Sujet: "Give me a hug ! Please !!!!! " Jeu 19 Déc - 3:08
I want a hug !
Huggy ■ Heather wally
âge : 16 automnes date de naissance : 21 Septembre 1997 (si l'histoire se déroule en 2013, ce que je suppose ) qi : 192 sexe : Féminin origine : Américaine ancienneté : 9 années manie : Sentir les personnes puis leur sauter au cou pour leur faire un long et interminable câlin
cheveux : Blonds yeux : Céruléens peau : Pale taille : 1m62 tatouage/piercing : Pas encore mais bientôt ;) corpulence : 49 Kilogrammes et 800 grammes spécialité : Virologie
I just want tender
Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous ; un membre du staff viendra ensuite vous communiquer votre classe.
Définissez-vous en une phrase.
■ Anthropologiquement parlant ou bien ?
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
■ Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
■ H2G2 : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
■ « Je comprend ce que tu ressens »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
■ Câliner tout le monde.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
■ Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
Heather est une personne très tactile, elle a besoin de contact avant de prononcer le moindre mot. Ensuite le deuxième sens qui domine sur sa personne c'est l'odorat, ayant une mémoire considérable, une fois qu'elle connait votre odeur elle vous reconnaîtra à tout moment. C'est une jeune fille attentive à tout ce qui l'entoure. N'étant malheureusement pas ordonnée, elle a beaucoup de mal à ne penser qu'à une chose à la fois, c'est pourquoi elle est toujours dans la lune et très, très, maladroite, autant dans ce qu'elle dit que dans ce qu'elle fait.
Heather a toujours soif de savoir. Continuellement en manque de connaître les derniers chiffres de pi. Tout est mathématiques, tout peut être démontré et calculé, et c'est ce qu'elle fait. Elle essaye toutes les combinaisons, effectue les probabilités de l’événement et réussit à prévoir jusqu'à la moindre réaction humaine. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle préfère, étudier les Hommes, des choses si insignifiantes à côté des astronomiques combinaisons de l'espace, mais si imprévisibles en les confrontant à la période de rotation du Soleil. Huggy aime tout ça, et encore plus. Un court extrait de Vivaldi pourrait la divertir pendant des heures pour dénombrer tous les chiffres qui s'y cachent. La texture d'une feuille, le vent qui lui frôle le visage, ou même l'odeur de la personne qui passe dans le couloir, tout ça ce n'est que des chiffres qu'elle se délecte à analyser.
Contrairement à ce qu'on pourrait le penser, Huggy ne considère pas les Hommes comme des masses d'atomes reliées entre elles grâce à des interactions électromagnétiques qui font appel à des calculs complexes. Non, pour elle chacun possède sa petite différence et a le droit d'être considéré comme une personne.
Pour nouer le contact, littéralement parlant, elle n'éprouve aucune difficulté, encore moins pour écouter ce qu'on lui dit, ou réagir sur les réactions de différents interlocuteurs. La seule chose qui lui pose vraiment problème c'est d'être le sujet de conversation, c'est de répondre à des questions sur sa propre personne, des questions qui pourraient l'amener à parler d'elle, de son passé.
Le doux et calme visage d'Heather ne change pratiquement jamais d'expression, elle peut esquisser un sourire, mais son regard reste toujours vide. Etant aveugle depuis bien trop longtemps pour qu'elle se rappelle la vue de la couleur bleue, elle préfère exprimer ses sentiments par les gestes, généralement des étreintes, plutôt que son regard vide et quelque peu déstabilisant lorsqu'elle aborde un thème sensible.
'cause they'll be a day when you're standing in the hall of fame
Ce fut le plus beau solstice d’automne que connut la famille Wally. Un petit être était entré dans la famille et il devint le meilleur remède à leurs maux. La famille Wally n’était pas vraiment la famille idéale, mais Heather s’en contentait et l’aimait. Philippe Wall et Fiona Ly s’étaient rencontrés dans un petit bar. Phil sortait de son boulot d’ouvrier nautique et la rousse demoiselle venait de se faire larguer pour la centième fois. Lorsque leur regard se croisèrent ce fut le coup de foudre. Une année plus tard ils se marièrent, ils fusionnèrent leur nom pour créer une famille rien qu’à eux, n’ayant aucun rapport avec leurs ascendants foireux. Bientôt ce jeune foyer accueillit un heureux événement du nom de William, il avait les cheveux de jais de son père et le regard émeraude de sa mère. Le temps passa, Will grandit, l’argent manqua. Fiona fut obligée de prendre un travail alors que son ventre gonflait pour la deuxième fois. Phil devenait violent avec son fils accro au crack, il rentrait de plus en plus tard pour ramener plus d’argent à la maison. Parfois il passait par le bar avec ses collègues et rentrait en sale état à la maison. Lorsque son épouse le récupérait le soir il lui lançait toujours cette phrase : « Je bois pour oublier, mais j’oublie d’arrêter. » Ce fut donc dans la pire crise que la famille ait connu que le petit rayon de lune naquit. Les trois années qui suivirent furent encore pire que les précédentes, mais quelque chose les encourageait à continuer de se lever. La petite, dès son plus jeune âge, montra les signes d’une grande intelligence. A chaque fois qu’elle arrivait à épater son entourage elle avait le droit à une étreinte empreinte d’amour. Elle passa des tests cognitifs qui lui permirent d’entrer en primaire à l’âge de quatre ans. C’était très singulier pour les professeurs d’avoir une enfant plus jeune dans leur classe, mais finalement cela ne changeait pas grand-chose mise à part qu’elle retenait les choses plus vite, et qu’elle avait toujours envie d’en savoir plus. Mais son intelligence, ou plutôt son génie eut un prix. C'était un jour comme les autres, mais pour une fois la maîtresse avait donné un exercice plus difficile à Heather. Elle terminait toujours en avance, et s'ennuyait profondément ensuite. Alors quelle ne fut pas sa joie lorsque elle termina quelques minutes avant tout le monde. Habituellement son frère ou ses parents lui auraient fait un câlin plus long que les autres, mais ils n'étaient pas là avec elle. Son voisin ayant aussi terminé elle lui sauta au cou pour l'enlacer. Effrayé par les gestes de la petite fille s'approchant dangereusement de lui il agita les bras pour qu'elle s'écarte, mais elle voulait son câlin et s’entêta à s'approcher de lui. Le petit rayon de lune roula sur un crayon et tomba en avant sur le crayon bleu. Celui-ci s'enfonça dans sa tempe comme dans du beurre.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul ; au lieu, simplement de retirer le crayon et de voir dans quel état était son nerf optique, il décida d’extraire un minuscule morceau du nerf de l’autre œil pour essayer de reconstituer le droit. Mais bien entendu, puisque le chirurgien avait bu, il n’était pas en état d’opérer et ne fut pas en état non plus de réussir l’opération. Il la priva du sens de la vue. Elle avait à cette époque l’âge de quatre ans. Les dédommagements reçus couvrirent à peine les frais médicaux et les tarifs onéreux de l’avocat. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cet événement ne traumatisa en rien la petite demoiselle. C’était comme si elle avait toujours été aveugle. Elle apprit le braille à une rapidité déconcertante et remplaça sa vision par son odorat. Le temps poursuivit sa route, William avait arrêté la drogue et était maintenant devenu accro à sa petite sœur, Phil continuait ses horaires nocturnes, mais avait abandonné son abonnement à l’année au bar, quant à Fiona elle avait trouvé un emploi stable et plus ou moins bien rémunéré. Heather n’avait jamais perdu quoi que ce soit, et ne connaissait donc pas ce sentiment de tristesse qui envahissait les personnes ayant perdu une chose très chère à leur cœur. Cependant sa vie idyllique ne continua pas ainsi.
L’anniversaire des vingt ans de mariage de ses parents fut le dernier jour où elle les sentit la serrer contre elle. La neige était tombée abondamment sur la route et la voiture n’atteignit jamais le restaurant réservé depuis des mois.
Pendant les trois années qui suivirent son frère fut la seule personne qui s’occupa d’elle, qui lui fournit tout ce dont elle avait besoin, qui la câlinait jusqu’à ce qu’elle s’endorme, qui se réveillait la nuit pour calmer ses crises d’angoisse. Un quotidien agréable s’était installé entre eux, il déposait son rayon de lune, comme il aimait l’appeler, à la bibliothèque de son école spécialisée pour non voyants puis le soir en rentrant du boulot il la reprenait. Pendant le diner elle parlait sans s’interrompre de tout ce qu’elle avait appris dans la journée. Lorsqu’elle était heureuse, il l’était. Même après ce qu’ils avaient tous les deux vécu ils arrivaient à être heureux ensemble. Mais la vie ne semblait pas vouloir les laisser tranquille et comptait bien écraser la moindre lumière qui s’échappait d’Heather. Enfin c’est l’impression qu’elle avait. L’agréable odeur de lys qui émanait de son frère empêchait toujours ses larmes de couler, mais un autre effluve en avait souillé l’essence, à tel point qu’elle ne pouvait plus s’arrêter de sangloter. Le sang, le parfum de ce liquide envahissait ses narines, et pour les prochaines années, hanterait ses cauchemars les plus sombres. William avait toujours été sa lumière, il la guidait, la berçait, la félicitait, et là il allait s’éteindre dans ses bras, dans cette rue, avec ce poignard dans sa poitrine. Il ne méritait pas ça ! Ce jour là une seule chose lui traversa l’esprit. William, un magnifique lys immaculé, venait de tirer sa révérence. C’est donc à neuf ans qu’elle intégra la Wammy’s house. L’orphelinat des génies. Les deux premières années furent les plus dures, les cauchemars ne la quittaient plus, il y avait des tas de personnes qu’elle ne connaissait pas et qu’elle ne pouvait voir, ça faisait deux interminables années qu’elle n’avait pas touché quelqu’un. Lorsque un soir, cette personne lui ouvrit ses bras. Jamais elle n’avait autant pleuré, autant parlé. La sensation d’un corps chaud contre le sien, d’une odeur vivante, d’un souffle rassurant lui avait manqué. Depuis ce jour, depuis l’année de ses dix ans, tout devint différent. Elle ne vit plus pour elle, comme elle l’a fait depuis toujours, mais pour les autres et surtout pour son lys.
i got sunshine in my bag.
pseudonyme : Shayla âge : 18 ans sexe : Féminin avatar : Lily ( vocaloid ) découverte du forum : Thank you Mello ;) est-ce votre premier forum rp ? nope
Dernière édition par Huggy le Jeu 19 Déc - 18:30, édité 2 fois