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 END OF THE GAME — CRAZY.

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Sujet: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptyMer 27 Juil - 0:11

2 Y E A R S B E F O R E


END OF THE GAME — CRAZY. 110727010542751873 END OF THE GAME — CRAZY. 110727010709689730

EMBER
17 ANS
CRAZY
15 ANS



    Généralement, personne ne remarque que celui qui est au coeur des embrouilles, c'est Ember. Personne n'arrive jamais à faire le lien avec lui, même si on sait que c'est un véritable manipulateur. Et il est effectivement arrivé un jour où ce petit albinos, ou blond ça dépend si vous le voyez avec vos yeux ou les yeux d'Em', mais bref, il est arrivé ce jour où monsieur se décida à jouer avec l'alter. C'était il y a deux ans, lorsqu'Ember avait dix sept ans et Crazy quinze. Mais pour la première fois, l'un de ses pions se révolta contre le maître du jeu qu'il était ; Crazy avait simplement deviné quel con était responsable de toutes les merdes qu'il lui arrivait, de tous les enchaînements soudainement néfastes dans sa vie. Il comprit vite le petit manège du dealer ainsi que ses méthodes et en conclut qu'il ne pouvait être arrêté que par ses propres manières. Il voulait jouer avec Crazy, alors ce dernier jouerait avec lui ; il utilisa les mêmes méthodes afin d'entrer son jeu (manipulations, mensonges) et de le nuire avec l'intention de gagner. Mais gagner contre Emmanuel à son propre jeu était quelque chose de tout simplement non réalisable ... Leurs provocations se terminèrent un soir, sur une table du réfectoire ... si vous êtes impatients et que vous voulez savoir ce qui se passe à la fin, allez voir la fiche d'Ember. 8D Le RP raconte ce soir là.

    N'était-ce pas merveilleux ? N'était-ce pas terriblement machiavélique ? C'était digne d'Ember. Et c'était tellement digne de lui, que Crazy ne remarquerait rien.
    Leur guerre durait depuis quelques jours maintenant, et s'intensifiait à chaque minute qui passait. Mais ce soir, Ember avait décidé d'y mettre un terme. Il savait qu'il gagnerait - il était confiant. Et même s'il y avait une seule petite chance pour qu'il perde face à l'Alter, il ne laisserait jamais cela se produire. Pas même dans ses rêves. La faille de Crazy ? Ses sentiments. Comme tout être humain. D'ailleurs, c'était pour ça que Crazy ne pouvait pas gagner, qu'aucun autre humain ne pouvait battre Ember à son propre jeu : parce qu'il n'avait pas de faille, parce qu'il ne tenait à rien, et qu'on ne pouvait pas le blesser avec ça. Crazy lui, avait malheureusement flanché. Le brun avait évidemment remarqué son attirance pour un certain brun nommé West ... quelque chose comme ça. Il avait ensuite monté et exécuté ce plan terrifiant afin d'en finir avec ce jeu qu'il avait lui même commencé ; le manipulateur avait tout d'abord réussi à récupérer quelques temps le téléphone portable du brun que Crazy appréciait tant. Il avait ensuite envoyé un message à ce dernier avec, qui contenait une invitation à se rejoindre vers vingt-trois heures au réfectoire le lendemain. Une fois ceci fait, il avait réussi juste après à se saisir du portable de Crazy, et avait envoyé avec celui-ci un message à plusieurs garçons plutôt macho et homophobes qui contenait des invitations quelques peu ... osées, avec une invitation à le rejoindre dans le self le lendemain soir. Bref, Ember avait ensuite monté la tête à ses macho avec des remarques du genre ... « Il vous insulte indirectement de gay là ... Il croit que vous avez des penchants gay et veut juste vous la mettre ... » Ces idiots de moutons s'étaient alors révoltés, et le brun leur avait conseillé : « Vous devriez le rejoindre à son rendez-vous et lui régler son compte non ? » Et ils avaient tous acceptés, comme si c'était la parole du bon Dieu. Trop facile, avait pensé Ember. Il allait réussir à gagner contre Crazy avec ça ? Ca lui semblait bien trop simple, avec tout cet acharnement cette semaine ... Les manipulations qu'ils avaient tous les deux exercé sur les orphelins afin de les monter contre l'adversaire ... Les tricheries, les pièges, les mensonges ... Et ça se finissait comme ça ? Avec un bon vieux plan d'attaque d'Ember ? Il avait été idiot de penser que Crazy serait peut-être, je dis bien peut-être capable de lui tenir tête, alors qu'il allait lui donner le coup de grâce si facilement, avec une bande de gros homophobes.

    Alors, il était là, dans le réfectoire, au-dessus d'une des vitres où étaient posés par habitude les plats servis, dans l'obscurité de l'énorme pièce. Il avait les bras tendus aux côtés de ses cuisses et les jambes croisées - oui oui, les jambes croisées comme une tapette /PAN. Jambes qu'il balançait pour patienter, alors que la bande de macho était arrivée à l'intérieur du self pour régler le compte du blond qu'était Crazy. Ce dernier, qui était entrain de se battre à plein poings, paraissait vraiment furieux. Etait-il déjà au courant de qui était derrière tout ça ? Enfin, il le regarda faire, que ce soit lorsqu'il se prit des poings dans la figure ou lorsqu'il en mit. Au bout de cinq six minutes, ça se termina enfin. Certains avaient fui, et d'autres ... avaient fui après s'être faits laminés. Une bonne scène d'action en somme ! Puis, son petit pion en action et/ou en danger avait été très plaisant à voir. Maintenant, il l'observait, un sourire aux lèvres, alors qu'il se tenait toujours près des tables, légèrement haletant. Après quelques instants, il finit par se jeter hors du buffet, enfouissant automatiquement les mains dans les poches de son manteau marron foncé à fourrure aux extrémités. Il s'avance alors le long d'une rangée afin de rejoindre son petit jouet aux allures de bad boy, et commence à applaudir à son approche, pour s'arrêter juste en face de de lui. Les mains très vite remises dans ses poches, il fixe le petit effronté haletant avec ce stupide air moqueur sur la face. « Magnifique. Non, vraiment, tu es très doué pour te défendre, j'admire ! » En effet, Crazy, sous l'effet de la colère, avait été assez stupéfiant. « Je me demande pourquoi ils ont fait ça ? s'interroge-t-il avec un air bêta. C'est vrai quoi, tu ne le mérites pas :o ! »
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptyMer 27 Juil - 1:24

    Il y avait des fois où Crazy en avait pas mal marre des orphelins et parfois il rendait la pareille à quelqu'un qui s'acharnait sur lui. Et c'était bien le cas ces dernières semaines avec Ember qui lui faisait sans arrêts des coups bas en parlant à des gens proches de lui. Ce n'était pas des choses intelligentes qu'il disait, évidemment. Ça ne pouvait être que des choses mauvaises, d'ailleurs, puisqu'il devait sans arrêt essayer de s'expliquer auprès de ses plus proches amis et connaissances. Lorsqu'il avait découvert son manège, c'était un jeudi après-midi alors qu'il réfléchissait à qui aurait bien pu faire ça. Le seul manipulateur qu'il connaissait (ou peu, vu l'époque) c'était bien ce stupide dealer. Ce dealer qu'il trouvait psychopathe jusqu'à la moelle. Ce dealer qui jouait avec les gens comme s'il avait une balle de tennis entre les mains. C'était peut-être un fléau. Mais, finalement, il avait décidé de le prendre à son propre jeu et avait fait pareil, en un peu plus cruel parfois tant il disait des choses tout à fait inimaginables. Mais avec Ember, allez dire quelque chose de méchant alors qu'il en avait déjà assez sur le dos. Rien qu'à le regarder, on pensait et disait des choses méchantes. Mais Crazy arrivait à trouver, parfois, quand il avait l'imagination débordante d'un enfant de huit ans. N'allez pas croire qu'à quinze ans, Crazy était encore un gosse, loin de là d'ailleurs mais... il était assez spécial. Puis un jour, il avait reçu un sms de West, qui était encore un ami à l'époque. Il était pas mal attiré par lui et de temps en temps ils se donnaient des rendez-vous la journée pour aller discuter et en apprendre davantage l'un sur l'autre. Je n'irais pas jusqu'à dire que le blond était amoureux, mais il le voulait sûr et certains dans son lit un jour et il allait y parvenir visiblement. Le sms qu'il reçut le mis de bonne humeur et, naturellement, il ne s'était douté de rien en le recevant car la façon d'écrire lui ressemblait bien. Mais il ne s'était jamais rendu compte qu'à un moment on lui avait piqué son portable pour en faire mauvais usage. De plus, il n'y avait aucunes traces d'envois de messages, il était donc très difficile de définir si c'était un coup d'Ember. De plus, rien que savoir que c'était l'homme qu'il avait en vue le foutait en émoi. Sans se douter de rien, et surtout pas qu'une meute de loup l'attendait, il était donc allé jusqu'au réfectoire et s'aperçut que ce n'était pas West qui était là mais certainement une bande de vandales. De vandales qui le traitaient de tous les noms de gay de la planète. Or, certes, il était homosexuel, mais il n'avait pas besoin d'avoir des homophobes sur son fichu dos. Et il comprit. Au bout d'un temps mais son cerveau venait de faire le rapprochement avec Ember et le cherchait des yeux. Seulement il faisait trop noir, beaucoup trop noir et les brutes lui donnaient déjà assez de fil à retordre. Crazy ne se battait pas réellement souvent, seulement quand c'était nécessaire mais l'un d'eux lui avait donné un coup de poing qui s'était mal étalé sur sa joue. C'est à dire qu'il était éraflé, son visage abîmé et sa joue légèrement balafrée, tout cela à cause d'une bague. Celui qui lui avait fait ça avait bien entendu été le premier à déguster des coups de poings autant que de pieds et de genoux. Certains s'étaient enfuit de peur de se faire naturellement frapper (ce qui serait certainement arrivé) et d'autres essayaient de rester debout autant que possible. Mais Crazy visait bien, il savait où viser et la tête était l'endroit propice pour les faire tomber. Mais le plus souvent, histoire de ne pas en tuer un, il donnait un coup soit dans le tibia, soit dans les genoux pour les faire fléchir. Et c'était ainsi que le début de la soirée s'était déroulée, le blond finissant essoufflé, en nage et les poings toujours un peu serré. Se redressant, il passait sa main sur sa joue pour voir si les dégâts n'étaient pas gros et il entendit du bruit dans la pénombre. C'était bien entendu celui qui avait manigancé tout ça. Ember était bien du genre à se cacher comme une tapette /PAN. Dans le noir, en plus, il était bien placé, personne ne le remarquerait. C'était si intelligent de sa part en même temps. Mais ça, Crazy n'appréciait pas. Au fond, que lui avait-il fait ? Il oubliait presque qu'Ember n'avait pas besoin de raison pour emmerder les autres.

    « Magnifique. Non, vraiment, tu es très doué pour te défendre, j'admire ! »

    A quoi cela servait-il au blond de le savoir ? Haletant, ses yeux s'étaient tournés rageusement vers sa silhouette fine. Il ne comprenait pas pourquoi le brun portait tout le temps cette espèce de doudoune affreuse où on aurait dit qu'on avait tué un lapin exprès pour faire la fourrure sur la capuche. Et il conservait son habitude d'avoir les mains dans les poches. Quant au blond, il le détaillait doucement d'un œil noir, reprenant lentement sa respiration car ayant fait l'effort de sa vie. Il ne s'était jamais montré aussi passionné, énervé. Il avait pété son câble pour le mois, surement. Néanmoins, il se tournait vers l'intrus pour lui montrer qu'il l'écoutait. D'une oreille distraite, certes, mais il l'écoutait quand même un tant soit peu. Mais au fond, était-il vraiment intéressant ?

    « Je me demande pourquoi ils ont fait ça ? s'interroge-t-il avec un air bêta. C'est vrai quoi, tu ne le mérites pas :o ! »

    Même à quinze ans, Crazy n'était pas dupe, le brun se fichait réellement de lui et le fait qu'il soit plus âgé n'allait pas le gêner pour lui répondre. L'air qu'avait pris le dealer le dénonçait encore plus que s'il avait dit directement que c'était lui qui avait appelé ces choses via son téléphone qu'il avait piqué discrètement dans son jean trop moulant pour que ses couilles survivent. La colère. Crazy essayait de calmer son excitation autant qu'il le pouvait. Pourtant, il était comme un ressort qui était bloqué car il s'efforçait de ne pas sautiller. De plus, même s'il avait massacré toute cette bande, il s'était quand même fait touché un minimum. Autant aux jambes qu'au visage et à l'abdomen. Mais c'était un warrior, il n'allait pas mourir ou s'écrouler pour si peu. Il avait trop peu vécu, il ne connaissait pas encore les plaisir de la vie et il devait vivre autant que possible. Et ça aurait été une mort très plate, tué par des homophobes. Il souhaitait quelque chose qui garderait sa dignité intacte. Mais bref, lentement il s'approchait d'Ember. Peut-être de façon dangereuse vu ses sourcils froncés, menaçant le brun littéralement. Le blond s'arrêtait à vingt centimètres des pieds de son interlocuteur et il déposa son index menu sur son torse, le pokant une fois.

    « Ce que tu es fin, Ember ! T'attendais-tu seulement à ce que je les massacre un à un ? »

    questionnait-il plus pour le fun que pour avoir une réponse claire. Pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher d'espérer qu'il y réponde, même un minimum. Mais il oublia vite fait, dans son cerveau d'alter, laissant retomber l'index posé sur son torse pour que son bras se colle à son flanc. Ils étaient tous deux près d'une table en bois laqué du réfectoire et c'était bien étonnant qu'aucun surveillant n'ait été alerté par la bagarre dans la pièce. Ember y était aussi pour quelque chose ? Il ne préférait même pas se poser la question, grondant un peu que le brun n'était qu'un salaud manipulateur. Chose logique et que tout le monde savait, en somme. Mais la main de Crazy se posa sur la table juste à coté d'eux, le faisant se pencher pour se retrouver nez à nez avec Ember. Et il pouvait dire fièrement que ses yeux ressemblaient à du miel.

    « T'es qu'une tapette à te cacher dans le noir. »

    disait-il en montrant dans le coin de pénombre, l'endroit vitré où il s'était peut-être mis d'après lui. Soit dessus, soit devant, c'était aux choix. Mais il doutait un minimum de ce qu'il avait pu y faire. Se contentait-il d'observer ou rameutait-il davantage de personne pour une tuerie tout à l'heure ? Mais il aurait quand même vu la lueur d'un téléphone ou de quoi que ce soit... mais Ember lui inspirait le doute, la méfiance. Il ne pouvait donc pas faire autrement. Le blond lui souffla sur le visage, s'imposant.

    « Je trouve que tu t'y prends mal pour emmerder les gens. Ou pour m'emmerder du moins. C'est pas donner des coups de poings ou me faire harceler par des homophobes qui va éclater ma vie mon cher. »

    En lui donnant cet espèce de surnom affectif, il se redressait et passait sa main sur sa joue très lentement, touchant la peau délicatement comme si c'était celle d'un bébé. Elle n'avait cependant rien d'une peau de bébé. Regardez moi ça ! Elle avait beau être douce, elle n'avait rien de spécial. C'était un adolescent comme un autre qui allait avoir de l'acné dans quelques mois certainement. Dans sa tête, il imaginait Ember traitant sa peau tous les soirs pour ne pas qu'elle ait des impuretés et aussi des boutons. Un ricanement s'échappa de la bouche de Crazy qui reposa sa main sur la table de bois, devenant plus droit et le regardant dans les yeux, le défiant presque du regard.
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptyMer 27 Juil - 18:00

    Ember, intéressant ? Ce n'était que subjectif. Enfin, il y avait sûrement une conclusion à ça. Mais seules les personnes qui chercheraient à percer le shape à jour pourraient en juger. Et, comme personne n'était apte à le faire - et qu'Emmanuel ne laisserait personne faire de toute façon - cela n'était pas près d'arriver. Après tout, les jugements portés sur lui n'étaient que vent. C'était de l'air, de l'air inutile qui venait caresser son visage, sans fouetter contre celui-ci. Les humains qu'il chérissait tant étaient si faibles, que leurs jugements ne pouvaient atteindre un Dieu n'étaient que peu pertinents. Qui étaient-ils pour décider de ce qui devait être bon ou mauvais ? Beau ou moche ? Intéressant ou non ? Personne n'était apte à ça sur cette terre ; personne ne devrait avoir le droit de faire ça. Car après tout, ils n'étaient tous que des humains. Alors, même si Crazy semblait apte à détruire moralement quelqu'un, ça ne marchait pas sur Ember. Parce qu'Ember était Ember, et que les émotions humaines lui passaient au-dessus. Il n'en était pas victime. Il les provoquait, mais ne les subissait jamais. Il ne tenait à rien ni personne. Il aimait juste ces petits hommes amusants. Et il devait avouer que Crazy était actuellement son préféré. Car il savait jouer, et avait un tant soit peu de jugeotte, contrairement à certains ici. Il se débrouillait bien. Il avait même quelques chances de gagner contre Emmanuel s'il continuait ainsi. Ce qui serait un exploit.

    « Ce que tu es fin, Ember ! T'attendais-tu seulement à ce que je les massacre un à un ? » Le blond avait appuyé son index sur le torse du jeune homme, à quelques centimètres de lui, un peu moins irrité que précedemment ; il avait réussi à retrouver un léger sang-froid, quelle prouesse ! Il persistait tout de même à jouer. Alors comme ça, il ne voulait pas s'arrêter là ? Et en plus de ça, il faisait son prétentieux ? Quel retournement de situation. Il désirait vraiment laminer le brun à son propre jeu. Tant de termination, c'en était réellement excitant. « C'est vrai, je l'avoue, j'ai mal calculé, commenta-t-il, ce stupide sourire toujours aux lèvres. Tu t'es vingt fois plus énervé que ce que j'attendais. J'avais oublié que tu t'attendais à voir l'élu de ton coeur. » Les sentiments avaient-ils renforcé son emportement ? Bien-sûr que oui. C'était tout à fait compréhensible. Celui dont vous vous êtes entiché vous donne rendez-vous, et au lieu de ça, c'est une bande de connards qui veut juste vous péter la tronche qui débarque. Vous vous rendez-compte que ce n'est pas le mec dont vous êtes amoureux qui voulait vous voir, mais que c'est juste un coup monté par le plus grand salaud de l'orphelinat, dans le simple but de vous blesser. Il y a de quoi être furieux. A vrai dire, un simple humain imbécile et irréfléchi aurait déjà tué Ember. Encore une fois ... c'était un comportement tout aussi compréhensible ! Combien de gens avaient voulu le tuer ? Oh, énormément. Malgré ça, Crazy continua la provocation, se penchant maintenant vers le shape, se retrouvant nez à nez avec lui. Ember ne bougea pas pour autant, ne changea pas non plus d'expression. Ouuh, quel doux parfum masculin arrivait à lui ~. Tout comme il devait ressentir celui du manipulateur. Ce dernier était spécial, avec des soupçons de ... tentation ? Oui, quelque chose comme ça. Un parfum enivrant qu'on se refuse à sentir pour le plaisir par peur de se laisser envoûter par le démon à qui il appartient. Celui du blond par contre, était plutôt sucré, et si on devait lui donner un adjectif ... attirant, un peu comme celui d'Ember en fait. Alors, comme s'il voulait lui mettre la pression, il restait là, tout près de lui, de son visage, même si son adversaire gardait sa moue moqueuse malgré ses paroles, avant de déclarer : « T'es qu'une tapette à te cacher dans le noir. » Il avait en même temps désigné les buffets du menton, sûr de lui. Et pourtant. Et pourtant, même s'il semblait sûr de soi, une once de doute perdurait en lui. Car avec Ember, on ne pouvait jamais être sûr. On ne pouvait jamais être vraiment préparé. Surtout quand on pénétrait au coeur de l'un de ses jeux. « Voyons, Crazy, je profitais simplement de la scène. Je ne voulais pas te déconcentrer. » Ben oui, ça aurait été différent si le brun avait été tout près de lui. En plus, il n'avait pas envie de se recevoir des homophobes dans la tronche. Il avait littéralement la flemme de se battre. Malgré ça, Crazy continua de le descendre, plutôt fier de lui, après lui avoir soufflé sur le visage : « Je trouve que tu t'y prends mal pour emmerder les gens. Ou pour m'emmerder du moins. C'est pas donner des coups de poings ou me faire harceler par des homophobes qui va éclater ma vie mon cher. » La vérité, c'est que, si Ember aurait vraiment voulu détruire Crazy de l'intérieur, il l'aurait attaqué par les sentiments. Or, jouer avec lui était si amusant qu'il préférait simplement l'embêter et ne pas l'achever. Mais il s'était dit qu'il ne pouvait pas jouer avec lui toute sa vie ; en plus, c'était fatiguant, et il ne pouvait pas s'occuper d'autres personnes à cause de ça. Alors il avait simplement décidé de mettre un terme à la partie. Après ... Est-ce qu'il avait vraiment "mal calculé" par erreur que cela n'atteindrait pas Crazy ? ... Ou avait-il calculé autre chose ? ... Bien plus loin ? ...

    Ember restait pourtant de marbre. Son expression n'avait pas changé, et il détaillait Crazy sans lui répondre, le visage toujours aussi sournois. Il ne disait rien, ne faisait rien, parce qu'il sentait que quelque chose approchait. Quelque chose de dangereux, qui faisait partie du jeu. Ce fût cette main qui confirma son impression, cette main qui s'approcha de son visage afin de le caresser. Mon dieu. Il était vraiment rusé. Est-ce qu'il tenterait de battre Ember sur un terrain qui appartenait bien au blond comme le shape l'avait calculé ? Sur ce terrain là ? Eh bien, telle était la question.
    Alors, comme Crazy attendait une réaction de sa part, - et qu'Ember se devait de lui en donner au risque de passer pour un sourd o_o - l'intéressé réagit enfin. Sa main droite se porta au menton du jeune homme qu'il saisit avec délicatesse, s'approchant d'un peu plus près, afin de lui murmurer : « Je ne veux pas vraiment te détruire, Crazy. Tu me manquerais trop, voyons. » Le brun rit légèrement, avant de se détacher de l'alter, pour lui faire dos dans un soupir, les mains dans les poches. « C'est vrai quoi, comment est-ce que je m'amuserais sans toi ? » Son regard s'était perdu dans l'obscurité du réfectoire, de là où il venait en fait. Les rangées elles, étaient faiblement éclairées par l'éclat lunaire qui traversait les grandes vitres. Les tables, vides et ternes, participaient au silence pesant qui régnait. Il y avait cette certaine tension de duel entre eux, c'était vraiment fort et pesant. Pas si pesant que ça en fait ; c'était plutôt quelque chose d'agité, d'électrique. Quelque chose qui pouvait exploser à tout moment. On ne savait pas ce que c'était, ni ce qui allait se passer lorsque que ça allait exploser, ni quand, ni comment, mais ce que l'on savait, c'est que ça allait arriver.

    Le brun pivote légèrement, lui tournant pourtant toujours le dos, lui jetant un regard provoquant par-dessus son épaule, cet horrible sourire en coin sur la face. « Quelqu'un d'aussi con que toi, ça se trouve pas à tous les coins de rue. » BANG.
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptyJeu 28 Juil - 13:09

You're a diablo.

END OF THE GAME — CRAZY. 110728021507182339 END OF THE GAME — CRAZY. 110728021454144746


    « C'est vrai, je l'avoue, j'ai mal calculé, commenta-t-il, ce stupide sourire toujours aux lèvres. Tu t'es vingt fois plus énervé que ce que j'attendais. J'avais oublié que tu t'attendais à voir l'élu de ton coeur. »

    L'envie de lui lâcher à la gueule que c'était beaucoup plus l'élu de son entre-jambe qu'autre chose le pris. Crazy, amoureux ? A cette époque c'était pratiquement impossible, étant donné que dans cet orphelinat il n'y avait pas sa perle. Sa perle qui arriverait bien plus tard, qui tombera tout autant sous le charme du blond que lui sous le sien. Mais ce n'est pas vraiment le sujet. En entrant dans le réfectoire, certes, il y avait mis des sentiments plus que quelque chose de plus banal. En fait, Crazy était surtout énormément déçu d'avoir trouver quelque chose dont il ne s'attendait pas le moins du monde. On aurait dit un chat. En recevant le sms, il était tout doux, tout mignon mais en arrivant sur place... Il était vraiment déçu de ne pas avoir un coup à tirer ce soir (parce qu'après tout, monsieur ne pense qu'au sexe ou presque pour combler l'amour qui lui manque depuis l'enfance). Mais bon, tant qu'il n'y avait pas plus grosse mauvaise surprise, le blond s'en tirait pas mal. Toujours fixant, Ember, sa tête se penchait sur le coté comme s'il voulait l'observer sous toutes les coutures. Ember le salaud, Ember le dealer, Ember le manipulateur. Souvent, Crazy se demandait comment arrivait-il à se supporter lui-même. Il devait quand même avoir un minimum de mal... à moins qu'il y prenne réellement du goût ? Ce serait assez bizarre dans ce sens mais, après tout, il y avait des gens comme ça. Puis parfois aussi il se demandait si, puisqu'il était dealer, consommait sa marchandise de temps à autres pour tirer un coup et atterrir dans un autre monde. Le problème était que le brun n'avait pas – du tout – une tête de drogué. Il faisait peut-être un peu flipper les autres mais ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'il ne se servait pas vraiment de stupéfiants. Par contre, il y avait un truc qu'il ne comprenait pas. C'était que sa tête était littéralement mise à pris. Tout le monde voulait assassiner Ember, c'était un fait, il pourrissait la vie des autres après tout alors il fallait bien « éliminer le mal ». Un truc genre l'exorciste, vous voyez ? On exorcisme le mal, et le mal, c'est Ember d'après les gens. Parce qu'il vend des choses illicites et est un vrai connard. Mais... l'intérêt n'y était pas car sinon la Wammy's House serait vraiment ennuyeuse pour les orphelins. Pourquoi retirer la dose de distraction ? Crazy ignorait tout en ce moment du corps d'Ember, de son odeur à la pointe de ses cheveux. Il ne devait pas se faire avoir... non.

    « Voyons, Crazy, je profitais simplement de la scène. Je ne voulais pas te déconcentrer.
    - C'est si gentil venant de toi, chéri, il ne fallait pas... arrivait-il à placer en soupirant légèrement. »

    Le déconcentrer. Comme s'il allait y arriver, à le déconcentrer. Quand Crazy était à fond, on pouvait lui mettre une araignée sur le dos qu'il ne la capterait même pas. Pour donner un exemple, il lisait tranquillement avec une amie un jour et on lui avait mis un lézard dans le pull. Certes, un lézard, c'était inoffensif, mais il n'avait rien remarqué, rien du tout même. C'était un beau défaut, un défaut qui le tuerait certainement un jour. Mais il était sûr et certain qu'en fait il ne voulait pas se faire toucher par lui ou par la bande d'homophobe de tout à l'heure. Parce que un ou deux étaient bien atterrit près de l'endroit où il s'était caché. Il se demandait bien si un soupçon de tissu avait été touché par l'un d'eux. Mais ce n'était pas le moment de réfléchir à ça. Il avait le « mal » devant les yeux. Il ne devait pas faiblir, Crazy restait impassible avec un sourire un peu espiègle sur les lèvres. Ember était soft avec lui, il trouvait, tandis qu'avec d'autres il était beaucoup plus cruel. L'aimait-il bien ? Oh ce n'est pas comme si Crazy le détestait, pas du tout même. Il était juste un peu agacé sur le moment mais il ne lui avait rien fait de si méchant donc... tout allait bien. Quoique son visage avait été abîmé. Son si beau visage qu'il entretient tous les matins. Là, par contre, il allait s'en prendre plein la gueule dans quelques minutes. À moins que... Mais bref, l'expression d'Ember qui ne changeait pas le rendait un peu plus irritable et ses yeux ne le lâchaient pas d'une semelle. Ah, non, hors de question qu'il n'étudie pas ses faits et gestes au risque d'être pris de court. Il en avait assez bavé alors se battre avec le brun n'était pas envisageable. Sa mine se décomposa un peu lorsque sa main atteint son menton. Une mine pas effrayé mais elle le rendait douloureusement sexy. C'était beau, sérieusement. Et il ne le repoussait pas, le crétin, il attendait son châtiment sagement pour se venger ensuite. Ember s'approchait, murmurait des paroles qui se voulaient... rassurantes ? Ne pas le détruire car il allait lui manquer... oh, ce que c'était rassurant ça. Pendant un moment, ses sourcils s'étaient relevés pour montrer qu'il prenait ça comme de l'ironie. Puis il lui tournait le dos. Crazy fixait longuement le manteau, battait des cils et s'avançait d'un pas vers lui, pour mieux l'écouter.

    « C'est vrai quoi, comment est-ce que je m'amuserais sans toi ? »

    Bah tu t'amuserais avec d'autres gens, salaud, pensait-il en manquant de ricaner. À la place, il souriait alors qu'Ember regardait devant lui. Crazy était bel et bien intéressé. Il ne croyait pas un mot de cette phrase, il riait intérieurement et pinçait les lèvres dans un rictus un peu amusé. Puis il reculait d'un pas en le voyant pivoter. Eh bien quoi ? Qu'allait-il faire maintenant ? Sortir un canif ? Provoquer Crazy ? S'en aller en riant de son rire habituel ? Pendant qu'il se posait la question, il observait Ember d'un air sérieux, manquant de déglutir sous ce suspens.

    « Quelqu'un d'aussi con que toi, ça se trouve pas à tous les coins de rue. »

    Ah bah finalement c'était la seconde option. Ce que ne savait pas Ember, c'était que Crazy détestait qu'on lui parle mal. Or, ce qu'il venait de dire était offensant, blessant, méchant. Le blond ne s'était jamais considéré comme con et le peu de fois qu'on le lui disait c'était en riant donc ce n'était pas sérieux. Mais la mine que prenait le brun lui montrait avec dégout qu'il était terriblement sérieux. Et son sourire lui foutait deux fois plus les nerfs. C'est avec lenteur qu'il se plaçait devant Ember, de façon à être devant son torse, les lèvres toujours pincées mais se remettant doucement normalement... en un sourire qui trahissait presque ce qu'il allait faire. Le taper ? Non, pas question, il s'était assez battu pour ce soir. Non, à la place il attrapait violemment le col du shape, le soulevant à quelques centimètres du sol (tout au plus puisqu'il avait perdu de la force et que ses muscles lui faisaient un peu mal) et le posait tout aussi violemment sur la table où il s'était appuyé tout à l'heure. Son regard se faisait menaçant, ses sourcils étaient froncés... il avait tout d'un Hulk blond. Et c'est sans tendresse aucune qu'il embrassait Ember pour qu'il ferme enfin sa gueule. Parce que lui casser les dents était trop violent. Parce qu'il ne se sentait pas de répliquer pour le moment. Il s'attardait dessus, comme s'il souhaitait l'étouffer et se reculait un peu tout en maintenant son col entre ses doigts.

    « Le con t'emmerde et si tu continue à m'appeler comme ça, le con va te péter la rondelle. Je suis clair ? »

    Un genoux entre ses cuisses, un regard qui trahissait la sincérité de ses mots et un sourire bizarrement tendu car non sincère. Allons bon, Ember, tu vas vraiment le laisser faire au final ? Il était bien capable de faire ce qu'il disait, tu sais. À ta place, je me méfierait... Crazy était un diable en puissance dès qu'il le voulait.


(j'espère que j'ai pas été trop rapide, j'aime bien mon post mais au cas où, préviens moi si ça convient pas des fois honey ; _ ;)


Dernière édition par Crazy le Mer 10 Aoû - 23:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptyVen 29 Juil - 1:10

( c'est petit ne m'en veux paaas \o/)

'Gonna let you kiss my ass'

END OF THE GAME — CRAZY. 110729020323115637 END OF THE GAME — CRAZY. 110729020218863863


    Oh si, il le savait bien, que le blond avait horreur de ça. Et c'était bien pour ça qu'il l'avait provoqué de cette façon. Selon ses calculs, il choisirait cette option. Cette option un peu trop dangereuse pour Ember, parce que ce n'était pas son terrain. Mais il fallait renouveler les jeux, sinon, ce n'était pas amusant. Et, généralement ... Même dans de nouveaux jeux, Ember réussissait à s'en sortir et gagner. C'était un vrai pro de l'improvisation, et en même temps de la planification. Voilà pourquoi il était difficile de le battre. Néanmoins, si quelqu'un avait des chances de le faire ... C'était bien Crazy. Et pourtant.

    Alors, ce dernier lui fit face, posté en face de lui. Son expression se mit à changer, lentement, et le sourire narquois qu'il prit enflamma l'esprit d'Ember. C'était la confirmation ; il avait bien calculé. L'autre était tombé dans le piège. Lui, avait gagné. Du moins, cette petite bataille-là. Maintenant, il fallait qu'il gagne la guerre qu'il venait de déclencher. Il avait l'habitude de les gagner. Même s'il n'y participait pas vraiment, et qu'il était, plus généralement, le metteur en scène plus qu'autre chose. Mais cette guerre-là était différente. Parce qu'elle ne se jouait pas avec les poings. Vous allez me dire, certes, mais les guerres auxquelles Ember participe ne se jouent jamais avec la force. Pas avec lui en tout cas. Ce n'était que du mental. Celle-ci, en revanche, celle qui approchait à grands pas, était inédite. Violente dans un sens. Parce que son adversaire l'était. Et il n'y avait rien de sentimental, mignon ou autre connerie de ce genre. C'était de la violence pure, mais sous une autre forme. La forme qu'ils avaient bien voulu lui donner. Cette forme-là.

    Ember sentit alors les mains du blond empoigner son col, pour ensuite le plaquer non sans brutalité sur la table. Il s'était automatiquement accroché à son col à son tour, pour éviter de cogner trop fort sur la table et de se faire mal. Et sans attendre une seule seconde de plus, Crazy s'était jeté à ses lèvres, pour les embrasser avec agressivité. Le brun ne lui rendit pas tout de suite son baiser, prit de cours. Son souffle se diminua légèrement, car l'alter insistait, - et Ember le trouva d'ailleurs sadique à ce moment-là mais n'en fit rien, sachant très bien qu'il ne désirait pas le tuer - et il finit par se reculer un peu, tenant toujours le col du shape, tandis que ce dernier avait déposé ses mains derrière lui en guise d'appui. « Le con t'emmerde et si tu continue de m'appeler comme ça, le con va te péter la rondelle. Je suis clair ? » Depuis le début, ça avait toujours été 'à qui irait le plus loin'. Et il était évident que, même sur ce terrain-là, ça continuerait. Il était aussi clair qu'Ember ne se ferait pas « péter la rondelle ». Il n'en avait aucunement l'intention. Mais il désirait lui faire croire. Car il savait que quelque chose retiendrait le fauve qui se tenait devant lui. Même s'il en avait envie, quelque chose l'arrêterait ... Parce qu'après tout, lui qui aimait sauter tout et n'importe quoi, apprécierait bien de se faire son meilleur ennemi. C'était une situation excitante, dans un sens. Et les deux ne pouvaient pas faire comme s'ils n'en avaient pas conscience.

    « Ben voyons. » Ember finit par se laisser aller sur la table, les deux mains jointes derrière son crâne ; c'était tout de même plus confortable que la table gelée sur laquelle il avait été jeté. « Si le viol ne te laisse pas insensible ... » Le brun redresse alors lentement sa jambe droite, son genou atteignant au final l'entre-jambe du blond, pour lui montrer de quoi il parlait. « ... et bien vas-y, fais toi plaisir. Quoi que ... » Il le fixe un moment, avant de retirer ses mains pour se redresser sur la table, approchant son visage tout près de celui de Crazy, semblant avoir changé d'avis. « Ca te serait sûrement encore plus désagréable et énervant si ... » Et, sans laisser aucun indice, aucune prévention, il brise la ligne, fait le dernier pas séparant ses lèvres des siennes. Bien-sûr, ce n'est pas comme s'il faisait avec plaisir. Car même les sentiments et le désir sexuel étaient quelque chose de calculé chez Ember. A vrai dire, pour ce qui était de ce désir-là, il n'en ressentait pas. Du moins, en surface. Et ce n'était pas ce petit Alter qui allait le déclencher chez lui. C'est pour ça qu'il contrôlait tous ses gestes, jusqu'au baiser. Baiser qui fût tout aussi sauvage et brutal que celui qu'on lui avait imposé précédemment. Et, pour enfoncer encore plus la fureur de son adversaire, il termina par une petite morsure intentionnelle, bien sexy mais pas douce évidemment. « ... je t'embrassais à mon tour. » Le brun s'était alors détaché de lui, avant de légèrement rire, de nouveau appuyé sur la table. « Oh mon dieu, si tu verrais ta tête, vraiment ! riait-il. Prit à son propre jeu ! » Bien-sûr, Emmanuel savait que ce n'était pas terminé. Crazy, ne pas répondre à une provocation ? C'était tout bonnement impossible. C'était comme le Père Noël en Afrique. /PAN Et c'est pour ça qu'il tombait si facilement dans ses pièges. Et même s'il en avait un jour conscience, il n'arrêterait pas pour autant. Il était ainsi. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait prit cette décision d'achever Ember. Pas à la main, pas mentalement, mais de cette façon. Mais allait-il y arriver ? Même si ce n'était pas un terrain de jeu habituel pour le shape, ce n'était pas comme si il n'avait rien prévu ni envisagé. Cette réaction, il l'avait effectivement envisagée. Puis, l'avait au final provoquée. Et c'était un combat final plutôt inédit et inattendu. Entre deux démons, qui ne cessaient de se provoquer mutuellement. C'était quelque chose qui semblait interminable. Mais il ne faut pas oublier. Non, il ne faut pas oublier. Que d'un côté, une part humaine reste. Celle de Crazy. Ses émotions, ses sentiments. Parce qu'il était bien plus humain et avait bien plus de coeur que le brun. Et c'est cette qualité, qui allait sûrement lui faire défaut. On ne peut pas jouer avec un démon sans l'être complètement ... Au risque de lamentablement échouer.
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptySam 13 Aoû - 13:25

    Il trouvait ça presque immoral qu'il attrape son col pour se soutenir. Il aurait même aimé lui bouffer les mains si vous voulez savoir. Allons, pour qui il se prenait à mettre les mains sur Crazy exactement ? Certes, pour pas se faire mal mais.. il aurait très bien pu se servir de ses mains pour amortir de le choc. Mais non, non, évidemment. Ember préférait emmerder Conrad en lui attrapant le col. Ça lui ressemblait bien au final. En tout cas, Crazy avait réellement l'idée de lui « péter la rondelle ». Il ne comptait pas le laisser ainsi à attendre que les choses se fassent, qu'ils se battent et qu'ils n'en parlent plus. Parce que c'était un jeu. Tout était un jeu entre Ember et Crazy pour le moment, rien de plus. En tout cas, il comptait bien gagner. Même si ce n'était pas facile d'essayer de gagner avec un manipulateur de première. Mais qui ne tente rien n'a rien pas vrai ?

    « Ben voyons. »

    Mais mais... il se mettait à l'aise en plus. Crazy pensait presque rêver en fait. Il le prenait pour un con, hein ? Il le menaçait de viol puis il réagissait de cette façon. Avec un putain de « ben voyons » ridicule et les mains jointes derrière la tête. Chose positive, il avait lâché son haut. Ahah. Non, en fait, il aurait dû le garder si c'était pour s'installer ainsi.

    « Si le viol ne te laisse pas insensible ... »

    continuait-il, Crazy gémissant très légèrement de surprise lorsque son genou touchait son entre-cuisse. Il était un peu... Il lui donnait un peu plus envie de le prendre en fait. Encore fallait-il qu'il trouve un véritable courage de le faire, n'est-ce pas. Après, je ne garanti pas qu'il n'essaiera pas, bien au contraire. Connaissant Crazy, il allait bien tester quelques trucs sur Ember. Et d'ailleurs, quand Conrad menace, généralement, il obéit à ses propres paroles.

    « ... et bien vas-y, fais toi plaisir. Quoi que ... »

    Le blond le fixait également. Un regard dur, sérieux. Aucunes expressions sur son visage pour le moment. Ahah. Il ne fallait pas vraiment qu'il en ait dans un moment pareil sachant qu'Emmanuel s'approchait de plus en plus de son visage. Allons bon, c'était presque prévisible ce qu'il allait faire mais, évidemment, Crazy était tellement déconnecté et dans son idée de le violer qu'il ne percutait pas dans quelle situation il se trouvait.

    « Ça te serait sûrement encore plus désagréable et énervant si ... »

    Honnêtement, ses sourcils n'avaient même pas eu le temps de se soulever et ses lèvres de s'ouvrir pour demander la fin de sa phrase. D'un, ses lèvres se faisaient prendre. Chose dont il ne s'attendait pas du tout. De deux, il savait puisqu'il connaissait un minimum Ember, que c'était évidemment pour le provoquer. Ce qui marchait très légèrement pour le moment. En fait, il était totalement choqué pour le coup. Néanmoins, il avait répondu au baiser ce qui était étonnant dans l'état où il se trouvait là. Ember s'amusait avec lui mais lui se laissait faire. Lui était vraiment un crétin de temps en temps. Lui qui ne savait même pas contrôler ses envies. Une morsure à sa lèvre et il grimaçait.

    « Ouch... » murmurait-il doucement en passant sa langue dessus. Quel connard ce brun.

    « ... je t'embrassais à mon tour. » terminait enfin Ember.

    Là, tout d'un coup, évidemment que ça lui était ENCORE PLUS DESAGREABLE. Quoique... quand même un minimum plaisant. Mais il ne devait pas le provoquer ainsi. Non, non, non mange tes légumes, c'était très mauvais en fait. Enfin, le pire était pour Ember tout à l'heure. Pourquoi s'en soucier ? En tout cas... la tête de Conrad était... déconfite.

    « Oh mon dieu, si tu verrais ta tête, vraiment ! riait-il. Prit à son propre jeu ! »

    Ouais, comme tu dis. Sa tête. Alors voyons, sa tête. Lèvres entrouvertes, sourcils froncés, presque rejoints. Choqué mon gaaars. Et ne parlons pas des mains serrées en poing des deux cotés du visage d'Ember. Autant, il ne trouvait rien à répondre, autant il l'embrassait de nouveau tant il le gavait. Un baiser qui cherchait beaucoup plus que tout à l'heure à l'étouffer, monsieur relevant son t-shirt pour venir rageusement griffer son abdomen. Ça ? De la violence ? Mais non c'était des préliminaires :'D /PAN. Mais en fait, excusez moi, il n'y avait qu'une seule main qui griffait son ventre. L'autre ? L'autre elle baladait jusqu'au pantalon du monsieur pour venir gentiment écraser, froisser, compresser l'entre-jambe de son « amant ». Loul. C'est même pas le mot en fait. Mais tant qu'à être galant, utilisons ceci. Même si amant n'allait pas du tout à Ember mais bref. Vous ne pensez tout de même pas qu'il allait le laisser tranquille ? Non, il était dans son élan, défaisait même le jean du brun pour glisser sa main dedans, palpant, continuant même de griffer son ventre comme pour marquer son territoire. Territoire qui, évidemment, n'allait pas durer bien longtemps. Ember, c'était pas que c'était pas son type, mais il y avait quelque chose qui le bloquait malgré qu'il lui plaise bien. En tout cas, Conrad était vraiment lancé et comptait passer sa main sous le boxer d'Emmanuel. Mais malheureusement il n'eut pas le courage, se contentant de toucher par dessus le boxer, de lui violer les lèvres jusqu'à ce que de la salive coule sur la joue du plus vieux. Il ne reprenait même pas son souffle, attendait qu'il soit à court pour prendre une bonne goulée d'air et replonger dans ses lèvres exquises. Exquises d'après lui. Délicieuses également. Et il en profitait autant qu'il aurait profité d'une barre de céréales (parce qu'il n'aimait pas l'chocolaaat). Mais bon... son bloquage était bel et bien là. Il ne pouvait pas faire autrement alors il se détachait de lui, se remettant droit en soupirant après un facepalm. Puis il s'asseyait à coté de lui.

    « Je peux pas. » grommelait-il, fronçant un peu les sourcils et en frappant sa cuisse rageusement.

    Oui, il était en colère de ne pas arriver à faire ce qu'il avait dit plus tôt, grognant littéralement sur ses faiblesses à deux balles. Conrad était trop gentil, avait trop pitié, même avec un mec manipulateur, connard et sacrément énervant. Mais il y avait ce truc chez Ember qui faisait qu'il méritait grandement sa putain de pitié. Et je peux vous dire qu'il était en ce moment même, bien décidé dans l'avenir à laisser tomber les faiblesses de ce genre. Ça pourrait lui retomber sur la gueule et c'était vraiment le genre de truc qu'on aurait jamais voulu avoir. Résolution de cette année mon cher.
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Sujet: Re: END OF THE GAME — CRAZY. END OF THE GAME — CRAZY. EmptySam 13 Aoû - 21:34

    END OF THE GAME — CRAZY. 110813102614490635 END OF THE GAME — CRAZY. 110813102730712513

    Qu'il y avait-il de plus amusant que la tête de Crazy à ce moment-là ? Rien d'autre au monde sûrement. En fait, au vu de sa réaction, Ember ne pouvait que trépigner de joie et d'excitation ; en effet, si précédemment il n'avait que, selon lui, quatre-vingt dix pour cent de chances de gagner ce jeu stupide et vicieux (alors qu'il avait, en général, cent pour cent de chances, et que ces dix pour cent étaient perdus par le simple fait qu'il se mettait en péril en jouant sur un terrain qui n'était pas le sien), et bien maintenant, il était sûr et certain d'avoir atteint les cent pour cent. Il allait gagner, c'était sûr. Parce que Crazy avait beau connaître ce terrain sur le bout des doigts, ce n'était pas la même chose avec Ember.
    Alors il riait, véritablement amusé par sa réaction et excité à l'idée d'être sûr de gagner maintenant. Il semblait avoir eu quand même légèrement mal à sa morsure, mais semblait surtout un peu sous le choc de ce qui venait de lui arriver. Bref, ça avait marché comme il avait prévu, et il était plus que satisfait. Sauf qu'il fût stoppé dans sa douce hystérie par un nouveau baiser, encore plus brutal que tout à l'heure. Le chaton sauvage était apparemment sorti de son état de confusion. Et il avait sorti les griffes. Ohhh ? Tu veux encore jouer un peu ? Son sourire persistait, visiblement toujours aussi amusé des réactions de son pion. Il ne fit rien de sa tentative d'étouffement, ou de ses griffures contre son torse ; car lui n'était pas violent de nature, et ne le serait pas, même dans cette situation plutôt inédite. Alors il perdurait le baiser, doux, contrairement à son adversaire, tentant quelques morsures par moment. Sa façon de l'embrasser reflétait presque son comportement de la vie quotidienne ... Ces faux airs doux et serviables, alors qu'il vous balance des piques par derrière quand il en a l'occasion ... C'était exactement ça. Après tout, son but n'était pas de le blesser physiquement. Ca aurait été quelque chose d'inutile, et de beaucoup moins amusant que ses réactions et ses émotions soudaines. Cependant, quelque chose de nouveau attira l'attention d'Ember dans les gestes de Conrad. Il y avait quelque chose derrière de ... Quelque chose qu'il ne discerna pas tout de suite. En fait ... Crazy semblait ressentir autre chose que de l'énervement ... il éprouvait ... Du plaisir ?

    Oh oui, derrière tous ces gestes brutaux et violents derrière ces paroles hautaines et haineuses, Ember réussissait à deviner cette once de plaisir très inattendue. Oh non. C'est vraiment trop amusant. Cependant, il ne prêta guère attention aux mouvements de son autre main ; main un peu trop baladeuse. Tout simplement parce qu'Ember lui ne ressentait pas de plaisir. Il était humain, certes, comme tout le monde. Mais non, lui, le plaisir, ça ne venait pas. Et tant mieux. Il n'y pensait pas, n'en voulait pas, n'en avait pas besoin. C'était légèrement plaisant, mais sans plus. Ou du moins, son plaisir ne venait pas comme ça. Mais c'était quelque chose de trop compliqué pour être étalé ici ; Ember était en lui-même une énigme, au final.

    Alors, si lui se tenait toujours au col de Crazy, le souffle presque à bout, il ne faisait rien d'autre que répondre à son baiser - si l'on pouvait bien entendu appeler ça baiser. C'était une attaque directe, carrément.
    En fait, malgré toutes ses attaques, que ce soit ses touchers au niveau de son entre-jambe ou ses griffures, Ember ne réagissait pas, se contenant de l'embrasser. Au bout d'un moment, quand même, alors qu'il avait toujours l'intention de l'étouffer, Crazy tenta une approche plus intime encore, sans dépasser la limite. Là, Ember se dit qu'il était temps de réagir et de lui faire comprendre que lui, irait jusqu'au bout. Sauf que ce n'était pas le cas. Mais il voulait lui faire croire. Car il savait que, tout comme lui ... Le blond n'en serait vraiment pas capable. Et alors qu'il lui laissa attraper une bouffée d'air rien qu'un instant, il revint de nouveau à la charge ; et Ember ne faisait que se demander quand est-ce qu'il déclarerait forfait. Pourtant son baiser se faisait tout aussi envieux que violent cette fois. Il ... Comment dire ... Quel mot poser ici ... Oui, voilà, il dégustait. C'était bizarre à dire, mais c'était ça. Et c'est après cette légère impulsion désireuse de goûter et savourer, qu'il finit par se remettre enfin droit, arrêtant complètement ses gestes.
    Le brun, haletant tant on avait violé ses lèvres, s'appuya sur les avant-bras le long de ses cotes, les poings serrés, toujours allongé sur la table. Il regardait le blond avec une excitation qu'il n'arrivait pas à retenir. Bien-sûr, ça n'avait rien à voir avec son contact un peu trop intime. Il trépignait littéralement de joie, attendant son "je déclare forfait" version Crazy. Parce que oui ! Il le sentait, il le savait, il le voyait ! Il avait gagné. Et ce n'était pas son terrain. C'était ... Vraiment excitant à quel point il était facile de gagner.

    Là, son adversaire finit par s'asseoir à côté, après s'être prit le visage entre les mains. Bien qu'il était encore un peu haletant, Ember avait, encore une fois, ce sale sourire en coin. Parce que, même s'il ne l'avait pas encore dit ... Ahah. Il le savait ! C'est tout ! Et, à ce moment-là ... « Je peux pas. » Là, Ember soupira d'aise, avant de se laisser aller contre la table, essuyant sa joue de sa manche d'un geste bref : « Je sais ! » Il l'avait dit de façon joyeuse et déterminée, comme s'il avait été sûr de soi depuis le début ... ce qu'il avait été, en fait ! Il fixa le plafond un instant, reprenant doucement son souffle, le visage heureux. Ca faisait longtemps qu'il ne s'était pas autant amusé !

    Là, il se redresse, se mettant sur le flanc, la tête appuyée dans sa main, regardant le blond. Il vient le patpat sur ses cheveux, l'air complètement heureux. « Ne t'inquiètes pas, tu t'es très bien battu ! se moqua-t-il, l'air faussement gentil comme d'habitude, même s'il le pensait vraiment. Tu aurais presque pu me battre, dit-il en laisser échapper un léger rire. Mais tu es trop humain pour ça, déclara-t-il en faisant allusion à ses émotions ; ce qui l'avait trahi quoi. » Il inspira une bouffée d'air avant de se glisser hors de la table, s'étirant vers le plafond, faisant volte-face pour regarder de nouveau le perdant. Il le fixa en silence, cet air toujours sarcastique sur le visage, avant de soudainement attraper sa main pour l'obliger à se lever de la table et se retrouver en face de lui. Là, il passa ses bras sous les siens afin de serrer sa taille, déposant sa tête sur son torse d'un air ... Affectueux, même si on ne pouvait pas vraiment dire ça au sujet du brun. « Je vous aime tellement ! s'exclama-t-il en frottant sa tête contre son torse dans un petit rire heureux, au comble du bonheur. » Il parlait bien évidemment des humains. Et, qu'on soit clairs ; il aimait les humains, et pas Crazy personnellement. Même si lui, il l'aimait plutôt bien, vu l'amusement extrême qu'il venait de lui offrir. Il finit par se détacher, déposant ses mains sur ses hanches. « J'ai apprécié suivre la progression pitoyable de tes émotions ce soir. C'était vraiment amusant. Merci pour tout mon petit Crazy. » Ember soupira d'aise, bien content que tout ça était arrivé. Et puis, ça c'était passé comme il l'avait prévu, et comme il le voulait.

    Ses yeux se posèrent un instant sur ses lèvres meurtries, et il finit par poser un doigt dessus afin de retirer un peu de sang, venant approcher sa main pour l'observer. Eh bien eh bien, je ne l'ai pas ménagé. Pourtant, son expression narquoise (ou tête à claques comme vous voulez) ne disparaissait pas, et il ne se sentait guère coupable - quelle évidence. Il finit par délicatement sortir un mouchoir de sa poche, laissant son index à part pour ne pas se tacher (bah oui faut pas rêver non plus), venant l'essuyer de façon très distinguée, son regard toujours posé sur son adversaire. « Tu devrais soigner, ça ne va pas être joli à voir demain, fit-il remarquer, comme s'il s'en préoccupait - évidemment qu'il ne s'en préoccupait pas. Bien ! Il est temps d'aller se coucher. » Il était déconcertant à quel point il prenait ça à la légère, alors que ce qui venait d'arriver n'était pas rien ... Mais bon. C'est à ce moment qu'il décida de faire, encore une fois, volte-face, afin de se diriger calmement vers la sortie, joignant son index et son majeur près de son front en signe d'aurevoir. « Fais de beaux rêves ! » Alors, à moins que le blond ne le retienne, il se dirigea vers la sortie afin de quitter le réfectoire pour rejoindre les dortoirs garçons.

    (Izaya Orihara : inspiration constante. fallait pas lui donner presque le même caractère dans la fiche des prédéfiniiiis /PAN)
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