Sujet: Joker « A little fight in you. I like that. » Lun 25 Avr - 16:27
Madness is like gravity. All you need is a little push.
PSEUDONYME : Joker NOM : Kent PRÉNOM(S) : Julian QI: 171 DATE DE NAISSANCE : 13 / 09 ÂGE : 15 ans SEXE : ✔ M ❒ F ORIGINE : Américain
Let's put a smile on that face.
Couleur des cheveux : Blonds Couleur de la peau : Blanche, avec des pommettes légèrement rosées Tatouage/Piercing ? : Aucun
Couleur des yeux : Bleus Taille en centimètres : 175 cm Corpulence: Elancée
See, I'm a man of simple tastes.
Charismatique Franc À l’écoute Drôle Observateur Souriant Curieux
Manipulateur Franc Fouineur Égoïste Calculateur Traître Paparazzi
Vous avez remarqué un garçon, à la pause, tout à l’heure. Si vous l’avez remarqué, c’est parce qu’il est quelque peu mignon. Il a des traits fins, et de grands yeux bleus. Il était en train de parler à une autre fille, et il faut avouer que vous êtes plutôt jalouse, et que vous aimeriez être à sa place. Et puis, à force de temps, ce bel adolescent vient vous aborder. Il se présente sous le nom de Joker, et vous assassine de son sourire qui, étrangement, vous donne le sentiment qu’il est l’être le plus digne de confiance au monde. Il vous met à l’aise, avec son charisme fou. Ah oui, ça, il déborde de charisme, comme ces présentateurs de télévision, avec leur sourire colgate. C’est sans compter qu’il est incroyablement drôle. Joker vous fait mourir de rire. Et plus le temps passe, et plus il gagne votre confiance, apparaissant à vos yeux comme un être tout à fait délicieux, presque un ami. Rien de plus agréable que de passer du temps en sa présence, de l’écouter parler. Il semble heureux et confiant, ce beau blond aux airs d’acteur américain. Un jour, vous êtes triste, vous vous mordez les doigts. Et pour cause, vous avez trompé votre petit ami, et vous voulez mourir de honte et de regret. Vous cherchez une épaule sur laquelle pleurer, un sac pour déverser votre flot de paroles. Et comme par miracle, Joker sera dans le coin. Joker, il est toujours là au moment où on a besoin de lui. Il vous écoute, une lueur étrange dans le fond des yeux, hochant la tête en signe de compréhension. On dirait qu’il a fait ça toute sa vie. Et cela vous fait un bien fou, vous êtes soulagée. Le lendemain, vous vous réveillez, comme un matin normal. Vous prenez votre petit déjeuner après vous être habillée. En sortant dans le couloir, des feuilles jonchent le sol. Et dessus, vous reconnaissez votre prénom, suivi de « a trompé son copain ». Le tout en rouge, avec une photo de vous, et celle de celui qui va vous quitter dès qu’il aura vu tout cela. Vous paniquez, vous pleurez. Il n’y a qu’une seule personne au courant. Joker. Vous courez vers lui, criant, lui demandant des explications. Et il est là, dans le parc, son si beau sourire flottant sur ses lèvres. Il ose vous saluer avec un grand signe de la main. Hystérique, vous le gifleriez bien. D’ailleurs, vous le faîte. Et il rit, il rit. Vous croyez bien alors discerner dans ses grands yeux bleus une lueur de fierté, de contentement. Que faire face à cela ? Vous tournez les talons, désemparée devant ce visage qui vous avait paru angélique, et qui vous parait maintenant démoniaque. Désormais, vous remarquez tout ce que vous ne voyiez pas avant, ou que vous trouviez simplement drôle. Ce que vous pensiez être de la franchise bienveillante n’est autre que de la méchanceté gratuite et sadique. Il n’est pas curieux, il est un abominable fouineur, un paparazzi manipulateur et calculateur. A vrai dire, il est juste insupportable. Le pire, dans tout ça ? Il vient vous voir, de temps à autre, vous accablant avec une information sur votre ex. Il sortirait avec une telle, il cracherait sur votre dos. Mais vous ne pouvez vous rebeller contre lui, car il détient sur vous des informations bien plus compromettantes qu'un petit adultère. Il est en position de force, il est inébranlable. Intérieurement, vous êtes soulagée. Joker va se retrouver seul, après un tel coup et un comportement de la sorte. Mais vous oubliez qu’il vient de se faire un nouvel ami : votre (ex) copain.
Why so serious ?
Définissez-vous en une phrase.
Sérieusement, t'as pas quelque chose d'autre à faire que me demander ça ?
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Finnegans Wake de James Joyce.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« Le si n'aime pas le ré pour la centième fois ! »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Ranger ma chambre si je trouve un jour le temps.
I'm like a dog.
SURNOM(S) : Jool. Mais plus connue sous le nom d'Arpy :3 DATE DE NAISSANCE : 24 / 10 / 95 ÂGE : 15 ans SEXE : ✔ M ✔ F AVATAR : Len Kagamine - Vocaloid DÉCOUVERTE DU FORUM : Il y a fort fort longtemps. NOTE SUR 20 DU FORUM : Je dirai 17/20, parce que j'adore ce forum *w* Mais il faudrait peut être un nouvel event ?
Dernière édition par Joker le Sam 14 Mai - 14:57, édité 3 fois
Invité
Sujet: Re: Joker « A little fight in you. I like that. » Lun 25 Avr - 16:28
Wanna know how I got these scars ?
Carla Bingle épousa Bruce Kent alors qu’elle n’avait que 19 ans, tandis qu’il en avait presque dix de plus. Peu leur importait, ils s’aimaient, et personne ne semblaient pouvoir leur prendre cela. Le père de la jeune fille s’était fortement opposé à ce mariage qu’il jugeait stupide, et qu’il pensait n’être qu’une lubie de sa fille, cette petite rêveuse. De plus, il n’aimait pas le garçon en question, ce petit responsable d’une maison de retraite minable. Oh, il devait en faire tomber des cœurs, le Bruce, tant il était beau et tant il était charmeur. Trop adorable pour être vrai. Il n’était pas dupe, le père, il savait que ce charlatan se moquait de sa Carla. Un être aussi délicieux, aussi sublime, ne pouvait vouloir de sa fille, cette petite blonde qui rêvait d’être infirmière sans se bouger le derrière, cette enfant qui avait des illusions plein la tête et qui savait tout juste compter. Non, impossible, Bruce devait bien avoir une idée derrière la tête, une idée malsaine. De ce fait, le père de Carla ne se rendit pas au mariage, emportant avec lui un mouvement de haine de la part de toute sa famille contre le marié. Alors, ce dernier emmena sa femme dans l’Ohio, et lui paya les études d’infirmière dont elle rêvait tant, et une fois cela terminé, elle commença à travailler dans la maison de retraite de son époux, heureuse comme tout malgré la déchirure avec sa famille. Comble du bonheur, elle tomba enceinte. Carla accoucha un magnifique après-midi de septembre où le soleil frappait encore. D’ailleurs, un rayon caressait le berceau dans lequel était déposé le nouveau-né. Julian Kent. Un adorable nourrisson accueilli avec amour. Il fut rapporté à la maison de retraite. Il était en quelque sorte l’attraction des petits vieux, qui ventaient ses joues roses, sa peau douce, sa petite touffe blonde et surtout ses magnifiques yeux bleus hérités de son père. L’enfant était trimballé de chambre en chambre, exhibé à la vue de tous. Il devint la mascotte du troisième âge. Les grands-mères l’habillaient, les grands-pères lui racontaient des histoires incroyables. Et Julian, encore bébé, ne comprenant strictement rien à tout ce qui se passait autour de lui, s’épanouissait comme jamais, heureux de voir le monde s’émerveiller du moindre mouvement qu’il pouvait effectuer. Les premiers mots qu’il prononça furent « soupe », « bridge », « guerre » et « vieillir ».
Bruce et Carla donnèrent à leur fils une petite sœur, lorsque celui-ci eut quatre ans. Elle se nommait Heather, et était une incroyable petite poupée, elle aussi blonde comme les prés. Et comme son frère, elle devint une mascotte pour ces petits vieux qui perdaient tous plus ou moins la boule. On aurait pu penser que Julian aurait haït sa sœur de jalousie, mais au contraire, il l’appréciait fort, et s’en occupait. À vrai dire, il reproduisait exactement ce que sa mère effectuait avec les patients de la clinique. Il aidait Heather à marcher, à manger, et même à se laver. Certes, il était petit et n’y arrivait la plupart du temps pas, mais c’était l’intention qui comptait. Disons qu’il jouait avec elle. Julian, dès six ans, se levait tous les matins pour aider sa mère et les autres infirmières à s’occuper des personnes âgées, avant d’aller à l’école. Certes, il n’était pas bien utile, mais effectuait tout de même quelques tâches. La plupart du temps, il écoutait les vieux parler, hochant la tête, approuvant d’un petit « hm ». Bref, il était totalement à l’écoute. Et c’était merveilleux pour cet enfant de rentrer de l’école, et de faire ses devoirs avec un ancien professeur de français qui confondait les temps des verbes, un ancien grand mathématicien qui parlait plus de sa femme que de maths. Ce fut des expériences incroyables, pour lui. Dès qu’il sut écrire, Julian nota dans un petit carnet tout ce que lui racontaient les vieux. Oui, dans les moindres détails. Et il aimait ça, le fait de savoir pleins de petits ragots, d’histoires confidentielles, ou autres commérages du genre. Et il notait tout, tout, tout, le soir après avoir mangé. C’était donc avec un grand plaisir qu’il passait du temps en compagnie de ces personnes âgées, récoltant la moindre information comme une pierre précieuse. Et plus ces fameuses personnes parlaient, plus ils faisaient confiance au petit garçon. Et plus ils lui faisaient confiance, plus ils parlaient. Ainsi de suite. Evidemment, ils ignoraient parfaitement que le moindre secret était pour Julian une nouvelle page de son précieux journal qu’il conservait sous son oreiller. C’était drôle. Il n’écrivait que des ragots sans valeur dedans. Il aurait bien pu y écrire qu’il avait une nouvelle fois surpris son père embrasser une des infirmières. Depuis la naissance d’Heather, Bruce semblait se désintéresser de sa femme. Il allait voir à droite et à gauche, le laissant fortement sous-entendre à Carla, qui se désintégrait de l’intérieur. Envolée, la joyeuse petite blonde qui avait des rêves plein la tête et qui ne vivait que d’amour et d’eau fraîche. Elle s’était cognée à la vie, s’était écorché les ailes, avec cet homme qu’elle aimait toujours. Evidemment qu’elle le savait, qu’il la trompait. Mais que pouvait-elle faire d’autre que se taire ? Carla n’avait plus de famille. Elle n’avait pour se loger que cet appartement de fonction au sein de la maison de retraite. Financièrement parlant, elle n’était pas en position de quitter Bruce. C’était sans compter qu’elle ne voulait pas mêler ses deux magnifiques enfants à tout cela. Alors chaque soir, elle se couchait aux côtés de son mari qui sentait le parfum d’une autre femme, et qui se relevait même parfois dans la nuit, lorsqu’il pensait que son épouse dormait. Oui, peu lui importait, à Julian, ces histoires entre ses parents. Il avait devant lui un univers de ragots, quoi de plus merveilleux ? Même à l’école à laquelle il allait, les enfants ne faisaient pas autant d’histoire.
« Je vous dirai si oui ou non elle a été la maîtresse de votre mari pendant la guerre, seulement si vous me racontez plus en détail la naissance de votre première enfant, oui, celui que vous avez eu à quatorze ans avec un ami de votre père, alors que vous étiez au couvent. Vous ne voulez pas que votre histoire soit répétée, déformée, et répétée à nouveau. Non, ça serait trop bête, n’est-ce pas ? » Julian avait dix ans. Il manipulait ces petits vieux, entretenant un réel marché des informations, notant toujours tout. Il faut bien trouver de quoi s’amuser quand on habite dans une maison de retraite. Heather n’était, elle, au courant de rien. Elle avait six ans et avait des activités bien plus saines, comme coiffer des poupées, ou sourire à tout le monde comme une réelle petite Miss qu’elle était. Si Julian était toujours aimé, avec ses chantages auprès des personnes âgées ? Oui, il avait quand même obtenu la confiance de ces derniers, en l’espace de dix ans. Cependant, une tension planait au-dessus de la clinique de repos, une tension qu’il avait lui-même créé et qui n’allait pas tarder à éclater un de ces jours. Le petit garçon attendait ça avec impatience, à vrai dire. Déjà, presque tous les petits vieux étaient montés les uns contre les autres, refusant de parler à ceux qu’ils considéraient avant comme leurs amis, tout cela parce que Julian était passé par-là. Il ne racontait pas des mensonges, pas vraiment. Simplement, il disait des bribes d’histoires, jamais dans leur intégralité, qui pouvaient laisser tout imaginer. Le beau petit blond entretenait également un réseau dans le genre dans son école primaire, mais nettement moins important que chez lui. Souvent, il n’y avait que de petites querelles, et la vie reprenait son cours. C’est pourquoi il aimait son lieu de vie, sa petite maison de retraite qu’il renversait à coup de commérages.
Et Julian aurait pu finir son enfance et son adolescence là-bas, rendant l’atmosphère toxique plus que jamais. Mais vous pensez bien qu’il y eut un hic. Un tout bête accident de voiture, vraiment tout bête, vous dis-je. L’aîné des Kent n’avait pas voulu aller au cinéma, cela l’ennuyait, il préférait rester chez lui. Ses parents et sa petite sœur y étaient allés, ce faux couple et cette enfant de huit ans qui était une pure petite merveille. Un tocard roulait sur la voie en sens inverse, et sûrement avait-il bu, car rentra à toute vitesse dans la voiture des Kent. L’accident se déroula à environ cent mètres de la maison de retraite, même pas. Julian s’élança vers l’endroit, le cœur battant à toute allure, ne pleurant cependant pas. Peut-être n’était-ce pas bien grave, à près tout. Peut-être n’était-ce qu’une égratignure. Peut-être que la police et les pompiers n’avaient rien à faire là. L’enfant arriva sur les lieux, et resta immobile. Son regard balaya l’avant de la voiture. Le couple était enlacé, ensanglanté, mort. Au moins, Carla aurait été la dernière à avoir eu son mari dans ses bras. Puis, il aperçut le corps gisant de Heather qui avait été expulsé de la voiture. Ses longs cheveux blonds étaient accrochés au pare-brise, et un tapis vermeil se dessinait autour d’elle. Julian pensait rêver, il secoua la tête, sentant les larmes couleur sur ses joues. On dû le désigner comme quelqu’un de la famille, car les policiers lui posèrent un nombre infini de questions, auxquelles il ne répondit pas, d’ailleurs. Il ne pouvait parler. Il était orphelin, sans famille, sans rien. On l’emmena de force dans le camion de pompiers. Le blondinet hurlait, il ne voulait monter avec les cadavres, c’était trop pour lui. Il voulait faire machine arrière, il aurait douze ans demain, et il ne pouvait passer son anniversaire seul, sans personne, c’était impossible. Julian attendit longtemps aux urgences. Peut-être trop longtemps. Il s’endormit sur le sol, la tête posée contre le carrelage froid. On le réveilla, lui demandant de suivre une douce infirmière aux airs tristes. Qu’il y avait-il à faire ? Il savait que sa famille entière était morte dans l’accident, que voulait-on diable lui montrer ? L’enfant voulait juste partir d’ici. On le mena dans une chambre. Au milieu de la salle trônait un lit dans lequel se trouvait Heather. Il lui manquait la moitié de ses cheveux, ses yeux étaient plus que gonflés, elle avait été recouché grossièrement à la bouche, et était reliée à un tas d’appareils qui la maintenaient en vie. Physiquement, elle n’avait plus rien à voir avec sa petite sœur. Elle était laide, défigurée, cassée de partout. A nouveau, Julian pleura à chaudes larmes. S’il y avait une divinité quelque part, comment pouvait-elle faire ça à une petite fille comme Heather ? Il voulait qu’elle s’en sorte, qu’elle redevienne la sœur dont il ne s’était pas assez soucié, mais les médecins n’étaient guère rassurants. « C’est la petite Kent ? Ah oui, l’accident de voiture. Une horreur, les parents sont morts sur le coup. Il en restait pas grande chose de toute manière. Et je ne sais comment, leur fille a survécu. Elle a pourtant traversé le pare-brise, elle s’est brisé presque tous les os du corps. Assurément, elle ne pourra plus jamais marcher de sa vie. Vu son dossier, je pense même qu’elle ne parlera plus. Encore une de ces gosses qui va devenir légume avant d’avoir pu devenir une vraie fleur. C’est dégueulasse, la vie. Ah, tu es son frère ? Je suis vraiment désolé. »
On vieux monsieur vint le chercher à l’hôpital. Il en avait vu, des vieux, à la maison de retraite. Mais celui-ci ne lui disait absolument rien. Sans un mot, il monta dans la voiture de l’homme. Que pouvait-il faire d’autre, de toute manière. L’homme en question lui parla de son père, Bruce, disant que c’était un moins que rien qui n’avait absolument pas mérité sa femme, et qu’il l’avait tué. Puis il lui parla de Carla, pointant du doigt ses défauts, son côté irréaliste. Pourquoi disait-il ça, ce vieux ? Pourquoi parlait-il de sa mère de cette manière ? Julian ne comprenait rien, jusqu’au moment où il lui avoua être son grand-père. Sûrement prenait-il le gosse parce qu’il n’avait pas le choix. Il semblait lui vouer une grande haine, comme s’il était responsable de toute cette histoire. Julian retourna à la maison de retraite juste pour prendre ses affaires, et s’en alla vivre chez cet homme, qui vivait dans un autre état que l’Ohio. Ils firent une demande pour qu’Heather fût transférée dans l’hôpital le plus proche. Son frère s’y rendait tous les jours, lui racontant ses journées, les ragots de sa nouvelle école, et combien la vie était dure chez ce grand-père bougon et ennuyeux. Aussi, comme elle lui manquait, et comme il regrettait de ne pas avoir lui porté assez d’attention, avant son accident. La petite semblait ne pas l’entendre. Elle avait le regard dans le vide, la bouche entrouverte et ne faisait preuve d’aucune réaction. Pas un mot, pas un son, pas un geste, rien. Mais Julian s’en contentait, il se disait qu’au moins elle était en vie. Plus le temps passait et moins elle Heather faisait de progrès. Les médecins avaient raison, elle était devenue un légume. Elle restait néanmoins sa sœur, il ne pouvait l’abandonner. Et c’était un moyen de fuir le père de Carla, cette mère qui lui manquait atrocement.
Un jour, vers ses treize ans, il appela la maison de retraite, pour prendre des nouvelles. Une infirmière lui confia qu’un mystérieux cahier avait été trouvé, et qu’il contenait une foule d’informations sur chacun des patients, toutes plus compromettantes les unes que les autres. La découverte de ce carnet avait fait une histoire impossible, et maintenant les petits vieux ne pouvaient se voir sans vouloir se tuer. Julian sourit, il avait réussi à faire exploser la tension. D’ailleurs, dans son collège, on n’était pas loin de la guerre, tant il semait la zizanie. C’était un passe-temps comme un autre, et il y prenait un malin plaisir. Comme ça, il avait quelque chose à raconter à Heather chaque soir. Mais le temps fit son sale boulot et emporta le grand-père de Julian. Cette fois, pas de larmes, lors de ce décès. Il ne se rendit même pas à son enterrement. Mais il n’avait plus rien, cette fois-ci, et pour de vrai. On lui fit passer des tests, pour tout de même s’assurer que ces morts à répétitions n’avaient pas créé chez lui quelque problème psychologique. Les tests se révélèrent plus que concluants. Pour une raison qui lui échappe encore aujourd’hui, on l’envoya en Angleterre. Ce fut un réel déchirement. Il était loin de sa sœur. Il tenta à maintes reprises de faire un transfert jusqu’en Europe, et il lui fut refusé à chaque fois. Alors il lui téléphonait, demandant aux infirmières de mettre en haut-parleur.
La Wammy’s House, voilà où on l’envoya. On lui demanda de se faire appeler par un pseudo. Il choisit Joker. Tout d’abord, car cela commençait par la première lettre de son prénom. Ensuite, car il avait terriblement la classe. Puis, comme lui, le Joker semait la zizanie, le désordre, avec un malin plaisir. Et enfin, il semait la mort, comme il le faisait avec sa propre famille. Une réelle mine aux informations, aux ragots. Là-bas, les enfants étaient tous orphelins, comme lui. Ils n’avaient plus rien à quoi se rattacher, seulement les autres enfants, ceux qui étaient dans leur situation. La maison de retraite, à côté, c’était du pipi de chat. Julian réussit à se créer un réseau d’informations, en passant par telle ou telle personne, ou carrément en s’immisçant dans la vie privée des orphelins. Fantastique. Jouissif. Splendide. Il créa même un journal hebdomadaire, distribué dans les couloirs, dans lequel paraissent les informations les plus croustillantes et les plus gênantes pour les concernés. Heather mourut, comme vous devez bien vous en douter. Elle s’éteignit dans son sommeil. Pour Joker, ce fut un mélange de tristesse et de soulagement. Au moins, elle était libre.
Joker, la carte qui déferle dans les couloirs de la Wammy’s House, faisant trembler les murs de son rire, arrivé ici uniquement pour vous pourrir la vie. ♥
Dernière édition par Joker le Mer 18 Mai - 21:18, édité 5 fois
Sujet: Re: Joker « A little fight in you. I like that. » Lun 25 Avr - 16:45
Re-Bienvenue sur Wammy's House ! \o/
Alors ton petit diable est un word ! (de peu, c'était vachement mitigé, enfin bref) Lancer de dés effectué.
Et courage pour finir ta fiche :3 !
Invité
Sujet: Re: Joker « A little fight in you. I like that. » Mar 10 Mai - 18:27
A vrai dire, si ça ne dérange pas, j'aimerai considérer ma fiche comme terminée :3 Je ne sais trop quoi ajouter au caractère, au pire je pourrai éventuellement revenir dessus un de ces quatre ? 8D Merci ♥
Sujet: Re: Joker « A little fight in you. I like that. » Mar 10 Mai - 21:32
Bienvenue sur WH cher Joker ! *w*
Alors alors, bah en fait j'aimerai bien te valider mais ton code bugue à la fin de l'histoire, donc j'ai pas pu trop lire D: faudrait que tu fasses quelque chose pour arranger ça, plz.
Et sinon fais attention à ce que ton personnage ne soit pas trop parfait physiquement, ok on veut tous que son personnage soit beau et tout patati et patata, mais bon, faut pas trop exagérer x)