>> And I don't understand what happened between you and me but You will probably end up with someone half as good as me so I don't care if you want to look in my eyes and say hello You were blind to me, now I'm blind to you, no. The Moment - Safety suit.
Ce jour là, il n'avait plus rien à faire. Il avait trillé toutes ses chausettes, rangé par ordre alphabetique les deux seules livres contenant des photos sugestives de filles sous son lit et même fermé ses rideaux. Son lit avait été par contre laissé tel quel, soit un état post-apocaliptique avec des fringues sortant de tout côté, un paquet de mouchoir sur le côté, et son traversin de Miku Hastune étandu sur le sol. Non, aujourd'hui, il avait carrément fait un effort niveau "rangeation de chambre" comme il aimait à le dire - même si les mots " ranger " et "chambre" ne sortaient quasiment jamais côte à côte dans la même phrase. Et alors qu'il observait son domaine, qu'il passait outre les couettes qui gonchaient le sol depuis au moins une bonne semaine et qu'il poussait son armoire pour enfin acceder à la fenetre, il avait sourit. Genre un sourire de Shiney, soit carrément inquiétant. June, partit depuis il-ne-savait-pas-combien-de-temps, avait par contre totalement oublié de ranger son lit. Genre, la pliure qu'il y avait sur son oreillet, là.
"Tch, faut tout lui faire à c'gamin."
Alors quitant son royaume d'immondice et de truc de mec, il avait refait le chemin inverse, ecrasant un paquet de chips au passage sous une couette. Le delicieux bruit de la chips entre ses orteils le fit frissoner. C'était comme si vous marchiez sur un oeuf, en plus petit, en plus jaune et en plus croustillant. Comme une chips. Et des chips, il y en avait encore enormement dans la chambre, planquées -ou "rangées", Shiney a un vocabulaire bien à lui- sous le tapis, dans l'armoire et même dans le recoin que faisait son lit et le mur. Recoin assez douteux vu que la première fois qu'il avait trouvé cette endroit , il y a de ça presque un an, il avait retrouvé des choses assez explicite sur différentes versions du Kamasutra. Soit. Il avait d'abord jetté au loin le papier...puis l'avait reprit et avair passé sa nuit dessus. Soit, quand la pression de son pied se fit moins importante sur la pauvre patate frite, il releva le pied et se le regarda. C'était à ce moment qu'il lança un:
" Wech putain, c'est qui qui fait trainer d'saloperie pareil dans cet'putain d'piaule?"
Il falait savoir que June n'aimait pas les chips. Frottant alors energiquement sur les draps son pied comptaminé par la poussière de chips, il tappa sur son torse et regarda le plafond, d'un regard evident.
"BAH CA PEUT ETRE QUE MOI! HAHAHA!"
Nous ne commenterons pas cette phrase. Rigolant à sa vanne pendant bien 2 minutes, il se re-décrassa le pied contre les draps et marcha jusqu'au lit de June. Alors que le côté de la chambre de Shiney était totalement rouge, celui de June était totalement bleu. Le garçon prenait une importance capitale au rangement de son côté de la chambre et aucune poussière ne trainait jamais, même sous son lit. Shiney se demandait des fois ce qu'il pouvait bien passer dans la tête du gamin pour vouloir laver le sol, lui étandu avec ses chaussures sur son lit et une main dans son caleçon. Il y avait carrément une différence monumentale entre June et Shiney. Et Shiney le pensait aussi. Enfin, ce qu'il pensait était plus: " T'ain, c'est vraiment qu'un esclave ce jus...heu, ce June. Pas comparable à son altesse Shiney. C'sur". Parce qu'il le pensait vraiment en plus.
Il existait dans ce monde deux genre de personne. Des personnes comme vous et moi, citoyen ordinaire et héros ordinaires de notre vie plutôt banal. Et puis il y avait les autres. Dans le genre de Shiney. Dans le genre à remarquer que aujourd'hui, vous avez une sale gueule et cassez le faite que de toute façon, vous l'avez toujours eu. Dans le genre à faire exprès de vous plonger la tête dans la soupe et de dire d'un air totalement détaché " Ceci était mon jugement divin". Le genre de personne qui ne sent plus du tout dans ses baskets, pire, qui a adopté la "van's attitude" depuis que ses chaussures ont craqué. Le genre de personnage qu'on rencontre qu'une fois en mille an, et encore heureusement.
Alors ce jour là, il avait refait le lit de June: il avait totalement enlever la couette, c'était foutu comme un warrior dessus et avait retiré les draps pour les fouttre en boules par terre, histoire de combler les 5 centimétres d'espace encore vide entre l'armoire et la porte. Puis, après avoir sortit toutes les couettes, salit le lit par ses chaussures totalement sales, il avait haussé les épaules et avait lancé un :
" En fait nan, j'la flemme."
Et était partit de la chambre, laissant la porte ouverte et une chaussette derrière entre le hall et la pièce. Dans son pull vert, il avait foutu ses poches. Ses grosses Docs Martens jauneS aux pieds et son pantalon noir, il poussa un énorme soupire, comme s'il en avait marre que June ne rangea pas assez la chambre. Fouttant une main dans sa chevelure, il regarda à droite et à gauche, personne. Prenant son temps, il avança dans le hall des chambres. Avec un peu de chance, il pourrait fouttre la merde dans la bibliotéque et voir tous les intellos s'affoler alors qu'il cramerait les livres? Il sourit. Puis il entendit le bruit d'une porte qu'on ouvrait. Il ne ralentit pas son pas et passa devant la personne...
Puis il revint en arrière et écarquilla les yeux comme un dératé fini. Sa main descendant vers l'inconnu, il le pointa du doigt alors que sortit de ses lèvres :
" GAETAN ?!"
Dernière édition par Shiney le Ven 14 Oct - 20:54, édité 1 fois
Blake
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Ven 12 Aoû - 21:47
Les gens parlent mal, les gens sont cons
AU MOINS TOUT AUSSI CONS QUE MOI.
C'est bizarre la Wammy's House tu trouves pas ? Ouais bof non, tu t'en fous. Tu t'en fous parce que tu t'es retrouvé avec un colocataire qui kiffe Pokemon et qui en plus ressemble à N. Le bonheur total. T'aurais pas pu rêver mieux en fait. Il aurait fallu qu'Harrison voit ça tiens. Il en serait pas revenu, t'en est sûr ! … Mais, pourquoi tu penses à Harrison en fait ? Ça fait longtemps que t'as déménagé et que tu le vois plus, c'est parce que t'as croisé pas mal de roux et rousses que t'as pensé à lui c'est ça ? L'idée que cet orphelinat soit envahi de roux te fait grimacer. Tout mais pas ça quoi. Quoi que ça te fait des gens à martyriser. S'il ne se liguent pas contre toi en retour.
Regarde y'en a encore un là. Tu grognes, t'éloignant un peu de son chemin comme si c'était un pestiféré et que tu ne voulais pas prendre le risque d'être contaminé, puis tu reviens d'un coup vers sa route pour le bousculer. Tu t'arrêtes, te retournes et le regardes façon wesh vexé qui cherche la bagarre ─ ce que tu es, ne nous voilons pas la face.
« Azi tu veux pas faire attention où tu marches un peu ? »
A vu de nez le pauvre roux est plus jeune que toi, plus petit aussi ─ ce qui te fait justement penser qu'il est moins âgé ─ et il semblerait que tu lui fasses peur. Ça doit être parce que tu imites bien le regard de tueur façon wesh. Tu souris finalement, un sourire en coin à la limite carnassier, et le rouquin a l'air encore moins rassuré que tout à l'heure. Il a l'air prêt à partir en courant. Il doit avoir peur que tu le suives si il le fait. Pauvre petit sous-être.
« Vas-y dégages. Allez, file, casse-toi de ma vue avant que je change d'avis. »
Il hoche précipitamment la tête et part en courant. Tu retiens le rire diabolique qui veut partir de ta bouche. A peine arrivé tu martyrises déjà les roux plus jeunes que toi. V'la la réputation que ça va te faire. Tu t'en fiches. Ça te ressemble. Tu te retournes, tout fier de toi, prêt à partir triomphant vers on ne sait pas où, mais après quelques pas sans regarder où tu vas tu te cognes contre quelque chose. Ou plutôt quelqu'un, c'était pas assez dur pour être quelque chose.
« Hé vas-y la putain tu veux pas regarder où tu vas bouffon ? »
Tu lèves la tête. Ok, il est plus grand que toi. Il a pas l'air plus commode que toi et ton pseudo-air de chien méchant qui grogne sur tout ce qui bouge mais qui ne mord pas de peur de se prendre un coup de pied. Que de la gueule, quoi. Lui il a la tête du chien qu'il faut pas embêter, et il a la carrure pour ne vraiment pas être à embêter. Conclusion, y'a danger là, Blake. Évidement, tu vas pas abandonner comme ça, c'est pas ton genre, et puis si tu commences déjà à laisser croire aux gens qu'il te font peur, ou pire à leur laisser comprendre que t'aimes pas te battre parce que tu perds tout le temps ou presque, ça va pas le faire. Tu viens d'arriver quoi, faut que tu fasses gaffe à ta réputation, un peu, quand même. Alors tu t'autorises une bataille de regard avec l'autre là, et finalement tu te casses en le bousculant, avec un « Pff, j'ai pas de temps à perdre avec des minables de ce genre. ». Tu sais que t'as de la chance qu'il ne t'ai pas intercepté par le col pour te refaire le portrait. Tu le sais, et t'en profite.
T'es un putain de chanceux Blake des fois.
Bon mais tu sais pas quoi faire pour t'occuper aujourd'hui. Et en général quand c'est comme ça, tu vas jouer à Pokemon. La super solution à tout, même pour éviter de faire tes devoirs et avoir à ranger ta chambre. Elle est très bien rangée d'ailleurs ta chambre. Bon, évidement, pour toute personne lambda c'est le foutoir. Mais pour toi c'est pire que bien organisé. Faut juste connaître Pokemon quoi.
Bref. Faut savoir si tu te souviens c'est quoi le chemin pour aller dans les chambres. Normalement tu devrais pouvoir t'en sortir, ton sens de l'orientation est pas mauvais, loin d'être minable, et au pire tu racketteras un petit ─ pas question de racketter un grand, ça pourrait très possiblement se retourner contre toi ─ pour qu'il t'indique le chemin et te file du fric au passage. Oui, toi faut te payer pour les renseignements que tu demandes. C'est pas le monde à l'envers, c'est juste le monde de Blake.
Mais ça va, t'as trouvé le chemin tout seul. Dommage, t'aurais bien besoin d'un peu de fric là actuellement. Pas pour rembourser tes dettes ouh la non sûrement pas, mais pour t’acheter des clopes. Parce qu'il t'en reste plus beaucoup à ce que tu vois dans le paquet que tu viens de pêcher dans ta poche. Quoi que il doit y avoir un paquet qui s'est perdu au milieu de tes peluches Pokemon, sur ton lit. Mais bon, ne nous étalons pas la dessus, c'était pas tes clopes que tu cherchais à la base, mais tes clés. D'ailleurs tu te demandes si Green accepterait que tu fumes dans la chambre. Bon c'est pas trop ton genre de demander la permission, mais bon c'est N quoi, il a bien le droit à un léger ─ très léger ─ traitement de faveur.
Putain. T'as envie de fumer maintenant. Et t'as toujours pas trouvé tes clés.
Ah si, les voilà. Très bon timming vu que tu viens de te planter devant la chambre numéro 5, sur la porte de laquelle ton pseudo trône, à côté de celui de Green. Tu trouves ça classe. Sauf que ton prénom aurait du être le premier. T'avais qu'à arriver plus tôt hein. … Oui non. Non. Tu ouvres la porte, ressort les clés de la serrure histoire de pas les oublier dessus après et...
« GAETAN ?! »
… Pardon ? Qui peut bien connaître ton prénom ici...? Tu tournes la tête et. Tu en lâches tes clés.
« … Harrison ? »
Non. Non, Harrison était trop timide pour avoir un tel air de wesh. Ca fait certes un an, mais on change pas tant que ça en une pauvre année. Regarde toi : t'es le même que l'année dernière. Bon, t'as juste plus ta mère quoi.
« … Nan. Nan t'es pas Harrison. »
Tu hausses un sourcil, regardant de haut en bas le roux qui ressemblait pourtant énormément à ton rouquin d'ancien meilleur ami. Le même air de Silver. Quoi que, celui là semblait y ressembler encore plus mentalement. Tu fous tes mains dans les poches de ton jean, y rangeant tes clés au passage, et regardes l'inconnu ─ à sens unique, semblerait ─ d'un air mi-blasé, mi-mauvais.
« T'es qui ? »
Et t'as toujours cette putain d'envie de fumer. Fuck.
Shiney
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Sam 13 Aoû - 12:41
>> You're a journey that doesn't have a goal or a desination You're the middle of earth where I have left my heart I'm alone as well, just like you, I search like you Love Amore-Sonohra
Harrison ne croit pas au destin. C’est genre, trop abstrait pour lui. Lui, il contrôle tout. Alors le destin, c’est pas possible. C’est forcement logique. Tout est logique, tout a toujours été logique. Son entrée à Wh. Son entrée dans les Alters. Tout à toujours été contrôlé. Tout a toujours été sur ses plans. Harrison Richard a toujours apporté une importance capitale à avoir tout ce qu’il désirait. Alors en ce lieu, pourquoi la raison de sa rentrée dans Wammy’s house se trouvait telle juste devant lui ? Pourquoi la raison de son détachement pour Paolo se tenait-il devant lui, un regard totalement surpris lui aussi par la situation. Il lâche ses clefs et déjà un silence post-apocalyptique règle autour d’eux.
Dans ses plans, il y avait pas ça. Dans ses plans, Harrison arrivait à trouver un job haut placé dans une organisation d’investigation. Il voyait grand, comme lui. Il avait déjà prévu de fouttre une photo de son frère sur son bureau. Et la plaque avec ses initiales sur la porte et la secrétaire sexy. Elle serait blonde et aurait de longs cheveux. Et si possible avec une minijupe sexy… Pas ça. Il aurait eu des contacts, genre, Chuck Norris comme ami sur facebook, et lui aurai demandé un coup de main pour le trouver. Et bien sûr, Chucky, du petit surnom qui lui avait attribué, il l’aurait retrouvé. Alors il aurait été le voir. Il aurait été le voir avec son sourire si sadique qu’il peut sortir parfois quand il est seul et que justement, il pense à lui.
Et puis le reste reste encore incertain dans son cerveau. Mais il lui aurait arraché les yeux et il les aurait bouffés. Ca, c’était sûr.
« … Harrison ? »
Et il osait sortir son prénom. Osait le prononcé entre ses lèvres comme s’il était banal. Comme si ça ne pouvait être lui. Ce connard ne captait vraiment rien à la vie. Il est où ton Qi de malade alors que tu me prends pour mon frère, bouffon ? Ses lèvres s’étirent dans un énorme et sadique sourire. Là, là devant lui ce tenait le bouffon qui lui avait volé sa vie. Qui l’avait détruit, déchirée comme si elle n’avait jamais été que du vent. Du vent entre ses doigts. Et ses mains qui se serrent brutalement, délicate sensation dans son ventre alors qu’il le regarde de haut, dents blanches et sourire carnassier en prime. Là, le gamin ne bouge pas, il esquisse un regard étrange. Shiney pense qu’il devrait en finir assez vite. Là, maintenant qu’il avait toute la rage à l’intérieur. Au pire, il pourrait le défoncer assez pour qu’il en en souffre jusqu’à la fin de ses jours. Et adieu la parfaite image de Harrison, l’ami tellement cher à tes yeux connard. Il a envie de lui souffler qu’il n’est pas lui. Il a sincèrement envie. Mais ses lèvres refusent de laisser le passage au mot. Il veut garder à l’idée que ce gamin pense qu’il est son pote. Parce que ça fait toujours plus mal de se faire trahir par son meilleur ami. Parce qu’on se relève pas après…et qu’on devient misérable. Il a une pensée pour son frère. Il sert encore plus fort les poings, les dents grinçantes.
« … Nan. Nan t'es pas Harrison. »
Il sourit encore plus. Ce gamin l’intéresse. Après tout, ce n’est pas pour rien qu’il est rentré à Wammy’s house lui aussi. Il doit quand même en avoir dans la cervelle le bouffon. Mais de là à savoir qu’il n’est pas son jumeau…il lui tirerait presque la révérence. Enfin presque, parce que Shiney fait pas ce genre de choses. C’est digne des faibles. Lui, c’est le best du best.
De Paolo, il n’a que le sourire qu’il change. Et le mental, mais ça, ça se voit pas. Sinon c’est une parfaite symétrie. Sinon c’est son clone. Harrison, c’est un peu un « Dark » Paolo. Paolo est le gentil et tout naïf gamin, Harrison, c’est son contraire extrême. Paolo ne parle pas et ne frappe jamais. Harrison te détruit et te fait boire l’eau des chiottes 5 fois dans la semaine. Et ça, au moins 4 fois par mois.
Alors il fixe Gaétan, il ne connaît même pas son pseudonyme. De toute façon, il s’en balance vu qu’il va l’exploser dans moins de 15 minutes. Il veut même pas savoir quel nom pitoyable il a trouvé pour rentré à Wh*. Sans doute un truc un peu wtf. Bref, il s’en branle totale et s’approche du gamin. Ses docs faisant un bruit pas possible sur le sol du hall des chambres, il sourit à sa hauteur.
« T'es qui ? »
Il met un temps avant de répondre. Histoire que l’autre paranoïaque à mort. Enfin, ça c’est ce que Shiney pensait. Le brun a foutu ses mains dans ses poches et le regard d’un air mi-blasé, mi-comateux. Le genre de regard qu’il pourrait avoir lui.
Alors il sort les mains de ses poches. Bouffon, fallait pas être dans mon chemin, t’aurai rien eu à subir. De ses mains, il enserre son cou, le plaquant violement contre le mur ou la porte d’une des chambres. Il a même plus conscience de ce qu’est derrière Gaëtan. Et là, sentir sa carotide entre ses doigts, c’était presque une jouissance. Le gamin n’a pas eu le temps de protesté, il avait les mains dans les poches. Comme quoi, c’était vraiment un flemmard. Soit, il va mourir dans sa flemme et peut être dans l’incompréhension la plus totale sur la personne qui lui enserre le cou comme un dératé.
Ou pas en fait.
Shiney vient de penser – sisi, il y arrive des fois- que si sur le coup, il arrivait pas à le tuer, il faudrait au moins qu’il fouttre sa marque sur lui. Histoire de lui faire comprendre que de toute façon, il est sa victime et que rien ne changera jamais.
Alors il lui fout deux ou trois coups dans le ventre, histoire de bien le plier en deux. Voilà, sa respiration est quasi inquiétante et il a le regard presque vide. Cool. Les mains de Shiney tremblent de joie, phénomène assez wtf quand il tapait quelqu’un. Et là, lui présenter la personne qu’il a le plus envie de démonté après son défunt père, c’est juste trop d’honneur. Tiens, il allumera une bougie ce soir pour le tout puissant – ou Chuck Norris- pour le remercier.
Et le voyant donc plié en deux, il le prend par les cheveux avec ses doigts. Tirant la tête en face de la sienne.
« Je suis Shiney. Le bouffon que t’as rencontré, c’est mon connard de frère. »
Et redonnant un énième coup dans son thorax, il lâche un :
« Et ça, c’est qu’un début. Tapette ».
Blake
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Dim 14 Aoû - 18:45
Malheur à qui parle du coeur
C'EST PAS LA MODE A NOS ÉPOQUES.
Quand il s'est approché, t'aurais du te méfier. Ouais, t'aurais du faire attention, sortir tes mains de tes poches, ou au moins être prêt à la faire. Tu sais bien que les gars qui ont un air de wesh, ça hésite pas à frapper au moindre truc, aussi ridicule que ça puisse être. Tu le sais, vu que tu ne comptes plus le nombre de coups de grosses brutes wesh au QI monstrueusement inférieur à la moyenne que t'as réussi à éviter en sortant un truc de travers. Tu sais que plus petit ou pas, un wesh, quand ça a envie de taper, ça tape. Pourquoi tu t'es pas méfié, tu sais pas.
T'avais encore rien fait quoi, pour une fois.
Il t'a pas répondu, pas tout de suite en tout cas, mais tu t'en fichais. Au pire tu te serais cassé dans ta chambre en le plantant là, en lui sortant sûrement une vanne au passage pour le vexer alors que tu seras à l'abri. T'as pas peur des roux, surtout quand ils sont plus petits que toi, surtout quand ils ont les cheveux longs. Un roux aux cheveux longs, wtf. Pour toi, c'est une rousse, pas un roux. Donc ce wesh qui ressemble à Harrison là, c'est une rousse. Une wesh rousse. Tu trouves ça d'un pathétique.
Mais t'as pas le temps de te foutre de lui, t'as pas le temps de réagir qu'il te plaque contre la porte de ta chambre en te tenant par le cou. T'arrives presque pas à respirer mais pour le coup ça te dérange pas, c'est limite habituel pour toi ; t'es peut-être chanceux et rapide tu ne comptes quand même pas le nombre de fois où tu t'es fait chopper et où t'as failli mourir étranglé. Ça ne fera qu'une fois de plus. Tu sors tes mains de tes poches.
Un coup en plein dans ton ventre. Non, plus. T'as la respiration trop coupée pour réfléchir correctement.
Ok donc il est en train de te frapper pour tu ne sais pas qu'elle raison. Bien, d'accord, parfait, tu t'en fiches de sa raison. T'aimes pas te battre, mais quand on te frappe, quitte à perdre après, tu frappes aussi. Alors il va te payer, ce roux que tu insultes actuellement de tout les noms dans ton cerveau approximativement vidé de toute réflexion et d'oxygène.
Il te force à le regarder, et tu ne sais pas ce qui te retient de lui cracher à la figure.
« Je suis Shiney. Le bouffon que t’as rencontré, c’est mon connard de frère. »
Ah, Harrison avait un frère ? Jamais entendu parler. Tu t'en fiches, en fait, maintenant. Encore plus quand il te frappe à nouveau. Tu fermes les yeux, haletant, sans même écouter ce qu'il te dit ensuite. Seul le « tapette » final parvient à tes oreilles.
Tu sers les poings, ta main tremble. Mais c'est ton genoux qui part.
En plein dans son ventre. Il a eu de la chance, t'aurais pu viser plus bas.
En tout cas, ça défoule. Tu jubiles intérieurement en voyant qu'il a du mal à respirer. Chacun son tour, mec. Tu l'attrapes par les cheveux pour le forcer à te regarder et un sourire en coin se dessine sur tes lèvres.
« Écoute moi bien, Shiney, et tu insistes horriblement sur son pseudonyme, je sais pas ce que t'as contre moi mais en tout cas, j'en ai rien à foutre. »
Tu sais toujours pas pourquoi tu te retiens de lui cracher en pleine face. Et tu le lâches, le repoussant par la même occasion.
« Tout comme j'en ai rien à foutre des minables dans ton genre. »
A tes yeux, ta vengeance est accomplie ; tu préfères quand même éviter de trop te battre, histoire de pas perdre face à un roux, quand même, on sait jamais. Et puis t'as trop envie de fumer pour avoir la tête à refaire le portrait à un roux. Tu lui tournes le dos pour te retourner vers la porte de ta chambre, sortant ton paquet de cigarettes de ta poche tout en ouvrant la porte, et fermes la porte derrière toi et donc devant lui après être entré.
Pas à clé par contre. T'as oublié.
Sortant une cigarette du paquet, tu t'approches de la fenêtre pour l'ouvrir et allumer ta clope. Là, voilà. Fumer appuyé à la rambarde d'une fenêtre, c'est parfait pour destresser.
Tu ne supposes même pas que ce fameux « Shiney » pourrait entrer dans ta chambre en voulant en finir avec toi. Tu t'en fous, tu veux juste fumer. Au pire, tu lui écraseras ta cigarette dans la face. Non ?
Shiney
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Dim 14 Aoû - 20:04
>>Can't wake up in sweat Cause it ain't over yet Still dancing with your demons victim of your own creation Nightmare- Avenged sevenfold
Il t’avait prévenu, Paolo, que le brun avait un caractère de merde. Le genre à totalement se fouttre éperdument de la situation sur le moment et de charger à la fin. Comme un débile total. Alors tu avais cru avoir le dessus, à le voir limite agonisant sur le sol, même si ton image a toujours été erronée. Ce gamin n’est pas à tes genoux, non Shiney, tu ne le vois pas ramper sur le sol en implorant ton pardon. Paolo te l’avait dit. « Gaétan, c’est un gars cool. Quand les grands viennent me chercher dans la cour, il se met toujours devant moi et eux…Et même s’il est plus petit qu’eux, il se bat tout le temps. » Courageux ? Tu le dévisages. Cette tapette, courageuse ?
Mais des fois, t’es un peu con aussi. Penser que le gamin te renverra pas tes coups, c’est tellement improbable. Personne se laisse frapper, ou alors il doit vraiment être maso. Un peu comme tes esclaves, t’sais. Mais là encore, tu peux pas le comparer à tes esclaves, vu que tes esclaves, ils t’adorent et te font des cadeaux. C’est « Jésus » que t’aurai du t’appeler.
Alors un coup t’arrive dans l’estomac, et sur le moment, t’as le souffle coupé. Comme si ton estomac avait soudainement arrêté de bosser. Voilà, je suis ton estomac et j’obéis au gars d’en face. Tu l’avais bien cherché. Le gamin a encore la force de lutté malgré la petite leçon que tu lui as foutu dans la tronche ? De plus en plus intéressant. Et là, t’as encore les paroles de Paolo qui te reviennent. Oui oui, tu sais qu’il est coriace le Gaétan avec son air de batard. Qu’il abandonne que quand il voit qu’il pourra pas arriver à gagner, et encore qu’il se bat jusqu’à la fin. Putain mais Paolo, t’aurai pas pu prendre un faible comme meilleur ami non ? Ton estomac sonné, il prend tes cheveux de la même façon que t’as pris les siens. Tu te bouffes les lèvres tellement que ça fait mal. C’est pas comme si t’avais pas de cheveux ou presque pas. Là, t’as l’impression que ton cerveau va partir en même temps que tes cheveux. Fais chier. Et il te regarde d’un air…de quelqu’un qui va te démonter la gueule mais qui est vachement amoché déjà. Tu souris pour toi-même de l’air qu’il a, preuve de ta brutalité légendaire. Aheum. Il a le même sourire. C’est incroyable comme ce gamin te ressemble en fin de compte. Il refait les mêmes coups que les tiens, il a le même sourire que toi sur la face. Ca se trouve, c’est un de tes fans. Tu lui signeras un autographe à la fin au pire. Histoire qu’il garde un souvenir du grand et légendaire Harrison Richard qui changea à jamais la face de sa face. Tu ries de ton jeu de mot. Franchement, il n’y a que toi pour fouttre des jeux de mots dans des moments pareils.
« Écoute moi bien, Shiney, je sais pas ce que t'as contre moi mais en tout cas, j'en ai rien à foutre. »
Hein ?
« Tout comme j'en ai rien à foutre des minables dans ton genre. »
Et il se casse. Et tu le regardes en mode « wtf ».
Non mais il se croit où l’autre face de rat là ? Genre, c’est toi qu’à mal entendu ou il en a totalement rien à branler que tu sois le frère de Paolo, alias Harrison ? Putain, non mais c’est quoi que ce mec what ! Alors comme ça, il te tourne le dos, à toi ? Putain, mais il a vraiment rien compris à la vie le gamin ou quoi ? Paolo, ton pote, c’est une blague hein ? Du coup, t’as encore plus envie de lui défoncer le portrait. Se fouttre éperdument de Paolo, c’était signer son arrêt de mort dans le monde de Shiney. C’est pire qu’utiliser une Masterball sur un Magicarpe. C’est un sacrilège. Tu reprends ton souffle, l’estomac encore en train de te faire un speech sur le fait que c’est bien fait pour ta gueule. Tu as les cheveux dans n’importe quel sens. Putain. Tu passes une main dans ta chevelure, histoire qu’ils soient parfait. Ta main sur ton estomac, tu plisses les yeux. Putain, il n’y a pas été de main morte lui en plus. Tch.
Tu as vu dans quel chambre il est rentré et vu que t’es futé, t’en a conclu que c’était la sienne. En parlant de chambre, elle est pas si loin de la tienne et t’as cru comprendre que June, ton colloc, squattait souvent cette chambre. Histoire de voir un gars, merde t’as oublié son nom. Osef.
Tu marches comme un dératé jusqu’à la chambre et lui donne un énorme coup de pied. Le genre de coup de pied que t’as déjà vu – et tu t’en es ensuite inspiré- dans les Experts. La porte résiste pas face à ta force surhumaine. T’as presque pitié pour la porte en fait, puis tu vois le gabarit du Gaétan au loin et t’as plus du tout aucune pitié pour quoi que ce soit dans la chambre.
Le gamin te voit pas quand tu le prends par le cou et que tu le plaques contre le sol, un genou sur son estomac. T’as un regard mauvais.
Fallait pas te chauffer.
Ta main s’abat sur son visage, puis une autre et une autre alors que tu le retiens de pas lutter, qu’il reste sur le sol jusqu’à ce que tu sois à bout de souffle.
« Connard. Enculé. Fils de pute. D’où tu me snobes, bouffon ?! T’as cru j’étais ton pote ou quoi Gaétan ? »
Tu lui en refous une et appuie ton genou sur son estomac.
« Ca fait mal, hein ? »
Bien sûr qu’il a mal, tu le vois avoir du mal à respirer.
« Premièrement, tu fermes ta gueule et tu m’écoutes connard de Gaétan. J’suis pas ton pote ici. Je suis pas Paolo alors va pas t’y croire mec. Deuxièmement… » Tu rapproches sa tête de la tienne, histoire qu’il entende bien distinctement ce que tu vas lui dire. « Gaétan Bourgeois, t’as signé ton arrêt de mort. T’aurais pas du touché à Paolo ou Harrison, je m’en balance comment il a dit qu’il s’appelait. T’aurais jamais du lui parlé. T’as détruit son monde, tu l’as pourri. Sale pourriture, t’es tellement néfaste que t’en a tué le paternel. Et puis, à ce que je vois, si t’es ici, c’est que t’as plus de parent, hein. T’es même néfaste pour les tiens. Pauvre bouffon. »
T’aurai peut être pas du parler de sa mère en fait Harrison.
Blake
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Dim 14 Aoû - 21:52
Fight, not to fall, not to fail
OR YOU'LL END UP LIKE THE OTHERS.
La porte s'ouvre brutalement. Non, même pas. La porte vient de se faire défoncer, en fait. Le roux revient à la charge, c'est ça ?
Son entrée te blase tellement qu'après avoir légèrement sursauté, tu es à la limite de ne pas te retourner vers lui pour voir ce qu'il te veut. Tu le fais quand même un peu, genre un quart de tour sur toi même approximativement, en reculant un peu de la fenêtre quand même au cas où il te fonce dessus et te pousses pour te faire tomber, et t'aurais bien envie de lui lâcher un « Azi casses-toi laisse moi fumer en paix j'te casserais la gueule après ma clope si tu veux » sauf que fail, t'en a pas le temps.
Il t'a encore attrapé par la gorge, le fumier.
Il a même un genou sur ton estomac histoire de te couper le souffle. Mais quel enfoiré.
Et il te frappe. Au visage. Non mais il va te le payer là. Pas le visage quoi putain.
Tu l'écoutes à peine parler. T'as pas envie de l'écouter, t'es trop occupé à tenter de respirer correctement, et dans ta tête c'est le défilé des insultes toutes plus violentes les unes que les autres. Celle que t'as pu penser pendant que vous étiez encore dans le couloir c'était des insultes de gamin comparé à celles qui te traversent l'esprit actuellement. Il s'arrête, finalement, et tu sens un liquide chaud couler. C'est qu'il t'as fait saigner, l'enflure. T'arrives pas à déterminer sur tu saignes du nez ou des lèvres, t'as pas la tête à ça de toute manière, tu t'en contrefous aussi en fait. T'as juste envie de lui refaire le portrait, là.
Tu écoutes à peine de qu'il te dit. Il te parle d'un Paolo, ou Harrison, auquel t'as parlé. Son frère, sûrement, tu t'en fous là. Apparemment t'as détruit et pourri le monde d'Harrison. Ouais bof non t'en avait pas trop l'impression, si t'étais pas devenu son pote t'aurais sûrement fait partie des brutes qui trouvaient marrant de le frapper et lui pourrir les récrés en primaire, et là ouais t'aurais sûrement pourri et détruit son monde au pauvre petit roux. Après il te sort que t'as tué son père. Ah, ah. Elle est bonne celle-là, t'aimerais bien savoir ce qu'il fume le Shiney, quand même. T'as tué personne, toi. Et voilà qu'il s'en prend à tes parents maintenant. Ah. Ah.
Ok, c'est bon. Là, tu vas le butter.
Tu te sens déjà assez responsable comme ça de la mort de ta mère ─ pourquoi t'as fait la connerie d'accepter de la suivre en Angleterre retrouver un mec sûrement aussi salaud qu'inconnu au lieu de la convaincre de rester sagement en France hein ? ─, c'est pas pour que le premier bouffon venu s'autorise à remuer le couteau dans la plaie.
Ta main, qui n'a pas lâché ta cigarette malgré tout ça, vient l'écraser violemment sur son bras, histoire qu'il te lâche, un peu. Ça fait mal hein ? Quoi que, tu sais pas, t'as jamais testé la cigarette allumée écrasée sur la peau. T'en a pas particulièrement envie, en plus.
Tu profites de l'instant pour reprendre le dessus et t'assieds sur son ventre. Oui, carrément. Tu regardes ta cigarette et soupire ; t'y es peut-être allé un peu fort en la lui écrasant dessus mais il l'avait cherché, là. Tu tentes de la jeter par la fenêtre, ce qui semble réussir et en sort une autre de ton paquet, ainsi que ton briquet histoire de l'allumer.
Tch, quel gaspillage.
« Bon petit enculé, et tout en l'insultant tu finis enfin par réussir à allumer ta clope, t'as pas l'air d'avoir compris ce que j'ai dit. C'est de toi que j'en ai rien à foutre, pas d'Harrison, Paolo, appelle le comme tu veux ça je m'en branle. »
T'es franchement remonté là, même la nicotine de ta chère cigarette suffit pas à ne plus sentir les picotements dans tes poings. Le frapper putain, faut que tu le frappes.
« Ton paternel, j'en ai rien à battre non plus, qu'il soit mort. Et je crois pas que ça soit moi qu'ai pourri le monde d'Harrison, parce que sans moi il aurait sûrement pas fait le malin très longtemps face aux mecs aussi cons que toi. »
A ton tour, tu approches ton visage du sien, lui soufflant ta fumée en pleine face.
« Pour finir t'es pas autorisé à parler de ma mère, bouffon. Si elle est crevée c'est parce qu'elle a choisi de venir ici. Elle a choisi sa vie j'ai rien à voir dans tout ça, moi. Maintenant, connard. »
Tu te relèves, faisant attention à bien t'appuyer sur lui pour le faire, histoire de bien le faire étouffer sur le coup ─ déjà qu'il ne devait pas trouver ça très facile de respirer quand t'étais sur son ventre ─ et tu l'attrapes par le col pour le relever, brutalement. Le frapper putain, le frapper, le défoncer, le massacrer, lui refaire le portrait à ce petit salopard de roux. Le coup part presque tout seul, en plein dans son visage, et tu le plaques contre le mur, juste à côté de la fenêtre ouverte. A nouveau, t'approches ton visage du sien, le regardant d'un air mauvais, sans lâcher son col ni même ta cigarette tenue par la même main.
« Tu vas dégager fissa de ma piaule avant que ma cigarette ne suffise plus à me retenir de te refaire le portrait. »
Tu te recules un peu en te décalant légèrement sur le côté, et tire sur son col pour le décoller du mur et le faire passer à côté de toi. Tu lui fait même un croche-pied histoire qu'il se casse la gueule. Et tu poses ensuite ton pied sur son dos, tirant à nouveau sur ta cigarette en le regardant.
« T'es pathétique quand même, mec. »
Tu appuies ton pied sur son dos, y mettant tout ton poids histoire de le tenir à terre. Théoriquement t'es assez loin pour pas qu'il puisse t'attraper la jambe avec sa main. Théoriquement, t'es pas le roi des distances et compagnie. Et puis tu t'en fous.
Mais merde, t'as encore envie de le frapper, cet enfoiré.
Des fois, il faudrait que tu te la fermes en fait. Parce que t’as beau te croire au dessus de tout, il y a toujours un cafard qui fait exception à la règle et du coup, ça te fait chier. Là, en l’occurrence, le cafard, c’est Blake. Enfin Gaëtan, vu que tu connais même pas encore son pseudonyme. Alors après avoir craché ce que tu rêvais de lui dire en face, tu croyais quoi ? Qu’il allait s’excuser auprès de toi ? Qu’il allait faire tes courses pour se faire pardonner, et que d’ailleurs, tu lui piquerais ses clopes ?
T’es vraiment un peu lent.
Il semble qu’il lui reste assez de force pour lutter. T’en as un peu marre de ce genre de gosse tout droit sortit d’un film de Matrix. Il peut pas simplement crever sur le côté comme tout le monde ? Mais ça, tu peux pas y répondre que la cigarette qu’il a à sa main s’écrase contre ton bras. Et là, tu pousses un énorme cri. La chaleur de la clope sur ta peau te fait un énorme trou dans l’avant bras et tu te bouffes les lèvres pour pas lui hurler d’arrêter. Des insultes fusent dans ton cerveau et aussi énormément de plan de torture. Tu as la faculté de trouver des plans assez facilement, sauf que là, la douleur te broie toutes pensées, comme si ta chair à vif rencontrait l’air. Des aiguilles dans ta chair, comme trois grosses aiguilles dans ta chair.
Du coup tu baisses ta garde et il s’octroi la place, s’asseyant sur ton bide. Tu peux pas penser tranquillement, ayant trop mal au bras. Putain. Et tu le regardes, lui et sa clope. Lui et sa clope qu’il jette. Et Lui et sa nouvelle clope qu’il rallume. C’est quoi ce mec ? T’as jamais eu un cas aussi chiant. Non, toi, tu t’occupes de les fracasser une bonne fois et puis basta. En fait, c’est ce que t’aurai du faire. T’aurai du bien l’achever quand tu en avais encore le temps, genre , quand tu l’as vu dans le couloir il y a 5 minutes. Là, t’as l’air juste d’un gars totalement faible, les cheveux n’importe comment sur le sol et un regard sale sur la tronche. Limite tu ressembles pas à une nana qui se ferai violer. Tu te dégoutes. T’aurais tellement pu le détruire il y a 5 minutes de ça, et là, il te regarde avec un regard de winner. Le regard qui te fait tellement comprendre que t’es une merde et que t’aurai pas du le faire chier. Le putain de regard que t’as inventé quoi !
Il semble vouloir parler, enfin, il essaye d’allumer sa clope, c’est ce que tu peux voir. Tu regardes la clope avec prudence. Manquerai plus qu’il te refasse le portrait à coup de cigarette dans la gueule t’sais.
« Bon petit enculé, t'as pas l'air d'avoir compris ce que j'ai dit. C'est de toi que j'en ai rien à foutre, pas d'Harrison, Paolo, appelle le comme tu veux ça je m'en branle. »
Tu vas le détruire.
« Ton paternel, j'en ai rien à battre non plus, qu'il soit mort. Et je crois pas que ça soit moi qu'ai pourri le monde d'Harrison, parce que sans moi il aurait sûrement pas fait le malin très longtemps face aux mecs aussi cons que toi. »
Non, tu vas lui casser sa gueule. Et tu vas le bouffer. Ouais, tu vas le bouffer et t’en gardera un bout. Genre son bras, et tu lui donneras des coups de couteaux ou de ciseaux toutes les trente secondes. Voir sa gueule te donne envie de vomir. Ce mec, c’est même plus une envie de meurtre que tu veux pour lui, c’est l’extinction de la race humaine directement sur sa gueule.
Il s’approche de toi, sa clope toujours dans ton champ de vision. Dans une vie future, tu seras un pyromane et tu enfonceras sa putain de clope directement dans les yeux. Il semble sourire et te crache toute la fumée de sa clope directement dans la tronche. C’est ça, fais moi avoir un cancer, connard.
« Pour finir t'es pas autorisé à parler de ma mère, bouffon. Si elle est crevée c'est parce qu'elle a choisi de venir ici. Elle a choisi sa vie j'ai rien à voir dans tout ça, moi. Maintenant, connard. »
Tu arques un sourcil. Tu parles de la mère des gens si tu veux. T’es pas n’importe qui. Depuis quand on lui dit ce qu’il faut qu’il fasse ? Il a juste craqué totalement le pauvre Gaëtan. Ce connard appuie sur ton estomac de tout son poids, et tu ne peux t’empêcher d’avoir la respiration coupée. Il faut dire que t’es pas vachement musclé non plus, alors il y a rien pour le retenir de te casser la cage thoracique en cet instant. Ta tête heurte même le sol, toi qui essaye de trouver une position pour respirer. Mais soudainement il t’attrape.
Tout est trop rapide. Tu n’as pas le temps de reprendre ton souffle, qu’un énorme poing s’abat sur toi. Directement au visage. Tu es sonné. Tu sais rien, tu ne vois plus rien. Tu sens un souffle contre ta nuque. Une fenêtre. Il compte pas…te balancer ? T’as trop mal, beaucoup trop mal. Et ta respiration que tu n’arrives pas à reprendre, souffle saccadé, regard mi-comateux, mi bestiale. Tu veux le tuer, mais tu n’es pas en posture. Le mur derrière t’a niqué le dos. Si t’as pas quelque chose de pété, c’est que t’es ultra balèze.
Tu le regardes. Il te regarde.
Et sa main avec sa clope qu’est toujours aussi près de ton cou.
« Tu vas dégager fissa de ma piaule avant que ma cigarette ne suffise plus à me retenir de te refaire le portrait. »
Et encore, il t’entraine. Il te fout à terre en moins de trois misérable secondes et tu peux entendre ta propre voix qui se casse dans sa gorge quand il pose son pied sur ton dos. Tu fous tes mains en dessous de ton torse, laissant de la place à ta cage thoracique pour respirer un peu. Tu fermes les yeux, te concentres sur comment tu dois respirer. Pitoyable.
« T'es pathétique quand même, mec. »
Connard.
Tu ouvres les yeux et fixes avec un air sadique le pied plus loin. Il te reste de la force. Tu tends ton bras et tire fortement vers ton côté si bien qu’il tombe directement sur le sol, le dos chutant sur le sol dans un « crack » jouissif. Tu te relèves et se fout de part et d’autre de lui avant de prendre son col dans les mains. Tu lui relèves la tête et lui craches un filet de sang. Le sang atterrit directement sur sa face. Tu souris.
Tu le re-balances sur le sol et lui donne trois bons coups qui doivent normalement l’assommer. Tes mains ont d’ailleurs mal. Tu te rappelles pas avoir tapé un gars autant. Tu ne sais même pas s’il ta pas cassé un truc tellement ton visage est en feu. Tes propres mains tremblent, mélange de vos deux sangs réunis. Putain, c’est que ça pourrait presque être romantique cette merde. Tu arques un sourcil. Hein ?
Alors il te regarde, et t’as encore plus envie de lui buter la gueule.
« Ta clope, tu te la mets là où je pense. C’pas toi qui va me refaire le portrait ce soir. »
Ta main te démange. Putain mais frappe.
« T’as pas l’air de comprendre ce que je te dis mec. Ici, t’es qu’une merde. Ca se voit que t’es là depuis pas longtemps gamin. D’ailleurs j’en ai rien à fouttre que tu sois pas là depuis pas longtemps, ta gueule, j’vais gentiment te la défoncer si bien que même ton père qui te délaissait, il te reconnaitra plus une fois que je t’aurai achevé. »
Tu vois un truc sur son visage. Tu le rapproches de toi, tes lèvres à son oreille.
« Mec. On sait TOUS que ton paternel était un fumier. Ce qu'on sait pas...c'est que t'es exactement le même.»
Blake
Sujet: Re: The Moment{ Blake. Lun 15 Aoû - 14:24
And I don't care what you think
BECAUSE YOU DIDN'T THINK TO CARE ABOUT ME.
En fait t'étais pas assez loin. C'est con. Et puis, t'aurais pas dû t'en foutre, d'être assez loin ou pas. C'est vraiment très con ce que t'as fait là Blake.
Le bruit de ton dos quand tu percute brutalement le sol te fait grimacer. La douleur de ton dos à la suite du contact te fait grimacer aussi. Enfoiré de roux. T'as eu de la chance que ta tête n'aie pas fait la même chose que ton dos tiens, sinon t'étais définitivement bon pour l’hôpital. Et il aurait eu ce qu'il voulait ce connard. Enfin presque. Mais même presque, c'est trop.
Tu te mord la langue pour ne pas penser à la douleur de ton dos quand il t'attrape par le col. Et il te crache du sang à la face. T'as vraiment. Vraiment envie de le démonter.
Mais il te re-balance sur le sol et tu grimaces à nouveau en fermant les yeux. Tu ne vois même pas les coups arriver mais tu savais qu'ils allaient venir, c'était tellement prévisible. T'as le visage en sang là, et le fait qu'il n'y ai pas que le tien dessus te dégoûte et t'énerve autant que ça te réjouit. Au moins vous avez morflé à deux. Bon cette idée ne te suffit pas mais disons que ça te console un peu.
Il semble avoir arrêté de te frapper, et tu rouvres les yeux pour le regarder, haletant. Mais même à bout de souffle et le visage en sang, tu trouves le moyen de le regarder en faisant le malin.
« Ta clope, tu te la mets là où je pense. C’pas toi qui va me refaire le portrait ce soir. »
Bof, avec un peu de chance t'as encore la force de lui écraser ta cigarette sur le visage. T'aurais presque envie d'essayer là, pour voir, mais t'en a quand même un peu marre à force, de gaspiller tes clopes pour un crétin pareil.
« T’as pas l’air de comprendre ce que je te dis mec. Ici, t’es qu’une merde. Ca se voit que t’es là depuis pas longtemps gamin. D’ailleurs j’en ai rien à fouttre que tu sois pas là depuis pas longtemps, ta gueule, j’vais gentiment te la défoncer si bien que même ton père qui te délaissait, il te reconnaitra plus une fois que je t’aurai achevé. »
… Wait, what ? D'où... D'où il parle de ton père, ce connard ? Comment il sait, d'abord ? C'est Harrison qui lui a dit, c'est ça ? Pff, et après on s'étonne que tu te confies rarement aux gens tiens.
« Mec. On sait TOUS que ton paternel était un fumier. Ce qu'on sait pas...c'est que t'es exactement le même. »
Tu serres les poings, tu trembles presque de rage. Tu vas le buter. Oh oui, tu vas le buter. Mais là. Là tu te sens juste. Vidé. Tellement vidé que t'as à peine la force de trembler de rage. C'est fou, ça. La pilule passe mal, elle reste même bloquée en travers de ta gorge est t'es incapable de répliquer quoi que ce soit. Pourtant tu lui dirait bien, à cet enfoiré, que non, t'es pas comme ton père, t'as pas abandonné ta mère, toi. Ou peut-être. Peut-être que t'aurais pas dû la laisser sortir seule ce jour là, et peut-être qu'elle serait encore en vie.
Arrête, Blake. C'est pas le moment de te prendre la tête comme ça.
Un vague sourire mauvais se dessine sur tes lèvres. Si t'avais pas le regard aussi vide, on croirait que tu vas le frapper. Quoi que, on pourrait le croire quand même. Mais de toute façon, t'en a pas le temps.
« Blake...? »
Ah, Green. Il manquait plus que ça tiens.
« Shiney ? Mais, qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
Argh, tu supportes pas les voix gamines et chouinantes comme celle que tu viens d'entendre.
T'as vaguement le temps de voir des cheveux bruns se précipiter sur Shiney avant de fermer les yeux. T'écoutes à peine l'inconnu chouiner au roux d'arrêter, et ses « t'as vu son état ? » te font presque pouffer de rire. Presque. A la place tu tousses quand l'autre te lâche enfin. Et tu te redresses, tu les écoutes même plus, t'as l'impression d'avoir les oreilles bouchées tellement t'entends plus rien de ce qu'il se passe autour de toi. Tu fais même pas attention à si ils sont sortis de la chambre où si il reste quelqu'un. T'essuies juste ton visage d'un revers de manche, et grimace en voyant l'horrible tache rouge-marron qui s'est formée sur ton haut.
Quel fumier. Tu vas vraiment le buter.
Mais pas aujourd'hui. Là t'as juste envie de fumer histoire de te calmer ─ et il te faudra plus d'une cigarette, là, bravo Shiney tu vas lui faire battre son record de clopes en une journée ─ et de dormir. Et de te doucher et te changer aussi éventuellement. L'infirmerie, l'infirmerie, elle peut aller se faire foutre l'infirmerie. Même si t'as putain de mal partout.
Non mais tu vas vraiment le défoncer. Un jour. On verra quand.