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 See-Saw - Drunken Lullabies [done]

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Invité
Sujet: See-Saw - Drunken Lullabies [done] See-Saw - Drunken Lullabies [done] EmptyDim 21 Aoû - 14:06

Identité

PSEUDONYME : See-Saw
NOM : Harper
PRÉNOM(S) : Shane, Spencer
QI: 180
DATE DE NAISSANCE : 1er juillet 1994
ÂGE : 17 ans
SEXE : ✔ M ❒ F
ORIGINE : Anglais
ANCIENNETÉ : Quatre ans
See-Saw - Drunken Lullabies [done] Seesaw10


Physique

Couleur des cheveux : Bruns
Couleur de la peau : Pâle
Tatouage/Piercings :
• Un tatouage, « See-Saw », sur la nuque
• Huit piercings à l'oreille gauche, cinq à l'autre
Couleur des yeux : Bleu-gris
Taille en centimètres : 174cm
Corpulence : Trop mince



Caractère

Rationnel, discret, attentif, observateur, philanthrope, fidèle, virtuose, curieux, sarcastique, têtu, parfois indélicat, collant, cupide, obsessionnel, imprévisible, léthargique, bordélique, paradoxal...
« See-Saw pour mes deux prénoms.
See-Saw pour les parcs de jeux de mon enfance, la nostalgie de l'insouciance trop vite perdue.
See-Saw pour la vue, mon goût de l'observation, l'observation du monde, de la nature, de l'artifice, des êtres humains, leurs interactions.
See-Saw pour ce que je cache à la vue des autres, l'art de la dissimulation de mon for intérieur, mon fort intérieur.
See-Saw pour sa signification en creux, tout que 'see-saw' ne dit pas et qui me définit aussi — car See-Saw n'aime pas se contenter de toucher avec les yeux.
— Alors ce sera See-Saw.
»

See-Saw est un génie parmi d'autres. Shane est discret, presque absent, il a toujours su se fondre dans la masse et se faire transparent. C'est peut-être pour cela qu'on n'a pas rapidement soupçonné une intelligence si exceptionnelle en lui, peut-être parce qu'il la dissimulait en se réfugiant dans un coin, l'œil aux aguets, pour observer le monde sans être dérangé. Il ne manque pas de confiance en lui pour autant, c'est simplement sa façon d'appréhender son environnement. Lorsqu'il y est à l'aise, il peut sortir de sa bulle quand ça le chante.

See-Saw aime les êtres humains comme d'autres aiment les insectes, les rats de laboratoire ou les molécules : des sujets d'étude. Il ne veut ni leur malheur ni leur bonheur, sauf quand il est personnellement attaché à l'un d'entre eux, juste les voir évoluer. Il a bien conscience d'en faire partie et que son sentiment d'en être distinct n'est que prétention de sa part. Lui aussi est une fourmi. Alors il étudie sur le terrain, s'étudie lui-même, lorsqu'il se mêle à ses semblables, tant bien que mal.

See-Saw n'est pas un violent, physiquement parlant, et l'un de ses coups ne ferait pas beaucoup de dégâts. Cependant, involontairement la plupart du temps, il a tendance à faire mal, à appuyer sur les zones sensibles, à insister, à remuer le couteau dans la plaie. C'est que See-Saw ne se rend pas toujours compte du fait qu'il aborde des sujets gênants ou douloureux, ne réalise pas toujours que ses congénères supportent difficilement qu'il leur déballe leur quatre vérités avec l'air le plus détaché. Il manque de tact ; il se moque, parfois gentiment, d'autres fois non. Lorsqu'il est intentionnellement acerbe, le petit sourire qui agite le coin de ses lèvres comme un tic nerveux le trahit. Mais il ne faut pas toujours s'y fier, parce que ce tic peut aussi signifier que lui-même est mal à l'aise ou hésitant.

See-Saw a les pieds sur terre, enracinés même. C'est du moins la sensation qu'il a. Alors il cherche à s'en décoller, et pour décoller, rien de plus simple et efficace que la drogue. Rien de bien méchant, dit-il, juste des drogues douces, parfois même sur ordonnance, juste de quoi faire pétiller son regard nébuleux. C'est qu'il en a cherché, des échappatoires, dans les livres et le cinéma, les passions toujours plus dévorantes pour des activités ou pour des personnes, mais il n'a pas totalement réussi à lâcher prise. Son sens de l'analyse, sa manie de s'auto-psychanalyser, de traquer les sens cachés, les calculs, ne le laissent pas souvent respirer.

Shane est aussi un endormi. Pas seulement défoncé. Il apparaît comme quelqu'un d'assez léthargique, ne faisant pas d'effort qu'il juge inutile — ses critères étant plutôt singuliers — et bien que son esprit soit vif, son attitude et ses mouvements évoquent plus la lenteur et la somnolence. Il faut dire qu'il a quelques problèmes de sommeil qui ne font pas bon ménage. Lorsqu'il n'est pas pris d'insomnies, ce sont les crises de somnambulisme qui lui jouent des tours, ou simplement des cauchemars dont il ne se remet pas toujours facilement. Ce n'est pas l'idéal pour être forme pendant la journée et, ne voulant pas trop se faire remarquer en dormant en cours, il va souvent se coucher extrêmement tôt, sachant qu'il s'endort plus facilement en fin d'après-midi. Son indolence implique un bordélisme inouï qu'il justifie, en toute bonne foi, par un besoin d'exercer sa mémoire en permanence. Logique, oui. Comme il ne range rien, il doit faire appelle à sa tête pour se souvenir de ce qu'il a fait de ses affaires. Bon entraînement, non ? Sans oublier que le temps qu'il perdrait à ranger, pour de toute façon remettre le désordre après, ne serait pas mis à contribution pour les études et autres activités intellectuelles. Oui, enfin, ça, c'est surtout l'argument officiel, qu'il sert aux profs qui rouspètent devant ses classeurs sans classement.

En réalité, See-Saw n'est pas un mordu d'études. Il aime les énigmes et, par conséquent, tout ce qui peut s'y apparenter, que ce soit en mathématiques, en philosophie — ce sont ses deux matières préférées — ou n'importe quelle autre matière qui, à un moment ou un autre, le met face à une énigme quelconque. Lorsqu'il considère que quelque chose est digne d'intérêt, il y travaille sérieusement, à sa façon en tout cas, jusqu'à ce qu'il soit arrivé au but qu'il s'est fixé. Autrement, il n'est pas très appliqué et a tendance à ne faire que le minimum syndical, ce qui ne l'empêche pas d'emmagasiner tout ce qu'il entend ou voit en cours et de tout recracher lorsque l'occasion se présente.

Ses énigmes préférées restent celles qui impliquent des humains, de préférence pas hypothétiquement. Il aime en savoir le plus possible sur certaines personnes, se mêler de leurs affaires, généralement en toute discrétion, parfois aussi façon pot de colle. D'ailleurs, Shane aime le contact humain. Littéralement. Il tient à sa solitude, qu'on ne s'y trompe pas, mais il se plait également dans les bains de foule tels que les concerts. Il est capable de harceler sa poignée d'amis à coup de chatouilles, de papouilles dans les cheveux ou d'étreintes importunes jusqu'à se faire jeter méchamment. Mais pas seulement. Il ne se contente pas de ses rares amis et de ces innocents contacts. See-Saw a la sale manie de ne jamais être célibataire. Sans être forcément très intéressé par la personne, encore moins amoureux, il veut simplement avoir quelqu'un sous le coude lorsqu'il est pris par ses besoins viscéraux d'affection. S'engager dans une relation avec See-Saw est cependant assez périlleux, car c'est une vraie girouette qui peut du jour au lendemain, avec la même personne ou non, passer d'une quasi-indifférence à une passion insatiable. Il se contient dans des relations exclusives, non pas par conviction, car il n'est pas particulièrement partisan de la monogamie, mais parce qu'il craint cet aspect de sa personnalité qu'il n'a pas le sentiment de maîtriser.



Classe

    Choisir une seule et unique réponse à chacune des questions ci-dessous en supprimant les réponses inutiles. Cette zone sera par la suite éditée par un membre du staff qui vous communiquera ainsi votre classe.


    Définissez vous en une phrase.
    • Anthropologiquement parlant ou bien ?


    Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
    • Un poisson rouge.


    Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
    • Totem et Tabou de Sigmund Freud.


    Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
    • « Je comprends ce que tu ressens... »


    La petite manie dont vous vous passeriez bien ?
    • Faire des private jokes.


    Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
    • Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.


Histoire


Londres, 2003

Un débat éclata dans la salle commune du foyer, encore et toujours lancé par moi, Shane Harper, gamin borné sans aucune considération pour les autres enfants, leur innocence, leurs croyances, leur immaturité tout à fait naturelle pour des enfants de cinq ou six ans. Josh, notre éducateur, avait beau m'avoir expliqué que tout le monde n'était pas rationnel à cet age, que tout le monde n'avait pas mon intelligence, je ne voulais rien entendre. La vérité avant tout. Tranquillement installé à l'antique piano qui était pratiquement considéré comme ma propriété, je m'adressais vaguement à l'audience d'un air désinvolte.

— Il est totalement impossible que le Père-Noël existe. Comment il ferait pour déposer des cadeaux chez tous les enfants du monde en une seule nuit, sachant qu'il ne doit pas être vu ?
— Shane, arrête tes bêtises, tout le monde sait que le Père-Noël est aidé par ses lutins... se défendit Josh en lui lançant un regard suppliant.
— Des lutins, t'en as de bonnes. Je peux déjà prouver que celui-là — je montrai le Père-Noël assis dans un fauteuil, deux enfants sur les genoux — n'est pas le même Père-Noël que celui de l'an dernier. Il a les yeux bleus, l'autre les avait marrons. Il n'a pas un gros nez comme celui de l'an dernier, son ventre est faux — l'autre était vraiment gros — et la barbe — synthétique — n'est pas la même que celle qu'avait l'autre. En plus, quand on a fait les courses de Noël le 20 décembre, à Harrod's, le Père-Noël qui était là-bas avait un costume beaucoup plus luxueux, il était jeune et très mince. On pourrait dire que ce n'est pas une preuve, remarquez. Parce que le Père-Noël n'est pas censé se montrer, donc peut-être qu'il existe et que seuls tous ceux-là sont des imposteurs.
— Oui... Oui... Peut-être qu'on n'a pas pu faire venir le vrai, mais ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas ! Tu l'as dit toi-même. Et qui vous apporterait vos cadeaux s'il n'existait pas ? Et...


Un sourire aux lèvres, je le laissai continuer. Il était ravi que je lui aie laissé une chance de rebondir et de se rattraper. Moi, j'attendais qu'il ait finit pour pouvoir mieux l'achever une fois qu'il aurait épuisé ses idées pour faire oublier aux autres tout ce que j'avais dit. J'étais cruel, mais comme un enfant peut l'être, j'aimais tester mes capacités et celles des autres. Mon but n'était pas de rendre tristes mes camarades et de briser leur fantasme sur Noël, je n'avais pas vraiment envisagé l'ampleur d'une telle nouvelle pour eux.

— Hm... Mais pourquoi seuls les enfants chrétiens ont droit à des cadeaux ? Le Père-Noël fait de la discrimination ? Il n'est pas si gentil alors ?
— Il n'offre pas de cadeaux qu'aux chrétiens voyons...
— Ah, oui, ben, tu diras ça aux jumeaux musulmans de ma classe.
— Mais le Père-Noël ne va pas leur offrir de cadeau contre l'avis de leurs parents et malgré leurs croyances, c'est tout...
— Oui, pourtant, certains en ont quand même, parmi les athées et les enfants d'autres religions. Et puis pourquoi les riches ont de plus beaux cadeaux que les pauvres et en ont plus ? Le Père-Noël est censé nous récompenser pour notre attitude, non ? Les enfants riches ne sont pas toujours les plus gentils, il me semble... Tout ça, ça ne prouve pas que ce sont juste les parents qui font des cadeaux ?


Pauvre Josh. Il se serait arraché les cheveux si le faux Père-Noël n'était pas venu à sa rescousse. J'avais tout de même réussi à ébranler les convictions de mes petits camarades qui y croyaient encore jusqu'à ce jour-là.


Londres, 2006

— Mange un peu, Shane...

Maddy était inquiète. Elle avait toujours l'air anxieux quand elle posait les yeux sur moi. Ses beaux yeux verts et brillants, brillants d'amour et d'inquiétude. Si je maigrissais encore, on l'accuserait de maltraitance et je retournerais au foyer. Si je ne renonçais pas aux sorties nocturnes qui creusaient toujours un peu plus mes cernes, on penserait que j'étais pris d'insomnies depuis que je vivais chez elle parce que je n'y étais pas bien. Je risquais de retourner au foyer. Maddy le savait, elle angoissait rien qu'à cette idée, mais le pire de tout pour elle, c'est qu'elle savait que je le faisais exprès. Elle savait aussi que je le faisais pour son bien, mais elle n'était pas d'accord.

— Maddy, j'ai déjà douze ans, bientôt, je deviendrai trop dur à gérer pour toi. Je le suis déjà, d'ailleurs. Je te l'ai prouvé. Je ne sais pas de quoi je suis capable, Maddy, alors ne t'encombre pas avec moi.

Maddy était une grand-mère de substitution que je connaissais depuis que j'étais tout petit. Elle venait souvent au foyer pour s'occuper de nous, pauvres gosses abandonnés, maltraités, orphelins à cause d'un sale coup du destin. Elle ne vivait pas loin et, parmi nous tous, elle avait quelques chouchous. Moi le premier. J'allais souvent goûter chez elle après l'école, parfois avec un ou deux autres gamins. Elle veillait sur les enfants du foyer depuis plus de vingt ans, m'avait-elle dit un jour, depuis que son mari était mort et que sa sœur avait déserté en Australie. Nous étions sa seule famille.
Elle avait fini par franchir le cap et réussi à m'adopter. Je ne le savais pas, mais elle y avait longtemps travaillé. A ce moment-là, nous en étions encore à la « période d'essai », rien n'était définitif, il était encore temps pour moi de la faire renoncer. Je lui faisais de la peine, quand je lui parlais de moi comme de quelque chose d'encombrant. Elle en concluait que je manquais d'amour-propre et m'assenait de compliments et de mots gentils, ne faisant que renforcer ma décision. Je la mènerais à sa perte, cette gentille petite vieille. Il valait mieux qu'elle continue de s'occuper des autres gamins, d'essayer de les éloigner le plus possible des chemins tortueux sur lesquels je m'étais déjà engagé. Pour qu'elle le comprenne, je lui avais laissé deviner les activités auxquelles je me livrais, raisons de mes sorties tardives et de ma propre inquiétude pour elle.

Je n'avais que douze ans, j'étais un gamin à l'air maladif et fragile. J'étais aussi, et surtout, intelligent. Ma couverture était parfaite. A mon âge, je ne pouvais pas travailler, mais je savais déjà à l'époque, et depuis longtemps, que l'argent faisait la loi dans notre monde. Alors j'avais trouvé mes propres moyens de m'en faire. Je ne comptais pas rester un trafiquant de drogues, un revendeur ou un escroc toute ma vie. Je me savais assez intelligent pour me sortir de là quand le moment viendrait, en ayant en poche une base pour commencer à vivre sérieusement ma vie. Tout ça, c'était un entraînement, mais aussi un monde incroyablement intéressant. J'adorais les observer, ces junkies, ces gosses de riches, ces gamins des rues, ces hommes en costume sombre à l'air si respectable qui traînaient dans les magouilles les plus sales. Ils m'avaient vite adopté, eux aussi, et ne se montraient pas toujours si différents de Maddy, s'inquiétant pour ma santé et ma sécurité, mon avenir, tout ça.
— N'essaye jamais ça, m'avait dit Franz, un fils à papa déchu, avant de s'injecter sa dose d'héroïne.
— Je ne suis pas assez stupide, lui avais-je répondu sans crainte ni pitié, avant de tirer sur le joint qu'on me tendait.


Je le connaissais déjà assez pour savoir que venant de moi, ça ne le mettrait pas en rogne. Pas parce que j'étais un gosse, mais parce qu'il savait que je disais vrai, que je resterai raisonnable. Il avait sourit. Une nuit, deux dealers avec qui je travaillais m'avaient protégé d'un de ces « hommes respectables » qui venaient débusquer des jeunes pour les prostituer. Pour eux aussi, j'étais trop intelligent pour m'abaisser à ça, malgré mon attrait pour l'argent, mais ça ne les empêchait pas de se faire du soucis pour moi. C'est pour cette raison qu'un soir, ils me dirent qu'ils n'avaient plus besoin de mes services et que je ferais mieux de ne plus jamais remettre le pieds là-bas. Ils s'étaient montrés menaçants, mais je ne les avais pas pris au sérieux et ils avaient finalement utilisé la force, m'embarquant dans leur vieille camionnette et me ramenant au foyer, ignorant que je n'y vivais plus depuis deux mois. Je ne sais pas exactement ce qu'ils ont dit aux éducateurs présents, en tout cas, mon adoption par Maddy fut remise en question après cet épisode.
Au bout d'un nouveau mois, Maddy les laissa me ramener au foyer avec une évidente réticence, mais elle me fit promettre de venir la voir aussi souvent qu'avant et d'arrêter ce que j'appelais mon « travail » — c'était déjà le cas.
Il n'y eut aucune punition, aucune question. Je ne sais pas ce que mes deux amis leur avaient raconté, mais les gens du foyer semblaient ignorer mes ex-occupations. Je me demande encore pourquoi les services sociaux ont finalement refusé mon adoption puisqu'ils n'étaient pas au courant de mes histoires, mais c'est un fait.


Wammy's House, 2007

— Tu as connu tes parents, toi ?
— Non.
— Tu sais qui ils étaient ?
— Mon père, Spencer Harper, sinon...
— Non mais, je veux dire, ils faisaient quoi ? Les miens, ils étaient...


Mais j'étais déjà parti. Je n'avais aucune idée ni aucune envie de savoir qui étaient mes parents. Ils n'étaient pas morts, ils s'étaient fait la malle sans moi. C'est ce que j'avais conclu du peu que j'avais appris de mon histoire, en tout cas.
Je venais à peine d'arriver à la Wammy's House, un endroit bondé de génies orphelins. J'aurais presque pu me sentir banal pour la première fois de ma vie, mais ça ne marche pas comme ça. Au contraire, en arrivant là, j'ai compris que jamais je ne côtoierai les « gens normaux ». D'abord, un foyer plein d'enfants maltraités ou orphelins, ensuite, des délinquants et des criminels et, maintenant, des génies éduqués pour succéder au plus grand détective du monde. Ce n'était décidément pas un parcours classique, et même si j'adorais observer ces différentes couches d'humanité, j'aurais aimé de temps en temps pouvoir me mêler au commun des mortels.
Mais le directeur avait été très clair : j'étais exceptionnel — du moins, aussi exceptionnel que mes futurs camarades de la Wammy's House.

— C'est ici que tu abandonnes ton identité passée, à commencer par ton nom. Tu peux t'en choisir un nouveau, nous pouvons aussi le choisir pour toi. A toi de voir. En tout cas, dis adieu à Shane Spencer Harper.
— Aucun problème. Ce sera See-Saw.



Il y a un certain nombre d'êtres exceptionnels à la Wammy's House, non pas pour leur QI plus ou moins impressionnant — plutôt plus que moins, certes — mais parce qu'ils ont des personnalités parfois très différentes de ce qu'on peut s'imaginer des génies. C'est une des raisons qui font que je m'y plais, une des raisons qui font que lorsque l'on est venu à moi pour me demander de choisir entre le foyer ou la Wammy's House, j'ai opté pour cette seconde option.
Il y a malgré tout quelques rabat-joies de première. Comme celui qui est venu me voir un jour, deux mois après mon arrivée.

— Je sais que tu te drogues, See-Saw. Je reconnais les signes, tu sais ?
— Hm, oui, je pense que personne ne l'ignore. Les autres ne s'en mêlent simplement pas.
— C'est mauvais pour l'intellect et la mémoire, tu bousilles ton avenir en faisant ça. Tu es un imbécile... Mais, après tout, fais comme tu veux, tu ne deviendras jamais le successeur de L.
— Tu te trompes sur trois points. Premièrement, le cannabis n'affecte la mémoire qu'à court terme et, dès qu'on arrête d'en consommer, les effets se dissipent entièrement. Je sais m'arrêter quand il faut. Je ne suis pas stupide, je sais ce que je fais — c'est le deuxième point. Enfin, devenir le successeur de L ne m'intéresse pas tellement, je suis ici pour d'autres raisons, plus personnelles, et pour m'assurer un avenir intéressant, mais pas nécessairement celui d'un nouveau L. Résoudre les énigmes m'intéresse, c'est pour ça que je me prends au jeu, mais je n'ai pour le moment pas plus d'ambition que ça. Maintenant, si ça ne te dérange pas, je vais fumer et me coucher.
— Mais... Il est 17h30...
— Oui, et je préfère avoir du temps la nuit. Et non, je n'ai pas fait mes devoirs. Va donc prier pour le salut de mon âme, je suis le mal.



HRP.
SURNOM : Kenny
DATE DE NAISSANCE : 17 / 03 /1992
ÂGE : Apprends à compter èwé'
SEXE : ✔ F(uck it)
AVATAR : Hibari Kyoya • Katekyo Hitman Reborn!
DÉCOUVERTE DU FORUM : Par partenariat avec Aisling, et conseil de Lula
EST-CE VOTRE PREMIER FORUM RP ? Non
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Dernière édition par See-Saw le Mer 31 Aoû - 13:07, édité 17 fois
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Feuille de personnage
Wammy’s: House
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Âge: 17
Sujet: Re: See-Saw - Drunken Lullabies [done] See-Saw - Drunken Lullabies [done] EmptyLun 22 Aoû - 12:31

Bienvenue sur Wammy's House !

Alors alors, ton personnage est un riddle, enjoy ! \o/

Et puis bah courage pour finir ta fiche.

Lancer de dés effectué
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Invité
Sujet: Re: See-Saw - Drunken Lullabies [done] See-Saw - Drunken Lullabies [done] EmptyMer 24 Aoû - 8:56

Oh, intéressant, je l'avais pensé Alter x) Je ne vais pas changer sa personnalité pour coller aux Riddles donc j'espère que ça ira quand même après :3

Merci en tout cas !

J'essaie de poster ma fiche ce weekend, mais je ne peux rien promettre >_<
Et là je me sauve parce que je squatte internet au boulot, c't'interdit 8D *fuit* /o/
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Invité
Sujet: Re: See-Saw - Drunken Lullabies [done] See-Saw - Drunken Lullabies [done] EmptyMar 30 Aoû - 22:44

Ma fiche est officiellement terminée /o/

En fait, je compléterai probablement et je n'ai pas tout relu mais, comme je suis toujours Sans Internet Fixe, je ne veux pas trop faire traîner et j'ai hâte de pouvoir commencer le RP >w<

En espérant que ça colle suffisamment à un Riddle, parce que j'ai un doute... x_x

Bonne lecture ♥

edit :: j'ai changé l'âge de See-Saw au dernier moment donc il y a une petite erreur de calcul, je corrigerai ça plus tard parce que je ne peux pas éditer les gros messages avec mon téléphone >.<
J'espère que le reste ira :3
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Sujet: Re: See-Saw - Drunken Lullabies [done] See-Saw - Drunken Lullabies [done] EmptyJeu 1 Sep - 21:16

See-Saw est classe ! Et tout est parfait, rien à redire.

Et tu es validée o/ sois joie. /sort
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