I'M READY TO GO.
you're gonna go far, kid.
Charismatique ■ Sociable ■ Observateur ■ Compréhensif ■ Attentif ■ De bonne compagnie
Déstabilisant ■ Secret ■ Morose ■ Menteur ■ Acerbe ■ Sournois
Il drague, il parle, il blague, il sort, il rit.
Il a peur, il est seul, il se lasse, il est triste.
Sharp de la Wammy’s House, c’est l’observation. Et ça n’a certainement pas changé. Toujours aussi attentif aux moindres faits et gestes des gens qui l’entourent.
Sharp de la Wammy’s Agency, c’est l’observation. C’est son boulot à présent. Il est encore plus minutieux, capte toutes les informations que font les criminels contre leur grès. Ainsi il en déduit souvent justement leur caractère. Il s’oublie parfois dans son travail, cherchant jusque tard le soir à en savoir un peu plus sur le criminel recherché.
Cependant Sharp n’a pas vraiment de but. Il travaille à la Wammy’s Agency mais ne sait pas si il va y rester. A 15 ans, il ne savait pas ce qu’il allait devenir. A 18 ans il ne savait ce qu’il allait faire. A 25 ans, il ne veut pas regarder son avenir.
Alors il reste là, en stand-by, attendant quelque chose qui ne viendra jamais. Une rencontre ? Un voyage ? Une décision ? La mort ? Oui, Sharp attend la mort. Depuis qu’il est né, il est prédestiné à mourir. Comme tout le monde. Mais plus tôt. Il est content d’avoir 25 ans, il a peur d’en avoir 26. Il a peur de ne pas avoir 30 ans.
Mais Sharp se cache. Il ne laisse rien paraître. Il est maître de lui.
C’est le synergologue de la Wammy’s Agency. Les gens ne savent pas trop ce que veut dire ce mot. Ils doutent de ce pseudo métier. Cependant, ils connaissent son surnom : le "détecteur de mensonge". Sharp aime pas trop qu'on l’appelle comme ça d'ailleurs. Parce que du coup, les personnes qui ne le connaissent pas se méfient de lui. Il préfère qu'on dise qu'il possède un œil de lynx. Sharp traquent les secrets des coupables, il étudie les gestes, les attitudes de ses interlocuteurs. Alors peut être qu'il fera la même chose sur nous. Nous tirer des informations cachées. Sait-on jamais...
Mais leur préjugés changent vite lorsqu’on rencontre en vrai Stanislav, ou plutôt Sharp. Lorsqu’on rencontre son regard doux, légèrement mélancolique, nostalgique, son sourire enjoué, charmeur, sa voix posée et hypnotisante, son rire léger et naturel.
C’est un type droit et bien. Gentleman et charmeur. Drôle et de bonne compagnie. Il a gardé ses habitudes mondaines, dit « bonjour, merci, au plaisir ».
Sharp est gentil. Il aime les humains. Il aime les comprendre et il les comprend. Il les rassure quand ils en ont besoin. Parce que Sharp est de bon conseil et qu’il sait écouter. Il n’hésite pas à s’arrêter quelque temps dans son boulot pour aider quelqu’un.
Sharp est apprécié pour ça. Mais aussi pour son sourire. Il aime rire et prendre du bon temps. Il n’est pas rare qu’il passe boire un verre, à la fin de son travail, avec un ou une amie.
Il aime les femmes. Et les femmes l’aiment. C’est le jeunot de la boîte, toujours poli, apprêté, bien habillé. Il faut dire qu’il fait attention à ce qu’il met. On le voit le plus vouent en chemise. Blanche, c’est plus classe.
Il n’a pas perdu son côté manipulateur, mais l’utilise bien moins qu’avant. Bien entendu, dès qu’il en a besoin, il ressort son côté froid, acerbe et méchant. Mais beaucoup moins qu’avant. A présent, il use plutôt de son charme naturel, de ses belles paroles, de son sourire bienveillant, son ton mieulleux pour avoir ce qu’il désire.
Après tout, il n’a encore que 25 ans. Il est jeune. Et il le restera.
Il drague, il parle, il blague, il sort, il rit.
Il a peur, il est seul, il se lasse, il est triste.
"On tarde à grandir, on ne tarde pas à mourir"
18 ans. Age de l’envol. Les orphelins quittent la Wamm’ys House pour mener leur vie. Le successeur de L n’a toujours pas été trouvé. Sharp lui, part. Ou plutôt il revient chez lui, en Russie, pour retrouver son enfance, revoir ses souvenirs, se sentir chez lui. Mais non. Cette maison, trop grande pour trois personnes, il ne la supporte plus. Trop de souvenirs. Il n’est plus un enfant. Il est majeur à présent, plus personne sur son dos pour lui dicter sa conduite.
De toute façon, il ne comptait pas retourner dans ce manoir pour y vivre. Cette demeure est morte il y a 10 ans. Pourtant il y reste quelque temps, moins d’un mois. Une dernière fois, pour y pleurer. Une nouvelle fois, il pleure la mort de ses parents. Ce n’est plus Sharp qui pleure, mais Stanislav Ayevnazki. Ce patronyme qu’il a abandonné alors qu’il n’avait que 15 ans. Sharp. Aiguisé. Il reprendra ce surnom un jour.
Stanislav est venu en Russie pour parler affaires avec son avocat. Lorsque qu’il rentre dans son cabinet, il sent la curiosité dans le regard de son avocat. Non, il n’est pas mort, non il n’est pas resté en Angleterre. Oui il va bien, merci, oui c’est terrible pour ses parents, oui il s’est adapté à son orphelinat, merci. Il complimente Sharp sur son courage, sa bravoure, sa maturité, son intelligence, sa prestance, à présent qu’il est adulte. L’avocat aime la famille Ayevnazki, à présent représentée uniquement par Sharp. Elle le rend riche.
Sharp est venu parler affaire, lui, héritier d’une fortune plutôt conséquente, pour faire un euphémisme. Il veut vendre sa maison le plus vite possible. Elle part donc pour moitié moins chère que lors de l’achat. Peu importe. Son père l’a eue pour un prix colossal.
Stanislav achète un appartement dans la capitale russe où il y reste quelque temps. Il profite de sa jeunesse dorée. Il sort en boîte, profite de la vie, est invité à des concerts, invite plusieurs filles chez lui. Parfois une différente tous les soirs. Mais il est seul.
Seul avec la mort, qu’il tutoie. Elle lui rend visite, souvent de très près. De trop près. Parfois, il sort le soir et se réveille à l’hôpital. Alors il fait une pause, prend son temps, marche lentement, vis au jour le jour, mange sain, s’entretient. Puis il recommence à sortir, à s’éclater.
Jusqu’au soir où il la rencontre. Elle s’appelle Emy, elle est américaine et est en Russie pour un anniversaire. C’est le coup de foudre pour Stanislav. Emy est énergique, souriante, spontanée, gentille. Stan la drague, l’observe, comme il sait faire. Son manège, finit par fonctionner. Elle est étudiante en première année de journalisme à New York. Stanislav la suit sur un coup de tête.
Il devient à son tour étudiant Newyorkais aux côtés de Emy. A 21 ans, ils ont leur diplôme.
Stanislav est devenu reporter d’image. Elle, écrit des articles pour des guides de voyage. Elle part souvent à l’étranger. Stanislav la suit. Il rencontre des gens très différents les uns des autres, les analysent, les prends en photos, les interviews. Il aime son métier qui lui permet de découvrir des choses différentes chaque jour. Il apprend les coutumes des villages reculés, il analyse les modes de vies, les comportements qu’ils prennent avec eux, étrangers. Il met une histoire, un caractère derrière ses photos, qu’il envoie ensuite à des revues découvertes.
Il aime Emy aussi. Et elle l’aime aussi. Ils voyagent en Europe, en Asie, en Afrique.
Mais un jour, tout s’arrête. Ils sont en Afrique, au Kenya, Stanislav s’écroule lors d’une interview. Son cœur réclame du repos. Encore.
Il passe la pire semaine de sa vie, coincé dans une chambre d’hôpital africaine rustique, lui, Stanislav Ayevnazki héritier d’une fortune qui lui permettait d’avoir la meilleure chambre dans les cliniques privées. Emy reste à ses côtés et à la fin de la semaine, lorsque son état est jugé stable, ils s’envolent pour New York.
Emy était au courant pour son problème cardiaque, sans vraiment savoir ce que cela signifiait. A présent qu’elle a vu le problème de face, elle part. Elle veut vivre sa vie, sans risquer de perdre quelqu’un qui lui est cher.
« Au revoir Stan, prends soin de toi… ». Stanislav ne lui en veux pas. Il la comprend et doit être le seul à subir le poids de sa maladie.
Il se fait finalement opérer et reste quelque temps à l’hôpital en repos forcé. Il lui restera à jamais une cicatrice sur le cœur. Et une maladie cardiaque.
Il ne perd pas pour autant son comportement singulier, à analyser les gens qu’ils croisent et à jouer au gentleman.
Au bout de quelques semaines, il sort enfin. Il vient d’avoir 23 ans. Il traine, quelque temps à New York encore. Mais la ville lui rappel trop de souvenirs. Encore.
Alors il part. Ou plutôt il revient. En Angleterre. Winchester. A la Wammy’s House. Souvenirs, toujours des souvenirs. La bas, il entend parler, par d’anciens camarades de la Wammy’s House que Moriarty a aussi fondé la Wammy’s Agency.
La Wammy’s Agency. Voilà qui est nouveau. Et intéressant. Oui vraiment. Il décide donc de rester en Angleterre et s’achète un appartement spacieux au dernier étage d’un tour de verre, à Londres. Il postule ensuite pour un job de journaliste. Il a été formé à ça, après tout. Il postule aussi à la Wammy’s Agency. Bien entendu, en tant que synergologue venant de la Wammy’s House, il est pris. Profileur criminel. Pas bien difficile. Sharp avait l’habitude d’étudier ses petits camarades. Habitude restée chez Stanislav. Juste que cette fois ci, c’est un vrai job et qu’il possède plus d’informations sur la vie du sujet à étudier. Donc c’est bien plus amusant.
Qui aurait pu penser que le Stanislav qui faisait la fête tous les soirs ou même que le Stanislav qui, en 2 ans a fait presque le tour du monde, aurait un jour une vie stable. Un foyer, un métier, à 25 ans.
Son métier d’ailleurs parlons-en. Il rédige des articles sur les enquêtes criminels de grande envergure, à Londres ou ailleurs. Il va sur le terrain, interroge les policiers, les victimes, les enquêteurs. Si ses articles sont appréciés, c’est avant tout parce qu’ils sont souvent très détaillés. Car, après tout, si ces enquêtes sont reliés à la Wammy’s Agency, il n’est pas rare que ce soit lui-même qui analyse les coupables. A la fois journaliste et enquêteur sur la même enquête. A la fois Stanislav Ayevnazki, journaliste de renom et Sharp, brillant synergologue.
Peu de gens savent que ce journaliste et Sharp sont une seule et même personne. Stanislav photographie, Sharp étudie les criminels, Stanislav écrit, Sharp lit.
A l'agence, il peut avoir plusieurs poste. Il peut aider les interrogateurs lorsqu'ils ont un cas difficile, c'est ce qu'il préfère. Soit il s'entretient directement avec les suspects, soit il sert d'appuie aux interrogateurs, restant derrière eux, et notant les réactions du criminel ou de la victime, les geste qu'il fait, la posture qu'il prend. Il juge son regard, lis le mensonge dans ses actions. Puis, il rend ses rapport aux enquêteurs en disant si oui ou non il connaît la vérité.
Quelques fois il participe aux entretiens entretiens d'embauche de métier importants ou contraignants, tel que sniper ou espions, pour savoir si la personne qui postule est vraiment faite pour ce métier.
Et parfois, pour les cas vraiment difficile, lorsque des politiques sont en jeux, des dirigeants aux relations plutôt suspectes sont en jeu, il est chargé d'aller avec l'envoyé, en se faisant passer pour un stagiaire ou un assistant, alors qu'il scrute les attitudes de l'interlocuteur.
En bref, il sert de "détecteur de mensonge" à la Wammy's House.