait autour d'elle et lui. Plus il l'aimait plus les autres semblaient merdiques à côté d'elle. C'est pourquoi il était mieux que tout le monde. C'était malsain mais c'était comme ça que ça fonctionnait dans sa tête.

    Alors il se permettait parfois quelques petites escapades, comme ce qu'il s'était passé dans la chapelle, le sang bouillonnant comme un liquide en ébullition dans ses veines, elles semblaient lui dicter tout ce qu'il devait faire. Il ne pouvait plus se contrôler, il n'en pouvait plus, il voulait lui hurler qu'il l'aimait, sortir de ce cercle vicieux infernal, puis, il faut bien l'avouer, lover son corps contre le sien durant des nuits et des nuits. Les petites escapades en question, qu'étaient-elles ? Une main sur l'épaule, un rapide baiser sur les lèvres, les doigts agrippant ses hanches maigres bercés d'arrières pensées qu'on oserait pas citer ici. Une bouclette qui vole, une coiffure qui se défait, pour l'embêter, des petits coups sur son torse, puis un gros câlin pour se dire que malgré tout on s'aime. Des sous-entendus, de longs discours sur tout et rien, des promesses, toujours des promesses, et surtout ces regards incessants qu'il lui jetait quand il en avait l'occasion.

    Bien sûr que tout le monde avait remarqué. Bien sûr que le monde n'était pas aveugle, et c'était particulièrement vrai à Wammy's House, Die n'était pas un garçon très discret, et un tel débordement se voyait tout de suite. Honey ne sortait avec personne, ces caresses en plein couloir, ce cache-cache, ces sourires, ces je t'aime murmurés. Pourtant, jamais plus que ça, comme si c'était défendu, comme si elle était le fruit interdit, par tabou sur un potentiel inceste, ou peut-être la peur de se voir comme un pédophile, rappelons le, que c'était lui qui la berçait quand elle n'était encore pas capable de parler. Comment tu peux lui dire je t'aime, comment tu peux la bercer de toutes sortes de caresses, que les autres finissent par remarquer, c'est un jeu trop dangereux que tu ne contrôles absolument pas.

    S'ils s'affichaient personne ne dirait rien. Mais puisqu'ils se cachent cela soulève les questions, et les orphelins sont à l'image de leurs géniteurs, des commères. Comme dans toute communauté il y a les secrets, les ragots, et une sacrée envie de faire du mal aux autres par tous les moyens. Oui, les orphelins l'avaient remarqué, que Die et Honey, c'était pas tout à fait innocent. Alors à Wammy's House les questions se soulevaient, on se demandait, si elle et lui, c'était plus que de la sincère tendresse. Elle, fruit du désir de ce sacré connard ? Bon Dieu elle a de la chance, oh putain la pauvre petite.

    Jalousie, puis curiosité, envie de savoir, juste ça. Cela faisait longtemps que tout le monde se posait de question et personne ne semblait vouloir apporter une réponse, ni Die, ni Honey. Après tout personne n'osait leur demander mais il semblerait qu'aujourd'hui c'était du trop plein.

    Une journée qui aurait pu être banale, Daniel se réveille tôt, comme à son habitude, et en profite pour lire un peu, ou pour apporter quelques notes sur les corrections des interrogations du groupe qu'il a formé pour le théâtre. Il les a deux heures tout à l'heure, et Honey est dans ce groupe. Oh, joie de la voir. Joie de pouvoir parler avec elle, mais aussi souffrance de devoir lui parler comme à une inconnue devant tout le monde. Même si ces derniers temps il se foutait totalement de ce que pouvaient penser les autres.

    La journée se déroule comme prévu, Die va déjeuner avec Tears, vu qu'il n'a aucun autre ami. Je parle de Die, pas de Tears. Le brun parle, il parle de lui, et demande aussi à Tears de lui raconter sa journée. Et puis la purée a un sale goût aujourd'hui. Vague fatigue, tant pis, faut bosser dans la vie, c'est ce que les jeunes ne comprennent pas. Puis enfin, c'est la libération, le rayon de lumière de la journée, son cours avec Jill.

    Il arrive au tribunal, les élèves sont assis un peu n'importe où et discutent, ils regardent leur professeur arriver, puis rejoignent leurs places quand ce dernier leur demande de s'asseoir, plus ou moins strictement. Il la repère, elle est assise plus loin, à côté de sa grande amie, Waterlily. Ah ouais, celle qui regarde plein de films. Bref coup d'oeil, puis il en revient à ses papiers, faisant l'appel, mais quelque chose ne va pas, tout le monde discute en le regardant. Puis ils rient.

    Silence les jeunes.

    Et puis ils regardent Honey, puis Die, ils lui demandent des choses, les murmures se transforment en paroles hautes. Ils semblent l'embêter, elle a l'air troublée. Die n'aime pas, il ne supporte pas qu'on s'en prenne à la blondinette, il perd patience et interpelle le groupe.

    Ouais oh, c'est bon là ? Si vous avez quelque chose à dire ayez des couilles et dites le tout haut putain.


    Well, someone might get hurt and it won't be me


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Sujet: Re: How could you need me now ? ▬ Honey. How could you need me now ? ▬ Honey. EmptyVen 27 Jan - 21:19

How could you need me now ? ▬ Honey. Dsfsdf10

« Œdipe. »
Le complexe d'Œdipe

Agé de trois à six ans, l'enfant commence à présenter des signes d’attirance sexuelle inconscients pour le parent du sexe opposé. Il ne se définit pas comme une maladie, mais plutôt comme une étape, un passage constitutif du développement de l'enfant.

Jill Hadelston avait été emmenée voir un psychologue. Une seule fois. Elle était âgée de sept ans et demi, peut-être huit. Cette séance avait eu lieu à cause des troubles du comportement qu’elle semblait avoir mais finalement s’était surtout portée sur un tout autre sujet qui était devenu une obsession. Mais tout avait été décrit comme normal. Même si la personne ne faisait pas partie de la famille, le fait de passer autant de temps à ses côtés l’avait fait contracter ce trouble qui n’était que passager.

Passager. Jill était jeune et pourtant elle se rappelait des phrases de ce médecin dans les moindres détails. Le médecin n’avait fait qu’allusion à ce complexe d’Œdipe qui ne correspondait pas totalement à cette situation. Aucune note n’avait été prise. Ses parents eux-mêmes avaient dû oublier l’existence même du thérapeute. Pourtant elle s’en rappelait. Mot pour mot. Chaque matin depuis ce jour, elle y repensait. Les phrases changeaient dans son esprit mais toute la conversation qu’ils avaient entretenue se répétait inlassablement, l’enfonçant de plus en plus dans la misère dont elle ne pouvait se détacher, son amour increvable pour celui qu’elle avait considéré inconsciemment comme son père pendant toute son enfance. Elle se posait tous les jours la même question et n’en savait toujours pas la réponse. L’Œdipe était-il aujourd’hui amour ? A moins que l’Œdipe ne soit toujours là, infroissable, et que plutôt qu’une transformation l’esprit de la petite Jill soit bloqué dans une autre époque, époque où elle aime Daniel Mikkelsen profondément. Epoque où elle rêve de se marier avec lui, où toutes les personne de sexe féminin l’approchant ne sont à ses yeux que nuisance qu’il faut à tout prix éliminer. Tout cela inconsciemment.

Dans tous les cas, les neuf ans étaient là, et se présentaient comme l’évidence d’un inceste spirituel qu’elle tentait de retirer de ses pensées par tous les moyens. Honey pensait trop. Bien plus que les vêtements, bien plus que la nourriture, bien plus que l’Œdipe, Daniel était celui qui l’empêchait de dormir et en même temps celui qui envahissait ses rêves. Sa principale et sa plus dangereuse pensée.

Les cris des gens dans le tribunal et l’impatience de son amie face à son manque de réaction la réveillèrent. Elle s’excusa. C’était récurrent mais ça l’était d’autant plus depuis ce passage dans la chapelle. Elle savait qu’elle ne pouvait ni faire comme s’il n’était rien ni faire comme si elle était une toute autre. Mais elle ne savait toujours pas ce qu’il pensait et elle ne savait pas comment faire pour le savoir. Elle soupira longuement. Daniel entra dans la salle. Elle le suivit du regard sans un mot, replongeant dans ses pensées. Si elle était Œdipe il était Jocaste. Ce qui revenait à dire qu’elle était un homme et lui une femme. Sa mère. Bonjour les pensées glauques. Des rires.

Son cœur manqua un battement. Parce qu’en un instant elle avait compris. Elle aurait préféré être plus longue à la détente, ce défaut qui parfois présentait des avantages. Mais non. Elle n’aimait pas ça et elle aurait préféré être ailleurs parce qu’elle commença à deviner la conversation qui allait suivre avant même qu’elle ne se présente, lorsque le garçon qui se trouvait à sa droite s’était rapproché. Elle fit mine de n’avoir rien remarqué. Du moins, elle tenta. Elle avait mal à la poitrine et ses jambes commençaient à trembler.

« Il paraît qu’il se passe des choses, entre toi et Die ? »

Elle se retourne vers lui, tente de dire quelque chose. Elle n’aurait pas dû. Il voit son visage, qui doit trahir tout ce qu’il voulait entendre.

▬ Je vois pas de-

« Oh regardez ! Elle est toute rouge. »

« Elle se tape vraiment le prof ! »

Ses pensées ne s’alignaient plus correctement. Elle savait qu’elle allait se haïr de n’avoir rien pu faire. Elle le savait. Elle admirait ces gens qui trouvaient les mots à chaque fois qu’ils avaient besoin de les trouver. Et pourtant lorsqu’elle n’était qu’avec Daniel, cette habilité se trouvait accrue. Parce qu’elle avait eu besoin de développer ça, parce qu’inconsciemment son cœur et son corps tout entier se battaient pour lui. Et pourtant à cet instant cette faculté s’était envolée. Peut-être parce qu’au fond elle aurait souhaité que ça se sache. Que Daniel était à elle. Que quels que soient le nombre d’autres femmes, c’était Daniel et elle. Rien d’autre.

▬ Ouais oh, c'est bon là ? Si vous avez quelque chose à dire ayez des couilles et dites le tout haut putain.

Pourtant elle le connaissait, ce Daniel. Ses espérances dépassaient sa conscience des choses. Aveuglement. Elle releva le regard vers lui, mais eu l’impression de ne plus pouvoir le voir. Elle ne voulait pas voir son expression. Elle ne voulait plus entendre ce qui allait obligatoirement se passer.

« Est-ce que c’est vrai monsieur ? Vous et Honey, vous êtes ensemble ? »

Danny, j'ai peur.
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Invité
Sujet: Re: How could you need me now ? ▬ Honey. How could you need me now ? ▬ Honey. EmptyDim 5 Fév - 17:38

How could you need me now ? ▬ Honey. 2PotM

I promised I could never be your man
Unless you gave me everything you can
But even then you know I'll never be satisfied
Because there's nothing like starting over



    Daniel était à table en compagnie de la famille Hadelston... elle devait avoir quelque chose comme 6 ans, et lui 14 ans. En fait il passait sa vie dans cette maison, de toute façon ses parents l'aimaient bien, ce jeune homme élégant et poli, et ne semblaient pas voir ne serait ce qu'un seul problème au fait que leur fille fréquente un garçon de cet âge. Après tout il était le fils de la famille Mikkelsen n'est ce pas ? Leurs amis de toujours. Même si la grand mère devenait de plus en plus sénile. Oh c'était une femme gentille, mais qui vivait sa vie de son côté. Jamais ils n'auraient pu imaginer ce qui se passait dans la tête du jeune adolescent. Il avait l'air innocent de toute façon. Ses grands yeux bruns et verts n'avaient qu'un regard fraternel envers leur petit ange. Il était toujours si charmant, il souriait en ce temps là, pour un rien, et était d'une intelligence rare. En plus de ça il dévorait la littérature. Oui, c'était un garçon bien. Il fixa la fille des amis de la famille, assise à ses côtés, elle voulait toujours s'asseoir à côté de lui. Ils étaient naïfs ces parents. A croire qu'un garçon de l'âge de Daniel, qui passait son temps avec leur fille, pouvait simplement n'attendre d'elle qu'un sourire. Au début c'était peut être ça, mais ça avait changé. Veux tu dormir chez nous Daniel ? Voyons je ne veux pas vous déranger. Tu ne nous déranges jamais, et Jill sera contente de t'accueillir dans sa chambre. Dors dans mon lit. Oh putain. Haha pourquoi pas, mais vous ne vous couchez pas tard.

    Il s'allonge sur la couverture au pied du lit. Non, il ne dormira pas avec elle, ce n'est plus comme avant, quelque chose a changé. Pourquoi tu viens pas avec moi Danny ? Tais toi et dors Jill. T'es pas marrant, avant tu dormais avec moi. Ça a changé. Pourquoi les choses doivent changer ? Je ne sais pas. Il se redresse, et vient dans son lit aux draps roses, la prenant contre son torse. Elle sent si bon, si innocente entre ses bras. Et elle s'endort. Jamais il n'oserait la toucher de toute façon mais il voudrait attendre, parce qu'il sait qu'un jour il en aura besoin. C'est malsain n'est ce pas ? Il va finir par s'interdire de la toucher à ce rythme là. Elle n'est qu'une enfant et lui un irresponsable. Le lendemain il se lève, tenant la petite par la main. Des amis de la famille sont là. Tiens mais qui est ce ? Son cousin ? Non non, son ami, enfin le petit Mikkelsen. Ah bon, et ils ont dormi ensemble ? Regard suspicieux. Chuchotements. Vous ne devriez pas le laisser seul avec elle voyons, c'est un adolescent, vous ne savez pas ce qu'ils sont capables de faire à cet âge. Regard horrifié.


    Die ouvre les yeux. Cette classe, ces élèves, ça lui rappelle ce moment chez Honey. Les parents avaient un peu réfléchit, et lui avait interdit de dormir dans sa chambre. Mais il pouvait toujours la fréquenter de toute façon, la petite aurait pleuré toutes les larmes de son corps. Mais. Même s'ils avaient raison... ces gens. De quoi se mêlaient-ils ? C'est sûrement à partir de ce moment là que Die n'a plus fait confiance aux gens, puisque de toute façon tout ce qui les intéressait c'était s'imaginer des choses. Jamais il n'aurait osé toucher Jill à cet âge. Jamais il n'oserait la.... alors qu'il en brûlait d'envie. Mais tous ces gens venaient tout gâcher. Comme d'habitude. Qu'ils le laissent tranquille. Le brun jetait un regard meurtrier à tous les élèves de la Wammy's House. Il n'avait généralement rien à faire de ce qu'on pouvait penser sur lui sauf quand ça concernait sa petite blonde. Et dans ces moments là il ne réagissait pas de la meilleure des façons c'est vrai. Tous des imbéciles. Des ragots, encore des ragots, et quand c'est dans l'illégal c'est encore mieux. Qu'est ce qu'il y avait d'illégal là dedans ? Elle n'était pas mineure, elle n'était pas de sa famille. Et pire que tout ils la mettaient mal à l'aise. Peut-être que dans ces moments là Daniel se disait qu'il fallait qu'il en finisse. Il se renfermait sur lui-même et jouait les connards. C'était bien mieux pour elle. Pour tout le monde.


    ▬ Oh regardez ! Elle est toute rouge.

    ▬ Elle se tape vraiment le prof !


      …

    Qu'est ce qu'ils en savaient ? Est ce qu'ils savaient seulement, est ce qu'ils connaissaient une miette de ce qu'ils se passaient entre eux ? C'était trop facile. Bande de petits crétins, Die était crispé, il serrait les poings. Comme à ce moment, où on le regardait comme s'il n'était qu'un vieux pervers pédophile qui ne pensait qu'à ça. Seulement là c'était lui l'adulte et il pouvait à son tour user de son pouvoir de celui qui est censé « tout savoir » et dont l'autorité n'est pas contestable.

    ▬ Est-ce que c’est vrai monsieur ? Vous et Honey, vous êtes ensemble ?

    … non.

    Comment vous pouvez vous imaginer un truc pareil ?

    J'ai rien à voir avec une gamine pareille c'est compris ?

    Et qu'est ce que vous appelez ensemble, vous me voyez vraiment sortir avec Honey ? J'ai mieux à faire.

    Je sais pas d'où vous sortez un truc pareil, mais j'en ai rien à foutre d'Honey. Alors maintenant vous bossez, ouvrez Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowicz.

    On reprend où on en était. Maintenant me parlez plus de cette histoire, ça m'énerve.


    Pourquoi tu mens.
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