h.lecter – Je suis un homme mort coincé entre quatre murs.
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Sujet: h.lecter – Je suis un homme mort coincé entre quatre murs. Dim 3 Avr - 17:59
SI TU BOUGES, JE DÉGLINGUE.
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PSEUDONYME: Hannibal, plus communément appelé Lecter. NOM : Grey. PRÉNOM(S) : Harrinson. QI: 162. DATE DE NAISSANCE : Le 1er Mai. ÂGE : Dix-huit ans. SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Anglaise. Russe.
JE VAIS LES RUES, JE VAIS LES LIEUX OÙ ON NE M'ATTEND PAS.
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Couleur des cheveux : Grise ( Châtain ). Couleur de la peau : Blanche. Tatouage/Piercing : Cinq tatouages. Cinq piercings.
Couleur des yeux : Marron. Taille en centimètres : Un mètre soixante-neuf. Corpulence : Osseuse.
MOI JE CRACHE MON VENIN, À LA FACE DU DESTIN.
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TOXICO. Soigné. Serviable. Compréhensif.
Extrême. Anxieux. Faux. PARANO.
Hannibal ne fera jamais rien de sa misérable existence. On ne parlera pas de lui dans les livres d’histoire. On aura oublié son nom lorsqu'on le verra sur les vieilles photos de classe. A peine si on se souviendra de son existence. Juste une vague silhouette que l’on a croisée une ou deux fois dans les couloirs. Le mec qui sentait le tabac. Alors où est-il Hannibal ? Il n’est pas dans les tatouages qui griffent sa chair, il n’est pas dans les cernes en tâches d’encre sous ses yeux, il n’est pas dans les yaourts qu’il mange. Il n’est pas dans tout ce qu’il s’injecte dans les veines, ni dans ce lit, perdu entre les draps de cette fille. Il n’est pas dans cette élégance dérangeante qui ne lui va pas et qu’il traine partout : sur ses vêtements, dans ses postures, dans sa façon de parler. Il n’est pas dans ses spasmes nerveux qui enserrent son âme et défoncent son corps. Il n’est pas dans cette peur atroce qui le défigure, qui l’empêche de dormir, qui l’empêche de rester, qui l’empêche de partir. Hannibal est dans cette fumée qu’il inspire, dans cette nicotine qu’il s’insuffle, dans cette respiration de tabac. C’est elle, la putain de raison de vivre d’Hannibal. Dans cette cigarette entre ses lèvres, dans ce nuage gris entre ses doigts. Ou peut-être est-il quelque part, évaporé dans l’atmosphère. Quelque part en train de se manquer. Hannibal est la pourriture même de la société. Consommateur, produit de consommation et overdose de produits éphémères. Homme moderne consumé par la mondialisation, qui cumule et qui jette, qui veut gagner plus pour acheter plus, qui n’a rien, qui ne sait pas ce qu’il veut mais qui le veut tout de même et tout de suite. C’est la merde qui se satisfait de la merde dans laquelle il vit, qui se satisfait de la merde qu’il est. Qui prend son petit déjeuner au MacCafé, qui roule en Mercedes pour agrandir le trou de la couche d’ozone, qui finira par se choper un cancer à trente ans pour crever seul dans une chambre d’hôpital. La rature dont tout le monde se fout parce qu’il se fout de tout et qu’il envoie tout le monde se faire foutre. Hannibal est un dégout. Il trimbale en son ombre l’angoisse qu’il pèse partout où il traine. Son anxiété qu’il diffuse comme une nausée d’odeurs avariées. Quelque chose chez Hannibal est de travers. Sa tête vidée, il se fout à la mer. Il balance sa vie par terre comme une chef d’œuvre du mauvais exemple. Il s’échappe en un courant d’air, s’abandonne dans souffle essoufflé, disparait dans le temps. Il entasse ses regrets, accumule les erreurs qu’il perd quelque part entre sa déchéance et sa connerie. Hannibal est un con. C’est un passionné de la misère, un épris de la médiocrité. Une écharde dans le monde. Il est, un échec de la race humaine. Hannibal est un pendu, un meurtre, un criminel. Il est le Christ et sa passion. Offrir son corps péter pour mieux se faire dévorer par les bêtes. Et dans un claquement, ressusciter. Il est un soupir de vent, volé partout et jamais nulle part. Le corps déjà, à moitié mort. A foutre des coups de pieds dans son cercueil, des coups de pelle dans sa tombe. Et qu’importe demain et ses conséquences qu’il dégage d’un geste de main pour les retenir en vain. Pour toujours, il est vivant.
ILS ME METTRONT AU FOND DU TROU, UNE BALLE DANS LA TÊTE.
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Définissez vous en une phrase. Non.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ? Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ? Finnegans Wake de James Joyce.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement. « D'un point de vu biologique... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ? N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait. Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
JE FAIS LE MORT, JE FAIS LE FIER, JE FAIS CELUI QUI EXISTE.
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Il y eut un bruit de froissement lorsqu’il sorti son corps des draps. Il attrape ses quelques vêtements, posé soigneusement sur une chaise et s’habilla. Il ne jette pas un dernier coup d’œil à la pièce avant d’ouvrir la porte, juste une voix féminine, encore endormie, qui l’appelle du lit. – Où est-ce que tu vas ? – Je m’en vais. J’essaie de fuir sans bruit pour ne pas t’éveiller, pour qu’en sortant du sommeil ce matin, tu m’ais oublié. Et pour ne jamais avoir à te rappeler. Elle se relève, encore pleine d’un engourdissement qui ne l’a pas tout à fait quitté. Mais il a déjà filé en voleur, abandonnant la pièce à la solitude et au silence. Elle ne l’entend pas même descendre les escaliers. Ni filer entre les larges rues de Moscou. Il est parti avec le matin. Juste son odeur de tabac qu’il a oublié entre les rideaux, à travers la lumière tamisée, et qui traine encore dans l’air. Il a marché pendant près d’une heure, entre la pollution et le froid avant d’atteindre le quartier résidentiel, en banlieue de la capitale russe. Maisons spacieuses, jardins magnifiques, voitures luxueuses, il navigue dans les rues, s’arrête dans une impasse, pousse un grillage, s’avance dans une allée avant d’ouvrir la porte d’une résidence. – Tu es en retard. Et ne fumes pas à l’intérieur s’il-te-plaît. Charlie se tenait sur la première marche de l’escalier, assis comme s’il avait attendu la nuit entière, le retour de son frère. Il posait sur le cadet, son regard rieur qui ne le quittait jamais. Harrinson inspira une dernière bouffée de nicotine avant d’éteindre sa cigarette dans le cendrier de l’entrée. Ca ne pouvait plus durer. Les fuites d’Harrinson et ses disparitions pendant des semaines entières. Sa toxicomanie et ses piqures sur le bras. L’odeur de tabac sur ses vêtements mêlée aux parfums féminins. Jamais le même à chaque fois. Sa violence, ses débordements et les coups de fils de la police à trois heures de matin. Son casier judiciaire qui, lentement, s’emplissait. Ses incompétences, sa vulgarité et les écoles qui tour à tour, le renvoyaient. Son existence. Ca ne pouvait plus durer.
Il a ébouriffé les cheveux de Ruiz et serré la main de Charlie. Un peu trop fort, peut-être. Il a rit. Un peu trop bruyamment, peut-être. Et puis il s’est détourné. Un peu trop rapidement, peut-être. Il a passé le portique sans se retourner, sans accorder un regard de plus à ce qui laissait derrière lui. Bien peu de choses en vérité. Charlie voyait son visage crispé, ses mouvements saccadés. Harrinson avait merdé. Il était allé trop loin. De l’Angleterre, il n’aura pas connu Londres. Il n’aura pas connu Big Ben, ni le British Museum. Il n’aura pas connu les Beatles, ni Shakespeare, ni Daniel Radcliffe. Il aura connu la base militaire, il aura connu la pluie, il aura connu les autres recrues. Il aura connu le silence, l’accord tacite passé entre tous. Il aura connu le pacte silencieux qui les liait tous, et qu’on lisait sur tout les visages. Personne n’en parlait jamais. Personne ne posait jamais la question. Et personne ne voulait savoir. Ici, ils étaient tous de simples inconnus, des étrangers qui se découvraient, des camarades ne sachant rien les uns des autres. Des frères. Tous égaux. Il aura connu l’humanité dans ce qu’elle avait de plus réduit. Des hommes abîmés. C’était comme reconstruire sa vie.
– Reste là. – Où tu vas ? – Ca ne te regarde pas. – Dans ce cas, je m’en vais. – Ne bouge pas. Ne bouge pas sinon… Sinon quoi ? Vas-y Harrinson, dis-moi. Tu vas m’insulter, me frapper, me forcer à rester ici ? M’obliger pour toujours à t’attendre, ici, dans cette chambre ? Qu’est-ce tu vas faire, Harrinson ? Tu ne sais rien faire. Il a eut un regard vague, une absence éphémère, ses yeux qui plongèrent dans le néant. Un spasme nerveux défigura son visage en une haine lasse avant de se dissiper derrière une froide tristesse. Il a passé la porte. Quand il est revenu, quelques heures plus tard, j’étais resté dans la chambre. Je n’avais pas eu le courage de m’en aller. Parfois, je me demandais ce qui se serait passé si j’avais, ne serais-ce qu’une seule fois, désobéi. Si j’avais, véritablement, quitté cette chambre. Je m’imaginais ta colère invraisemblable, une rage qui me terrifierait. Je m’imaginais un emportement qui te dépasserait, une dévastation trop longtemps retenue et qui, comme une bête affamée aurait dérobé le premier corps. Mais au fond, tu n’aurais sûrement pas hurlé. Et tu ne serais sûrement pas parti à ma recherche pour écrouler ta violence sur ma peau. Tu serais resté là, incapable même de vivre. En voyant cette chambre vide, tu te serais juste effrité. T’es con Harrinson. Et je te hais. Je sais que la nuit, tu ne dors pas parce que tu ne veux pas faire de cauchemars, que tu fumes silencieux sur ton lit sans oser ouvrir la fenêtre parce qu’il fait trop froid dehors et que tu as déjà si froid à l’intérieur de toi. Je sais que tu te bats contre la fatigue pour n’endormir ton corps cassé que lorsque les premiers rayons du soleil t’ont enveloppé. Je sais que le jour, tu prends la fuite, tu t’esquives parce que tu ne supportes pas les autres. Je sais que pourtant tu reviens dans cette chambre où tu sais que je t’attends parce que tu n’es pas capable de te supporter seul. Je le sais. Je le vois. T’as peur des autres, Harrinson. T’as peur du noir, t’as peur du froid, t’as peur du vide, t’as peur de tout, t’as peur de toi, t’as peur du monde, t’as peur de mourir, t’as peur de vivre. Et c’est cette peur qu’on ne voit pas mais qui se sent en toi. Ça a l’odeur du tabac froid.
– Notre père est mort, Harrinson. Il ne bougea pas. Il n’y eut pas de crispation sur ses lèvres et ses pupilles ne se dilatèrent pas. Il n’y eut pas de déraillement de sa respiration, pas même un son, pas même un geste. Lentement, il a levé sa main et s’est ébouriffé les cheveux. Puis il s’est détourné et est parti. Je l’ai regardé s’éloigner, de sa démarche relevée, les mains dans la poche, dégageant toujours cette aura impressionnante de sureté hautaine à laquelle il n’y avait rien d’humain. Il avait pris la fuite, trop fait de sa lâcheté habituelle. Il n’a jamais accepté la mort de son père. Comme il n’a jamais accepté la peur de sa mère. Comme il n’a jamais accepté sa toxicomanie. Tu passes tellement de temps à fuir, Harrinson, à te cacher des problèmes, à te défiler. T’es qu’un gosse qui n’a jamais appris à vivre. Charlie m’a donné un dossier d’inscription pour un orphelinat. Il m’a dit qu’Harrinson ne pourrait pas rester à l’armée et qu’il ne pourrait pas non plus rentrer chez eux. J’ai pris les papiers et il m’a sourit. Il avait revêtu une fatigue lasse qui ne parvenait à cacher son naturel air allègre. J’ai demandé pourquoi Harrinson ne pouvait pas retourner chez lui et Charlie a, dans un soupir répondu : « ordre du médecin ». Quand je suis remonté dans la chambre, Harrinson était allongé sur lit et fumait. Il avait la tête inclinée contre le mur, les yeux à moitié clos, sa cigarette fondant entres ses lèvres. Il y avait le pot de yaourt renversé sur son lit, un de ses yaourts nature dégueulasse et acide que seul lui pouvait manger. Il y avait les tâches de cafés qui s’étreignaient par terre, à la cendre répandue et le cendrier cassé sur la table de chevet. Il y avait les pages de la Bible éparpillées et le crucifix, perdu sur le bureau, entre les plaques de médicaments vides et le tabac des mégots à peine éteints. J’ai posé le dossier sur la commode et je me suis assis sur la chaise. Rien n’avait changé.
Je parcours la feuille d’inscription d’un regard – Il te faut un pseudonyme. Allongé sur son lit, son dos me faisant face, il pousse un grognement. J’aperçois la fumée, en volutes légères qui s’échappent de sa bouche – Je pensais. Hannibal. Harrinson, Hannibal. Ca sonne bien. Il pousse un soupir. – Dis-moi. Tu sais au moins qui est Hannibal Lecter ? – Une marque de yaourt à la figue ? Putain quel con.
SOUS L'ACIDE DES PLUIES, PASSER ENTRE LES GOUTTES.
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SURNOM(S) : Double-compte d’Évidence. ÂGE : Pareil que Lecter. SEXE (✔) : ❒ M ❒ F ✔ Explosion AVATAR : Random boy aux cheveux blancs et à la tête de con. ( je réserve juste l'image que j'ai actuellement de Nagisa Kaworu – Evangelion. ) DÉCOUVERTE DU FORUM : Citations de Saez. NOTE SUR 20 DU FORUM : LES CAVALIERS DE L’APOCALYPSE DOMINERONT.
Dernière édition par Hannibal le Ven 10 Juin - 2:16, édité 6 fois
Sujet: Re: h.lecter – Je suis un homme mort coincé entre quatre murs. Dim 3 Avr - 19:47
Bonjour et Bienvenue sur WH !
Alors pour la classe tu parles des classes Alpha, Beta ou Gamma ? SI c'est le cas ton personnage est dans la classe Beta =) si c'est pour les groupes, ton personnage est un Expert !
Par contre, euhm, je vois que tu es un double compte, il faut au moins avoir posté dix posts rp avant de pouvoir faire un deuxième personnage é_é désolée, et je vois que tu en es à 4 ou quelque chose comme ça, si j'ai bien compté.
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Sujet: Re: h.lecter – Je suis un homme mort coincé entre quatre murs. Dim 3 Avr - 21:13
AH c'est moi qui suis désolée. D: Je me disais bien qu'il devait y avoir une restriction sur les doubles comptes, mais j'ai oublié de regarder avant de poster la fiche. Serait-il possible de garder la fiche en attente ? Ou alors, si ça dérange d'avoir un compte inactif, le il peut être supprimé, je le recréerai quand je serai en règle. :3 Vraiment désolée pour le dérangement. :x
EDIT ; et merde, en plus je me suis trompée de compte. J'autopollue ma fiche. /va pendre Néron/ RE-EDIT ; et hop on a rien vu. ~