NOM : Merchood PRÉNOM(S) : Thomas Ladrian DATE DE NAISSANCE : 08 / 08 QI : 171
ÂGE : 16 ans SEXE (✔) : (✔) M ❒ F ORIGINE : Britanique ANCIENNETÉ : cette année. MANIE : Dessine un cercle derrière son oreille gauche avec ses doigts.
And the time
Couleur des cheveux : Brun Couleur de la peau : Blanc malade Tatouage/Piercing ? : Non
Couleur des yeux : Brun Taille en centimètres : 170 Corpulence: Mince
For you and me
Direct Débonnaire Passionné Soigné Confiant
Froid Menteur Égoïste Sournois Stratège
Is not the same.
Thomas, on vous en a souvent parlé -malheureusement. Dans le fin fond des conversations intéressantes que vous pouvez avoir avec vos amis, il y a Lawyer, le gamin au teint blanc inquiétant. Oh certes on ne vous en parle pas souvent, mais quand on vous en parle, ça fait débat. C'est l’hécatombe dans vos relations. Les avis sur lui, il y en a des milliers et jamais personne n'est d'accord. Parce que Lawyer, vous ne le comprenez pas vraiment – pour dire pas du tout. On pourrait bien vous expliquer que quand il vous regarde et sourit, c'est amical, c'est parce que vous lui avez donner une feuille tout à l'heure donc il est content. Mais, sérieusement, un sourire comme celui là, pour une feuille...c'est inquiétant. Thomas, dans le fond, c'est un peu le gars que vous abordez parce que vous avez pas de pote avec qui bouffer. Ça pourrait être un bouche-trou, ouais, si vous arriviez seulement à comprendre comment il faut le prendre pour vous en faire un pote, parce qu'il vous échappe tellement avec ses réflexions sur les gens du réfectoire et le taboulé que vous vous apprêtez à manger que...vous doutez sur le fait de manger ce taboulé en fait. Non mais regardez le, ces yeux vitreux, cette coupe de cheveux trop courte et ses doigts tellement fins, qu'est-ce qu'il pourrait vous faire...hein ? Oh, mais vous ne savez pas qu'il a tué. D'ailleurs les moments où vous y pensez, vous repoussez l'idée d'une quelconque violence de la part de cet être. Lawyer est la loi, comme il vous le dit vingt-cinq fois par jour. Lui il « juge les gens » et derrière vos moqueries amusées par le personnage, vous vous demandez vraiment ce qu'il veut dire par là.
But I owe you a fall.
Définissez vous en une phrase.
Anthropologiquement parlant ou bien ?
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ?
Une bataille navale.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ?
Finnegans Wake de James Joyce.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement.
« D'un point de vu biologique... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ?
N'avoir aucune notion du temps.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait.
Quelque chose que je dois faire ? Euh. Non non, j'ai fini ma classification, ma maquette de l'ADN, tout est bon. Non ?
And now. It's my turn.
« La raison du plus fort est une foutaise. Je suis la justice. Je suis la loi. Je suis ce qui ressemble le plus à Dieu sur terre. Et par mes actes, je chasserai l’intrus. »
Thomas a toujours eu plusieurs visages. Depuis le berceau, depuis son reflet dans les yeux de sa mère, depuis la vitre qui le séparait du monde humain. Thomas n'a pas toujours été Thomas. Thomas a été plusieurs prénoms, comme les centaines d'autres qu'a murmuré la voix féminine autour du feu, reposant dans le ventre de sa mère. Eléonor, la belle Eléonor aux cheveux ébènes qui ondulaient contre ses hanches. Celle qui captivait tous les regards, celle qui faisait s'effondrer les barrières de la protection : ainsi naissait l'envie. Ses lèvres félines, ses mains manucurées et ses yeux vairons qui déroutaient les regards à l'accoutumé se nichaient dans l'ondulation de son ventre rond qu'elle admirait plus qu'elle n'aimait. Thomas, Théo, Matis, il était là, il bougeait. Dans cet espace confiné, dans sa chair, sa propre chair bougeait. Plus vivante, plus agile et plus belle qu'elle ne le serait jamais. La vie naîtrait de son corps et un sentiment d'admiration naissait de l'acte qu'elle s'adonnait depuis des mois. Elle aimait ses courbes, elle aimait ce ventre, les vêtements grands qu'elle portait depuis des mois. Elle aimait déjà cet enfant avant même qu'il ne fut. Elle l'aimait comme aucune mère n'avait aimé un fœtus, cette chose chaude qui bougeait dans le ventre dont on ne pouvait donner un nom avant la première rencontre. Thomas, Théo, Matis, qu'importait le nom qu'il aurait, elle l'aimerait. Elle caresserait ses cheveux qu'elle imaginait comme les siens, d'un noir ardent, d'une souplesse inimaginable encore. Elle ne savait encore quelle couleur auraient ses yeux. Elle les imaginait bleu, vert et puis elle repoussait l'idée dans le fond de sa tête, caressant son ventre. Qu'importait la couleur. Vraiment. Et dans l'ombre du feu qu'elle regardait maintenant, elle dessina un sourire.
Et ses mains tombèrent sur le sol.
La naissance est l'acte le plus dur pour une mère. Ce sont des forces contraires qui se bousculent, lutter dans le sang, élargir son corps pour en donner un autre. Être le prolongement de la vie, d'une autre vie, comme une renaissance. Il y a la souffrance et puis la joie. La douleur et puis le bonheur.
Mais pour une femme déjà morte, qu'est-ce qu'on peut espérer ?
Le corps a suffit des chocs, la poitrine en a été brûlé. Les cheveux ébènes traînent sur la table d'opération. Un silence règne entre les médecins, comme ce regard qu'ils se lancent tour à tour. On regarde une horloge, prend un crayon. Et la Mort ancre un nom sur sa tablette maudite, laissant sur terre un nourrisson qui aura des séquelles par le temps passé dans le ventre d'une morte.
Thomas n'est pas né de la Vie. Non, Thomas est l'enfant de la Mort.
« Pas de père connu. Mère porteuse ? Non, insémination. Dire que ce gamin n'a jamais eu de parent »
Thomas a cinq ans et son regard noir en dit long sur ses pensées. Devant lui, des grandes personnes qui l'observent. La question est : Dans quelle famille d’accueil vas-t-on pouvoir le placer cette fois ci ? Thomas n'a pas d'accroche avec les gens. Ses doigts se cachent dans les poches de son pantalon. La dernière famille, comme les autres, l'a rejeté après deux mois passé avec. C'est toujours la même chanson : on aime son regard fou et on pense pouvoir le dompter. Et on se retrouve avec le chien mort deux mois après, des couteaux plantés dans l'utérus. Alors on le ramène et on ne veut plus entendre parler de lui. En somme, Thomas est un silence. Les grandes personnes soupirent, fixant la liste qu'ils tiennent dans leurs grandes mains. Il ne reste plus que cette solution.
Cette famille.
Une rencontre qu'il n'avait pas prévu sur son parcours vient soudainement de bousculer sa vie de petit garçon. Les cheveux courts, le teint pale de l'enfant malade, il s'avance vers la véranda qui sert de lieu de rencontre. Sa démarche est peu sûre, la maison lui fait peur. Une table trop grande, une horloge aux chiffres bizarres, des étoiles sur les murs, il frissonne. Et enfin l'homme s'approche. Il est grand, très grand et possède le même regard que l'enfant. Noir insondable, noir terrifiant. Une barbe noire tombe de ses joues, son crane luisant sous la lumière du lustre. La femme est en retrait, elle est ronde sinon grosse pour sa taille. Fardée jusqu'aux oreilles d'un maquillage blanc laiteux. Ils le regardent, il les regarde. L’émotion n'est pas commune. Lui frissonne, l'homme grogne mais la femme sourit tendrement. Thomas la trouve moche avec son sourire. Quelque chose ne va pas dans le visage qu'il observe, sans doute ses paumettes trop rondes qui semblent vouloir sortir de ce visage trop petit. Mais il ne dit rien, parce que l'homme lui fait peur.
On le pousse presque vers eux : il faut faire les présentations. Mais aucun son naît de ses lèvres fines. Les grandes personnes s'excusent, « vous comprenez, il n'a jamais eu d'accroche, c'est un petit loup solitaire ». L'homme s’accroupit alors, et même dans cette position il dépasse largement Thomas. Il passe son regard sur lui comme s'il le sondait , et reste figé sur son visage cette émotion semblable à l'apathie. Comme si la vue de Thomas ne lui inspire rien, à qui est donc ce gosse, pourquoi est-il devant moi ? La femme s'approche, plus petite que l'homme et passe sa main dans les cheveux courts de Thomas. Il ne bouge pas, ferme les yeux à cette main intrusive mais ne bronche pas. La grosse femme sourit, sa graisse s'étire sur son visage gras. Cela ne l'effraie pas, elle est différente de l'homme. Sa graisse est gentille, son ventre tendu par le gras ne lui veut pas de mal. Il esquisse un sourire.
« Quel est ton nom ? » « Mathieu. »
Le soleil dans la cour de recrée est toujours le même, toujours il brûle ses rétines faibles, même caché dans un coin à l'ombre. Mathieu penche la tête sur le côté, fermant les yeux, espérant un courant d'air contre sa peau laiteuse. Le collège est toujours aussi bruyant, les enfants qu'il côtoie ne conçoivent pas ses sourires. Mathieu pense, réfléchit. Derrière ses iris brunes, il pense beaucoup. Loin de là l'idée qu'il puisse avoir un jour des résultats extraordinaires à l'école. Non, il reste une norme, une ligne qui suit le troupeau. Pas trop d'effort mais pas non plus rien du tout. Il reste la médiane de la classe et pour le garçon qu'il est, cela lui convient. L'homme et la femme – comme il s'amuse à les appeler – ne demandent pas un haut niveau. Ne pas rester dans le fond mais ne pas être fayot. Être le garçon banal qu'il s'est habitué à porter, comme ce prénom que tout le monde lui donne.
Mathieu est Thomas. Mais demain, il pourrait être Léo. Rien d'intelligent là dedans, c'est sa lubie. Changer de prénom, changer d'aspect – du moins du point de vue juridique pour les enfants de son âge – mais avoir le même visage. Personne ne se doute de ce qu'il peut bien cacher derrière ce jeux d'enfant.
Dommage.
« Un projet d'avenir ? » « Aucun. » « Il faudra te faire une raison Mathieu. » « C'est Mark, et je pense avoir le temps d'y penser. Seize ans n'est pas l'année qui décidera ce que je voudrais accomplir. » « Et qu'est-ce que tu veux accomplir toi ? » « Je veux juger les hommes. »
Tout est parti d'une fatalité. D'un dossier qu'on ouvre parce que l'heure est proche. L'homme et la femme ont décidé de parler, de lui expliquer. On lui parle de sa mère, on lui donne des informations. Photographie, poème écrit avant sa mort et enregistrement de sa voix. Thomas ne saisit pas tout.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi de ces treize ans faut-il lui déranger l'espace rangé qu'il avait su instaurer dans son cerveau ?
Il regarde tout, fait une carte de toutes les informations de sa mère sur le mur de sa chambre. Expliquer qu'une morte lui a donner la vie. Expliquer qu'il est né de la mort. Pour un cerveau d'enfant comme le sien, il n'y a qu'une explication.
Il est né pour accomplir de grandes choses. Et l'explication de la mort de sa mère est simple pour sa mentalité : elle a du payer de mort pour faire naître un être hors du commun. Thomas était attendu, Thomas était prévu. Dans ses gênes coulent le sang de ce qui fait des héros. Et maintenant que tout est clair, il peut enfin réfléchir en paix.
Trotte juste cette éternelle question : Être vivant, certes, mais pour quoi faire ?
Dire que du jour au lendemain il s'est subitement mis à lire les journaux glauques parlant de meurtres dans des circonstances « floues » est faux. Ça traînait sur la petite table du salon de l'homme. En tas éparpillé, ils reposaient, presque froissés des lourdes mains de l'homme. Thomas s'était demandé pourquoi il lisait cela. C'était vrai, un homme de sa carrure, s’intéresser à des enquêtes sans queue ni- tête, pourquoi ? Il n'avait jamais pu lui demander, il avait fait mieux que ça. Il les avait pris. Rangés méticuleusement dans la troisième armoire de sa chambre, ses murs resplendissaient d'un nouveau papier peint fait de photo de cadavre et d'article. Des textes traînaient de temps à autre, des notes qu'il avait su écrire de son petit cerveau d'enfant malade.
Pour un enfant de treize ans, il avait trouvé ça simple. Pourquoi le monde faisait-il tout un plat de ces enquêtes qu'il arrivait à comprendre en lisant le premier article ? Rien ne l'inquiétait. Ni les descriptions de sang – l'habitude avec les chiens tués dans les familles d’accueils- ou les cadavres en décomposition – déjà vu en cours la décomposition. Sans qu'il s'en aperçoive, il faisait parti du décor sinistre de la famille de l'homme et de la femme, ces êtres étranges dont il avait eu si peur au début.
Et puis il avait franchit le mur de l’anonymat.
« Un génie désir par dessus tout être reconnu » aurait pu être une phase associée à Thomas/Mark/James. Quand on a trop de temps libre devant soit, il faut s'occuper. Et quand on n'a plus rien pour s'occuper, on s'improvise informateur secret de la police. Il se rappelle encore du toucher froid du combiné entre ses doigts. Ça le démangeait, tout était clair et les mois passés à regarder une police pitoyable pas fichue de trouver un seul indice alors que lui, lui avait compris...c'était frustrant. Même pour un garçon de quatorze ans. Alors il avait composé le numéro tellement célèbre qui lui brûlait les doigts. Et il avait parlé.
De cette conversation, je ne vous dirai rien. De ses émotions, il y avait un tout. Thomas était ce tout. Il avait trouvé. Dans peu de temps, le sens prendrait toute la place dans les médias et l'affaire serait bouclé. Il avait fait son devoir de citoyen. Le rôle tellement peu prisé d'informateur secret.
Et il y avait pris son pied.
Deux ans, trois ans plus tard, la situation n'avait pas changé. Son cerveau monté en bloc par tout le mérite qu'il se portait à lui-même avait grossi la fierté qu'il prenait, de cet Loi qu'il faisait régner au sein des autorités. Dire que le taux de criminalité avait baissé ? Ça serait erroné. Il restait un gamin parmi tant d'autre, pas un justicier à la langue pendue. Du moins, pour les autres étaient-ce ça.
Mais pour un enfant qui comprend enfin ce qui se passe, cette vision des choses était tout autre. Quand vous avez résolu bon nombre de cas- tête, pourquoi ne pas en faire un vous-même ?
Ainsi Thomas était passé du côté du crime.
« Rapport de la police : Deux corps, femme et homme, 50 ans. Sang abondant dans la chambre de l'enfant. Gamin, 16 ans, disparu. Hypothèse d'un kidnapping. Rien sur place pour prédire un scénario possible du meurtre. La femme a reçu cinq coup de couteau dans l'utérus. L'homme a les poignets coupés, des tronçons de doigts sont rangés méticuleusement sur le bureau de l'enfant. »
Il aura fallu six mois. Six mois pour le trouver. Six mois pour qu'enfin il craque et se prête au jeu de l'enfant traumatisé. Berner des adultes, y avoir pensé depuis le début, inventer des preuves débiles sur lesquelles ils se baseraient. En lui naissait ce sentiment de puissance sans limite. Il jugeait, appliquait, mentait. Il avait tous les pouvoirs du haut de ses seize ans.
Mais n'avait pas prévu cette rencontre obligé avec un médecin. Et son désir de reconnaissance avait débordé quand ces trois mots étaient passé sur sa rétine.
« Quotient Intellectuel Élevé. »
« Lawyer...Pourquoi Lawyer ? » « Je me souviens d'un conversation que j'ai eu avant, avec une femme me demandant ce que je voulais faire plus tard. Ma réponse n'a pas changé. » « Une quelconque envie de devenir avocat ? » « De juger ou de ne pas juger les gens. Je pense que cela peut être intéressant. Et pour ce cas ci, être un avocat est la meilleure des choses. »
ici haya la kikoo ♥ je vous aime de mon kokoro d'amour mes enfants, et je remedis à mon probleme d'avatar (et j'aime Soy et Eve ♥)
Dernière édition par Lawyer le Jeu 27 Déc - 9:14, édité 2 fois
les gens ne devraient pas avoir le droit d'écrire bien
Y'a des présas comme ça j'aimerais ne pas avoir à m'en occuper parce qu'elles sont tellement cools et parfaites que j'ai rien à dire et que je fixe le truc de "poster une réponse" en mode. Bon. et maintenant j'écris quoi qui soit à la hauteur de cette présa. et je me sens awkward. et c'est de ta faute. Lawyer est un Expert donc, en criminologie, et tu es validée ! ♥
Je te dirais bien de bien t'amuser parmi nous mais depuis le temps je sais à quel point tu nous aimes et à quel point on t'aime. 8D ♥
Invité
Sujet: Re: Lawyer Mer 26 Déc - 16:21
les gens ne devraient pas dire que d'autre ecrivent bien alors qu'eux ecrivent mieux qu'eux
Merci mon petit chou. Tu aurais pu me faire une joke en mode " non cette fiche est merdique, pleine de faute, même un kikoo l'aurait pas lu" ou " t'as cru qu'on voulait encore de toi meuf ? casse toi, tu pues, et c'est quoi cette fiche laide "mais tu as été honnete. C'est gentil.