PSEUDONYME : Camelia « Car moi aussi je vivrais 500 ans. » NOM : Jackson PRÉNOM : Calista QI: 180 DATE DE NAISSANCE : 01 / 05 ÂGE : 18 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F ORIGINE : Anglaise.
Les nuages blancs dans le bleu parfait
Couleur des cheveux : Rose. (teinture) Couleur de la peau : Blanche. Tatouage/Piercing ? : Deux tatouages.
Couleur des yeux : Marron. Taille en centimètres : 166 centimètres. Corpulence: Dans la moyenne.
Elle a l'ivresse de la vodka, la folie de la tequila, elle est un peu Mexicaine, un peu Française aussi. Elle est tout c'qu'on veut qu'elle soit, tous les possibles au bout des doigt. Elle t'emmène d'l'autre côté d'la Terre juste quand elle ouvre les paupières.
Je suis celle aux paupières closes, celle qui même les yeux ouverts ne distingue plus grand-chose. Je suis celle qui se lasse, qui s’ennuie, qui dort plus qu’elle ne vit. Celle qui vous plait, celle que vous détestez. J’observe. Tout, le monde, les gens, vous en particulier. J’observe tout, et de la manière la plus objective qui soit. Je ne me raccroche à rien, à personne, seulement aux étoiles. Je suis fantasque ou trop appliquée, je suis plein de chose sans vraiment être quelqu’un. J’aime le vent, l’orage et les tempêtes. Je suis celle qui est toujours loin, toujours très loin. Je rêve par procuration, et je vis aussi par procuration. Je ne partage rien, ni personne. Trop spontanée, trop impulsive, trop nonchalante, trop étrange. Celle qui aime et qui ne l’assume pas. J’aime le noir, le blanc, le rouge et le rose artificiel de mes cheveux. Instable, passionnée, égoïste, terriblement fatiguée. Je suis celle qui soupire, celle qui s’endort, celle qui répond, celle qui fait semblant. Je suis l’effrontée et l’insolente, les heures de colles sont mes amies. Le bruit, la foule, les autres et moi, j’aime pas. Je sais les ombres dans vos yeux, vos envies, vos peurs. Je sais car je regarde, je sais parce-que je vous vois. Et moi, enfin sur moi, je sais pas. Mon cœur ? Mon âme ? Trop compliqués. Je crois aux fantômes. Ils existent et ici, ne cessent de nous pourrir la vie. Je suis celle qui n’est pas claire, celle qu’on a du mal à suivre. Mon aura vous plait, vous séduit, vous perturbe. Illusion. Et vous savez, vous le savez même très bien, qu’au fond vous n’attraperez que du vide. Sensation de chute, chaude et glacée, sensation grisante d’être là où les autres ne sont pas, près de moi. Tout près de moi. Pas pour longtemps. Jamais longtemps. On s’aime en se haïssant, et je fais ça mieux que personne. Je suis celle qui vous prend et qui ne vous lâche plus, ou si peu. Je suis celle qui se trompe si bien. J’aime voir passer le temps, le cheminement de l’aiguille vers le haut du cadran. S’il m’arrive de croire en vous, en l'avenir, en la chance ou au bonheur, c'est jour de pluie. Si je marche les yeux fermés, c’est pour moins souffrir le jour où mes genoux toucheront le sol. Je suis celle qui tremble de peur une fois seule, je suis les braises rougeoyantes d’un feu trop vif. Je suis celle aux paupières closes, celle qui même les yeux ouverts ne distingue plus grand-chose. On m’appelle Camelia et je vous aime pour ce que vous êtes, c'est à dire pas grand chose. Contradictions.
C'est comme un parfum de nocturnes qui auraient l'goût des levers du jour, parce qu'elle elle dit jamais « je t'aime », parce que sans équivoque aucune, la liberté au bout des doigts, entre le marteau et l'enclume, c'est la luciole au fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
« Calista ? Elle t’a envoyé balader ? Tu fais semblant d’être surpris c’est ça ? Parce-que Callie tu sais, elle envoie balader le monde entier et tout le monde le sait justement. J’en sais rien moi pourquoi, peut-être un problème existentiel ou qu’elle avait ses règles tiens ! Ca se trouve t’es juste tombé sur un mauvais jour…Bah un mauvais jour c’est…euh…ben c’est le jour où faut surtout pas l’emmerder quoi. Comment on devine alors ? J’sais pas, c’est la surprise. Ca serait moins drôle si elle te prévenait avant de t’humilier tu penses pas… ? Tu n’as aucun humour. Je t’emmerde aussi. Au fait, tu lui voulais quoi à Callie ? Lui parler ? Ils sont nombreux t’sais à vouloir lui parler abruti. Tu pensais pas à ça ? Bien sur, c’est moi et mon esprit mal placé... Tu veux que je te dise, si tu veux qu’elle te regarde, mais genre qu’elle te regarde bien, deviens un mec intéressant. Généralement ça marche. »
« Elle a de mauvaises fréquentations, elle répond tout le temps aux adultes et ignore tout le monde. C’est une pauvre fille, elle veut juste qu’on la regarde. Je la déteste. Les mecs l’adorent juste parce qu’elle se la raconte et puis les filles qui lui tournent autour, elles sont soient super naïves ou super dévergondées… Elle traine toujours avec des cas sociaux, elle les attire même. Elle est comme eux, une rejetée de la vie. »
« J’en ai entendu parler, de cette fille qui se tire dans un orphelinat de surdoués…Je les imaginais pas comme ça les grosses têtes…Moins lookées surtout. T’as vu ses cheveux rose ? Ses accessoires de punk ? Sérieux, elle a pas la tête de l’emploi. Mais il parait qu’ils sont tous comme ça là-bas, complètement fracassés. Elle sera dans son environnement quoi. C’est pas qu’elle méchante, un peu trop sauvage à mon goût. Puis…je sais pas, elle vit dans un autre monde, il parait que quand tu lui parles ben parfois, elle se tire. Ou elle te fixe comme si elle t’écoutait mais en fait non, ses yeux sont vides. Ouais…C’est bizarre. J’fais que répéter ce qu’on m’a dit, cette nana je fais juste que la croiser dans les couloirs, c’est tout. Mieux vaut ne pas être son ennemi mais être son pote, ça craint aussi.»
Ça m'a fait comme un bras d'honneur, l'insoumission qui dit « je n'ai ni Dieu ni Maître ni qui que ce soit », comme un doigt levé bien haut à tous les Dieux, tous les suppôts, c'est l'solidaire des travailleurs puis c'est la liberté du cœur.
On m’appelle Camelia et je vous aime pour ce que vous êtes, c'est à dire pas grand chose.
Ces nuages lents dans le bleu défait
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Définissez vous en une phrase. a. Non.
Vous offrirez quoi à Noël à votre meilleur ennemi ? e. Une corde.
Parmi ces livres ci-dessous, lequel serait le plus susceptible d'être votre livre de chevet ? e. Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade.
Ce que vous devez impérativement arrêter de dire. Sérieusement. e. « Je comprends ce que tu ressens... »
La petite manie dont vous vous passerez bien ? e. Caser des citations partout.
Il y a forcément quelque chose que vous auriez dû faire depuis longtemps et n'avez toujours pas fait. a. Faire mes devoirs. Mais je les ai jamais fait, commencer maintenant serait pas judicieux pour ma réputation.
Mes jours en enfer passés a t'enterrer
« Je n’ai jamais fait d’effort. Je n’ai jamais ressenti le besoin de me battre pour quelques choses ou de prouver telle ou telle chose à quelqu’un. Je me suis toujours contentée du minimum, aussi bien dans les études que dans mes relations avec les autres. Je ne voie que la beauté fugitive des choses, je ne cherche pas plus loin. Je crois, et au fil du temps cela devient de plus en plus clair, que je suis une personne « tordue », brisée de naissance. Cela ne m’attriste même pas, je suis faite de fer et mon cœur n’est qu’un organe comme les autres. Je suis surement un être humain imparfait, un être humain rongé par les flammes. »
Cabinet du Docteur Spencer Gifford ; le 7 juillet 1999 à 14h37.
_Vos parents sont morts dans un incendie n’est ce pas ? _Oui. _Vous rappelez vous quelque chose de cette nuit là, Miss Jackson ? _Pas vraiment. Juste…Il y avait beaucoup de fumée, l’air était irrespirable. Le feu s’étendait très vite et les flammes…les flammes, elles consumaient déjà la maison. La maison toute entière. _Le rapport de police indiquait qu’avant l’arrivée des pompiers, le rez-de-chaussée était déjà dévasté. _Lorsque que je me suis réveillée et que je me suis rendue en haut de l’escalier, le feu rongeait déjà les premières marches. La chambre de mes parents se trouvait en bas…J’étais la seule à dormir au deuxième étage, la seule. _Vous souvenez vous de ce qui s’est passé après ? _J’allais finir brûlée vive quand un des pompiers m’a sauvé la vie. J’étais toujours en haut de l’escalier, j’appelais mes parents de toutes mes forces, je paniquais de plus en plus…La fumée me faisait suffoquer et la chaleur des flammes me fit m’évanouir d’épuisement. Quand je me suis réveillée, j’étais dans l’ambulance. _Vous y pensez encore aujourd’hui, Miss Jackson ? _Ça dépend, il ne me reste plus que des brides, j’avais trois ans l’époque. Je me souviens surtout des flammes et de cette sensation étrange de tomber dans le néant…C’est trop loin maintenant, beaucoup trop loin pour ma mémoire. _Il arrive que le subconscient se charge de ça… _Je le sais, mais même dans mes rêves tout est flou, vague. Il s’agit juste d’un mauvais souvenir. _Juste un mauvais souvenir ? Et vos parents, vous arrive t-il d’y repenser ? _J’ai oublié leur visage, jusqu’à la couleur des leurs yeux et de leurs cheveux… _Un syndrome post traumatique ? _Non, je vous l’ai dit. Juste un mauvais souvenir.
[...]
_Vous avez grandi dans un orphelinat en Angleterre c’est bien ça ? _Au sud-ouest, à Plymouth et avant que vous me posiez la question, c’était super chiant. _Et pourquoi donc ? _On ne me laissait jamais tranquille. _Ah ? _Il faut toujours me laisser tranquille. _On s’occupait trop de vous, Miss Jackson ? _Vous pouvez sourire autant que vous le voulez, mais il n’y a rien de plus ennuyeux et de prévisible que la pitié des autres. _Peut-être s’agissait-il simplement de gentillesse ? _Il y a une différence ? _Qui est Mika Maxwell ? _Le roi des abrutis. _Je suppose que c’est un ami à vous alors ? _Hum, on peut dire ça, je suppose que ça y ressemble. On est arrivés en même temps à l’orphelinat, la même année, la même semaine, le même jour et à seulement 6 heures de différence. _Vous êtes proches ? _Vite fait. _Vous avez des choses en commun ? _Pour sûr ! À nous deux, on cumule le plus de vitres cassées de la ville. _Vous en êtes fière ? _Pas spécialement. C’était juste histoire d’évacuer ma frustration.
[...]
_Il parait que vous êtes une jeune-fille très intelligente, est-ce vrai ? _J’ai 180 de QI, il semble que ça change tout. _Vous vous en moquez ? _Royalement. _Pourquoi ? _A quoi cela peut-il me servir ? Qu’est ce que ça m’apporte de plus ? A part une multitude de nouveaux problèmes ? Rien. _Vous n’êtes pas heureuse, Miss Jackson. _Vous si ? _Je fais comme je peux, je suis comme tout le monde, je veux être heureux et le plus possible. _Je cherche même pas moi. Trop ennuyeux. _Qu’est ce qui ne vous ennuie pas ? _Pas grand-chose. Ah si ! Les dessins animés qui passent pendant le petit déjeuner. Ça c’est un truc bien.
[...]
_Qu’est-il arrivé à Monsieur Maxwell ? _Il s’est tiré. Ce n’était pas le genre de gars à rester en cage. _L’orphelinat existe pour vous donner une meilleure vie vous savez ? _L’orphelinat existe pour faire semblant de nous donner une meilleure vie. _Pourquoi est-il parti ? _Pour la même raison que je reste. _C'est-à-dire ? _Survivre. _Vous manque t-il ? _...La solitude me va trop bien pour ça...
[...]
_Quel est votre genre d’hommes Miss Jackson ? _C’est une façon originale de me faire des avances. _Votre humour est toujours aussi particulier… _N’est ce pas ? _Alors ? _Alors rien. Je n’ai pas de ce genre particulier, homme ou même femme, ça n’a aucune importance. _Vous ne croyez pas en l’amour, en la famille, aux amis, en la vie et en vous. En quoi placez-vous donc tous vos espoirs Miss Jackson ? _Dans mon intelligence. _Vous vous sentez mieux ? _Non. Ça devrait êtres le cas ?
[...]
_Vous partez alors ? _Oui, je pars. _Sont-ils au courant de vos antécédents et de vos problèmes relationnels ? _Oui et ça n’a même pas l’air de les déranger…Il parait que là bas, des fêlés comme moi, il y en a pleins. _Vous voulez dire des gens intelligents ? _C’est la même chose. _C’est pour fêter votre départ cette teinture ? J’ignorais que vous aimiez le rose Miss Jackson. _Seulement celui là. J’avais envie de faire une folie, c’est tout. _Tiens, vous avez des envies maintenant ?
[...]
_Alors docteur, c’est votre dernière chance. Quelles autres merveilleuses questions comptez-vous me poser histoire de sonder mon esprit tordu ? _Je ne l’ai préparent pas à l’avance. _Vous aimez l’improvisation. _On peut dire ça comme ça. _… _J’espère au moins que ce rendez-vous vous aura servi à quelque chose Miss Jackson. _Je suppose que non. Moi, je suis figée dans le temps, je ne changerais pas. Les flammes m’entoureront toujours. _Et ça ne vous déplait toujours pas n'est ce pas ? _Franchement ? J'adore vivre par procuration docteur, être un parasite c'est vraiment gratifiant.
« Pour le moment, j’ai beaucoup plus de conscience de tout ce que j’ai perdu, de ce que j’ai pu gagner un jour. De l’incendie qui a ravagé ma maison en tuant mes parents au passage, à mes six ans à l’orphelinat de Plymouth et aux neuf autres passées dans cet asile qu’est Wammy’s House, j’ai surtout appris à surveiller mes arrières. Rien d’autre. Qu’on n’aille pas me fixer un autre rendez-vous avec un psy pour qu’il me ressorte tout ce que je sais déjà, merci. Puis le surnom à la con que vous m'avez choisi là, en fait j'crois qu'il me plait. Ouais, je l'aime bien. Mais juste comme ça...Vous faisiez bien référence à la fleur hein ? »
Son passé sera raconter plus en détail dans les RPs.
Où chaque seconde est une poignée de terre.
SURNOM(S) : Camelia, mais c'est le diminutif Lia qui prime. DATE DE NAISSANCE : 08 / 05 / 1994 ÂGE : 16 ans SEXE (✔) : ❒ M ✔ F AVATAR : Beni Fujiwara de Shinobi Life. DÉCOUVERTE DU FORUM : Je suis partie et j'suis revenue. Depuis tout ce temps, WH* n'a pas quitté mes marques pages. NOTE SUR 20 DU FORUM : C'est ma partie préférée, celle où je soudoie le staff. Sans rire, 17/20.