Sujet: you know we're playing with fire — BLAKE Lun 12 Sep - 23:20
blame it on the boys (and skate)
Il était des moments, comme ça, où l'envie absolue de faire quelque chose, de tenter de s'initier à quelque chose était plus forte que tout. Elle prenait votre esprit tout entier, et, chaque jour, vous vous répétiez que vous deviez absolument exécuter cette chose. En fait, l'envie de faire du skate n'avait jamais traversé l'esprit de la brune. Cependant, elle aimait ce qui la faisait aller vite, la vitesse en général, mais sans trop demander d'efforts – elle n'aimait pas le sport et était une belle flemmarde dans l'âme. Alors, lorsqu'elle était tombée sur ce skate ce matin-là … Ce fût pour elle une révélation. Comme si Dieu avait posé cet objet sur son chemin. Enfin, il semblait un peu 'oublié' ici mais tant pis. Alors, l'ayant trouvé parmi le parc, elle l'avait ensuite ramené dans sa chambre, intriguée mais intéressée, avant de rejoindre ses salles de cours dans lesquelles elle ne pensait qu'à ça : essayer ce skate. Pourquoi elle l'avait ramené, aussi. Mais surtout, l'essayer. C'était le sport parfait pour la flemmarde qu'elle était ! Avancer vite sans trop se fouler. Enfin, dans son esprit, c'était ce à quoi ça ressemblait. Bon, après, en vrai, elle avait pas encore testé … Même si elle avait hâte de le faire. En tout cas, elle allait bien vite comprendre que l'imagination reste l'imagination, et quand on a pas un peu de connaissance dans le domaine, euh, comment dire … ce genre de conclusions hâtives sonnent totalement fausses. Car oui, pour elle, c'était rester debout sur une planche et avancer de l'autre pied de temps en temps, mais pas trop, pénard. Mais c'était pas du tout le cas.
Alors, lorsqu'elle était sortie un peu plus tôt de sa salle de cours, elle avait profité de l'absence générale – ou presque – d'élèves dans la cour, afin de tester son merveilleux et tout nouveau joujou. Bon, heureusement que les orphelins se faisaient rares à cette heure-ci. Heureusement pour elle, haha. La demoiselle, vêtue d'un short au style complètement déchiré, comme dans ses bonnes habitudes, de converses plates et d'un sweat trop grand à capuche, ses cheveux ondulés attachés en une natte sur le côté faussement négligée, avait donc décidé de se rendre dans la cour, où se dressaient quelques terrains plats et goudronneux où elle pourrait facilement tester la planche en question. Cette dernière à la main, elle avançait, jetant un œil autour d'elle … Bon, à part un couple en train de mijoter on ne sait quoi sur un banc, rien à l'horizon. Pas de Shiney cinglé portant ses vêtements et se foutant d'elle, pas de June travelo câlinou, pas de Green … Bah Green quoi, on peut pas le définir ce mec ; ni de Blake jtefaischierettoiaussimaisonaimebiença. Bref, encore une journée aux airs de paradis, où elle allait pouvoir, pour une fois, se concentrer sur elle et un quelconque euh … loisir ? Haha, Aurore est pas du tout du genre à être super déterminée pour un truc et le lâcher quelques jours après, noooon, pas du tout même – et ben si à mort. Donc ouais, elle partait dans l'idée de devenir une pro du skate de l'orphelinat, mais, lol, on sait tous que ça la saoulera en quelques jours. Enfin, ce qu'elle ne savait pas, c'était que ce qui allait lui arriver, là, maintenant, risquait de la lasser du skate cent fois plus vite que prévu.
A proximité de murs appartenant au bâtiment, mais toujours au sein de la cour, Ariane finit par déposer la planche au sol, en face d'elle, sans délicatesse aucune. Là, ses mains se déposent automatiquement sur ses hanches et elle … la regarde. Oui, elle regarde la planche, un air légèrement perplexe sur le visage. En fait, limite elle aurait pu dire que cette planche lui disait quelque chose – mais en fait non, elle avait du voir deux skates dans sa vie, et ça devait être à la télé ou sur internet et puis … ils se ressemblaient tous. De toute façon on s'en fiche. Le fait était que, là, maintenant, elle était un peu confuse et hésitante. C'était aussi facile que ça ? Etrange, pour Aurore, qui était le genre de fille avec qui même les choses les plus simples devenaient les plus difficiles – chance légendaire quand tu nous tiens. Puis nerfs en papier aussi. Ces mêmes nerfs qui allaient de nouveau en prendre un coup aujourd'hui. Car Aurore, innocente, inconsciente, monte doucement sur le skate, tout de même prudente, s'y mettant dessus, au départ, comme sur un snowboard. C'est à dire sur le côté. Elle reste quelques secondes comme ça, puis remarque le fail … et finit par s'installer correctement. A partir de là, elle se décide à avancer, très doucement, et … ce n'est qu'au bout de deux accélérations lentes qu'elle prend la confiance et ne se sent plus. Erreur. L'équilibre n'y est pas ; la planche part en arrière d'un coup brusque, venant s'écraser dans un buisson, tandis qu'Aurore tombe dans un cri en avant, plaquant ses mains par réflexe sur le béton. Sauf que c'est pas comme si elle avait eu des protections partout. Elle reste donc quelques secondes au sol, les dents serrées, les yeux fermés et plissés, avant de finalement se redresser avec lenteur … réveillant les douleurs et brûlures à quelques endroits divers de son corps par la même occasion. De nouveau, elle serre un peu plus les dents, et finit par se mettre en tailleur sur le sol. La conclusion n'est pas bien jolie jolie.
Madame ressort de l'accident avec des égratignures un peu partout sur les jambes, à cause des frottements brutaux du sol contre sa peau, la peau arrachée et saignante par endroits, mais surtout brûlante, et piquante. Elle arbore une moue légèrement souffrante, alors que ses yeux se posent sur les paumes de ses mains, qui en ont pris un coup aussi. Bon, juste la peau un peu arrachée mais pas de sang ni rien ; pas comme les genoux et les cuisses. C'est Shiney qui allait être content. Adieu la perfection DD : /out. Une vive brûlure la fait frémir, et elle approche instinctivement ses doigts de sa joue précédemment posée au sol. Le contact de quelques petits cailloux collés sur sa peau, mais aussi celui du sang, de la peau déchirée, bref, comme sur ses jambes. Sauf que là, c'était son visage. Son visage. Ses jambes. Son visage. Oh mon dieu.
« AHHHHHHHHHHHHH, PUTAAAAAAAAAAAAAAAAAIN ! » Alors, malgré les douleurs et les brûlures, la jeune fille se lève, déterminée, les poings serrés et encore chauds de l'impact, se dirige vers le skate situé derrière elle, avant de l'attraper du bout et de venir l'éclater contre le mur à proximité. Et elle le frappe contre celui-ci, le frappe, encore, et encore, jusqu'à ce qu'il soit fissuré. Mais bon un skate c'est robuste. Alors, malgré la fissure, elle remarque qu'il n'est toujours pas pété lorsqu'elle le laisse brutalement retomber par terre. Elle vient donc piétiner violemment la planche de son pied gauche, et, en effet, celle-ci se brise en deux, en plus des roues assez abîmées avec les coups, sauf que le morceau cassé se relève d'un coup et vient taper contre le tibia de l'orpheline. « AHHHHHH MAIS IMBECILE DE PLANCHE! » Voilà. Au final, elle était là, par terre, à se tenir le tibia, avec des égratignures, le skate pété. Joli Aurore. Ca te ressemble bien, ça.
(euh bon tu connais l'heure et les conditions excuse mes fautes et autres conneries si y a /PAN/)
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mar 13 Sep - 22:27
Do it now, do it now
I THINK YOU KNOW HOW.
Ça commence à te faire chier.
Un jour, tu vas en chopper un en flagrant délit de vol de ton skate et tu vas tellement être vénèr qu'il va plus oser y toucher. Enfin, tu l'espères. Tu rêves un peu quand même, parce que tu fais pas si peur que ça. T'es violent avec les mots, mais pas avec tes mains.
Mais y'a vraiment des fois où t'as putain d'envie de tabasser des gens.
Non mais c'est vrai quoi, c'est chiant d'avoir envie de faire du skate et de pas avoir le sien disponible. Des fois t'as l'impression qu'en fait c'est pas le tien, mais celui des gens, un peu n'importe qui.
T'as plus qu'à le trouver maintenant. Ça doit être un coup de Shiney ou Who, encore une fois. Mais tu sais pas où ils peuvent être. Tu pourrais sortir, avec un peu de chance le coupable est quelque part en plein air en train de l'essayer.
Tu fous le premier sweat qui te tombes sous la main et visses ta casquette à l'envers sur ton crâne avant de sortir en soupirant de ta chambre. Un jour tu pourras faire autre chose que jouer à Pokemon sans avoir un imprévu qui t'en empêche. Un jour.
Donc direction dehors, à la recherche de quelqu'un qui fait du... skate. Genre, comme Aurore, là-bas. Depuis quand Aurore fait du skate, elle, franchement ? Ah bah, vu la gamelle qu'elle vient de se prendre, elle vient tout juste de commencer. Et ça te fait pouffer de rire.
T'es même pas certain de reconnaître ton skate, à force de ne plus le voir.
Tu la regardes, de loin, tu l'écoutes crier sûrement parce qu'elle s'est fait quelques bobos un peu partout sur ses si belles jambes ─ … oui bah hein ─ voir un peu ailleurs, mais c'est de sa faute aussi hein, quelle idée de tenter le skate sans protection. Ça te rappelle que t'as pas pris les tiennes, d'ailleurs ; mais bon tant pis, t'avais pas ton skate alors forcement hein. Ça te rappelle aussi tes premières gamelles en skate et. Ouais nan, tu te débarrasses au plus vite de ces pensées. C'est que t'en es pas très fier, de tes débuts de skate.
Tu t'approches pendant qu'elle part s'énerver contre la planche. Planche qui te semble vraiment être la tienne. Du coup pendant que t'avances, doucement histoire de pas la surprendre et te prendre le skate dans la face ─ on sait jamais avec une furie pareille ─ tu te remémore combien il t'as coûté, ton skate. Histoire qu'elle te le rembourse. Non parce que, tu n'aimes pas rembourser tes dettes ─ et surtout t'en a rarement la possibilité ─, mais tu déteste quand on te doit quelque chose. Alors on a tout intérêt à te le rembourser vite. Tu n'aimes pas qu'on te fasse ce que tu fais, en fait.
Ah, ça y est, la planche a craqué. Un « Paix à son âme » te traverse l'esprit, mais il est vite chassé par la vengeance de la planche en train de rendre l'âme. Voilà, du coup on dirait que la planche est morte et que Aurore va la rejoindre dans peu de temps. Tu soupires, d'un soupir amusé accompagné du sourire en coin qui va avec. Ah, les femmes.
Tu t'avances jusqu'à Aurore par terre et te penches au dessus d'elle.
« Tu pensais franchement que ma planche allait te laisser la martyriser sans rien faire ? »
Ton sourire amusé n'a pas quitté tes lèvres ; une chance d'ailleurs que la situation t'amuse au lieu de t'énerver, normalement tu détestes qu'on te pète tes affaires. Tu es arrivé juste à temps pour voir la scène précédent le délit, en fait.
Tu t'éloignes un peu de l'adolescente et ramasses les morceaux du skate que tu regardes d'un air vaguement désespéré. C'est qu'elle l'a pas ratée, la pauvre planche. D'un côté, Aurore rate rarement ce qu'elle fait ; il n'y a qu'à regarder l'état dans lequel elle est pour confirmer qu'elle est particulièrement douée pour faire les choses jusqu'au bout. En parlant d'elle, tu lui montre les deux morceaux de ton skate.
« J'espère que t'as de quoi me le rembourser. »
Tu la regardes fixement ; c'est bête qu'elle se soit abimée comme ça, même si au final tu trouves que ça a pas tant de conséquences que ça, elle est toujours. aussi. enfin voilà quoi. Et puis avec des pansements ça lui donnerait genre. Un air un peu racaille. Ça devrait être marrant à regarder. T'aurais presque envie de l'accompagner jusqu'à l'infirmerie rien que pour voir le résultat en direct live. … Hé pourquoi pas. Et après tu la forceras à aller te racheter un skate. Et après... Après on verra bien hein. En attendant tu sais pas quoi en faire, du cadavre de ton skate. Quoi que, si en fait, t'as une idée. Tu donneras un morceau à Shiney, et l'autre à Who. Ils ont passé tellement de temps avec, ça devrait leur faire plaisir non ? Et t'en a rien à foutre si c'est pas le cas, hein.
Ou au pire tu pourras toujours tenter de rafistoler ton skate. Ouais bon tu verras bien hein.
« Bon allez lèves toi. »
Ton regard se pose sur les genoux de la brune et tu fronces les sourcils. Non franchement elle s'est vraiment pas ratée. Elle peut pas faire l'effort de ne pas réussir à la perfection ce qu'elle fait, un peu ?
« Et j'espère que tu peux marcher parce que je te porte pas jusqu'à l'infirmerie. »
Mais quelle galanterie Gaëtan. Toi d'abord et les autres se démerdent, hein.
Mais si elle peut pas marcher tu seras bien obligé de la porter.
Admet que ça te dérangerais pas tant que ça.
Invité
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mar 13 Sep - 23:32
Ses doigts brûlants pressaient son tibia avec force, comme si elle pensait pouvoir faire partir la douleur ainsi. Sauf que c'était juste un peu plus douloureux – évidemment. Et ça n'arrangeait en rien l'énorme bleu qui allait apparaître sur sa fine jambe. Malheuuur, le mannequin écorché. Son monde venait de s'effondrer /PAN/. Non, quand même pas. Mais voilà, c'était pas des blessures qui partiraient en quelques heures, et ce sera pas très joli à voir pendant deux trois jours. Bon, ben, tant pis, elle l'avait bien mérité. Enfin ça c'est ce que pense la joueuse, parce qu'Aurore elle, maudit plus que tout la planche. Pour elle, c'est la seule fautive. De toute façon, elle a bien payé pour ses pêchés. V'là son état actuel. Maintenant qu'elle la fixait, c'est vrai que la planche lui disait vraiment quelque chose … Enfin, elle n'arrivait pas à trouver quoi et remettait encore ça sur le cliché des skates normaux. Jusqu'à ce qu'une odeur enivrante et bien masculine imprègne les environs. Oui, bien-sûr. Comment ne pas reconnaître la silhouette de Blake ainsi que son odeur, quand on est Aurore ? Haha. Bon, bien-sûr, c'était la silhouette la plus énervante qui puisse paraître pour elle, avec celle de Shiney. Mais, d'un autre côté … - Enfin, elle se refusait à penser à cet autre côté. Elle en avait vraiment honte et se détestait pour ça. « Ce n'est qu'un gros con » ne cessait-elle ne se répéter lorsque ses pensées déviaient un peu. Et son visage lui apparaissant, penché sur elle maintenant, ne faisait que renforcer cette pensée, alors que ses sourcils se fronçaient, comme pour accentuer le « gros con » qui se répétait dans son esprit, ou pour … simplement se convaincre, encore une fois. Bon, c'est pas comme si elle y croyait pas. Blake = sale con. C'était un fait indéniable. Mais si elle essayait de s'auto-convaincre de quelque chose, c'était bien le fait qu'il n'était pas qu'un con. C'était aussi le genre de gars qu'elle pourrait toucher différemment qu'avec un poing dans la gueule que ça ne la dérangerait pas. Très différemment même. Mais ça, il faut pas le dire, non non. Parce que jamais Aurore ne l'admettra.
« Tu pensais franchement que ma planche allait te laisser la martyriser sans rien faire ? » Le menton à peine relevé, la brune le balaye de ses yeux bleus sans rien dire. Donc c'était bien son skate. Ok. Aurore, la fille la plus chanceuse du monde. On le savait déjà. Mais franchement, quelques fois, elle se demandait si le bon Dieu l'avait désigné comme joujou quotidien ou … ? Ouais, ça devait être ça. Alors elle le regarde se déplacer de façon à récupérer les morceaux que la terreur qu'elle est a semé, ne le quittant pas des yeux même lorsqu'il les lui tend. « J'espère que t'as de quoi me le rembourser. – C'est ça oui … marmonna-t-elle, baissant les yeux sur sa jambe droite qu'elle se mit à frotter un peu. » Elle l'aurait fait. Elle aurait remboursé à n'importe qui. Mais celui-là, ce p'tit merdeux, jamais. Pourquoi ? Bah, parce que c'était Blake, et qu'elle n'avait aucun compte à lui rendre. Cet arrogant ne méritait rien provenant d'elle. Même si elle cassait son skate. C'était bien fait pour lui, d'ailleurs. C'était le côté positif de la chose ; au moins, c'était tombé sur Blake. Elle n'aurait pas à rembourser, justement. Parce qu'elle n'avait aucune compassion ou sorte de pitié, et la générosité … n'était pas une option d'Aurore accessible pour lui haha.
Une mèche ondulée commence à lui chatouiller le visage, et elle vient automatiquement passer sa main droite dans ses cheveux afin de les ramener vers l'arrière. Puis ses yeux azurs se relèvent vers le brun, qui ose maintenant lui … « Bon allez lève toi. » … donner un ordre. Même si c'était pour lui sauver à la vie, rien que par principe, Ariane n'obéirait pas à Blake. Parce que venant de lui et dit à sa façon ce n'était même pas un conseil c'était un ORDRE. Et c'était donc quelque chose de détestable au plus haut point et auquel il ne faut pas obéir. Logique à la Aurore quoi. Pourtant, elle ne répond pas, sentant que la phrase n'est pas complètement finie. « Et j'espère que tu peux marcher parce que je te porte pas jusqu'à l'infirmerie. »
Et alors que ses dents viennent mordre sa lèvre inférieure, elle hausse les sourcils d'un air blasé. « Comme si j'avais besoin que tu me portes. Je n'en ai ni l'envie ni la nécessité. » Warriormode, susu. Mais euh … C'est pas pour rien qu'elle restait par terre. Si elle ne bougeait pas, c'est bien parce qu'elle sentait que ça lui ferait un peu trop mal. Bon déjà elle avait ces brûlures et ces légers saignements qui l'embêtaient, mais le coup dans la tibia, ça l'avait achevée, littéralement.
Sa main vient se porter une seconde fois à sa joue, qu'elle frotte un peu afin de voir si le sang est présent … et en effet il l'est. Bon bah, elle avait juste l'air de sortir d'un film américain d'action et/ou de fin du monde avec ses blessures quoi. Sauf que non, elle avait juste testé le skate de Blake.
Alors la demoiselle décide de se relever, en s'appuyant sur la jambe qui est, certes, abîmée, mais pas autant que celle qui s'est prise la planche. Elle serre les dents pour supporter la douleur, ne voulant vraiment pas montrer qu'elle était faible et que le p'tit con avait raison. « Tu vois. J'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie, et je tiens sur mes jambes. » Cependant, elle reste immobile, à sa place, n'osant même pas marcher tellement elle a peur de réveiller une sale douleur qu'elle ne sent que trop bien arriver. Ses bras se croisent, les manches de son sweat gris redressées au niveau de ses coudes. « Si tu ne laissais pas traîner tes stupides affaires d'imbécile de mec, ça ne serait pas arrivé. » Soupir. Pause. « Je vais quand même y aller histoire de pas finir défigurée. » Oui c'est ça, et t'as pas du tout mal bien sûr. Tu te bouffes les lèvres de douleur, meuf. Tu enfonces tes ongles dans ton sweat comme une tarée. Tu te retiens d'hurler que, putain, ça fait mal ! mais à part ça non, t'as pas mal, tu vas juste à l'infirmerie pour nettoyer un peu t'sais.
Bref, elle ne tient pas plus et fait maladroitement volte-face, s'appuyant sur une seule jambe, et faisant dos au brun, histoire de le quitter le plus vite possible pour s'éloigner et ravaler sa fierté en hurlant de douleur dans les couloirs, lol. Elle priait pour qu'il s'éloigne d'elle le plus vite possible, qu'elle ne se retienne plus. Oui parce qu'entre eux c'était toujours une opposition, un combat de fiertés et autres conneries du genre. Mais ils n'y pouvaient rien, c'était Blake et Aurore. Deux personnes qui aiment se détester. Le Shape et la Riddle. Les clichés, les opposés. Alors, oui, qui se ressemble s'assemble, ok, mais les opposés s'attirent aussi, non ?
Donc la brunette se met à avancer en simulant une marche à peu près normale – alors qu'en fait elle boite comme une handicapée. « Raaah vite l'infirmerie … marmonne-t-elle pour elle-même. » Oui enfin, quelle est la seule cas soc' à rater une petite marche ridicule d'extérieur ? Bah c'est Aurore. Et pourquoi ? Bah parce qu'elle était pas assez appuyée sur cette fichue jambe blessée. Alors mademoiselle finit à quatre pattes dans l'herbe, de justesse. Cette fois-ci, pas de plat, c'est déjà mieux. Bon l'herbe c'est pas violent non plus. Mais le sol brutal contre ses jambes lui fait serrer les dents. Non, elle ne criera pas, elle a pas mal, et Blake a déjà prit assez de plaisir aujourd'hui ; elle ne lui en offrirai pas plus, hors de question.
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mer 14 Sep - 22:03
We gave them feeling, what did they sence ?
SHOUT OUT THE WORLD AT THEIR OWN DEFENCE.
« Comme si j'avais besoin que tu me portes. Je n'en ai ni l'envie ni la nécessité. »
Tu hausses les épaules. Tu espères bien qu'elle n'aura pas besoin de ton aide, à la tête que tu fais ça te ferait réellement vraiment chier d'avoir à la porter, on dirait. En fait, pas tant que ça. Mais ça, tu l'admettras pas. Tu préfères encore réfléchir à ce que t'y gagnerais, si tu lui sauvais la vie en l'emmenant à l'infirmerie. Ça pourrait être un moyen de la forcer à te rembourser ton skate. Genre, le fait de te devoir quelque chose, et pas uniquement parce qu'elle a pété tes affaires quoi. Oui, ça peut être une idée.
Tiens, elle se relève. Tu retiens ton « Enfin. » narquois accompagné du sourire qui va avec.
« Tu vois. J'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie, et je tiens sur mes jambes. »
Mais tu pouffes quand même de rire. Genre elle a pas besoin d'aller à l'infirmerie. Alors qu'elle est blessée de partout. Tellement crédible.
« Si tu ne laissais pas traîner tes stupides affaires d'imbécile de mec, ça ne serait pas arrivé. »
Tu hausses les épaules. Tu lui répondrais bien que c'est pas comme si tu le faisais exprès, et que c'est pas de ta faute si les gens laissent trainer les affaires qu'ils te volent, mais t'as la flemme.
« Je vais quand même y aller histoire de pas finir défigurée. »
Et tu pouffes à nouveau de rire. Mais bien sûr, fait la fille superficielle alors que ça crève les yeux que t'as pire que mal, Aurore. Au fond tu comprends pourquoi elle agit comme ça, elle a sa fierté après tout et tu ferais très certainement ─ non, tu fais systématiquement le gars qui n'a rien, juste deux-trois bobos superficiels, et qui n'a pas besoin d'aller à l'infirmerie. Surtout que tu déteste ça, l'infirmerie. Alors tu comprends pourquoi elle agit comme ça.
Et comme tu comprends, tu te contentes de la regarder s'éloigner. Vu son état, elle va finir par se casser la gueule une fois de plus, alors t'as juste à attendre le moment m. On dirait presque que tu connais le processus par coeur. Pourtant tu t'es pas si souvent que ça fait casser la gueule au point de non seulement être forcé d'aller à l'infirmerie, mais en plus de ne pas réussir à y aller seul. Ça a dû t'arriver... Oui bon tu sais pas et t'as pas trop envie de savoir, là. Tu te contentes de regarder Aurore partir. On croirait presque que tu la mattes, en fait. Surtout que n'importe qui en te voyant pourrait penser que le sourire que tu affiches est celui d'un pervers qui observe une fille qu'il convoite, tsé. Bon, y'a sûrement un peu de ça. Mais à la base, tu souris surtout parce que sa pseudo démarche normale là... Elle est juste absolument pas crédible. Elle a encore quelques progrès à faire, Aurore.
Tiens, ça y est, voilà, elle est tombée. Elle aura pas résisté si longtemps que ça. Alors tu bouges enfin et te rapproches d'elle et la contourne pour t'arrêter devant elle. Tu t'accroupis et pose les morceaux du cadavre de ton skate par terre, aussi, et lui adresse ton plus beau sourire narquois.
« « Je tiens sur mes jambes », hein ? »
Tu lui aura au moins épargné la ridicule imitation de sa voix, comme tu en as eu l'idée de le faire. Tu te redresses et lui attrape les bras, en faisant de ton mieux pour éviter de toucher les endroits où elle est blessée, et la relève, sans violence ni douceur. Puis tu ramasses ton skate, enfin ses morceaux, et te mets à marcher en entrainant Aurore avec toi.
« Donc nous disions, l'infirmerie. »
Tu tournes légèrement la tête vers elle et la regardes en coin, ton éternel sourire en coin apparemment greffé sur tes lèvres, aujourd'hui.
« Histoire que tu ne finisses pas défigurée. »
C'est si bon de se foutre de sa gueule. Surtout si, en plus, tu la forces à se coltiner ta présence qu'elle ne supporte pas ─ ou du moins il semblerait ─, et tu la vois en position de faiblesse. Tu dois la faire au moins triplement chier, là.
T'as bien fait d'avoir envie de faire du skate aujourd'hui toi. En plus tu vas te retrouver avec un tout neuf acheté par Aurore ─ ou au moins le fric de la brune. Oui, aujourd'hui est une belle journée.
C'est par où l'infirmerie, déjà.
Invité
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mer 14 Sep - 23:48
C'est pas comme si, là tout de suite, elle était complètement dégoûtée d'être encore tombée et d'avoir donc prouvé à monsieur Blake qu'il avait raison. Non, pas du tout. Eh ben, à vrai dire … SI. Totalement. Alors elle ne bougeait pas, toujours à quatre pattes dans l'herbe, espérant que le brun ne reviendrait pas à la charger, trop peu fier d'avoir eu raison sur elle. Sauf que si, ce qu'elle espérait qu'il n'arrive pas arrivait, et il s'était approché, s'était positionné de façon accroupie devant elle. Celle-ci relevait un peu le menton, le regard froid et blasé. Pourquoi il n'y avait qu'avec Blake que ces choses-là devaient arriver ? Pourquoi il y avait toujours quelque chose qui faisait qu'elle était obligée de se plier à ce con, alors que c'était lui qui était en tord de part sa connerie en masse ? Plus important encore … Pourquoi était-elle attirée par les mauvaises personnes ? …
Enfin ça, elle ne l'admettra jamais, comme beaucoup d'autres choses à propos de Blake. Le pire c'est qu'elle n'en avait même pas conscience, puisqu'elle se mentait à elle-même. Si elle avait parfois envie de le voir et d'aller le faire chier, elle trouvait toujours une excuse – pas à sortir, juste à penser, pour elle-même encore une fois – de façon à cacher la vérité. Elle aimait bien le voir. Elle aimait bien sa présence, aussi malsaine et mauvaise soit-elle. Mais elle le détestait.
« « Je tiens sur mes jambes », hein ? » Léger froncement de sourcils de la part de l'intéressée. Bah oui, bien évidemment, il fallait en plus qu'il lui fasse remarquer ce dont elle avait le plus honte à ce moment-là. Sinon, ce ne serait pas Blake. Et puis, son sale sourire narquois .. Elle avait envie de lui arracher. Pourtant, les yeux de nouveau baissés, elle se contente de marmoner un « La ferme ... » inaperçu. Elle avait déjà pété sa petite crise de nerfs un peu plus tôt, elle s'était bien vidée de sa colère et de sa haine, s'était bien fatiguée, alors maintenant, elle n'avait plus la force de s'énerver de nouveau d'une pulsion. Il allait falloir attendre un peu haha. Mais ça la faisait rudement chier parce qu'elle se savait en position faible et inférieure à lui, là tout de suite. C'était insupportable. Elle était calme et vulnérable, ne pouvait plus exploser d'un coup et en décoller une à ce minable. Et il le savait. Et il en profitait.
Alors ce cher Shape, comme si de rien n'était, vient la soulever à l'aide de ses bras, accompagné d'un petit : « Qu-qu'est-ce que tu fais?! » une nouvelle fois ignoré – Aurore n'est vraiment pas en position de protester, là maintenant. Donc, un peu déstabilisée, les lèvres entre-ouvertes de stupeur, elle se laisse faire, parce que, tout de même, son soutient rend son équilibre plus aisé. Et puis, elle se rend compte. Oui, Aurore, tu es en train de te faire aider par Blake. Il te tient contre lui, dans ses bras, si on peut dire. Contre lui, oui. Et ses mains sur toi, sa sale odeur masculine enivrante qui s'acapare de ton odorat … Oh oui, tu maudis tout ça, mais au fond, tu les chéris. Parce que c'est foutrement agréable.
« Donc nous disions, l'infirmerie. – Qu-, quoi ? Mais non bordel, je n'en ai pas besoin je t'ai dit. » Pourtant, son petit regard en coin – toujours accompagné de ce sourire – lui donne envie tout d'abord de le frapper, d'accord, mais il a quelque chose d'entraînant et elle ne peut pas plus protester. « Histoire que tu ne finisses pas défigurée. – Ca va, c'est bon j'ai compris Blake. » Oui, stop te foutre de ma gueule avant que je ne t'en décolle une, entre autre. Sauf que bon, son corps a beau être disons, 'soumis', là, mais son esprit quand à lui … Bah c'est toujours Aurore quoi, et elle ne laissera pas Blake marcher sur sa fierté, pour rien au monde. C'est donc en commençant à avancer et en s'accrochant avec une certaine … douceur? que la demoiselle lâche un : « Compte pas sur moi pour te racheter ce truc. » Pause, elle s'obstine à fixer le sol pour éviter le regard du brun. « Prend ça comme de l'attention ; je ne voudrais pas que tu te blesses avec un objet si meurtrier vois-tu. » Non mais même, dans tous les cas, avec Blake, il y avait pas de donnant-donnant, même s'il devait lui sauver la vie – enfin elle dit ça maintenant mais bon, si ça devait arriver … La brune se contente de s'appuyer sur lui pour marcher, la main sur son cou, et, l'espace d'un instant, elle se déconnecte de la réalité, ressentant ses battements à travers sa peau. Encore une fois, c'était agréable. Cet adjectif qui ne correspondait pas du tout à Blake. Conclusion qui la fit déplacer sa main un peu plus bas pour éviter que la sensation se reproduise de nouveau.
Puis bon, les deux jeunes avaient fini par arriver rapidement à l'infirmerie – c'était pas si loin que ça en fait. Sauf que, voilà, chance légendaire d'Aurore lorsqu'elle était en compagnie de Blake … il n'y avait personne. La jeune femme était en pause. Ok alors elle avait laissé sa pièce ouverte, normal. Wahou, bravo le personnel à WH, ça bosse dur sur la sécurité ! /PAN/. Alors Aurore avait fini par se laisser tomber sur une chaise assez vite pour mettre fin à leur étreinte inappropriée selon elle, presque euh … gênante ? Bah. Pas pour rien qu'elle évitait son regard, faisant genre d'observer la salle, et qu'elle avait déglutit en se posant sur sa chaise. « Voilà, ça a servi à rien, au final. T'as des idées pourries. » Soupir. Elle pose ses doigts sur la blessure de sa joue, histoire de voir l'état de celle-ci, et ose enfin tourner ses yeux azurs vers ceux de Blake. « Ca doit être un merveilleux jour pour toi, n'est-ce pas ? l'interroge-t-elle avec un peu d'amertume dans la voix. » Elle déglutit de nouveau. Journée de merde pour elle. Complètement. En fait … Si elle avait été seule, elle aurait presque eu envie de pleurer tellement elle s'était laminée devant Blake, aujourd'hui. C'était un échec de fierté, de mental, d'opposition avec ce petit con … Bref, elle se sentait vraiment perdante et nulle, là. Sentiment de honte multiple assez horrible à encaisser. Alors elle rebaissait les yeux, venant frotter le dos de sa main gauche avec la droite, peut-être en signe d'auto-apaisement.
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Dim 18 Sep - 21:04
I know it's a lie
I WANT IT TO BE TRUE.
« Ça va, c'est bon j'ai compris Blake. »
Et toi tu pouffes de rire. Ah oui non tu es très fier de toi. Tu as toujours aimé les circonstances où tu peux retourner les paroles de quelqu'un contre lui-même. C'est un moyen simple et franchement efficace de faire chier quelqu'un. Pas besoin de se casser la tête à trouver un truc à répliquer, on peut penser à autre chose en même temps. Genre à la direction de l'infirmerie. Pratique, donc.
« Compte pas sur moi pour te racheter ce truc. »
Haussement de sourcil. Ah ouais, elle veut pas te le racheter ? C'est ce qu'on verra. Tu sais être très persuasif quand tu t'y met.
« Prend ça comme de l'attention ; je ne voudrais pas que tu te blesses avec un objet si meurtrier vois-tu. »
Et là tu pouffes encore de rire. Cette fille est d'une mauvaise foi.
« C'est mignon de t'inquiéter pour moi. »
Tu hausses les épaules et la regardes, en continuant d'avancer dans la direction qu'il te semble être la bonne.
« Mais je sais en faire, moi, et tu la provoques presque en insistant bien sur le « moi ». Et, tu vas trouver cette idée complètement folle, mais j'en fais avec des protections. »
Tu hoches la tête d'un air convaincu, avant d'arrêter presque brusquement.
« Enfin quand j'y pense. »
… Oui bon hein. Donc vous continuez à marcher, et finalement vous arrivez à l'infirmerie plus vite que tu ne le pensais. Ce qui fait que tu es fier de toi : tu ne t'es pas perdu. Il faut dire, tu as pas un très mauvais sens de l'orientation, enfin il est dans la norme quoi, et donc même si tu ne vas pas très souvent à l'infirmerie par pure non-envie d'y aller, tu sais quand même où elle se situe et comment la rejoindre. C'est pratique, dans des cas comme ça. Donc vous entrez dans l'infirmerie et... vous avez la joie de voir qu'elle est vide. L'infirmière était partie. Évidement. Après on s'étonne que t'y vas presque jamais, hein. Ne jamais faire confiance aux infirmières, jamais. C'est pour ça que t'as quelques notions de premiers soins, à force.
« Voilà, ça a servi à rien, au final. T'as des idées pourries. »
Tu hausses les épaules. Disons juste que cette idée était moins pourrie que celle de la laisser agoniser en plein milieu de la cours, à la vue de tous. Tu es sûr qu'elle trouverait ton idée tout de suite moins pourrie si tu énonçais tout ce qui aurait pu se produire, à la place. Mais t'as un peu la flemme, quand même.
« Ça doit être un merveilleux jour pour toi, n'est-ce pas ? »
Tu souris en coin. Elle a pas tort, tu trouves que cette journée est. Disons. Superbe. Mais elle le sera encore plus quand elle acceptera de te rembourser ton skate. Là, ouais, t'auras vraiment passé une journée du tonnerre. Une journée comme t'aimerais en passer plus souvent des pareilles. Enfin, bref.
Tu fouilles dans les placard de l'infirmerie. T'as quelques notions de premier soin, alors autant en profiter. Histoire de forcer un peu plus à Aurore a te rembourser ton skate. Ou au moins de faire quelque chose pour se rattraper parce que tu vas pas laisser passer sans broncher la casse de ton skate, ah ça non.
Tu finis par trouver ce qu'il te faut ─ c'est à dire de quoi désinfecter et des pansements ─ et te rapproches d'Aurore avec, un sourire en coin greffé sur les lèvres. Et tu te penches légèrement vers elle, qui est assise.
« Aujourd'hui, ton infirmière, c'est moi. Heureuse ? ♥ »
Et ton sourire s'élargit pendant que tu met du désinfectant sur un coton.
« Et puis si ça pique tu cries pas, j'tiens à mes tympans. Tu hurles pas non plus, ni gueule, ni pleure, ni griffe, ni. Bref. Tu t'en prends pas à moi si tu souffres. »
Sur ce, tu approches le coton d'une des blessures sur son visage.
Tu t'es toujours demandé si les gens qui font se genre de métier le font pas uniquement pour tripoter les patients.
… T'es pas sûr de t'en sortir indemne si tu tripotes Aurore. Alors tu vas te contenter de désinfecter un par un ses bobos sans déraper, hein.
Invité
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Lun 19 Sep - 21:03
you know i'm only mean to you because I like you.
« C'est mignon de t'inquiéter pour moi. » S'inquiéter pour toi ? C'est pas comme si c'était le cas. En surface, Aurore s'en fichait complètement de Blake. Bon, pas tant que ça. Mais elle ne ressentait pas ce besoin de protection comme pour June par exemple. Par contre si elle entendait que quelque chose de grave était arrivé à la racaille épuisante qu'il était … Là, elle se montrerait sûrement assez inquiète. Et puis, impulsive comme elle, elle voudrait tout de suite savoir, autant ce qui s'est passé que comment il va sur le moment … Et puis au final elle se rendrait compte de son comportement pathétique et nierait s'être inquiétée pour lui. Elle ferait même en sorte qu'il ne le sache pas et se montrerait indifférente à ce qu'il lui était arrivé. Halala, Aurore, ou la fille qui renie ses émotions plus que tout le monde. Et encore, heureusement qu'elle en renie certaines parce que vu comment elle laisse ses autres aller … 8D « Mais je sais en faire, moi. Et, tu vas trouver cette idée complètement folle, mais j'en fais avec des protections. » La blessée avait simplement haussé de façon brève les sourcils lorsqu'il avait insisté sur le 'moi'. « Enfin quand j'y pense. » Evidemment. Elle était tout de même restée silencieuse durant le trajet, jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à l'infirmerie, où elle s'était plainte de l'idée « pourrie » de Blake.
Puis, elle avait ensuite fait cette remarque avec toute l'amertume qu'elle contenait au fond de la gorge, blasée de la situation. Si il y avait bien une personne avec qui elle détestait perdre, c'était lui. Pourtant, l'intéressé ne répond pas, si ce n'est par un sale et stupide sourire en coin. De quoi avoir envie de lui en retourner une.
Et là, Blake se met à chercher dans les placards. Comme si c'était son infirmerie. Comme si il avait le droit de faire ça en fait 8D « Qu'est-ce que tu fais? » Bah ouais, à part chercher des trucs persos pour lui … Elle voyait pas. GENRE Blake allait la soigner quoi. Ils attendraient l'infirmière et puis voilà. Mais tout de même, ce dernier ne lui répondit pas, de nouveau. Alors la brune haussa les épaules et alla s'asseoir sur le lit, parce que, c'était tout de même plus moelleux et confortable que ces vieilles chaises. Les mains à côté des cuisses, elle balançait ses jambes une par une dans le vide, regardant un peu la pièce sans grand intérêt, juste histoire de faire passer le temps. Mais elle se rendit bien vite compte qu'elle se sentait obligée de le regarder. Et lorsqu'elle le fit, elle vit revenir avec tout un petit kit de soin, en mode infirmier. Ses yeux s'écarquillent et ses lèvres s'entre-ouvrent sous la surprise. Nooon, il allait VRAIMENT la soigner là ? Oo « Aujourd'hui, ton infirmière, c'est moi. Heureuse ? ♥ » Gros bug. Ok alors, elle détestait Blake autant que Shiney – bon un peu moins quand même … – et la seule chose de positive qu'elle pouvait en tirer était le fait qu'il était … vraiment canon, de la tête au pied, bref un fantasme tout comme Green ; sauf que Green, c'était différent. Mais nous n'allons pas développer sur ça pour le moment :'DD. Et bref, si, pour les hommes, se faire soigner par une fille sexy c'est un fantasme terrible, pour Aurore, se faire soigner par Blake n'a rien d'attirant.
Alors elle garde un air surpris et reste silencieuse, le regardant faire avec le produit. « Et puis si ça pique tu cries pas, j'tiens à mes tympans. Tu hurles pas non plus, ni gueule, ni pleure, ni griffe, ni. Bref. Tu t'en prends pas à moi si tu souffres. » Elle avait complètement bu ses paroles, toujours, comment dire … sous le choc ? Bon certes c'est un peu fort mais bref ; donc disons sous le choc du comportement … Attentionné de Blake. Puis finalement, la brunette sourire de façon narquoise à son tour. Elle avait reprit un peu de poil de la bête pour ce qui s'agit de lancer des pics en retour à Blake. Qu'elle aimait le faire chier. Même si aujourd'hui, c'était un epic win pour lui. « Quel attentionné tu fais là. Tu ne veux pas t'habiller en infirmière pendant qu't'y es ? Ca me ferait encore plus plaisir. » Elle avait ignoré ses préventions, parce que, de toute façon, pour ce qui était des nerfs, Aurore était impossible à contrôler. Et elle n'avait pas vraiment calculé que Blake allait approcher ses mains aussi près d'elle. Elle n'avait absolument pas calculé cela. … sûrement pour ça qu'elle ne paniquait pas encore.
Et enfin, elle le voit approcher sa main droite de son visage. Elle a d'abord un mouvement de recul, le visage ayant prit une moue légèrement inquiète, puis toussote avant de se remettre correctement comme si de rien n'était. Finalement, histoire de rester calme – alors que les muscles de ses jambes se sont tendus sous la pression et que ses doigts se sont enfoncés dans le matelas – elle décide de laisser son regard se perdre sur le sol de l'infirmerie. Quel magnifique sol. Blanc, beige, aux quadrillages presque parfaits. Ah, non, une petite erreur là. Ce n'est pas tout à fait symétrique. Là aussi, d'ailleurs. Par contre, sur la droite une belle ligne – bref, voilà comment elle essayait d'oublier l'odeur et la main de Blake trop proche d'elle ; tout comme son visage qui l'était un peu trop aussi. Pourtant, histoire de se ressaisir un peu, de s'auto-rassurer sur l'indéniable haine qu'elle ressent pour lui, et de lui montrer ainsi qu'elle est toujours présente, elle ouvre la bouche ; cependant, elle ne le regarde toujours pas. Du moins pour le moment. « C'est pas ça qui va me faire rembourser ton stake. » Voilà, elle avait été sèche et méchante comme d'habitude – même si Blake ne prenait jamais ça pour de la vraie méchanceté mais plutôt pour une gamine pas contente et pas capable d'accepter ses émotions. Elle se sentait un peu mieux maintenant qu'elle lui avait indirectement « prouvé » qu'elle n'était pas attendrie ni quoi que ce soit d'autre … Alors qu'elle l'était sûrement un peu. Déstabilisée, surtout. To-ta-le-ment.
Et soudain, sans être trop brusque mais pas super délicate non plus, elle dépose ses fins doigts gelés – le climat de l'Angleterre vous dis-je – sur le poignet de Blake qu'elle entoure afin de stopper son mouvement. Ses sourcils s'étaient froncés et elle l'avait immédiatement regardé dans un « Ouch. è_é » Soupir. « J'ai pas crié, alors sois gentil et fait correctement ton infirmière. » Elle remarque que sa main tient toujours son poignet et, un peu frustrée, elle le relâche doucement, laissant retomber son bras sur sa cuisse. Et le regarde continuer en silence, se rendant compte de sa bêtise. C'était pas si dur de le regarder. En fait, c'était agréable et … Bah, à bien tamponner pour soigner, les yeux posés sur le coton, il était assez mignon comme ça. Son visage avait prit, sans qu'elle ne puisse le contrôler, une mine troublée mais adoucie. BON OK AVEC SES MANIERES IL AVAIT REUSSI A L'ATTENDRIR. Elle se rappelait maintenant pourquoi elle s'était refusée à le regarder au début. Un léger sourire incontrôlable et qu'elle ne remarque même pas se dessine sur ses fines lèvres, et elle continue à le regarder faire parce que … Blake comme ça, c'est pas tous les jours. 8D Et puis, surtout, elle ne dit rien. Parce qu'elle n'a rien à dire, pas de pique à lui envoyer, et que de toute façon, elle est trop amadouée et pensive pour dire quoi que ce soit. Salutj'vaismefairegrilleravecunestupidemineniaisesurlaggleparBlake. VDM.
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mar 20 Sep - 21:51
And even if you saw it yourself
YOU WON'T BELIEVE IT BUT I WOULDN'T TRUST A PERSON LIKE ME, IF I WERE YOU.
« Quel attentionné tu fais là. Tu ne veux pas t'habiller en infirmière pendant qu't'y es ? Ça me ferait encore plus plaisir. ─ Là, tu peux toujours crever. »
C'était sorti tout seul. Directement. Sans réfléchir. Bon, presque. Avouons tout de même que tu as hésité une demi seconde entre ça et le « va te faire foutre. »
Tu as remarqué son léger mouvement de recul quand tu as approché le coton de son visage. Et sa façon de se replacer comme elle était juste avant, comme si elle n'avait pas bougé. Ça t'as fait sourire, légèrement. T'as toujours aimé la façon qu'a Aurore de réagir, tu trouves toujours ça marrant. D'ailleurs, c'est pour ça que tu continues de la faire chier. Peut-être que tu ne t'en lasseras jamais.
En attendant tu te concentres sur ton travail d'infirmier temporaire. Tu songes même, au bout d'un moment, à demander à l'infirmière si tu peux pas l'assister, histoire de te faire de l'argent. C'est vrai quoi, tu vas finir par prendre l'habitude à jouer les infirmiers à force, toi qui n'a pourtant que quelques notions de premiers soins.
T'es tellement concentré sur ton coton et ses blessures que tu ne l'as presque pas entendue parler.
« C'est pas ça qui va me faire rembourser ton stake. »
Tu souris. Tu te contentes d'un simple sourire un peu en coin. Ne pas te sous-estimer : t'es un bon gros entêté quand tu veux quelque chose. Mais tu ne la sous-estime pas non plus ; vous devez sans doute avoir ce putain d'entêtement en commun. De toute façon, même si tu l'autorise à ne pas te rembourser elle te devra toujours quelque chose et ce qui est sûr c'est qu'elle s'acquittera de cette dette un jour ou l'autre. D'une manière ou d'une autre.
Elle t'attrape le poignet, et ça te surprend un peu. Elle a les mains froides en plus quoi, merde. Alors tu la regardes, les sourcils haussés. T'as fait quoi encore ?
« Ouch. J'ai pas crié, alors sois gentil et fait correctement ton infirmière. »
Tu clignes des yeux un instant en la regardant, avant de finalement sourire à nouveau, de ton cher sourire ironique.
« A vos ordres, votre majesté. »
Tu termines de désinfecter la blessure sur son visage dont tu t'occupais avant qu'elle ne t'arrête et pousses un léger soupir avant de t'asseoir à côté d'elle sur le lit. Hé... C'est que c'était presque confortable, pour un lit d'infirmerie. Mais bon, ton lit est mieux. Ton lit est le meilleur des lits t'façon. Et c'est pas Shiney qui dira le contraire. /out Tu attrapes les pansements que t'avais posés sur le lit et te retournes vers Aurore pour les lui foutre sur le visage. T'es tellement concentré ─ c'est pas facile à mettre correctement, ces merdes ─ que tu mets un petit temps à remarquer la tête qu'elle fait. Comment la décrire... Disons qu'elle a l'air... Franchement niaise, là. Ça te fait sourire. Tu hésites entre profiter et la faire chier en lui faisant remarquer. Peut-être que si tu l'attendris assez elle acceptera de te rembourser ton skate...! … Mais tu sais pas comment attendrir volontairement les gens toi. T'es un chieur, le genre de chieur bien plus énervant qu'attachant.
Mais tu fais pas de remarque, non. Comme ça elle ne fera pas franchement attention à la façon dont elle te regarder. Enfin tu l'espères. De toute façon tu préfères terminer de lui coller des pansements sur son joli visage presque défiguré. Et tu lui ébouriffes les cheveux.
« Là, voilà, on dirait que tu viens de traverser la jungle, comme ça. »
Jane!Aurore bonjour. Mais c'est pas le moment de plaisanter, t'as encore du boulot là, il reste les bras et les jambes encore à soigner. Alors tu prépares un nouveau coton et lui attrapes le bras, sans violence ni douceur comme à ton habitude, pour lui désinfecter ses multiples blessures certes relativement superficielles. Tu déplaces même ta main jusqu'à la sienne pour vérifier qu'elle n'a rien, et, vu qu'elle est blessée, la soigner.
Blake, concentré et minutieux dans ce qu'il fait. Il a trouvé sa nouvelle vocation /out
Mais si t'es aussi concentré c'est surtout pour éviter de penser. De penser à une scène relativement similaire certes, mais pas que. Tu t'es même pas rendu compte que tes gestes s'étaient adoucis, un peu. On croirait que t'es plongé dans tes pensées. Peut-être que c'est le cas, qu'à force de ne pas vouloir penser tu ne fais presque que ça, en continuant tes gestes de manière mécanique mais tout de même adoucie. Tu fais même plus réellement attention à Aurore ; elle pourrait te parler que tu lui foutrais à coup sûr un énième vent. Moins volontaire que les autres par contre, celui-là.
Finalement, une fois que tu as fini de t'occuper de toutes ses égratignures, tu n'as plus le choix que sortir enfin de tes pensées. Ou au moins essayer. Alors t'as l'air un peu absent encore, quand tu la regardes.
« Voilà je crois que c'est bon. A moins que tu te soit encore blessée autre part. »
Ton regard ambré croise le sien et tu hausses les épaules.
« Non parce que t'as fait un magnifique plat alors on sait jamais. »
Un léger sourire en coin se dessine sur tes lèvres. T'as retrouvé tes esprits, c'est bien, t'auras un Super Bonbon.
« Je suis sûr que t'as même pas vérifié. J'peux le faire pour toi, vu que je suis ton infirmier. »
… Je ne dirais qu'un seul mot : Pervers.
Invité
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mar 20 Sep - 23:03
there's a thing that i'll never understand between us; and it's great like this.
Aurore avait bien appuyé sur le « aoutch » (ouais bon avec le a pour la prononciation) afin de lui montrer son mécontentement. En fait, elle aurait presque cru que Blake allait le prendre mal et l'envoyer chier comme d'habitude parce que bon, il a une certaine patience lui aussi … pas aussi faible que la sienne mais pas hyper durable non plus. Mais non, ce n'est pas du tout ce qu'il fit. Il ne se détachait pas de son sourire narquois, moqueur, quelles que soient les paroles d'Aurore. Qu'est-ce qu'il avait aujourd'hui ? Il devait vraiment être, mais vraiment, content de ce qu'il lui était arrivé. Et en fait, à cette pensée, sa surprise face à son comportement se transforma en rancune. Même sans rien dire il se foutait de sa gueule, quel comble ! D8 Y avait de quoi le frapper. « A vos ordres, votre majesté. » Soupir de la part de l'intéressée, alors qu'elle secoue lentement et de façon négative la tête en le regardant, genre, « n'importe quoi toi ».
Finalement, après cette nouvelle petite scène d'opposition, elle le suit du regard lorsqu'il vient s'asseoir à côté, et s'attendrit tout simplement devant ses agissements minutieux et attentionnés. Mais elle ne s'en rend pas compte. Enfin, elle ne se rend pas compte que ça s'affiche sur son visage. Elle ne se rend pas compte que Blake lui-même le remarque. Sinon elle aurait déjà affiché sa mine énervée grincheuse. Nonc'estpasvraijesourispasenteregardant, tu m'énerves toujours autant. C'est ce qu'elle aurait fait sinon. Sauf que non, elle avait rien vu, et continue d'observer ses petites manières. Elle n'a pas vu tout ce qu'il lui a fait – enfin si elle l'a vu mais ne s'en souvient déjà plus – trop concentrée sur lui. C'est lorsqu'il approche et dérange ses cheveux attachés en une natte sur le côté qu'elle se réveille enfin et enfonce sa tête dans ses épaules, serrant les dents et fermant fort les yeux. « Là, voilà, on dirait que tu viens de traverser la jungle, comme ça. – Dégaaaaageee, grogne-t-elle en le repoussant un peu pour qu'il retire sa main. » Bon, la main de Blake dans ses cheveux n'est pas quelque chose de désagréable quand elle y réfléchit, mais ça restait Blake, il était chiant, et il avait pas à la faire chier, et elle avait pas à le laisser faire ; c'était la « petite loi » entre eux.
Et elle le laisse attraper son bras de façon docile ; preuve qu'elle a enfin accepté que son ennemi la soigne. Elle se demanda à ce moment-là, sans trop savoir pourquoi, comment ça se passerait si ça avait été Shiney qui avait du la soigner, son autre ennemi. Bah, sûrement quatre cent fois plus mouvementé. Elle arrivait pas trop à imaginer ; et ça l'énervait déjà de penser à lui, donc elle arrêta pour reporter son attention, un moment plus tard, sur son infirmier – comme si elle lui avait pas déjà assez porté d'attention. Il a l'air distrait, d'ailleurs. Enfin, distrait niveau réalité, et plutôt à fond dans son boulot. Ca lui fait plaisir, d'un sens, qu'il y mette du sien. Est-ce qu'au fond, il s'embêterait un peu plus si Aurore n'était pas là ?
Elle aurait voulu placer un « c'est pas la peine » lorsqu'il a attrapé sa main, mais avait refermé sa bouche au final ; étrangement, elle avait l'impression qu'il était mieux de ne pas briser le silence qui perdurait. C'est Blake qui allait sûrement y mettre fin. En tout cas, si elle aurait pu placer une parole, elle aurait bien voulu lui demander à quoi il pensait, là, tout de suite. Mais une question normale et qui portait intérêt à la personne qu'il était ne serait pas digne d'Aurore. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre d'en savoir plus sur lui de toute façon ?! …
… en fait si. Elle aurait bien aimé en savoir plus sur lui. Mais jamais elle ne l'avouerait. C'était Blake. Pas celui de qui la vie l'intéresse. C'est tout. Et pourtant. Cette pensée de ne rien savoir sur lui, autre que leurs disputes et leurs coups de pute, l'attristait un peu, peut-être. Parce que c'était un océan d'émotions, Aurore. Mais elle ne montrait jamais le côté faible, voilà tout. Du moins elle essayait. Parce que le petit côté attendri que Blake a grillé tout à l'heure, il était pas censé le voir.
« Voilà je crois que c'est bon. A moins que tu te soit encore blessée autre part. » La brune jette un œil à son corps. Ah oui en effet, il s'en est bien occupé … Ca ne fait que lui rappeler sa conclusion d'un peu plus tôt ; elle semble avoir perdu son énergie tout d'un coup. Haussement d'épaules donc quand elle relève le menton vers lui. « Non parce que t'as fait un magnifique plat alors on sait jamais. – Connard ! grogna-t-elle. » Là par contre, elle était sortie de son soudain calme parce que bah … Elle était obligée, tac au tac. En gros, merci de l'enfoncer. 8D Mais bon c'était Gaëtan, alors pas étonnant. « Je suis sûr que t'as même pas vérifié. J'peux le faire pour toi, vu que je suis ton infirmier. » Aurore ne comprend pas tout de suite la phrase. Enfin si, elle comprend, mais cette phrase, elle a une connotation bizarre. Ouais, c'est une Riddle, ouais, elle a un minimum d'intelligence, mais non, elle a pas l'esprit aussi pervers que Blake – même si c'est une pro en scénarios de fantasmes /OUT. Alors elle se la répète dans la tête. Une fois, deux fois. Je peux le faire pour toi ? Vérifier pour toi si t'as pas d'autres blessures ? Ton infirmier ? …
Elle comprend. Et leeeentement, ses yeux s'écarquillent, alors qu'elle regarde toujours le brun. Ariane reste stupéfaite, voire choquée ? Et un gros coup de chaud s'empare d'elle sous l'émotion. Une seule seconde imaginer Blake vérifier « autre part » si elle ne s'est pas fait mal … BREF. C'est suite à ce petit air choqué qu'elle vient le pousser au niveau du torse de façon taquine. « Mais t'es pas bien toi ! Ma parole ! Imbécile de pervers ! » Soupir, elle se décontracte. Elle l'a à moitié engueulé donc ça va un peu mieux. N'empêche qu'à cause de lui, la vision qu'elle a eu tout à l'heure … Comment allait-elle pouvoir le regarder correctement maintenant ? DD8 /PAN.
Ses bras se croisent, tout comme ses jambes. « Je n'ai pas les mêmes valeurs que monsieur le vicieux, moi. » Elle lève alors sa main gauche où elle porte une bague qui représente, évidemment, le vœu de chasteté, très répandu au Royaume-Uni. Elle agite ses doigts pour lui montrer, avec un petit sourire. « Je suis bien plus pure que toi vois-tu. » Oui Aurore, oui.
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Dim 25 Sep - 0:00
Until the truth becomes a lie
UNTIL YOU CHANGE, UNTIL YOU DENY, UNTIL YOU BELIEVE.
Elle met un temps à comprendre et à réagir, et pendant ce temps tu te retient de te marrer. Non mais, t'étais sérieux en plus. Il faut bien que cette situation te serve à quelque chose, en supposant que ce n'est pas comme ça que tu te feras rembourser ton skate. T'es vraiment un gros pervers profiteur. Bah, je suppose que si ce n'était pas le cas, tu serais plus vraiment toi.
Quand elle réagit enfin, elle te pousse, un peu, et toi tu ne résistes pas, tu pouffes de rire. Tu te marres. Je crois avoir déjà dit plusieurs fois que tu as toujours trouvé drôle ses réactions quand tu l'emmerdes.
« Mais t'es pas bien toi ! Ma parole ! Imbécile de pervers ! »
Imbécile de pervers. Hm, peut-être, après tout. Faut dire qu'avec le sourire idiot que tu affiche, le terme d'imbécile te convient plutôt bien. Elle croise les bras et toi tu plonges tes mains dans les poches de ton jean, en la regardant de haut, un peu. Ton sourire bête n'a pas tenu longtemps face à ton habituel sourire en coin. C'est sa place, hein, t'y peux rien si ta bouche refuse de faire d'autres sourire très longtemps.
« Je n'ai pas les mêmes valeurs que monsieur le vicieux, moi. »
Allons bon. Tu pouffes de rire. Vous n'avez pas les même valeurs. Rien que ça. Elle a sorti sa réplique d'une pub de jambon, hein, c'est ça ?
… Attend, qu'est-ce qu'elle te montre, là ? Une bague ? Ouais, et alors ? Tu t'en fiches, toi, de ses bijoux. Pourquoi elle te la montre ? Elle essaye de te faire croire qu'elle est fiancée où tu comprends juste pas le sens de la bague ?
« Je suis bien plus pure que toi vois-tu. »
… En quoi une bague montre qu'elle est. … pure. Oh attend, ça serait pas genre une connerie de chasteté là, oui genre le symbole du voeu de chasteté ? T'as déjà vu ça quelque part une fois, tu trouves ça ridicule. Un voeu de chasteté, mais bien sûr. A une époque pareille, où à 12 ans tu ressembles déjà à une péripatéticienne ─ matez un peu le contrôle du Blake!inside pour ne pas dire le mot dans une de ses formes les plus vulgaires ─, le voeu de chasteté, c'est bien beau, mais ça devient un mythe. Un simple symbole pour faire joli et se faire passer pour une nonne.
Tout le monde sait que les nonnes, en fait, c'est des cochonnes.
Tu souris en coin en regardant la bague. Tu t'approches un peu d'Aurore, lui attrape la main et. Lui enlève la bague, tout bêtement.
« Un voeu de chasteté, hein. »
Tu souris un peu plus en jouant avec la bague, la lançant en l'air pour la rattraper, la faisant même passer derrière toi, comme ça. Un voeu de chasteté. Franchement. Cette fille ne cessera de te faire rire. Tu rattrapes une dernière fois la bague et t'arrêtes pour regarder sa propriétaire.
« Plus de bague, plus de voeu. »
Et tu glisses la bague dans la poche gauche de ton jean. Qu'elle vienne donc la chercher, si elle tiens vraiment à son voeu.
Tout ça t'as donné des idées encore plus. Malsaines. Que tout à l'heure. Et ça se voit dans ton sourire, d'ailleurs. Alors tu te rapproches d'elle, dangereusement, pour finalement te pencher vers elle et poser tes mains sur le lit, de chaque côté d'elle. Ton sourire s'est encore agrandit, encore perverti, et tu la fixes droit dans les yeux.
« T'es sûre que tu veux pas que je vérifie ? N'essaye pas de nier, ça se voit au fond de tes yeux. ♥ »
On dirait presque que tu vas la violer.
Invité
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Lun 26 Sep - 18:56
« all I can do is try, gimme one chance , what'’s the problem I don’t see no ring on your hand »
En fait, elle avait un instant pensé à se justifier auprès du garçon, mais de toute façon, elle s'était dit qu'elle n'avait pas à le faire et qu'elle avait tout à fait « le droit » de prendre cette décision. Enfin après ce n'était pas de son plein gré … La demoiselle avait en effet respecté les vœux de son père, ce dernier étant quelqu'un d'énormément chrétien. Elle, elle ne l'était pas, mais après bon bah … les dernières volontés dit-on. Elle respecterait au moins ça, même si elle lui en voulait très fortement de la faiblesse dont il avait fait preuve en se suicidant. Etonnant pour un chrétien d'ailleurs. Il devait réellement être au bord du gouffre pour enfreindre les points importants de sa religion tant aimée. Mais bref, le fait était qu'elle avait prit la décision de respecter les demandes de son père ; c'était une certaine forme de respect. Et puis, c'est pas comme si ça ne la dérangeait pas – enfin elle pensait ça parce qu'elle avait pas encore essayé mais le jour où … /SHOT.
Bref miss jesuispure s'arrêta bien vite de faire la fière à faussement se moquer de lui lorsque sa bague lui fût enlevée sans qu'elle ne s'en aperçoive ; elle tenta bien de la récupérer dans un « ...Blake ! » avant qu'il ne la détienne complètement, mais le geste fût inutile et sa main n'attrapa que du vent. « Un voeu de chasteté, hein. » ...au plus grand plaisir de Blake qui s'amusait maintenant à la lancer en l'air et à la rattraper comme si c'était un jouet. Alors Ariane faisait la moue, peu amusée par le retournement de situation. Enfin c'est pas comme si elle n'avait pas l'habitude de ce genre de retournement avec lui … sauf qu'elle préférait quand ça basculait de son côté. Etrangement aujourd'hui, le sort s'acharnait sur elle. Du moins c'est ce dont elle avait l'impression. Mais non non, c'est juste la joueuse qui fait mumuse avec. /out
Enfin, le brun la rattrape une dernière fois, immobilisant sa main qui confinait le petit objet au cœur de la discussion. « Plus de bague, plus de voeu. » Léger froncement de sourcils, elle appuie son regard sur le sien. « ...Blake..., grogne-t-elle, sur un ton menaçant comme on peut prévenir un enfant d'arrêter ses conneries tout de suite, répétant une seconde fois son pseudonyme. » Mais bien-sûr le Shape n'en fait quà sa tête, c'est bien connu. Et elle voit la bague disparaître dans la poche de son jean, soupirant à cette scène, exaspérée par son attitude. Comme d'habitude. Mais alors que son regard s'est blasé sous le soupir, regardant la poche, elle ne s'attend pas à l'approche subite de Gaëtan, et, surprise, elle se recule du mieux qu'elle peut, le prédateur tout près à présent. Inutile de dire que les battements de son cœur ont triplé sous la pression inattendue qu'il venait d'exercer sur elle. Elle restait tout de même en arrière, se retenant de ne pas tomber en agrippant le bord du matelas. Comment déstabiliser Aurore en 3 leçons, par Gaëtan Bourgeois ; 1) s'appeler Blake ; 2) avoir le physique de Blake ; 3) exercer une approche physique. Aussi simple – ou pas – que ça.
« T'es sûre que tu veux pas que je vérifie ? N'essaye pas de nier, ça se voit au fond de tes yeux. ♥ » Là tout de suite, elle a du mal à s'énerver et froncer les sourcils. A cause de cette putain de proximité. Pourquoi il devait faire ça ? C'était de la torture. En tout cas pour elle, ça l'était. Un gars chiant à souhait sans qui pourtant vous vous ennuyez mais que vous aimerez enterrer plus bas que terre et que vous trouvez terriblement beau jusqu'à bien le vouloir dans votre lit et en faire des fantasmes … BREF voilà tout est dit, dans ces situations-là, Blake remporte haut la main la partie sur Aurore. C'était très frustrant, d'ailleurs. C'est à ce moment-là elle décida qu'il avait eu le droit à trop de bénéfices en une pauvre journée ; c'était hallucinant comment on aurait dit que c'était la St Gaëtan aujourd'hui. Elle se devait donc de remédier à ça, maintenant qu'il l'avait soignée et qu'il avait bien profité. Il passait à l'attaque, d'accord, alors elle répliquerait. Il fallait juste qu'elle prenne sur elle. Ca allait être dur à faire. Mais dans les situations comme ça, elle savait qu'elle pouvait le faire. Concentration. Respire. Tu peux le faire.
Doucement, lentement, ses lèvres entre-ouvertes sous la surprise se referment pour laisser place à un léger sourire. Oh, seigneur, le sourire en coin de Blake venait de contaminer celui d'Aurore. Quoi que le sien avait un air beaucoup, beaucoup moins malsain. Mais son sourcil droit haussé rappelait la provocation et l'irrésistible envie de jeu qui émanait d'elle. Et elle le regardait de ce petit air désireux. Quoi, Aurore s'était laissée aller à la tentation ?
Alors ses mains précédemment appuyées sur le rebord du matelas s'étaient retirées pour venir délicatement attraper le tee-shirt du petit con de provocateur, l'approchant encore plus d'elle. Certes, là, elle avait l'air sûr d'elle. Mais c'est bien parce qu'elle s'imaginait June à la place de Blake. /out Pourquoi June ? Bah parce qu'il ressemblait tellement à un frère qu'elle pouvait prendre un bain avec lui qu'elle pouvait dormir avec qu'elle s'en fichait. Donc c'était plus facile.
Et elle gardait cette proximité plus que stressante – du moins pour elle car même si mentalement elle oubliait que c'était Blake, son pouls avait triplé de vitesse – frôlant presque ses lèvres, faisant régner cette tension, que dis-je, presque ce suspens 8D tandis que sa main gauche glissait le long de son torse, le menton toujours tendu en avant pour rapprocher leurs lèvres au fur et à mesure que les secondes défilaient. Jusqu'à ce qu'Aurore … jusqu'à ce qu'elle l'embrasse. 8D /OUT
NOOON que dis-je ; je reformule. 8D C'était juste histoire de déclencher une crise cardiaque à Haya. Jusqu'à ce qu'Aurore atteigne son pantalon et attende le bon moment pour plonger sa main dans sa poche et récupérer la bague, tandis qu'elle se recula de lui, se dépêchant de l'enfiler, s'allongeant dans un rire en croisant les mains derrière sa tête sur le matelas. Elle riait toujours un peu ; c'était autant pour le comique de la situation que pour la pression qui redescendait. Et puis, elle avait été fière d'avoir réussi ça. Ca avait été difficile, mais elle l'avait fait. Au final elle le regardait de là où elle était, se calmant un peu de son fou-rire passager. « Il n'y a rien dans mes yeux sauf l'agacement que tu provoques chez moi, Blake. » Enfin n'empêche qu'elle répondait pas au « t'es sûre que tu veux pas que je vérifie ? » parce que ce serait mensonge sur mensonge et elle se sentait un peu lourde d'en dire autant à la chaîne. Lourde genre … coupable. Donc bon, évitons la question comme ça ça fait genre on ment pas 8DDDDDDD. /out
« Et puis c'est pas quelque chose que je respecterai pas. Je tiendrai, ne t'en fais pas. Et même si, imaginons, puisque ça n'arrivera jamais, je dois rompre le vœu, ce ne sera sûrement pas mais alors sûrement pas avec toi. »
Blake
Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE Mer 28 Sep - 22:34
Just stay where you are
IF THERE'S NOTHING TO HIDE.
Tiens, son expression a changé.
… C'est que c'est louche, tout ça. Putain de louche, même.
Aurore se laisser aller, se laisser tenter, comme ça, sans résister plus que ça ? Non c'est pas possible. A force de l'emmerder, tu commences à bien la connaître. Et tu sais que c'est trop peu probable qu'elle cède aussi facilement à tes avances. A la limite tu l'imagines presque céder plus facilement aux avances de n'importe qui d'autre qu'aux tiennes. Question de. Rivalité ? Fierté ? On s'en fiche un peu.
Tout ça pour dire que tout ça là, c'est louche. Très louche. Trop louche. Mais tu la laisses faire, presque sans bouger d'un centimètre, te contentant de la regarder. C'est pas désagréable. Au contraire, même. Un jour, tu la feras vraiment craquer. Tu te le promets.
En attendant... Tu finis par penser comprendre ce qu'elle veut faire quand elle commence à descendre sa main sur ton torse. La bague. T'en es certain, c'est la bague qu'elle veut récupérer. Maintenant que tu as deviné ses intentions, que faire ? Faire le dragueur naïf qui pense que sa cible est dans la poche ─ ou plutôt dans un lit avec lui ─ ou continuer un peu plus de la faire chier en l'empêcher de récupérer sa chère bague ? La proximité entre vos lèvres t'empêche un peu de réfléchir correctement ─ ou disons plutôt qu'elle tente d'éteindre ton cerveau pour en allumer un situé plus bas qui est d'ailleurs déjà allumé depuis à peu près deux posts en fait ─ et puis, les lits de l'infirmerie ont quand même l'air confortables...
Mais non, non, tu peux pas te laisser trop aller non plus sinon elle sera fière d'elle quand elle récupèrera la bague. Alors tout ce que tu feras, c'est poser ta main sur sa cuisse. Ce qui est déjà beaucoup pour ta libido. Oh mais c'est sûr et certain, un jour, tu l'auras. Finalement, tu sens sa main dans ta poche. Tu mimes vaguement la surprise, même si ça se voit dans tes yeux que tu t'y attendais, et tu la regardes se reculer et s'allonger. Et toi, tu te redresses, fourrant tes mains dans tes poches, laissant échapper un soupir vaguement amusé. Tes yeux observant jusque là le sol se ferment à ce moment et tu fais de ton mieux pour te calmer, ignorant le rire d'Aurore qui retentit dans la pièce. Non, tu n'auras rien aujourd'hui. Mais ça n'est que partie remise.
« Il n'y a rien dans mes yeux sauf l'agacement que tu provoques chez moi, Blake. »
Tu rouvres les yeux, sans pour autant les relever vers elle. T'aime bien voir dans les yeux que tu l'agaces. Ça montre que t'as atteint ton but presque quotidien, à force.
« Et puis c'est pas quelque chose que je respecterai pas. Je tiendrai, ne t'en fais pas. Et même si, imaginons, puisque ça n'arrivera jamais, je dois rompre le vœu, ce ne sera sûrement pas mais alors sûrement pas avec toi. »
Tu hausses les épaules et la regarde enfin à nouveau. Et ton sourire revient. Va savoir pourquoi ça ne te vexe pas. Pourquoi tu ne lui réponds pas un truc méchant, pourquoi tu ne lui sors pas qu'une fille de son genre ça t'intéresse pas franchement. Pas parce que ça ne serait que des mensonges, que des paroles que tu pourrais regretter en fonction de la réaction d'Aurore, non, ça tu t'en fiches, les mensonges ça te connais et les remords par contre t'en a que vaguement entendu parler. Non c'est juste qu'en fait, si Aurore n'était pas comme elle est, elle t'intéresserait sûrement pas. Alors ça t'arrange, finalement, si elle ne veut pas. De la résistance, c'est encore mieux que de la facilité.
Alors tu t'approches et te penches à nouveau au dessus d'elle, montant à moitié sur le lit de l'infirmerie vu qu'elle était toujours allongée, posant tes mains de chaque côté d'elle, une fois de plus. Et toujours ton sourire. Moins malsain, un peu plus, comment dire, doux ? mais toujours le même. Le sourire made in Blake.
« C'est ce qu'on verra. »
Et, assez soudainement pour qu'elle n'aie pas le temps de réagir, tu te penches encore plus vers elle, supprimant la distance entre vos deux visages, et tu lui voles un baiser. Rien que ça.
Et puis tu te redresses, descends du lit, récupères les morceaux de ton skate posés dans un coin et tu te diriges vers la porte. Partir comme un voleur ? Ouais, pourquoi pas. Tu t'arrêtes quand même, juste devant la porte, et te retournes à moitié vers Aurore.
« Si tu changes d'avis, ma chambre est deux chambres avant celle de June. ♥ »
Tu la provoquera jusqu'au bout.
Et tu te casses.
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Sujet: Re: you know we're playing with fire — BLAKE