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 La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger

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Sujet: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyMar 26 Juil - 0:37

    Le vent avait beau l'emporter plus loin, il avait beau l'inciter à continuer de marcher, Ember ne continua pas. Il avait l'impression qu'il devait s'arrêter, ici, maintenant. Cette étrange impression dura pendant quelques secondes, alors qu'il se tenait droit, les mains dans les poches de son jean, le menton légèrement caché par la fine écharpe qu'il avait été obligé de mettre en ce matin frisquet d'été. Le réchauffement de la planète en était à ce stade là ? Eh ben, ça faisait peur. Être obligé de sortir avec une écharpe en été. Enfin bon. Il n'était que neuf heures et il n'avait toujours pas esquissé le moindre geste. La légère brise soulevait ses fines mèches ébènes ainsi que son écharpe, mais le garçon restait de marbre. Son regard, semblant concentré, balaya le parc presque vide de l'orphelinat. Pourquoi avait-il le sentiment qu'il ne devait pas se diriger par là ? Un léger soupir s'échappa de ses lèvres, et un sourire - pour une fois pas trop malsain - se dessina sur ses lèvres rosies par le froid matinal anglais. Enfin, il était un peu normal qu'il se sentait frissonant, étant donné qu'il était vêtu seulement de l'un de ses pulls moulants noirs à col V qu'il adorait tant. « Tss. C'est idiot. » Il se décide alors à s'élancer devant dans une inspiration, mais se stoppe après seulement un ou deux pas. Il sort alors de sa poche son portable qui ne cesse de vibrer, et jette un coup d'oeil au contact. Ginger. Ha, cette charmante petite cliente accroc à ces médocs qui la faisait vomir. Ce sourire si narquois apparût enfin. Il avait à faire.

    Il décrocha donc, lançant un léger « Alloo ~ ? » bien joyeux. Mais, comme il l'avait prévu, sa cliente n'était pas aussi joyeuse que lui. Au bout du fil, la jeune fille sanglotait, et avait du mal à trouver ses mots. Elle était complètement destabilisée, et ses mensonges n'en étaient que renforcés. Savait-elle qu'Ember n'était vraiment pas stupide ? Enfin bon, elle ne devait pas encore être tombée dans l'un de ses coups foireux pour le savoir. Elle qui lui suppliait presque de venir, tout de suite, maintenant. Comme si il ne savait pas que ces médocs étaient pour elle. « Allons, allons, ne te mets pas dans ces états-là pour ton amie ! lance-t-il afin d'enfoncer la plaie. » Il l'écoute se noyer dans ses mensonges un instant, avant de conclure par un : « D'accord, d'accord, j'arrive. N'oublies pas l'argent ! » Evidemment. L'argent, le plus important.

    Alors, avant de se rendre au grenier comme la petite danseuse anorexique lui avait demandé, il fit un détour par son dortoir afin de récupérer les quelques médocs dont elle avait besoin. Une fois ceci fait, il traversa la Wammy's, montant jusqu'au premier étage afin de se rendre au grenier. Au fond d'un couloir, il s'arrêta en face d'un escalier de bois apparemment descendu par une autre personne avant lui. Il se décida à le monter, les mains toujours dans les poches de son jean par habitude, avant d'arriver parmi l'endroit le plus poussiéreux de l'orphelinat. Malgré l'obscurité, malgré le silence, Ember le savait : celle qui le cherchait l'attendait, ici. Peut-être avait-elle déjà vomi d'elle-même ? Hum ...
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyMer 27 Juil - 19:01

Désespoir. C'est ce qu'elle ressentait en cet instant. Ca l'étouffait, se répandait dans tout son corps. Le dégoût qu'elle ressentait envers elle, attendait son paroxysme. Elle sentait son goût âcre et immonde dans sa bouche.
La tristesse obstruait sa gorge. Les larmes roulaient sur ses joues et leur goût salé était amer pour Ginger. Elle se recourba sur elle même, dans une position fœtale. Un espoir vain pour se protéger des ténèbres qui noircissaient son existence en cet instant. Un gémissement étranglé, plainte d'un animal blessé, sortit de sa gorge enrouée par les sanglots. Elle crispa ses poings avec force. Plus fort. Plus fort. Jusqu'à sentir ses ongles griffés sa peau. Jusqu'à sentir ses paumes lui faire mal. Jusqu'à sentir le sang coulait faiblement de ses légères plaies. Elle releva la tête, la poitrine soulevait par des pleurs d'enfant.
Ses joues marquées par de longues traces de mascara, ses cheveux châtain caramel emmêlés, tombant devant son visage, lui donnant un air sauvage, sa robe verte se tâchant doucement du sang de ses mains, elle était là dans le grenier, seule alors que tout le monde ou presque faisait la grasse matinée. En pleure, hurlant et pleurant comme une enfant face à un lourd chagrin. Parfois sa voix restait bloquée, le cri de désespoir ne voulait pas sortir, elle essayait d'inspirer souhaitant s'étouffer et mourir enfin pour une paix totale. Puis cela sortait enfin, un cri plein de tristesse alors que Ginger agrippait les manches de son sweat pour étouffer ce sanglot que des oreilles malsaines entendraient et ne pourraient résister à venir contempler sa souffrance. Elle entendait alors, mains sur la bouche, sweat humide de ses larmes, le corps secoué de hoquets, que ses pleurs s'apaisent. Elle s'appuya sur le mur, ses hoquets de tristesse redoublant, image pathétique du chagrin. Tout doucement ça se calmait, tout doucement les hoquets de tristesse devenaient moins violent.

Ginger regarda l'endroit poussiéreux tout en reniflant, ses yeux tombèrent finalement sur sa cheville. Aussitôt le sentiment de haine qu'elle ressentait envers son corps réapparut avec violence. Elle regardait avec hargne, avec colère, sa cheville enroulée dans des bandages, son pied recouvert de ce pansement blanc. Elle avait envie de frapper cette saloperie de pied, ce corps stupide qui lui avait fait faux bond au moment le plus crucial. Gabrielle revoyait dans sa tête le cours de danse de la veille, la répétition pour le spectacle, le bruit de sa cheville qui se tordait, l'angle bizarre, les ongles qui saignaient...et la voix du professeur qui lui avait dit qu'elle ne pourrait pas danser pendant deux semaines et par conséquent ne pas jouer dans le spectacle. Elle avait eu l'impression de chuter dans des abysses profondes et sans possibilité de remonter. Elle était rentrée dans sa chambre d'un air déconnecté, elle avait dormi ou pas, elle ne savait pas. Puis elle avait essayé de danser ce matin et alors la vérité lui était apparue dans toute sa sournoiserie : elle n'avait rien pu faire sans hurler de douleur et tomber par terre. Dans un mouvement de colère, Ginger avait voulu se faire vomir, expulser son dégoût, sa malchance par son anorexie. D'une main tremblante, elle avait chercher les médicaments qu'Ember lui donnait, qui avaient aussi le don de la rendre pâteuse et sonnée...mais rien vide. Horrifiée, elle était partie dans un recoin perdu pour pleurer sur sa vie merdique, sur cette putain de vie qui lui donnait un corps horrible et qui ne voulait se laisser dominer.

Elle détourna les yeux, dégoûtées de cette cheville qui semblait faire un pied de nez à sa tristesse. Elle se sentait frustrée, énervée. Il fallait qu'elle torture son corps comme elle le torturait par les heures d'entraînement et son anorexie, il fallait que son corps ressente la douleur qui lui faisait subir en cet instant. C'était idiot et stupide mais voilà, Ginger était énervée après cette partie d'elle même et sa rage était en cet instant aussi forte que son chagrin. Elle commença à se griffer les poignets en jurant après ce putain de corps ! Ses ongles s'enfonçant avec force dans sa peau, dessinant de longues marques rouges, qui commençaient à pleurer des larmes vermeilles devant l'insistance de ces attaques. Puis épuisée, elle prit son portable et composa le numéro du Diable...elle appela au secours celui qui l'entraînerait vers les bas-fond de la déchéance.

« Alloo ~ ? »
« Em-Ember...s'il...te plaît...j'ai besoin de toi.C'est..mon amie...elle a besoin de ses médica-médicaments...elle n'en a plus. Je t'en prie viens vite...s'il te plaît. »

Elle avait honte de lui mentir mais elle avait encore plus honte que l'on sache que Ginger la danseuse était une cliente d'Ember. Elle avait préféré inventer ce bobard grotesque comme quoi les médicaments étaient pour une amie...pfff pathétique. Elle le suppliait comme si sa vie en dépendait alors qu'elle avait peur de lui et le haïssait comme elle haïssait son corps. Et pourtant Ginger ne pouvait s'empêcher d'être attiré par Ember, de vouloir se considérer en victime consentante des plans foireux et immondes qui pourraient traverser la tête de Shape. Peut être agissait elle ainsi dans l'espoir d'en finir avec cette vie le plus vite. Peut être le voyait-elle comme celui qui abrégerait le plus vite et de façon la plus efficace son existence.

« Allons, allons, ne te mets pas dans ces états-là pour ton amie ! »
« Viens s'il te plaît...le plus vite possible...dans le grenier...vite je t'en prie. »
« D'accord, d'accord, j'arrive. N'oublies pas l'argent ! »

Il raccrocha et Ginger ne bougea pas. Elle prit d'une main hésitante l'argent qu'elle avait mis inconsciemment la veille dans sa veste...à peine vingt livres sterling...est-ce que ça serait suffisant ? En cet instant elle ne ressentait pas le besoin d'un cachet mais de toute la boite. Et pourquoi pas d'autres produits hein ? Ember devait sûrement avoir ça, un truc bien fort et bizarre qui la mettrait dans un état second. Elle attendit dans l'angoisse, pleurant en silence et se griffant les poignets avec force et pour calmer son stress. Bientôt les marches craquèrent et elle aperçu sa silhouette dans la demi-obscurité.

La faible lumière du matin passait à travers les petites fenêtres mais cela n'empêcher pas de donner au lieu un aspect peu rassurant pour la fragile et petite Ginger. Elle se leva hésitante, tremblante, renifla et remonta les manches de son sweat sur ses poignets ensanglantés. Elle s'avança timidement vers le garçon. Pauvre petite proie.

« Tu les as ? J'ai l'argent. C'est suffisant ? »

Elle montra timidement la faible quantité de billet dans une de ses mains tachées de sang. Elle n'était pas idiote, elle savait que les médicaments étaient beaucoup plus chers mais elle espérait qu'Ember pourrait faire une exception.
Pauvre naïve.


Dernière édition par Ginger le Lun 24 Oct - 13:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyVen 29 Juil - 19:29

    Le brun était dans la partie obscure du grenier, tandis que la rousse était dans la partie lumineuse. Il pouvait donc facilement la détailler de là où il était ; même si ce qu'il apercevait n'était pas forcément la plus jolie chose à voir. Une jeune fille, ou plutôt un squelette, se dressait devant lui, affaiblie, vide, meurtrie. Cette humaine ne pouvait être décrite autrement qu'ainsi, mais si Ember devait la décrire en un seul mot, ce serait avec celui-ci : pathétique. Oui, elle était réellement pathétique. Meurtrir ainsi le corps que la nature nous a offert, simplement pour nos petits caprices d'humain ? Mentir à ce point pour continuer à se détruire ? Pire encore ... Faire appel à Ember, tout simplement ? Les gens qui venaient quémander l'aide du dealer n'étaient rien d'autre que pathétiques. Parce que leur pauvre existence dépendait de choses autodestructrices. Choses qui les menait littéralement par le bout du nez. Quel autre adjectif pouvait donc leur convenir ? Et bien, tous les synonymes de pathétique. Sinon rien. Sauf qu'elle était en ce moment-même non seulement pathétique moralement, mais aussi physiquement. Son petit corps miséreux semblait sur le point de s'effondrer, tandis que la lumière laissa entre-voir des rougeurs terribles sur son poignet qu'elle venait de découvrir en remontant ses manches. Non mais, vraiment, à quoi pensait-elle ? Qu'est-ce qu'elle était désespérante. M'enfin, c'était plutôt amusant et divertissant. Quelle faible elle était ... pire que certains de ses clients accrocs.

    C'est dans un reniflement et dans de légers tremblements qu'elle s'était avancée vers le démon, presque suppliante, l'argent dans les mains. « Tu les as ? J'ai l'argent. C'est suffisant ? » Le brun s'était penché en avant, afin d'examiner ce que sa main contenait. C'est à dire exactement vingt livres sterling. Bref, du foutage de gueule entre autre. Elle ne se souvenait pas de ce qu'elle avait payé les autres fois ? Elle perdait maintenant la raison ? Bouarf. Enfin bon, le brun avait regardé d'un oeil surpris le petit butin, avant de brutalement se redresser et de rire légèrement. Ses yeux se relèvent vers la petit rousse, la fixant un instant, cet air moqueur sur le visage. « Si tu as conscience que c'est trop peu, pourquoi tu me demandes ? » Non mais c'est vrai, elle essayait de faire quoi là ? Qu'il lui fasse une faveur ? Bah oui bien-sûr. Comme s'il avait l'habitude d'en faire niveau argent. S'il devait faire une faveur à ce niveau-là, ce serait vraiment parce qu'il y aurait quelque chose derrière. Soit il gagnait autre chose en plus, ou en échange, ou soit ça l'arrangeait bien. Mais ce n'était pas faute d'avoir essayé. Ca avait juste été un effort inutile.

    Il sort alors de sa poche le petit flacon contenant les pilules, qu'il prend entre son index et son pouce, de façon à ce que Ginger puisse le voir. « Tu vois ces petites pilules ? C'est ce pourquoi tu me supplierais à genoux. Enfin, dit-il en riant légèrement, pour ton amie bien entendu. » Il inspire un peu d'air, avant de continuer : « Et elles ont un prix. Et ce n'est sûrement pas celui-ci. » Il replace alors le flacon dans la poche de son jean, les mains à présent sur les hanches. Ses pieds pivotent légèrement, et il se met à avancer dans la pièce, contournant la jeune fille par la gauche. Il finit par se laisser tomber dans un petit fauteuil, retirant son écharpe qu'il pose sur l'accoudoir. Les jambes croisées au même titre que ses bras maintenant, il fixe la petite rousse. Il n'avait pas envie de lui révéler tout de suite que ses mensonges au niveau de son amie imaginaire s'avéraient bien inutiles avec lui. La voir se noyer dedans était bien plus amusant. Il se demandait alors, s'il pourrait lui faire comprendre l'importance de la chose. Les conséquences de son comportement. Les causes réellement stupides de celui-ci. Mais oui. Il y arriverait. Et peut-être qu'elle comprendrait enfin. Enfin, ce serait sûrement un peu amusant. Alors autant y aller.

    « ... j'ai cependant autre chose pour les un peu moins fétichistes du vomissement comme ta copine. » Il extirpe alors un autre flacon de sa poche, mais un flacon différent. Lui, contenait des pilules deux fois plus grosses, mais elles étaient cependant beaucoup moins nombreuses. Il était plus petit tout simplement. Mais si cette différence existait, ce n'était pas pour rien. Ces petits cachets étaient bien plus forts que ceux que quémandaient la rousse. Et surtout ... Ils avaient une fonction bien différente. Ces cachets étaient en fait destinés, en général, à des personnes anorexiques. Ils avaient pour but de redonner faim au patient, tout en boostant celui-ci niveau énergie. La personne reprenait alors un poids normal, sans trop grossir, tout en étant en pleine forme, ce qui la motivait à continuer à répondre à ses envies de nourriture. Et, mieux encore ; ils empêchaient les régurgitations. Bref, un petit bijou en somme. Seulement, ces pilules, pourtant très efficaces, sont malheureusement interdites à la vente. Car en effet, l'addiction pouvait apparaître comme effet secondaire. Et dans ce cas, le patient pourrait très bien au final basculer dans l'obésité, chose complètement folle si on se souvient la fonction principale du médicament. M'enfin, pour Ember ... c'était pareil. Seulement, il savait bien qu'elle refuserait de prendre quelque chose qui, 1. l'empêcherait de se faire vomir, et 2. lui donnerait faim. Même si ça devait la booster avec des vitamines. Mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Il inspire un bon coup, avant de lui expliquer calmement : « Je veux bien te les vendre pour ce que tu as. Seulement, je suis désolé, ils ne la feront plus vomir ... Mais ce sont des médicaments destinés aux obèses. Ils sont composés en même temps de vitamines. Elle ne se sentira pas faible, aura peut-être faim quelques fois, mais perdra du poids. Magique, non ? » Bien-sûr, au bout d'un moment, elle se rendra compte que la faim sera revenue. Mais en voyant les exploits que les vitamines allaient réussir à lui faire faire, elle ne dirait rien et continuerai de les prendre. Et ensuite, quand il lui avouera les vraies fonctions du médicament, elle s'énerverait sûrement, mais aurait en même temps une certaine prise de conscience ; comme quoi se faire vomir n'était pas la solution pour arriver à bien danser. Enfin, Ember savait bien qu'après cela, elle serait sûrement accroc à ces pilules. Ce serait un autre problème, évidemment. Mais il ne pouvait pas tout régler ! Après tout ... Il avait besoin de clients.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyMer 3 Aoû - 19:29


Pouvait il seulement la comprendre au fond ? Pouvait-il seulement comprendre qu'elle se haïssait ? Qu'elle avait la sensation de ne danser pour rien. De n'être rien. Que sa vie n'était qu'une ordure dans laquelle plus elle tentait de s'en sortir, plus elle s'enfonçait...pour finir ensevelie à jamais dans cette vie merdique. Cette vie, ce corps, cette âme...elle détestait tout chez elle. Tout. Sans distinction. Elle détestait son corps qui était petit, maigre, sans forme...ce corps qu'elle avait rendu encore plus disgracieux, pathétique, maigre...pour se torturer, punir ce corps qui l'empêchait d'atteindre certains de ses objectifs. Mais au fond c'était aussi un appel à l'aide silencieux. Elle malmenait son corps dans l'espoir stupide que quelqu'un viendrait la sauver, donnerait un sens à sa vie terne et sans but. Elle détestait sa vie. Elle se détestait. Elle détestait cet endroit, même si elle avait des amis, elle détestait la Wammy's House. Parce que ce bâtiment ne cessait de lui rappeler à chaque seconde que si elle était ici...c'est parce que ses parents étaient morts. Même si elle n'avait jamais aimé sa mère, même si elle n'avait jamais aimé la jalousie de sa mère envers son talent de danseuse...Ginger aurait voulu sentir sa main dans ses cheveux, son ton rassurant lorsqu'on ne parlait plus de danse. Ginger aurait voulu sentir son père la serrait dans ses bras, être bercée sur ses genoux comme lorsqu'elle était enfant. Elle aurait voulu que sa famille soit là mais ils n'étaient plus là.

De plus en plus Ginger ressentait le vide de sa vie. Son non-sens commençait à l'étouffer et à lui donnait la nausée. Depuis petite elle dansait, depuis toujours la danse était sa vie. Elle avait cru naïvement que la danse comblerait tous ses désirs, lui donnerait l'amitié, les sentiments...toutes ces choses dont l'être humain à besoin mais Ginger avait cru posséder tout ça seulement en dansant. Elle pensait que la danse lui donnerait tout. La perfection...la perfection pourquoi cherchait-elle la perfection ? Parce que sa vie était totalement imparfaite. Parce qu'elle ne réussissait jamais ce qu'elle voulait entreprendre. Elle ratait tout. Incapable de construire quelque chose sans que tout se détruit...sans que tout chute. Seul, elle avait le goût de la solitude dans sa bouche en cet instant. Ce goût immonde qu'elle essayait de régurgiter à chaque malheureuse tentative de se faire vomir.
Elle voulait juste être parfaite. Elle voulait être heureuse.
Elle ne voulait plus vivre dans le noir. Dans cet univers d'abstinence, de peur, de refus, de privation...cette prison qu'elle s'était créée en ne se focalisant que dans la danse et son anorexie. Dans ses mutilations quotidiennes.
Elle voulait juste être parfaite. Juste être aimée. Elle voulait être sauvée. Avoir la sensation d'être unique. Importante.
Et non un déchet pitoyable et pathétique. Non un déchet qu'on regarde sans voir ou comme un cas désespéré. Non elle voulait juste être sauvée de sa déchéance. Elle voulait juste trouver un sens à son existence. Elle voulait juste trouver un pilier pour ne pas chuter dans les abîmes alors que le pilier sur lequel elle avait bâtit sa vie...était en train de se détruire.
Juste une main tendue pour l'amener loin des ténèbres. Juste de l'aide.

Elle n'était naïve, elle le savait. Personne ne pouvait l'aider. Elle s'était résignée à chuter. Elle s'était résignée à danser éternellement, à se détruire jusqu'à ce que la mort la prenne. Mourir en dansant...peut être est-ce sa seule option. Son seul but. C'était sa réputation. Sa vie. Ginger s'éteindrait d'épuisement, après avoir bien malmené son corps. Après avoir danser jusqu'à son dernier souffle. Jamais elle ne mourait dans les bras d'un ami ou après avoir connu des sentiments tendre. Elle ne connaîtrait jamais ça. Elle était née vide et seulement pour la danse. Elle mourait en dansant. Vide et seule.

« Si tu as conscience que c'est trop peu, pourquoi tu me demandes ? »

Honteuse, Ginger baissa la tête alors que son rire résonnait encore dans ses oreilles. Ce rire malsain qui se moquait d'elle. Durant un instant, elle voulu lui lancer l'argent à la tête avant de partir en courant...mais elle était faible et lâche...et Ember était le seul à pouvoir lui donner un éternel repos. Tant pis si d'abord elle devait torturer son physique et son mental par l'absorption de produits douteux...tant pis, elle n'avait rien à perdre.
Ember sortit les pilules de sa poche et les lui agita sous le nez. Ginger releva la tête et la re-baissa, gênée. Elle avala sa salive avec difficulté, il lui faisait peur.

« Tu vois ces petites pilules ? C'est ce pourquoi tu me supplierais à genoux. Enfin,pour ton amie bien entendu. »

Ginger aurait donné n'importe quoi pour se cacher, loin de tout. Loin de lui qui semblait prendre un plaisir malsain à la torturer. A jouer avec ses nerfs. Mais elle ne bougea pas. Gabrielle resta là sans bouger, se mordant la lèvre inférieure en sentant sa cheville faiblir devant son poids.

« Et elles ont un prix. Et ce n'est sûrement pas celui-ci. »

«Je sais. Pardon. »

Penaude elle se courba un peu plus sur elle-même. Tremblante et inquiète. Ember se laissa tomber sur un fauteuil, jambes croisées un air calculateur alors qu'il observait Ginger. La jeune fille avait peur, elle se sentait mal à l'aise...elle avait l'impression d'être une proie avec laquelle jouait Ember. Son prédateur. Et elle était fascinée et effrayée par ce prédateur sans scrupule. Ginger se posa sur des cartons avec un petit gémissement de douleur. Sa cheville lui faisait décidément mal, elle la regarda les yeux légèrement embués de larmes puis, secouant la tête, elle attendit une réponse d'Ember.

« ... j'ai cependant autre chose pour les un peu moins fétichistes du vomissement comme ta copine. »

Surprise, Ginger leva la tête et regarda le petit flacon n'ayant pas la moindre idée de son utilité. Elle regardait les cachets avec un mélange de curiosité et de mépris mais elle attendit qu'Ember lui explique, les fonctions de ces cachets qui semblaient pouvoir lui offrir autre chose que des vomissements.

« Je veux bien te les vendre pour ce que tu as. Seulement, je suis désolé, ils ne la feront plus vomir ... Mais ce sont des médicaments destinés aux obèses. Ils sont composés en même temps de vitamines. Elle ne se sentira pas faible, aura peut-être faim quelques fois, mais perdra du poids. Magique, non ? »

Ginger resta silencieuse...elle avait envie de le secouer comme un prunier et une envie folle de lui hurler dessus. Pouquoi ne comprenait-il pas qu'elle voulait en finir avec la vie ? Que les vomissements, l'anorexie, le surmenage et maintenant la scarification étaient ses armes pour en finir avec cette putain de vie de merde ! Elle voulait qu'il lui donne de l'arsenic pas une saloperie de médoc vitaminé pour obèse ! Les mains de Ginger tremblèrent de colère et de frustration...pourquoi personne ne voulait comprendre qu'elle avait des envies suicidaire, qu'elle était perdue et essayait, stupidement, de se détruire en espérant être sauver ?
"Vitamine", ce mot monta enfin jusqu'à son cerveau. Avec les vitamines, elle pourrait mieux danser, avoir assez de force pour continuer à danser avant de tomber d'épuisement. Juste pour quelques temps avant que le rideau tombe définitivement sur sa vie. Danser était tout ce qu'elle avait...elle n'avait rien d'autre au fond...à part la solitude...elle pouvait bien prendre des vitamines pour se donner un peu de force...et continuer à danser encore un peu avant la fin.
Danser était tout ce qu'elle avait de toute façon.
Elle releva la tête et demanda d'une voix timide.

«Mais...ça serait du...dopage...si jamais on fait du sport.»

Elle allait tomber dans ses filets, il fallait juste qu'il arrive à charmer cette stupide proie par quelques bons arguments...et le tour serait joué.


HRPG : dsl pour le retard !! J'espère que ça te conviendra...je suis partie dans une grande analyse sur le mental de Ginger D: inspiration grâce à Pink...d'ailleurs je trouve que cette chanson résume très bien mon personnage xD Enfin prend ton temps pour répondre :3
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyMer 12 Oct - 17:26

    Mais bien sûr qu'il savait que, tout ce qu'elle voulait – plus que mieux danser ou être plus fine – c'était mourir. Enfin, il allait pas laisser passer un si joli jouet quand même. Alors il allait pas la tuer. Quitte à la rendre folle en la faisant passer de l'accroc aux pillules pour mincir et à celles pour être énergique en ayant tout de même un peu faim … La pauvre, elle allait faire une dépression si ça continuait. Mais encore une fois, les conséquences de la chose n'étaient pas le problème d'Ember, il ne s'en souciait point. C'était la façon dont elle réagissait à tout ça qui l'intéressait plus que tout. Pour l'instant elle n'avait, à vrai dire, rien fait de formidable. Voilà pourquoi une bonne leçon, si elle commençait à prendre un peu de poids, s'imposait. Après, elle en faisait ce qu'elle voulait hein …

    Le flacon rapidement replacé dans sa poche, les jambes croisées et les mains croisées derrière son crâne, il continue de l'observer du coin de l'oeil. On peut changer de souffrance, mais pas la supprimer. Elle était donc vouée à se détruire toute sa vie ? … Non, pas forcément. Elle pouvait très bien prendre conscience et arrêter. Mais comme dit ce proverbe, on ne supprime pas, on en change. Alors à la limite, son passé la poursuivra toujours, à chaque minute, chaque seconde de sa vie. La peur de replonger la suivra telle une ombre, sûrement aussi. N'y avait-il aucun humain capable de tout remettre à zéro après être passé par de telles épreuves ? …

    Et puis, il voyait ses mains s'agiter, trembloter de frustration. Et il ne pouvait que la regarder avec ce petit sourire en coin, parce que, voir qu'elle est à bout mais qu'elle n'osait même pas ouvrir la bouche devant lui, c'était assez comique quand même, en soit. Enfin quand on est un sale batard qui se réjouit d'une façon ou d'une autre de la souffrance des autres. Mais encore une fois, ce n'est pas réellement de la souffrance des gens dont Ember s'amuse. C'est beaucoup plus que ça. « Mais...ça serait du...dopage...si jamais on fait du sport. » Bien évidemment. Et elle continuait, au fil des minutes, à s'enfoncer dans ses conneries. Pourtant elle savait qu'Ember était pas con. C'était un con, mais pas à tous les niveaux. Petit ricanement léger, presque silencieux, et court. « Oui, évidemment. Dans ce cas, elle doit choisir ; s'accepter et vivre sa passion comme tout le monde ou tricher et se doper par simple soucis psychologique. » Inspiration dans un haussement d'épaules alors qu'il se redresse ; « Bah !, je ne fais que vendre bien-sûr, ce n'est pas à moi de lui dire si elle a un problème ou non … Mais bon, c'est triste quand même ... » Ember, compatissant ? Ben, il jouait bien le jeu quoi, c'est tout.

    Sur cette phrase, il s'appuie sur les acoudoirs du vieux fauteuil afin de se relever et de s'approcher d'elle lentement, les mains sur les hanches. « Tu sais ... » Son air est plutôt sérieux, triste ? Compatissant ? Bah en tout cas c'est ce qu'il laisse paraître. Mais l'adjectif qui convenait le mieux était sérieux, malgré que ces autres émotions passaient tout de même dans son regard. On peut pas dire qu'il les ressent … mais il joue assez bien le jeu alors, même si elles ne sont pas sincères, on les remarque. « ... te voir t'entre-mêler dans tes mensonges … » Il arrive en face d'elle et se stoppe donc. Son regard ne fait que transpercer le sien pour le moment, immobile. Soupir. Il ne termine pas sa phrase. « Disons que j'ai vu mieux comme hypocrite. » Son visage, dans la pénombre, reste intact et ne transmet pas d'expression si ce n'est son sérieux inhabituel au vu de son sourire en coin normalement scotché sur son visage. Si j'étais pas sa joueuse je saurais pas qu'il fait semblant. /out Le grand brun la regarde, plus haut qu'elle, en silence. Elle a sûrement baissé les yeux au vu de sa gêne ou quelque chose comme ça – anticipation de la réponse, bon si c'est pas ça j'ai fail – et lui ne réagit toujours pas niveau expression, jusqu'à … « Ginger. » … jusqu'à ce qu'il s'avance et passe ses bras autour de son cou, la serrant contre elle. Ember qui serrait quelqu'un contre lui. OHMONDIEUILN'ETAITPASINSENSIBLE /pan. C'était ce qu'elle devait se dire normalement. Et maintenant qu'elle était contre lui, il sentait un peu plus son odeur de fille, un peu de rose. Et elle devait sûrement ressentir son odeur masculine en retour, supposons, puisque lui ne la sentait pas vu que c'était la sienne, évidemment ; on s'y habitue. Et il venait diriger ses lèvres vers son oreille, chuchotant ; « Pourquoi tu te fais tant de mal ?... » OH MON DIEU EMBER COMME CA C'EST PRESQUE BEAU. /out
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptySam 15 Oct - 18:27

    Quelle idiote qu'en même, elle le savait. Elle savait qu'Ember n'était pas bête, elle savait qu'il était tordu et malsain, elle savait qu'elle aurait du fuir depuis longtemps. Ne jamais approcher ce Diable à visage humain. Seulement ce Diable était un véritable tentateur, pourvu d'une aura malsaine qui attirait irrésistiblement quoique l'on fasse. On le haïssait mais on ne pouvait vivre sans. Tentation qui agissait comme un aimant pour Ginger. Elle avait peur, elle ressentait sans cesse le besoin d'avoir les sens en alerte, terrifiée et pourtant rassurée de sa présence. C'était étrange tant de sentiments contradictoires qui se mélangeaient dans l'âme de la jeune fille, tant de sentiments qui la troublaient allant de la colère, la peur à l'addiction, tant de tourments causés par Ember. Pourquoi Ginger ? Pourquoi tant de trouble pour un connard dans son genre ? Elle n'en sais rien, peut être qu'elle ressent cette attirance car elle sait qu'il mettra fin à ses jours. Il la fera souffrir, il l'a manipulera, il l'a torturera mais qu'est ce que ça change ? Gabrielle est habituée à souffrir, à se torturer, à se rendre folle à cause de la danse. Tu veux de l'aide Ginger, tu veux être sauvée...mais c'est de toi même que tu dois être sauvée. Cette pulsion d'autodestruction qui te ronge et te pousse à rechercher la compagnie d'un bâtard qui te fera miroiter des illusions avant de te faire tomber dans les abysses de la folie.

    Ginger se mordait les lèvres nerveusement, attendant une réponse d'Ember le coeur battant, rongée par l'inquiétude. Un ricanement résonna à ses oreilles. Le rouge monta aussitôt à ses joues, elle se sentait stupide.

    « Oui, évidemment. Dans ce cas, elle doit choisir ; s'accepter et vivre sa passion comme tout le monde ou tricher et se doper par simple soucis psychologique. »

    Un silence, pas la moindre réponse ne franchit ses lèvres, elle souleva juste la tête vers Ember. Ce regard fragile et vulnérable. Ce regard qui buvait toutes les paroles du garçon. Que pouvait-elle répondre ? Que devait-elle choisir ? Elle ne pouvait pas s'accepter. Elle se détestait et c'est ce qui l'empêchait de vivre sa passion pleinement. Tricher ? Elle voulait danser grâce à son talent et non grâce au dopage. Non elle ne savait pas quoi faire, elle était complètement perdue. Elle n'avait pas de réponse, elle n'avait pas de choix. Ginger passa nerveusement une mèche derrière son oreille alors qu'Ember se redressait.

    « Bah !, je ne fais que vendre bien-sûr, ce n'est pas à moi de lui dire si elle a un problème ou non … Mais bon, c'est triste quand même ... »

    Ember semblait...de telles paroles dans sa bouche surprenait Ginger, il semblait gentil. Du moins elle le croyait mais ça ne l'empêchait pas de craindre le pire venant de lui. Et si jamais il savait tout ? Ce dont elle se doutait...mais elle ne pourrait pas supporter qu'il lui dise maintenant. Voilà qu'Ember s'approchait d'elle et voilà que son coeur battait la chamade, inquiet de la suite des événements. Elle le regardait, inquiète, la respiration presque retenue.

    « Tu sais ... »

    Ginger le regardait, attendant, effrayée, perdue devant ses sentiments gravés sur son visage, qu'elle n'arrivait pas à définir. Compassion ? Tristesse ? Duperie ?

    « ... te voir t'entre-mêler dans tes mensonges … »

    Son coeur rata un battement, la peur se peignit sur son visage...alors qu'il arrivait en face d'elle, se stoppant tranquillement et marquant un temps dans sa phrase comme pour mieux jouer avec les nerfs de la danseuse. Elle attendit, l'angoisse coulant dans ses veines.

    « Disons que j'ai vu mieux comme hypocrite. »

    Ses joues prirent feu, la honte la submergea, Ginger baissa aussitôt la tête, un voile de larme devant ses yeux. Elle avait envie de partir mais son corps refusait de lui obéir. Elle se sentait tellement cruche, comme Ember devait la trouver pathétique et comme il devait bien s'amuser à la torturer ainsi. N'était-ce pas ce que tu voulais Ginger ?

    « Ginger. »

    Elle ne répondit pas, les larmes menaçant de rouler sur son visage...soudain Ember passa ses bras autour de son cou, la serrant contre lui. Pour le coup Ginger crut faire un arrêt cardiaque. Comment ? Quoi ? Pardon ? Ember la serrait contre lui ?! Elle était morte ? Elle était au Paradis ou quoi ?! Ce n'était pas possible qu'elle se retrouve le nez dans le cou d'Ember, le souffle du garçon chatouillant sa peau ? Non elle ne rêvait pas...alors Ember n'était pas un être sans coeur songea Ginger en se détendant un peu. Elle pouvait sentir son odeur et étrangement elle aimait bien cette odeur masculine qui la rassurait. Fragile petite Ginger qui se laissait prendre dans les filets d'Ember. Ses lèvres vinrent effleurer son oreille, lui chuchotant doucement :

    « Pourquoi tu te fais tant de mal ?... »

    Les larmes coulèrent sans prévenir, elle pleura sans s'en rendre compte. Son visage niché dans le cou d'Ember, son coeur chamboulé par ses paroles si gentilles pour elle, les larmes roulant sur son visage. Tremblante, Ginger agrippa le pull d'Ember, comme une noyée s'accroche à sa bouée. Pourquoi ? Cette question lui rappelait celle de Pure, lorsque son amie lui avait demandé pourquoi elle dansait. Elle avait alors ressenti le besoin de lui parler de son vide existentiel et Ginger se souvenait du soulagement qu'elle avait ressenti lorsque Pure lui avait témoigné son amitié. Et maintenant, elle était toujours aussi perdue et voilà qu'Ember faisait preuve de gentillesse et voilà qu'elle croyait naïvement qu'elle pouvait lui faire confiance.
    Tellement fragile, tellement innocente, tellement dupe.

    «...Je...je...je n'arrive pas...à...m'aimer...Je n'arrive pas à me sauver...je suis perdue... »

    Sa voix s'enroua alors que ses mains s'agrippaient un peu plus fort au pull d'Ember. Instinctivement elle se serra un peu plus contre lui.

    « Je...ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de me faire autant de mal...peut être parce que je me hais et que j'ai la sensation que personne ne tient à moi. »

    Elle s'arrêta de parler, les larmes continuant de couler, son coeur ouvert à celui qui allait pouvoir la manipuler et la tromper. Ginger ne se rendait pas compte qu'elle venait de se confesser au Diable en croyant qu'il était une personne digne de confiance.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyDim 16 Oct - 18:24

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Si son visage niché dans son cou ne lui provoquait aucune réaction, comme des frissons, par exemple, la légère substance liquide tiède qui était tombée par coups sur sa peau découverte par son col en V lui en provoqua. Il comprit bien vite que c'était en fait ses larmes. Il n'avait à vrai dire aucune compassion pour elle, comme on pouvait s'y attendre. Néanmoins, entourer un corps si maigre et fébrile était quelque chose de spécial et inhabituel. Il en vint à se demander s'il était vraiment possible d'être aussi fin et fragile comme elle l'était ; mais visiblement, oui, il n'y avait aucune doute. Et puis, quelque chose qu'il reconnut comme les doigts de la demoiselle vint agripper son pull, ce qui le fit la regarder ; du moins, ce qu'il en voyait, c'est à dire ses cheveux. Son expression ne contenait ni sourire, ni tristesse ; il était tout à fait indifférent. Il sentait, par ces gestes affectifs et désespérés, qu'elle s'abandonnait à lui ; mais pas nécessairement parce qu'elle lui faisait confiance, pas du tout même. Certes, elle doutait sûrement maintenant sur le fait qu'Ember était un sans-coeur ou autre chose du genre, mais elle n'avait sûrement pas totale confiance en lui – il fallait être con pour ça. (koukou Shadow /PAN) En fait, c'était sûrement parce qu'elle n'en pouvait plus du tout, qu'elle était tellement désespérée que … un peu d'affection, même venant du Diable, quand on est au bord du gouffre … Humainement, on ne peut pas résister.

« ...Je...je...je n'arrive pas...à...m'aimer...Je n'arrive pas à me sauver...je suis perdue... » A s'aimer. A se sauver. La société faisait tant de victimes, comme Ginger. Pourquoi penser qu'il fallait être comme ça plutôt que comme on est à la base ? C'est la société, qui donne cette image là. Et certains allaient jusqu'à se détruire pour … pour rien. C'était un véritable mal du siècle. Certains, rares, passaient au-dessus. Mais d'autres tombaient dedans, et d'autres encore, pire, mourraient presque de ça. Ginger était presque morte.

Il la sentit encore un peu plus collée contre lui, et ne fit rien, si ce n'est que sa main venait caresser machinalement ses cheveux, tandis qu'elle était encore un peu secouée de spasmes, extériorisation de sa tristesse extrême. « Je...ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de me faire autant de mal...peut être parce que je me hais et que j'ai la sensation que personne ne tient à moi. » La danse, ce n'était qu'un aspect superficiel de son désespoir. C'est par là qu'elle extériorisait ; néanmoins, c'est par cette passion-même qu'elle arrivait à se détruire. Elle l'utilisait pour s'anéantir. Pour trouver une raison de se s'abattre toute seule. Même si elle aimait véritablement ce sport. Elle n'était pas ce qu'elle était à cause de la danse.

Et ses larmes comblaient le silence qu'elle avait laissé. Le Diable, dans tous les contes, légendes et histoires qui soient, avait toujours eu quelque chose de tentant, de rassurant. Il rassurait, et promettait des choses meilleures aux humains. Et ces choses, ces promesses, en effet, étaient toujours tenues. Jusqu'à ce que l'humain ne paye sa faiblesse pour lui avoir succombé. C'était toujours ainsi. Et il n'était pas, mais alors, pas du tout étonnant d'associer ce même Diable à Ember. D'autant plus que le Diable se montrait toujours séduisant et tentant. N'était-ce pas une comparaison parfaite ? « Et bien, moi, je n'apprécie pas te voir comme ça. J'ai peut-être l'air d'un salaud, mais ce n'est pas comme si je n'étais pas humain, comme toi. » Oui ça on le savait, qu'Ember était humain. Par contre, niveau cœur et tout ça, on se demandait s'il l'était vraiment. Néanmoins rappelons que son but premier n'est pas de juste « faire souffrir les gens » ce n'est pas un gros sadique comme ça, pour le plaisir, en vrai psychopathe. C'est bien plus compliqué, et profond que ça. « Et … Je ne veux pas que fasses n'importe quoi. Tu vois, les pilules que je voulais te vendre, là ? C'est en fait destiné aux anorexiques, pour les faire prendre un peu de poids peu à peu. » Il mettait ça en avant comme une preuve qu'il ne lui voulait plus de mal, au contraire. Et ça devrait marcher, c'était une preuve indéniable. Il fallait être aussi tordu qu'Ember d'esprit pour savoir ce qu'il avait vraiment voulu faire avec ces pilules pour anorexiques.

Au final, il se sépare un peu d'elle, histoire de voir son visage, afin de le prendre entre ses deux mains et de le regarder. Puis il esquisse un sourire, pas en coin cette fois, mais un de ces sourires qu'on pourrait qualifier de « sincère ». Il était tout sauf sincère et compatissant, évidemment. Mais le Diable savait se déguiser et jouer le jeu, évidemment. Il s'approche et vient embrasser son front, avant de la regarder, toujours un peu souriant. « Tu vois, que quelqu'un tient à toi ? ... » La chute n'en serait que plus dure.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyVen 21 Oct - 22:57

Perdue, noyée dans son chagrin, la poitrine soulevée d'un chagrin trop longtemps contenu...elle n'était que fragilité. Elle n'était que vulnérabilité. Enfermée dans une prison qu'elle avait érigé de ses propres mains. Prisonnière à cause de son obsession dévorante pour la danse, par son refus de vivre, par son caractère asocial, par son anorexie, par ses envies de suicide, par sa duperie. Ginger, victime de ses passions, victime de sa propre déchéance et qui croyait trouver en Ember une source de salut. Même si un soupçon d'elle-même l'amenait encore à douter de l'honnêteté du garçon, elle ne pouvait s'empêcher de s'accrocher avec plus de force à son pull, de nicher un peu plus son nez dans son cou, de laisser son coeur battre plus fort et croire à des chimères.

Pauvre Ginger. Douce adolescente qui cherchait à se faire souffrir, qui s'offrait en victime consentante, et même avec une certaine addiction, à l'esprit tortueux et malsain d'Ember. Mais au fond ils se ressemblaient : elle était elle aussi tortueuse. Petite victime qui cherchait la souffrance dans les mains de son bourreau, la paix dans un regard qu'elle croyait humain et la survie en tentant de fuir celui vers lequel elle revenait toujours. On ne fait pas victime plus attirante pour le Diable, pauvre petite souris qui se révélait être si divertissante entre les pattes d'un chat sournois, au pelage noir comme son coeur. Ginger, tu souffres d'être perdue, de ne pas avoir de repères et tu recherches la souffrance, tu recherches la désillusion, le mensonge, la duperie. Tu es une victime mais tu l'es aussi par vocation.

Ginger se laissait aller contre le corps d'Ember, laissant les larmes roulaient sur ses joues, les sanglots sortirent de ses lèvres, ses doigts s'accrochaient avec plus de désespoir au pull du garçon. Elle se laissait bercer par la douceur des doigts qui caressaient sa chevelure. Elle croyait sentir une forme de tendresse alors que ce n'était que froideur. Il suffisait d'un semblant d'affection pour croire qu'Ember était plein de gentillesse envers elle. Pauvre fille, si perdue, si dévastée...si facile à avoir.

« Et bien, moi, je n'apprécie pas te voir comme ça. J'ai peut-être l'air d'un salaud, mais ce n'est pas comme si je n'étais pas humain, comme toi. »

Les larmes cessèrent de couler durant un instant. Surprise d'entendre de telles paroles dans la bouche de la personne qu'elle craignait le plus en dehors de ses tourmentateurs. Oui elle savait qu'Ember était un salaud, c'était même la définition fondamentale à connaître pour le présenter mais en cet instant elle n'était plus sur de rien. Il semblait si gentil, si attentionné avec elle. Un semblant de tendresse et voilà Ginger qui commençait à croire qu'Ember était doté d'un coeur.

« Et … Je ne veux pas que fasses n'importe quoi. Tu vois, les pilules que je voulais te vendre, là ? C'est en fait destiné aux anorexiques, pour les faire prendre un peu de poids peu à peu. »

Un petit hoquet de surprise s'échappa des lèvres de la jeune fille. Voilà que maintenant elle apprenait qu'Ember avait voulu lui donner les pilules par inquiétude pour elle. Cette attention fit battre son coeur, un semblant de vie circula de nouveau dans ses veines en croyant naïvement qu'Ember s'inquiétait de son sort et tenait à elle. Bien sur qu'il tient à toi Ginger : tu es une victime si intéressante pour lui. Ember se sépara un peu d'elle, la regardant. Ginger plongea son regard dans le sien, un regard plein d'espoir, hésitant et vulnérable. Soudain elle sentit les mains d'Ember prendre son visage, elle sursauta légèrement, étonnée devant un geste si doux. Ses mains étaient chaudes, réchauffant doucement ses joues encore mouillées par ses larmes. Puis le Diable esquissa un sourire rempli de sincérité pour Ginger. La victime se laissait prendre au jeu du Diable. Le mensonge était vérité pour Ginger en cet instant. Il s'approcha pour embrasser son front. Un simple baiser qui brûla sa peau et la fit frissonner. Tant d'émotions, tant de troubles, tant de frissons pour un salaud dans son genre ? Le coeur de Ginger était en effet bien facile à duper en cet instant. Et elle ne se rendait pas compte que ce simple baiser sur son front était la signature de son pacte avec le Diable. Il la regarda de nouveau en souriant. Hésitante, Ginger répondit à ce geste qu'elle croyait affectif par un sourire timide et reconnaissant.

« Tu vois, que quelqu'un tient à toi ? ... »

Pouvait-il se douter de la joie qui lui causait en cet instant. De l'illusion dont il était à l'origine. Elle se croyait sauver en cet instant, elle croyait qu'il tenait à elle, qu'il n'était pas si mauvais malgré ses actions quelques fois malsaines, elle croyait qu'elle comptait pour lui. Elle ne faisait que croire sans se douter de la manipulation dont elle était victime. Ginger, une main toujours accrochée au pull d'Ember, posa sa main sur le bras du garçon, son regard croisant le sien, un sourire timide alors que quelques larmes roulaient encore sur ses joues. Elle renifla un peu, comme une enfant après un gros chagrin. Elle hocha la tête, pour montrer à Ember qu'il avait raison : quelqu'un tenait à elle. Mais dans quel but ? Il valait mieux que tu ne la sache pas de suite ma petite Ginger.

« Merci Ember...Je...Je ne savais pas que tu...étais gentil...Merci»

Gentil...Ginger il suffit de quelques mots affectueux et tu crois que le monde est bon. Prend garde à la désillusion, prend garde à la chute mon enfant. Elle baissa un peu la tête, se mordant les lèvres, en proie à la réflexion. Tout dans son attitude rappelait celle d'un enfant fragile qui hésitait à dire quelque chose de délicat à voix haute. Au bout de quelques secondes elle releva la tête et le regarda suppliante et hésitante...fragile petite chose si facilement en proie à ses émotions.

« Tu crois que je peux les prendre...? Les pilules...si je les prends...ça m'aidera ? »

Ginger, tu as vendu ton âme au Diable...tu le regretteras même si pour l'instant tu crois voir en lui un sauveur, il n'est que ton tortionnaire.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyLun 24 Oct - 20:24

La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger 111024093317946643
(oké j'ai pas relu et c'est pourri, et je sors ; EN PLUS on dirait c'est tout petit mais même pas j'ai fais 1000 et quelques mots d'abord D8)

Il sentait, à cet instant, qu'il la contrôlait comme jamais on ne pouvait contrôler quelqu'un. Il sentait qu'il pouvait presque lui faire faire ce qu'il voulait avec un peu de ruse. Il sentait tout le pouvoir qu'il exerçait sur elle de façon étonnante, et se demanda un instant ce dont il pourrait en tirer de plus. Certes, lui faire comprendre. Lui mettre la possibilité du suicide en face, et lui faire comprendre qu'elle ne pourrait jamais le faire. Elle s'en rendrait compte. Parce que, malgré sa haine, malgré les malheurs qui l'accablaient, il savait qu'au fond, elle voulait encore vivre. Au fond, un mince espoir restait pour elle. Peut-être avait-il contribué à lui redonner ? Et c'était donc pour ça que, s'il la lâchait violemment en lui montrant qu'elle s'était faite dupée du début à la fin … là, ce mince voile d'espoir se dissiperait, et elle serait sûrement à bout. Mais non ; Ember pensait, sans en être sûr, que la rage qui allait émaner d'elle l'aiderait à surmonter et à devenir plus forte. Alors Ember faisait-il ça dans le but de l'aider, vraiment ? … Pas réellement. Il voulait tout simplement voir de quelle façon elle allait surmonter tout ça. Être encore plus affaiblie, ou se relever après l'avoir chargée de haine ? Dans les deux cas, ce n'était évidemment pas la meilleure façon de la faire sortir de tout ça. Emplir quelqu'un de haine, faire en sorte que quelqu'un vive avec comme soutien la haine … c'était quelque chose de très mauvais en soi ; et ça faisait naître de très mauvaises personnes. Mais le spectacle n'en serait que meilleur ; un suicide désespéré et tragique ou une furie envahie d'une aversion profonde et violente envers le monde et les gens ? Ca promettait de faire le divertissement pendant quelques temps, en tout cas. Il allait la nourrir, la rassasier d'espoir, d'espoir de renouveau et bonheur, avant de la faire chuter, dégringoler, afin qu'elle se fracasse dans un cri de d'accablement et de détresse, ayant vu ses aspirations pulvérisées en quelques mots par celui qui les lui avait donné.

Et il lui souriait, sourire toujours aussi hypocrite mais que l'on voyait évidemment sincère sur le visage d'Ember ; que le démon paraissait doux lorsqu'il amadouait. Et que le sourire de l'amadouée paraissait bon à cet instant, quand le démon pensait aux larmes de rage qui allaient prochainement le couvrir. « Merci Ember...Je...Je ne savais pas que tu...étais gentil...Merci » avait-elle soufflé de façon tout à fait innocente. Là, son sourire ne put s'empêcher de se courber un peu, en coin donc. Néanmoins, il restait dans son rôle à fond. Et puis, il la vit baisser la tête, inquiète, lui semblait-il. Il attendit un peu, jusqu'à ce qu'elle la relève, prenant une mine intriguée par ce qu'elle allait dire ; comme s'il s'en souciait, qu'il était intéressé. « Tu crois que je peux les prendre...? Les pilules...si je les prends...ça m'aidera ? » L'aider, l'aider … dans quel sens ? D'une certaine façon, oui, puisque ces pilules étaient faites pour les personnes anorexiques. Mais il était évident que, si elles étaient à présent interdites sur le marché, c'était pour des raisons d'effets secondaires liées à une dépendance considérable. Alors bon … mais au moins, ça marchait :'D.

Ses fines mains aux longs doigts que l'on pourrait presque caractériser de féminins détenaient toujours son visage, alors que son pouce vient d'un mouvement essuyer une larme sur sa joue gauche. Il était facile de deviner les petites attentions et les petits gestes qui pouvaient arrêter le cœur d'une fille un court instant ; du moins la plupart. Ces toutes petites attentions, ces petites caresses tendres et aimables, comme le baiser sur le front, les mains sur le visage … tout ceci ne faisait qu'aider un peu plus à amadouer et adoucir la personne. Surtout lorsque l'on avait des doigts aussi fins que ceux d'Ember … c'en était presque magique, la façon dont c'était rapide et efficace. Le regard appuyant les paroles mensongères, les gestes les renforçant ; voilà, entre autre, comment on pouvait manipuler une personne.

« Je ne vais pas t'obliger. C'est comme tu veux. » Sa main droite vient déplacer un de ses cheveux derrière son oreille, effleurant sa joue tout en revenant. « Allons, ne pleure plus. » Petit sourire compatissant encore une fois, afin d'appuyer ses mots et de lui redonner, en même temps, le sourire. Les gens qui connaissaient bien Ember auraient vu à des kilomètres la manipulation. Mais Ember avait usé des émotions, avait fait semblant de s'ouvrir à Ginger en lui montrant sa vraie et bonne personnalité ; avec un jeu d'acteur pareil, comment ne pas être trompé ? D'autant plus que Ginger, de par sa gentillesse, était quelqu'un de plutôt naïf malgré elle. Bon, bien-sûr, il y avait pire qu'elle dans cet orphelinat niveau naïveté. Ca ne changeait pas qu'elle l'était aussi. « Je serais là pour toi, maintenant. » Et il tenait toujours son visage. Il la regardait toujours, dans les yeux, accentuant ainsi sa sincérité ; ou plutôt, la sincérité qu'il mimait. Oui, il serait là. Toujours. Toujours, dans son ombre, comme un fardeau, la faisant sombrer petit à petit sans qu'elle ne s'en rende compte. Il ne tenait qu'à elle de se surpasser et de se relever, seule, au moment où elle chuterait. Il ne tenait qu'à elle de surmonter tout ça. Encore une fois … c'était la chute définitive ou le renouveau, le début d'un autre combat. Si elle se relevait … Ginger ne serait plus jamais la même, c'était certain. Mais quoi de mieux de voir quelqu'un emplit de haine et de désir de vengeance ? De revanche sur Ember, peut-être, et puis, sur la vie en général. Alors, d'un côté, si ça devait arriver, il l'aura sauvée. De l'autre … Elle aura changé. En mal. Mais que ce soit une « Light Ginger » ou une « Dark Ginger », il n'avait réellement rien à craindre d'elle. Il attendrait, patiemment, observerait. En attendant … il la mijotait.

« Ginger … Qu'est-ce que tu dirais si … Si je t'aimais ? » Hypocrite sadique manipulateur salaud allô j'écoute ? 8D
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyMar 25 Oct - 16:01

    La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger Tumblr_lkbry7HotX1qeygoto1_500_large
    (Reviens ! Moi j'adore ta réponse, au cas où tu serais pas au courant. Et moi aussi je mets des images tien ! Bon j'espère que ça te convient...la fin est baclée sorry.)

    Aveuglée par sa tristesse, par son mal être, par sa souffrance...elle ne voyait même pas la fourberie d'Ember, elle ne voyait pas qu'il était tout sauf son ami, tout sauf un amour possible. Ginger ne voyait pas qu'il était son tortionnaire, son bourreau, le Juda qui la trahirait après lui avoir fait miroiter une passion mensongère, après l'avoir manipulée sans scrupule. Elle ne se rendait pas compte que ce n'était pas auprès de lui qu'elle devait chercher du secours mais auprès des orphelins qui avaient toujours étaient là pour elle, qui étaient devenus ses amis, qui l'aimaient, l'admiraient et l'appréciaient...mais Ginger était tellement aveuglée, tellement attirée par l'aura d'Ember qu'elle ne se rendait pas compte de son erreur. Elle cherchait de l'espoir dans les bras de la mauvaise personne, elle cherchait de la tendresse dans le venin que distillait ce serpent à travers ses belles paroles. Obnubilée par cette envie de se faire du mal, de se faire souffrir, par sa haine envers elle-même et pourtant recherchant encore une raison de vivre, de se battre, d'exister...Perdue ma petite Ginger, tu t'adresses à la mauvaise personne. Mais à quoi bon t'en vouloir ? Tu as toujours vécu dans le monde de la danse, dans cette bulle où tu ne communiquais que par la danse, où tu avais peur des autres. Tu as toujours voulu être comme eux, vivre mais tu n'as jamais su comment t'y prendre. Trop enfermée dans ton univers, sur toi-même et ta haine, alors que malgré ta fragilité, tu commences à t'ouvrir au monde, tu restes prisonnière de ta haine, de ton ignorance sur les relations humaines : tu es l'agneau innocent. La proie qui ne mesure pas le danger. Tu ne te rends pas encore compte du chemin que tu te prépares à emprunter. Tu ne te rends pas compte que tu n'es que le cobaye de l'esprit tordu d'Ember. Toi qui n'as jamais aimé, toi qui a besoin d'amour, tu crois qu'il t'apprécie...qu'il t'aime et tu crois l'aimer...alors que tu ne fais qu'entrer dans un jeu macabre qui te volera ton innocence et fera naître dans ton coeur des sentiments bien plus noirs que ceux que tu nourris pour l'instant en ton sein.

    Et Ember lui souriait, de ce sourire hypocrite qu'elle croyait sincère, de cet air qui se voulait intrigué pour sa personne alors qu'il n'était que mensonge. Ginger n'était qu'une petite souris de laboratoire avec laquelle le scientifique Ember faisait des expériences, elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle était pour lui. Trop aveugle, refusant de voir l'évidence. Les doigts d'Ember emprisonnait son visage, elle sentait son pouce essuyer une de ses larmes, elle sentait la chaleur de ses mains. Des petites attentions calculées qui se voulaient tendres et qui faisait battre le coeur de Ginger. Ce coeur qui s'éveillait enfin a d'autres sentiments que la danse, la perfection? Ce coeur qui commençait à battre pour une personne et non pour un sport. Ce coeur qui s'éveillait à...l'amour ? Amoureuse du Diable.

    « Je ne vais pas t'obliger. C'est comme tu veux. »

    Il déplaça un de ses cheveux derrière son oreille, effleurant sa joue, la faisant frissonner d'un plaisir nouveau, d'un plaisir jusqu'alors inconnu. Ginger aimait mais c'était à la mauvaise personne qu'elle allait offrir son coeur.

    « Allons, ne pleure plus. »

    Ginger répondit à son sourire, un petit sourire hésitant alors qu'elle essuyait les quelques larmes qui roulaient encore sur ses joues, effleurant au passage les doigts fins du jeune homme. Et elle ne voyait toujours pas son manège, elle ne voyait pas la manipulation. on avait raison lorsqu'on disait que l'amour rendait aveugle, même si pour l'instant l'amour n'était cas l'état d'ébauche et d'un désir naissant pour Ginger.

    « Je serais là pour toi, maintenant. »

    Et Gabrielle le croyait, candide enfant qui sentait son coeur battre à ses mots, au son de sa voix, qui n'éprouvait plus d'inquiétude en sa présence...juste de l'espoir, un semblant de bonheur et un début d'amour. Elle ne mesurait pas le danger du chemin sur lequel elle s'aventurait, elle ne mesurait pas la chute qui allait suivre. Ginger est-ce que tu t'en relèveras ? Si oui comment ? Et à quel prix ? Peut être que ça te permettra enfin d'ouvrir les yeux, de savoir différencier les faux amis des vrais. Peut être que tu seras à jamais désabusée par la vie. Peut être que tu voudras en finir avec la vie ou tu vivras que dans la haine de toi et des autres. Dans tous les cas ; le cygne blanc, que tu es, aura eu sa blancheur souillée par Ember.
    Mais pour l'instant, elle croyait en Ember. Elle croyait qu'il était gentil, plein d'attention envers elle. Ginger était toujours là, les mains sur le pull du garçon, leur corps proche, les mains du shape sur ses joues, son souffle réchauffant son visage. Elle était prisonnière de la comédie qu'il lui jouait et qu'elle croyait vérité.

    « Ginger … Qu'est-ce que tu dirais si … Si je t'aimais ? »

    Un silence alors que sa respiration s'accélère. Alors que son coeur bât la chamade. Qu'est-ce qu'elle lui dirait ? Elle ne savait pas. Tout semblait tellement nouveau pour elle. Il n'y a pas si longtemps c'était la danse qu'elle aimait, c'était à cet art qu'elle avait consacré sa vie. Aimer ? Etre aimé ? Elle était une ignorante dans ce domaine. Il y avait pourtant eu des étreintes fugaces, des échanges de baiser, des mots échangés avec les rares petits copains qu'on pouvait compter sur les phalanges d'un doigt (et du pouce en l'occurrence/pan). Mais ce n'était jamais allé plus loin, ça n'avait jamais duré longtemps. Car il y avait toujours la danse et cette absence de sentiment, d'amour envers ces garçons. Et maintenant ? Maintenant, elle ressentait quelque chose. Comme un pétillement dans son corps, comme une envie d'aller plus loin avec Ember, comme une envie de poser ses lèvres sur les siennes.

    Ginger rougit, baissant un peu la tête, se mordant la lèvre inférieure. Elle hésitait, elle ne savait que dire. Tout ça semblait incroyable. Il y avait encore quelques instants, elle pleurait à cause de sa cheville et demandait avec honte à Ember des cachets. il y avait encore quelques instants, elle ne ressentait rien pour Ember, à part de la fascination et de la peur. Elle releva la tête, inspira et lui répondit enfin :

    « Je te dirais...que...tu me rends pas insensible...que j'éprouve aussi...des sentiments pour toi. »

    Allo Houston ? On a un problème. En une phrase Ginger venait de signer un contrat pour une magnifique et vicieuse descente en Enfer.

    EDIT: modification devant une fin horrible et incohérente...pardon.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyVen 4 Nov - 22:43

La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger 111104105023427718
(jé souis désolée de faire la victime mais je suis vraiment pas inspirée dans mes rps en ce moment donc pardonne la nullité et la euh ... courtidé 8D /sort)

Gabrielle. Quel si joli nom aux doux tons angéliques. Et qu'est-ce que ça lui seyait bien. Quoi qu'un peu déchue comme ange, au vu de son état. Tentée par le démon en même temps. Les deux extrêmes antipodes. Bien-sûr, c'était cliché et imagé. Et si l'on filait cette métaphore un peu plus, le raisonnement d'Ember, de façon générale, serait exact. En effet, dans le terme biblique, un démon est en fait un ange déchu. Alors, Gabrielle, ange déchue finirait en véritable démon. Et si Ember pensait qu'emplie de rage, elle serait une personne d'autant plus horrible qu'aujourd'hui, alors le raisonnement cliché était correct. Mais n'appliquons pas cela dans tous les sens, évitons d'aller trop loin ; il serait improbable de supposer, qu'auparavant, on pouvait comparer Ember à l'ange qu'était, jusqu'à maintenant, Gabrielle.

Et les mots étaient sortis, tel du venin, de sa bouche. Des mots si bien dits et si bien accompagnés de toutes sortes d'attentions superficielles qu'il était presque impossible pour une fille comme la petite brune de rester impassible. Et, en effet, malgré son manque de réaction, son expression un peu déstabilisée d'une certaine façon lui disait qu'elle n'était pas restée insensible à son petit manège. Un pétillement dans ses yeux, peut-être. Quelque chose comme ça, d'un peu enfantin quelque part, d'un peu trop heureux. De l'espoir, aussi. De belles choses naissantes en soi. De nouvelles et jeunes choses, des émotions inédites et intenses, qui allaient vite et violemment s'évanouir dans un bout de temps. Mais regardons-les d'abord naître. Regardons-la d'abord revivre un peu.

L'hésitation, la gêne. C'est ce qui se lisait sur sa figure lorsqu'elle l'abaissa, ses dents venant morfondre sa lèvre, son regard n'osant plus croiser le sien. Ses joues, encore humides, étaient légèrement rosies par les émotions soudaines qui s'emparaient d'elle. « Je te dirais...que...tu me rends pas insensible...que j'éprouve aussi...des sentiments pour toi. » Sa mine faussement inquiète s'apaisa dans un sourire, et, les mains toujours déposées sur son visage, il s'approcha un peu, regardant ses lèvres, mais s'arrêtant à la limite de celles-ci, ayant comme feint un baiser, jouant le romantique indécis. Puis, il la relâchait, faux espoir donné, ses mains glissant sur ses épaules, ses bras, puis atteignant ses doigts avec lesquels il entrecroisa les siens. « Je ne veux pas paraître trop entreprenant pour le moment, se justifia-t-il avec un petit sourire. » Dans le genre 'je pense à toi ça se trouve tu ne veux pas que je t'embrasse' alors qu'en vrai j'en ai rien à foutre … Oui bon hein on a comprit qu'Ember est un gros salopard hypocrite, non ? Et puis pour manipuler quelqu'un il était prêt à utiliser n'importe quoi. Bon, si c'était obligatoire, son corps, mais s'il pouvait éviter de le salir … il évitait :'D.

Non mais franchement, pourquoi aussi facile ? Patience, patience Ember, tu seras récompensé des conséquences plus tard, il faut d'abord laisser mijoter en feignant une retenue romantique et un amour superficiel et hypocrite. Mais d'abord, tu viens ressortir le petit flacon de ta poche. Par contre, pour obtenir ce que tu veux, il va falloir faire une concession là. Genre … Celle-ci. « Je ne te le fais pas payer. Tiens. Vraiment, prend-les. Je veux que tu guérisses, tu sais ... dit-il en appuyant son regard. » Oui c'est ça oui.

Au final, il se détacha complètement d'elle, léger soupir s'échappant de ses lèvres lorsque son portable vibre dans sa poche. Quel dommage, il allait devoir y aller et se séparer de celle qui, soi-disant, partageait ses sentiments. Bref, il extirpa l'appareil, jetant un œil au message, avant de lever les yeux vers elle. « Je dois y aller. A plus tard, je suppose ? » Petit sourire en coin, il n'attend même pas qu'elle réagisse et la contourne, les yeux rivés sur l'appareil, avant de venir emprunter de façon agile le petit escalier de bois fragile et un peu inquiétant et de descendre. Elle devait bien être déçue ; pas de baiser, au revoir minable, mais bon il faisait passer ça pour du respect envers elle alors tout irait bien et elle n'en serait que plus gaga de savoir qu'Ember pouvait « aimer », « l'aimer » et « éprouver du respect pour celle qu'il aime ». Bien-sûr tout cela n'était que superficiel, néanmoins ...Il avait assez bien joué le jeu pour qu'elle se fixe sur cette idée. Il avait disposé plein de petits éléments dans ses paroles et gestes afin que ce soient ces idées qui demeurent dans son esprit, et rien d'autre. Pas même le fort doute.
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Sujet: Re: La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger La souffrance des autres est l'orgasme des salauds — Ginger EmptyDim 20 Nov - 20:04


Gabrielle, fragile jeune fille, naïve demoiselle. Aveuglée par un homme qui se voulait amoureux de toi. Voilà que son coeur s'éveillait à l'amour. Oui elle croyait l'aimer. Ou plutôt elle était fascinée par lui, le Diable la tentait et la fascinait...et cette fascination l'amenait à ressentir d'autres sentiments. Un poison. Ember était un poison pour Gabrielle. Ses belles paroles, ses gestes feints, ses mensonges...oh elle croyait à tout. Elle voyait en Ember un médicament...oui il pouvait être considéré comme un médicament car il te redonnait un peu d'espoir ma petite Ginger...mais tu sembles avoir oublier le second sens de "médicament". Et ce second sens...c'est "poison". Oui tu sembles oublier qu'Ember est un être vicieux et manipulateur. Un menteur qui va bercer ton coeur de belles paroles, qui va te contrôler grâce aux sentiments que tu ressens pour lui, il t'empoisonneras, te détruiras encore plus. Petite Gabrielle, prends garde à l'illusionniste Ember. Prend garde à ses tours de passe-passe...prends garde tu risques d'être vite désillusionnée. Mais pour l'instant tu te laisses bercer de douces illusions, tu te laisses bercer de doux rêves.

I wanna use you and abuse you.
I wanna know what's inside you.

Un sourire chassa l'expression inquiète qui avait habité son visage, ne faisant que renforcer la certitude de la jeune fille sur la soi-disant sincérité d'Ember. Il s'approcha un peu, elle sentait son souffle caresser ses lèvres, les yeux à demi-fermés, elle attendit un peu inquiète...mais Ember ne l'embrassa pas, il s'arrêta à la limite de celles-ci. Un baiser feint...un baiser feint qui suffit à retourner le coeur de Ginger. Oh ce n'était plus ton âme qu'il t'avait volé Ginger, cette fois c'était ton coeur. Ce simple jeu de romantique indécis, qui se veut attentionné envers ta petite personne, avait suffi à te rendre plus addicte à lui...tes sentiments prenaient plus d'ampleur. Tes yeux ne voyaient pas la supercherie. Tu sentais ses mains glissaient sur tes épaules, tes bras jusqu'à se lier aux tiennes. Et tu frissonnais discrètement, d'un plaisir encore inconnu. Tu aimais sa façon d'agir, tu étais même contente qu'il se comporte ainsi...parce que tu avais l'impression qu'il était tendre et qu'il prenait soin de toi. Naïve enfant, trop pure, trop innocente.

« Je ne veux pas paraître trop entreprenant pour le moment. »

Ginger le regarda, un petit sourire rassuré sur les lèvres, serrant un peu plus ses mains contre les siennes. Elle se sentait en sécurité, elle le croyait pleins de bonnes intentions, elle le croyait sincère; Mon Dieu Ginger qu'arrivera t'il lorsque tu connaîtras la vérité ? Réussiras tu à t'en relever ? Tu n'es qu'une fille naïve, tellement fragile, tellement en manque d'amour. Tu crois voir de la tendresse et de l'amour dans les actions d'Ember, tu crois que ce loup à visage humain est un être qui te veux du bien...alors qu'il n'attend qu'une chose : manger le petit agneau que tu es après s'être amusé à tes dépends. Ginger la chute risque d'être dure, la vérité risque de te blesser. Lorsque l'illusion prendra fin...comment réagiras-tu ? Ember sortit de nouveau le petit flacon de sa poche, Ginger le regarda intriguée.

« Je ne te le fais pas payer. Tiens. Vraiment, prend-les. Je veux que tu guérisses, tu sais ... »

Ginger regarda le flacon dans sa main, méditant sur les paroles d'Ember. Il ne lui faisait pas payer cela la surprenait un peu et en même temps cela ne faisait que renforcer l'idée et la preuve selon laquelle Ember était gentil et tenait à elle. Oui si elle avait encore des doutes sur son honnêteté, ils venaient de disparaître.

« D'accord, je vais les prendre. »

Ginger prit le flacon alors qu'Ember se détachait complètement d'elle. Un soupir s'échappa de ses lèvres, intriguant Gabrielle. Elle comprit le sens de ce soupir lorsque le dealer sortit de sa poche son téléphone, regardant le message qu'il venait de recevoir. Il allait donc partir, à cette idée Ginger se sentit triste...elle avait envie qu'il reste, tout cela la bouleversait un peu. C'était tout nouveau pour elle et elle ressentait le besoin qu'il reste avec elle. Gabrielle...tu commences déjà à ne plus pouvoir te passer de la présence de Lucifer. Oh ce n'est qu'une ébauche mais le poison commence à faire effet dans ton coeur. Ember releva les yeux vers Ginger.

Je dois y aller. A plus tard, je suppose ? »

La jeune danseuse se contenta simplement d'hocher la tête, bien trop hébétée par la situation. Ember se fit même pas attention à sa réaction, à sa réponse, il l'avait déjà contournée. Il descendait déjà l'escalier. Son pas résonnant encore dans les oreilles de Ginger même après qu'il fut totalement parti, l'image de son sourire en coin imprimé encore sur ses yeux même si ils étaient fermés. Même si elle avait enfoui on visage contre ses genoux, même dans sa position foetale...l'image d'Ember flottait encore devant ses yeux, ses paroles résonnaient encore dans sa tête. Elle réfléchissait à tout ce qui s'était passé, elle essayait de faire le vide dans son esprit, de trier toutes les informations. Mais tout la ramenait vers Ember et à chaque fois son coeur battait un peu plus vite. Avec un soupir elle se leva et arpenta la pièce en boitillant. Ses yeux se posèrent sur le flacon. Ginger secoua un peu la petite bouteille, faisant tinter les pilules. Puis elle ouvrit le flacon, prit une pilule et quitta le grenier...un petit sourire éclairant son visage en songeant au garçon qui possédait maintenant son coeur.

I'm gonna use you and abuse you.
I'm gonna know what's inside.


-RP FINI-
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