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 Soul. finie ?

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Invité
Sujet: Soul. finie ? Soul. finie ?  EmptyMar 25 Jan - 20:52

Identité

PSEUDONYME : Soul
NOM : Ritcherter
PRÉNOM(S) : Sophina
QI: 189
DATE DE NAISSANCE : 18 / 01 / 1993
ÂGE : 18
SEXE (✔) : ❒ M (✔) F
ORIGINE : Anglaise
Soul. finie ?  63

Physique


Couleur des cheveux : Blonde
Couleur de la peau : Blanche
Tatouage/Piercing ? : Aucuns
Couleur des yeux : Verte
Taille en centimètres : 163
Corpulence: 45

Caractère


Qualité
Travailleuse
Bonne humeur
Attentive
Aimante
    Peur des hommes
    Limite de la deppresion.
    Ouvre son coeur à peu de personne
    Se trouve inutile
    Frappe souvent Evan

Une âme est unique.
Froide. Gentille. Méchante. Chiante. Soul peut rassembler tout les émotions et caractères selon la situation. Ici, la personne de Soul complète la sienne Une même unité.
Ses sourires sont les seuls qu’elle lui accorde. Une fierté de fer, elle se montre hautaine et n’hésite pas à mépriser les autres. Dans son monde,son existence est la plus importante
Elle aime par-dessous tout être au dessus du lot. Être la meilleure. Alors elle lutte et obtient toujours les meilleures notes. Aime être exceptionnelle, viser le ciel. Ses raisons et ambitions sont plus que floues & mystérieuses. Elle n’y a jamais vraiment pensé enfaite. Ici, seul son règne compte. Elle surpassera tout le monde, par tous les moyens. Elle peut paraître buter dans le fond à toujours s’accrocher à ce qu’elle entreprend mais elle s’en fout. Son « Je-m’en-foutisme » est pire que présent dans sa conscience. Malgré ça, si on gratte derrière son masque de royauté on peut trouver une fille …fleure bleu ? Oui. Parce qu'elle cache cette partie de son esprit. Elle est comme toute fille, s’accrochant au compte charmants et tout autre genre de niaiseries dans le genre. Elle lit beaucoup, trouvant à la littérature une échappatoire de la vie. Alors elle perd un peu les pédales et voit la vie en rose.

Une fois le masque enlevé :


C’est dans sa chambre que la fille se morfond . Pouvant rester stoïque pendant une journée, le soir elle laisse tout craquer. C’est le seul moment où elle est faible. Là, la culpabilité envahi son esprit et alors toutes les connections entre son cerveau craque. BOUM.
Cauchemars ayant un lieu direct avec ce jour.

Classe


    Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.


    Définissez vous en une phrase.
    1. Non.


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?

    1. Un poisson rouge.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?

    1. H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.

    1. « Ton niveau s'élève à la dérivée d'une constante. »


    La petite manie dont vous vous passerez bien ?

    1. Caser des citations partout.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.




    1. Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?



Histoire



La complexité d’une âme n’est pas la même pour tous.



On appelle cela être persécutée. Détruite, ruinée et oubliée des enfers. Ma simple venue au monde ne fut pas…Justement la bienvenue. Ses yeux froids et ses mains glaciales. Je le haïssais. Je le haïssais de mes 11 ans parce que justement j’étais détruite. La vie d’un enfant battu ne s’explique pas. Les mots sont trop forts, trop abstrais. Non, la vie d’un enfant battue se vie. Survivre. Subir les coups, apprendre à faire avec, sans jamais comprendre pourquoi. Devenir l’objet de toutes les tentions et de tout les troubles au sein de la famille. C’est aussi simple que ça. Je me rappelle de ses yeux. De ses horribles yeux verts. J’ai hérité des mêmes. Ils avaient été la pire menacs que je ne pu contourner. Comme un lapin prit dans un piège. J’avais peur. Peur de cet homme qui se dressait devant moi avec sa voix roque et puant l’alcool. Bien sûr, j’étais seule avec lui. Maman nous ayant laissé tomber parce qu’elle ne pouvait prendre ses responsabilités. Pitoyable Salope.
Il ne tenait pas l’alcool ; j’étais terrifiée. Et comme un écho dans la pièce, ses mains vinrent me frapper. Des larmes coulèrent de mes yeux. Les premiers coups furent les moins forts, il ne contrôlait pas ses mouvements. Ma peau avait été intelligente, devenue plus résistante que la dernière fois. Et malgré ça on pouvait clairement lire la crainte, la peur et le dégout sur mes yeux. Dégout pour cette chose qui s’approchait de moi et qui me projetait dans la pièce comme un ballon. Le pire ne fut pas les coups mais l’ambiance et le silence avec lequel il « jouait » avec moi. J’étais prise pour un stupide jouet vivant. Un punching-ball sans pensée. Et les coups qui fusaient toujours, n’arrangeant pas ma maigre carcasse. Mes bras devinrent très vite violets. Mon corps ne tenait déjà plus debout et je m’effondrai. Du haut de mes 11 ans, jeune femme, je fermai les yeux.
Pitoyable existence.

« Marche mon enfant. Ouvre les yeux et fuit.
Part de ce monde de chimère, il est trop dangereux pour toi.»


J’entrouvris les yeux 6 heures plus tard. Je n’avais pas changé de place, toujours positionnée façon fœtus. Ma main toucha mes côtes et je serrai les dents. Il m’en avait pété le connard. Comme une larve, je plaquai ma tête sur le sol froid. Effet thérapeutique, ça marche. Et malgré mon jeune âge, malgré le sang montant à ma tempe…j’eu la meilleure idée de toute ma vie. C’est dans les moments les plus dures que l’être humain trouve la sortie, l’oasis. Mon moment devait être arrivé. Mes genoux se levèrent. Mon regard gonflé regardant apathiquement la porte. Mes muscles se mirent en marche pour un dernier effort, une dernière escape.

Je devais fuir cet enfer.

Dix-huit heures trente trois. Mes maigres jambes suivent le parcours des dalles sur le sol. Elles avancent avec peine, me provoquant quelque grimace. J’ai mal. J’ai mal mais j’avance. La rue me parait presque plus accueillante que chez moi. Et quand je pence que le monstre est en train de dormir dans son lit, j’ai presque envie de cracher. Cracher devant le lien de sang qui me relie lui à moi. Nous n’avons rien en commun. Nous n’aurons bientôt plus rien.
Mon plan avait été décidé en trois minutes chronos : Fuir, partir. Je devais bien me débrouiller pour me trouver quelque chose, un chez moi ou quelque chose y ressemblant. L’autre n’avait pas compris- certainement sous l’emprise de l’alcool- que derrière mes yeux verts et mes couettes blondes, il y avait quelque chose. Quelque chose de profond, d’abstrait. Une pensée, une idée, un projet. J’étais pour l’instant, une enfant débrouillarde quoi que physiquement faible. Je savais quelque heure plus tôt que j’arriverai à m’en sortir. L’instinct d’un être faible. Mon instinct.
Tombant à plusieurs reprises, mon caractère me poussait à résister, à aller jusqu’au bout.
Mais, au bout de quoi ?
Un simple rocher et mon corps s’écrase contre les dalles. Je gémis. Marre. Marre d’avoir cette putain d’égo qui me pousse toujours à avancer. De ce truc dans ma tête qui me dit « Allez Sophina. Continue ! » Et moi comme une conne, j’obéis. Mes jambes en sang s’il le faut, j’avance. Et le vieux pervers qui me suit depuis bien 10 minutes. Il croit que je ne l’ai pas vu ? Il me prend pour qui lui ? Jetant un regard sur le côté, mon ventre se broie littéralement.
J’ai peur. Peur de cet être qui, derrière moi a un sourire maléfique. De la personne qui derrière me sourit dans un rictus presque trop…heureux. Mes jambes s’entrechoquent. Je sais se qui va m’arriver si je m’arrête. Je le sais parfaitement. La télé en a souvent parlé. « Viole, Assassinat » Le Diable était derrière moi dans son manteau noir. Soudain arrêt sur image. Mon corps retombe. Un sourire s’étire sur ses lèvres. Je tremble d’effrois. Il s’approche. Mon cœur bat à tout rompre. Mon cœur va lâcher. Mes jambes se dérobent maintenant sous la peur.
Et je pense une dernière fois :

« Dieu, à l’aide. »


Et comme une entente des Dieux, le miracle survint. Tout se passa très vite. Lentement, l’homme tomba au sol, les dents sur les dalles. Surprise, je levai les yeux vers mon sauveur.
Il faisait jour et son ombre se découpait parfaitement dans le soleil. Un sourire maléfique et deux yeux rouges rubis. Les Dieux m’avaient entendu et m’avaient envoyé un ange aux yeux extraordinaires.

« On existe dans le seul but de n’être plus rien.
Alors quand tu verras la lumière, cours !
Cours comme tu ne l’as jamais fait. Il ne te reste plus que ça à faire. »



L’ombre se penche vers moi et m’attrape la main, me tirant vers elle pour me lever. Mes pitoyables jambes trouvent une dernière force pour se lever .Fuir. Il faut fuir Sophina ! Comme un déclique absolu, mon corps court derrière le sien malgré la peur qui me tiraille encore. Je sers un peu plus ma main.

« Cours , allez ! Cours ! » me crie-t-il.


J’obéis. Ce garçon venait de me sauver la vie. J’avais failli tout perdre et l’inconnu m’avait sauvé. « Ne vous approchez pas des inconnus » disait la télé. Tsss. On courait. L’homme derrière s’était rapidement relevé, pas super heureux que sa proie s’en aye. On tourna dans un coin et la fatigue m’attaqua d’un coup. Mon corps se déroba et je m’écrasai encore une fois sur les dalles, m’accordant un gémissement. Mes jambes me faisaient horriblement mal. Les bleus étaient déjà plus qu’apparent sur ces dernières qui luttaient pour se relever. Je n’y arrivais pas et regarda le garçon. J’étais perdue ? Un regard sur mes jambes et le garçon se mordit la lèvre. Mon corps devint plus léger d’un coup. Il me portait. Pourquoi ? A un autre coin de rue, il me posa sur le sol, entre deux poubelles bien chargées. Pourquoi ?

« Ecoute-moi. Tu vas rester là, le temps que je le sème, d'accord? Je te jure que je vais revenir »
« Tu…Tu reviens, hein ? Tu ne me laisse pas ! »
« Les mecs cools ne trahissent jamais les promesses qu'ils font. Je reviens »


Et il partit, son ombre découpant le jour. Pourquoi ? Pourquoi l’inconnu pousse les gens à s’entre-aider ? C’était quoi ça, de la pitié ? De la pitié pour une pauvre petite conne ayant fugué de chez son paternel. Une main sur mon cœur, il battait tellement vite. Violée, j’avais failli y passer. Quand je repensai aux yeux froids de l’homme, je frissonnai. Il n’y avait pas quelque part où je pouvais être…heureuse ? Quelque part où tout le monde me foute la paix, que je puisse enfin vivre. Même pitoyable, un lieu…En 11 ans d’existence, qu’avais-je fais ? Survivre. Survivre à ses coups, à mes pleurs et à notre malheur. Au manque de cette putain de mère qui nous avait lâchement quittées. Salope. Et voilà que je me remettais à penser au passé. Merde.Pas maintenant fichues larmes. Je devais être forte ! Au moins jusqu’à ce que j’aie trouvé une situation convenable. Un regard. Sentant un regard sur ma peau, je levai la tête, doutant .Ce n’était que lui. J’avais eu peur que ce soit l’homme à la capuche. Je soupirai. Et toujours ses éternels yeux rouges persans.

«Tu vois? J'suis là. Tu peux toujours pas marcher, hein?»

«Si..je peux»


Premier essaie, je m’écrasai misérablement sur le sol

«Tss …Foutues jambes. Vous servez à rien.»


Lui rigolait. Il y avait quoi de marrent là dedans ?
Se mettant à genoux, il souriait à pleine dent.

«Allez, viens là, j'vais te porter sur mon dos jusqu'à...Chez moi.»

«C'est bien parce que je n'arrive pas à me soulever que tu peux me porter. Voilà. On va où maintenant ?»

«Oui, oui...On va dans le truc qui m'sers de maison. Pour te soigner»


Un silence naquit.

«Ca va, tu tiens le coup?»

«C’est mes jambes…Non rien. Tu t’appelles comment au faite ? Non…parce que tu m’as sauvé la vie donc…»


«E…Emmanuel.»

Emmanuel. Quatre syllabes. Un beau prénom. C’était assez ancien mais cool. Enfaite, j’avais beau y regarder de plus près , tout en ce garçon m’intriguait. En premier temps, ses yeux. Ses incroyable et profond rubis, comme sortit des enfers. Et puis, sa voix. Un quelque chose de subtile dans cette voix. Etrange, un bien étrange garçon.

«Et toi ?»


Moi ? Qu’étais-je ? Une fille ayant grandit sans rien, sans amour , sans parent, sans foyer à proprement parler. Jamais de convivialité. Jamais de soin ou attention. Depuis le début je n’aurais été que son esclave. Son chien sur lequel il passait ses nerfs, docile. En fin de compte, je n’avais pas de nom de famille.

« Sophina Ritch…»


Je m’arrêtais, mes jambes me faisant atrocement souffrir.

« Je n’ai plus de nom. Ce connard ne savait pas que j’étais un être humain mais un putching ball..AIE.»


Sous la douleur du froid, j’enfonçai ma tête dans le pull d’Emmanuel, me mordant la lèvre.

« Oy, ça te fais si mal?! »


Je ne répondis pas. De toute façon pour quoi faire ? Ses jambes supportant mon poids ne cessaient d’avancer. Toujours plus proche de l’énorme bâtiment verdâtre. Long de plusieurs dizaines de mètres, l’immeuble semble s’étirer vers le ciel. Un frisson. C’était quoi que cet endroit morbide ?! Il me déposa et me dit de se faire discret. Moi, je comprenais rien au délire. La rue avait l’air vraiment mal fréquentée, les poubelles renversées, les traces de balles profondément enfoncées dans les murs. Et puis…l’incroyable silence. Le truc qui fait flipper, glaçant le sang. Ouvrant la porte principale, on rentre dans la maison de Emmanuel.


TWO YEARS AND 3 MONTH LATER
.





Aujourd’hui, nous sommes dimanche. Comme tout bon citoyen- que je ne suis pas -, je ne travaille pas aujourd’hui. Cela fait bientôt 2 ans que je suis rentrée dans la « famille » d’Emmanuel. 2 ans que je fais tout pour ramener de l’argent à la maison. La vie ici…est comment dire…rude ? Bailey boit de plus en plus et cela commence à faire peur au pauvre petit Tim qui est maintenant âgé de 8 ans. Je me suis plutôt bien intégrée. Ma spécialité : La ruse. Pickpocket, fausse larme je sais faire. Avec le temps, mon ego s’est forgé une forte carapace. Je ne pleure jamais pour de vrai, refusant d’être réduite à un être faible et méprisé. Ma relation avec Emmanuel…un peu confuse ? On ne sait pas trop ce qu’on est l’un pour l’autre. Néanmoins, c’est le seul avec lequel j’ai des liens. Je sais qu’il est là et inversement. Sauf qu’aujourd’hui, je suis seule.
Seule avec Bailey.


18 :17.


Le soleil commence sa longue chute. Nous sommes en plein hiver et il m’est toujours agréable de regarder le coucher du soleil depuis la fenêtre de notre chambre. J’ai toujours aimé regarder le ciel et tout ce qu’il s’y passe. Comme une petite enfant, je m’enroule dans les couvertures, mes cheveux dépassent et je m’assois sur le rebord de la fenêtre. Rien n’aurait pu déranger ma tranquillité…sauf que, comme toutes les personnes vivantes ici, nous ne sommes pas libres de nous-mêmes, et, de ce fait, les moments de tranquillité, nous ne les choisissons pas réellement. J’entends les lourds pas qui ne résonnent que trop bien sur le parquet.
Bailey vient de rentré.

« Sophina. Viens ici ! TOUT DE SUITE !»


J’en étais sûre. Il peut rien faire tout seul ce mec. D’un pas lent et pas du tout enjoué, je sors de ma couette et marche vers le salon. Comme à chaque fois, je tire la gueule. Bailey. Le mec le plus hypocrite, répugnant, macho et complètement con que la terre aie eu le malheur de porter. Des fois, je me demande comment avait fait sa mère pour mettre au monde un mec aussi moche. Enfin j’aperçois la porte et l’ouvre. Sauf que, soudainement, elle se referme aussi sec derrière moi. Je me retourne vers l’immondice et marque un moment de réflexion. L’atmosphère est vraiment étrange aujourd’hui. Le faux sourire qui orne constamment son visage se transforme soudain en un rictus malsain. Je lève un sourcil. Avait-il pété un câble ? Les mains dans les poches, je décris l’étrange personnage qui se tient devant moi. Ce dernier n’a pas l’air d’aimer mon air de dégout et sa main vient rapidement à ma gorge. J’écarquille les yeux.

« Bailey ! Tu fais quoi là ? Lâche-moi, connard !»
« Alors comme ça on me regarde de haut ? Tu te crois plus forte que moi, gamine ? »


Mes yeux fixent les siens. Il sait. Il sait que je suis capable de lui cracher à la gueule si l’envie m’en prend. Ma réponse, il la connait par cœur. Et c’est probablement ce qui l’énerve le plus. Pauvre adolescente que suis-je.

« Et comment ! »


Son regard se fait plus sadique qu’avant. Quelque chose se trame au fond de son cerveau sans que je ne puisse le comprendre. C’est avec une lueur insalubre dans le regard qu’il chope mes deux mains pour les coincer en hauteur. Je ne sais toujours pas ce qu’il se passe sauf que là, je commence sérieusement à paniquer. J’ai un trop mauvais sentiment pour rester fière. Essayant en vain de me dégager de son emprise, je m’affole toute seule devant son regard. Il compte faire quoi là ? J’essaye de regagner mon sang froid mais ses mains se resserrent autour des miennes. Il profite du fait qu’il est plus fort. Là, il doit bien se sentir supérieur, le connard. Son visage se rapproche de plus en plus du mien
J’ai peur. Peur du contact immonde qui va survenir à tout instant. Peur face à l’odeur de tabac qui s’échappe de ses lèvres, trop proches des miennes. Trop proche, beaucoup trop proche. De mon côté, j’essaye de me débattre. La peur me tiraille le ventre et mes mains essayent en vain d’échapper au peu d’espace où nos corps sont comme restreints. Ses lèvres touchent alors les miennes. Horrible sensation qu’est le dégout. J’ai honte. Honte de ce truc qui essaye de se faire un passage entre mes lèvres. Honte envers le manque de force que j’ai. Ce connard arrive enfin à ses fins et moi, je mors sa langue dans un geste de haine profonde. Il gémit et me lâche sous la surprise. C’est le moment parfait. Je me relève et cours de toutes mes forces vers la porte. J’agrippe vivement la poignée puis je l’abaisse. Rien. La porte ne s’ouvre pas. Mes yeux s’écarquillent, fixant la dernière sortie qui m’était permise quelques minutes plus tôt. Le connard, il avait fermé à clé la porte dès mon arrivée. Je me retourne vers l’enculé qui s’est maintenant relevé et qui affiche maintenant un air satisfait. Merde. La fenêtre ayant des barreaux, je ne peux pas fuir. Et lui qui se rapproche de nouveau. Je recule, effrayée. Bloquée entre deux murs, je prie les Dieux de me venir en aide, comme plusieurs années auparavant avec Manu. Mais je n’ai pas le temps de beaucoup y penser car l’autre se colle de nouveau à moi, immobilisant mes mains. Encore. Ne suis-je donc qu’un animal ? Suis-je donc parvenue jusqu’ici que pour me faire frapper et puis…

« Tu comptes…me faire quoi ?»


Un sourire désagréable me fait frissonner.

« Mais c'est que tu étais programmée à faire depuis le début, voyons. Après tout, tu l’as dis toi-même, tu es prête à tout pour avoir quelque chose, n’est-ce pas… ?»


Bug intense. Je tremble. Je me rappelle de cette question. Le jour de mon arrivée, j’avais répondu oui, parce que j’étais persuadée que rien ne pouvais être pire que mon père. Jamais je n’aurais cru que Bailey aurait pu s’en servir contre moi. Et puis…Qu’est…ce qu’il voulait dire par là ? Que depuis le début, je n’étais promise qu’à être ça ? Que depuis le début, il avait prévu de se servir de moi pour assouvir ses désirs sexuels… ?
M’embrassant de nouveau, je me répugne à penser. Que peut-on penser dans de telles circonstances ? Lâchant enfin mes lèvres, je murmure un :

« Connard…»
« Oh…Mais ce n’est pas moi le connard. Tu crois sérieusement que celui qui t’as emmenée ici n’était pas au courant ? Tu es très naïve…»


Ses mains glissent en dessous de mon haut. Je commence alors à réaliser le sens de sa dernière phrase. Sous le choc, j’écarquille les yeux. Emm…Emmanuel ? Comment… ça ? Depuis le début, il serait… ? Les larmes commencent sans prévenir à me monter aux yeux, mais je me mords les lèvres afin de ne pas pleurer. Hors de question d’être plus misérable que maintenant. Mais…Emmanuel…La seule personne en qui j’avais confiance, était en fait au courant de ça et ne m’avait jamais rien dit. Une rage intense s’empare soudainement de moi. Je n’aurais jamais dû le croire. Je n’aurais jamais dû compter sur lui. Merde, quelle idiote. Je sens alors les mains dégoutantes de Bailey glisser sur mon corps. Je sais ce qu’il veut faire et ça me fait peur, mais je ne laisserais pas agir. Pas question que je me fasse violer ! Je crierai s’il le faut. Sauf que l’autre connard a prévu le coup et m’enfonce un tissu immonde dans la bouche. Je me débats de toutes mes forces et gémis le plus fort possible. Que quelqu’un m’entende, que quelqu’un vienne ! Mais cette fois je le sais, Emmanuel ne viendra pas. Je suis seule. Mes yeux s’affolent et mon assurance se fait moindre. Les mains de Bailey remontent au niveau de ma poitrine. Il prend un malsain plaisir à faire durer la torture. Lentement, il décroche mon haut, bavant dessus. Je n’ai plus la force de rien. Mes yeux se sont perdus au loin, derrière lui. Je compte les minutes de l’horloge sur le mur d’en face. Et inconsciemment, même si les dires de Bailey sont bien présents dans mon cerveau, même si prier les Dieux ne sert plus à rien, même si la situation se fait plus que pénible pour moi, je pense un unique et dernier mot.
Quatre dernières syllabes.
« Emmanuel… »


21 :40


La porte s’ouvre en grand et j’avance péniblement vers le lit. Mes jambes se dérobent sous moi avant de l’atteindre et je tire les couvertures pour m’y envelopper. Un froid malsain s’est emparé de mon être. Je fixe la fenêtre en tremblant légèrement. La nuit. La nuit s’est installée sans prévenir et moi de cette chambre, je la fixais. De mes yeux vides, dépourvus d’émotion, je regardais cette salope.
Ma vie n’avait plus aucun sens, tout ça à cause de ce gros con. Les minutes passent et mon regard se fait toujours morne, sans aucune once de vie.
Et Emmanuel qui allait bientôt rentrer…Déjà les pas se font entendre dans le couloir. Trop légers pour que ce soit ceux de …ce monstre. Je fixe du regard la porte, attendant qu’elle s’ouvre.
Emmanuel franchit enfin le seuil de la porte, allumant la lumière au passage. Il remarque finalement ma présence au pied du lit. Livide. Je suis livide. S’approchant à grands pas vers ma direction, il s’agenouille devant moi, un air inquiet sur le visage. Pourquoi…Pourquoi que maintenant…Pourquoi … ?

« Qu’est-ce que tu fous par terre ? Ca va ?»


Que répondre face à ça ? Mes yeux se lèvent vers les siens. Rien. Un silence entre nous deux, juste l’éclairement de la lune dans la pièce. Et ses éternelles prunelles rubis.
Je marque un temps.


Je marque un temps.

« Ca reste à voir. La tienne à été bonne j’espère ? »

Détournant le regard, je ponctue ma dernière phrase en rabattant mes jambes sur ma poitrine.

« Ce n’est pas comme si trois ans de ta vie venaient subitement de te sauter à la gueule. C’est chacun pour sa gueule de toute façon ici. Comme quoi, on ne peut compter sur personne. »

De toute façon, Je le sais depuis le début. Jamais je n’aurais du venir. Jamais je n’aurais du se lier d’amitié avec …lui. Encore une fois, je suis seule. Seule face à mes peurs. Pitoyable. Je me sens si sale et si faible.
Lui. Je l’entends serrer les dents, les yeux fermés.

« Qu’est-ce que j’ai fais ? Dis-le-moi au lieu de tourner autour du pot, c’est agaçant.»


J’ai envie de lui rire à la gueule. D’un rire ironique et malsain. Il faisait semblant de ne pas comprendre, l’enculé. Il nie jusqu’au bout des ongles et ça en est presque agaçant. Je me contrôle de lui en foutre une, n’ayant pas la force physique pour le faire. Ma tête se penche sur le côté, mes doigts font de petits cercles avec le sol.

« A toi de me le dire. Tu n’es pas dénudé de cervelle et les souvenirs, surtout les tiens, ne s’effacent pas aussi facilement. Tu te souviens peut-être du 24 novembre 2006, quoi que je doute de la fiabilité de ton cerveau maintenant»


Ma voix se fait plus faible

« Je doute de tout de toute façon.»

« Tu me refais la même. Je te dis de m’expliquer parce que là, la seule impression que j’ai, c’est que c’est ton cerveau qui t’invente des trucs. Le mien est très fiable.»

« Fiable ? Laisse-moi rire. Plus rien n’est fiable pour moi, surtout tout ce qui te concerne. Bai… Il a insinué des choses à ton sujet. Des choses que je ne suspectais vraiment pas.»

Je regarde maintenant la lune, n’osant affronter son regard.

« Alors comme ça, je ne suis qu’un jouet ? Qu’un simple et vulgaire jouet qui – il y a de ça longtemps – était prévue. Que notre rencontre n’était pas le fruit du destin, mais qu’une partie où toi et moi étions les pions. Jamais, ô grand jamais je n’en m’étais doutée Emmanuel. Jamais je n’aurai cru cela de ta part. Tout ça pour…ça. . Et comme toujours, je suis seule.»

Je doute. Doute de tout. Surtout de toi, Emmanuel. Pourquoi ? Comment cela le fait-il que… Rien. Mes pensées se mélangent, je ne comprends plus rien moi-même.

« C’est quoi ton problème au juste ?! Dis-le-moi, qu’on en finisse !»

Je n’en peux plus et j’éclate, ma rage de la journée explosant par la même occasion.

« QUE LE « TOUT » DANS LA PHRASE DE BAILEY VOULAIT BIEN DIRE CE QU’IL VOULAIT ! Que depuis le début, il cherchait quelqu’un comme moi, pauvre et pitoyable fillette. Que je sais…ce qui m’attend à la fin. Que je ne peux y échapper et que tu y as participé. Que tu étais au courent qu’il lui fallait un « chien-chien » à sa botte pour mettre son plan en place. Tu me déçois Emmanuel, je ne m’y attendais vraiment pas…»

« Quoi… ? Je ne sais pas ce que t’as raconté Bailey, mais... Mais réveilles-toi ! Ce mec est totalement pourri, et t’es entrain de dire que tu crois plus ce qu’il raconte que ce que moi je te dis ?! Je croyais que tu…»

Me prenant la main, il essaye de se racheter, pitoyable.

« Je croyais que tu me faisais confiance ! Regarde-moi, quand j’te parle ! »

Ma tête tourne vers la sienne, sans émotion. Quand à lui, ses yeux s’agrandissent.

« Attends… Qu’est-ce que…Qu’est-ce que tu veux dire par… « Tout est prévu » ? C’est quoi son plan ?»



Hors de question que je lui dise. Hors de question qu’il sache. Je n’ai plus confiance, je ne veux pas te le dire. Je ne veux plus y penser, en fait. Rien que de me rappeler cette sensation ignoble me donne envie de vomir. Vite Sophina, trouve un truc ! Même pitoyable. Trouve un truc pour ne pas lui avouer…ça. Tu te sens déjà pas mal pitoyable non ? Lui avouer reviens à prendre entièrement conscience de…L’acte.

« Là n’est pas la question. Pourri ou pas, il a réussi à me faire douter de toi ! Et crois moi, c’est bien la première fois. Si je te crois ? »

Un sourire pour me rendre plus forte. J’ai du mal à y croire moi-même.

« Comment veux-tu croire en quelqu’un qui se prétend « ami »qu’on vient de t’exposer tout l’inverse de cette vision des choses ? * Je doute, Emmanuel. Je doute que depuis le début, tout ça, tout ce qui c’est passé n’est que du vent. De doute de toi, de nous, même de moi-même. Les circonstances ont fait changer les choses. Te croire ou ne pas te croire…Je me le demande.»

« Je pensais que t’avais assez de jugeote pour savoir que sur tout ce que dit Bailey, les trois quarts sont faux. Apparemment, ce n’est pas l’cas. J’ai pas d’arguments à te donner à part ma sincérité. Et si maintenant tu penses que j’suis capable de mentir pendant trois ans à la personne qui m’est la plus proche, c’est qu’en effet, tu me connais pas si bien que ça. »

Les mains dans les poches, il commence à partir vers la porte, se retournant au dernier moment.

« Et puis, ce fameux « plan » que j’suis censé connaître, si t’y étais prédestinée, j’t'aurais pas conseillé de réfléchir avant de choisir de rester là, ce fameux 24 novembre.»

Sa phrase vient de littéralement m’exploser à la gueule. Oui, c’est totalement illogique. Si Emmanuel aurait été au courent, n’aurai-il pas TOUT fait pour justement m’obliger à rester ? Alors que si je me souviens bien, il m’avait laissé le choix. Mes yeux remontent vers les siens. Qu’est-ce que je fais là ? C’est quoi le bordel avec moi ? Je doutais pour que de la merde ? Je suis en train de lui montrer que nos trois ans, les nôtres, ne sont rien. Que notre rencontre n’a jamais été quelque chose de bien. Qu’il n’est rien pour moi.
Mon dieu. Je suis un monstre. Lui dire ça en pleine face, mais je suis vraiment conne. Comme si il n’est rien pour moi, alors que c’est tout le contraire. C’est lui qui m’a fait relever la tête. Lui qui m’a sorti de mon trou. Putain mais je suis vraiment conne.



« Attends, c’est pas ce…»


Me relevant avec peine, mes jambes retombent au sol, dévoilant les bleus sur mon dos et mes jambes. Levant la tête vers lui, je vois son regard scruter tous les bleus, les uns après les autres. Je rabats vite les couvertures. Merde

« Ce…ce n’est pas ce que tu crois hein ? Je…»


Pitoyable situation, hein !

« Je n’ai pas d’explication…»


Revenant rapidement vers moi, il s’accroupit, effleurant les bleus déjà apparents sur mes jambes. Levant ses yeux vers moi, il sert les dents. Ses profonds yeux rouges.

« C’est Bailey qui t’as fais ça ?»


Que faire. Mes yeux se baissent sur mes bleus.

«C’est comique quand on se dit que toute notre enfance aura été pourrie enfaite. Quand je regarde ces bleus, psychologiquement je n’ai pas mal. Ayant été habituée, cela ne me fait plus rien…sauf que lui…ce…»


Et la même attitude que 2 ans auparavant, j’enfouis ma tête dans son pull. Il fallait que ça sorte de toute façon.

«Tu étais où quand je t’ai appelé ? Tu étais où quand j’ai prié pour que tu franchisses cette putain de porte ? C’était horrible, Emmanuel. Je n’ai jamais autant voulu que tu sois présent à mes côtés que pendant ça.»


Mes mains s’agrippent à son sweat. Pourquoi…Pourquoi tout me tombent toujours dessus ?
Pourquoi faut-il que je sois un souffre douleur ? Je ne demande rien. Je ferme ma gueule quand il le faut, alors qu’est-ce qu’ils ont les Dieux ? Ils m’ont pris comme cible ? Emmanuel me sert contre lui, me caressant les cheveux. Il me chuchote un désolé. Sa voix se veut affectueuse, comme pour combler le manque. Puis ses dents se servent et ses mains se stoppent. Il venait de comprendre la vraie signification de ma dernière phrase.

«Hé…Sophina…Dis-moi que c’est tout…Dis-moi que c’est tout ce qu’il a pu…te faire.»


Un boum dans mon cerveau.
Il a compris et vu le ton de sa phrase, ce n’était pas bon.
Aucun son ne sort de ma bouche les premières secondes, juste la pression de ma tête sur son sweat qui se fait plus importante, plus présente.

«Emmanuel…Pourquoi…Pourquoi tu es rentré si tard ? Pourquoi tu n’étais pas là ?J’ai eu peur. Peur de ce monstre. Ses yeux tu sais, ils étaient encore plus froids que ceux de papa…Je me suis sentie faible… Je n’ai pas eu la force de le repousser…il avait fermé la porte à clé»


Et mes mains qui cherchent encore une attache avant le moment fatidique.

«Pardon…Pardon , je suis si sale. Je me sens souillée…»


La réponse est immédiate. Il me rapproche plus près de lui. Ses membres se crispent au contact de mon corps. Je ferme les yeux. Voilà, je lui a tout avoué. Plus rien ne se passe dans la chambre, juste le silence qui règne en maître. Et mes larmes viennent tomber sur son sweat.

« Je suis tellement désolé…Pardonne-moi. Je…»


Lui, peu à peu se relève, ses yeux vides. Tournant autour du lui, ses pieds tapent le sol. Doucement, comme dans un état second, il soulève le matelas de forure. Une dans les mains , il marche jusqu’à la porte de notre chambre , se retournant au dernier moment.

« T’inquiète, désormais, je serais toujours là»


Une détermination comme je n’en n’ai jamais vu.
La porte se ferme et des marques d’un rougissement profond s’encrent sur mon visage.
Et maintenant , j’attends, les larmes tombantes de mes yeux.

« Salope de journée »


Une détonation. Des pas se pressent dans l’escalier.
La porte se rouvre dans la volée.
Emmanuel est plus que blanc .

«Faut qu’on parte…Maintenant.»



Les bagages se font plus que légères vu que nous n’emportons rien. Trop peu de choses nous appartiennent ici. Me prenant sur son dos, on descend les escaliers que nous ne verrons plus jamais. Tim , dans l’entrebâillement du salon ,regarde horrifié la chose qui ne respire plus. Ses grands yeux nous regardent. Il a peur.

«Ma...manu, pourquoi Bailey est...?»


Emmanuel détourne le regard puis lance une phrase en partant.

« C'est ta chance Tim. Préviens Will et partez. »



Mais , lui reste toujours statique.
* "Qu'est-ce qui se passe, Sophina? Hein?"*
Tendrement, je le regarde. Le petit garçon d’avant n’est plus. Lui caressant les cheveux, je lui sors :

« Tim, il faut partir. Fuir! Tu ne peux rester indéfiniment ici. Allez, Dis le à Will. Dis lui de partir...Que Bailey...est mort.»



Tout me monde avait appris à vivre en communauté ici, se retroussant les manches, ils avaient tous appris à se supporter. Au fond, je l’aime bien moi ce gamin.

« On fait quoi, nous, maintenant?" »


William vient se placer devant Emmanuel. Adossé à la porte, il nous regarde.

« Tu préviens les autres, et vous partez d'ici afin de pas être accusés par les flics. Recommencez une vie. Sans vols. Puis j'pense que j'peux te confier Tim et l'autre associable, non? »



« Eh, l'assoc' t'emmerde ! »


Tyler , un peu plus en arrière était dans l’encadrement de la porte.

« J’vous oublierai pas les mecs. Lily non plus »



La porte se ferme sur eux. Ca fait mal là. On ne les revenait sans doute plus jamais. Mais d’un autre côté, je n’avais pas menti, le premier jour. « On s’enfuira ensemble ! Pas question que je te laisse ici ». Maintenant, nous étions deux. 2 ans qu’on attendait cela. Partir, Partir, PARTIR ! Que c’était plaisant d’imaginer ce mot et de le voir pour de vrai.Alors puisqu’on avait touché le fond, on allait remonter ! Plus fort, plus puissant qu’avant …Mais…

« Dis...Emmanuel...On fait quoi maintenant ? »



Depuis combien de temps marchons-nous ? Ne n’aurais su le dire. Juste que mes yeux étaient fermés et que je ne me souvenais de rien…Ah si, nous nous étions enfuit…puis Emmanuel m’avait portée et ma tête avait tourné ….Alors j’étais où là ? Ha et plus important, il avait l’air d’aller vachement mal… ? Damn , pourquoi mes yeux ne veulent-ils pas s’ouvrir ! Putain, c’est pas le moment de faire un dodo Sophina quoi ! Emmanuel va plus que mal , alors je ne peux me permettre de faire ma fille fragile !

« So…Sophina ? »


Une voix ! Une voix que je ne connaissais pas ! Damn , j’étais au paradis ?! C’est ça ! J’étais morte et Dieu était en train de tailler la bavette ….Et Emmanuel que je laissais…NON !

« Putain, si je suis morte…je maudis Emmanuel quoi ! »
Et l’apparition de la lumière blanche, juste histoire de si croire un peu plus.

« …bon , heu disons que t’es au paradis, si je te dis la racine carrée de 5657657-3423523 ?»

« C’est un test pour savoir si je peux atteindre le niveau ange ? A premier vue, je dirai 1805,27 avec sans doute des trucs derrière. Mais beaucoup moins que Pi quoi. »


Une minute de silence…Me dites pas qu’il sort sa calculatrice Dieu ?

Et l’enfer continuait.


« Rappelle-moi planche à pain, et je te défonce ta gueule okay ? »


Ahlala, Wammy’s house, ou l’endroit le plus inqualifiable du monde. Non mais sérieux, si on prenait chaque orphelins aux cas par cas…on se demanderai presque pourquoi on était là,hein ? Est-ce que j’aurai su qu’un jour j’irai ici ? Non. Personnellement, je n’aurai jamais imaginé avoir un QI – ou Quotient intellectuel, attends ici ça rigole plus !- de 189. On ne doit pas avoir conscience de cela je pense, juste peut être un léger détachement des autres, et encore…
Ma vision des choses pour le moment ? L . L. L &&…Encore L. Devenir la meilleure. Devenir la plus intelligente. Devenir tout simplement parfaite, alors en premier temps, je bosse ma cervelle ( je verrais après pour le physique). Emmanuel, lui , reste toujours à mes côtés . Il me la promit, hein.

« T’sais, c’est pourtant pas difficile, je m’appelle SOUL ! T’sais ÂME en anglais ?!! »



Un médecin, juste parce que nous sommes tombés sur un médecin…et moi qui pensais au tout puissant. Non mais je vous jure. Encore heureux que cet imbécile de Emmanu…EVAN ! Oui , E V A N ! Que cet imbécile de Evan aye réussi ce putain de test, sinon j’y serai pas allée !

HRP.


SURNOM(S) : Haya
DATE DE NAISSANCE : 13 / 07 / 1993
ÂGE : 17
SEXE (✔) : ❒ M (✔ F
AVATAR : Maka
DÉCOUVERTE DU FORUM : Membre depuis 2 ans je crois ? XD
NOTE SUR 20 DU FORUM : 20/20 Parfait quoi.
Soul. finie ?  RinLen16
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End Soul. finie ?  End10
End
Soul. finie ?  490550Shape3

Feuille de personnage
Wammy’s: House
Double Compte:
Âge: 17
Sujet: Re: Soul. finie ? Soul. finie ?  EmptyMer 26 Jan - 13:42

Bienvenue sur WH !

Alors alors, ton personnage est un Riddle tadadam, et puis lancé de dé effectué.

Et puis validée ♥
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Soul. finie ?

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