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 Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible.

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Invité
Sujet: Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. EmptySam 22 Jan - 1:55

They say that we're dreaming too big.
PSEUDONYME : Ace.
NOM : Cerqueira.
PRÉNOM(S) : Andrea, James.
QI: 168.
DATE DE NAISSANCE : 23 / 09
ÂGE : 19 ans.
SEXE : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Père Italien, mère Anglaise, vivait près de Florence.
Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. 171128txt6

They say that we're flying too high.

Couleur des cheveux : Noirs.
Couleur de la peau : Blanche sans être blafarde.
Tatouage : The intimation of incest emerges from the imperceptible to the barely perceptible to the blindingly perceived ; à l'intérieur de l'avant bras gauche.
Couleur des yeux : Gris clairs.
Taille en centimètres : 183.
Corpulence: Mince.

The only thing that works for me is feeling that I can.

Patient.
Calme.
Réfléchi.
Attentif.
Complaisant. (dans le bon sens)
    Tricheur.
    Susceptible. (très) / Acrimonieux.
    Irresponsable.
    Blasé en apparence.
    Emotionnellement impulsif.

▬ Dis, tu t’appelles comment ?
▬ Andrea.
▬ Dis Andrea, t’as fait quoi de ta vie jusqu’ici ?
▬ Rien.
▬ Dis Andrea, tu comptes faire quoi plus tard de ta vie ?
▬ J’en sais rien.
▬ Dis Andrea, tu voudrais m’aider à faire quelque chose de la mienne ?
▬ J’connais pas ton nom. Je sais rien de toi, et t’en sais pas plus de moi. A quoi je vais te servir ?
▬ Dis oui Andrea.
▬ « Oui. »

Le garçon soupira. Il ne soupirait pas souvent. Elle avait un joli sourire. Elle ne lui demandait pas grand-chose après tout, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que ça lui coûtait, de toute manière. Ace était le genre de personne à ne pas savoir quoi faire de sa vie, de lui-même, à ne jamais savoir comment réagir ; et c’est sans doute pour ça qu’il y réfléchit longtemps, trop sûrement, avant de faire quoi que ce soit. Peser les éventuelles possibilités, les réactions à toutes les optiques qui se présentaient à lui. Pas parce qu’il ne ressent rien, encore moins parce qu’il a peur de la réaction de son interlocuteur. Simplement parce qu’il a fait trop de choses qu’il regrette, simplement parce qu’il ressent trop de sentiments contradictoires à la fois, et pourtant clairs, et pourtant indistincts. Ace est un tout, un tout à l’intérieur duquel beaucoup de morceaux se battent. Comme là. Comme là en parlant à cette fille à qui il n’avait rien à dire et pas envie de répondre. Pourquoi ne lui racontait-t-elle pas simplement son histoire à elle, au lieu de lui demander la sienne ? Ca lui éviterait tout ça. Ca lui éviterait de trop penser ; il sentait bien ses lèvres trembler, ayant envie de dire autre chose. Il sentait bien son corps se battre à l’envie de l’embrasser, rien que pour la faire taire. Pour qu’elle arrête ; parce qu’il préfère écouter, des heures durant, il préfère être le spectateur plutôt que l’acteur. Il préfère refouler tout ce qui peut l’envahir ; Ace a peur d’être un acteur. Encore une fois. Une fois de plus. Il se fout bien qu’on puisse lui demander, lui arracher quoi que ce soit. Il a juste peur de trop laisser derrière lui de lui-même. Ace est Retrait, Ace est Regret.
Ce n’est pas le genre de type de l’ami parfait. Pourtant il n’a rien de méchant, non ? Juste un peu froid, juste un peu sombre. Juste pas très bavard. Ace est Neutralité, pour ceux qui l’entourent. C’est l’impression qu’il dégage. C’est loin d’être le cas, n’est-ce pas Andrea ? C’est loin d’être ce qu’il ressent. Toujours impulsif, toujours convulsif, à ne pas comprendre, à chercher une réponse là où il n’y en a pas. Il ne se demande pas pourquoi. Il le subit simplement. Il n’admire pas non plus ceux qui semblent être celui qu’il paraît. A vrai dire Ace n’a pas d’avis sur grand-chose ; paradoxalement ça ne l’empêche pas de se vexer à un moindre rien. Rien qu’une phrase, rien qu’une approche, un reproche. Pas grand-chose, qui le touche trop facilement, un pas grand-chose le touchant trop facilement qui devient trop vite quelque chose. Même un rien se transforme en quelque chose avec lui. Mais tous vos quelque chose apparaissent comme des riens, sur son visage.

▬ Dis Ace, pourquoi t’es là.

Bonne question. Qu’est-ce qu’il foutait là. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre, sérieusement, de tous ces gens, de tous ces génies, de tous ces autres censés être comme lui. Rien du tout. Pas grand-chose. Mais Ace avait ici quelque chose, quelqu’un, qu’il n’aurait pas ailleurs.
C’était depuis ça qu’il culpabilisait autant. Depuis ça qu’il ne s’entendait plus avec lui-même. Depuis ça qu’il aurait été capable de tenir une conversation avec sa propre conscience. Pourquoi, comment, où, pourquoi, des questions qu’il ne se pose pas, qu’il n’exploite jamais tant que ça le concerne lui. Il préfère oublier, ne rien laisser entendre. Surtout tant qu’on ne sait pas. Ca le ferait trop rire.
Oui, Ace est capable de rire. Un rire sincère, un rire comme ça. Ca lui arrive, ça lui échappe ; il n’est pas censé s’en vouloir n’est-ce pas ? Ce serait presque le cas. Vu ce qu’il a fait, vu ce qu’il fait encore, mérite-t-il d’être encore ici ? Allez savoir. Qu’est-ce qu’il en sait. Qu’est-ce qu’il s’en fout, des raisons qui poussent l’air à être ce qui lui permet de respirer. Qu’est-ce qu’il en à foutre, des justifications de ses actes et de tous les autres. Ca le concerne pas ; lui, il se contente d’être un irresponsable. Sans grande morale. Et qui se sent coupable. Ace vit dans ses rêves, Ace vit dans sa réalité factice. Et Ace a bien mal, lorsqu’il retombe sur terre. L’adolescent pourrait mal le vivre. L’adolescent le vit mal.

Cet adolescent est un Autre.

Believe me when I say I will never change i don't mind.


    Définissez vous en une phrase.

    1. Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?

    1. Une corde.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?

    1. Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.

    1. « D'un point de vue biologique... »


    La petite manie dont vous vous passerez bien ?

    1. Faire des private jokes.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.


    1. Lécher les bottes du professeur pour m'accorder un délai supplémentaire si j'ai pas la flemme...

And now thou hast need much more.

The wind is low, the birds will sing,
That you are part of everything.


Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. 920083Ace4

J’aurai voulu lui prendre son cœur. J’aurai voulu le lui arracher, quitte à la faire saigner, quitte à la faire souffrir encore, quitte à la rendre inhumaine à jamais. J’aurai voulu lui prendre ses yeux, les crever, pour qu’ils arrêtent de voir, pour qu’ils arrêtent de pleurer. J’aurai tant voulu la tuer, elle aussi. Pour qu’elle arrête. Pour que sa souffrance se stoppe à l’instant.
Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas et la seule chose que j’étais capable de faire était de pleurer silencieusement avec elle. Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas lui montrer que mon cœur était dans le même état. Je ne pouvais pas lui montrer que mes yeux étaient aussi mouillés que les siens. Je ne pouvais pas m’écrouler comme mes jambes me l’ordonnaient.
Je ne pouvais que la regarder, l’écouter. Je ne pouvais rien faire pour elle.

Parce qu’elle était déjà en train de mourir.

Yesterday, love was such an easy game to play ;
Now I need a place to hide away.

▬ Ferme-la ferme-le ferme-la ferme-la ferme-la. D’où sortez-vous Alvise Cerqueira ?
▬ Tu sais très bien que sans moi tu t’en sortiras pas. Tu n’es rien sans moi.
▬ J’ai toujours été sans toi. Y a que ton fric qui me fait vivre. C’est pas toi.
▬ Et les enfants ?
▬ Arrête ! Ne fais pas semblant de soudainement te soucier d’eux ! Je vais régler le problème. J’en emmène un. Je te laisse l’autre.
▬ J’ai toujours fait ça pour toi.
▬ Me tromper aussi tu faisais ça pour moi ? Laisse moi rire, connard.
▬ …
▬ Je me barre d’ici dès demain matin. Découche donc. Je partirai avec Narcisa. Ne pas voir son frère lui fera un peu de bien.
▬ T’es qu’une pute Emily. J’avais presque oublié que je t’avais récupérée sur le trottoir.

J’étais trop jeune. Trop jeune pour comprendre toutes les histoires, tous leurs reproches. Ou plutôt j’étais trop jeune pour y attacher une quelconque importance. La porte du salon était entrouverte et moi, j’étais juste là. A les regarder. A voir ma propre mère s’approcher du visage de mon père, et contrairement à ce que j’espérais, contrairement à un baiser de que je ne sais quoi, c’est une claque qu’elle lui donna.
Et j’étais trop vieux. Trop vieux pour ne pas comprendre ce qui se déroulait sous mes yeux, trop vieux pour ne pas avoir entendu la phrase qui me concernait. Qu’importe avec qui je restais. Qu’importe qu’un des deux parte. Tant qu’elle ne partait pas. Pas elle. Pas Narcisa. Pas ma sœur.
Qu’est-ce que leur mère leur reprochait tant ? Pourquoi disait-elle que ne pas me voir lui ferait du bien ? Ma conscience se fout de ma gueule. Je l’entends rire. Je sais très bien pourquoi. Je sais très bien que Narcisa m’obéît plus qu’à sa propre mère. Je sais très bien que Narcisa m’aime plus qu’elle n’aime sa propre mère. Et je sais très bien que Narcisa ferait n’importe quoi pour moi, autant que je ferais n’importe quoi pour elle, quitte à tout virer, balancer, jeter. Arrachés, balancés, jetés, les barreaux de nos cages dorées, de nos cages argentées, de nos vies enlacées. Envolé, désagrégé, emprisonné, cet amour intense, cet amour d’essence. Je sentais ma peau me picoter. Je sentais mon ventre se tordre progressivement. Et mes traits se déformer. Et j’inspirais, longuement, jusqu’à ne plus pouvoir. Jusqu’à être incapable d’aspirer encore plus d’air.

Elle n’avait pas le droit ; bien sûr que si elle l’avait. Elle ne n’allait pas vraiment le faire ; demain matin elles seraient parties. Elle n’accepterait pas ; elle n’aurait pas le choix. C’était fini ; c’était maintenant. Ils n’étaient plus deux. Ils étaient un et un.
Dès à présent.

You don't know I can't sleep, I can't stop my brain.
You don't know it's three weeks, I'm going insane.

J’aurai pu passer des heures allongé dans mon lit. J’avais l’impression, désagréable, acerbe, constante, que j’aurai pu rester ici éternellement sans m’en faire. Je me fous de l’heure, je me fous du soleil qui file derrière mes volets. Je connais cette maison. Cette chambre. Je saurais replacer chaque objet, chaque détail, n’importe quoi. Tout était rangé, même si ça n’en avait pas forcément l’air. Tout était à sa place. Une place était vide.
C’aurait pu être pire. J’aurai pu avoir un père pauvre. J’aurai pu détester la solitude. Maintenant je visais seul, dans cette maison où j’avais tout, dans ces chambres où il n’y avait plus rien. Ouvre les yeux Andrea. Lève toi Andrea. Fais quelque chose Andrea, réveille toi.
J’aurai pu passer mes journées ici. Dans le silence le plus parfait. Excepté le rideau qui ne cessait de se faire balancer par le vent, dans la pièce à côté. Ca me perturbait. Ca me dérangeait.
Cela dit pas plus qu’entendre les clés de mon père ouvrir la porte.
Encore moins que le bruit de ses pas dans le couloir.
Ni même l’agacement que provoqua le son de sa voix à travers ma porte.

▬ Andrea ?
▬ Je suis fatigué.

Qu’est-ce qu’il me voulait ? Pourquoi est-ce qu’il venait me voir maintenant ? J’avais envie de dormir. Envie d’oublier où j’étais allé cette nuit. Où j’avais déambulé, sans que personne ne se rende compte de rien, du haut de mes quinze ans. Parce que c’était déjà comme si je vivais seul, déjà comme si je survivais à mes dépends – comme si je n’étais déjà pas capable de combler les siens. C’était quoi, mon intelligence qui me valait
ça ?

▬ Tu es malade ?


Maman n’avait pas tord, pourquoi, soudainement, s’était-il mis à s’occuper de nous ? De moi. Quoi que se préoccuper serait plus exact, comme mot. Ou mieux encore, se préoccuper à nouveau de nous deux. Comme lorsque nous avions cinq ans. Comme lorsque « tout allait bien ».

▬ Non ne t’en fais pas. J’ai mal dormi.

Ma main se resserra sur mes draps. Est-ce qu’il pouvait partir ? Ca m’arrangerait. Ca me ferait étonnamment plaisir qu’il s’écarte de ma porte, rien que de savoir qu’il n’était plus là. Qu’il arrête de me traiter comme un gamin que je ne suis pas, comme un dépressif que je ne serai jamais. Oui, elle est partie. Oui, elle était là il y a quelques jours à peine. Oui, c’était les vacances, oui, je devrais déjà être retourné en cours, oui, elle me manque, oui, je respire l’odeur de ses draps, oui, je pense à elle encore et encore, oui je m’ennuie, oui j’oublie, oui je me languis. Mais je vais bien. Je vis très bien comme ça ; ça fait un an après tout. Ne vas pas t’imaginer, Papa, que j’ai mal. Ne vas pas t’imaginer que c’est mal.
Après tout tu n’en sais rien. Tu ne sais rien de nous. Tu ne le sauras jamais. Fais comme moi, Alvise Cerqueira. Prends exemple sur moi. Oublie tout ça. Oublie mieux. Oublie encore.
Comme ça peut-être que comme moi, tu arriveras encore à respirer. Comme ça peut-être que contrairement à moi, tes phalanges ne se blanchiront pas sans raison. Je ris.

Je suis Ironie.

It's you she's thinking of ;
And she told me what to say.

Je ne savais même pas pourquoi elle était ici. Je ne savais pas ce qui l’avait poussée à se retrouver en face de moi si tôt.
Et mes yeux cherchaient les siens, sous ses cheveux blonds, ces cheveux qui sentaient toujours trop bon.
Pourtant mes traits étaient durs ; comme d’habitude. Mon sourire était presque méprisant ; qui d’elle ou moi avait copié l’autre ? Mes mains dans les poches de mon jean ne cherchaient aucun contact. Car je n’en voulais pas, n’est-ce pas ? J’aurai pu lui dire bonjour. J’aurai pu lui sourire. J’aurai pu prononcer son nom.
Mais c’était le vide à l’intérieur.
C’était le vide, comme à chaque fois que je me souvenais. Ce qu’elle avait dit, ce qu’elle avait fait, ce que j’avais répondu, ce que nous faisions. Ce que nous faisons. Elle a quoi après tout, quatorze ans c’est ça ? J’en ai deux de plus. Il y a plein de choses que j’aurai pu dire : je devrais veiller sur elle, je devrais la protéger, la défendre, je devrais faire tout ce qu’il faut pour elle, faute d’un cœur j’aurai du lui donner un grand frère, j’aurai pu l’aider à grandir, j’aurai pu ajouter tant de facteurs à cette liste, tant de morale, tant de logique. Mais là, à son sourire, j’hausse vaguement les épaules, je soupire, et je me retourne.
La ville s’étend ici. J’aime Florence, et je pense qu’elle aussi. Ces italiens, ces italiennes. Ces gens qui nous ressemblent ; ou presque. Est-ce que je suis capable de voir autre chose qu’elle ? Est-ce que je suis capable de vouloir quelqu’un d’autre ?

▬ Tu sais, t’es pas la première fille avec qui j’ai couché.

Je ne la regarde même pas, elle ne s’arrête pas, on continue de marcher, sans vraiment savoir nous allons. A moins qu’elle m’emmène quelque part ? A moins qu’elle préfère apprécier les odeurs et les couleurs de cette ville qu’elle ne parcourt plus.
Est-ce qu’elle le croyait ? Pourquoi je dis ça ? Parce que j’aime lorsqu’elle s’énerve. J’aime lorsqu’elle devient jalouse, j’aime lorsqu’elle est possessive, j’aime la manière dont elle critique les autres et pas moi. J’aime ces sentiments qu’elle dit ressentir à mon égard ; ce n’est pas pour autant que je la crois.
Seulement je ne veux pas qu’elle doute de moi. Je veux qu’elle pense que tout ça est vrai. Je veux qu’elle se dise « Il s’en fout. »

Alors que je tournais les yeux vers elle, sans expression, sans y faire attention, lorsque ma poche vibra.
Alors je décroche, doucement, m’arrête, fronce les sourcils ; tandis que Narcisa s’empare de mon autre main, jouant avec mes doigts, son air angélique toujours figé sur ses traits.
Alors j’écoute, je réponds. J’écoute encore. J’arrête de répondre. J’arrête de respirer. Alors ma main se serre autour de la sienne. Et je raccroche.

▬ Narcisa. On doit aller à l’hôpital.

Elle me regarde étrangement. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire désolé.
J’aurai voulu arrêter de l’aimer.

▬ Nos parents sont morts dans une ambulance s’y rendant.

▬ I love you.
Neither do I.


Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. 576938Ace2

J’avais l’habitude de glisser ma main dans ses cheveux, alors qu’elle était sur la pointe des pieds, à me tirer vers elle, à me fixer alors que je fermais les yeux. Depuis ses douze ans elle me répétait toujours la même chose. Et moi j’y croyais. Ou presque. Après tout, je savais parfaitement qu’à cet instant, elle était en train de sourire ; ma main dessinant sur ses lèvres suffisait à me le dire. Je savais qu’elle souriait rien qu’à la manière dont elle respirait. Et dont ses joues étaient relevées. Je la connaissais par cœur, même si elle n’avait plus de cœur. Elle n’avait qu’un cœur ; c’était le mien. Elle n’avait toujours fait qu’un avec moi. Et si finalement, plutôt que l’empêcher de souffrir, plutôt que lui arracher l’organe vital, je lui avais donné le mien ? Si plutôt que de l’aider à s’enfoncer, à oublier, je l’avais saignée encore plus ? Oui, et si son cœur, c’était le mien ?
Qu’est-ce qu’elle était conne. Qu’est-ce qu’elle était prétentieuse. Qu’est-ce qu’elle valait, franchement. A quoi servait-elle seulement ? J’aurais pu lui dire, lui répéter, lui mentir, que je n’avais pas besoin d’elle. Encore et encore. Elle y aurait cru. Elle aurait bu toutes mes paroles. Parce que je m’en foutais bien, d’elle. N’est-ce pas ? Qu’est-ce que ça peut me faire, ses hanches contre les miennes. Qu’est-ce que ça peut me faire, ses lèvres à quelques centimètres à peine. Qu’est-ce que ça peut me faire, qu’elle en caresse d’autres, qu’elle en emballe d’autres. Tant qu’elle croit que je m'en fous. Tant qu’elle le sait, tant qu’elle y croit, tant que j’arrive encore à le dire.

▬ Narcisa, t’es crevée de l’intérieur.

Je ne la regarde toujours pas. Elle n’a pas besoin de ça. Elle sent mon regard. Elle surprend ses yeux dans les miens. A travers ma peau, à travers mon corps, à travers mes pores. Et puis tout doucement elle se hisse sur la pointe des pieds, elle m’embrasse, tout doucement elle fait tout. Comme d’habitude.
Parce que tout ça c’est des conneries. Evidemment que j’ai besoin d’elle. Evidemment que mon cœur est à elle. Evidemment qu’elle est mienne.

Evidemment tout ce que je ressens est bien loin d’elle.

fiche pour Mysha.
(oué il manque pleins de trucs. mais inRP ou fiche Neither ce sera /o/)



hrp

SURNOM(S) : Ama.
DATE DE NAISSANCE : 14 / 12 / 1994
ÂGE : 16 ans.
SEXE : ❒ M ✔ F
AVATAR : random brun.
DÉCOUVERTE DU FORUM : à l'origine google o/ y a. un an et quelques ? là on va dire Wadoo. Et Mysha.
NOTE SUR 20 DU FORUM : j'aime pas les notes. mais si je viens malgré pas mal de trucs je pense que ça traduit bien que je l'aime.
Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. 682344misc5




Dernière édition par Ace le Dim 23 Jan - 22:52, édité 4 fois
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Invité
Sujet: Re: Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. EmptySam 22 Jan - 10:37

Coucouuuu chère petite. Non grande tu es plus vieille que moi hehe.
Je t'annonce que tu as le choix entre EXPERTS et ALTERS fais ton choix ma peti- GRANDE. (Je sais, répétition. J'ai pas trop le cerveau à réfléchir.)
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Invité
Sujet: Re: Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. EmptyDim 23 Jan - 20:02

Après longue réflexion. Alters /o/ parce que là je développe pas son côté koul mais. il l'est.

(mon sms a dit tout ce que je pensais de ton message.)

edit ; fiche terminée je pense.
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Invité
Sujet: Re: Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. EmptyMer 16 Fév - 23:10

Coucou J'AI LU J'AI TOUT RELU.
Alleeeez je ne vais m'étendre sur tes phrases qui sonnent joliment ou Ace et bref.
Validée ma GRANDE TOUTE GRANDE.

edit : lancer de dé effectué, j'ai compris comment on faisait. j'ai fait Dew aussi :3
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Sujet: Re: Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Ace ▬ from the imperceptible to the barely perceptible. Empty

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