The Day of the Rain [End en heure de colle][Classé X]

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Une matinée comme les autres pour la surveillante nommée Moon. Elle s’était levée à sept heure tapante, avait pris une demi-heure pour se préparer – choix de sa robe du jour, maquillage léger, toilette du matin, etc. – et elle avait commencé à circuler dans les couloirs. C’est que les orphelins, bien qu’ayant un QI élevé, était des adolescents comme les autres qui avaient besoin de temps libre et d’un peu de liberté. Ils discutaient de tous et de rien, jouaient, se chamaillaient et même parfois, se battaient. Dans le dernier cas, il valait mieux qu’un surveillant ou un membre du personnel intervienne pour limiter les dégâts et en général les deux fautifs étaient envoyés aux bon soin de Kythin, la douce infirmière de la Wammy’s que Moon n’aimait pas.
Mais ne voulant pas penser à des choses qui fâchent, la jeune femme laissa ses pensées divaguer ailleurs, vers quelque chose de bien plus plaisant : aujourd’hui, elle avait une heure de colle à surveiller. En effet, Silence lui avait demandé la semaine précédente s’il était possible qu’elle surveille l’un de ses élèves pendant une heure, élève qui avait séché son cours sans préavis et sur qui il était tombé pour le coller. Elle avait accepté tout de suite puisque cet élève était un garçon. Et qui disait garçon, disait proie potentiel de son petit manège à moitié secret.

Alors qu’elle patrouillait dans les couloirs du second étage, elle croisa Roger qui la salua d’une poignée de main qu’elle trouva énergique pour un homme de son âge. Puis regardant sa robe au décolleté plongeant et –il fallait bien l’avouer – trop ouverte au niveau des jambes, il lui reprocha de ne pas assez s’habiller pour le temps qu’il faisait. Il fallait dire que la pluie tombait à verse dehors dans un fracas sourd qui ravissait la jolie surveillante. Elle fit alors l’un de ses sourires charmeurs et mystérieux dont elle avait le secret au vieil homme puis après l’avoir remercier de s’occuper autant d’elle, elle continua sa ronde puis elle finit par se diriger vers la salle d’étude où allai avoir lieu l’heure de colle. Celle-ci devait débuter à dix heures trente précise et il était déjà dix heures passé. Autant être en avance, il valait mieux ça que d’être en retard et elle avait prévu de quoi lire pendant qu’End ferait ce que Silence avait prévu pour lui : une suite d’exercices en maths et en français d’une complexité qui aurait fait frémir un étudiant en école d’ingénieur et qui poserait certainement quelques difficultés à l’orphelin surdoué qu’elle allait devoir surveiller. On avait beau avoir un QI au-dessus de la moyenne, largement au-dessus, les punitions restaient parfois inachevées à cause de la dureté de leurs exercices… Les profs avaient l’air d’aimer tester les élèves et elle était bien contente d’être surveillante et non plus une simple élève.

Arrivée dans la salle, elle glissa la clef dans la serrure puis elle poussa la porte en soupirant. La salle était plongée dans le noir et elle dut aller ouvrir les rideaux ainsi qu’une fenêtre pour faire entrer un peu d’air frais pour se mélanger à l’air lourd et confiné qui se trouvait là. Puis elle alla allumer la lumière et s’asseoir à son bureau, posant son roman sur le meuble en regardant la pluie tomber au dehors. Elle aimait les temps de pluie où l’on ne voyait pas un seul rayon de soleil. Ca rendait la plupart des personnes moroses mais dans son cas, ça lui donnait une joie de vivre confuse que peu comprenait.
Après quelques minutes de contemplation muettes du déchainement de la nature, elle se décida à attraper son livre et à l’ouvrir à la page où elle avait cessé sa lecture, la veille au soir, laissant les bracelets dorés de son poignet gauche s’entrechoquer dans un son de clochette agréable. Arrêtant son geste, ses yeux ambrés se posèrent sur ces objets remplis de souvenirs et elle son esprit plongea dans des souvenirs confus du temps où elle était encore une adolescente pénible de la wammy’s. A cette époque là, les groupes pour le pouvoir de l’orphelinat n’existait pas encore et elle était l’une des pires pestes que l’on pouvait trouver ; en même temps, ils n’étaient pas beaucoup et il n’était pas difficile de rivaliser en capacités intellectuelles. A l’époque Wall n’était pas là non plus. Il était arrivé un peu plus tard et elle avait appris à canaliser son énergie auprès de lui, sa simple présence la calmant et la rendant presque studieuse.
Le bruit d’une porte qui s’ouvre la fit sursauter et elle tourna la tête vers l’adolescent aux cheveux sombre qui entrait dans la salle d’un air qui voulait tout dire : il était EXTREMEMENT heureux de cette heure de colle en sa compagnie.

Il leva les yeux, un bruit de martèlement avait attiré son attention. Il regarda par la fenêtre, celle-ci était devenue noir et des gouttes glissaient sur le verre. La pluie. Quand on y réfléchit bien toute cette eau qui tombe du ciel est assez impressionnante, cela donne à l’atmosphère un coté assez idyllique et secret. Les nuages devenus à présent gris flottaient dans une mer de nuit. End se colla vers une fenêtre et regarda de ses yeux sombres les gouttelettes venant du ciel, le couloir était bien sombre il n’y avait plus beaucoup d’élèves à cette heure ci et les quelques retardataires se dirigeaient rapidement vers leurs chambres de peur de se faire punir, le couvre feu avait déjà commencé. L’adolescent n’y prêtait comme toujours aucune attention, mais cette soirée était spéciale…enfin pas tant que ça comme d’habitude il avait été collé pour
avoir séché un cours du professeur Silence. Seulement pour tout le monde il avait dépassé les bornes et cette colle était plus tard que d’habitude…enfin peu importe, comme la plupart des adolescents End vit la nuit et se coucher tard ne lui a jamais posé de problème. Sauf qu’il devrait surement faire des exercices…il se demanda si il y aurait encore quelqu’un pour le surveiller à cette heure ci…oui forcement mais cet adulte serait déjà épuisé par sa journée et impatient d’aller ce coucher. End jouerait l’idiot qui ne comprend rien à l’exercice et passerait son heure de colle à faire vagabonder son esprit à travers la pluie battante. Oui, bon plan….
End était à présent appuyé contre la fenêtre, il regarda sa montre : 10 : 25. Il devait être en salle de permanence dans 5 minutes. Mais qu’importe ?

Le brun, impatient de s’asseoir près d’une fenêtre pendant son heure de colle se releva et partit vers la prison. Il portait un tee shirt des sex pistols, une espèce de veste gothique, une chainette se balançant sur son torse à chacun de ses pas et un slim noir déchiré au niveau des genoux. N’importe quelle personne aurait été choquée par son look. Ou impressionnée… Ce n’est pas qu’End aimait se faire remarquer, c’était simplement comme ça qu’il se sentait le mieux. Un coup de tonnerre se fit entendre, mais le brun ne cilla même pas et continua sa route vers la salle de permanence. Quel était la personne courageuse qui allait le surveiller ? Car il en fallait pour rester si tard, et en plus juste pour un élève, qui plus est, End. Le rockeur admira l’adulte qui s’était fait attribuer cette souffrance sans protester. Car tout le monde savait qu’il était un perturbateur né, un rebelle foutant la merde même pendant ses heures de colle…

Mais curieusement il avait envie d’être au calme, de laisser son esprit s’échapper vers le merveilleux temps qu’il faisait dehors… la pluie….quelle beauté….End adorait la pluie, rester des heures à regarder les diamants que sont les gouttes tomber sur son visage. Un univers inquiétant mais terriblement reposant. Ces mots ne vont pas ensemble, mais la logique d’End ne va pas non plus avec le reste du monde.

Il interrompit soudain ses pensées, il se trouvait à présent devant la porte qu’il connaissait si bien. Le brun eu tout d’un coup envie de repartir et d’aller fumer un joint dehors, mais il ne bougea pas. Après tout ça ne le dérangeait pas…Il n’avait pas non plus envie d’entendre Myst ronfler toute la nuit….Le gothique soupira et tendis la main vers la poignée pour finalement l’ouvrir et se frayer un chemin dans la pièce.

Elle était plutôt lumineuse, mais pas trop…juste ce qu’il fallait….End se sentit à l’aise à l’intérieur, pas comme d’habitude car son bourreau devenu son bienfaiteur avait eu la bonne idée d’aérer cette salle qui n’avait pas renouvelé son oxygène depuis au moins plus de 10 ans.
Finalement la colle n’allait pas être désagréable, même si il devait toujours faire des exercices inutiles, enfin bon.

Le brun s’avança doucement dans la pièce et croisa les yeux tant attendus. Qui était cette femme ? End l’avait déjà vu arpenter les couloirs, mais il ne lui avait jamais parlé, il ne la connaissait pas bien, seulement son nom : Moon.
C’était vraiment un beau nom. Il lui reconnu de bons gouts. D’ailleurs elle aussi était plutôt jolie. Même très jolie…End la dévisagea d’un air qui se voulait indifférent mais curieux. Ses pupilles ébène glissèrent du visage de la jeune fille à ce qu’on pouvait en voir à cause du bureau.

Puis le rockeur se fraya jusqu’à la fenêtre la plus proche, c'est-à-dire plutôt éloigné de la surveillante. Il se débarrassa de son sac aux badges punks et aux épingles à nourrice et le posa au pied de son bureau. Il ouvrit la vitre en s’assurant que la pluie de rentre pas mais que l’air si, puis End s’assit, une jambe dépliée au maximum et l’autre reposant sur la première.
Il ferma les yeux sous la fraicheur de l’humidité de la nuit et attendit une quelconque réaction de la jeune femme.

Pas un mot, même pas un simple bonsoir, manque cruel de politesse de la part du perturbateur que lui avait confié Silence. Forcément, elle n’avait pas pu refuser quoi que ce soit au beau professeur, aussi accessoirement surveillant, et beaucoup de mauvaises langues lui avaient dit qu’elle le regretterait… Pourtant, elle était plutôt heureuse d’être là et ce n’était que pour une heure, heure qui allait s’en doute s’éterniser ou au contraire se montrer très courte.
Le jeune homme l’étudia de la tête à la poitrine – limite de ce qu’il pouvait voir à cause du bureau et de sa petite taille – et elle fit de même bien qu’avec plus de retenu, se contentant de détailler son style vestimentaire et le fait qu’il ne dit pas un mot.
Au moins, il était à l’heure et présent alors que d’autres auraient séché sans problème l’heure de colle pour aller faire les fous dans la salle commune ou sous la pluie. Elle admira donc en silence le fait qu’il soit là et qu’il aille s’asseoir sans demander son reste à côté d’une fenêtre en posant son sac à côté de lui.
De son regard prônant l’innocence, Moon observa le visage fin du séduisant brun puis elle soupira en lui adressant quelques mots.

« Un simple bonsoir m’aurait suffit. Dis-le moi tout de suite si ma compagnie te dérange… »

La dangereuse créature se leva et sa grâce féline envahit la pièce à chaque mouvement qu’elle esquissa. Sa voix douce qui avait résonné quelques minutes auparavant donnait l’impression de bercer et de vous porter dans un rêve éveillé dès qu’on pouvait voir son corps en entier. Posant son livre sans même marquer sa page, se contentant d’en retenir le numéro, la sulfureuse surveillante attrapa les deux feuilles d’exercice recto-verso qu’End était censé remplir et qui allaient sans doute le faire désenchantée d’avoir pointé le bout de son nez ici. S’approchant doucement de sa démarche élégante elle posa les deux feuilles devant lui en laissant un sourire complice se dessiner sur ses lèvres alors qu’elle croisait les iris noir du bel enfant.

« J’ai toutes les réponses avec moi si tu as envies de terminer plus tôt. Mais je ne les donne pas gratuitement. »

Et sans un mot de plus, elle retourna prendre place derrière son bureau pour rouvrir son livre qui avait l’air de la passionné – prenez ceci ironiquement. En effet, ses yeux semblait vague et elle tournait souvent la tête pour regarder l’eau tomber dehors ou alors, maintenant qu’elle avait un magnifique mâle à admirer, la jeune femme laissait son regard divaguer jusqu’à lui, par-dessus son livre, pour son simple plaisir personnel. Le bas de sa robe, lorsqu’elle s’était assise avait glissé et s’était retournée sur le côté et – comme le bureau ne comportait pas de façade – End avait un magnifique aperçut des jambes fines et blanches que la jeune surveillante avait croisé dans un soucis d’accommodement. Autant dire qu’il s’offrait à lui un plus joli spectacle que le fait de devoir faire des exercices énervant et dénudé de tout intérêt.
Mais, dans sa naïveté feinte, Moon semblait ne pas avoir remarqué l’érotisme qui pouvait se dégager de sa position pour le moins « normale » et elle continuait de laisser son regard alterner la fenêtre dégoulinante d’eau, le visage du jeune rebelle et les lignes de son livre pour lequel elle avait perdu tout intérêt.
Une feuille, unique et vierge sur sa partie retournée, trônait en reine à sa gauche, seule et abandonnée ; peut-être End pouvait-il y porter intérêt puisqu’il ne fallait pas être idiot pour comprendre qu’elle était là, la « feuille à réponse » dont avait parlé Moon quelques minutes auparavant. Après tout, s’il s’en servait, il aurait presque tout juste – elle n’était pas sûr de ses réponses à 100%, la perfection n’existant pas – et ils pourraient faire des choses plus intéressantes comme discuter tranquillement, ou alors s’envoyer de magnifiques fleurs dégoulinantes d’hypocrisie à moins que le jeune éphèbe ne se laisse tenter par le corps de la surveillante qui n’attendait en fait que ça : que l’esprit du garçon flanche et qu’il laisse ses instincts d’homme prendre le dessus.
Elle espérait ne pas avoir accepté l’heure de Silence pour rien et que End transformerait cette nuit s’annonçant douce et ennuyante en une nuit torride sans une minute de répit entre la découverte de deux corps. Bon, il ne fallait pas non plus qu’il pense que c’était une fille facile, juste que tant qu’elle considérait un homme comme sa proie, c’est qu’il avait un petit quelque chose qui le rendait intéressant à ses yeux et qu’elle le voulait à tout prix, au moins une fois, connaître les joies d’une union charnelle.

Mais laissant là ses sombres pensées qui ne se réaliseraient peut-être pas, elle posa ses yeux d’ambre sur son jeune protégée du soir et lui fit un sourire encourageant pour qu’il lui pose des questions si besoin était ou bien, dans le meilleur des cas, qu’il accepte sa proposition cachée implicitement dans sa phrase précédente…

La pluie martelait doucement à la fenêtre et End étudiait minutieusement le ciel de ses yeux semblant éternellement indifférents. C’était si beau un jour de pluie. Ça devait être une belle raison de vivre. Mais une autre figure idyllique se donnait à lui ce soir. Finalement il pourrait aussi passer son heure à regarder la jolie Moon. Curieusement et contrairement à d’habitude il ne commença pas à s’inventer des fantasmes dans son esprit pervers, quand on a Moon en face de soi on ne peut que délirer. Mais l’atmosphère était pour l’instant mélancolique. Un adolescent qui va faire ses heures de colle dans la plus grande indifférence possible, n’est ce pas choquant ? Le brun avait l’habitude maintenant, c’est juste qu’il n’était pas avec les perturbateurs qui l’accompagnaient habituellement. Il rejeta sa tête en arrière pour s’aérer et regarda le plafond d’un air las. Toute la journée avait été ennuyeuse, pas de délires, pas de drague….il se rattraperait demain quand il se sentirait plus en forme.
Il jeta un coup d’œil à sa surveillante, elle paraissait faussement choquée, surement parce qu’il ne l’avait même pas saluée. A quoi s’attendait-elle avec End ? Elle avait été prévenue et elle ne tiendrait pas longtemps si le brun se comportait comme d’habitude. Heureusement pour sa santé le rockeur emo était calme. Il l’avait aperçu du coin de l’œil le détailler d’un air songeur, exactement comme il l’avait fait. Un grondement à l’extérieur se fit entendre et l’élégante Moon se leva après avoir prononcé de sa voix douce une phrase.

« Un simple bonsoir m’aurait suffit. Dis-le-moi tout de suite si ma compagnie te dérange… »

Est-ce que ça compagnie la dérangeait ? Non on ne pouvait vraiment pas dire ça… Mais End ne répondit rien cause : trop dans les vapes. La créature s’avançait maintenant vers lui, deux feuilles à la main. Le brun la suivit du regard pendant qu’elle se frayait à travers la douce pièce. Et de sa démarche féminine elle lui posa les exercices devant lui. End regarda ses mains. De fines et jolies mains, à la manucure parfaite. Il étudia silencieusement les exercices pendant que la jeune femme retournait à son bureau. Le gothique lut la première question d’un air dégouté voyons voyons elle portait sur les fractales, oh non pitié. La mente religieuse avait bien choisit son moment pour prononcer cette dernière phrase :

« J’ai toutes les réponses avec moi si tu as envies de terminer plus tôt. Mais je ne les donne pas gratuitement. »

End la suivit du regard lorsqu’elle retourna s’asseoir à son bureau, cette dernière, un sourire aux lèvres se replongea dans son livre d’un air ennuyé. Et comme tous les garçons en bonne santé les yeux noirs de l’adolescent descendirent jusqu’aux jambes de Moon. Ne me dites pas qu’elle n’avait pas fait exprès de s’asseoir dans cette position, le gothique pouvait voir ses fines cuisses sous sa robe dégagée. Une véritable Marylin Monroe, elle connaissait les secrets pour faire craquer un homme, et cette façon de s’asseoir était la plus féminine et la plus érotique que le rockeur connaissait, quelqu’un qui ne savait pas se contrôler aurait bafouillé et rougit comme un idiot. Le brun regarda les jambes d’un œil appréciateur. Puis il remarqua que la jeune femme le regardait, il croisa son regard et croisa les bras d’un air décontracté. Il savait se contrôler, enfin la plupart du temps, même si bien sur la jeune femme ne le laissait à présent pas indifférent. Bon, réfléchissons sur ce que ce prédateur a dit. Evidemment il avait envie de finir plus tôt, il ne comptait pas rester une heure ici à se faire transpercer du regard, même si cela ne lui posait en fait aucun problème. Non il avait juste envie de sortir dehors, la pluie le rendait fou quand elle dégoulinait sur son visage. Peut être Moon était elle comme la pluie, c’est ce qui le retenait ici pour l’instant bien que ce fut une pensée stupide…pas si stupide, même un idiot verrait clair dans les intentions de la jeune femme. Ou peut être voulait elle de l’argent ? Non ce n’était pas possible, trop de sous entendus. End regarda la jeune femme avec un sourire en coin puis il parla de sa voix douce de fumeur.

« Je m’en branle complètement de cet exercice, je ne vais pas le faire. »

Alors ? Allait-elle renoncer ? Allait-elle insister ? Allait-elle le punir ou le sermonner ? Peut être l’encourager ? Il était sensé faire les exercices bien sur mais comment la jeune femme réagirait si elle perdait le moyen de le faire chanter ? Finalement cette heure de colle s’annonçait très intéressante. En même temps il avait envie de finir plus tôt et on ne pouvait pas sortir quand on n’avait pas avancé un minimum dans ses exercices c’était clair. Qui craquerait en premier ? End avait tout son temps et observer Moon était nettement plus intéressante que le fait de trainer dehors. Le brun se leva.

« J’ai tout mon temps et je peux toujours regarder la lune. »

Il s’avança près de la fenêtre et s’appuya contre la rambarde pour rafraichir son visage avant de lever les yeux au ciel. Les gouttes de pluie lui faisait du bien, si la surveillante continuait comme ça il allait mourir de chaud…ce n’était peut être pas une mauvaise chose. Et puis elle était intelligente elle devait avoir compris le sens des paroles du gothique. Quel jeu, c’était vraiment jouissif. Pas question de faire des exercices de Maths quand on a un canon pareil en face de soi qui nous fait tourner en bourrique. Comment allait-elle réagir ? Il n'était pas question d'accepter son chantage, bien que ce soit excitant, pas question d'accepter de se faire dominer par la jolie surveillante..... Moon, la lune, c’était vraiment beau pensa End d’un air songeur.

« Je m’en branle complètement de cet exercice, je ne vais pas le faire. »

Un point pour lui, un point offert bénévolement par la jolie créature qui s’attendait à ce genre de réponse. Elle avait appris depuis longtemps que juger les gens sur leur apparence ne servait à rien mais, lorsque l’on avait la curiosité d’observer le comportement de End ou même, juste sa façon de s’habiller on pouvait se rendre compte rapidement qu’il n’était qu’un adolescent rebelle de plus ce qui n’était pour déplaire à Moon qui le regardait comme un chat lorgne sur une souris. Certes, il était facile de voir dans son jeu et c’était voulu ; après tout, rien que sa robe en disait long sur les intentions peu catholiques qu’elle avait envie de mettre à jour. En tout cas, s’il ne faisait pas ses exercices, elle n’allait pas le forcer, elle n’était pas là pour ça. Silence l’avait mise en garde et avait posé certaines condition quant à l’attitude de l’adolescent. S’il ne faisait pas ses exercices, il s’occuperait personnellement de son cas et à l’avis de Moon, ça risquait d’être moins agréable que le fait d’être en compagnie d’une jolie surveillante. Munie d’une grande confiance en elle, elle connaissait les limites de ses capacités et elle n’avait pas encore tout essayer pour faire tomber End dans ses bras. Dans tous les cas, même si elle répétait els paroles de Silence à l’adolescent, elle était presque certaine qu’il n’en tremblerait pas.

« C’est avec Silence qu’il faut que tu vois ça. Je ne suis là que pour te surveiller, par pour te forcer à faire des exercices bidons… »

Petit ouragan est devenu grand… Car à l’époque où elle était à la place de End, c’était elle qui prenait heure de colle sur heure de colle et qui en récoltait en plus car elle ne venait que rarement ou alors elle faisait le souk dedans ce qui ne lui valait que des remontrances supplémentaires.
Puis il parla d’observer la lune à la place de faire ses exos et elle comprit tout de suite le sous-entendu glisser dans sa phrase. Mais elle ne réagit pas, son sourire mystérieux se contentant de revenir étirer ses lèvres délicates et attirantes. Elle le suivit des yeux lorsqu’il se leva pour se camper à la fenêtre ; avait-il si chaud qu’il ne pouvait même pas rester assis à côté de la fenêtre ? Ou alors était-ce par soucis de voir l’autre lune ? La seconde interrogation était peu probable mais il ne fallait pas la mettre de côté.

« Tu es chanceux, non ? Par cette nuit de septembre, le ciel t’offre deux lunes… Mais la première est cachée et la seconde a depuis longtemps quitté les cieux pour rejoindre la terre… »

Son regard se fit légèrement vague alors qu’il se portait au-delà de la pénombre de la nuit et de la pluie. Est-ce que les choses allaient bouger ou bien cette nuit se terminerait-elle sur de simples mots ? Après tout, elle avait de nombreuses heures devant elle, elle pouvait passer une nuit blanche sans problème et être au top de sa forme le lendemain, pleine de vivacité. Il n’y avait que la nuit où elle se montrait douce et calme, la nuit apportait à son être un semblant de confusion et elle ne savait plus forcément comment réagir.
Se levant à son tour, elle s’approcha de End, mais resta à quelques centimètres derrière lui, jugeant la distance respectueuse puis elle essaya de suivre son regard au-dehors sans vraiment y arriver.

« J’ai l’impression que tu aimes la pluie autant que moi. Est-ce que tu préfèrerais être dehors à cet instant ? As-tu l’impression de perdre de ta nuit, ici ? Tu n’es pas le premier à être en colle dans cette salle. Je ne compte plus les heures que j’y ai passé… Les adultes ont été des adolescents eux aussi et je pense pouvoir comprendre une part des sentiments qui t’animent à te retrouver ici… »

Elle n’essayait pas de se valoriser à cet instant, elle essayait juste de faire en sorte que le jeune homme ne pense pas du mal d’elle. Elle avait ses idées, ses sentiments et un but ; c’est tout ce qui l’animait, c’était la principale raison de son retour à la Wammy’s mais personne, non personne, ne pouvait se vanter de savoir ce qui pouvait bien se passer ans la tête et dans le cœur de la jolie Moon. Il y avait des jours où elle se sentait extrêmement seule, mais le pire c’était le nuit où il n’y avait aucune âme charitable pour lui offrir un peu de compagnie. Et cette nuit, si End ne se laissait pas tenter, elle se retrouverait seule à ruminer, dans sa chambre plongée dans le noir sans même pouvoir lancer des regards interrogateurs à sa complices puisque les nuages la dérobait à sa vue…

La douce voix de la surveillante parvint jusqu’aux oreilles d’End comme un parfum agréable.
Pourtant absorbé dans son étude du ciel il l’entendit parler de Silence…Pitié s’il pouvait l’oublier quelques secondes celui là… En fait il l’avait complètement zappé, bien trop occupé par jouer avec Moon. Il décida de l’ignorer pour toujours lui et ses exercices, après tout quand on met une surveillante canon en manque avec un rebelle pervers dans la même pièce il ne faut pas s’attendre à ce que des exercices de Maths finis en sortent. Enfin ça restait à voir….
Puis la jolie surveillante l’entendit parler de la lune, il verrait clair ainsi dans les intentions de la jeune femme…qui n’avaient d’ailleurs l’air pas très catholique… qu’est ce qu’elle était en train de s’inventer ? Tout ce que savait End c’était qu’elle n’était pas là par pur hasard.

« Tu es chanceux, non ? Par cette nuit de septembre, le ciel t’offre deux lunes… Mais la première est cachée et la seconde a depuis longtemps quitté les cieux pour rejoindre la terre… »

End sentit la présence féminine approcher mais il ne bougea pas d’un pouce et garda les yeux rivés vers l’horizon. Bon au moins c’était clair….Moon était en train de le brancher par des sous entendus. En fait c’était lui qui avait commencé, mais qui avait volontairement montré ses cuisses à l’adolescent ? End adorait les jeux de sous entendus et aimait le sentiment d’être désiré et il allait profiter de cette jeune femme avant qu’elle ne le fasse. Qui craquerait en premier ?

« Les nuages la cache….c’est dommage…. »

Et un sous entendu de plus, cette soirée était vraiment agréable, il jouait au jeu du chat et de la souris avec une femme fatale….Mais il se contrôlerait, il ne se laisserait pas avoir, ça serait elle qui devrait briser la glace. Quitte à savoir jusqu’ou elle allait le pousser, le brun était sur que la surveillante aurait voulu qu’il se jette à ses pieds en remuant la queue comme un petit chienchien. Seulement pas question de jouer l’esclave masochiste. Il trouva soudainement la salle de permanence très érotique.

« J’ai l’impression que tu aimes la pluie autant que moi. Est-ce que tu préfèrerais être dehors à cet instant ? As-tu l’impression de perdre de ta nuit, ici ? Tu n’es pas le premier à être en colle dans cette salle. Je ne compte plus les heures que j’y ai passé… Les adultes ont été des adolescents eux aussi et je pense pouvoir comprendre une part des sentiments qui t’animent à te retrouver ici… »

Se mettre à la place d’un ado ? Comportement typique d’un adulte qui veut recevoir des faveurs d’un jeune. Il l’écouta parler d’un air qui se voulait las et indifférent. Mais il étudiait silencieusement la jeune femme et ses techniques, oui elle en connaissait des bonnes. Il se demanda vaguement qui s’était elle déjà fait dans tout l’établissement. Elle était jolie, en manque et elle en profitait… N’avait elle pas de copain ? End allait se retrouver dans de salles draps (c’est le cas de le dire). Une relation professeur élève version libérée et voila ce qu’on obtient…et puis zut ! Il dirait que la surveillante l’a violé. Le brun sortit cette idée de sa tête qui n’était absolument pas crédible. Et puis peut être Moon voulait elle juste le faire craquer et le jeter ensuite. Peut être même était ce elle qui allait le dénoncer pour harcèlement, pour le virer de l’établissement….Pourtant….elle avait l’air si seule….ah encore une technique des femmes pour faire craquer ces machos que sont les hommes. Ou alors…l’explication la plus probable, la brune presque blonde voulait juste le mettre en confiance. Une araignée guettant une mouche...Voila ce qu’elle était….
Le rockeur réfléchît ensuite sur ce qu’elle avait dit sur la pluie, oui il aimait la pluie, il l’adorait même, l’idée d’être dehors l’enchantait mais pas question de sortir à présent.

« Oui j’adore la pluie et j’aimerais bien sortir mais c’est dommage vous m’en empêchez… »

Il s’assit sur la rambarde, les mains posées dessus et posa un pied sur le bureau, l’autre jambe, du côté de la surveillante posée sur le sol. End lui fit son petit sourire en coin qui disait tout comme d’habitude, avec un air faussement déçu. Allait-elle jouer de son rôle de prof et confirmer ? Peut être allait elle l’autoriser à sortir ?

« De toute façon un soir d’orage en vaut bien un autre….. »

Il fixa Moon de ses yeux noirs et la dévisagea de haut en bas maintenant qu’il la voyait en entier. Joli corps, jolie visage….que demander de plus pour cette nuit ?

Le jeu du chat et de la souris… Le jeu le plus magnifique que le monde est pu inventer en ses temps difficiles… Et elle aimait autant être le chat que la souris bien qu’en général elle était celle qui lançait les invitations grâce à des poses aguicheuses…
Elle le sentait hésiter, rester indécis ou alors, disons plutôt, trop impassible pour que ce soit réaliste. Car mise à part si End préférait les hommes et n’aimait pas les femmes, elle ne pouvait pas comprendre qu’il ne réagisse pas… Du moins, elle savait que les pulsions animales animaient le corps des hommes – comme celui des femmes d’ailleurs – alors que leurs consciences leur criait de rester calme… Il y avait des situation où l’on ne pouvait pas se contrôler, où le corps, à cause d’hormones crétines qui ne pouvaient pas se retenir, répondait à l’appel érotique avant même que le cerveau ne le comprenne.
Mais Moon sentait qu’il la testait ou du moins, qu’il cherchait à comprendre une raison à son petit manège ; en même temps elle n’allait pas lui étaler sur la table que la présence du beau jeune homme ne la laissait pas indifférente puisque tout dans son attitude l’indiquait.
Car si la surveillante était une créature calculatrice et manipulatrice qui prévoyait ce genre de coup, en général, elle était la première victime de sa gourmandise. Après tout, on la prenait souvent pour une fille facile à coucher avec n’importe qui et elle finissait toujours par avoir mauvaise réputation. Mais elle voulait atteindre son but, peu importe les sacrifices et End finirait à la casseroles, même si pour cela elle devait lui faire des avances plus explicites… Surtout que le jeu des subtilités lui plaisait tout autant que celui du jeu du chat et de la souris.

Et lorsqu’il se retourna pour changer de position, lui adressant un sourire en coin avec un air faussement déçu et un regard qui en disait long sur ses envies, elle se contenta d’un sourire compréhensif mais ses yeux était ceux d’un fauve près à bondir sur sa proie. Et posant son index long et fin en douceur sur le nez de l’adolescent elle répondit à ce qu’elle aurait pu qualifier de provocation.

« Mais la porte est ouverte. Il ne me semble pas l’avoir fermé à clef après que tu sois entré… Après tout, tu es libre de faire ce que tu souhaite ce soir… On m’a juste demandé de te surveiller… Je peux t’aider à… »

Et comme si elle avait peur que quelqu’un d’autre ne puisse l’entendre, elle laissa son doigt retomber alors qu’elle se penchait légèrement pour murmurer à l’oreille gauche du garçon, la fin de sa phrase, sa pose relevant encore une fois d’un érotisme et d’une grâce naturels mais voulus.

« … réaliser tous tes désirs. »

En général, c’était une invitation qu’aucun garçon ne pouvait refuser, surtout en sentant le souffle chaud et lent venir nous chatouiller l’oreille et le haut du cou. De plus, au cas où l’adolescent douterait qu’elle n’est pas hésité à fermer à clef pour le retenir, elle avait au bout de sa main gauche, un trousseau de clef contenant celle de la salle de permanence. Elle aurait tout aussi bien pu les laisser tomber par « accident » dans son décolleté après avoir réellement fermé la porte pour le forcer à rester en sa compagnie et à céder mais elle n’aimait pas ce genre de drague. Forcer les autres n’étaient pas son mode de conduite favorite. Même si parfois il fallait attendre beaucoup de temps avant que l’élu du jour ne cède, ça ne la dérangeait pas. Ca pouvait prendre des heures, des jours, des semaines, des mois, elle serait sur son dos jusqu’à ce qu’il craque. Mais elle ne pensait pas devoir aller jusque là pour le jeune End, elle espérait qu’il se laisserait tenter bien avant et qu’il finirait par succomber et par lui sauter dessus pour laisser libre court à ses pulsions masculines qui rendaient les hommes à la fois craquant et vulnérables pour les femmes.

Se redressant légèrement, elle plongea de nouveau son regard ambré dans celui si sombre de End, le silence résonnant dans la pièce, seulement troublé par leur respiration et le bruit de la pluie frappant les carreaux à coups redoublés comme pour demander la permission de rentrée.
Et sans prévenir, ses lèvres remuèrent toutes seules pour lancer le dernier ultimatum possible au jeune homme.

« Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

Ou comment demandé implicitement et subtilement dans un jeu de mot au jeune homme s’il se refusait à elle ou s’il acceptait envers et contre tout de lui donner du plaisir par cette magnifique nuit de début septembre…

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Le jeu du chat et de la souris. Au moment précis c’était Moon le prédateur et End la petite victime, mais ce qu’il y a de bien avec ce jeu, c’est que, mêlé comme à présent à un jeu de sous entendus il est pratiquement impossible d’y échapper, du moins si l’on est un homme normal et plein d’hormones. Et parfois la situation pouvait s’inverser, le rôle de l’attaquant passait d’une personne à l’autre. C’était bien ce qui comptait se passer selon End.
Le brun, adolescent en pleine croissance n’allait pas résister longtemps à cette magnifique femme, il s’imaginait déjà des délires peu orthodoxes. De plus c’était une surveillante qui avait du pouvoir sur les élèves, ce qui rendait la scène encore plus idyllique. Comme d’habitude End adorait bafouer les règles et le fait de le faire avec une adulte qui plus est dans une salle de permanence avait un côté interdit et donc intéressant. La jeune femme lui donnait une autre occasion de jouer les hors la loi, avec elle en plus….comme une relation interdite, deux âmes perdues cherchant réconfort et violant le règlement de l’école, et même les lois, ce qui encore plus grave et donc beaucoup plus excitante.
End observait la brune de ses yeux noirs, se demandant comment tout cela allait finir, bien qu’il connaisse parfaitement la réponse, sauf si au dernier au moment il fichait tout en l’air en refusant l’offre. Il se demanda vaguement s’il en serait capable et de toute façon il n’avait plus aucune envie de s’en aller. Devant son air provocateur Moon s’avança vers l’adolescent et posa son index sur le nez en trompette du brun. Puis de ses lèvres qui avaient l’air si douces elle recommença son petit manège.

« Mais la porte est ouverte. Il ne me semble pas l’avoir fermé à clef après que tu sois entré… Après tout, tu es libre de faire ce que tu souhaite ce soir… On m’a juste demandé de te surveiller… Je peux t’aider à… »

La mente religieuse se pencha tout d’un coup vers le gothique pour lui murmurer à son oreille, ou comment faire du rentre dedans selon Moon.

« … réaliser tous tes désirs. »

End avait sentit le souffle chaud et parfumé de la jeune femme se répandre dans son cou et tout son être, elle était maintenant si proche de son corps. Le brun frissonna d’excitation mais tenta de ne rien laisser paraître. Mais il avait à présent du mal, la surveillante allait le rendre fou. Il se demanda s’il devait lui sauter dessus maintenant ou attendre un peu…Elle devait attendre patiemment, les femmes savent la plupart du temps se contrôler alors que les hommes… Moon devait parfaitement savoir tout ça et elle jouait de se position et de son rang face au brun. Et pourquoi pas….quelque chose lui disait qu’elle devait avoir de l’expérience, cela le changerait de toutes ces adolescentes de Wammy’s House en pleine période de croissance. End réalisa tout d’un coup qu’il n’avait jamais couché avec quelqu’un d’aussi âgé que Moon. Son esprit vagabonda dans les nuages appelés « délires » et il se demanda ce que ça pouvait bien procurer comme sensations.
Il la vit se redresser, interrompant toutes ses pensées dans un silence érotique. Puis elle déclara.

« Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

Tout le corps du brun fut saisit une nouvelle fois d’un frisson, ce n’était pas le froid de la pièce qui s’était installé à cause de la fenêtre ouverte, non d’ailleurs il commençait à avoir vraiment chaud malgré le fait qu’il se trouvait devant la seule source d’air frais.
Non c’était un frisson de désir, il désirait Moon plus que tout en ce moment même et il entrouvrit ses lèvres pour mieux respirer. Il regarda la jeune femme avec un sourire en coin et des yeux entrouverts, un air mystérieux s’affichant sur son visage de rebelle.
Ses instincs animaux avaient finalement pris le dessus sur la raison. Mais il n'y avait plus aucune raison ni morale dans l'instant présent, on aurait dit un rêve qui allait disparaitre d'un coup. Pas question de la laisser partir. Il murmura une dernière réponse de ses lèvres pâles.

"Tout ce que je sais c'est que la nuit vient à peine de commencer..."

End attrapa une des longues mèches de la surveillante et tout en la caressant de son pouce il remonta jusqu’à son visage pour finalement le glisser dans sa paume. Puis il avança les lèvres si désirables de la surveillante vers les siennes qui finirent par les toucher doucement.
Tout lui était sortit de la tête et il ne lui importait à présent plus qu’une chose : Moon était là et elle allait l’aider à ne pas passer la soirée seul...Le chat avait finalement attrapé la souris.

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Alors même que le geste tant attendu se produisait, alors que leurs lèvres se rencontraient et se pressaient doucement les unes contres es autres, le bruit du tonnerre résonna au loin et un éclair zébra le ciel sombre avant que toutes les lumières de la salle ne s’éteignent. Ce ne fut qu’uns fraction de seconde, alors qu’elle fermait doucement les yeux et posait ses mains délicates sur le torse du jeune homme pour ne plus qu’éprouver une sensation, ressentir un goût sans voir ce qu’il se passait autour d’eux.
Plongés dans la pénombre, l’orage rajoutant un peu d’érotisme à cette scène inhabituelle, ce baiser marquant le début de leur idylle nocturne… Toutes ces petites choses jouaient sur l’humeur de Moon et pour le moment, elle était au beau fixe et ne semblait pas pouvoir monter plus haut.
Mettant fin à cet instant gourmand, elle rouvrit les yeux et les plongea dans ceux d’un noir intense de End qui avait fini par mordre à l’hameçon.
Qui était le chat ? Qui était la souris ?
Dans leur jeu suave, rien n’avait d’importance pour elle. Même cette notion si infime de « domination » la laissait de marbre, ne l’intéressait pas. Elle avait lancé la ligne, attrapé le poisson. Maintenant, il était libre de commander ou de se faire commander, c’était à son bon vouloir… Elle n’était pas chiante pour ce genre de chose tant qu’elle pouvait prendre son pied, rien n’avait d’importance.

Dans le regard de la surveillante on ne pouvait lire que désir et impatience. Si elle avait pu manger End tout cru en quelques minutes, elle l’aurait certainement fait. Et pourtant, elle restait douce et tranquille à le regarder dans les yeux pour essayer de découvrir ce que pouvait cacher cette intensité profonde, quitte à ce qu’elle se noie dedans. Puis finalement, se laissant happer par son désir profond, elle alla capturer de nouveau les lèves de son compagnon et décida de laisser sa langue entrer dans le jeu, allant chatouiller doucement celle de son partenaire du jour avant de ne jouer avec elle pour ressentir de nouvelles sensations un peu plus fourbes que les précédentes.
Laissant ses mains descendre doucement, elle les glissa lentement sous le T-shirt de l’adolescent, caressant sa peau nue du bout de ses doigts aux ongles coupés courts de la veille. Elle n’aimait pas le contact du tissu entre deux corps, elle préférait largement sentir la peau de son amant contre la sienne, elle trouvait cette sensation nettement plus agréable… Et puis les vêtements étaient toujours un encombrement dans une relation physique comme celle qui débutait cette nuit…
End avait lancé la machine Moon et sans s’en rendre compte l’avait mise sur « pleine puissance » il lui était impossible de faire marche arrière à présent. Mais, dites-moi franchement, qui aurait pu résister, chauffer à blanc comme savait si bien le faire, les avances de la surveillante à ce stade alors que vos hormones vous brouilles l’esprit et que vous vous retrouvez déjà dans un état de demi-transe ?
Ainsi la belle anglo-italienne se sentait elle maître de lui ainsi que maître de ses capacités à l’exciter assez rapidement pour qu’il n’est plus envie de prendre la porte…
Il devait sans doute faire frais dans la pièce à cause des deux fenêtres ouvertes mais la jolie jeune femme ne s’en rendait pas compte, pour elle, l’ambiance était torride et les premières gouttes de sueur coulaient déjà le long de sa nuque et dans son dos, chaleur renforcée par ses longs cheveux clairs qui, lâchés comme ils l’étaient, flottaient doucement sous la brise nocturne et humide qui accompagnait l’orage de cette soirée d’été qui s’annonçait plus que plaisante pour une certaine lune solitaire.
Et alors que le baiser semblait s’éterniser, elle laissa ses mains redescendre doucement vers le slim déchiré de l’adolescent pour en dégrafer le bouton et la fermeture éclaire qui n’allaient pas tarder à l’embêter profondément

*Une nuit de plaisir, bien que physique et sans sentiment, vaut toutes les nuits solitaires que je pourrais passer… Je veux profiter de cet instant sans réfléchir et admirer les conséquences plus tard, lorsqu’il sera trop tard pour reculer…*

Et laissant au loin la plus minime de ses hésitations, celle qui court toujours dans votre tête à chacun de vos faits et gestes, elle se laissa aller totalement à l’instant présent, oubliant presque que l’inceste élève-corps enseignant qui allait être commis pouvait lui valoir bien des problèmes dans le futur s’il ne tenait pas sa langue…

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La pluie continuait à marteler les fenêtres, dehors il faisait froid, les arbres pliaient sous le vent frais et l’horizon semblait s’être caché par peur de l’orage. Des nuages noirs flottaient dans le ciel, se mêlant et créant des formes idylliques, on aurait dit des âmes cherchant à ne faire qu’un, plongé dans la mer déchainée qu’était l’atmosphère. Tout était déchainé à l’extérieur, contrairement à la Wammy’s House ou chacun cherchait à oublier les martellements de la foudre. Pourtant quand on observait bien on pouvait s’apercevoir qu’une des grandes fenêtres de l’orphelinat était ouverte, comme si l’on avait essayé de se fondre dans l’univers extérieur. Il faisait nuit dans la salle de permanence, pourtant, pendant d’infimes instants la foudre éclairait l’intérieur, comme si elle était curieuse de voir ce qui se passait ici. Un acte interdit. Les éclairs envoyaient leur lumière aveuglante pénétrer par la fenêtre ouverte qui avait plongé la pièce dans une fraicheur glaçante. On aurait pu croire qu’il faisait froid mais de la buée apparaissait lentement sur la vitre mouillée.
End et Moon étaient là, leur corps produisant une chaleur étouffante à chaque élan de passion qu’ils créaient ensemble.
Le brun sentit la langue de la surveillante pénétrer dans sa bouche, il la fit danser avec la sienne pour lui montrer que tout était à présent possible, la honte de violer le règlement et les lois avait disparue. Le gothique prit le visage de la jeune femme entre ses mains aux doigts longs et fins, pour sentir la peau douce, pour approfondir leur baiser…tout se faisait naturellement, le désir avait de toute façon prit le dessus sur la raison.
Aphrodisiaque. C’était la nature de la surveillant et End en était ravi, toujours assis il se redressa quelque peu quand il sentit les mains féminines glisser sous son tee-shirt. Il les laissa explorer son torse et son ventre puis il lâcha Moon pour finalement enlever son haut qui était plus gênant qu’autre chose. Il le balança sur le côté et recommença à gouter les lèvres de son amante. Il ne pouvait plus faire marche arrière c’était trop tard et de toute façon il en serait incapable, le brun savait déjà comment tout ça allait se finir. La souris n’a jamais aucune chance d’échapper au chat quand elle est enfermée avec lui. End passa ses bras autour du prédateur –ou de la victime, il n’en savait plus rien- et attrapa la fermeture éclair dans le dos de Moon pour la faire descendre lentement, écoutant les cliquetis qui l’excitaient terriblement.

A présent torse nu il sentait la poitrine de la surveillante enfermée dans la robe en velours se frotter contre lui, elle le rendait fou et dangereux. Il attrapa une bretelle pour la faire descendre le long de la douce épaule où il fit glisser sa langue langoureusement pour finalement la faire remonter jusque dans son cou déjà humide et brulant.
Le brun se rendit tout d’un coup compte que Moon cherchait à lui retirer son jean. Les doigts curieux avaient déjà ouvert la fermeture éclair du slim. Il la laissa faire, adorant son contact qui devenait si intime au fur et à mesure qu’ils continuaient à se chercher et à se noyer dans les yeux de l’autre.

End prit tout d’un coup Moon dans ses bras puis se leva et la fit s’asseoir sur la table ou il la plaqua contre la fenêtre froide. Des gouttes de pluie roulaient le long de leur deux corps, rafraichissant la chaleur qui en sortait. La surveillante était à présent contre la vitre entrouverte, End devant elle regardait les gouttes d’eau ruisseler sur les longs cheveux, ils allaient finir par être trempés si ça continuait, mais ça continuerait. Le brun reprit l’exploration du corps de Moon pour faire passer ses lèvres humides sur la poitrine de son amante, puis son pantalon glissa lentement le long de ses jambes blanches et il passa ses mains dans les cheveux de la surveillante d’une façon érotique. Il lui fit relever la tête pour recommencer à faire passer sa langue dans le cou fin et doux de Moon.

Il était à présent en boxer dans une salle de permanence, mais plus rien ne comptait, simplement le fait de ne faire plus qu'un avec Moon, elle était si belle mouillée par la pluis comme ça. Seuls les fous n'en profiteraient pas, End nétait pas fou et il lui donnerait ce qu'elle avait attendu de lui depuis le début. Elle était maligne, se présenter comme surveillante pendant sa colle à cette heure si tardive. Cette heure qui s'annoçait désagréable allait devenir une vraie nuit de passion grâce à elle. End se souvint des paroles d'une chanson qui lui martelait le corps autant que les lèvres de Moon sur son corps.

Il voulait la prendre maintenant sur le bureau, s'impregner de tout son être, sentir son poison dans ses veines et ses lèvres sur sa peau.

Dehors la tempête devenait au fur et à mesure de plus en plus forte, la pluie est une vraie bénédiction quand on s’ennuie. Moon ressemblait à la pluie.

Elle n’avait qu’à tendre la main pour être comblée des soins les plus attentionnés, elle n’avait qu’à murmurer quelques mots suaves à l’oreille d’un homme pour qu’il ne puisse résister à ces instincts, elle n’avait qu’à semer la zizanie dans son esprit pour qu’il ne pense plus qu’à elle et son corps chaud.

Elle sentit les bras masculin la serrer en douceur, alors qu’elle sentait les mains habiles de l’adolescent ouvrir la fermeture éclair de sa belle robe de soirée, elle frissonna à son contact elle sentit ses bretelles glisser doucement le long de la peau nue de ses bras et tomber au sol dans un bruit de soie et velours froissés en douceur.
Sa poitrine dénudée, il ne pouvait la voir que par intermittence, lorsque le ciel dans sa grande clémence lâchait un éclair pour illuminer la salle dans un flash accompagné du bruit assourdissant du tonnerre.
Et alors que la langue habile de son partenaire parcourait son épaule dénudée pour remonter dans son cou, lui tirant un gémissement de satisfaction sous l’érotisme qu’elle ressentait par chacun des pores de sa peau. Elle voulait que cet instant dur éternellement, qu’il ne s’achève jamais, que cette nuit qui n’appartenait qu’à eux n’est pour fin que l’éternité de leur union…
Alors qu’elle faisait descendre délicatement le pantalon de son amant, elle se senti soulever avec tact et ressenti soudain un froid intense dans son dos ; elle se cambra sous l’effet de surprises, ses mains posées sur les épaules d’End se replièrent avec convulsions et laissa un frissons d’incompréhension parcourir son dos de haut en bas alors qu’elle se détendait de nouveau, remise de cette étrange sensation qu’elle venait de ressentir, en laissant de nouvelles la satisfaire.
La pluie avait choisi de tomber avec délicatesse sur sa chevelure soyeuse, donnant à son visage innocent un air des plus appréciables aux yeux de cet homme qui lui faisait face, elle en était sûr. La tigresse qu’elle était se transformait tout doucement en un chaton sous les caresses sensuelles de End qui ne perdait pas son temps dans son exploration charnelle. Elle sentit une main passer dans ses cheveux et les tirer délicatement vers l’arrière, la forçant à regarder le plafond.
Mais, malgré les multiples sensations agréables qu’elle pouvait ressentir à cet instant, elle n’était pas satisfaite ; rester passive l’ennuyait profondément, surtout qu’elle était celle qui avait lancé le jeu et qu’elle aussi voulait profiter du beau corps masculin qu’elle pouvait sentir sous ses mains habiles qui étaient allée retirer le dernier vêtements du garçon pour le simple plaisir d’un contact peau contre peau.
Le silence qui régnait en maître dans la pièce était de plus en plus entrecoupé de gémissements où de soupir de sa part mais elle n’avait plus envie de rester une immobile petite poupée entre les bras si forts de son amant. Profitant que la prise sur ses cheveux se soit relâchée, elle releva la tête et alla titiller avec habileté le lobe de l’oreille de End la plus proche de sa bouche alors même qu’elle sentait ses mains faire glisser le long des jambes de l’adolescent son boxer ; lorsque ce dernier se retrouva au sol, elle laissa ses mains remonter délicatement jusqu’à son entre-jambe pour lui faire ressentir, par quelques contacts précis et faiblement accentués, tels des chatouilles, une autre source de plaisir que celle de parcourir son corps ou celle de la regarder comme une œuvre d’art.
Elle était là, aussi belle que son homologue céleste, bien vivante et prête à lui faire connaître mille délices d’une nuit qui lui paraîtrait à la fois trop courte et longue à souhait. Ainsi, elle accentua petit à petit la pression sur les parties sensibles du jeune homme alors qu’elle allait mordiller avec délicatesse la base de son cou pour y laisser une légère marque brune.
La pluie coulait à présent le long de son dos pour aller humidifier le seul linge qu’il restait encore sur son corps fin mais – elle n’en doutait pas un instant – qu’il n’allait pas tarder à lui ôter sans vergogne.
Et dans la passion de cette nuit, Moon ne sentait plus la caresse glacée de la nuit, ni celle si chaude de la langue de End… Elle n’était plus qu’un charbon ardent entre ses mains, de la lave solidifiée qu’il faisait fondre petit à petit.

/!\ attention aux âmes chastes et sensibles, je vais pas me faire supprimer hein? ^^''''' /!\

End sentit Moon frissonner quand elle toucha la vitre glacée. Il se décida à la réchauffer rapidement, les gémissements de la surveillante le traversaient comme les éclairs qui tombaient au loin dans l’horizon. Etre le dominant, c’était sa position favorite mais avec Moon il se serait soumis sans aucune hésitation, elle n’avait qu’à lui ordonner à l’aide de son corps et il se plierait à ses volontés. Simplement parce qu’elle était une surveillante et lui un élève, comme dans les premiers fantasmes des adolescents : la prof qui a le pouvoir sur l’enfant. En fait c’était aussi agréable de retourner et inverser les positions mais ici tout était permis, les deux amants remuaient ciel et terre en cette nuit sombre et glacial. Tout ça n’était que contraste : force et soumission, chaleur et froid, interdiction et viol, professionnel et sexe, adulte et adolescence. Toutes ces sensations se mêlaient dans l’esprit du brun pour ne former qu’un sentiment : désir. Pourtant… End pensa tout d’un coup à Angel….Il se demanda comment ça pouvait bien être si il était à la place de la surveillante, ou même si cette nuit avec Moon serait plus agréable avec un soupçon d’amour.
Le gothique fronça les sourcils, pourquoi penser à ça ? Il avait une femme prête à tout devant lui et il pensait encore que l’amour existait ? Non, il n’y avait que le sexe dans sa vie, sans compter toutes les drogues bien sur, c’est ce qui le satisfaisait. Il décida de ne plus penser au blond et de remettre toute sa passion dans Moon. Oui, il allait prendre son pied et il n’y avait que ça qui comptait. Il bouillonnait intérieurement, pas question de penser à ce genre de choses, il allait se prouver qu’il n’avait besoin de rien si ce n’est que le corps de Moon en ce moment. Et pour ça il deviendrait sa chose tant qu’elle le voudrait.

Comme à chaque fois qu’il se torturait l’esprit il devint plus violent, autant jouer au chat avant de se laisser faire. Moon jouirait comme une folle pendant toute la nuit ou il ne s’appelait plus End. Il la sentit sucer son lobe, une boucle ornant son oreille un peu plus haut. Pendant ce temps elle lui avait retiré son boxer qui avait lentement glissé le long de ses cuisses.
Le brun poussa un gémissement, il sentait les mains de son amante jouer avec son pénis qui devenait de plus en plus dur au fur et à mesure que les doigts féminins caressaient ses parties intimes. Il le releva la tête, il n’allait pas tarder à éjaculer si elle continuait. End commença à rougir un peu avant d’entrouvrir ses lèvres et de respirer bruyamment.

End : gnnhm…..

Et elle continuait, le brun sentit un suçon se former dans son cou et le désir envahissant s’imprégna dans tout son être. Il la plaqua violement à l’aide de son torse contre la vitre et posa une de ses mains contre le mur à côté dans un bruit sourd. L’autre décida de débarrasser Moon de son seul vêtement restant, il fit glisser un peu plus la robe couleur pèche et observa le tanga de sa surveillante. Celui-ci assorti avec les tons de la robe de la jeune femme était en dentelle fine et lui remontait jusqu’en haut des hanches, finissant sa silhouette déjà parfaite, ses fesses lisses dégagées. Il fit glisser le doux sous vêtement, et observa ce qu’il pouvait voir de Moon dans l’obscurité de la pièce.
Personne n’aurait pu arrêter End a e moment là, il semblait pris dans une espèce de transe où allait être enfermée son amante jusqu’à ce qu’elle décide de reprendre le contrôle de leur deux corps.

Il rapprocha son bassin de la surveillante et le coinça entre les cuisses féminines, une de ses mains en soutenant une laissant ses bras totalement libres de leurs mouvements même si elle ne pouvait à présent plus s’échapper. Mais peu importe, elle n’allait pas partir alors que la nuit venait de commencer….le temps passe vite quand on fait l’amour, les corps transpirants sûrs d’être encrés dans l’éternité du moment. En profiter…. La seule chose à faire.

Il y avait une règle que Moon avait apprise à ses dépends pendant les cinq ans qu’elle avait passé en dehors de la Wammy’s house : il fallait toujours en avoir un sur soi, car on ne prévoyait pas forcément lorsqu’on risquait de le faire. Ainsi, alors qu’elle sentait End se tordre sous ses mains habiles et commencer à respirer bruyamment, avait-elle ouvert le petit sachet caché dans un repli interne de sa robe à présent étendue au sol, et avait elle appliqué d’un mouvement mécanique le préservatif sur le membre du jeune homme.
Sentant son tanga de soie glisser tout en douceur le long de ses fines jambes de mannequin, elle sourit intérieurement en disant qu’elle avait bien fait. Elle le sentait pressé et euphorique, ce qui ne tarda pas à lui retomber dessus lorsqu’elle se sentit pousser de nouveau contre le mur, l’air froid et la pluie l’enveloppant de nouveau sans délicatesse alors qu’il posait une main d’un côté de sa tête.
Alors que sa lingerie trainait au sol, elle vit dans un éclair, End l’observer avec des yeux avides et elle ferma les siens en passant ses bras autour du cou du jeune homme pour le rapprocher d’elle, ses cuisses glissant lentement, d’un mouvement fluide et gracieux, de chaque côté du bureau.

Moon pouvait sentir ce qu’elle attendait depuis le début, le membre masculin, se frayer un chemin en elle, sans douceur mais cheminant si facilement à l’intérieur d’elle-même qu’elle eut à peine le temps d’étouffer un léger cri passionné. Elle n’avait pas eut le temps de s’en rendre compte mais elle était prête depuis quelques minutes déjà à l’accueillir.
Ayant l’habitude de changer de partenaire sexuel, possédant beaucoup d’expérience, elle était rôdée autant aux moments rapides qui ne duraient que cinq minutes qu’aux plus longs qui pouvaient s’éterniser toute une nuit, nuit où on avait d’ailleurs tendance à le faire plusieurs fois tellement on trouvait ça bon, allant jusqu’à s’écrouler sans pouvoir reprendre son souffle, le corps délicatement meurtri…
Resserrant sa prise sur le cou et les épaules du jeune homme, elle se rapprocha un peu plus de lui et se laissa glisser vers l’arrière tout doucement en l’entrainant avec elle, trouvant une position plus confortable pour son dos qui commençait à en avoir ras-le-bol d’être plaqué contre une fenêtre glaciale où la pluie venait se mêler à sa sueur…
Ainsi se retrouvèrent-ils tous les deux couché sur la table dans une position dominant-dominé où Moon avait le rôle qui lui convenait le mieux pour l’instant ; être sous lui, lui permettait d’avoir une meilleure maitrise du haut de son corps et elle ne tarda pas à s’emparer de ses lèvres qu’elle désirait ardemment. Elle avait prit cette mauvaise habitude d’embrasser son partenaire pendant tout le temps où durait la pénétration, aimant mélanger les sensations buccales et les sensations sexuelles qui jouaient en ce même moment dans son bas ventre, le contraceptif permettant un meilleur coulissage de la part du membre de End dans son intimité. Le mouvement de va et vient qu’il produisait était pour elle, quelque chose d’extrêmement jouissif mais elle était plus sensible de la poitrine ou des lèvres. C’était sans doute la principale raison de ce baiser passionné qu’elle était en train de lui donner, sa langue dansant avec la sienne un rythme endiablé qu’elle ne semblait plus vouloir lâcher alors même qu’elle allait bientôt être à cours de souffle.
Il lui fallut bientôt lâcher la bouche de son amant pour reprendre son souffle et elle ne put s’empêcher de murmurer quelques mots saccadés

« Doué… C’est… Trop… Bon… Je … Je vais… »

Mais elle ne termina pas sa phrase, de nouveau, les lèvres gouteuse de End la rappelait à l’ordre et elle retourne lui donné un baiser pleins de passion et de désir. Ils n’étaient, en cette soirée pluvieuse, que deux êtres qui avaient besoin de cet acte pour se sentir mieux. Il n’y avait pas d’amour entre eux et pourtant, à voir Moon se comporter ainsi, on aurait pu penser qu’elle avait de réels sentiments pour le jeune homme. C’était peut-être le cas mais personne n’en saurait jamais un mot.

Ah oui c’est vrai que c’était important, End avait complètement oublié de mettre un préservatif dans son élan euphorique. Il ne manquait qu’il attrape une maladie, ou même qu’elle tombe enceinte, il se promit à l’avenir d’y penser surtout s’il le faisait avec une femme. Il regarda les yeux de Moon étudiant ses moindres détails, elle avait vraiment tout prévu. Au moins le petit sachet avait été le bienvenu, les hommes ne pensent pas toujours aux choses les plus importantes, seulement à l’instant présent ne s’occupant pas des conséquences qu’une nuit de folie avec une surveillante pourrait entrainer.
Il passa lentement sa langue sur les lèvres roses pendant qu’il attendait que Moon lui enfile, et reprit là où il en était, quelque peu rassuré.

Et puis ce qui devait se passer finit par arriver. End était enfin entré en elle pour ne former plus qu’un. Le brun produisit des mouvements de va et viens saccadés dans l’intimité de Moon…mo Dieu que cela était…Il sentit son érection au summum du plaisir et il s’accrocha au dos de la jeune femme pour ne pas dériver dans cet élan de passion.
End se sentit légèrement tiré en avant et atterrit finalement sur le corps brulant de Moon pour mieux profiter de cet instant hors du temps. Les gouttes de pluie tombaient désormais sur les cheveux noirs, roulant jusque dans sa nuque et son dos lui procurant un intense plaisir, c’était probablement le meilleur endroit pour le faire. La respiration d’End devint de plus en plus bruyante et forte, il sentait son pénis jouer à l’intérieur de Moon, c‘était si bon.
Il ferma les yeux en fronçant les sourcils et ses joues devinrent brulantes et rouges sous de telles sensations qui le parcouraient comme un éclair. Un frisson sexuel démarrant des reins pour se frayer jusqu’à ses lèvres, une boucle qui les transperçait tous les deux.
Le gothique déjà en manque de souffle à cause de son statut de fumeur sentit les douces lèvres se coller aux siennes, humides et collantes. Il les embrassa passionnément avec toute la force qu’il pouvait encore déployer, son corps et ses muscles puisant dans les réserves d’énergie qui lui restait. L’adolescent fit tourner sa langue dans la bouche de Moon, comme pour qu’ils s’épuisent encore plus, il fallait profiter de ce moment jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout…et c’est ce qui allait se passer si les deux amants continuaient à faire l’amour de cette manière : langoureuse, folle, passionnelle, tout comptait.
Les lèvres de la jeune femme le lâchèrent pour prononcer quelques mots sous la pulsion qu’il exerçait sur elle, et entre ses hanches.

« Doué… C’est… Trop… Bon… Je … Je vais… »

En…encore des mots aphrodisiaques qui ne faisaient que faire monter leur ascension au septième ciel. End posa une main sur le front de Moon pour la faire glisser jusqu’au bord du bureau où il s’accrocha fermement, ses mains arrachant et déchirant presque le meuble dans un crissement sonore.
L’autre main attrapa une des cuisses de la jeune femme, il releva la jambe douce et lisse pour permettre une exploration plus profonde et intime dans son bas ventre.
Le brun commençait à être fatigué, ce n’était pas encore ses limites mais il ne tiendrait pas le rythme longtemps. Enfin c’est surement ce qu’il y avait d’intéressant dans ce jeu, se défoncer jusqu’à l’épuisement total du corps meurtri. Il étouffa un cri de plaisir pour murmurer lui aussi quelques mots entre ses lèvres rosies en guise de réponse.

End:« Ah…ah…Mo…on….tu es……aah… »

Une nouvelle fois la foudre l’avait frappé et il reprit son baiser pour faire descendre sa bouche vers sa poitrine, il fit passer sa langue sur les seins de la jeune femme, cherchant toujours de plaisirs nouveaux à partager. Puis il reprit la bouche de Moon entre ses lèvres pour la dévorer littéralement et faire passer toute sa fougue par les cavités qu’il pouvait atteindre.

Après quelques minutes passées ainsi End trembla un peu, secoué par d’interminables frissons sexuels, puis il se recula un peu pour reprendre son souffle et regarda la surveillante en se passant la main dans ses cheveux mouillés par la pluie et la sueur.

Comment pouvait-il lui faire atteindre le 7è ciel aussi rapidement ? Ce n’était pas humain, du moins, c’était plutôt inhabituel pour la jeune et jolie surveillante. Accoutumée a plus long que ça par ses anciens amants, elle se sentait toute chose d’avoir atteint le summum de son plaisir aussi vite. Quelques mois d’inactivités lui auraient-ils fait perdre la main ? N’était-elle plus aussi douée qu’avant ? Non le problème ne venait pas d’elle. D’ailleurs ce n’était même pas un problème, bien au contraire, il aurait mieux valu penser à une bénédiction qu’à un souci sur ce plan là.
Haletante après tant d’effort pour un si court instant de plaisir intense, Moon se redressa légèrement pour regarder End à quelques centimètres d’elle, dans la noirceur de la pièce. Au loin, le grondement du tonnerre semblait prendre du recul à chaque seconde et les éclairs se faisaient moins fréquents, comme si la fin de leur union avait calmé un tant soi peut le ciel, l’avait contenté ou alors qu’il avait déversé toutes ses larmes célestes sur leurs corps brûlant de passion, se retrouvant ainsi vidé de toute eau. A vrai dire, si on écoutait attentivement, on pouvait se rendre compte que la plus frappait moins violemment les carreaux, que le vent l’avait déviée et qu’elle ne pénétrait plus dans la salle.
Frissonnant de recevoir de l’air glacé dans le dos, la surveillante se retourna pour fermer la fenêtre, consciente que celle près de son bureau était encore ouverte et que l’air froid continuerai d’emplir les lieux. Et, alors qu’elle se recroquevillait sur elle-même, posant son menton sur ses genoux en serrant ses jambes aux courbes gracieuses de ses bras délicats, la lumières revint subitement, la forçant à battre plusieurs fois des paupières pour se réaccoutumer à la lumière ; une fois cela fait, elle plongea ses yeux d’ambres dans ceux si sombre d’End et qui lui plaisait tant. Son regard la fascinait plus qu’elle n’aurait pu l’avouer si on le lui avait demander, ils étaient d’une couleur intense qui la faisait quitter terre pour s’immerger dans ses pensées peu catholiques mais elle se força à rester lucide observant le beau corps musclé d’un œil gourmand. Si elle n’avait pas été fatiguée, nul doute qu’elle lui aurait sauté de nouveau dessus pour recommencer une seconde manche d’une partie de jambes en l’air qui lui plaisait tant.
Etouffant un léger bâillement alors qu’elle songeait qu’il allait falloir nettoyer la salle avant de s’en aller, elle commença à sentir l’excitation, la passion et le désir quitter son corps peu à peu alors que son esprit refaisait doucement surface après s’être perdu dans les brumes de leurs ardeurs passées.

Le silence avait fait sa place dans la salle, sa respiration avait retrouvé son rythme normal et elle observait toujours End avec un air décontracté ; pour elle ce qui venait de se passer – étant initialement prévu – était normal et il n’y avait pas grand-chose à ajouter. Elle aurait pu lui faire beaucoup de compliments sur cet instant de pur bonheur qu’ils avaient partagé ensemble mais elle n’était pas vraiment douée pour les remerciements ou les compliments et le silence lui allait à ravir. Pour elle, il valait tous les mots du monde et elle était sûr qu’on pouvait lire dans son regard à quel point elle était satisfaite, donc pas besoin de laisser s’échapper un seul son.
Essuyant un nouveau frisson, elle quitta les beaux yeux noirs de son amant du soir et elle se déplia, tel un chat, pleine de grâce et d’un ensemble de gestes tout aussi érotiques que ceux qu’elle utilisait dans ses méthodes de dragues et elle ramassa tanga et robe pour se rhabiller, espérant récupérer un peu de chaleur de ses maigres vêtements. Puis, allant jeter un coup d’œil à sa montre, posée depuis le début sur son bureau, elle se rendit compte qu’ils ne leurs restaient plus que quelques minutes en tête à tête.
Et comme il y avait toujours une ou deux idées bizarre pour lui trotter dans la tête, elle profita qu’il était toujours assis – donc plus petit qu’elle – sur la table et elle attrapa délicatement son visage pour lui donner un nouveau baiser langoureux et passionné, la sonnerie de sa montre retentissant dans son dos alors que ses yeux fermés la laissait ressentir tout ce qu’elle avait envie d’éprouver.

La lumière le pénétra comme de cruelles épingles dans ses yeux, la nuit était finie. Enfin la nuit d’amour, le ciel s’était calmé lui aussi et la pièce retrouvait peu à peu une température de plus en plus fraiche. End était là assis, et il se cacha les yeux d’une main pour ne pas être aveuglé par les ampoules du plafond qui avaient soudainement décidé de mettre fin à l’union de l’adolescent et de la surveillante. D’ailleurs l’électricité de l’air semblait se concentrer dans les lampes….la foudre est tellement plus belle quand elle est relâchée, bondissant et se frayant un chemin dans les nuages. Comme Moon, un éclair déchainé, comme la pluie comme tout se qu’il avait pu éprouver ces derniers instants.

Le brun aurait bien continué….s’il avait eu des forces….faire l’amour avec Moon de cette façon avait bien puisé dans ses ressources. Dés que ses yeux se furent habitués à la salle il remarqua que la jeune femme était en train de l’étudier attentivement, lui et son corps nu. End la regarda aussi, les yeux entrouverts, il n’avait jamais été pudique et encore moins avec un partenaire sexuel, aussi ne chercha t il même pas à cacher son intimité, il était fatigué et les frissons quittaient peu à peu son corps. Mais qu’elle était belle…la mente religieuse ramassa ses vêtements, elle semblait avoir froid, tiens oui….End remarqua l’air frais qui emplissait la pièce, il grelotta quelque peu et se rhabilla lentement lui aussi.

Et pendant qu’il enfilait son jean le gothique sentit les lèvres froides revenir une dernière fois sur les siennes. Il laissa Moon l’embrasser….c’était fini, c’était pour clore le tout et une sonnerie provenant du bureau de la surveillante retentit doucement, comme un gong, comme la sonnerie annonçant la fin d’un cours particulièrement intéressant.
Le rockeur avait prit beaucoup de plaisir et il remerciait Moon intérieurement de l’avoir aidé à arriver au septième ciel en cette nuit sombre.

Il regarda sa montre : 11h30, ils avaient passé 1 heure à prendre du plaisir tous les deux….
End fit toucher sa langue avec celle de Moon et mit fin au langoureux baiser après quelques secondes passées dans le zeste de passion de la nuit. End se baissa pour ramasser ses affaires, il enfila son tee shirt, mit sa veste sur ses épaules et décida de remettre un peu d’ordre entre les tables déplacées. Puis le brun ramassa son sac, sans un mot et se dirigea vers la sortie avant de remarquer quelque chose sur le sol. Une feuille….sa feuille d’exercices de maths…
Il la ramassa lentement et la montra à Moon avant d’ouvrir les lèvres.

End : « Ne t’inquiète pas je ferais les exos comme ça ils ne te poseront pas de question…. »

Puis il sortit de la salle avec la fiche comme il était venu.

Edit N : Attention, ton post ne fait que 470 mots. C'est 550 minimum Smile

Rallonge-le, et/ou penses-y pour la prochaine fois.

La jeune femme sentit la ronde que formait leurs langues dansantes s’achever alors qu’il mettait un point final à leurs ébats de la nuit. Elle se redressa en passant une langue gourmande sur ses lèvres puis elle l’observa sans mots dire, dans un silence réconfortant, ramasser ses affaires et se rhabiller puis, alors qu’il s’en allait, il remarqua la feuille d’exercices qui avaient plongé sur le sol et qu’elle-même avait complètement oublié.
Il la regarda puis se tourna vers elle en lui indiquant qu’il ferait ses exos pour qu’elle n’est pas de soucis et il sortit de la salle avant qu’elle n’est eu le temps d’esquisser un geste ou de le remercier pour cette décision car il n’y était pas obligé le moins du monde.
Au pire, il n’aurait eu qu’à recopier son nom et elle aurait pu remplir les exercices à sa place en copiant son écriture, elle savait faire ça à la perfection, puisqu’elle avait les solutions… Les solutions ! Mais pourquoi fallait-il toujours qu’elle pense à ce genre de chose avec un temps de retard après avoir vécu une passion idyllique ? C’était dans ses moments là qu’elle se détestait le plus.
Ne prenant pas le temps d’enfiler ses pantoufles de verre – de peur d’en perdre une dans les escaliers, of course ! – elle s’engagea dans le couloir et comme il ne s’était pas écoulé plus d’une minute depuis le départ de l’adolescent rebelle, elle le rattrapa sans problème au milieu de l’escalier, une main attrapant une manche de son blouson, le forçant à se retourner, elle lui donna la seconde feuille, celle des réponses, en décrétant qu’il perdrait moins de temps avec.

« Et puis comme ça, tu ne te casseras pas la tête dessus ! »

Elle lui fit un sourire, vola ses lèvres une nouvelle fois et redescendit, tout cela en une minute et demi maximum, disparaissant dans la faible luminosité du couloir aussi vite qu’elle lui était apparut. Et ce baiser volé laissait sur ses lèvres un goût exquis. Elle était grisée de pouvoir ainsi jouer avec lui et son magnifique corps jeune et frais qui lui avait procuré tant de plaisir.
Retournant dans la salle, elle décida qu’il était tant de nettoyer. En effet, ce genre de chose, si on efface pas les traces, n’avaient pas tendance à se laver toute seule et à se dissimuler à la vue des autres et les ragots circulaient bien vite en cette triste époque dans l’orphelinat.
Comme elle se savait la seule adulte encore debout à cette heure, elle se débrouilla seule pour trouver ce dont elle avait besoin – qui se trouvait être dans le placard à balais tout proche – puis elle se mit à la tache dans la joie et la bonne humeur.
De nature vive et impulsive, tel une pile électrique, elle pouvait faire plusieurs nuits blanches d’affilé sans avoir sommeil ni voir de vilaines poches ou cernes se former sous ses yeux d’ambre et elle remerciait le ciel de pouvoir tenir ainsi avec une forme d’enfer.
Peut-être, à force de découcher, avait-elle acquis une résistance et une endurance à toute épreuve ? Enfin quoi qu’il en était, elle n’en était pas mécontente. Et sifflotant pendant son cours temps de « ménage », elle en oubliait presque jusqu’à l’heure.

Lorsqu’elle eut enfin terminé et après s’être débarrassé de toutes les preuves de leurs crimes de la nuit – il lui semblait qu’il était stipulé dans le règlement que ce genre de chose était interdit dans l’enceinte de l’orphelinat mais elle n’en était plus sûr – elle n’oublia pas de fermer la dernière fenêtre encore ouverte ni de récupérer son livre ennuyeux et sa montre.
Minuit moins des poussières.
Il était grand temps pour elle d’aller prendre un peu de repos. Au moins, elle était sûr qu’elle allait faire de magnifiques et doux rêves cet nuit, remplis de leurs folie charnelle et passagère.
Elle éteignit la lumière de la salle d’étude, referma la porte à clef et s’enfonça dans le noir du couloir pour aller rejoindre ses draps propres et frais…

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The Day of the Rain [End en heure de colle][Classé X]

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