Sujet: Danse & Lecture | with Ice Sam 31 Mar - 21:48
Une soirée, pas une soirée, dans le sens temporel du terme, mais plutôt festif, du moins si on peut appeler ça une fête. Ça finit toujours de la même manière, la moitié rampante, un quart aux toilettes et le dernier quart faisant en sorte de rejoindre l’un de deux groupes cités précédemment. Bon ok, j’exagère pas mal. Et puis ce n’est pas vraiment une grosse fête, mais un petit truc furtif n’ayant pas pour but d’attirer l’attention des plus grands. Et puis la salle commune est insonorisée. Pourquoi y étais-je passé ? Ah oui, Ember était dans la chambre et mon capital patience pour la journée a déjà été consommé plus tôt dans la journée, alors je voulais prendre un peu de lecture dans la bibliothèque et me poser quelque part avec les conneries mauvaises pour la ligne que j’avais acheté lors de mon excursion à midi. Et j’entendis du bruit dans la salle commune. C’est ainsi que je m’y suis retrouvé. J’étais appuyé contre le mur et je les regardais. Une fille attirait mon attention, elle se déplaçait parfaitement sur la musique. Comme si on l’avait écrite et enregistrée rien que pour elle. De plus elle était vraiment jolie, je la reconnaissais, étant ici depuis 9 ans je connais presque tous les visages. Mais c’était tout, Ice, elle me plaisait, physiquement, et ça s’arrêtait uniquement là. Plaire… Un grand terme, j’en dirais autant de n’importe quelle actrice ou chanteuse que je trouve mignonne. Sa réputation ne sort pas de nulle part. Ne partageant pas les mêmes centres d’intérêts que mes camarades dansant et buvant, je fermais sans un bruit la porte derrière moi. Je pense que personne n’a remarqué ma présence. J’enfilai mon casque et lançais la musique. Me revoilà à la recherche d’un lieu pour lire, et manger en toute tranquillité. Je chantonnais, j’aimais bien me balader dans l’orphelinat la nuit, ma bonne humeur était revenue, je me dirigeais instinctivement vers l’amphithéâtre, cette salle est censée être fermé depuis un petit moment, de même pour la salle commune. Mais ça n’empêchera jamais des ados d’y entrer, encore moins des « petits génies ». Je poussais la porte de l’amphithéâtre, j’y pénétrai, et allumai la lumière, puis j’ôtai mon casque, et fermai la porte derrière moi. Je lançais la musique via les hauts parleurs de mon lecteur, je ne dérangerai personne ici. J’avançais tranquillement, et je m’installai confortablement au milieu de la salle, je posai mes livres, et mon sac de provision. J’ouvris le premier livre de la pile. « L'Univers dans une coquille de noix » de Hawking, et un paquet de chips au vinaigre, je me servais du bout de l’index et du majeur afin de ne pas avoir les doigts gras et abîmer le livre. Tout en chantonnant je m’enfonçais dans les méandres de l’astrophysique « vulgarisée » par Hawking. Une bonne soirée s’annonçait, c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que le grincement de la porte de l’amphithéâtre se fasse entendre. Tiens… J‘ai de la compagnie.
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Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Dim 1 Avr - 0:50
Viens Jouons au chat et à la sourie ! Je serais le chat et toi la sourie.
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« Euh… Ice qu’est-ce que tu fous encore ici ? »
Doucement, j'ai ouvert les yeux. Putain, mais pourquoi il m'a réveillé celui là ? Et en plus pour poser une question aussi débile. Ca ne se voyait pas que je dormais peut-être ? Je l'aurais bien ignoré. Je serais bien restée dans ce lit, à dormir, mais le problème c'était que j'avais l'étrange impression que « ce » lit n'était pas le mien. Après mettre étirée dans tous les sens, j'ai regardé autour de moi. Cela ne faisait aucun doute, que je n'étais pas dans ma chambre, du coup la question qui me vint à l'esprit fût : je suis dans la chambre de qui ? Quelqu'un faisait du bruit à côté de moi, j'ai donc regardé dans sa direction pour voir un ado qui me fixait avec insistance. Résultat, c'était sûrement sa chambre, mais allez savoir ce que je faisais dans sa chambre. C'est environ trois minutes plus tard, que j'ai remarqué, que de une, j'étais nue, de deux le mec ne me quittait pas des yeux et de trois ce mec je le connaissais. Et c'est encore trois minutes plus tard, que je me suis souvenue, que ce mec m'avait invité à manger hier soir et que j'avais fini dans son lit. Bon pour le moment pas de problème c'était assez courent avec moi, parce que je ne sais pas si vous savez, mais je ne suis pas du matin. Donc après ces six minutes de réflexion, j'arrivais à me rappeler de la plus grande partie des événements de la soirée. Petit hic, j'avais beau cherché, le nom du mec en face de moi ne me revenait vraiment pas et, lui avait l'air de se rappeler du mien. Une fois que j'ai reprit mes esprits, je me suis habillée avec les vêtements que je réussis à trouver dans la chambre, puis je me suis levée, tout ça sous les yeux du mec inconnu. Il se mit à racler sa gorge comme pour rappeler sa présence, ce qui eut pour effet de m'énerver. Une fois toutes mes affaires rassemblées, je suis passée devant lui sans lui adresser, un regard et j'ouvris la porte.
« Merci pour la soirée, c’était sympas. À plus. »
J'étais crevée et de mauvaise humeur, parce que je m'étais faite réveiller en plein milieu d'un rêve. Une fois arrivée dans ma chambre, j'ai pris de quoi prendre une bonne douche pour me rafraîchir les esprits. Trente minutes plus tard j'étais de retour dans ma chambre, rafraîchie et les idées en place. Je me suis mise à chercher mon réveil pour savoir, l'heure qu'il était : 16H00. En gros j'avais dormi presque toute la journée. Et résulta des cours, j'avais tout juste le temps de participer à mon dernier cours de la journée. Je me suis donc dirigée, vers ma salle de classe, pour participer à mon cours de... Littérature. Je n'ai pas besoin de vous dire que j'avais une furieuse envie d'y aller. Ce n'est pas, pour rien qu'on m'a mis chez les Shapes. Cependant, il fallait bien que je sois présente à au moins un des cours de la journée. C'est comme ça que je me suis pointée en littérature et que j'ai appris par mon voisin qu'il y avait une soirée. À La fin du cours la prof me demanda les raisons de mon absence d'aujourd'hui et j'ai menti en disant que j'avais eus une migraine qui m'avait collé au lit, jusqu'à ce que les médocs fassent effet.
La soirée était censée commencer à 21h30 et bien sûr je suis arrivée en retard d'une trentaine de minute, le temps de me préparer. Une fois entrée dans la salle j'ai essayé de repérer les gens. Il y avait bien entendu Dainty en train de faire sa pute (un des points en commun avec moi), Level était également là, mais je me suis retenue d'aller lui parler. Quelques personnes de ma classe, en fait la plupart de l'orphelinat était présent. Je suis allée dire bonjour à des connaissances et trente minutes plus tard, je me suis retrouvée sur la piste de danse à bouger de tout mon être. Je sentais les regards sûr moi et j'aimais cette sensation. Si je savais bien une chose, c'est que je danse plutôt bien, assez pour rendre jaloux la plupart des filles présentent. Il n'y avait pas à dire, j'aimais cette sensation qui me transportait ailleurs. J'aimais danser et être le centre des attentions. J'aimais cette sensation forte, cette montée d'adrénaline. Je sentais mes hanches se courber, mon corps transpirer, mes jambes crier douleur. Et qu'est-ce que ça faisait du bien. Je mettais approprier la musique, comme je le faisais tout le temps et, quelle sensation c'était. Il n'y avait que ça, qui m'importait, tous les soucis se sont envolés en un éclair. Pendant ma danse j'ai remarqué un élève, que je connaissais bien s'en aller après m'avoir regardé. Doctor était comme ça. Doctor était bien différent de moi, parce qu'il préférait le calme, qu'il ne s'était jamais abandonné aux plaisirs de la drogue et du sexe. Alors, depuis un certain nombre d'année j'essaye de le faire plonger. C'est un passe-temps qui me distrait, qui m'amuse. D'autant plus que je sais qu'il me trouve à son gout, mais qu'il ne s'abandonnera pas à moi pour si peu. S'il est celui qui m'a le mieux résisté, il ne fait aucun doute que je met un point d'honneur à le séduire.
Alors, une fois la musique arrêtée, je suis descendue de scène, sans faire attention aux réclamations des mecs, tous en chaleur. Et j'ai suivi mon chèr Doctor. Je l'ai entendu mettre sa musique sur les stéréos de l'amphithéâtre et par l'entrebâillement de la porte je l'ai vu lire. Sa posture me fit rire. J'allais bien m'amuser ce soir. Doucement j'ouvris la porte en faisant attention de faire le plus de bruit possible. Puis je me suis dirigée vers lui, en claquant les talons le plus fort possible, allant même jusqu'à rendre muette sa musique. Je me suis arrêtée à sa hauteur, pour regarder ce qu'il lisait. Un livre que j'avais lu un jour dans ma vie et qui ne m'avait pas spécialement plut. Je lui sourie, puis me pencha vers lui, le laissant avoir une vue plongeante. Mon pied droit tapait le sol au rythme de la musique. J'avais envie d'adrénaline, j'avais ce besoin de sensation.
« Ma danse ne t'a pas plut Doctor ? Tu n'as pas aimé ? Je vois que tu préfères lire, plutôt que de me voir danser. Ca ne te dit pas de lâcher ton livre et de t'amuser avec moi ce soir ? Je pourrais te montrer ce que c'est que de prendre son pied.»
Succomberas-tu Doctor ? Réussiras-tu assouvir mon désir d'adrénaline ?
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Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Dim 1 Avr - 13:23
Rien qu’au son, désagréable des talons claquant le doux et beau sol de l’amphithéâtre, je devinai qui était venu me faire chier, et qu’elle m’avait vu. Je ne bougeai pas, ne m’arrêtai pas, c’est tout ce qu’elle souhaite, de l’attention, rien que l’idée de faire le plus de bruit possible indique un besoin d’attention, elle veut... Non elle a besoin d’être le centre de toutes les attentions. Je continuais de manger mes chips tout en tournant les pages de mon livre intéressant. Elle se pencha vers moi, son visage m’indiqua que c’était avec une idée derrière la tête, sûrement son décolleté, c’est pour cela que je la fixais dans les yeux sans loucher ne serait-ce qu’une seconde vers sa poitrine. Eh bien, c’est sans difficulté pour moi, suffit de se maîtriser et de se dire qu’elle a de très beaux yeux, ça aide. Je l’ai fixé une poignée de seconde.
« On dirait que tu m’as vu. Si je te regardais, ce n’est pas que j’ai apprécié le spectacle ou non, mais une question m’était venue à l’esprit. Que pourrait-on te jeter ? Je ne sais pas, des cacahuètes pour les éléphants, des bananes aux singes, mais en ce qui concerne ton espèce… »
Je continuais de manger mes chips tout en regardant mon livre, puis je lui jetais doucement une chips au visage, notant le grand silence. Je pris une voix embarrassée voir déçu de mon échec.
« Je peux rayer les chips n’est-ce pas ? »
Je marquais un temps d’arrêt et je l’analysais de la tête aux pieds, sous toutes les coutures, elle sentira peut-être la victoire approcher, car elle tente de me séduire depuis un bon moment.
« Des cacahuètes ? »
Oui bon, c’était petit et facile que de la traiter de grosse, mais chez les adolescentes, il est tellement facile que de créer un complexe, mais ce n’est pas mon but. Et puis j’ai déjà été plus drôle que ça j’en suis conscient. J’avalais de nouveau des chips. Elle me proposait de lâcher mon livre et de m’amuser avec elle ce soir… Je m’amuse déjà à vrai dire.
« Pour ce qui est de lâcher mon livre, il y a un point à éclairer, car apparemment il y a méprise… Ice. Confondrais-tu prude et raisonnable ? »
Je n’aime pas l’excès, je n’aime pas perdre le contrôle, je préfère rester le seul maître à bord. Qui y a-t-il de mal ? Pourquoi veulent-ils tous me changer ? Et en vain, car je ne me laisse pas avoir comme ça. Si Ice était silencieuse, son visage angélique aurait pu me duper, quoique sa tenue me donne énormément d’indice. Et puis il y a l’instinct, et son parfum qui aide. Seul hic, physiquement elle me plaisait beaucoup. Mais comme je ne cesse de me le répéter, comme pour me rassurer, ce n’est que physique, et je sais m’arrêter quand je veux… Une idée me vint à l’esprit… Je fermais bruyamment mon livre, et prit une poignée de chips que je mis dans ma bouche, comme pour m’enlever le plus de charme possible.
« Et que me proposes-tu comme « activité » pour que l’on prenne notre pied ? »
C'est le bien qui fait mal ! Et tes cris me transpercent le coeur.
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Je ne suis pas de ces filles qui font les difficiles pensant qu'elles seront plus intéressantes. Je ne suis pas de ces filles qui restent distantes dans l'espoir d'intriguer et de forcer le regard des autres. Et je suis encore moins de ces filles qui se disent chastes pour attiser l'esprit de compétition des mecs. Non, je ne fais pas partie de ce genre de fille, parce que je n'ai pas besoin de tous ces stratagèmes et je le sais bien. Je n'ai pas besoin de réfléchir à un moyen d'attirer tous les regards, car je les attire naturellement. Je n'ai pas besoin de faire ma fille chaste car je suis loin de l'être. Et je n'ai pas besoin de faire ma fille mystérieuse, parce que je suis trop complexe pour que quelqu'un arrive me comprendre. Alors, si je n'ai pas besoin de faire tout ça, il ne me reste plus qu'une solution.
Oui, je suis une Pute.
Je suis celle qui vous regard avec un sous-entendu. Je suis celle qui a toujours quelque chose derrière la tête. Je suis celle à qui on ne peut pas résister. Je suis celle qui est, à chaque instant, sous les feux des projecteurs. Je suis celle qu'on aime baiser. Celle qu'on déteste pour sa beauté. Celle qu'on admire. Je suis celle qui n'a pas de but dans la vie. Je suis celle de tout le monde, ou plutôt, je suis celle à qui tout le monde appartient. Et je me suis habituée à être cette fille. Depuis tant d'année, je joue ce jeu, parce qu'on m'a appris à être ainsi. Parce que le bien me fait mal et que je ne peux pas m'empêcher de toujours tout gâcher. Parce que le bien me fait mal, alors j'ai décidé de ne jamais chercher à être heureuse, de peur de tout gâcher... encore une fois. Alors, je suis celle qui ne supporte pas qu'on se refuse à elle. Je suis celle qui doit être parfaite. Puisque je n'ai que ça.
Oui, je suis Ice.
Doctor. Doctor et ses idéaux. Doc et sa maîtrise de lui. Mon cher Doc', celui qui représente un challenge pour moi. Pour le moment, mon cher Doc' m'amuse, pour le moment il arrive à retenir mon attention. Mais je sais bien qu'un jour, je me lasserais de lui. Je sais bien qu'un jour, je finirais par gagner, parce que je gagne toujours. Mon cher Doc', laisse-moi jouer encore un instant avant de déclarer ta défaite. Tes mots sonnent faux en face de moi. Qu'essayes-tu de me dire ? Que ma danse ne méritait que des bananes et des cacahuètes ? Essayes-tu de m'énerver en me jetant des chips au visage ? Tu peux me croire, j'ai connu bien pire. Tes petites menaces de m'atteignent pas. Crois-tu pouvoir m'énerver en me traitant de grosse. Laisse-moi rire Doc' t'es plus intelligent que ça, putain. C'est presque insultant que tu puisses penser que je suis comme toutes ces autres filles. C'est insultant que tu puisses penser que je vais complexer parce que tu as insinué que j'étais grosse. Je le sais bien, que je suis parfaite physiquement. Sinon je ne pourrais pas prétendre être la pute que je suis. Tes mots raisonnent comme un cri de plaisir. Tes mots me transpercent la peau, me faisant frissonner. Qu'est-ce que ça fait du bien. Non, je ne suis pas sadomaso, je tiens à le préciser. Ce que je ressens est beaucoup trop complexe pour toi Doc'. Tu ne comprendras pas l'effet que ces mots m'ont fait. C'est comme une caresse sur ma peau. C'est si doux, différent de ce dont j'ai l'habitude. Alors, je m'approche de toi pioche dans ton paquet de chips et joue avec ce que j'ai entre les mains.
« Tes mots ont l'effet d'une caresse sur ma peau, mon cher Doctor. C'est si doux, tellement agréable, tellement différent de ce que je reçois d'habitude. Mais ils sont vides de sens, tu t'en rends compte non ? »
Je te souris. Je m'approche de toi, casse les chips que j'ai dans la main et laisse les miettes sur ton jean. Puis je m'éloigne de toi. Cette séparation est tellement dure pour moi. Te sentir si près de moi, sentir la douceur qui dégage de toi, c'est comme un bol d'air frai. Mais ne t'ai-je pas dis que je n'aime pas le bonheur ? Et toi peut-être que tu m'apportes trop de liberté. Alors, doucement je prends ton livre entre mes mains. Puis j'avance vers la scène de l'amphithéâtre. Doc' je ne suis ni raisonnable, ni prude. Je suis l'excès en lui-même. Je suis celle qui est toujours plus, celle qui va jusqu'à se casser pour avoir ce qu'elle veut. Et ce soir c'est toi, que je veux. Ne prend pas la grosse tête, demain ce sera quelqu'un d'autre. Mais ce soir je n'ai Dieu que pour toi Doc', tu devrais en être flatté. Debout sur la scène, ton livre dans ma main, je te regarde dans les yeux.
Je suis artiste et mon art c'est moi. Je suis Dandy.
« Je pourrais tout simplement te proposer l'activité la plus connue. Tu sais celle qui ne nécessite pas de vêtement. Mais je ne pense pas que tu te laisseras faire, alors optons pour quelque chose d'autre. Oui dansons ensemble Doc'. Après ça, ton livre va te paraître très ennuyeux. »
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Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Mar 3 Avr - 11:07
Ce soir… C’est moi qu’elle veut, je le sentais. Elle me provoque ? Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans ce genre de situation. Elle veut jouer ? Pourquoi ne pas entrer dans son jeu et faire monter la tension, aller jusqu’à ce moment où nos souffles s’entremêleront, et sortir avec un doux sourire juste avant de passer dans la zone où il est impossible de faire demi-tour, l’idée était risquée, mais tellement tentante. Je n’en tirerai qu’une victoire plus écrasante que jamais.
Mes mots ont l’effet d’une caresse sur ta peau dis-tu. Agréable et différent de d’habitude, j’avoue que quelque chose m’échappe… Reprenons, j’ai insinué qu’elle était grosse, elle n’a pas bronché, elle aurait même apprécié, j’en déduis donc qu’elle a une confiance absolue en elle, et qu’elle est sûre de m’avoir ce soir, ce qui expliquerait l’aspect agréable et vide de sens de mes paroles, pouah les femmes, encore plus compliquées que de résoudre l’équation de Helmholtz en étant complétement torché. Elle me souriait, elle piocha des chips et elle les brisa en miette sur mon jean… C’est idiot, elle va avoir les mains grasses et qui sentiront le vinaigre, c’est pour ça que je les prends du bout des doigts… Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ?!
Elle se dirigea vers la scène avec mon livre, elle semblait… triste ?! Je n’en sais rien, je ne sais pas si je dois me fier à mon instinct ou à mon sens de l’analyse. Les filles sont redoutables, celles qui ont une telle confiance en elles le sont encore plus. Ce genre de femme qui sont prêtes à tout pour obtenir ce qu’elles ne peuvent avoir, ce qu’ils ne veulent pas se faire avoir, ceux comme moi. Je soupirai de sorte à dégager mes cheveux, vert-grisâtres, de mon œil droit. Ce soir, je serai plus vigilant que jamais.
Je ne me suis jamais fait avoir, pourtant ici, ils sont presque tous pareil. Je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais été attiré par l’excès, je ne sais pas pourquoi, ils veulent m’emmener avec eux, suis-je un trophée ? Ne serai-je pas un peu égocentrique ? Je me retrouve dans une situation délicate, j’ai le choix entre deux options, sourire, me lever, prendre mes livres, mes provisions et retourner dans ma chambre, ou sourire, me lever, et danser. Je me mis en tailleur et je regardais mes pieds.
« Zut j’ai encore oublié de me chausser… »
Et je la regardais de nouveau. Elle me proposait de coucher avec elle, mais savait que ce serait en vain, et que jamais je n’accepterai. Alors elle décida de danser. Je n’ai vraiment pas envie de danser… Je me levais, et ne descendait pas, je voulais rester à sa hauteur, ne pas avoir à la regarder d’en bas.
« Pas de vêtement ? C’est vrai que piquer une tête me tente bien mais à cette heure-ci, ça doit être fermé. Quant à la danse, je doute fort pouvoir te suivre, tu es à plus d’un niveau au-dessus de moi en danse, sachant que je suis plutôt du genre à faire danser les gens, sur ma musique. Va falloir trouver autre chose… Ice, je le crains bien… Sinon, je ne vois pas ce qui pourrait me retenir… Ici… Avec toi… Ice. »
Je lui tournai le dos et montai vers la sortie de l’amphithéâtre, la main droite dans la poche. Prêt à retourner dans ma chambre. Qu’elle me retienne ou pas, ça m’est égal, je n’aime pas perdre mon temps. Et puis je suis curieux de voir sa réaction dans le fond, comme réagirait-elle ? Qu’elle me retienne ou me laisse partir, ça m’est égal, mais qu’en est-il d’elle ? Pourquoi m’a-t-elle suivit après ? Qu’elle est la véritable raison de sa venue ?
« Bonne soirée… Ice. »
Invité
Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Mer 4 Avr - 22:29
J'ai incendié mes romans ! Assassiné mes princes charmants !
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On joue. Mes yeux pétillent d'impatience. Mon corps frissonne, rien qu'à l'entente de ta voix qui s'élève. Ma peau me picote, parce qu'elle réclame tes caresses. Mon corps s'embellit dans l'espoir de te séduire. Et moi je ne peux pas rester en place. Et moi, je danse, me balançant à droite, à gauche, à droite, à gauche. Et moi, je bouge, en pliant ton livre, puis en le relâchant. Non je ne peux pas rester en place, j'ai besoin de bouger, pour ne pas penser. Et moi, je joue avec toi, Doctor. Je m'amuse, je trépide d'impatience, je veux voir ta réaction. Je ressemblerais presque à une pauvre fille qui vient de déclarer son amour et qui attend une réponse. C'est ironique tu ne trouves pas ? Parce que, moi je ne tombe pas amoureuse. Parce que, moi, je ne me déclare pas. En vérité, je t'attends Doc. Je veux entendre ta réponse. Je veux que tu m'amuses, que tu fasses monter l'adrénaline. Je veux jouer avec toi.
Mais à quoi ça rime Putain? Je ne cherche pas à comprendre. Est-ce que ce jeu pourra durer éternellement ? Dans mon esprit la réponse est simple. Le jeu s'arrêtera quand j'aurais gagné. Parce que, je gagne toujours, il n'y a pas d'autre issue possible mon cher Doc'. Mais tu ne sembles pas te rendre compte de ma victoire certaine. Alors, ça m'amuse. Et tu me défis. Et moi, j'aime les défis. J'aime ta façon de ne pas céder devant moi. Ta façon de me regarder en me jaugeant, en me défiant. Tu vois, tu n'es là que pour m'amuser Doc'. Ce soir, quand je suis rentrée dans cet amphithéâtre, j'ai sonné ton arrêt de mort. Et comme tu ne m'as pas demandé de partir, tu as signé ma victoire. Tu vois, j'ai confiance en moi, mais ça tu as déjà dû le remarquer. Je t'aurais Doctor, tu es déjà prisonnier dans ma toile et, tu ne l'as pas remarqué. Pourtant, tu es plus intelligent que moi. Pourtant, face à toi, je ne suis qu'une simple danseuse. Alors, peut-être est-ce ton inconscient qui m'a laissé gagné. Est-ce tes sentiments enfouis, qui m'ont laissé entré dans ton territoire ? Doctor, tu sais qu'elle est la plus grande différence entre toi et moi ? C'est que moi je ne cache pas ce que je ressens. Si je veux quelque chose je le dis et je fais tout pour l'avoir. Et si j'utilise quelques subtilités, elles sont toujours simples à deviner, surtout pour quelqu'un comme toi. Ca peut traduire ma connerie. Mais c'est bien différent, c'est mon tempérament, ma façon de marcher.
Mais Putain tu joues à quoi là Doc ? T'essayes de m'énerver ? T'essayes de me pousser à bout ? Putain doc' il en faut plus tu le sais bien non ? T'es mots me font rire. Bien joué Doc', t'es à la hauteur. Bien joué Doc', tu vas réussir à me pousser jusqu'à mes limites. Mais il te faut encore un peu d'effort. Parce que des mecs qui essayent de m'échapper en partant je connais ça. Montre-moi que t'es différent de ces imbéciles que je me tape facilement. Montre-moi que t'es différent de ceux qui veulent coucher avec moi rien qu'en me voyant. Tu me tournes le dos et tu pars. Tu ne le vois pas, mais je souris. Et puis juste après, alors que tu n'as fait qu'un pas, je cours vers toi. Je manque tout juste de tomber de l'estrade. Je sais que tu peux entendre mes talons claquer contre le sol. Je sais que tu peux m'entendre courir vers toi. Dis-moi quel effet ça te fait que je te veuille ? Une fois arrivée derrière toi, je t'agrippe la chemise, pour t'arrêter. Puis je baisse la tête et ma petite voix s'élève.
▬ Doc’. Ne me laisse pas seule… On a qu’à faire ce que tu veux, mais ne me laisses pas. S’il te plait.
Dis-moi Doc' est-ce que je suis une bonne comédienne. On dirait presque que j'ai besoin de toi non ? Je te sers un peu plus en espérant que tu ne me laisses pas. En espérant que tu vas croire à ma comédie. Je sais bien que les mec aiment les demoiselles en détresses. Et là, suis-je assez en détresse pour toi ? Je te fais pitié non ? Mais je sais bien que tu ne me laisseras pas ainsi, ça serait trop cruel Doc'. Et tu n'es pas cruel. J'aime ça chez toi, cette douceur qui se dégage de ta peau. Cette douceur, qui me fait envie, qui me donne envie de te laisser me toucher. Et ça je peux te le dire, je n'en ai pas peur. Parce que je ne tombe pas amoureuse, je peux le faire croire aux autres. En vérité je n'ai pas besoin de toi Doc'. J'ai seulement besoin de tes caresses, des sensations que tu peux me faire avoir. J'ai seulement besoin de tes gestes et après je te laisserais, j'arrêterais de venir te voir. Alors, s'il te plaît amuse-moi encore un peu, fait moi frissonner.
▬ Tu sais, si je suis venue, c'est pour parler. T'es différent des autres, tu ne me cèdes pas. Avec toi, je n'ai pas l'impression d'être un objet de désir, de fantasme. Je voulais seulement te parler... Mais je finis toujours par ton foirer, excuse-moi Doctor. Mais s'il te plait ne me laisse pas seul ici.
Dis-moi Doc où est-ce que ça va aller ? Dans mon lit, ou le tien ? Dis-moi Doc est-ce que je suis assez convaincante ? Je suis sûr que oui. Doucement je relâche l'emprise que j'ai sur toi et reste là près de toi, sans bouger. Je sais que tu peux sentir, mon souffle sur ton dos, sentir mon parfum de picoter le nez. Je t'ai lâché, tu peux partir si tu le veux. Tu peux très bien m'abandonner, si tu le veux, je ne te retiendrais pas. Mais dis-moi mon cher Doc', et si je que je viens de te dire c'était vrai ? Et si au final tout ça ce n'était pas une comédie ?
Invité
Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Ven 6 Avr - 0:21
Sais-tu pourquoi tu insistes autant ? Parce que si jamais tu réussissais, tu deviendrais la seule qui a gagné face au Doctor. Malheureusement pour toi, ce n’est pas pour rien que personne n’a encore gagné face à moi, je ne perds jamais. Je suis trop méfiant, je ne m’arrête pas aux apparences, je ne me fie pas uniquement à ce que je vois ou j’entends. Comme je me suis dit il y a 2 minutes, j’ai une idée pour en tirer une victoire encore plus triomphante. Tu te balances, tu joues, joues tant que tu le peux encore car tu ne penses pas une seule seconde à ta défaite.
C’est ce qui fait la différence entre toi et moi, j’analyse tout, j’émets toutes les hypothèses possibles et inimaginables par… prudence ? Non. Je suis comme ça, ma tête, cette voix qui tourne et tourne et tourne sans jamais s’arrête, qui réfléchit sans arrêt, elle me force à toujours tout analyser, chercher un sens caché à tout et n’importe quoi. C’est fatiguant, éreintant, j’en perds le sommeil à force de penser et réfléchir… Sache que tu n’es qu’un prétexte pour esquiver tout ça, mieux qu’un livre, une énigme, comment lui laisser mener la danse, et faire un coup de théâtre la laissant sur le cul sans qu’elle ne puisse piger ce qu’il lui est arrivé.
Tout d’abord il faut que je m’instaure une limite, un paramètre qui m’indiquerait que j’ai perdu… Coucher avec elle, c’est tout ce qu’elle souhaite, donc si je la laisse m’embrasser, ce ne sera pas compter comme une défaite, elle pensera qu’elle brûlera, qu’elle frôle la victoire. Car un baiser de la part d’une jolie demoiselle, aussi jolie qu’Ice, suffit à faire exploser la braguette d’un pauvre adolescent en rut. Mais moi, je sais que si je sens une chaleur m’envahir ce sera simplement dû aux différents flux d’hormones, si tout d’un coup je me dis que pourquoi pas, ce sera à cause des hormones du toucher. Peut-être qu’elle dit de but en blanc ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent, peut-être que c’est sa force, mais que mon silence soit ma faiblesse ? Huhuhu… Si tu penses ça «ce que tu te gourres fillette, fillette ce que tu te gourres», comme le disait si bien Raymond Queneau, je cache aux autres mes sentiments, mais je ne me cache absolument rien.
J’entendais ses talons, elle me courrait après, elle voulait me rattraper. Elle me rattrapa, et s’agrippa à ma chemise, je m’arrêtais, elle prit une petite voix et me pria de ne pas la laisser seule, qu’on pouvait faire ce que je souhaitais à condition que je ne la laisse pas… Ça sonne faux Ice, ça sonne faux ! Non, je n’arrive pas à te croire, ce n’est pas possible, toi Reine des Glaces, bourreaux des cœurs, je refuse de croire que tu ais peur d’être seule. Je vais peut-être considérer ta présence, et penser à toi à la seconde personne… Je pense que ça m’aiderait pas mal… Je m’adresse la parole, dois-je avoir peur ? Bref, on s’en tape, c’est mon problème après tout Je te tournais encore le dos, tu n’as pas réellement besoin de moi, tu as besoin de mon corps en toute simplicité. Tu es comme ça…
Je te tournais encore le dos, non mais c’est dingue, que de contradiction, tu es venue pour parler, je n’y crois pas une seule seconde, tu es venue l’air triomphante, brisant mes chips, volant mon livre, dansant sur scène et m’appelant pour coucher avec toi ou danser. Danser, seconde option, activité physique, ce qui rejoint mon idée précédente, tu n’as pas besoin de ma présence morale, mais physique. Ma curiosité me pousse à rester, après tout, j’émets toutes les hypothèses, car si au final tout ce qu’elle racontait était vrai ?
Je m’échappai de ma chemise comme un serpent mue, elle tenait toujours ma chemise, je me retournai, elle était presque contre moi, ça ne me faisait aucun effet, je la fixais, je fixais ses yeux.
« Si tu n’as pas l’impression d’être un objet de désir, ou de fantasme, c’est parce que tu ne l’es pas à mes yeux. Je te considère comme une personne avant d’être un potentiel coup à tirer. »
Je redescendais les marches en tendant l’oreille à tout ce qui pourrait la trahir. Je sautais et atterris, comme voulu, assis sur les fesses sur la scène de l’amphithéâtre en observant attentivement Ice, cherchant le moindre faux pas la trahissant, le moindre rictus, je te scrute, je t’observe, et je reste sur mes gardes, quoiqu’il arrive, tu ne m’auras pas.
« Si tu veux parler, je suis à l’écoute. Je pense que tu as entendu parler de ma réputation de grand-frère bienfaisant auprès de ceux qui ont besoin de quelqu’un avec qui parler, vider son sac, où je ne sais quoi. Si c’est réellement ça que tu cherches, je te donne ma soirée, et non, pas ma nuit, que les choses soient clair, JUSTE ma soirée. »
Je ne la lâchais pas du regard, je guettais la moindre micro-expression, la moindre fuite émotionnelle passera sous mon regard perçant.
Ice, je compte te percer à jour.
Invité
Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Sam 7 Avr - 10:42
On disait, même oh oui que la mer l'enviait. Que la montagne se courbait pour la laisser passer !
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Je suis là, derrière-toi. Et je ne veux pas que tu me laisses toute seule. Je t'agrippe pour que tu t'arrêtes, pour que tu me regardes encore une fois. Je ne veux plus être seule. Je suis venue te voir, simplement parce que je m'ennuyais. Je suis venue te déranger, t'imposer ma présence, pour être sûr que tu ne m'oublies pas. C'est bête personne ne peut m'oublier, je ne suis pas de celles qui sont facilement laissées de côté. Je ne suis pas de celle qui doivent faire des efforts pour avoir ce qu'elles veulent. Et je m'en vente. Mais je me lasse, de cette simplicité. Alors, je suis venue de voir dans l'espoir de m'amuser un peu. Mais finalement, je me suis prise au jeu sans m'en rendre en compte. Et maintenant, alors que tu me menace de partir, je ne veux pas que tu t'en ailles. C'est de la comédie n'est-ce pas ? C'est seulement parce que je ne supporte pas qu'on me résiste que je fais ça tu sais. Mes mots ne sont pas vrai, je veux juste, que tu me fasses vibrer. Enfin... je crois.
Parce que j'aurais pu rester là-bas, avec les autres. J'aurais pu continuer à danser, jusqu'à en crever. J'aurais pu me pavaner devant tout le monde. Et vers Trois heures, j'aurais choisi un mec, contrôlé par sa libido et j'aurais passé la nuit en sa compagnie. J'aurais pu faire simple, j'aurais pu prendre le chemin qui me garantissait d'avoir ce que je voulais. Oui, la chaleur humaine, le plaisir de sentir quelqu'un me parcourir le corps, le plaisir de ne pas être seule. Mais au lieu de ça, j'ai préféré prendre le chemin risqué. J'en ai marre de la simplicité Doc'. J'en ai rien à foutre de ces petits cons, qui ne demandent qu'à me baiser. Moi, je veux des défis, de la compétition.Je veux qu'on me pousse à boue, je veux qu'on me force à me révéler. Je veux retrouver cette sensation, qui me parcourait qu'en j'étais avec Seed. Mais tu sais Doc', je finis toujours par tout détruire. Je suis comme un oiseau de malheur, je finis par tout gâché, par tout souiller. Au moins avec toi, je sais que tu arriveras à me résister un minimum. Je sais que je ne te souillerais pas tout de suite. C'est peut-être pour ça, que je suis venue de voir. C'est peut-être pour ça que je suis restée avec toi, que je t'ai retenus alors que tu me menaçais de partir. Oui ça doit être pour ça. Ca doit simplement être pour mon propre plaisir. Pour mon envie de défi, d'adrénaline. Non ce n'est pas parce que j'ai peur d'être seul, ce n'est sûrement pas pour ça. Si je t'ai retenus, c'est parce que je n'en ai pas fini avec toi. C'est parce que tu dois partir seulement quand je le déciderais. C'est parce que tu n'es toujours pas dans mon lit. C'est parce que je veux sentir ta douceur, nos peaux collées l'une contre l'autre. Ce n'est sûrement pas parce que j'ai peur d'être seule... n'est-ce pas ?
Je t'ai senti me regarder, j'ai entendu tes mots et j'ai souri. Pourquoi ? Parce que tes paroles mon fait du bien ? Parce que je ne te crois pas ? Parce que tu es le seul à penser ça ? Je ne sais pas. Mais tes paroles m'ont fait sourire. Parce que Doc' pour toi je suis bien un « potentiel coup à tirer » tu sais. Je le sens. Notre proximité ne te fait rien ? Mais c'est parce que c'est toi qui l'as choisi. Pare que tu sais que là tu es celui qui décide. Je t'ai percé Doctor, l'invulnérable, l'âme de grand frère. Tu aimes être celui qui contrôle la situation. Ca nous fait un point commun n'est-ce pas ? Mais est-ce que, comme moi, tu te lances des défis ? Doc' si un jour tu perds le contrôle que deviendras tu ? J'aimerais te voir ainsi. Je te ferais perdre le contrôle ce soir et je m'en emparerais. Et je m'emparerais de toi, de ton âme, de ton corps. Et je vais tout gâcher encore une fois. Et je vais te souiller, comme je le fais tout le temps. Oui donne-moi ta soirée mon amour. Donne la moi. Mais je te prendrais bien plus. Je suis avide de toi, alors, je te prendrais bien plus. Je te prendrais ta nuit, je te prendrais le contrôle, je te prendrais ta douceur et je te laisserais le regret. C'est ce que je fais tout le temps Doc'.
Je sais que tu m'observes, que tu es sur tes gardes. Et je sais que tu es bien plus intelligent que moi. Mais au jeu de la séduction, je suis bien plus expérimenté que toi, Doc'. Tu ne fais pas le poids contre moi. Je vais m'emparer de toi et tout souiller. Parce que je ne sais faire que ça. Je lève la tête, je te regarde et mon regard laisse passer de la tristesse. De la fausse tristesse, mais on pourrait y croire, parce que c'est celle qui était enfermée au fond de mon coeur. Tu sais, je n'ai pas peur de me dévoiler comme ça, en face de toi. Parce que je sais que tu ne croiras jamais que c'est mon vrai visage. Tu es trop méfiant, si bien que tu n'arrives pas à distinguer la vérité du mensonge. J'arrive en face de toi, je m'assois devant toi, détourne doucement les yeux, puis je souffle et te regarde face. Je me relève, me met à côté de toi et je m'allonge la tête sur tes genoux, sans te demander la permission.
▬ C'est bête. Je ne sais plus ce que je voulais te dire.
Blanc.
▬ Peut être que je ne veux pas vraiment. J’ai peut-être simplement envie de me savoir à coté de quelqu’un qui est prés à m’écouter. C’est vrai qu’il y a Level aussi, mais ce soir il doit être entrain de draguer. C’est ce que je devrais faire moi aussi, au lieu de rester là avec toi.
Je me lève, colle mon front contre le tient. De toute façon ça ne te fait aucun effet, pas vrai ?
▬Puisque je ne t’aurais jamais. Puisque tu n’es en aucun cas attiré par moi, je devrais partir. Je devrais abandonner, avant de tout détruire encore une fois, n’est-ce pas mon cher Doctor? Je devrais te laisser avant de te détruire tel un oiseau de malheur. Si je part, je te sauverais la vie, parce que je vais finir par te tuer.
Ecoute-moi. Je me dévoile à toi. Mais tu es tellement méfiant que jamais tu ne vas croire que c'est la vérité. Après tout je suis Ice, celle qui a une confiance inébranlable en elle, celle qui a tout. Alors, pourquoi penserais-je que je suis un oiseau de malheur ? Et si j'essayais de partir, pour encore tout détruire, me retiendras-tu ?
Invité
Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Mar 24 Juil - 18:12
Elle s’assied face à moi, soupira en détournant les yeux puis me fixa, se releva et s’allongea près de moi en posant sa tête sur mes genoux. Je ne la repoussais pas, j’allais jusqu’à lui caresser tendrement les cheveux comme le ferait une mère à un de ses enfants qui a un chagrin et qui se livre à elle. Je l’écoutais en caresse délicatement sa tête. Pour moi… Ce geste ne signifiait rien, mais pour elle ? Je n’en sais rien, je ne pouvais voir son visage. Elle a oublié ce qu’elle voulait me dire… Silence, j’ignorais cette … provocation ? Aurait-elle peur d’être seule ? Je n’en sais rien, j’avoue aimer jouer avec les limites, voir à quel point je me maîtrise. Une émotion est un phénomène chimico-électrique, une émotion est accompagné d’un tas d’hormones, une émotion engendre une attitude. Mais il y a une différence entre une émotion et une pulsion. Mais disons, que je pense pouvoir maîtriser mes émotions, car je te le concède Ice, tu es vraiment mignonne, et ces airs solitaire m’amadouent. Mais je ne me laisserai pas avoir, que ce soit la vérité ou non.
Je continuais de l’écouter en lui caressant les cheveux. Elle se releva et colla son front contre le mien. Je ne bougeais pas, elle se faisait désirer. Je ne vais pas lui donner ce plaisir quand même. Je ne disais rien, depuis un long moment je suis silencieux. Je la regardais sans rien dire. J’approchais mon visage du sien. Nos souffles s’entremêlaient. Je ne disais toujours rien. Me sauver la vie ? Et puis quoi encore, comme si j’allais me laisser avoir et finir au lit avec elle.
« Tu peux rester… Si tu veux. »
Je décollais lentement mon front du sien, cette sensation de chaleur était agréable certes, mais je n’aimais pas cette posture. Et puis autre chose m’intriguait, pourquoi avait-elle une image d’elle aussi péjorative, un oiseau de malheur qui détruit tout sur son chemin. Pourtant il y a quelque seconde, elle venait de me prouver, une fois de plus, qu’elle possédait un égo démesuré. Serait-elle en train de me faire un coup de déprime ? Quant aux oiseaux de malheur je m’y connais pas mal, j’ai tué l’histoire d’amour qu’il y avait entre mes parents puis ils se sont tués par ma faute. Je suis un corbeau… Bref, évitons qu’elle fasse du mal à quelqu’un d’autre ce soir, gardons la sous surveillance, laissons aux mâles en ruts une nuit de répit.
« Je pense… pouvoir me sauver tout seul. Et pour ce qui est de me tuer… Je m’en contre-fous totalement. »
Même si je ne vois pas vraiment ce que tu entends par tuer. Me tuer, irais-tu intentionnellement jusque-là ? Serait-ce une de tes peurs des plus profondes ? Tuer les gens avec tes jeux, ton comportement. Je l’avoue, ça, j’ai du mal à y croire. Ice ne ressent pas la peur, Ice n’est qu’hypocrisie… Ice n’est que rumeur aussi. Que croire hein ?
« Dis, qu’entends-tu par tuer ? »
Je marquais une pause, je la regardais, après tout, tout comportement découle d’une expérience passée. Je suis comme ça, parce que depuis tout petit je vais sur les scènes de crimes de mon père, puis dans les laboratoires de ma mère. Je ne montre pas mon affection car quand j’étais petit elle s’est retourné contre moi et elle a ruiné ma famille en causant leur divorce puis leurs morts. Mais elle ? Il lui est arrivé quelque chose, en général quand il s’agit d’un problème d’affection avec les hommes, c’est à cause du père, une fille qui ne sort qu’avec des hommes âgés est une fille qui recherche à travers ces relations le père qu’elle a perdu ou jamais eu. Mais Ice, qu’est-ce qui a bien pu t’arriver… Se sentir abandonner par ces parents… Je connaissais malheureusement ce sentiment, comme la plupart des gens ici, nous sommes dans un orphelinat après tout, chacun à sa petite histoire… Je pris un air triste et je la regardais.
« Les hommes sont traites et lâches… Et parfois quand ils regrettent un acte ils reportent toujours la faute à la personne en face d’eux... Pour leur incapacité à tenir leur braguette fermée par exemple, ou avoir ruiné un couple... »
Ai-je vu juste ? Je suis sûr que oui à 95%. Sache que je ne suis pas ton ennemi Ice, mais ne pense pas que j’ai baissé ma garde et que je suis désormais vulnérable, je suis quelqu’un qui ne fait que se défendre, je ne me sers pas des peurs et des traumatismes des autres pour les asservir. Si tu as besoin de parler… Alors parle.
Invité
Sujet: Re: Danse & Lecture | with Ice Ven 14 Sep - 18:51
Je danse jusqu'à rire J'ai peur à vrai dire !
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Dis–moi Doctor crois-tu m’avoir percé à jour ? Crois-tu que j’ai fini par casser ma coquille pour me dévoiler à toi ? Pourquoi me poser des questions auxquelles je ne répondrais pas ? Tu le sais pourtant qui je suis. Ou plutôt tu es au courant des rumeurs qu’il y a sur moi. Mais Doc’ je ne suis faite que de rumeur, elles sont une part de moi, elles sont vraies. Parce que je ne fais rien pour m’en défaire. Oui je suis une pute. Oui je ne suis qu’hypocrisie. Oui je ne suis qu’une coquille. Ne suis-je pas parfaite ainsi ? Je suis Ice, la parfaite Ice. Mais t’es tu déjà demandé ce qui se cachait derrière Ice ? Bien sur que non, parce que je ne me suis jamais soucié de qui pourrait bien se cacher derrière Doctor. Mais moi je ne me soucie pas des autres, c’est déjà assez de boulot de prétendre être cette fille de glace. Mais t’es pas moi toi. T’es pas un Putain, tu ne cherches pas à être une personne vivant de paraître. C’est pour ça que je te permet de rester à mes cotés Doctor. Parce que t’es tellement différent des autres. Même de Level. Mais un jour je ne t’autoriserais plus. Parce que tu croiras m’avoir percé à jour. Parce que tu te rapprocheras bien trop de ce que je cherche à cacher. Tes caresses ne me font rien Doc’, parce que je sais qu’elles ne signifient rien. Parce qu’elles n’ont pas le pouvoir de lire dans mon âme. Alors que j’allais te quitter tu m’autorises à rester à tes cotés. Est-ce une invitation ? Je pourrais le prendre ainsi, je pourrais penser que j’ai gagné. Je pourrais te laisser là ou réclamer mon droit. C’est surement ce à quoi tu t’attends, parce que tu penses que Ice aurait fait ça. Mais tu te trompe Doc’, parce que cette Ice est tellement plus complexe que tu ne le crois. Parce que je suis pire que l’algèbre. Je suis Ice et personne n’arrivera jamais à me comprendre, même pas toi Doc’.
▬ Hum…
D’un coup de talon je me retourne et me dirige direction la scène. Tu ne t’attendais pas à un merci de ma part, alors je ne dis rien. Le silence est ce qui me qualifie de mieux, alors je me tais. Dis-moi Doc’, en me dirigeant vers cette scène immense je me demande, sais-tu pourquoi je danse ? Tu sais c’est un secret, mais je veux bien te le dire à toi. Je dance Parce qu’IL ma dit de le faire. Celui que je ne pourrais jamais oublier. Et celui que j’ai fini par tuer, comme toi. Ne me crois pas inoffensive, je suis Ice, je ne suis pas n’importe qui. Tu vas finir par t’en vouloir de m’avoir autorisé à rester près de toi Doc’. Mais tu te crois tellement fort que tu ne te doutes pas une seule seconde que tu pourrais perdre. Mais Doc’, tu n’est pas à ma hauteur. Pas pour ce genre de chose, parce que c’est ce dont je suis le plus douée. C’est mon don à moi, construire, puis détruire. Ne sois pas jaloux, je te laisserais pouvoir admirer les conséquences. Tu seras la conséquence. Tu te crois fort, tu t’en fou. Mais tu ne sais pas ce que c’est de s’en foutre. Parce qu’on s’attache à la vie, peut importe le passé. Tu dis t’en foutre, mais ce n’est que des conneries. Personne ne s’en fou. Même toi Doc’, tu n’es pas ainsi. Je le sais, je le vois dans tes yeux. Si tu étais ainsi, alors cette lueur de défit ne serait pas en toi. Alors je t’aurais déjà eus, sans grand effort. Je ne me serait jamais intéresser à quelqu’un qui s’en fou de la vie Doc’. Alors je te fixe du regard pour te montrer ma vérité.
▬ Tu ne t’en fou pas. Ce n’est que des conneries Doctor. Personne ne veut mourir. Tu penses que le passé peut nous faire abandonner toute envie de vivre n’est-ce pas ? Mais laisse moi te dire, que tu te trompes. Le passé ne nous fait pas abandonner à la vie, mais il nous fait nous y accrocher. Parce qu’il y a forcement quelque chose dans ton passé, qui t’empêche de quitter ce monde. Ca peut-être un personne, une action, un regret, un souvenir. Je ne me serais pas intéresser à toi si mourir t’étais égal.
Tu te trompe Doc’. Tu ne sais rien Doc’. Tu ne comprends rien. Pourtant je sais que tu as ta vérité et que tu en sais beaucoup sur elle. Ton problème Doc’, tu ne te comprend pas. Tu ne comprends pas ce qui peut rattacher un humain à la vie. Doc’ sais-tu pourquoi je danse ? Parce qu’IL ma apprit que c’était ma force. Celui qui m’a tout donné et celui que j’ai tué. Tu ne comprend pas le mot « tuer » Doc’. Tu penses que tuer quelqu’un et mettre fin à ses jours ? Ca ce n’est qu’offrir le salut. Je n’offre rien moi, je détruis. Tuer quelqu’un c’est l’emprisonner. Lui donné un souvenir tellement horrible qu’il ne peut pas le supporter, mais qui l’empêche de l’abandonner. Je suis sûr que ça t’est déjà arrivé. Moi, je me suis tué en même temps que CETTE personne. C’est pour ça que nos destins sont liés. C’est pour ça qu’il serait pour toujours à moi et que je lui appartiendrais pour l’éternité. Doc’ sais-tu quelle est ma danse préférée ? Sais-tu ce qui me plait en ce sport ? Sais-tu ce qu’il me permet d’être ? Il me permet d’être ce que tu ne seras jamais. Il me permet d’être ce que je n’aurais jamais pu devenir seule. Je décide de ne pas te répondre, et de me poser derrière toi. Debout au milieu de la scène je respire la liberté et je m’imagine cette scène. Celle qui me permet de devenir ce qu’on ne peut pas être.
▬ Donc’ tu sais quelle est ma danse favorite ? C’est la salsa. C’est une danse qui demande une confiance absolue entre les deux partenaires. C’est une danse qui contient les pulsions les plus sauvage et qui permet de les transmettre aux autres de façon universelle. C’est magnifique quand une danseuse se laisse porter par son partenaire. Quand elle le laisse faire ce qu’il veut de son corps, le jeter tout en sachant qu’il la récupèrera. Un jour je trouverais mon partenaire et je pourrais enfin la danser, la danse de mes rêves. C’es pour ça que je suis encore là.
Dis-moi Doc’, crois-tu m’avoir percé à jour ? Crois-tu que ta phrase me touche ? As–tu oublié qui je suis ? Je suis Ice, personne n’arrivera jamais à me comprendre. Parce que j’en ai décidé ainsi. Cette phrase tu me l’as dis parce que tu pense avoir comprit quel était mon passé. Moi je pense que c’est ton propre passé que tu reflètes dans cette phrase. Du te dévoile petit à petit tu sais, sans même que je le demande. Parce que pour moi, ce n’est pas les homme les fautifs, mais moi. C’est moi le personnage principale mais eux. Mais pas pour toi. Que t’est-il arrivé pour que tu pense ainsi Doc’ ? Pour que tu te protèges de cette carapace que j’essaye de craquer depuis tellement longtemps.
▬ Pourquoi penses-tu ainsi Doc’ ? Est-ce pour ça que tu me résisté ? Moi je ne pense pas comme toi. Ce n’est pas les hommes les fautifs. C’est le monde. C'est moi .