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 Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem.

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Sujet: Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. EmptyJeu 8 Sep - 17:40

Une journée de plus venait de se terminer dans l'orphelinat Wammy's House que Sophie avait intégré quelques jours plus tôt. Elle avait commencé les cours plus tôt dans la journée, et se sentait déjà plus blasée que jamais. Fichus orphelins pompeux, professeurs qui se moquent, devoirs interminables et réflexions à se faire brûler la cervelle. Fichu 167 de quotient intellectuel, fichue vie.

Non, Sophie n'était pas triste. Elle considérait sa chance de pouvoir étudier dans une si prestigieuse institution, mais aujourd'hui, ce n'était pas son jour, voilà. Elle n'avait pas envie de faire quoi que ce soit, sinon réfléchir sur quelque chose qui pourrait réellement lui faire plaisir. Les mots, les mots sont jolis, mélodieux. La jeune Shape, si joviale d'habitude, ressentait fortement le besoin de s'isoler et de lire, bien calée dans un coin, confortablement installée, pas dérangée. Elle pensa à un endroit qui pouvait lui permettre de réaliser une telle envie, sa réflexion fut brève : la bibliothèque de Miss Cherry. Evidement.

Sur les chemins sinueux de couloirs qui menaient à la pièce bénite, après avoir croisé des filles hystériques, des jeunes en manque de soleil, des gamins qui pleurent, des petits bijoux qui ressemblent à des bonbons et d'adolescents casqués qui écoutent la musique au maximun, Sophie passa enfin l'encadrement de ce lieu regorgeant de savoir et de tranquillité, son nouveau havre de paix, momentané. Une chanson lui revenait sans arrêt dans la tête, et elle ne savait pas vraiment pourquoi. Bien que la mélodie soit très jolie et qu'elle corresponde à un film qu'elle avait beaucoup apprécié, Sophie ne comprenait pas ce qu'elle venait faire dans son crâne, cette musique. Alice Theme, de l'adaptation d'Alice au pays des merveilles. Peut être était-ce cette sonorité aigüe qui détendait son esprit ? Ce rythme entraînant qui accompagnait ses pas à la perfection ? Ce clavecin qui créait une ambiance mystérieuse..

On ne le saura peut être jamais, mais une chose était certaine pour le moment, elle se trouvait devant le rayon philosophie de la bibliothèque. Elle entendit Miss Cherry murmurer quelque part plus loin, n'était-elle pas seule ? Elle le pensait pourtant. La philosophie, Sophie ne s'y été jamais vraiment intéressée. et Elle attrapa un ouvrage au hasard, et s'assit dans un des confortables fauteuils du coin lecture, celui qui semblait le plus éloigné de toutes formes de dérangement.

- Alors... Qu'est ce que tu veux me dire, toi ? Le bonheur est-il une quête perpétuelle ? Le bonheur et le désir, étroitement liés..

Sophe souriait devant son petit ouvrage, et curieuse d'en apprendre plus, sortit une feuille vierge de son sac à dos afin d'approfondir ses recherches. Le désir, quel joli mot. Elle avait décidément bien fait de venir ici. Elle n'était pas moins en colère contre le monde, non, mais cette soudaine envie de gratter le papier, d'utiliser son intelligence et de raisonner philosophiquement avait eu raison d'elle; Le petit rat de bibliothèque.

Sur sa feuille, on pouvait lire des questions écrites, en vrac comme ça. Faut il arrêter de penser pour être heureux ? Le bonheur est il une illusion ? Le désir et la volonté de réussir composent un objectif pour l'humain, mais lorsque lui, l'humain, a obtenu gain de cause, lorsque l'objet de son désir est en sa possession, ne sent-il pas vide ? Ne peut on jamais être totalement en parfaite symbiose avec son soi-même ?

Des tas de pensées gambadaient dans sa tête, vagabondant librement dans son esprit fertile de jeune fille de seize ans. Une ombre passa sur ce tableau merveilleux qu'elle avait imaginé. En face d'elle, un homme bien curieux. Non, bien sûr, on ne peux jamais être totalement heureux. Enfin, seulement temporairement, pas vraiment longtemps.
Et cette homme planté devant son visage, comme ça. Pourquoi était il là, lui ? Et pourquoi gâchait il sa retraite de tranquillité ?
Elle le dévisagea furieusement, la colère remontait doucement en elle, cette rencontre allait être sûrement bien animée. Pour le temps que ça allait durer.

Sophie soupira de mécontentement.

- Vous désirez ?
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Sujet: Re: Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. EmptyVen 9 Sep - 8:59

L'homme caoutchouc traîne des pieds dans les rayonnages réservés aux essais philosophiques, il est si lent que ses bras sont en avance par rapport au reste de son corps qui lutte contre une pesanteur prolifique. Ses longs doigts frôleraient le sol s'il avait eu les épaules un peu plus affaissées. L'attraction terrestre lui mène la vie dure. Jamais le sol n'a été aussi bas, s'entend-t-il grogner tandis qu'il se penche pour ramasser le stylo qui a glissé de sa poche. Tout fout le camp. Il ne prend même plus la peine de dégager sa tignasse de son visage, avance dans un brouillard rouge. Comme toujours, son regard transpire la désespérance, accablé de cernes creuses, les lèvres amères. Il souffle, soupire. Une créature aquatique : il traîne son grand corps élastique loin de la surface, dans le silence et l'obscurité des fonds-marins. C'est à dire, chacun vaque à ses occupations, tout près de lui. Des poissons qu'il ignore avec la superbe d'un cétacé. Il n'est plus dans la bibliothèque, non, d'ailleurs qu'était-il venu y chercher au juste ? Une histoire de manuel scolaire ? Sans importance. Tout le monde s'en fout des manuels scolaires ! Ses sourcils se froncent à mesure que son humeur aigrit, jusqu'à former un angle obtus au dessus de son nez. Les manuels scolaires ça ne sert à rien. Celui qu'il aurait prêté à l'élève qui le lui a réclamé aurait tôt fait de disparaître au fond de son sac, à côté des cours bien roulés en boule. Une boule de papier bien compacte, offrant le minimum de résistance à l'air : parfait projectile pour le panier-poubelle. Les commissures de ses lèvres tremblent un peu comme s'il allait se mettre à pleurer. Sa glotte suit un mouvement vertical, il ravale son amertume.

Anthem tire une chaise devant lui, glisse ses jambes encombrantes sous la table et après avoir rabattu ses longs cheveux flamboyants derrière ses épaules avec des gestes précautionneux, il pose sa tête dans une de ses mains. De l'autre, il entame un rythme confus en cognant ses ongles contre la table. Ses yeux promènent d'un bout à l'autre de l'allée. Pas grand monde : un blondinet haut de trois pomme qu'il surprend à se curer le nez avant de passer son doigt sur les tranches des romans dont il déchiffre le titre ; à l'autre bout, une gamine assise dans un fauteuil, très appliquée à griffonner quelque chose dans ce qui ressemble à un bouquin de philo - à en croire la couleur de l'étiquette collée sur la couverture. Il ne réfléchit pas mais ses pieds le mènent déjà dans sa direction. Non pas qu'il ait l'autorité nécessaire à la réprimander si elle écrit comme il croit le voir directement SUR LES PAGES du livre, mais juste par curiosité, molle curiosité. Alors il y a encore des élèves que son cours intéresse ? Il ne reconnaît pas cette fille. Quel est le nom de l'auteur qui la passionne ? Peut-être qu'il pourrait lui venir en aide ? Il pourrait par exemple lui conseiller une autre lecture en rapport ? Ou juste commenter son choix, discuter, interagir. Ranimé par cette perspective d'échange, il rattrape ses pieds qui étaient déjà loin devant et se dandine avec entrain vers cet esprit neuf qu'il sent avide de savoir.

Immobile devant l'enfant, les doigts entrelacés dans le dos il se penche vers la petite feuille couverte d'une jolie écriture. Ses cheveux glissent de ses épaules et viennent presque balayer le manuel, si bien qu'il doit les ramasser et les rejeter en arrière. Il a tout juste le temps de déchiffrer les mots « heureux » « bonheur » et « illusion » que la fillette l'interpelle sur un ton agacé :


« - Vous désirez ? »
Ravi par cette introduction fort productive, il se massa la tempe droite de son index et de son majeur en affichant un vague sourire – crispé selon certains, mais qui se veut tendre – en réponse au regard austère qui est en train de l'autopsier.

« - Si je désire ? Mais, ma chérie, bien sûr que je désire ! Tout le monde désire. N'est-ce pas le propre de l'homme que de désirer ? »

Comme il sent que son interlocutrice ne décolère pas, il s'empresse de rajouter :

« - Oh ! J'entends bien que ta question ne se posait pas à ce niveau là. Je ne faisais que souligner la stérilité de certaines de nos expressions ! cela le fait doucement rire. Nous sommes esclaves de nos désirs. Ils nous chevauchent, nous consument, et se succèdent dans un manège infini ! A peine a-t-on assouvi un désir qu'il nous en vient un autre qu'il nous faut aussitôt combler ! Certains perdent leur vie à courir après l'objet de leurs désirs. Et le pire – il baisse le ton - c'est qu'ils croient agir librement... - plus fort – LA SEULE LIBERTÉ DE L'HOMME, C'EST SA VOLONTÉ ! N'es-tu pas de mon avis, petite ? La quête du bonheur, un bel objectif, s'il en est, doit se faire non pas suivant la réalisation de petits désirs passagers comme semblent le croire bon nombre d'entre nous, mais par l'accomplissement d'une belle, d'une grande Volonté. »
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Sujet: Re: Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. EmptySam 10 Sep - 11:08

Le propre de l'homme c'est d'aimer ? Aujourd'hui, j'aime à te détester.

Sophie s'interrogeait. Qu'est ce que cette chose à l'air sinistre, cet humanoïde mou, cette tête rousse flamboyante, mais terne ? Un fantôme, non.. Une lueur de vie animait ses yeux, un plaisir certain se lisait dans les pupilles foncées de cette étrange personne. Une certaine réflexion devait occuper son esprit, étant donné qu'il frottait énergiquement ses tempes.. Remarque, énergiquement était un bien grand mot pour définir les petits cercles mollassons qui remuaient sa peau ridée. Et jaune. Un sourire se dessina sur son visage.

- Si je désire ? Mais, ma chérie, bien sûr que je désire ! Tout le monde désire. N'est-ce pas le propre de l'homme que de désirer ?

Sophie n'en revenait pas. Premièrement, le ma chérie l'avait franchement refroidie, ce ton jovial et érudit qui ne correspondait pas du tout avec les caractéristiques physiques de son interlocuteur la perturbait grandement. Et puis, ça voulait dire quoi, ce retournement de situation, pourquoi était il là, pour étaler sa science, son intelligence. Etaient-ils tous aussi vantard et orgueilleux dans ce bordel orphelinat, merde ? Sophie en avait bien l'impression. Elle pensa, malgré elle, que son propre à elle, c'était de le voir se casser, voilà. Qu'il la laisse à ses jolies réflexions sur l'amour et la volonté, et qu'il emporte avec lui ses grandes tirades curieuses, très très loin. La jeune Shape hésita à rester muette, et le regarder très froidement, mais son éducation et sa fierté l'emportèrent, Sophie ne baissait jamais la tête silencieusement, même lorsqu'elle voulait avoir la paix.

- Pardon ?

Sophie le regarda, et souligna sa question d'un regard aussi dédaigneux que possible. Il allait peut être partir comme ça.

- Oh ! J'entends bien que ta question ne se posait pas à ce niveau là. Je ne faisais que souligner la stérilité de certaines de nos expressions !

Sophie en resta là. Décidément, cet homme ne lui inspirait rien de bon, et ce.. comportement, à se pavaner comme un paon, non monsieur.
L'homme riait doucement. Après tout, peut être qu'il était gentil, peut être qu'il ne cherchait juste qu'un simple contact, une discussion amicale et reposée. Mais ce n'était pas le jour de Sophie aujourd'hui, et malheureusement pour lui, elle retrouvait en ce caractère tous les défauts des gens qu'elle avait rencontré aujourd'hui. Mou au début, ravie de sortir ses connaissances, un peu ceci, un peu cela. Pauvre homme roux, condamné à se manger les malheurs de Sophie.

- Nous sommes esclaves de nos désirs. Ils nous chevauchent, nous consument, et se succèdent dans un manège infini ! A peine a-t-on assouvi un désir qu'il nous en vient un autre qu'il nous faut aussitôt combler ! Certains perdent leur vie à courir après l'objet de leurs désirs.

Que de belles phrases, de belles expressions. Et ce visage qui semblait s'illuminer à chaque nouveau mot prononcés. "J'existe !" semblait il crier, "Je suis là, je vie, je sais" Mais Sophie ne comprenait pas son manège, égoïste et fatiguée, elle écoutait tristement les paroles du rouquin, cherchant une réplique acide pour qu'il s'en aille finalement pour de bon.

Le spectacle était complet devant les yeux de la Shape, des sonorités dans la voix de l'homme, des chuchotements, des exclamations, non, non. Il lui faisait un petit peu pitié, et peut être qu'intérieurement, elle s'en voulait de réagir si mal à ses propos, mais.. pas aujourd'hui. Elle ne pouvait pas, elle n'avait vraiment, mais vraiment pas envie.

- LA SEULE LIBERTÉ DE L'HOMME, C'EST SA VOLONTÉ ! N'es-tu pas de mon avis, petite ? La quête du bonheur, un bel objectif, s'il en est, doit se faire non pas suivant la réalisation de petits désirs passagers comme semblent le croire bon nombre d'entre nous, mais par l'accomplissement d'une belle, d'une grande Volonté.

Sophie soupira, ça repartait, et ce "petite"... Elle avait littéralement horreur de se faire appeler "petite" Elle n'était pas, petite. Elle n'aspirait pas à se faire passer pour une "petite", au contraire. "Petite", elle hallucinait.

- Sauf votre respect, cher Monsieur, je ne vous connais pas, enfin, je n'ai pas encore eu ce plaisir.. . Elle soupira de plus belle, son ton demeurait plus hypocrite que jamais. Je ne connais rien à la philosophie, je voulais juste rester seule, et m'interroger, seule. Vous voyez, vous gâchez mon plaisir.. Non pas que je ne prenne pas plaisir à vous.. écouter m'abreuver de questions confuses mais..

Sophie fut coupée dans son élan. En face d'elle se tenait un homme roux, étrange, avec un sourire tordu sur le visage, et une expression de folie joyeuse. C'était reparti pour une nouvelle tirade.
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Sujet: Re: Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. Do not want to speak your language. Leave me alone, red head. PV Anthem. EmptyDim 18 Sep - 11:31

Il a les paupières lourdes, ça lui fait une tête de chien blessé quand il lève ses yeux éteints vers la brunette. Non, décidément, ce visage contrarié qui le tue du regard ne lui rappelle aucun prénom. Après avoir intérieurement maudit sa sénilité galopante et s'être promis de s'appliquer à pratiquer un sport cérébral avec plus d'assiduité à l'avenir, il se fait la réflexion que si son interlocutrice dit ne pas le connaître, c'est peut-être qu'il ne l'a pas encore eue comme élève. Il y en a qui comme ça, lui arrivent en cours d'année. Mais. Peut-être l'a-t-elle simplement oublié ? Il trouve bien légitime que ses élèves veuillent l'oublier, avoir un Anthem dans la tête n'est pas chose réjouissante, il se l'accorde. On se souvient de Carbon, de Crime et de Greed. Anthem ne veut pas qu'on pense trop à lui, ça serait occuper inutilement de l'espace dans une tête jeune, un espace qui pourrait être mille fois mieux investit, même par le souvenir d'un chien aimé, les chiens sont des animaux formidables ! Dommage qu'ils ne soient pas plus indépendants. Parfois, quand Anthem regarde un chien, il se dit : ces bêtes sont trop aveuglément dévouées, c'est dégueulasse. Jamais Anthem ne remarque que sa propre attitude pousse à l'exaspération. Non, il ne remue pas allègrement la queue (il n'a pas de queue à remuer, c'est vrai) non, il ne bave pas la gueule ouverte (encore que sans doute, ça lui viendra) mais jamais il ne se défait de son air docile et coupable ni de ses geignements de cocker ! Il adorerait aller chercher le bâton et qu'on lui donne son susucre. Il craint son maître aux cents visages, ses élèves qui crient son nom lorsqu'il a fait une bêtise. Le professeur de philosophie est habitué à recevoir des paroles plus cinglantes quand il se fait jeter par les étudiants, si bien qu'il ne décèle pas l'ironie dans le propos de Sophie. Au contraire, il la prend au mot et est intensément surpris d'apprendre que quelqu'un puisse avoir du plaisir à le connaître. Anthem apprécie l'appellation de « cher Monsieur ». Un peu pris au dépourvu, il ménage sa gêne en enroulant son majeur dans ses cheveux filasses, fixant ses pieds avec la nigauderie d'une gamine pré-pubère. Elle... Elle aime l'entendre parler..? Vrai ? Il gate son plaisir de cogitations solitaires, elle l'a dit, elle a précisé « je voulais juste rester seule ».

« - ...La solitude n'est pas la tour d'observatoire la mieux située pour contempler les réflexions optiques, électriques et acoustiques des idées rebondissantes et changeantes au contact de nos incertitudes : miroirs déformants, s'entend-il marmotter un peu pour lui, un peu pour faire le beau devant cette gentille demoiselle qu'il a bien envie de séduire à coups de belles phrases recopiées avec soin dans son carnet de pensées. »

Il garde son air neuneu, la moue désespérante, le regard fragile, une vraie tête à claques. Anthem est très attentif à son aveu de ne rien savoir de la philosophie, il trouve d'ailleurs très beau que l'on fasse preuve d'autant d'humilité face à la sagesse, comme il le répète sans cesse : la seule chose que je sais c'est que je ne sais rien. L'amour de la sagesse réside là, dans le questionnement, loin des certitudes, dans une perpétuelle recherche et remise en cause des savoirs soit-disant acquis. Il admet tout à fait que la réflexion philosophique soit une activité solitaire et quand elle lui reproche de lui gâter son plaisir, Anthem n'en prend aucunement offense. Le plaisir de cogiter seul est sublimé par celui de partager ses réflexions bienentendu. Elle a dit qu'elle a du plaisir à l'entendre mais qu'elle aurait préféré rester seule. Elle eut préféré, il a entendu qu'elle aurait peut-être apprécié rester seule, dans d'autres circonstances, s'il n'eut été là à lui servir de … à lui servir de … à la servir. Il veut la convaincre, faire la preuve de son amabilité, être encore flatté, remercié, il ne comprend pas que cette politesse ait pu être une manœuvre pour le renvoyer sans le froisser. Il croit voir dans son dédain de la timidité. Il projette sur la jeune fille ses propres émotions vis à vis de l'altérité : une peur fuyarde qui préfère l'isolement sécurisant au contact dangereux d'un potentiel ennemi. Alors Anthem veut la tranquilliser, il croit savoir qu'elle veut l'entendre mais qu'en même temps elle en a un peu peur. « - Vous permettez ? » : il tire lun fauteuil et le place tout à côté d'elle, mais un peu en biais pour pouvoir l'avoir en face de lui quand il lui parle. Il s'assied et croise ses longues jambes avec la grâce d'un pantin de bois. La tête posée dans son poing fermé, accoudé à son fauteuil, il ramène le feu indomptable de ses cheveux derrière son épaule et reprend le cours de son exposé :

« - Je ne veux pas vous incommoder, je ne viens pas vous juger, vous nuire
(= n'ai pas peur, je ne te veux aucun mal), murmure-t-il avec un sourire qui se veut rassurant mais qui dévoile ses dents trop pointues. La discussion, l'échange, reprend-t-il, permettent non seulement d'avoir un point de vue plus global car il n'y a plus un référent mais deux référents, deux observateurs ; mais permettent aussi de confronter son point de vue, sa réflexion à la critique d'un autre. On est toujours trop clément avec ses propres idées, moi le premier. Mais dites-moi, que lisez vous mademoiselle ? Mademoiselle...? Puis-je vous demander votre pseudonyme ? »

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