InnocenceProtectionLove Angels are genderless. Angels are asexual. Angels are do-gooders. Angels are pure and calm. Angels are perfect. Angel is not an Angel anymore.
Nom : Diamond Prénom : Aaron Seheiah Aaron n'a ici pas de consonnance juive. Ses parents ont choisi ce nom pour sa prononciation, et l'originalité de la double voyelle. Première lettre de l'alphabet pour le vouer à être le premier dans tout ce qu'il entreprendrait. L'étymologie donne à ce prénom la signification de "Porteur de martyrs"...
"Séhéiah symbolise la longévité et la protection. La longévité, c'est-à-dire, plus précisément, l'accompagnement dans une vie heureuse et pleine d'harmonie. La protection contre le feu, mais aussi contre tout accident mortel, catastrophe qui viendrait prématurément arrêter la vie. Jadis, les anciens se souhaitaient "longue et heureuse vie". Il est vrai qu'en ce temps-là, la médecine y était pour très peu de choses dans le prolongement de l'ange. Les anciens faisaient donc plutôt allusion à la bonne "gestion" des richesses vitales que tout être humain possède en lui, et de la volonté de Dieu. En un mot, de la tempérance, de celle qui s'inscrit dans le respect des lois universelles. Lois qui gouvernent le corps humain, et donc qui le maintiennent en bonne santé, lois spirituelles qui assurent l'équilibre du corps et de l'esprit, l'harmonie du coeur. L'ange Séhéiah suggère la prise en main de son existence, avec dynamisme, mais réfléchie, même si le natif ne doute pas de la réussite des ses actes. Ici, il n'est pas question de regret, d'amertume ou de sentiments passéistes. La nostalgie n'est pas de mise, il s'agit de saisir la chance au vol." Seheiah est l'ange gardien des natifs du 7 au 12 août.
Pseudonyme : Angel Âge : 16 ans Date de naissance : 12 Août 1992 Groupe : Chocolate Rangers
AUTRE
QI : 177 Manie : La petite manie de ce jeune bishonen blond consiste à faire se toucher les extremités de ses index quand il est gêné ou qu'il réfléchit, le plus proche possible de son visage. En général, il joue avec ses longs doigts, les entremêle, les passe sur ses cheveux ou ses vêtements, ou sur ses lèvres. Rêve, Ambition : Aider Mello à accomplir ses ambitions. Angel n'a pas la prétention de devenir L lui-même, sachant pertinemment qu'il n'est pas assez intelligent, ni assez discret, ni assez partial. Ni assez solitaire. Et il n'a jamais été enquêteur dans l'âme. Sur le long terme, il aimerait peut-être simplement vivre une petite vie tranquille, comme dans ses souvenirs heureux. [ si possible, dans une jolie maison en Irelande. Avec un beau seme. ] Cauchemar, Phobie : Le bel ange sait que c'est stupide, mais il a une peur panique des monstres et des choses surnaturelles. Etant un peu paranoïaque, la moindre ombre la nuit, le moindre crissement inhabituel, le moindre murmure qu'il aura cru entendre laissera libre cours à son imagination qui l'entourera soudain d'une nuée de démons et de psychopathes. Laissez-le dans les ténèbres complètes trop longtemps et vous n'aurez plus que l'ombre de l'ange luminescent qu'il était.
HJ
Votre nom ou pseudo ? Near =D Comment avez-vous découvert le forum ? Near =D ( oui car nous discutons. Je suis schyzophrène. ) Que pensez-vous du forum (design, intrigue..) ? Parfaiiiiiiiiit >3< Comment l'améliorer ? u_u Des remarques ? Code bon by Lust
Dernière édition par Angel le Dim 25 Mai - 14:59, édité 8 fois
Angel
Sujet: Re: Angel - Aaron Diamond - Preciouuus~ Dim 25 Mai - 1:00
RP
# Aout 1992 # ~ "Will you send me an angel ?" ~
C’était par une belle nuit bleue, une belle nuit quasi-onirique. Une de ces nuits pendant lesquelles les enfants dormaient paisiblement, sans se préoccuper du monde autour d’eux, perdus aux pays des songes. Une de ces nuits qui incitaient à l’amour, qui permettaient aux romances poétiques entre de jeunes amoureux de se concrétiser, alors qu’ils étaient assis sous les étoiles, les yeux perdus dans le courant calme d’un fleuve éblouissant de la lumière des astres nocturnes, blottis l’un contre l’autre. La Lune enveloppait le paysage d’un doux voile de blancheur apaisante, diffusant un halo bleuté sur les plantes et les maisons, de la ville, au loin. Le ciel d’un bleu profond se retrouvait soudain dardé de fils éclatants, rapidement, sans qu’on n’ait le temps de bien les observer. Ils apparaissaient, traversaient la moitié de la voûte céleste en un battement de cil, et ne laissaient aucune trace de leur existence éphémère autre qu’un joli souvenir dans l’esprit de ceux qui avaient eu la bonne idée de les attendre pour les voir. En cette nuit du 11 au 12 août 1992, les étoiles filantes n’avaient jamais brillé aussi fort. La plupart des enfants qui naquirent ce jour-là le firent sans doute sous ce que l’on appelle communément une bonne étoile. Pas tous. Mais beaucoup, sans doute. Quelque part, au fond d’une jolie maison des plaines celtiques d’Irlande, une jeune et belle femme, les traits agréables mais fatigués et le corps gracile recouvert de sueur, achevait de donner la vie. Le père, ayant endossé le rôle de la sage-femme pour l’occasion, avait doucement soulevé le petit être encore ensanglanté, l’avait entendu pleurer, l’avait nettoyé un peu, et l’avait finalement observé à la lumière de la Lune et des astres qui brûlaient au contact de l’atmosphère. Il avait certes l’apparence un peu flétrie des nouveaux-nés, mais il avait déjà des yeux immenses. Ils n’étaient pas fermés, ils n’étaient pas grand ouverts, mais entre les petites paupières on pouvait déjà voir qu’ils brillaient, semblables à des petites perles céruléennes, plantées au milieu de son petit visage rond et poupin, d’un éclat presque divin.
« Mon petit ange… »
Une main paternelle et aimante caressa la joue chaude du bébé. Un petit être de lumière venait de naître, et pouvait-on donner un nom plus précieux à ce garçon qu’Aaron Seheiah Diamond ?
# Septembre 1995 # ~ "C'est un Bébé Soleil Dans le creux de mes nuits Qui berce mon sommeil Et qui luit."~
L’Irlande, ensoleillée, cet après-midi là, était toute entière balayée de reflets verts et mordorés, le ciel exempt de tout nuage se reflétait dans la mer qui se colorait de bleu et qui se fracassait avec fougue contre les côtes, et près d’une grande maison de pierres rustique mais luxueuse, un petit être aux cheveux de soleil s’ébattait joyeusement aux côtés de sa mère. « Maman, tu sais cette légende avec les korrigans et la pierre merveilleuse… - Oui ? La dame aux cheveux cuivrés et ondulés répondit en souriant à son enfant. - J’espère que tu ne m’as pas frotté l’œil avec cette pierre ! - Et pourquoi pas ? - Je ne veux pas voir les korrigans ! J’ai peur ! Ils sont méchants ! Imagine… qu’ils viennent me tuer ! Où qu’ils fasse se renverser notre voiture un jour où ils s’ennuieraient un peu trop, la haut dans les forêts ? » Le petit bonhomme déjà androgyne et bavard passa nerveusement ses jolis doigts dans ses cheveux longs. Sa mère gloussa et lui caressa la tête. « Tu ne risques rien, mon chéri. Ton ange gardien te protège des accidents mortels. Il se fera un plaisir de te débarrasser des korrigans ! » Les yeux azurés et gigantesques du petit garçon aux allures de poupée en porcelaine s’éclairèrent, rassurés. Quelques heures de soleil et d’enfance insouciante plus tard, le père rentra de son bureau, et il avait décidé de se détendre un peu en faisant vibrer les cordes de son violon. Aaron aimait entendre son père jouer de profondes mélodies celtiques sur cet instrument. Il aimait par-dessus tout les soirées durant lesquelles son père jouait, sa mère serrant son bambin aux traits féminins contre elle, et qu’il se laissait emporter par ces rythmes harmonieux. Il avait tenté de jouer de la flûte de Pan un jour, mais sous le fou rire général, il avait bien du avouer qu’il n’était pas très doué. Aaron avait alors trois ans, il parlait déjà couramment, avait déjà lu toute la bibliothèque de son père, et personne ne semblait s’en préoccuper plus que ça. Après tout, le petit garçon était un ange. Il n’y avait rien de surnaturel à ce qu’il soit doté de facultés supérieures à la normale. La vie aurait pu continuer longtemps ainsi, dans la chaleur de la maison familiale, avec comme centre de gravité ce bébé prodige qui ramenait toujours un sourire sur toutes les bouches même lors des disputes. Une vie longue et bercée par la musique celtique se profilait, sans aucun nuage à l’horizon. Aaron était encore petit, mais il se souviendrait toujours à quel point il regrettait d’aimer autant la neige et le violon.
# Décembre 1999# ~ Sun never looks so pretty going Down ~
L’ambiance rosâtre mêlée de tons orangés conférait aux lieux un air de rêve. La lumière du soleil couchant se reflétait sur la neige qui s’était amassée un peu partout sur les routes et les champs, parsemant le paysage d’une couche de poudreuse semblable en tous points à une plaque de sucre cachant la verte campagne aux yeux des promeneurs. Aaron trépignait d’impatience : ils allaient être les spectateurs d’une de ces représentations de danse irlandaise traditionnelle, avec les claquettes, ces danses qu’il aimait tellement. Il avait dû user des charmes de son côté « petite princesse blonde » et de l’aspect larmoyant de ses jolis orbes couleur cobalt pour faire céder ses parents : ils étaient venus à pied, les parents main dans la main, le petit ange courant au devant, ses cheveux longs voltigeant derrière lui comme des ailes, sur fond de neige immaculée et rose. Idyllique image. Longtemps après le spectacle, les yeux d’Aaron étaient encore plein d’étoiles. La nuit était tombée depuis bien longtemps, et ses parents discutaient encore avec quelques amis qu’ils avaient croisés au bar à la sortie de la salle de spectacle. Le petit s’était éloigné des adultes, et il s’était mis à marcher sans regarder où il allait, en fixant le ciel, dans lequel d’autres étoiles brillaient elles aussi. Obnubilé par la splendeur des cieux, il ne fit pas attention à son chemin, et il glissa soudain sur un sol qui lui parut un peu trop instable. Les fesses aplaties au contact dur et soudain avec le sol, le blondinet poussa un gémissement de douleur et de rage, et tenta de se remettre debout. Mais il glissa de plus belle. L’obscurité l’empêchait d’y voir clair, mais il comprit vite qu’il était en train de se promener sur le lac gelé. Une peur soudaine lui contracta l’estomac, et il voulu retourner sur ses pas, mais il ne parvint qu’à glisser un peu plus, ses petites mains transies par le froid alors qu’il tentait de se relever. « Aie.. Maman ! Maman ! Papa ! » La petite voix fluette ne portait pas beaucoup. Aaron se recroquevilla sur lui-même. Du noir. Des ombres. Partout autour de lui. Sous lui, à côté de lui, derrière lui. Des korrigans, des démons. Pauvre petit ange sans défense. Il frissonnait et tremblait de peur. Il se sentit tellement ridicule quand ses parents arrivèrent soudain avec une lampe torche pour le retrouver, et qu’il remarqua qu’il n’était qu’à deux mètre de la berge. Il se sentit tellement stupide quand ses parents se précipitèrent vers lui pour l’aider à revenir sur la terre ferme, mais qu’un craquement sinistre se fit entendre. Il ne s’était jamais senti aussi horriblement mal que quand ses parents furent soudain happés par les eaux sombres, sous la glace brisée, et qu’ils ne parvinrent pas à sortir de l’eau. Si un autre adulte avait été là, ils n’auraient eu aucune difficulté à les sauver. S’il avait fait jour, si ses parents n’avaient pas bu un peu trop, si c’était l’été, il ne se serait rien passé. Si Aaron n’avait pas voulu voir ce spectacle, il aurait encore ses deux parents autour de lui pour l’aimer et le chérir comme le petit ange qu’il était. Il ne put que les regarder se débattre, apeurés, jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus. Aaron pleura des larmes silencieuses. C’était les korrigans, il avait vu leurs ombres. Les korrigans naufrageurs avaient saisi les deux adultes de leurs pattes vengeresses. Si son ange gardien protégeait Aaron de la mort, ceux de ses parents ne semblaient pas avoir la même capacité. Il trouva cela… profondément injuste. Les autres adultes, trop tardivement attirés par les bruits, étaient venus à la rescousse du petit blond dont les larmes avaient séché. Un ange ne pleurait pas devant les autres. Il se devait de se montrer digne de ses parents.
A l’enterrement, Aaron vêtu de noir semblait tellement irréel. Lui qui ne portait que du bleu, du blanc et parfois du carmin. Il aurait pu sombrer dans la tristesse et ne plus jamais porter les couleurs que sa mère aimait voir sur lui. Il aurait pu s’en vouloir toute sa vie d’être responsable de la mort de ses parents. Mais il s’y refusa. Un Ange fait face à ses responsabilités et ne doit pas se montrer égoïste. Sa propre peine est un détail par rapport à celle des autres. Il doit faire face à la vie, et ne pas se laisser abattre. Sa mère lui avait parfois dit de telles phrases, souvent pour plaisanter. Mais il était petit, et les mots de sa mère étaient sa Bible. Pendant quelques mois, Aaron fut le "porteur de martyrs" que son prénom le prédestinait à être. Un petit ange déterminé mais un peu morose... Et cela non plus ne dura pas bien longtemps. Aaron avait 7 ans, et une famille d'accueil l'attendait.
Angel
Sujet: Re: Angel - Aaron Diamond - Preciouuus~ Dim 25 Mai - 3:13
# Mars 2000 # ~ Everybody’s changin’ and I don’t feel the same ~ Le choc le plus rude pour le petit ange fut sans doute la douleur du déménagement. Il quittait soudainement tout ce qui comptait le plus pour lui : la verte campagne, la mer violente, les rochers majestueux, les traditions, les gens… Il était encore jeune, il avait tellement peur du monde extérieur. En ce matin brumeux, on lui avait annoncé qu’il devait partir de l’orphelinat de Myrtleville car il avait été jugé plus intelligent que la moyenne. Il devait dire adieu à tous ses repères, à tout ce qui lui rappelait ses parents et sa vie heureuse. A cause de son intelligence… Lui qui n’avait jamais été traité différemment à cause de ces capacités supérieures… Un trajet en bateau, un trajet en voiture. Un homme a l’air sévère, un anglais, lui déclara qu’avant de pouvoir être transféré de façon définitive dans son nouvel orphelinat, il devrait vivre quelques mois dans une famille d’accueil ayant accepté de l’héberger. Le blondinet dont les mèches dorées assombrissait le regard céruléen et triste hocha la tête, sans vraiment se préoccuper de la suite.
La famille d’accueil en question était l’antithèse de sa propre famille. Violente, nerveuse, un peu agressive sur les bords. Le père était mesquin, la mère était brutale. Le petit frère ne cessait de traiter Aaron de fillette et de lavette. Mais Aaron ne s’en vexa pas. Il savait que c’était différent de ses parents, mais il se dit que peut-être c’était une façon de vivre comme une autre. Il était intelligent, certes… mais tellement naïf. A dix ans, l’éducation est déjà faite, me direz-vous. Oui mais pour Aaron, c’était différent. Il s’était mis un point d’honneur à ne pas stagner, à évoluer, à apprendre toujours plus et à ne pas se morfondre. Ce fut peut-être par autodéfense qu’il se mit à se comporter de la même façon que ses parents adoptifs. Il les imitait pour être mieux accepté. « Crétin d’Aaron, pourquoi t’as encore fait tomber tout ça ? » « Aaron, t’es vraiment moche, tu ressembles à une princesse barbie ! » « Petit bon à rien d’Aaron, va me chercher la télécommande, tu veux ? »
La période de transition ne dura pourtant que quelques mois, et pour beaucoup ces petites répliques sèches et méprisantes mais pas foncièrement mauvaises n'étaient pas graves. Et pourtant, à la sortie, c’était un Aaron sensiblement moins innocent, pur et angélique qui se présenta poliment aux portes de la Wammy’s House après qu’on ai déclaré son QI suffisant pour qu’il y soit accepté. Comme quoi, tout change. Et bien plus simplement qu'on ne pourrait le penser.
# Février 2008 # A la Wammy’s House, le passé des orphelins restait souvent le plus grand mystère qui entoure ces enfants. Chacun gardait soigneusement caché au fond de sa mémoire les horreurs vécues, ou bien les bons moments, ou les craintes, sans mentionner la solitude, même si parfois elle était cachée, qui planait souvent autour de la grande majorité des enfants privés de leur enfance et du bonheur simple auxquels ils auraient tous du avoir droit. Mais lorsque Angel (rebaptisé ainsi de son propre gré) se levait, et ouvrait la fenêtre pour respirer une grande bouffée de l’air frais et légèrement pollué de Winchester auquel il avait fini par s’habituer, il n’y avait plus la place pour les pensées déprimantes. Tous ces enfants avaient comme lui été dotés d’un ange gardien qui avait voulu qu’ils survivent, quelles qu’en soient les raisons. Tout ce qu’Angel désirait maintenant, c’était de vivre au jour le jour, heureux, en profitant de tout, saisissant la moindre opportunité, parlant à la moindre personne qui pourrait lui apporter même la plus infime petite chose. Un ange a beau se sentir fier, fort, beau et sûr de lui, un ange a beau être un petit comique blond, efféminé et souriant, un ange se doit de ne pas oublier ses racines et ses convictions profondes. Aux yeux des autres, Angel est ce beau garçon dont on doute toujours du sexe à première vue de part son visage et sa carrure élancée et svelte mais pas exagérément masculine ni musclée. Il est ce magnifique garçon aux traits purs et fins, à la peau pâle et dénuée d’impuretés, dont le visage est cerclé de magnifiques et longues mèches de cheveux couleur d’or. Ses yeux céruléens aussi brillants qu’à sa naissance sont plus souvent heureux que tristes, même s’il aime à bouder un peu pour rien. Il semble se vexer facilement, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement qu’il aime taquiner son entourage. Jamais sa vilenie n’est vraiment mesquine : de ces lèvres féminines et désirables ne sortent que des vérités un peu trop franches, qui paraissent méchantes mais qui ne sont qu’une constatation des faits : son séjour dans la famille d’accueil lui a donné l’insulte facile, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Autant dire qu’il peut être facilement détesté par les personnes dont l’amour-propre et l’ego sont trop exacerbés… Pourtant, Angel ne fait que ce qu’il peut pour rendre service. Il aime bien discuter. Il aime bien critiquer constructivement. Pour faire simple… Angel aime bien se rendre utile. Il ne veut pas être un ange égoïste. Il veut se servir de ses aptitudes intellectuelles pour devenir un ange digne de respect. Il dégage une aura presque divine, à la fois relaxante lorsqu’il se tait… et attirante lorsqu’il discute. Une voix androgyne a le don de captiver n’importe qui, vous savez. Et quand il en aura trop dit, ou qu’il aura trop critiqué, il se contentera de regarder partir son interlocuteur, légèrement déçu mais pas vexé. L’interlocuteur en question aura peut-être même fui dès la première phrase échangée. Mais peu importe. Lorsque l’on apprend à connaître le beau garçon, on comprend qu’il ne veut pas faire de mal. Ses doux yeux au fond des vôtres sont plus apaisants qu’on ne pourrait le croire.
Mais malgré tout cela, petit Angel n’est pas vraiment un ange. Petit Angel n’est qu’un être humain parmi tant d’autres. Petit Angel est un garçon qui aime taquiner et jouer de sa séduction, d’une façon pas si innocente que ça, et il aime être un tantinet provocateur. Ah, l’adolescence. Juste assez pour ne pas dépasser les limites de la bienséance, cependant. Angel préfère les garçons. Angel a le toucher facile, il aime les contacts physiques. Angel aime aimer et se sentir aimé.
Rares sont ceux qui ont vu Angel en colère. Il paraîtrait que son joli visage se contracte alors et rougit brusquement. Et la colère s’échappe sans retenue. Angel est très digne, et malgré qu’il ne se vexe pas facilement, une atteinte importante à sa dignité ou son honneur seraient les déclencheurs de cette colère divine.
Pour ce qui est de ses relations avec les principaux successeurs au trône de L… L’angélique adolescent n’a pas d’opinion arrêtée. Quand les clans commencèrent à se former, Angel n’avait pas voulu en faire partie, mais très vite l’ambiance amicale et loyale qui se dégageait des Chocolate Rangers et le charisme de leur leader l’avaient capturé dans leurs filets. Lors de ses promenades joyeuses, le blond croisait parfois Lust et ses compatriotes. Il les regardait faire, les admirait parfois, mais ne leur prêtait pas d’attention particulière. Quant à Near, le successeur principal, il ne lui inspirait rien de spécial non plus, si ce n’est qu’il compatissait sérieusement à la douleur du petit albinos : ne jamais rire, ça, ça devait vraiment être quelque chose de difficile à supporter. En tant qu’ange, il aimerait bien que la paix soit répandue à travers l’orphelinat. Il aurait peut-être du être pacifist. Mais le leader des Pacifists n’était pas un beau blond.
~~
C’était par une belle nuit bleue, une nuit quasi-onirique. Perché à sa fenêtre, l’être blond dont la chevelure l’entourait d’une aura d’or rêvassait, les yeux perdus dans la Lune. Un jour, il retournerait en Irlande. Un jour. D’ici là, il y avait trop d’enfants ici qui n’avaient plus espoir et qui ne croyaient plus en leur ange gardien.
Invité
Sujet: Re: Angel - Aaron Diamond - Preciouuus~ Dim 25 Mai - 16:16
Alors alors, déjà je n'ai vu aucune faute, un point pour la doublette Angélique, l'histoire est très interessante.. C'est triste ce qui lui arrive au petit Aaron qui a encore peur de Korigans. C'est touchant et adorable, sans parler d'un style parfait.
Bienvenue ici-bas, Ange Gardien de l'orphelinat, amuse-toi bien.
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