Sujet: Jude - Nothing's really making any sense at all Dim 17 Avr - 2:25
Identité
PSEUDONYME : Jude NOM : Jefferson PRÉNOM(S) : Aldwyn Jude QI: 163 DATE DE NAISSANCE : 06 / 08 ÂGE : 19 SEXE (✔) : ✔ M ❒ F ORIGINE : Britannique
Physique
Couleur des cheveux : Aubrun Couleur de la peau : Légèrement hâlé Tatouage/Piercing ? : Non
Couleur des yeux : Gris Taille en centimètres : 190 Corpulence: Solide
Les rayons orangés du soleil matinal zébraient les draps blancs, remontants lentement vers la tête du lit abritant le coma matinal d'Aldwyn. L'un d'eux parvint finalement a se hisser jusqu'à son orbite gauche, et vint agresser sa cornée a travers la mince paroi que forme la paupière. Aldwyn pris quelque secondes pour réaliser que le matin l'obligeait à quitter son cocon de tissu et une nouvelle fois affronter la rudesse de l'inintéressant quotidien, les yeux encore mis clos. « Bon. Le temps d'enfiler un truc et de descen... 7h58. ...Merde. »
Comme si ça ne suffisait pas, il fallait en plus se presser. Un bref regard à son miroir.
On ne peut pas objectivement dire qu'Aldwyn était vilain garçon. Doté de la solide constitution et des larges épaules de son père, soulignées par son saillant mètre 90, il était pourtant de nature discrète. Son visage, souvent barré par quelques mèches de son épaisse chevelure ambre, anarchiquement répartie au gré de l'oreiller sur son crâne, se terminait par un menton légèrement prononcé, le tout affiné par la barbe naissante qui assombrissait creusait les joues. « Moriarty va encore me dire de me raser... », pensa t-il.
Somme toute assez banal, ce visage était néanmoins creusé par deux yeux en amandes d'un gris argenté, subtilement éclaircis par de légers reflets jaunes autour de la pupilles qui formaient autour d'elle comme des petites flammes. Des yeux perçants et profond, qui lorsqu'ils se posaient sur vous avec gravité, assombris par un froncement de sourcils vous procuraient la sensation qu'ils pénétraient littéralement vos pensées. Des yeux à l'image de leur possesseur. On n'en saisi pas la couleur, car ils sont souvent fuyants, baissés, perdus. Mais lorsqu'on les approches d'assez près, ils sont diablement fascinants. Encore fallait-il pouvoir les approcher. Un nez légèrement acquillin et retroussé, remontant en une large arête sur son front large, et surplombant une bouche fine aux lèvres discrètes. Oui, somme toute assez banal. Pas un canon, mais objectivement pas vilain garçon. Il y avait pire.
8h03 Le temps d'enfiler, après les avoir sortis de la boule compacte que constituait son linge, un blue jean indigo, une chemise blanche banale qui semblait ignorer le terme fer à repasser, une écharpe de toile bordeaux et une paire de boots, de se passer un léger coup d'eau sur le visage, Aldwyn attrape sa sacoche de cuir noisette, son paquet de gauloises, son MP3 et sort de sa chambre en trombe. En priant de ne pas croiser Moriarty.
Caractère
Aimable Curieux Sincère Ouvert d'esprit
Timide Paradoxal Démotivé Sarcastique
L'air absent en permanence, les yeux perdu dans un vide qui semble le happer à la moindre occasion, le visage fermé et inexpressif, ou rêveur selon les instants et la façon dont on choisira de le qualifier.
Aldwyn J. Jefferson, descendant et dernier représentant vivant d'une lignée d'aristocrates britanniques de la Belle Époque. Du moins sur le papier. Que ce soit physiquement ou en lui même, il est loin, le jeune et fier british dandy qu'il aurait facilement pu devenir. Ou à l'inverse, orphelin de son état, l'individu complètement fermé, refusant toute autorité, et devenu ce qu'on appel un jeune à problème, impliqué dans toute sortes de problèmes de délinquance, drogues et autres bêtises qu'il aurait, vu les circonstances, tout aussi facilement pu devenir.
Aldwyn a cette capacité à prendre sur lui. Ce n'est pas qu'il soit totalement indifférent aux choses, aux « malheurs » qui peuvent lui arriver, mais finalement sans se forcer, prend tout ça avec recul et une pointe de philosophie. Et puis il arrive un moment, où ça ne vous fait plus rien, surtout après 5 ans passés à la Wammy's House. Appelons ça de la désillusion, ou plus gentiment du détachement. Toujours est il qu'il en résulte un cruel manque de motivation et de confiance, concernant lui même, son avenir, ses capacités. Des capacités, ça il en a, à n'en pas douter. Les professeurs, et Moriarty - pour qui il éprouve, inexplicablement, une certaine sympathie – ne cessent de le lui répéter. Ce qu'il fait et bien, mais il pourrait faire tellement plus, s'il voulait. Il en est capable. Oui, mais voilà. L'envie il ne l'a pas. Ce n'est pas de la flemme, il n'en a simplement pas envie.
La mort de ses parents et l'effondrement intérieur qui en a résulté ont sérieusement entamés son optimisme. Mais là encore, c'est plus compliqué que ça. Dire qu'il est désormais un pessimiste convaincu serait simplement faux. Il n'a pas « perdu tout espoir en l'Humanité », en soutenant dur comme fer que « tous les humains, sans exceptions, sont des pourris qui méritent l'Holocauste atomique qu'ils déclencherons de toute façon, ces idiots, » comme ces adolescents qu'il méprise et en même temps comprends. Une partie de lui le décourage de toute tentative de trouver un intérêt à son quotidien. Mais n'ayant plus rien à perdre, l'autre partie le pousse à vivre, rien que pour le trouver, cet intérêt. Il doit bien y avoir une raison. Lui même n'est pas au clair avec tout ça. Et de son existence, il n'attend rien. Et tout. Advienne que pourra. A l'image des gauloises qu'il fumes, tout en sachant pertinemment que ce n'est pas une solution. Autant se faire plaisir. Expérimenter. Ne prenons pas la vie au sérieux, on en sortiras pas vivant, de toute façon. Et si la vie est une clope, je voudrais la fumer comme il se doit. Sans filtre.
Ce qui motive Aldwyn à se lever le matin, c'est les autres. On pourrait le croire solitaire, dur et associable, mais en réalité, il a profondément besoin des autres, de ses amis, de ses ennemis, des gens qui ne le voient même pas. C'est à travers eux qu'il se sent utile, vu, vivant. Ne vous attendez pas à ce qu'il vienne vous saluer pour faire connaissance. Il a du mal à se faire des amis d'étrangers et cache son angoisse de l'Inconnu derrière une ironie parfois cinglante. Mais une fois que c'est fait, que le contact est établi, il est sans doute la personne la plus affectueuse et loyale que vous pourriez trouver. A sa manière. Jude n'est pas quelqu'un que l'on peut se targuer de connaître par coeur. Il ne se confie que rarement, même à ses proches amis. Ce n'est pas un manque d'affection. C'est sa façon d'être.
Son détachement ne fait pas pour autant de lui un légume. N'ayant ni projet précis en tête, ni la volonté de broyer ses « semblables » pour le titre de successeur de L., il aime s'adonner à la culture de l'esprit, notamment à la philosophie, pour laquelle il a au fil du temps, développé un certain intérêt, au départ en s'ennuyant un jour de pluie dans la bibliothèque de WH.
Mais sa véritable passion, c'est la musique. Multi-instrumentiste autodidacte, doté de l'oreille absolue de certains surdoués, il adore particulièrement faire courir ses mains sur l'ivoire et l'ébène d'un piano. Il est particulièrement friand de jazz, cette musique faite d'émotions, d'improvisation, et de connivence entre les musiciens, et peux passer des heures sur le clavier électronique qu'il a réussi à se payer après plusieurs années d'argent de poche de la Wammy, le casque branché, enfermé dans sa bulle autistique de mélodies passionnées. Lorsqu'il en a la possibilité, il se glisse dans la salle de musique pour éprouver la somptueuse résonance du piano à queue, l'onde des notes parcourant son corps tout entier en y laissant des frissons. Son seul véritable moment de félicité.
Classe
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Définissez vous en une phrase.
Dans un souci d'objectivité, je pense qu'il faudrait poser la question à mes amis...
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Un poisson rouge.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Totem et Tabou de Sigmund Freud.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
Histoire
« Bon alors. Dis moi tout. »
Sous entendu, « Parle moi de toi. » Là dessus, deux options possibles : « Qu'est ce que ça peux vous foutre ? », ou bien tout déballer gentiment. Quand on parlait des probabilités d'Aldwyn de virer « jeune à problème », c'est avec une réponse à ce genre d'alternative que ça se construit. Et c'est probablement ce qu'il aurait fait, en toute autre circonstance. Mais en face de lui, les mains croisées sous le menton, derrière ses lunettes rectangulaires se tenait le Professeur Moriarty. Sans savoir vraiment pourquoi, Aldwyn choisit la seconde option. En même temps, Moriarty ne semblait pas le genre de personne qu'on envoyait balader comme n'importe quel psychologue de seconde zone. Non, la réponse s'imposait d'elle même. Et pour la seule fois durant ses 19 années d'existence, Aldwyn raconta tout.
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Andrew Anthony Jefferson, unique héritier de la relativement prestigieuse lignée aristocratique Jefferson, propriétaires de la Jefferson Notary Society. Since 1856, s'il vous plait. Un homme charmant, intelligent, cultivé et plein d'avenir dans une voie royale toute tracée pour lui. Qui plus est, suffisamment dégourdis pour assurer un poste important, voire prendre la suite de l'affaire familiale. Mais préférant fréquenter les quartiers post-hippies du Londres nocturne des années 80, et ce dès ses 20 ans. En cachette, bien sur, et tout en menant à côté un parcours universitaire tout à fait honorable et sans tâches. Jefferson oblige. Andrew avait passé des nuits blanches entières à errer seul ou accompagné dans les rues, entre les bars d'où sortaient de la fumée opaque et les chansons de Pink Floyd, des Beatles, d'Hendrix et autres Dylan. Et un jour, elle était là, par hasard, au gré des sorties entre copains, on se mélange, on se présente. « Andrew, tiens, je te présente Alicia Smith. Alicia, Andrew Jefferson. » « Enchantée. » Et dans le sourire béat qu'il rendit à la jeune fille, Andrew se disait « Oh, moi aussi, vous n'avez pas idée à quel point. » Et il suffit d'une danse tard dans la nuit. C'était simple, beau.
Là dessus ils se fréquentèrent longtemps avant qu'Andrew présente à ses parents celle qui serait sa compagne. Désapprobation générale, évidemment. Alicia n'était que de petite condition, « et tout à fait quelconque » lança sèchement un soir sa mère, à la figure dégoutée de son fils. Un Jefferson n'épousera pas une vulgaire sotte de bas étages, tout juste bonne à être engrossée. Là dessus, il envoya ses parents au Diable. Qui les pris d'ailleurs, quelques années plus tard. Lui succomba à son diabète, et elle mourru seule dans une maison de retraite de luxe, où Andrew ne vit la voir que pour lui présenter le petit fils qu'elle avait rejeté en même temps qu'Alicia.
Entre temps, Andrew et Alicia s'étaient mariés et vivaient dans une simple et coquette maison de campagne. Lui avait pu monter sa propre entreprise et tout semblait aller pour le mieux. En 1992, le petit Aldwyn était né. Son deuxième nom, c'est sa mère qui l'a choisi. Parce que la chanson sur laquelle elle avait dansé avec le père, c'était « Hey Jude ».
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Moriarty esquissa un bref sourire.
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Il grandit dans un milieu aimant, attentionné, et épanouissant. Entouré de littérature, de l'intelligence de ses parents, et d'une discothèque très fournie, où naquit jeune son amour pour Miles Davis, Louis Armstrong, Keith Jarrett, Benny Golson, et d'autres. Il joua ses premières notes sur le piano dans la salle à manger. Sa mère lui en jouait parfois étant petit.
Puis il fallut songer à agrandir la maison, penser à une chambre pour Aldwyn, et éventuellement un autre petit squatteur. Andrew vérifiait régulièrement l'avancement des travaux. Cette poutre était mal fixée.
Alicia, et son fils déménagèrent. Elle ne se remis jamais de la perte de son époux. Puis les années passèrent. Aldwyn était resté un enfant équilibré, et l'amour de sa mère rendait l'absence de son père supportable. Puis fragilisée et affaiblie par le chagrin, elle s'éteignit. Aldwyn avait 14 ans. Quelques temps plus tard, il était assis devant Moriarty.
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Il y eu un bref silence. Puis Moriarty inspira légèrement. « Bienvenue à Wammy's House. »
HRP.
SURNOM(S) : Clemenchi (looongue histoire.) DATE DE NAISSANCE : 06 / 12 / 92 ÂGE : 18 SEXE (✔) : ✔M ❒ F AVATAR : MILK COFFEE 4 LIFE o/ DÉCOUVERTE DU FORUM : Bouche (de la fondatrice) à oreille (de moi). NOTE SUR 20 DU FORUM : Je veux être en bon termes avec tout le monde, alors, euh... 18 ? 8D En fait, j'aime vraiment bien le design en "rose massif"...
Dernière édition par Jude le Mar 24 Mai - 9:41, édité 5 fois
Moriarty
Sujet: Re: Jude - Nothing's really making any sense at all Dim 17 Avr - 2:28
Bonjour et bienvenue à la WH !
*gniiih* *groupie* Oui je suis une groupie de Jude, j'ai parfaitement le droit. D'abord. D'après ton questionnaire, ton personnage trouverait sa place dans les Alters (bien qu'il soit un peu tout, en fait. Étonnant...) !